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La ministre de la Culture Rachida Dati était l’invitée de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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00:00Bonjour Rachida Dati, bienvenue à la grande interview sur CNews Europe 1.
00:04Vous êtes la ministre de la Culture, maire du 7e arrondissement de Paris,
00:07à beaucoup de sujets abordés avec vous ce matin.
00:09Et tout d'abord, bien sûr, l'actualité brûlante sur la scène internationale
00:12et ce qui se passe entre l'Iran et Israël.
00:15A l'instant, le président américain Donald Trump, Madame Dati,
00:18reproche à Emmanuel Macron de n'avoir rien compris sur ses intentions
00:22au sujet de ce qui se passe entre l'Iran et Israël
00:26et sur son départ prématuré au G7, plus largement d'ailleurs.
00:30C'est une diplomatie en zigzag qui est reprochée au président français.
00:33Que répondez-vous à cela ?
00:35Tout d'abord, je vais vous dire, Madame Mabroupe,
00:38que M. Trump donne des leçons sur la cohérence, il pourrait se l'appliquer.
00:43On a vu sur les politiques tarifaires, sur les droits de douane,
00:46les revirements auxquels on a pu assister depuis qu'il a été élu.
00:50Simplement, vous connaissez très bien la politique internationale,
00:56et pour cause, parce que vous avez aussi une passion pour cette région
01:01qui est aujourd'hui quand même très enflammée et même plus que ça,
01:05très inflammable.
01:06Mais la diplomatie, ça n'a jamais été une ligne droite.
01:09Depuis toujours, si la diplomatie était une ligne droite,
01:11Saddam Hussein serait encore au pouvoir.
01:13Nous serions encore les amis de Bachar el-Assad.
01:16Nous recevrions M. Poutine en grande pompe.
01:19Donc la diplomatie, elle s'adapte à la situation.
01:22La situation d'aujourd'hui, j'allais dire, n'est pas celle d'il y a 5 ans.
01:25Elle n'est pas celle d'il y a 6 mois, elle n'est pas celle d'il y a 2 ans,
01:27elle n'est pas celle d'il y a 5 ans.
01:29Donc nous sommes obligés de nous adapter à la situation internationale
01:32qui est quand même extrêmement fracturée.
01:35Donc aujourd'hui, la diplomatie, elle s'adapte à la situation.
01:38Mais nous ne sommes pas non plus des vats en guerre.
01:40C'est pour ça d'ailleurs, en responsabilité,
01:42le président de la République a appelé à une désescalade,
01:44à appeler à ce que, évidemment, tous les responsables de cette région
01:50se mettent autour de la table pour reprendre aussi des négociations,
01:53notamment s'agissant du fameux traité sur le nucléaire.
01:56Bien sûr, mais c'est d'appeler ou se renier, Rachida Dati ?
01:59Non, mais se renier sur quoi ?
02:00Par exemple, Benjamin Netanyahou n'exclut pas d'éliminer le guide Ramenei.
02:04Et Emmanuel Macron dit que faire tomber un régime
02:07a toujours eu des conséquences néfastes.
02:08Est-ce qu'il soutient ou pas ?
02:10Est-ce que ça n'est pas une réalité ?
02:12Qu'est-il sorti de la guerre en Irak ?
02:14Daesh ?
02:15Un retrait.
02:16Voilà.
02:17Qu'est-il sorti de ce qui se passe en Syrie ?
02:21La même chose.
02:22Qu'est-il sorti, rappelez-vous,
02:24quand on a eu le GIA, le FIS en Algérie ?
02:27Quand on a voulu, évidemment, intervenir.
02:29Donc moi, je vais vous dire, il faut être responsable.
02:31Il faut garder son sang-froid.
02:33Et moi, je vais vous dire, pardon pour la comparaison
02:35qui est peut-être un peu légère, compte tenu de la situation,
02:38mais c'est comme quand il y a un match de football,
02:40on dit qu'il y a 65 millions de sélectionneurs.
02:43Eh bien, de la même manière, j'ai l'impression,
02:45alors que la situation est tragique,
02:47tragique, ce qui se passe dans cette région,
02:49et vous et moi, Mme Benbrouck, on se connaît depuis assez longtemps,
02:52pour savoir que ce qui se passe dans cette région,
02:53on s'y intéresse depuis toujours.
02:55Nous étions adolescentes,
02:57et les conflits qui se passent dans cette région du monde,
02:59notamment au Moyen-Orient,
03:01ça a toujours percuté aussi nos vies,
03:03aussi nos histoires.
03:04Oui, ça fait plus de 50 ans.
03:05Et donc, il faut garder son sang-froid.
03:07Alors, garder son sang-froid,
03:08est-ce que le gouvernement français le fait ?
03:10Et être responsable.
03:10Très bien.
03:10Et c'est comme pour les sélectionneurs du football,
03:13j'ai l'impression que tout le monde est ministère des étrangers.
03:1566 millions d'experts géopolitiques.
03:16Voilà, exactement.
03:17On est passé, rappelez-vous,
03:19on avait des plateaux s'agissant du Covid.
03:21Ceux qui étaient experts du Covid
03:22étaient devenus des experts aussi,
03:24en lutte contre le terrorisme,
03:26en lutte contre la délinquance.
03:27Non, il faut, c'est trop grave.
03:29J'entends.
03:29Garder son calme.
03:30pour que chacun dise n'importe quoi.
