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Pierre de Vilno reçoit Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics dans #LeGrandRDV, en partenariat avec Europe 1 et Les Echos
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00:01Bonjour à tous et merci d'être fidèles au grand rendez-vous Europe 1 CNews Les Echos et merci aux nouveaux auditeurs d'Europe 1, 81 000 auditeurs supplémentaires.
00:10Vous êtes près de 600 000 à nous suivre désormais chaque dimanche à la radio et toujours de plus en plus nombreux aussi à la télévision sur CNews.
00:18Un grand merci de votre fidélité. Bonjour Amélie de Montchalin.
00:22Bonjour.
00:22Merci d'être avec nous. Vous êtes la ministre déléguée à l'action et au compte public. C'est sur vous que se tournent tous les projecteurs de ce calendrier serré, très serré pour le budget de 2026, celui de la Sécu partant au Sénat dès mercredi.
00:35Les Français qui vous regardent et qui vous écoutent se demandent peut-être comment vous, l'économiste libéral, pouvez faire partie d'un gouvernement qui s'accorde sur plusieurs dizaines de milliards d'impôts supplémentaires.
00:48Budget Frankenstein, budget crypto-socialiste comme j'ai pu le lire, budget impossible que nous réserve l'avenir tout comme l'avenir politique.
00:56Une quinzaine de candidats pour 2027, rien que ça. Enfin nous évoquerons Boilem Sansal, le dossier algérien, la réponse régalienne en France, le Mercosur et le dialogue de la France avec Donald Trump.
01:08Et pour vous interroger ce matin, Stéphane Dupont des Echos. Bonjour Stéphane.
01:11Bonjour.
01:11Et Yohann Usaï de Sénioche. Bonjour mon cher.
01:13Bonjour, Yohann. Mercredi, le budget de la Sécu atterrit donc au Sénat. La semaine d'après, ça sera le budget général.
01:19Bruno Roteuillot se pose ce matin dans le JDD comme le shérif qui vous attend au tournant en privé.
01:25Le patron DLR lâche cette phrase. Olivier Faure décide et Sébastien Lecornu s'exécute.
01:31Que s'est-il passé ? Vous êtes devenus tous socialistes ?
01:34Alors d'abord, il y a quand même une réalité politique qu'il faut quand même planter comme le décor et le contexte dans lequel on est.
01:41Nous sommes un gouvernement qui n'a pas de majorité ni absolue ni relative.
01:46Certes.
01:47Et donc vous avez dans le débat public, enfin, deux visions des choses.
01:51Vous avez ceux comme nous qui considérons que quand un gouvernement n'a pas de majorité, son devoir c'est de trouver un compromis.
01:58Sinon ça veut dire le blocage, sinon ça veut dire qu'il n'y a pas de budget.
02:01Ou une compromission.
02:03Le compromis.
02:04Et puis vous avez d'autres partis, RN, LFI, qui au fond disent la même chose.
02:09La démocratie ne marche pas.
02:10Le RN dit, vous voyez, l'Assemblée ne marche pas.
02:12Il n'y a qu'à changer d'Assemblée.
02:13Les Français ont mal voté en juin 2024.
02:16Faisons une dissolution.
02:17Puis ça va régler le problème qui est devant nous.
02:19Et puis vous avez les Insoumis qui disent, le problème, vous voyez, c'est que la démocratie ne marche pas.
02:23C'est qu'on n'a pas le bon président.
02:24On n'a pas la bonne constitution.
02:26Faisons une destitution, voire même une petite révolution.
02:28Et puis ça va mieux marcher.
02:29Moi, je suis effectivement une ministre qui a mes convictions, qui a, je pense, une forme de cohérence dans le parcours qui est le mien.
02:36Je crois qu'avant de distribuer la richesse, il faut la produire.
02:39Je pense que l'efficacité de l'action publique est évidemment essentielle pour que ceux qui payent des impôts consentent à payer l'impôt.
02:46Et je n'ai pas renoncé à tout ça.
02:48Maintenant, on est à 18 mois des présidentielles.
02:51Est-ce qu'aujourd'hui, les partis de gouvernement qui ont eu des responsabilités ou qui aspirent à en avoir de nouveau, sont capables de trouver un compromis avec des boussoles très claires ?
03:03On réduit le déficit.
03:04On continue de protéger notre capacité de production.
03:08Donc on ne taxe pas l'outil professionnel.
03:10On ne taxe pas les biens productifs.
03:12C'est ce qui vient de voter les députés, des impôts, près de 40 milliards d'impôts en plus sur les entreprises, madame de Monchard.
03:17Je vais y revenir.
03:18Zuckman, très long débat.
03:20Il n'y a pas de taxe Zuckman.
03:21On a perdu du temps.
03:23Moi, je respecte la démocratie.
03:25J'ai défendu avec Sébastien Lecornu, avec tous les ministres du gouvernement, le fait que nous n'allions pas faire ça.
03:30Deuxième, évidemment, boussole pour nous, des économies.
03:34Le budget que nous avons présenté, deux tiers de l'effort, ce sont des économies.
03:40Le budget de Michel Barnier, qui était un républicain et qu'il est toujours d'ailleurs,
03:45c'est un budget qui était en fait beaucoup plus axé sur les impôts que celui que nous avons présenté avec Sébastien Lecornu.
03:52Et donc, ce que je vous dis, c'est que nous avons un choix démocratique.
03:56Soit nous écoutons ce que la majorité des Français nous demandent aujourd'hui.
