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Le président de l’Union des Droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour et bienvenue Éric Ciotti.
00:02Bonjour.
00:02Vous êtes le président de l'Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes.
00:07C'est votre grande interview ce matin sur Europe 1 et CNews.
00:09Parlons tout d'abord de la ville de la cité fosséenne qui se réveille sous le choc.
00:13Éric Ciotti, rappelons ce périple meurtrier, cette attaque au couteau qui a fait hier cinq blessés,
00:18dont un grave, l'assaillant, a été abattu par les forces de l'ordre, un Tunisien.
00:22Alors, en situation régulière, non fiché S, mais très connu, bien connu,
00:26des renseignements territoriaux connus par la justice, notamment pour des violences intraconjugales,
00:32pour des propos antisémites, avec un tel pédigré, monsieur Ciotti, et un titre de séjour valide.
00:38De quoi tout cela est le symptôme, selon vous ?
00:40C'est le symptôme d'une immense naïveté, d'une grande lâcheté, d'une absence de courage,
00:46de ceux qui nous dirigent depuis trop longtemps.
00:49Tout est dit, vous l'avez dit, une quart de séjour de dix ans,
00:53alors que cette personne était connue pour sa dangerosité.
00:58Un immigré, certes en situation régulière, mais avec une quart de séjour de dix ans.
01:05Jusqu'en 2032.
01:06Ça, c'est une loi socialiste qui avait permis, autorisé, ces cartes de séjour de dix ans.
01:12C'est totalement irréaliste, irresponsable.
01:15Il faut réagir.
01:16Hier, heureusement que nos policiers, et je veux leur rendre hommage,
01:20ont neutralisé cet assaillant qui, on verra la qualification qui est donnée à cet acte,
01:25mais enfin, il a quand même perpétué ses attaques au cri de Al-Akbar.
01:29Le mobile terroriste est écarté.
01:31Les témoignages, oui.
01:32À ce stade, je précise, c'est factuel.
01:34Je dis à ce stade.
01:35Bon, quand on crie Al-Akbar en essayant d'assassiner,
01:39puisque l'acte manifestement était prémédité,
01:42il est rentré dans cet hôtel avec des couteaux, avec une arme blanche.
01:47Voilà, donc, c'est le signe de ce qu'il faut arrêter,
01:51de ce que les Français ne supportent plus.
01:53Ce n'est pas une fatalité pour vous ?
01:54Parce que, effectivement, vous le rappelez,
01:56connu des services de police et de justice,
01:57Eric Ciotti, en situation irrégulière,
01:58et sans doute, n'a-t-il pas été expulsé ou vraiment suivi par nos services ?
02:02On sait que les préfets sont débordés.
02:04Vous dites aujourd'hui que ces profils, qui sont très nombreux malgré tout,
02:07ce n'est pas une fatalité ?
02:09Ils peuvent ne pas passer à travers les filles ?
02:10Les profils dangereux, quand ils sont étrangers,
02:14à tout le moins doivent être expulsés.
02:16Ce n'est pas à la France d'assumer, de prendre à sa charge
02:22tous les cas psychiatriques, toutes les personnes dangereuses,
02:25tous les criminels, tous les délinquants,
02:29qu'ils viennent de n'importe quel pays.
02:31On n'a rien à faire de ces gens-là sur le territoire national.
02:34Pourquoi on les garde quand on sait qu'ils sont dangereux ?
02:38Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place hier.
02:40Est-ce que c'est, on ne va pas personnaliser,
02:43mais est-ce que c'est malgré tout son échec aujourd'hui,
02:45le bilan du ministre de l'Intérieur ?
02:47Ou est-ce que c'est le résultat, vous venez de dire aussi,
02:49de 40 années pour certains de cécité idéologique ?
02:52C'est l'échec de tous ceux qui gouvernent depuis trop longtemps,
02:56avec les mêmes œillères, avec les mêmes codes.
02:59Et malheureusement, même si Bruno Rotaillot ne pense pas comme eux,
03:04il agit comme eux.
03:05Il est rentré dans ce système impuissant, immobile,
03:09où on ne change rien,
03:11où on refuse par l'absence de courage
03:15ou par les contraintes que veulent nous imposer
03:18le Conseil constitutionnel,
03:20les directives européennes,
03:22d'être soumis.
03:24La France est soumise.
03:26On subit la violence,
03:27on subit l'actualité,
03:29on subit l'immigration.