03:32Par exemple.
03:33Pour que chacun instrumentalise
03:34ce qui se passe en cette région.
03:36Alors, expliquez-moi ce qui s'est passé,
03:36par exemple, au Salon du Bourget.
03:38Le gouvernement français a décidé
03:39de fermer des stands d'exposants israéliens
03:41au Salon du Bourget,
03:42ou plus précisément,
03:43de couvrir certains d'entre eux
03:44en raison, dit l'exécutif,
03:46de l'exposition d'armes offensives.
03:48Franchement, ça ne s'appelle pas
03:49un soutien ferme à un allié.
03:51Il y avait un accord entre l'Israël
03:53et la France
03:55pour que les exposants israéliens,
03:58dans le cadre de ce salon,
03:59n'exposent pas des armes offensives.
04:03Sur les neuf sociétés qui exposent,
04:05cinq n'ont pas respecté ce cadre.
04:07Mais je veux dire,
04:08je regardais hier soir si...
04:10Ce n'est pas discriminatoire
04:12de le faire à l'égard d'Israël ?
04:13Non, ce type d'accord,
04:14ce type, j'allais dire, de critères
04:17a déjà existé par le passé.
04:18En 1981, François Mitterrand
04:21a demandé à ce que nos avions français,
04:24nos hélicoptères français
04:25qui étaient exposés soient désarmés.
04:28Donc, ce type de demande
04:30a toujours existé.
04:31Donc, il n'y a rien de choquant.
04:32Il y avait un cadre,
04:32il n'a pas été respecté.
04:34Donc, voilà.
04:34Venons-en à l'actualité en France.
04:36Rachida Dati est au défi du gouvernement.
04:37Bientôt les vôtres, évidemment,
04:38on va en parler.
04:39C'est la fin du conclave
04:40sur les retraites aujourd'hui.
04:41François Bayrou espère,
04:43contre toute attente,
04:44arracher in fine un accord
04:45et donc sauver sa tête.
04:47Tenir Rachida Dati,
04:48ne pas être censuré,
04:49mais pour faire quoi ?
04:50Est-ce que c'est la prime
04:50d'éloge de l'immobilisme ?
04:53On n'est pas dans l'immobilisme.
04:54On a un budget à faire.
04:56Ça, c'est le vrai Himalaya à venir.
04:58Non, non, mais François Bayrou
04:59est très, très, très actif
05:01et très engagé.
05:02Et c'est une demande
05:02du président de la République
05:03que la France ait un budget.
05:06Et effectivement,
05:07nous avons commencé d'ailleurs
05:08ces discussions budgétaires.
05:10Et donc, tout l'enjeu,
05:11c'est d'avoir un budget.
05:12Tout l'enjeu,
05:12c'est de lutter contre l'insécurité.
05:14On va en parler ?
05:15Tout l'enjeu,
05:16c'est aussi de poursuivre
05:17la réindustrialisation de la France
05:18qui a commencé depuis 2017.
05:20Comme vous le savez,
05:21plus d'un million d'emplois industriels.
05:22Les chiffres sont quand même contrastés.
05:24Non, les chiffres ne sont pas contrastés.
05:26Les chiffres sont...
05:27Les faits sont têtus.
05:28Tout va bien, Mme Lamarcké.
05:29Est-ce que j'ai dit ça ?
05:31Est-ce que j'ai dit ça ?
05:32Est-ce que j'ai dit ça ?
05:33Je dis simplement,
05:34il faut poursuivre
05:35la réindustrialisation de la France.
05:36C'est l'attractivité de la France
05:37qui est en jeu.
05:38Vous savez,
05:39depuis les sommets de Chousse France,
05:41ce sont aussi les rapports
05:43qui l'indiquent,
05:44la France est devenue
05:45le pays européen
05:46le plus attractif
05:47pour les investissements étrangers,
05:49suite à Chousse France.
05:50Également, suite à Vivatec,
05:52qui est devenu l'épicentre,
05:53pour ne pas dire le centre,
05:54évidemment,
05:55de tout ce qui est la tech.
05:56Un niveau d'aide jamais atteint,
05:57des déficits abyssaux.
05:58Oui, mais attendez.
05:59Un Premier ministre
05:59qui n'arrive pas à boucler un budget,
06:01des oppositions qui...
06:02On le doit sur la censure.
06:03Est-ce que je nie cela ?
06:05Je dis dans un pays fracturé,
06:07dans un pays en proie au doute.
06:09Et d'ailleurs,
06:10ce pays en proie au doute
06:11s'est traduit comment ?
06:12Par le résultat
06:13à l'Assemblée nationale.
06:14Et donc,
06:15les Français ont voulu
06:16cette assemblée
06:17qui aujourd'hui
06:17n'a pas de majorité,
06:19il n'y a pas de majorité.
06:19Et donc,
06:20tout l'enjeu pour un Premier ministre,
06:22c'est d'obtenir une majorité
06:23pour faire adopter
06:25un budget pour la France.
06:27C'est l'avenir de la France.
06:28Et c'est l'avenir de la France
06:29pas à court terme,
06:30pas à moyen terme,
06:32à très long terme.
06:33C'est de porter encore
06:34une vision et une ambition
06:35pour la France
06:36et répondre aux préoccupations
06:37des Français.
06:37Défi du budget,
06:38Rachida Dati,
06:39défi de l'insécurité également.