04:00Ils nous disent quoi ?
04:01Ils nous disent, mettez-vous d'accord, gérez le pays pour que la présidentielle soit le moment des grands choix,
04:07ne bloquez pas tout.
04:08D'ailleurs, c'est ce qu'il nous avait dit en février dernier, quand nous avions aussi déjà trouvé un compromis
04:11qui permet que l'année 2025 se passe en respectant, pour la première fois depuis cinq ans, nos cibles de déficit.
04:16Et vous pensez que les Français sont optimistes dans votre méthode ?
04:19Les Français, je peux comprendre que quand on fait un compromis au grand jour,
04:25successivement sur un débat, vous voyez, où il y a 3500 amendements sur le budget de l'État.
04:29Il en reste 2000.
04:29Il y a 2000 amendements sur le budget de la Sécurité sociale et avec ce qu'on appelle une navette,
04:34c'est-à-dire qu'on commence à l'Assemblée, on va au Sénat, on revient à l'Assemblée,
04:37ce qui est le pur fonctionnement démocratique de notre pays.
04:40Ce soit insécurisant et parfois illisible.
04:43Mais nous, avec Sébastien Lecornu et tout le gouvernement, on a une boussole.
04:47Et un filtre à café, comme il le dit ce matin dans le GDD.
04:49Oui, mais je pense que c'est...
04:50C'est-à-dire qu'on passe dans le filtre, l'entonnoir et puis on voit ce qui reste à la fin.
04:54Et je pense que c'est une bonne image.
04:55Au début, il y a beaucoup d'idées, beaucoup de propositions.
04:59C'est de donner des avis pour éclairer les conséquences.
05:02Et je vais revenir sur les impôts.
05:03Je suis la ministre qui est devant vous.
05:04Ça passe au TAMI, mais le résultat, c'est que pour l'instant, il y a zéro mesure d'économie
05:07et il n'y a que des hausses d'impôts.
05:09Le TAMI, il ne fonctionne pas très très bien.
05:11Excusez-moi de respecter le calendrier du Parlement.
05:14Il se trouve que dans notre pays, ça peut être contesté,
05:16mais c'est comme ça que ça fonctionne jusqu'à nouvel ordre.
05:18D'abord, on parle des recettes, donc des impôts.
05:20C'est pour ça que vous n'entendez parler que des impôts,
05:22puisque pour l'instant, nous n'avons travaillé que sur les impôts.
05:25Et une fois qu'on a décidé combien on avait de recettes, on passe aux économies.
05:28Je pense que si on réformait notre organisation des débats,
05:32si on veut d'ailleurs mieux travailler,
05:34peut-être qu'il faut d'abord commencer par les économies avant de parler des impôts.
05:36Yohann Huzel.
05:37Madame la ministre, les Français ont compris une chose
05:39quand ils entendent parler de ce budget,
05:41c'est qu'ils vont devoir payer plus d'impôts, encore plus d'impôts et toujours plus d'impôts.
05:44La réalité de ce budget sera celle-ci.
05:47Qu'avez-vous à leur proposer en échange ?
05:49Est-ce que vous leur dites, vous allez payer plus d'impôts,
05:51mais en échange, les services publics fonctionneront mieux ?
05:54Vous allez payer plus d'impôts, mais vous aurez droit à ceci ou à cela.
05:58Qu'allez-vous donner aux Français en échange de cette nouvelle hausse d'impôts
06:01alors qu'ils sont déjà asphyxiés ?
06:03Plusieurs choses dans votre question.
06:05D'abord, je pense que la folie fiscale doit être combattue.
06:08Et je vais vous expliquer comment je la combats pied à pied.
06:11Et comment d'ailleurs, il y a effectivement eu des votes
06:13où RN et LFI se sont mis d'accord
06:16pour voter notamment quatre impôts qui sont à la fois contraires à la Constitution.
06:20Le gouvernement souhaite geler les prestations sociales, les retraites,
06:23Ça correspond à une hausse d'impôts, donc vous avez votre part également.
06:26J'essaye de faire les choses méthodiquement.
06:28Il y a eu d'abord quatre impôts qui sont notoirement anticonstitutionnels,
06:31contraires aux droits européens,
06:32qui représentent plus de 30 milliards d'euros d'impôts,
06:35qui sont des illusions.
06:36Et j'ai été la première, je peux vous le dire,
06:38dans l'hémicycle avec Roland Lescure, avec mes collègues ministres,
06:40à dire que ces impôts n'existent pas.
06:42Ils sont dangereux, ils sont contraires à notre droit,
06:45et ils seraient très, très, très dommageables pour l'attractivité française.
06:48Donc ça, il y a ces impôts-là, effectivement, que nous combattons,
06:51que nous combattrons jusqu'à la fin.
06:52Mais avant même ceux du RN, avant même les amendements,
06:55il y a eu la proposition de Sébastien Lecornu,
06:57il y a eu 14 milliards d'impôts supplémentaires.
06:59Amélie de Montaigne, avant même que le RN et LFI prennent la parole,
07:03comment ce que vous voulez, dans le pays le plus taxé au monde,
07:06qui est 38e sur 38 à la Tax Foundation,
07:10et vous le savez mieux que moi,
07:11va proposer 14 milliards d'impôts supplémentaires ?
07:15Donc, deux choses. La folie fiscale, je la combats.
07:18Mais je pense qu'il est tout aussi fou de laisser penser...