03:31Eh bien, il faut arrêter de subir.
03:32Et il faut des gouvernants
03:34qui n'acceptent pas de subir.
03:37Quand on est ministre,
03:38on ne commande pas l'actualité.
03:40C'est bien beau de se déplacer,
03:41de commenter,
03:42de dire qu'il faut changer.
03:43Mais les Français,
03:44ce qu'ils attendent aujourd'hui,
03:45ce sont des réponses,
03:47ce sont des actes.
03:48Et je dirais,
03:48c'est surtout du courage.
03:49Et le courage,
03:50on le connaît,
03:51il n'est pas chez ceux qui nous gouvernent
03:53depuis tant d'années.
03:54On nous dirait qu'il y a le monopole,
03:55en tous les cas,
03:56là où il est le plus présent,
03:57selon vous,
03:57on a une idée.
03:59Les paroles, quand même,
04:00comptent aussi le diagnostic,
04:01Éric Ciotti,
04:01lorsque l'ancien président Nicolas Sarkozy,
04:03dans Le Figaro,
04:04estime que le pire est à venir
04:06dans ce domaine.
04:07Il parle d'une menace existentielle,
04:08évoquant l'immigration pour l'Europe.
04:10J'imagine que vous partagez son diagnostic,
04:12mais est-ce que vous employez
04:13le même terme de menace existentielle ?
04:15Bien sûr.
04:16Quand chaque année,
04:18on accueille plus de 500 000 étrangers,
04:21520 000 l'année dernière,
04:24si on ajoute les demandeurs d'asile
04:25et ceux qui ont obtenu un titre de séjour,
04:28plus les mineurs non d'accompagnement.
04:29Vous prenez le chiffre maximaliste ?
04:32Ce sont les chiffres officiels.
04:34Il n'est ni maximaliste ni minimaliste.
04:36Il est officiel.
04:37On voit que dans ces immigrés,
04:40très peu proviennent de pays
04:43qui partagent la même histoire,
04:44la même culture,
04:45la même identité que nous
04:47et qui viennent avec la volonté
04:50d'importer leur mode de vie
04:51qui sont très différents des nôtres.
04:53Ce n'est pas le cas de tous.
04:54Ce n'est pas le cas de tous,
04:54mais une majorité.
04:56Une majorité qui veut importer
04:57ces modes de vie.
04:58Donc, on importe des menaces.
05:01Cette immigration de masse
05:02qui, depuis des années,
05:05depuis des années,
05:06depuis 2012,
05:08le nombre d'entrées,
05:10j'évoquais ce chiffre de 500 000,
05:12a doublé.
05:13Mais c'est l'immigration irrégulière
05:14qui est une menace existentielle
05:16ou l'immigration tout court
05:17pour vous ?
05:17L'immigration tout court.
05:19L'immigration tout court
05:20est une menace.
05:21Aujourd'hui,
05:21il y a beaucoup plus
05:22d'immigration régulière
05:24que d'immigration irrégulière.
05:26Parce qu'il suffit
05:27d'arriver à la frontière
05:28et vous dites
05:29je suis demandeur d'asile
05:30et ça donne droit
05:32au versement d'une somme d'argent
05:34chaque mois,
05:35à l'octroi d'un logement,
05:37à la prise en charge
05:38de tous les soins médicaux.
05:40Mais pourquoi s'en priver ?
05:42Plus personne n'a envie
05:43d'être irrégulier
05:44puisqu'on accueille tout le monde.
05:47On accueille tout le monde.
05:48Il suffit de dire
05:49de n'importe quel pays,
05:51je suis demandeur d'asile.
05:52Et là,
05:52on rentre dans un processus
05:54qui est un processus
05:55insupportable
05:56et d'une naïveté extrême.
05:58Vous parlez des soins médicaux.
06:00Pendant que la France
06:01quand même est confrontée,
06:02on vient d'en parler
06:03à des défis immenses.
06:04Après ce qui s'est passé
06:05à Marseille,
06:06la ville s'est vraiment
06:06réveillée sous le choc
06:07et au-delà de Marseille d'ailleurs,
06:08c'est l'instabilité politique
06:10qui prime
06:11avec les consultations
06:12qui se poursuivent à Matignon.
06:13Et cette information
06:14selon laquelle
06:14le gouvernement veut désormais
06:16restreindre les soins
06:17pris en charge
06:18par l'aide médicale d'État
06:19pour les étrangers sans papier,
06:21la fameuse AME,
06:23ce que vous demandez
06:23depuis des années,
06:24y compris le Rassemblement national.