06:42Bruno Rotaillot,
06:42le ministre de l'Intérieur
06:43qui dit vouloir
06:44en finir avec les barbares,
06:46mot qu'il a utilisé,
06:47vous le savez,
06:47suite aux violences
06:48après la victoire du PSG.
06:49Il dénonce une société
06:50sans repères.
06:51Il dit que ce sont
06:52les conséquences de mai 68
06:53sur l'utilisation du mot barbare
06:55et sur le diagnostic.
06:56Vous le partagez
06:57avec le ministre de l'Intérieur ?
06:58Moi, je vais vous dire
06:58et sans doute
06:59mes anciennes fonctions
07:00me rattrapent un peu
07:01mais la réponse,
07:02elle n'est pas sémantique,
07:03elle est pénale.
07:04Voilà, moi, je vais vous dire.
07:05La révolution pénale
07:06qu'on attend toujours.
07:07Non, attendez.
07:08Depuis 2017,
07:10encore une fois,
07:10les chiffres sont là.
07:11J'ai regardé
07:12avant de faire votre émission
07:13comme je le fais toujours.
07:15Je regarde
07:15dans ce qui ne relève pas
07:16de mon portefeuille.
07:17la délinquance des mineurs
07:18a fortement baissé.
07:19Moi, et pour cause
07:20lorsque j'étais garde des Sceaux
07:21avec les peines planchers,
07:23avec des mesures,
07:24avec une vraie politique pénale,
07:25nous avions fait,
07:26sous Nicolas Sarkozy,
07:27fait baisser fortement
07:28la délinquance.
07:29La délinquance des mineurs
07:30a fortement baissé en France.
07:32Ce qui est effectivement,
07:33ce qui résiste,
07:34non, ce qui reste...
07:35Est-ce que c'est audible aujourd'hui ?
07:37Ce sont les chiffres.
07:38Avec des attaques
07:38au couteau presque régulièrement ?
07:39Ce qui reste,
07:42ce qui persiste
07:42dans cette tresse
07:44de délinquance des mineurs,
07:45c'est une délinquance
07:46de plus en plus violente.
07:47Qu'a demandé
07:48le Premier ministre,
07:50sous l'autorité
07:50du Président de la République,
07:51qu'a demandé
07:52le Premier ministre
07:53à Bruno Retailleau
07:54et à Gérald Darmanin
07:55de prendre
07:56toutes les mesures,
07:57y compris avec
07:58Elisabeth Borne,
07:59qui a tout un plan
08:00de prévention
08:01de la délinquance
08:02au sein des établissements scolaires.
08:04Pendant longtemps,
08:04c'était un sanctuaire
08:05l'établissement scolaire.
08:06Aujourd'hui,
08:06ça ne l'est plus.
08:07Et donc,
08:08de prendre des mesures
08:08de prévention
08:09de cette délinquance,
08:11mais aussi de prendre
08:11des mesures répressives.
08:13Alors, parlons-en.
08:15Justement,
08:15c'est ce qu'a demandé
08:17à Bruno Retailleau
08:19en termes de sécurité.
08:20Très bien,
08:20c'est ce qu'a demandé
08:21à Gérald Darmanin.
08:23Bien sûr,
08:24c'est ce qu'a été demandé
08:24aussi à Gérald Darmanin
08:25de porter une politique pénale
08:27forte et ferme.
08:28C'est ce qu'il fait.
08:28Vous avez vu
08:30ce qu'ont dit
08:31les premiers magistrats
08:32ou le plus haut,
08:32en tout cas, magistrats.
08:34Il a dit
08:34mais non,
08:34vous faites du populisme
08:35anti-judiciaire.
08:37Si c'est le terme
08:39qu'il a employé,
08:40ce n'est pas un terme
08:40que doit employer
08:41un haut magistrat.
08:42Pourtant,
08:42il l'a fait.
08:43Donc,
08:43les procureurs
08:45sont là pour appliquer
08:46la politique pénale
08:47que demande le gouvernement.
08:49Les procureurs
08:50ne sont pas indépendants
08:51et pour avoir
08:51une politique de sécurité,
08:53une politique de répression,
08:55une politique pénale
08:56la même
08:56sur tout le territoire,
08:58les procureurs
08:59doivent évidemment
09:00mettre en oeuvre
09:01la politique pénale
09:03souhaitée par le gouvernement.
09:04sous l'art.
09:05Oui,
09:05mais ce n'est pas
09:06du populisme,
09:07c'est de mettre en oeuvre
09:08la politique pénale
09:09demandée par le gouvernement.
09:11Un exemple,
09:12lorsque j'étais garde des Sourds,
09:13je demandais,
09:14lorsqu'il y avait ce type
09:14de violence,
09:15comme je le faisais
09:16pour les violences faites
09:16aux femmes,
09:17de demander
09:18des interpellations,
09:19des déferments
09:20et qu'à l'audience
09:21soient requis
09:22des mandats de dépôt.
09:24Voilà,
09:24c'est d'avoir
09:25une politique claire,
09:27ferme
09:27et qui porte
09:28évidemment ses fruits.
09:29Alors,
09:29au sujet,
09:30Rachida Dati,
09:30de l'un de vos dossiers
09:31brûlants,
09:32c'est la réforme
09:32de l'audiovisuel public.
09:33L'examen
09:34de la proposition
09:35de loi reprend,
09:35là,
09:35c'est aujourd'hui,
09:36ce mardi,
09:36en commission
09:37des affaires culturelles
09:38et de l'éducation
09:39avant les débats parlementaires
09:40à la fin du mois.