07:21Pardon, sans grand succès.
07:22Pardon, mais vous ne la combattez pas, ça n'est pas vrai.
07:25Vous ne combattez pas la folie fiscale.
07:27Ce gouvernement souhaite faire payer davantage les Français.
07:30Alors, je vais revenir, j'aimerais finir ma phrase,
07:32parce qu'elle est importante, je pense, à écouter jusqu'à la fin.
07:35Je combats la folie fiscale,
07:37mais je pense qu'il est tout aussi fou de laisser penser
07:38qu'un pays pourrait y avoir zéro impôts.
07:40Je ne suis pas milléiste, je ne suis pas une libertarienne américaine
07:44comme Sarah Knafo qui nous dit que le rêve dans notre pays,
07:47ce serait qu'il y ait zéro impôts.
07:48Le RN, d'ailleurs, a commencé le débat en disant
07:50« Je vote contre l'article 1 du budget »
07:55en disant « Nous, on va refuser de lever l'impôt. »
07:57Mais on est en France.
07:59Qui pense qu'on peut financer notre armée,
08:02financer notre pacte social,
08:04qui a beaucoup d'éléments, je crois, que les Français soutiennent ?
08:06L'éducation, l'accès à la santé,
08:09une politique d'aménagement du territoire
08:11qui, on avait vu les gilets jaunes,
08:13avait demandé qu'on répartisse mieux la richesse.
08:15Évidemment, il faut des...
08:17Non, non, non.
08:17On ne dit pas zéro impôts,
08:18on dit zéro impôts supplémentaires, Amélie de Montchalin.
08:21Donc, j'y reviens.
08:22On est à 47% de prélèvement obligatoire.
08:23Qu'est-ce que vous voulez faire ?
08:24On n'est pas à 47% de prélèvement obligatoire.
08:25On est à 45%.
08:26Nous sommes à 43,6% de prélèvement obligatoire.
08:30C'est inférieur au 44% en 2019.
08:32Par rapport aux pays européens ?
08:34À 46% en 2017.
08:36Et ça, c'est les faits.
08:37Et par rapport à l'Allemagne, à la Norvège, au Danemark, à la Paule ?
08:40Évidemment, dans nos prélèvements obligatoires,
08:43il y a une partie de ces prélèvements
08:44qui sont nos cotisations sociales,
08:46qui financent nos retraites
08:48et qui, du coup, nous différencient des pays
08:50qui n'ont pas de système de retraite public.
08:53Ce que je dois vous dire,
08:53c'est que moi, je suis une Française comme les autres.
08:55J'ai 40 ans, j'ai 3 enfants
08:57et je fais partie de cette génération
08:59qui est entre 35 et 50 ans,
09:00qui est la génération des actifs.
09:02Nous sommes, nous, les actifs.
09:03Et je me mets dedans et vous en êtes aussi.
09:05Vous êtes dans les Nicolas qui payent.
09:07Non, mais non, non.
09:08Nous sommes une génération qui est prise en étau.
09:10Entre nos enfants,
09:11à qui il faut donner une éducation,
09:14et d'ailleurs, quels que soient les moyens,
09:15tous les actifs aujourd'hui sentent cette tenaille.
09:17Entre leurs enfants,
09:19leurs parents qui vieillissent,
09:20c'est les questions que ça pose sur la dépendance,
09:21les impôts qu'ils doivent payer.
09:23Et aujourd'hui, la grande, grande question,
09:26c'est comment on finance notre protection sociale ?
09:29Parce que qu'est-ce qui coûte cher dans notre pays ?
09:31Où est-ce que ça coûte plus cher qu'ailleurs ?
09:34C'est les retraites.
09:35450 milliards.
09:36450 milliards d'euros par an.
09:37C'est la santé.
09:38Près de 300 milliards d'euros par an.
09:40Et ça augmente de 3,5% par an.
09:43Alors que vous voyez que la croissance économique
09:44n'est pas 3,5% par an.
09:45Vous vouliez geler les retraites.
09:47Justement, vous vouliez geler les retraites
09:48et les députés ont voté contre.
09:50Quelle est la grande question au fond fiscal ?
09:53C'est comment on finance notre protection sociale.
09:56Ces cotisations patronales et salariales
09:59qui sont sur la feuille de paye,
10:00que beaucoup de Français maintenant regardent
10:01avec peut-être plus de détails.
10:03Comment dans un pays,
10:04on peut se dire que ce sont seulement 30 millions d'actifs
10:07qui font le financement pour 70 millions de Français
10:11et ce sera de moins en moins d'actifs ?
10:13Vous voulez changer ça ?
10:14Bien sûr que je veux changer ça.
10:15Ça veut dire que vous voudriez que tout le monde paye un peu d'impôts,
10:17même les plus précaires pourraient payer 20 ou 50 euros d'impôts par an.
10:22Nous avons créé en 1945 un système social
10:24qui reposait sur le travail.
10:26En 1945, nous étions jeunes,
10:29nous étions tous salariés
10:30et l'espérance de vie à la retraite
10:33était entre 5 et 10 ans maximum.
10:35Aujourd'hui, on y passe entre 15 et 25 ans.
10:37Donc vous voyez bien que le monde a changé,
10:39notre système, lui, n'a pas changé.
10:40Ma conviction, et je l'ai dit depuis plusieurs mois,
10:43et je pense que ce sera le grand débat
10:44de la présidentielle en 2027,
10:46c'est comment cette protection sociale,
10:48on la réforme.