06:26Comment vous réagissez ?
06:27Est-ce que vous y voyez
06:27une ultime tentative
06:29de la part de François Bayrou
06:30de se maintenir ?
06:31Un coup de poker ?
06:31Je n'y crois pas une seconde.
06:33Je verrai François Bayrou
06:34cet après-midi
06:35à 15h
06:36et je lui présenterai
06:39le plan de l'UDR
06:40de réduction
06:40de 100 milliards d'euros
06:42des dépenses publiques.
06:43Et dans ces 100 milliards d'euros
06:44de réduction publique,
06:46il y a autour
06:47de 20 milliards d'euros
06:49immédiatement
06:50de réduction
06:51des dépenses
06:52liées à l'immigration.
06:54Notamment sur le fait
06:55qu'on verse
06:55les prestations sociales,
06:58les allocations familiales,
06:59les allocations logements
07:01aux personnes
07:02qui ne travaillent pas.
07:03Vous avez déjà sa réponse.
07:04Vous l'avez entendu dimanche,
07:06M. Ciotti.
07:06Oui, mais il me l'a déjà donnée.
07:07Il va vous dire
07:08que vous stigmatisez
07:09ces personnes-là ?
07:10Vous savez,
07:11il me l'avait dit,
07:11c'est M. Lombard
07:12qui me l'avait dit avec lui
07:14il y a un an.
07:15Il m'avait dit
07:16là-dessus,
07:16on n'est pas d'accord
07:17pour des raisons idéologiques.
07:20Voilà.
07:20Et cela veut tout dire
07:22parce que ceux
07:23qui nous gouvernent
07:24depuis 2012
07:26avec l'élection
07:27de M. Hollande,
07:28mais aussi depuis 2017
07:30avec l'élection
07:31de M. Macron
07:32qui était le ministre
07:33de M. Hollande
07:34sont guidés,
07:35animés par une idéologie
07:37socialiste,
07:38de gauche.
07:39La réalité,
07:40elle est là.
07:41Et ce que je déplore,
07:42c'est que certains
07:43de mes anciens amis
07:45se soient ralliés
07:46à cette idéologie de gauche.
07:47Et quand je vois hier
07:48M. Retailleau
07:50participer
07:51à un déjeuner
07:52à l'Élysée
07:52autour de M. Macron
07:54pour savoir
07:56si le Premier ministre
07:57doit être socialiste,
08:00les bras m'en tombent.
08:01Et voici ce qu'il aurait dit.
08:02Qu'est-ce qu'ils font là-dedans ?
08:03Il aurait dit
08:04ce serait sans nous
08:05si tel était le cas.
08:06Oui, mais enfin,
08:06il veut voter la confiance.
08:08Donc,
08:08les bras m'en tombent.
08:09On verra
08:10si tous les députés LR,
08:12enfin,
08:12ce qu'ils vont faire.
08:13Et dans ce cas-là,
08:13sur ce sujet,
08:14puis on va revenir quand même
08:15à la confiance pour vous,
08:18est-ce que vous dites
08:19aux députés LR
08:20qui aujourd'hui se disent
08:20« Je ne peux pas voter la confiance
08:22pour des tas d'euros. »
08:23Est-ce que vous leur dites
08:23« Rejoignez-moi ? »
08:24Je les appelle naturellement
08:26à ne pas voter la confiance
08:27à M. Macron
08:29parce que M. Bayrou,
08:31finalement,
08:32ce n'est qu'un énième avatar
08:33du macronisme.
08:34Est-ce que M. Ciotti,
08:35M. Retailleau
08:35explique qu'il la vote
08:36pour des raisons de stabilité ?
08:38Oui, ça c'est un alibi
08:39pour rester en poste
08:41et en place.
08:42Mais la confiance,
08:43moi je ne la voterai pas
08:44à M. Macron
08:45et j'appelle...
08:46Quoi qu'il arrive
08:46ces prochains jours
08:48jusqu'à lundi.
08:48Je ne voterai pas lundi prochain
08:50cette confiance
08:50pour l'ensemble
08:51de leur œuvre.
08:52Bien sûr,
08:53pour le fait
08:54qu'ils aient doublé
08:55la dette depuis 2012.