09:41Alors,
09:41les oppositions syndicales
09:42et politiques sont fortes.
09:44Elles vous reprochent
09:44notamment un assèchement
09:46financier
09:46du groupe
09:48de l'audiovisuel public,
09:50un démantèlement
09:50et vous ne cessez
09:51de rappeler,
09:51Madame la Ministre,
09:52votre détermination.
09:53Qu'est-ce qui garantit
09:54que vous ne reculerez pas ?
09:56D'abord,
09:56l'examen a lieu
09:57aujourd'hui
09:57en commission
09:58et en commission
10:00la dernière fois.
10:01Nous avions obtenu
10:03le vote
10:03à une large majorité
10:04de la création
10:05de la holding exécutive
10:07et ça,
10:08c'est important aussi
10:08de le rappeler.
10:09C'est qu'il y a une majorité,
10:10évidemment,
10:11pour adopter cette réforme.
10:12Elle est attendue
10:12depuis des années.
10:13Vous savez,
10:14quand on a créé
10:15la fusion France 2,
10:17France 3,
10:17enfin la création
10:18de France Télévisions
10:19il y a 10 ans,
10:19est-ce que quelqu'un
10:20est revenu sur cette réforme ?
10:22Personne.
10:23Et d'ailleurs,
10:23depuis cette réforme,
10:24beaucoup disaient
10:25qu'il fallait aller plus loin.
10:26Et comment il fallait aller plus loin ?
10:28C'est notamment
10:28par des coopérations,
10:29ce qu'on appelle par le bas
10:30avec radio et télévision
10:32et évidemment
10:33qui pouvaient générer
10:35une réforme aussi par le haut
10:36avec cette réforme
10:37de la gouvernance.
10:37Le monde n'est pas convaincu
10:38que c'était un opposant ?
10:39Non mais attendez,
10:40la coopération
10:40a du mal à se faire
10:42et donc il faut poser un cadre
10:44pour rassembler les forces
10:46de l'audiovisuel public.
10:46Est-ce que vous allez pouvoir ?
10:48Le député Emmanuel Grégoire
10:49a écrit au Premier ministre,
10:50d'ailleurs il sera aussi
10:52peut-être votre opposant
10:53au municipal à Paris,
10:54il appelle
10:54à la transmission rapide
10:57de l'avis du Conseil d'Etat
10:58et il dénonce le manque
10:59de sérieux
10:59et l'insulte,
11:00dit-il,
11:01que vous faites
11:01à l'encontre du sérieux.
11:02C'est-à-dire Emmanuel Grégoire
11:03comme certains députés de gauche,
11:05s'agissant de ma personne,
11:06il se permet de tout.
11:08L'injure,
11:09les attaquants
11:10sous la ceinture,
11:11et donc le mensonge
11:12ou du trumpisme,
11:14je ne sais pas
11:14ce que ça veut dire.
11:16Moi, il y a une chose
11:16qui est sûre,
11:17c'est qu'aujourd'hui,
11:18l'audiovisuel public,
11:19aujourd'hui,
11:20il y a une désaffection
11:21des jeunes
11:22et des classes populaires
11:23vis-à-vis de l'audiovisuel public.
11:24L'audiovisuel public,
11:26c'est près de 4 milliards d'euros.
11:28C'est de l'argent public.
11:29Cet argent public
11:29destiné à l'audiovisuel public
11:31doit intéresser
11:33l'ensemble des Français
11:34et sur tout le territoire.
11:36Aujourd'hui,
11:36les forces de l'audiovisuel public
11:38sont totalement dispersées.
11:39Vous dites l'ensemble des Français,
11:41est-ce que c'est le cas ?
11:41Est-ce que les opinions de droite
11:42sont représentées par des experts ?
11:44Justement,
11:44les mêmes qui font des leçons
11:46de pluralisme
11:47devraient se les appliquer.
11:48Et donc,
11:48l'audiovisuel public,
11:49payé par l'ensemble des Français,
11:51doit s'intéresser
11:51à tous les Français.
11:53Aujourd'hui,
11:54les usages ont changé.
11:5562% des Français
11:56s'informent
11:57sur les réseaux sociaux.
11:59Ça n'est même plus
11:59la concurrence,
12:00ce n'est plus
12:01les chaînes traditionnelles.
12:02Ce sont les plateformes
12:03et les réseaux sociaux.
12:04Aujourd'hui,
12:04il faut regrouper ses forces
12:05avec les forces
12:07de l'audiovisuel public
12:08et il faut évidemment
12:09une organisation cohérente.
12:11C'est tout d'ailleurs
12:12les conclusions
12:12que je souhaite mettre en oeuvre.
12:13C'est l'enjeu de la holding.
12:14C'est évidemment
12:15les conclusions
12:16du rapport
12:17fait par Laurence Bloch,
12:19qui était
12:19de France Inter,
12:21qui était aussi
12:22à Radio France
12:22et qui est une vraie
12:24spécialiste,
12:25une vraie professionnelle.
12:26Rapport très attendu.
12:27Très attendu.
12:28Vous venez de me dire...
12:28La conclusion de ce rapport
12:29dit évidemment
12:31que cette réforme
12:31de l'audiovisuel public
12:33ne peut plus...
12:34Le statu quo
12:35n'est plus une option.