10:50Je pense que la proposition de Gabriel Attal
10:51sur le système des retraites
10:53qu'il propose est une bonne réforme.
10:54Sur le point de capitalisation ?
10:55Avec un peu de capitalisation,
10:57avec un système beaucoup plus lisible,
10:58plus d'âge légal.
10:59Avec un système, au fond,
11:01qui offre plus de liberté.
11:02Ça, c'est une bonne proposition.
11:04Mais c'est aussi que toutes les richesses,
11:06toutes les richesses contribuent au financement
11:08de la protection sociale
11:09et pas seulement le travail.
11:11Pourquoi ?
11:11Parce qu'aujourd'hui, on désespère les salariés
11:13et on désespère les chefs d'entreprise.
11:16Les chefs d'entreprise vous disent
11:17« ça ruine notre compétitivité »
11:19et les salariés disent
11:20« on ne voit pas le pouvoir d'achat augmenter ».
11:22Donc, je reviens à votre question fiscale.
11:23Oui, alors vous allez y revenir après une pause publicitaire,
11:25Amélie de Montchalin.
11:26On revient dans un instant.
11:27Grand rendez-vous.
11:31Retour sur le plateau du Grand Rendez-vous.
11:33Europe 1 CNews, les échos avec la ministre
11:35chargée des comptes publics, Amélie de Montchalin.
11:36Plusieurs sondages, dont un dernier élable ce mois-ci,
11:39montrent que 7 Français sur 10 disent
11:41que leurs impôts ont augmenté depuis 2017.
11:44Les impôts, c'est pourtant un totem de la Macronie.
11:47Thierry Breton, ici même, disait que de toute façon,
11:49les prélèvements sur les impôts, c'est 88 milliards,
11:52et que les 1 500 milliards de la dépense,
11:56en fait, c'était des impôts déguisés.
11:57On est dans un contexte très particulier
12:00où les Français se sentent oppressés par l'impôt.
12:05C'est très compliqué pour eux de suivre ce budget
12:07qui, j'entends bien vous raisonner de façon méthodique,
12:10on vient de voir uniquement la partie recette,
12:12il va y avoir la partie dépense,
12:13on attend beaucoup de l'État qu'il diminue la dépense publique,
12:17peut-être au niveau des collectivités,
12:19et peut-être sur d'autres points.
12:21Mais sur cette question de fiscalité,
12:23dont la fondation IFRAP a calculé
12:25qu'en fait, ce n'était pas 14 milliards,
12:27c'était 5 milliards de plus de fiscalité sur le PLF
12:30et 3 milliards de plus sur la fiscalité en plus sur le PLF-SSS,
12:33c'est-à-dire qu'on a l'impression qu'on est tous,
12:35vous voyez, l'image de l'eau qui monte,
12:37et qu'on ne peut pas payer.
12:37Ce qui est intéressant, c'est que dans les débats,
12:39en fait, il y a, je vous ai parlé de ces 4 taxes,
12:41des 30 milliards illusoires votés par RN et LFI
12:43qui ne fonctionnent pas.
12:44Mais si vous regardez le détail des votes à ce stade,
12:46les députés, ils ont fait baisser les impôts sur les ménages,
12:50tout compris,
12:51ils ont fait baisser les impôts sur les TPE, PME.
12:53Mais quand ?
12:54Là, dans les derniers jours.
12:55Vous avez 3 milliards de moins d'impôts sur les PME.
12:57Pour le budget 26.
12:59Ils ont créé pas mal de niches fiscales,
13:01ils sont revenus sur pas mal d'autres impôts.
13:03C'est un débat qui n'est pas inintéressant.
13:04Mais il y a des taxes sur la fortune improductive aussi.
13:07Je vais y revenir.
13:07Ils ont augmenté un peu la fiscalité, effectivement,
13:09sur le patrimoine des ménages les plus aisés.
13:12Et la CSG ?
13:12Pas, heureusement, le patrimoine productif.
13:14Ça, c'était une ligne rouge absolue.
13:15Ça, c'était dans le débat du plan.
13:17La CSG, y compris quand on la prend en compte,
13:19les impôts dans l'ensemble pour les ménages
13:21sont en train d'être baissés par les députés.
13:23Mais ça a une conséquence.
13:25Moi, j'ai aucun problème, évidemment,
13:26à ce que les impôts baissent.
13:27Mais j'attends le même enthousiasme
13:30et le même engouement des députés
13:32pour baisser les dépenses.
13:33Parce que je voyais bien que si on ne fait que baisser les impôts...
13:35Non, mais juste.
13:36Si on ne fait que baisser les impôts,
13:38mais que personne ne vote les économies,
13:40vous savez à la fin ce qui se passe ?
13:41Le déficit augmente.
13:43Et on a eu dans notre pays des années,
13:45des décennies,
13:46où par grand enthousiasme collectif,
13:50on a baissé les impôts.
13:51Mais comme on n'a jamais baissé les dépenses,
13:53on a creusé le déficit.
13:54Les dépenses, juste un petit élément rétrospectif.
13:57Parce qu'il faut aussi qu'on repart des faits.
13:59Si vous prenez de fin 2023 à fin 2025,
14:02regardez les dépenses.
14:03Il faut quand même informer nos téléspectateurs et auditeurs.
14:06Les dépenses, c'est 1 700 milliards par an.