08:57Depuis 2012,
08:58la dette en 2012
08:59quand Nicolas Sarkozy
09:00a été battu
09:01était de 1 900 milliards d'euros.
09:03C'était beaucoup.
09:04Nous y avons pris notre part.
09:06J'en conviens.
09:06Je ne dis pas que c'est...
09:08Il y a une responsabilité
09:09collective.
09:09La question de la responsabilité
09:10est légitime.
09:11Chez les gouvernants,
09:12ce ne sont pas les Français.
09:13Mais depuis 2012,
09:14elle a doublé.
09:16On finira ce quinquennat
09:18à 3 800 milliards
09:19de dettes.
09:20Ça veut dire
09:21que ça a doublé.
09:22La responsabilité,
09:24elle l'est chez ceux
09:25qui ont gouverné.
09:26C'est une honte
09:27d'en accabler les Français
09:28et notamment
09:28d'accabler les retraités.
09:30C'est totalement scandaleux.
09:32Les retraités,
09:32ils ont travaillé
09:33toute leur vie.
09:33Ils ont payé
09:34des cotisations.
09:35Et aujourd'hui,
09:36on vient leur faire
09:36les poches.
09:37C'est totalement honteux,
09:38l'argument de Bayrou là-dessus,
09:40sur les boomers.
09:41Mais c'est ridicule.
09:42Mais qu'il balait devant sa porte.
09:46Résumons votre entretien.
09:47À 15h,
09:48si j'ai bien compris,
09:48vous serez avec
09:49le Premier ministre
09:50à Matignon.
09:52Vous avez des divergences
09:52idéologiques nettes.
09:54L'après 8 septembre,
09:55c'est quoi alors ?
09:56Emmanuel Macron
09:56a demandé hier
09:57au chef du Bloc central
09:59d'imaginer
10:00tout ce qui peut arriver
10:01des consultations
10:02et des solutions politiques,
10:03sauf LFI
10:04et le RN.
10:06Tandis que l'ancien président
10:07Nicolas Sarkozy
10:07estime à l'inverse
10:08que le RN
10:09fait partie
10:09de l'arc républicain.
10:10Quel signal envoie
10:12l'ancien chef de l'État ?
10:13Il a raison,
10:14c'est un constat.
10:15Mais comment nier
10:16une telle évidence
10:17de la part
10:18de ceux qui nous gouvernent ?
10:19Comment ostraciser,
10:21mépriser,
10:22insulter
10:23des millions d'électeurs ?
10:2511 millions
10:26en juin dernier.
10:28Sans doute aujourd'hui
10:2915 millions
10:30si les élections
10:31avaient lieu
10:31aujourd'hui.
10:33Parce qu'on voit bien
10:33que ce qui s'est passé
10:34depuis un an
10:35n'a fait que dégrader
10:37la situation
10:37de notre pays.
10:38En un an,
10:39il y a plus de chômage,
10:40il y a plus de dettes,
10:41il y a plus d'impôts,
10:42il y a plus d'insécurité,
10:43il y a plus d'immigration
10:44et il y a moins
10:45de services publics
10:46qui fonctionnent.
10:47Donc qui peut dire
10:48que le choix
10:49qui a été fait
10:50l'année dernière
10:50d'ostraciser,
10:52de mettre de côté
10:53une majorité de Français,
10:55de les insulter,
10:56de les traiter
10:57de fascistes,
10:58de nazis,
10:59comme je l'entends
11:00tous les jours
11:00dans la voix
11:01de certains élus
11:02comme le maire de Nice
11:03qui insulte
11:04une partie des électeurs.
11:05On va parler de Nice.
11:06Comment accepter cela ?
11:08Aujourd'hui,
11:09il y a une majorité
11:12de Français
11:12qui veulent une rupture
11:13avec ceux
11:14qui nous gouvernent.
11:15Ceux qui nous gouvernent,
11:16ils sont tous ensemble
11:17aujourd'hui.
11:18Ils ont failli
11:19gravement.
11:20Ils ont échoué.
11:21Donc il faut les changer.
11:23Ça, c'est simple la politique.
11:24Il y a de dissolution.
11:25C'est simple.
11:26Oui, c'est suivre le peuple.
11:28C'est aller vers le peuple.
11:29Attendez,
11:29ça veut dire que la dissolution
11:30serait de fait,
11:32comment dire,
11:32synonyme de clarification
11:33aujourd'hui ?
11:34Je le pense.
11:35Je le pense.