12:36La conclusion de ce rapport,
12:38il faut réformer
12:39cet audiovisuel public.
12:40D'ailleurs,
12:40moi je me suis engagée
12:41à le réformer,
12:42à regrouper ses forces
12:43dans le cadre
12:44de cet holding
12:45et d'ailleurs,
12:46lorsque j'étais...
12:47L'année dernière,
12:48lorsque j'ai pris mes fonctions,
12:50je m'étais engagée
12:51à sanctuariser
12:52le financement
12:53de l'audiovisuel public.
12:53C'est ce que j'ai fait
12:54parce que depuis
12:55le 1er janvier 2025,
12:57l'audiovisuel public
12:58a un financement
12:59dédié et sanctuarisé.
13:01À ma question
13:01sur la pluralité
13:02des opinions,
13:03vous me dites
13:03que ceux qui font des leçons
13:04devraient se les appliquer.
13:05Ça veut dire quoi ?
13:06Parfois,
13:07ceux qui vous font
13:08et qui vous donnent
13:09des leçons de pluralisme
13:09ne se l'appliquent pas.
13:11Voilà.
13:11C'est toujours
13:11la même opinion,
13:13c'est toujours
13:13la même chose,
13:14la même pensée
13:15qui évidemment s'impose,
13:17devrait en tous les cas
13:18s'imposer à tous.
13:19Ça n'est pas comme ça.
13:20L'audiovisuel public,
13:21ça n'est pas ça.
13:23à tous les Français
13:24et de pouvoir aussi
13:26répondre à leurs demandes
13:27d'informations
13:27dans un contexte
13:28quand même
13:29qui est très fracturé.
13:30On voit les influences
13:31étrangères,
13:32on voit les ingérences,
13:33on voit la désinformation.
13:35Est-il normal
13:35que les adolescents
13:36ne regardent plus
13:37ou n'écoutent plus
13:38l'audiovisuel public ?
13:39Alors, informations
13:40en rajoutées
13:40et investigations
13:41tandis que Delphine Arnath
13:42a été confortée
13:43à la tête de France Télévisions.
13:44Récemment,
13:45complément d'enquête
13:45nous a consacré un portrait.
13:47Nous allons parler
13:48dans quelques instants
13:48du contenu,
13:49des accusations
13:49à votre endroit
13:51mais sur l'émission
13:52en elle-même,
13:53complément d'enquête
13:53ou encore
13:54cache-investigation
13:55avec les UCC.
13:56Est-ce que vous considérez
13:57que c'est un travail
13:58d'investigation indépendant
14:00qu'il faut défendre ?
14:01C'est la marque
14:01du service public
14:02ou est-ce que ce n'est pas
14:03le cas pour vous ?
14:04Moi, je veux vous dire,
14:06même si on m'écritique
14:08ou on m'attaque,
14:08je serai toujours
14:09pour la liberté de la presse.
14:10Toujours.
14:11Après,
14:12on peut s'interroger
14:13sur des méthodes,
14:15sur des cibles,
14:16toujours les mêmes cibles,
14:17toujours les mêmes méthodes
14:18d'être très à charge.
14:20Est-ce que ça sert
14:20l'information ?
14:21Est-ce que ça sert
14:22votre profession ?
14:23Certains, peut-être,
14:24ça procède de la confusion.
14:26Si vous voulez enquêter,
14:28si vous voulez devenir procureur,
14:29c'est un métier.
14:30Je l'ai exercé.
14:31C'est un métier
14:31avec une formation
14:32et avec un objectif
14:33très clair.
14:34Ça n'est pas à charge.
14:36Ça n'est pas pour détruire
14:36des gens.
14:37Ça n'est pas pour discréditer
14:38des gens.
14:39Ça rejoint un rôle
14:39de procureur aujourd'hui ?
14:40Oui, mais moi,
14:42j'ai trop de respect
14:42pour le métier de procureur
14:43pour qu'il n'y ait pas
14:44de confusion des genres.
14:45Et j'ai trop de respect
14:46pour votre profession,
14:48pour la profession
14:49de journaliste,
14:50pour qu'il n'y ait pas
14:50de confusion des genres.
14:52Et moi,
14:52ce qui parfois peut m'interroger,
14:54c'est la méthode
14:55et évidemment,
14:56et la cible.
14:56Alors la cible,
14:57ça a été vous en l'occurrence
14:58puisque l'équipe
14:59de complément d'enquête
15:00et les journalistes
15:00sont affirmés dans ce portrait
15:01avec des documents à l'appui
15:02que vous auriez reçus,
15:03Madame Dati,
15:03plus de 290 000 euros
15:06d'honoraires non déclarés
15:07de la part de GDF
15:08à l'époque
15:08lorsque vous étiez
15:09eurodéputée
15:10et que vous traitiez
15:13de la politique énergétique
15:14à Bruxelles.
15:15C'est faux ?
15:16C'est totalement diffamatoire ?
15:17C'est totalement diffamatoire.
15:18Avec des documents à l'appui ?
15:19Ces documents
15:20sont des documents tirés d'où ?
15:22Ce sont des documents
15:23qui ont été examinés
15:24par la justice.
15:25Ils ont été tirés d'où ?
15:26De la comptabilité.
15:27De la comptabilité
15:28d'un cabinet d'avocat
15:30et de ma comptabilité.
15:32Tout ça est déclaré,
15:33est très au clair.