14:07Les dépenses de l'État et des opérateurs et des agences,
14:10avec les charges d'intérêt, le budget à défense,
14:12tout compris, tout l'État, tous les opérateurs.
14:15Fin 2023, fin 2025,
14:17zéro augmentation.
14:18Zéro pour cent d'augmentation.
14:20Même moins 0,1% si je voulais être très précise.
14:22En 2025, les dépenses publiques ont augmenté de 44 milliards,
14:25plus 2,7% pour atteindre 1 696,4 milliards d'euros.
14:29Les collectivités, fin 2023, fin 2025, plus 3%.
14:32La sécurité sociale, fin 2023, fin 2025, plus 5%.
14:37Donc, qu'est-ce que ça nous dit ?
14:39Évidemment, l'État va continuer à faire des efforts.
14:41L'année prochaine, en 2026, le budget que nous proposons,
14:44c'est que tous les ministères, sauf celui de la Défense,
14:47baissent leurs dépenses de 1,5 milliard.
14:50Dans le budget que nous proposons, les collectivités, elles,
14:53ont une hausse de 2,4 milliards,
14:56plus 2,4 milliards de dépenses de fonctionnement.
14:59Et nous avons, pour la sécurité sociale prévue,
15:01plus 5 milliards pour la santé,
15:03et plus 4 milliards pour la retraite.
15:04Ce n'est pas une augmentation des pensions de retraite,
15:06c'est juste le fait de la démographie.
15:08Il y a plus de retraités, et donc ça nous coûte 4 milliards.
15:10Ça, c'est le budget qu'on a proposé.
15:12Mais pour faire ça, ça veut dire qu'effectivement, nous assumons...
15:14Donc tout le monde sera d'accord.
15:15Non, mais nous assumons quoi ?
15:16Qu'il y a plein de dépenses liées encore au Covid,
15:19liées encore à la crise de l'inflation,
15:20liées à des dépenses que l'on a financées jusqu'à maintenant,
15:24que nous voulons stopper.
15:25Et je vous dis donc, moi, mon combat,
15:28c'est que, évidemment, je suis une ministre qui dit
15:30à chaque fois quelles sont les conséquences des votes
15:32sur les impôts, mais que ces baisses d'impôts,
15:35et qui sont effectives,
15:37une fois qu'on a retiré les 4 impôts
15:39qui sont des illusions totales,
15:41il y a des baisses pour les PMETPE,
15:42il y a des baisses pour les ménages,
15:44il y a un peu plus pour les grandes entreprises,
15:46et il y a un peu plus pour les ménages...
15:47Il y a un plaisir au MEDEF qui dit qu'il y a 53 milliards.
15:50Patrick Martin, il a raison, aujourd'hui,
15:52d'expliquer la situation,
15:54il a raison de dire aux députés
15:55les conséquences de leur vote,
15:57c'est ce que je fais aussi toute la journée
15:58dans l'hémicycle, de 9h à minuit.
16:00Ça marche ?
16:01Ou est-ce que vous avez l'impression
16:02de jouer de la flûte à bec ?
16:03Non, non, non, ça marche souvent.
16:07Parfois, il y a une conjonction,
16:09à nouveau, RN et LFI,
16:10pour voter des choses qui n'ont aucun sens,
16:12et moi, ce que je veux vous dire,
16:13c'est que vous m'avez parlé du PS.
16:14Pourquoi on discute avec le PS ?
16:17Parce que le PS fait des propositions.
16:19Là où, aujourd'hui, RN et LFI
16:20sont dans une espèce de simplisme
16:22qui est du populisme.
16:24J'ai amené avec moi...
16:24Mais est-ce que vous vous exécutez,
16:26comme le dit Rotaillot ?
16:27Mais non, non.
16:28Je pense que cette rhétorique...
16:29Qu'est-ce que vous lui répondez ?
16:30Mais d'abord, le texte va arriver au Sénat.
16:31Je peux vous dire que si on a eu un budget en 2025,
16:34c'est grâce au Sénat.
16:35C'est grâce à Gérard Larcher.
16:36C'est grâce aux sénateurs qu'on dit
16:37aujourd'hui, la France demande
16:39qu'on se mette d'accord,
16:40et bien nous allons être des acteurs du compromis.
16:41Donc j'ai une très grande confiance
16:42dans le fait que le Sénat
16:43peut nous aider à justement
16:45faire jouer le fameux filtre à café.
16:47Mais j'aimerais juste vous dire
16:48le type de choses,
16:50pour que les gens comprennent bien
16:51à quel point RN et LFI
16:52ne sont pas seulement des gens
16:53qui vont sur les plateaux de télé
16:54dire des choses qu'ils trouvent simples et claires.
16:57Ce sont des choses dangereuses.
16:59C'est de l'incompétence,
17:00c'est de l'incohérence.
17:01Le RN, par exemple.
17:03Bardella passe sa vie dans les théâtres
17:06à lire son livre,
17:07à voir les patrons
17:07et à expliquer qu'il les aime d'amour.
17:08Avec la loi de sortir un livre
17:09et d'en faire la promotion.
17:10Bien sûr, et il les aime d'amour.
17:11C'est ce qu'on entend.
17:12Bon, moi je vais vous dire
17:12ce que votent ces amis députés.
17:15Suppression de la taxe dite C3S.
17:19La C3S, c'est formidable,
17:20c'est un cadeau d'un milliard d'euros de moins
17:22pour les banques
17:22et c'est 5 milliards de moins
17:26pour les retraites.