11:35Ça dépend du Front républicain.
11:37Vous pensez qu'il sera
11:37moins fort que la fois dernière ?
11:39J'ai la faiblesse de croire
11:41que les Français
11:41ont mesuré
11:42combien on les avait abusés,
11:44trompés l'année dernière
11:45et particulièrement les LR.
11:47Et je lance cet appel au LR.
11:49Je leur dis
11:50de venir vers moi
11:51parce que c'est moi
11:52qui ai gardé cette ligne.
11:54Qu'est-ce que va-t-il se passer ?
11:54Ils vont disparaître.
11:56Ils ne seront que l'appendice
11:57d'un macronisme agonisant
11:59et finissant.
12:00C'est terminé.
12:01Ils le disent eux-mêmes.
12:02Le macronisme, c'est fini.
12:04Et ils ont choisi
12:05le moment où le macronisme
12:06était fini
12:06pour s'y rallier.
12:08Pour l'intérêt général,
12:09disent-ils.
12:10L'intérêt général.
12:11Où il est,
12:12l'intérêt général ?
12:13Maintenir quand même,
12:14avoir un budget ?
12:15Vous voyez bien
12:17la situation des finances publiques.
12:18C'est eux.
12:19Ce sont eux
12:20qui gouvernent aujourd'hui.
12:21Ce n'est pas nous.
12:22Ce sont eux
12:23qui ont mis le pays
12:23dans cette situation.
12:25Monsieur Macron,
12:26depuis 2017,
12:27j'évoquais le doublement
12:28de la dette
12:28au lendemain Macron.
12:30Mais monsieur Macron,
12:31tout seul,
12:32c'est 1 100 milliards
12:33d'euros de dette
12:34de plus.
12:35C'est le n'importe quoi
12:37qu'il en coûte.
12:38C'est ses dépenses
12:39pour acheter un électorat.
12:40Ce matin,
12:40sur CNews et Europe 1,
12:42imaginons dissolution.
12:43Imaginons même
12:44majorité absolue
12:45pour le RN
12:47dont vous êtes l'allié.
12:48Donc le RN est...
12:49Pour notre coalition.
12:50Voilà.
12:51Pour votre coalition.
12:52Effectivement.
12:52Jordan Bardella-Mattignon,
12:54vous dites qu'en l'espace
12:55de quelques mois,
12:57quelques années,
12:58tous ces sujets vont être...
13:00Vous allez inverser
13:00une tendance lourde.
13:02Bien sûr.
13:03Avec des mots aussi profonds.
13:05Regardez ce qui s'est passé
13:06dans les pays
13:06qui ont du courage.
13:07l'Italie avec Georgia Meloni
13:10qui a fait l'alliance
13:11des droites
13:12que je porte,
13:13que je prône,
13:14que je souhaite.
13:15Il y a Forza Italia
13:16de M. Berlusconi.
13:18Il y a le parti
13:19de Matteo Salvini.
13:21Il y a son parti.
13:23L'Italie est en train
13:24de nous doubler
13:25dans tous les domaines.
13:26La dette,
13:27les déficits diminuent,
13:28l'insécurité diminue,
13:30l'immigration.
13:31Regardez ce qui se passe
13:32en Argentine
13:32avec la baisse
13:34des dépenses publiques.
13:35Regardez aussi
13:36ce qui se passe aux Etats-Unis.
13:37Mélanie,
13:38Milley et Trump
13:39appliquent ce qu'ils promettent
13:43lors des élections.
13:44Les Français
13:44ne supportent plus
13:45ce système
13:46où on leur promet
13:47monts et merveilles
13:48avec des grands discours
13:50avant les élections.
13:51Et puis quand on est
13:52au pouvoir,
13:53plus rien ne se passe.
13:54L'enjeu,
13:55il est énorme.
13:56Je mesure la difficulté
13:57de la tâche.
13:58On est dans un pays
13:59qui est au bord
14:00de l'abîme
14:01et qui a bien des égards
14:03dans certains secteurs
14:04et déjà dans l'abîme.
14:06On voit l'état
14:07de l'école,
14:08l'état de nos hôpitaux.
14:10On voit les difficultés
14:11de beaucoup de Français
14:12qui vivent
14:13sous le seuil
14:14de pauvreté
14:15avec des difficultés
14:16de pouvoir d'achat.
14:17On voit des personnes âgées
14:18qui ont du mal
14:19à se soigner.