15:34On veut toujours attaquer
15:34ma probité,
15:35mon honnêteté,
15:36jamais.
15:37Tout ce que j'ai,
15:38je l'ai gagné.
15:39Je ne suis pas la seule élue
15:40députée comme avocate.
15:42Moi, j'aimerais
15:42que les investigations
15:43qui portent sur mon activité
15:45ancienne d'avocate,
15:46ce soit la même
15:47pour les autres.
15:48Beaucoup d'élus,
15:49beaucoup de députés,
15:50beaucoup de candidats
15:51à des élections suprêmes
15:52sont également avocats.
15:53Est-ce qu'une seule fois
15:54on s'est intéressé
15:55à leur activité ?
15:56Selon vous,
15:56pourquoi c'est vous ?
15:57Pourquoi c'est vous la CIP ?
15:58Pourquoi les mêmes
15:58ces méthodes
15:59qui vous dénoncent
15:59ce que vous ?
16:00J'aimerais qu'on me juge
16:01sur mon bilan
16:03d'une manière générale.
16:04On m'a toujours attaqué
16:05sur mes compétences
16:06et ma légitimité.
16:07Toujours la même chose.
16:09Lorsque j'étais garde des Sceaux,
16:10j'ai subi les mêmes attaques.
16:12Les mêmes attaques
16:13en illégitimité
16:14et des attaques
16:15sur les compétences.
16:16Lorsque j'ai porté
16:17la réforme de la carte judiciaire
16:18qui était attendue
16:19depuis 25 ans.
16:20Lorsque j'ai porté
16:22la révision constitutionnelle
16:24de 2008
16:24qui était une révision
16:26d'ampleur de la Constitution
16:27qui encadrait
16:28les pouvoirs du Président,
16:29qui donnait plus de pouvoir
16:30au Parlement
16:31et plus de droits
16:32aux citoyens.
16:33C'est moi qui ai instauré
16:34et créé
16:35toutes ces autorités indépendantes
16:36de contrôle
16:37des lieux de privation
16:40de liberté.
16:40C'est honoraire
16:41mis en examen
16:42dans l'affaire
16:42mais moi je vais vous dire
16:44je vais vous répondre
16:44très simplement
16:45et j'ai également créé
16:48le défenseur des droits.
16:49Je suis très fière de cela
16:50et d'ailleurs
16:50lorsque j'ai mené
16:52ces réformes
16:53est-ce qu'elles ont été
16:53remises en cause
16:54depuis ?
16:54Jamais.
16:55D'ailleurs même
16:56la Cour des comptes
16:58m'a attribué
16:59un satisfait site
17:00notamment sur la réforme
17:01de la carte judiciaire
17:02et personne n'en parle.
17:03Est-ce que ça ne vous fragilise pas
17:04honoraire de GDF
17:05oublie de déclarer
17:06plusieurs centaines
17:07de milliers de bijoux
17:07à la haute autorité
17:08de la transparence ?
17:09Madame,
17:10vous trouvez ça dit
17:11qu'on s'attaque
17:13à ma vie privée
17:14qu'on fouille des choses
17:15que par exemple
17:17on s'attaque
17:17à ma vie intime
17:18ma vie intime
17:20je l'ai toujours préservée
17:21et protégée
17:22et on se sert de cela
17:23j'ai toujours été
17:24toutes mes déclarations
17:26ont été scannées
17:26je n'ai jamais été reprise
17:28sur aucune
17:29de mes déclarations
17:29ce sont des revenus
17:30du travail
17:31et ce ne sont pas
17:32des revenus
17:33bruts ou nets
17:34ce sont des honoraires
17:35les honoraires
17:36il y a des charges
17:37qui sont prélevées
17:37et donc tout ce qui est indiqué
17:39tout a été déclaré
17:41je n'ai jamais été
17:42ni reprise fiscalement
17:43ni même par la haute autorité
17:45tout ça a été mis en transparence
17:47s'agissant de l'affaire Renault
17:49la justice
17:50évidemment
17:51est toujours en cours
17:52je suis l'objet
17:53d'un règlement de compte
17:54entre monsieur Sénat
17:55l'actuel patron de Renault
17:57d'ailleurs
17:57ce n'est pas un hasard
17:58si le directeur général
17:59est parti
18:00parce que évidemment
18:01ça n'est pas lié uniquement
18:02à une volonté
18:03de ce départ
18:03je suis prise en otage
18:05entre monsieur Sénat
18:06et Carlos Ghos
18:06voilà
18:07mais de toute façon
18:08la vérité
18:09tout ça est un feu nourri
18:11parce que c'est vous
18:12venant de différents
18:13milieux
18:14différents domaines
18:15justement ça gêne certains
18:16que je ne sois jamais victimisé
18:18je ne suis pas une victime
18:19et je ne le serai jamais
18:21et vous savez tout à fait
18:22de quoi je parle
18:23toujours les mêmes
18:24toujours les mêmes profils
18:25est-ce qu'on accepte aujourd'hui
18:27qu'on change de condition sociale
18:28est-ce que la promotion sociale
18:30c'est toujours pour les mêmes
18:31vous avez vu que certains en profitent
18:33pour fragiliser votre ambition
18:35pour la conquête de Paris
18:36aux municipales
18:37alors dans cette émission
18:39un deal aurait été
18:41enfin ce qui est révélé
18:42en tout cas
18:42un deal aurait été conclu
18:43entre vous et le président
18:45alors ça ça a beaucoup
18:46comment dire