17:27Bon, deuxième idée.
17:27Ils veulent la taxe sur la fortune financière
17:30de Mme Le Pen et de M. Bardella.
17:31C'est taxer les actions
17:32des grandes entreprises
17:33au prétexte qu'on ne taxerait pas
17:35les PME-TPE.
17:36Est-ce que vous pensez,
17:37est-ce que nos auditeurs pensent,
17:38une seconde,
17:39une seconde,
17:39que les TPE-PME de ce pays
17:41peuvent être prospères
17:42si les grandes entreprises
17:44ne sont pas ?
17:44Amélie Bonchalin,
17:44le Rassemblement National
17:47vous a tendu la main.
17:48Le Rassemblement National,
17:49Marine Le Pen a dit
17:50nous sommes prêts
17:51à trouver des compromis
17:52avec le gouvernement,
17:53par exemple sur les questions
17:54d'immigration.
17:55Vous ne parlez jamais d'immigration.
17:57Le mot n'a même pas été prononcé
17:58par M. Le Cornu
17:59dans son discours
18:00de politique générale.
18:01Le Rassemblement National
18:02dit travaillons
18:03sur l'aide médicale d'État,
18:05voyons si nous pouvons
18:06la réformer pour faire
18:06des économies.
18:07Pour vous,
18:08il n'en est pas question.
18:09Le Rassemblement National
18:09a essayé de vous tendre la main.
18:11Moi, quand le Rassemblement National
18:13me propose de diviser par dix
18:14la niche fiscale
18:16dite Coluche
18:16qui soutient les restos du cœur
18:18et les secteurs populaires.
18:18Là, je vous parle
18:18de l'immigration.
18:19Ça semble être un tabou pour vous.
18:20Il y a des économies
18:21à faire pour l'immigration.
18:21Le Rassemblement National
18:22a proposé,
18:23on a eu un débat,
18:24supprimer les dons
18:25des particuliers
18:26aux associations
18:26qui soutiennent
18:27les demandeurs d'asile.
18:29Moi, j'ai dit
18:29que j'étais contre
18:30le fait qu'on supprime
18:31la possibilité
18:31à des Français
18:32d'être venu en soutien
18:34humanitaire
18:35à des demandeurs d'asile
18:35en France.
18:36C'est vous qui fermez
18:36la porte au Rassemblement National.
18:37Ce n'est pas le Rassemblement National
18:38qui ne veut pas travailler
18:39avec vous.
18:39C'est vous qui lui oppose
18:41une fin de non-recevoir.
18:42Je vous confirme
18:43que je vais vous faire
18:44la liste des choses
18:45qui ont été proposées
18:45et heureusement pour notre pays
18:46que j'assume
18:47une fin de non-recevoir.
18:48Non, je ne souhaite pas
18:49qu'on arrête de financer
18:50les PME françaises
18:51par le dispositif Madeleine.
18:52Vous dites
18:52le Rassemblement National
18:54ne fait pas de compromis,
18:55ne veut pas travailler avec nous,
18:56donc nous travaillons
18:56avec les partis socialistes.
18:58Et là, vous dites
18:58oui, compte tenu de cette position,
19:00je ne veux pas travailler
19:00avec Marine Le Pen.
19:01C'est très contradictoire.
19:02Vous voyez bien le problème, monsieur.
19:04Si le Rassemblement National
19:05avait une ligne,
19:06une forme de cohérence,
19:08une forme de compétence,
19:09on pourrait le suivre.
19:10Mais est-ce que vous voyez
19:11la cohérence à dire
19:12je soutiens les entreprises
19:13mais je ne veux pas financer
19:14les PME par le dispositif Madeleine ?
19:16Ils l'ont supprimé.
19:17Je soutiens les entreprises
19:18mais je veux taxer
19:19les acteurs des grandes entreprises
19:20et ils veulent les taxer.
19:21Vous parlez tous les deux
19:22de choses différentes.
19:23Je soutiens les entreprises.
19:23Johan Lizaï a raison de vous dire
19:25qu'il n'y a pas une seule ligne,
19:27en tout cas à date,
19:29parce qu'il y a le volet dépenses
19:30qui va arriver à l'Assemblée Nationale
19:32sur l'immigration.
19:33Est-ce que sur l'AME,
19:34est-ce que sur les aides sociales
19:36à l'immigration,
19:38est-ce que l'autre jour
19:39sur Europe 1,
19:40Eric Wehr disait que l'immigration
19:41ça coûtait zéro ?
19:42Bien sûr que ça n'est pas vrai.
19:43Est-ce qu'il y a des économies
19:45à faire dans le budget
19:46en ce qui concerne l'immigration ?
19:48Juste ça.
19:48Il y a eu un vote
19:49qui a fait majorité
19:51dans l'hémicycle
19:52pour que vous avez peut-être vu
19:53des reportages des Américains
19:55qui viennent en France
19:56et qui sont soignés
19:57totalement gratuitement
19:58avec une carte vitale
19:59sans payer aucun impôt en France.
20:00Il y a eu un vote
20:01dans l'hémicycle.
20:02Des Américains
20:03aux débits nationaux ?
20:04Non mais,
20:04les Américains,
20:05notamment tous les gens
20:06qui viennent des pays du G20,
20:07qui sont des gens
20:08qui manifestement viennent de pays
20:09qui ont les moyens en général
20:10de les soigner,
20:11qui viennent s'installer
20:12pour leur retraite en France
20:12et qui ont une carte vitale
20:13100% prise en charge.