14:20Et puis on est
14:20dans des délires
14:21où on demande
14:22des efforts
14:23aux personnes âgées
14:24et on finance
14:25à 100%
14:26tous les soins
14:26des étrangers
14:27en situation irrégulière.
14:28Vous appliquerez
14:29exactement
14:29ce que vous énoncez
14:31notamment ici
14:32et j'imagine
14:33que c'est aussi
14:33l'axe de votre campagne
14:35au municipal
14:36puisque vous l'avez
14:37énoncé clairement
14:38même si beaucoup
14:40s'y attendaient.
14:40Évidemment,
14:41vous êtes candidat
14:41au municipal à Nice
14:42face à Christian Estrosi.
14:44S'il devait y avoir
14:45pour conclure
14:46un argument
14:47face justement
14:49à Christian Estrosi
14:50que vous allez mettre
14:51en avant
14:51qui sera le pilier,
14:54l'élément fondamental
14:54de votre campagne,
14:55quel serait-il ?
14:57D'abord,
14:58réduire
14:58la dette,
15:01les déficits
15:02et les impôts.
15:03Ma première mesure
15:04c'est de baisser
15:04la fiscalité.
15:05Vous avez le même...
15:06Non, non, non, non.
15:07Monsieur Estrosi
15:08a doublé la fiscalité
15:09à Nice
15:09et encore l'année dernière
15:10il a augmenté
15:12la taxe foncière
15:13de 25%.
15:13Mais quelle différence
15:14entre vous et lui ?
15:15Mon premier engagement
15:16c'est de diminuer
15:17cette fiscalité,
15:19c'est la gestion,
15:20le respect
15:21de l'argent public
15:21et puis je dirais
15:23peut-être le premier argument.
15:24On parlait du bilan
15:25du macronisme.
15:27Monsieur Estrosi
15:28est le premier
15:28des macronistes à Nice.
15:30Rappelez-vous,
15:31il avait quitté
15:31François Fillon
15:32pour soutenir
15:33M. Macron en 2017.
15:36Donc vouloir
15:37le changement
15:37en France,
15:39vouloir la fin
15:39du macronisme,
15:40ça commence aussi
15:42par faire battre
15:43le premier
15:43des maires macronistes
15:45de France
15:45puisque M. Estrosi
15:46est le premier
15:47maire macroniste
15:48de la plus grande ville
15:49de France.
15:50Donc il y a
15:51cet argument
15:52de dire
15:53il faut changer
15:54et il faut envoyer
15:55un signe
15:56et puis pour Nice
15:57c'est rétablir
15:58l'ordre dans les comptes,
16:00je l'ai dit
16:01avec une baisse
16:01des impôts,
16:02je m'y engage
16:02dès mars prochain
16:03et rétablir
16:05l'ordre dans la rue
16:06aussi parce que
16:06c'est une ville
16:07qui malheureusement
16:07est en train
16:08de basculer
16:09avec beaucoup
16:10de difficultés.
16:10On a bien compris
16:11que la campagne
16:12avait déjà commencé.
16:14Je peux dire
16:15frères ennemis
16:15pour vous et M. Estrosi ?
16:17Ce n'est pas le débat.
16:17On a des oppositions
16:18de fond,
16:19je l'évoquais
16:19sur le positionnement
16:21politique,
16:21c'est important.
16:23Être macroniste,
16:24ce n'est pas neutre
16:25aujourd'hui
16:25parce que c'est
16:26ce qui a abîmé le pays
16:27et puis il y a
16:28des oppositions
16:28sur le respect
16:29de l'argent public,
16:30sur la considération
16:31pour les gens,
16:32pour la proximité.
16:33Mais ça ne nous échaîne pas
16:33qu'il y a quand même
16:33deux personnalités
16:34qui est nourrissie
16:35dans la numérosité
16:36depuis des années.
16:36Chacun a des personnalités
16:37différentes mais ça
16:38là n'est pas le cœur de nous.
16:38Je cite le titre
16:39de votre ouvrage
16:40« Je ne regrette rien ».
16:41Vous nous direz
16:41si après les municipales
16:42vous ne regretterez rien
16:43également.
16:44Merci Éric Sioti.
16:45Vous le direz
16:45depuis la mairie de Nice.
16:47Nous verrons cela.
16:48Merci à vous.
16:49Bonne journée.
16:49À bientôt.
16:50Sous-titrage Société Radio-Canada
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