18:47soulevé des interrogations
18:48dans le bloc central
18:50Rachida Dati
18:50et on voit par exemple
18:51l'ancien premier ministre
18:52Gabriel Attal
18:53qui appelle à trouver
18:54un autre candidat
18:55pour Paris
18:56on voit également
18:57du côté d'Edouard Philippe
18:58qu'un candidat
18:59est en train d'émerger
19:00également
19:01je ne vais quand même pas
19:01moi qui suis pour la démocratie
19:03je ne vais quand même pas critiquer
19:06ceux qui veulent se présenter
19:08ce deal il a eu lieu ou pas
19:08non mais de quoi parlons-nous
19:10un deal entre vous
19:11entre un président de la république
19:12vous entrez au gouvernement
19:13il vous soutient au municipal
19:14à Paris
19:14vous avez le soutien présidentiel
19:15vous pensez
19:16que lorsque le président de la république
19:19me propose d'être ministre de la culture
19:20il me dit
19:21je te propose d'être
19:22je vous propose d'être ministre de la culture
19:23mais pourquoi on pourrait l'exclure
19:24non mais
19:25vous pensez
19:25non mais
19:26je vous interroge
19:27comme ça en dehors
19:28on s'extrait
19:29la politique est faite
19:30de beaucoup d'accords
19:31mais bien sûr
19:32et alors
19:33est-ce que tout cela
19:36est écœurant
19:38et interdit
19:39est-ce que c'est interdit
19:40est-ce que c'est pénal
19:40pas du tout
19:41la politique
19:42ce sont des accords
19:43ce sont des compromis
19:44ce sont des discussions
19:45il y en a eu un
19:45non c'est pas ce que je dis
19:47je dis simplement
19:48lorsque le président de la république
19:50me propose d'être ministre de la culture
19:51vous savez pourquoi
19:52c'est pour contribuer
19:53et favoriser
19:53la réduction des inégalités
19:55notamment par la culture
19:56mais aussi
19:57il m'a demandé
19:58à ce que la culture
19:58soit accessible
19:59pour le plus grand nombre
20:00sur tout le territoire
20:02première mesure que j'ai prise
20:03préservation protection
20:05de notre patrimoine historique
20:06mais aussi le plan ruralité
20:08parce que la ruralité
20:09et puis vous êtes une personnalité
20:10qu'il a voulu avoir
20:11dans son gouvernement
20:12c'est 22 millions
20:13de nos concitoyens
20:14en ruralité
20:14qui doivent avoir
20:15aussi les mêmes droits
20:17bien entendu
20:17que tous les autres habitants
20:19et d'autres citoyens
20:20sur le territoire national
20:21voilà
20:22donc ma mission est très claire
20:23je l'amène avec beaucoup
20:24de ténacité
20:26et d'énergie
20:26vous savez
20:27avant qu'on m'affaiblisse
20:29je crois pas que
20:30enfin depuis 2007
20:32mais ça vient de toute part
20:33c'est toujours bien tenté
20:35et j'allais dire
20:36on entend
20:36j'allais dire
20:37votre résilience
20:38encore ratée
20:39encore ratée
20:39voilà
20:40vous avez vu même
20:40pour la réforme PLM
20:41qui modifie les règles
20:42du scrutin Paris-Lyon-Marseille
20:44sur laquelle quand même
20:44vous misez
20:45pour la conquête de Paris
20:46le Sénat
20:47il va serrer la vis
20:49le PLM
20:49cette loi PLM c'est quoi
20:51c'est de corriger
20:51une anomalie démocratique
20:53c'est juste du bon sens
20:54c'est Paris-Lyon-Marseille
20:55ils n'ont pas
20:56les mêmes droits démocratiques
20:57que les autres citoyens français
20:59c'est de dire
21:00ils veulent
21:01et toutes les études d'opinion
21:03le confirment
21:04près de 90%
21:05des habitants
21:06de Lyon-Paris-Marseille
21:07veulent voter directement
21:09pour leur maire
21:10ils veulent avoir
21:11le choix éclairé
21:12de leur maire
21:14et donc 90%
21:15des études d'opinion
21:17le confirment
21:17c'est
21:18c'est une anomalie démocratique
21:20que nous devons
21:21évidemment corriger
21:22aujourd'hui
21:23cette réforme
21:24a été amplement
21:25très largement
21:26votée à l'Assemblée
21:27certains
21:28au Sénat
21:29le premier d'entre eux
21:30le président du Sénat
21:31d'accord
21:31j'ai eu un échange
21:32avec lui
21:33j'ai eu un échange
21:34il n'a pas changé d'elle
21:34non je lui ai dit
21:35je lui ai dit
21:36écoute Gérard
21:36je vais te dire
21:37soit vous voulez
21:38qu'on gagne Paris
21:40soit vous voulez
21:41corriger cette anomalie démocratique
21:42soit vous voulez préserver
21:44les mandats
21:45de quelques-uns
21:46de quelques-uns
21:47de quelques élus
21:48voilà
21:48et donc
21:49il en a convenu
21:50et donc c'est pour ça
21:51que là
21:51nous sommes très en attente
21:53et de manière
21:54assez optimiste
21:55pour justement
21:56le débat qui aura lieu
21:57l'examen qui aura lieu
21:58le 24 juin prochain
22:00j'ai deux questions importantes