20:14Là, le gouvernement,
20:16je n'ai pas de tabou.
20:18S'il y a des choses
20:19évidemment à ajuster,
20:20on va le faire.
20:21Mais vous voyez bien
20:21que le problème
20:22du Rassemblement National,
20:23c'est qu'il vient de vous dire
20:23plein de choses,
20:24sûrement très claires
20:25pour les Français,
20:25qui ne fonctionnent pas.
20:27L'immigration,
20:28le Premier ministre a dit
20:29bien sûr que sur l'AME,
20:31tous les enjeux de fraude,
20:32nous allons évidemment
20:33la combattre.
20:34Mais vous voyez bien
20:35que ça n'a pas de sens
20:36de faire croire aux Français
20:38que le sujet
20:38de nos finances publiques,
20:39c'est l'AME
20:40qui coûte 1,2 milliard d'euros par an
20:41quand notre déficit,
20:43il est de 160 milliards.
20:45Non, ce n'est pas ce que je vous dis,
20:46Pierre Devineau.
20:46Je n'ai pas dit
20:47qu'on ne fait rien.
20:49Le Premier ministre a assumé
20:50et d'ailleurs nous portons
20:51actuellement un texte
20:52sur la fraude sociale et fiscale.
20:54Nous le portons
20:54avec beaucoup de conviction
20:55et l'AME,
20:56s'il y a de la fraude,
20:57s'il y a des abus,
20:58nous les combattrons.
20:59Mais on ne va pas résumer.
21:01On ne va pas résumer.
21:03Sur ce plateau,
21:04il y a six mois,
21:05vous étiez invité
21:05et vous nous avez expliqué
21:07que vous vouliez supprimer
21:08ou fusionner
21:09un tiers des agences
21:10ou des opérateurs d'État.
21:11J'en trouve nulle trace
21:13dans le budget.
21:14Vous en êtes où ?
21:15Ce n'était que des paroles en l'air ?
21:17Ce n'était que des promesses ?
21:18Sur ce plateau,
21:18je suis venu vous dire
21:19qu'on fera 2 à 3 milliards d'euros
21:20sur les opérateurs.
21:21Dans le budget
21:22que nous proposons
21:22avec Sébastien Lecornu,
21:23il y a 2 milliards d'euros.
21:252 milliards d'euros d'économie.
21:26Et sur l'enjeu
21:27de la réorganisation de l'État,
21:29je suis d'accord
21:29avec Jean-Louis Borloo,
21:30le Premier ministre,
21:31d'ailleurs Sébastien Lecornu,
21:32il a encore du 7 semaines
21:33au département.
21:34Nous voulons enclencher
21:35rapidement, tout de suite,
21:37un plan majeur
21:38de réorganisation de l'État.
21:39On enlève un étage ?
21:40Sur l'agglos ?
21:41Sur l'interfos ?
21:42Sur le département ?
21:43Une personne,
21:44une fonction,
21:45une fonction,
21:45un financement,
21:46un responsable.
21:47Et ça va dégager
21:48combien d'argent ?
21:49Déjà, ça dégage
21:49énormément d'effectifs,
21:51ça dégage énormément
21:52de clarté,
21:53ça dégage l'efficacité.
21:54Combien d'argent ?
21:55Aujourd'hui, je ne sais pas.
21:57Mais à horizon 6 mois,
22:00ça ne se voit pas tout de suite.
22:01Mais ce que les gens attendent,
22:02et d'ailleurs c'est pour ça
22:03que les gens qui disent
22:03qu'ils payent trop d'impôts
22:04ont raison de dire
22:07la première chose
22:08que les gens attendent,
22:09c'est que ça fonctionne mieux
22:11et qu'ils sachent
22:11qui fait quoi.
22:12Et que ça coûte moins d'argent.
22:13Et que ça coûte moins d'argent
22:14parce que c'est mieux organisé.
22:14Juste après la pause,
22:15vous allez quand même nous chiffrer
22:15cette économie.
22:16A tout de suite
22:17dans le Grand Rendez-vous
22:18avec Amélie de Montchalin.
22:22Retour sur le plateau
22:23du Grand Rendez-vous
22:24Europe 1 CNews,
22:25Les Echos,
22:25avec Amélie de Montchalin,
22:27ministre déléguée
22:28aux comptes publics.
22:29Est-ce que vous aimez
22:29Alain Souchon ?
22:30Oui, c'est plutôt
22:31un chanteur que j'aime bien, oui.
22:33Et qu'est-ce que
22:33vous lui répondez
22:34lorsque vous l'entendez dire
22:36les gens ne sont pas
22:37assez cons
22:37pour voter pour un président ARN.
22:39Si c'est le cas,
22:40ils iraient en Suisse.
22:42Ce que je lui dis,
22:43c'est qu'on ne va déjà
22:43peut-être pas faire
22:44la présidentielle
22:45avant la présidentielle.
22:45Moi, je suis...
22:46On en parle,
22:46c'est un an et demi.
22:47Vous avez vu,
22:48il y a 15, 16 candidats.
22:50Je suis d'abord
22:51un sur les 16 ou 15 candidats
22:53qui viennent de cette génération
22:55Macron
22:55dont tout le monde
22:56nous avait dit
22:56qu'il ne resterait rien.