22:01pour conclure
22:01Rachida Dachi
22:02l'une évidemment
22:02qui concerne votre domaine
22:04sur les vitraux de Notre-Dame
22:05je sais que ça intéresse
22:06beaucoup nos auditeurs
22:07et téléspectateurs
22:08la commission nationale
22:09du patrimoine
22:09a acté
22:11de la volonté
22:12de l'exécutif
22:12de remplacer les vitraux
22:14de ce geste contemporain
22:15et vous avez dit
22:16que c'était un feu vert
22:17c'est pas un feu vert
22:18ils sont contre
22:19cette commission
22:21qui s'est réunie
22:22qu'a-t-elle acté
22:23elle a acté
22:24à l'unanimité
22:24que les vitraux
22:26qui sont aujourd'hui installés
22:28seront déposés
22:29restaurés
22:30restaurés
22:31et exposés
22:33voilà
22:34et donc
22:35quand ils seront déposés
22:36restaurés
22:37et exposés
22:38les nouveaux vitraux
22:39qui seront faits
22:40par l'artiste
22:40Madame Tabouret
22:41seront évidemment
22:42montés à leur place
22:44au sujet de l'ancien président
22:46de la République
22:46Nicolas Sarkozy
22:47c'est une conséquence
22:48de sa condamnation
22:49il a perdu sa légion d'honneur
22:50il a été exclu
22:51de l'ordre national du mérite
22:53ça a provoqué
22:54beaucoup de réactions
22:55dans sa famille politique
22:56plus large
22:57vous êtes un soutien
22:58de toujours
22:59je suis quelqu'un de proche
23:01je suis aussi loyale
23:03comme je le suis
23:03avec Emmanuel Macron
23:05le président de la République
23:06moi j'ai beaucoup d'affection
23:07c'est beaucoup plus que ça
23:08ça vous a choqué
23:09on a un lien
23:10on retire sa légion d'honneur
23:11pourquoi ça m'a choqué
23:12parce que les gens
23:13font le parallèle
23:14avec le maréchal Pétain
23:14là effectivement
23:16je trouve qu'il y a
23:16de l'indignité
23:17moi vous savez
23:18c'est un homme
23:19qui s'est engagé
23:20pour la France
23:20moi je disais toujours
23:21c'est la France
23:23qui coule dans ses veines
23:24et donc
23:25on oublie un épisode
23:27majeur
23:28vous et moi
23:30nous avons des enfants
23:31et des enfants
23:32en bas âge
23:33il a sauvé
23:34plus d'une vingtaine d'enfants
23:35lors de la prise d'otages
23:36des enfants à Neuilly
23:37pour cette raison
23:38d'ailleurs
23:39dans l'exposé
23:40c'est la meilleure légion d'honneur
23:41pour vous ?
23:42évidemment
23:42il a sauvé ses enfants
23:43il a fait preuve
23:44d'un acte de courage
23:45comme il a fait preuve
23:46d'acte de courage
23:47lorsqu'il a été élu
23:48président de la république
23:49de manière majoritaire
23:51moi j'ai beaucoup
23:51de respect
23:53pour les institutions
23:54et les fonctions
23:55qu'occupent
23:56ces femmes
23:56et ces hommes
23:57vous savez
23:57être président de la république
23:58c'est pas n'importe quoi
24:00moi je considère
24:00que les institutions
24:01sont de plus en plus
24:02désacralisées
24:03moi j'ai beaucoup
24:04de respect
24:04pour ces institutions
24:06et notamment
24:06cette fonction suprême
24:09que je considère
24:09encore un peu sacrée
24:10on note qu'on peut être
24:11sarkoziste et macroniste
24:12ce serait presque
24:13un sujet du bac philo
24:14non mais
24:15vous savez
24:16si vous deviez plancher
24:17vous avez 4 heures
24:18madame la ministre
24:18madame Mabrouk
24:19encore une fois
24:20on se connait
24:20donc c'est pas à vous
24:21que je vais dire ça
24:22je vous ai entendu aussi
24:23dans des interviews
24:23très personnelles
24:25il y a quelque chose
24:25qui me frappe chez vous
24:26c'est la reconnaissance
24:27et la loyauté
24:27ça fait partie de ma vie
24:29je ne serais pas
24:30en face de vous aujourd'hui
24:31si je n'avais pas eu
24:32de la reconnaissance
24:33et de la loyauté
24:34pour ceux qui m'ont tendu la main
24:35Alba Chalandon
24:36Jean-Luc Lagardère
24:38Simone Veil
24:39Claude Bébéard
24:40Marcelon
24:41Nicolas Sarkozy
24:42et aujourd'hui Emmanuel Macron
24:44j'ai de la reconnaissance
24:45et de la loyauté
24:45voilà
24:46ça fait partie
24:47de mon éducation
24:48ça fait partie de ma vie
24:49et donc
24:50moi j'ai beaucoup plus
24:51que de la loyauté
24:52et de la reconnaissance
24:52pour Nicolas Sarkozy
24:53j'ai de la même chose
24:54pour Emmanuel Macron
24:55c'est ce qui fait aussi
24:56et mon éducation
24:57et mes principes de vie
24:58sur ce point
24:59vous aurez sûrement
25:00une très bonne note
25:00au bac philo
25:01en répondant ainsi
25:02merci Rachida Dett
25:03qui était votre grande interview
25:04je vous dis à bientôt
25:08Sous-titrage Société Radio-Canada
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