22:57Je pense que c'est plutôt
22:58une bonne nouvelle
22:58qu'il y ait des débats,
22:59des candidats,
23:03de ce que nous avons porté
23:09pendant 8 ans
23:09et qui doit être
23:10évidemment adapté
23:11aussi à un monde
23:12qui change.
23:13Ça sera le débat
23:14des prochains mois.
23:15Là, à court terme,
23:16je pense que c'est plutôt
23:16une bonne nouvelle
23:17que tous ceux
23:17qui nous ont dit
23:18qu'il ne resterait rien de nous
23:19voient qu'il y a beaucoup
23:20de propositions
23:21et beaucoup de projets.
23:22Si vous voulez qu'il y en ait un
23:23au second tour
23:24de la présidentielle,
23:25il va falloir un mode
23:25de départage.
23:26Il y a beaucoup de candidats.
23:27C'est quoi la solution ?
23:28Est-ce que vous y allez vous-même
23:29d'ailleurs, Amélie de Montchal ?
23:29Non, là, vous voyez,
23:30je m'occupe du budget.
23:31Je pense que chaque chose
23:31en son temps.
23:32Donc, on va faire les choses...
23:33Comment on sélectionne
23:35le candidat ?
23:36Donc, il y a ceux
23:36qui veulent une primaire,
23:37il y a ceux qui considèrent
23:38que ça peut se faire aussi
23:39par l'émergence de dynamique,
23:41de rapprochement.
23:42Ça, ce n'est pas le débat
23:43de ce matin.
23:43Bon.
23:44En revanche,
23:45il y a une chose
23:45que je veux dire sur
23:46ce que vous me demandez
23:48sur Alain Souchon
23:49et sa proposition
23:50ou sa déclaration.
23:52Ses insultes.
23:53Ses insultes.
23:54Ses insultes, peut-être.
23:56Oui.
23:56Certainement même.
23:58Traiter quelqu'un de con,
23:59c'est une insulte.
24:00Donc, voilà,
24:00chacun son langage
24:01et sa proposition.
24:02Et vous n'avez pas envie
24:03de le condamner ce matin ?
24:04Vous ne dites pas
24:04ce que dit Alain Souchon
24:06est absolument inadmissible ?
24:07Ce qui était inadmissible
24:08dans mon pays,
24:09c'est de considérer
24:09qu'aujourd'hui,
24:10on ferait l'élection
24:12avant l'élection.
24:13Donc, il y a
24:13un moment donné
24:14où les Français voteront
24:15et moi, je peux vous dire
24:16que je vais m'engager
24:17résolument
24:18pour faire la vérité
24:20et la transparence
24:20sur en quoi
24:21le RN et LFI,
24:23Marine Le Pen
24:24et Jean-Luc Mélenchon
24:24sont des gens
24:25qui proposent aujourd'hui
24:26quelque chose de dangereux
24:27pour notre pays.
24:28Dangereux parce que
24:29pas cohérents
24:30parce que c'est de la bêtise
24:31et parce que ça ne fonctionne pas
24:33parce qu'il y a
24:34de l'incompétence.
24:35Quand il dit
24:35on irait tous en Suisse,
24:37est-ce que ce n'est pas
24:37un mépris de classe ?
24:39D'ailleurs,
24:40qui a les moyens
24:40d'aller en Suisse ?
24:41Ça coûte très cher la Suisse.
24:42Il y a les impôts,
24:43on parlait d'impôts,
24:43il y a les impôts cantonaux,
24:45les impôts communaux,
24:46les impôts fédéraux.
24:47Si on est Français
24:48et si on est engagé
24:49pour son pays.
24:50D'abord, on combat les idées
24:51que l'on condamne.
24:53Et donc moi,
24:54je combats les idées,
24:55je les combats
24:55parce que je ne suis pas d'accord
24:56et je les combats aussi
24:57parce que je le redis.
24:59Aujourd'hui,
24:59vous voyez que
25:00c'est dangereux
25:00pour notre pays
25:01parce que c'est incohérent,
25:02c'est incompétent,
25:03c'est de la bêtise.
25:04Je peux vous refaire
25:04la liste des choses
25:05qui ne marchent pas
25:06et que les Français d'ailleurs
25:07seront les premiers
25:08à constater
25:08qu'ils ne marchent pas.
25:09Ça me rappelle le Brexit.
25:10On a eu l'extrême droite
25:13britannique
25:13qui a fait croire
25:14aux Britanniques
25:15pendant des années
25:15qu'il y avait un miracle
25:16qui allait venir
25:16si on sortait de l'Union Européenne.
25:17Je fais juste un parallèle.
25:21Quand les choses sont dangereuses,
25:22qu'elles ne fonctionnent pas,
25:23il faut le dire.
25:24Parce que sinon,
25:24il y a des illusions
25:25et les Français
25:26sont emmenés sur des chemins
25:27qui seront des chemins
25:28de perdition.
25:29Et deuxième élément
25:30sur le patriotisme.
25:32Être patriote,
25:33aimer la France,
25:34se battre pour son pays,
25:35ce n'est pas partir.
25:36C'est se battre ici et maintenant.
25:37C'est considérer
25:38que si on a une campagne à mener,
25:39on la fait maintenant.
25:40Et non,
25:40je ne pense pas que
25:41l'issue d'une élection,
25:42c'est que les gens partent.
25:43Amélie de Monchalin,
25:44Emmanuel Macron en 2017
25:46disait
25:47« Lorsque je quitterai le pouvoir,
25:48mon ambition,
25:49c'est de faire en sorte
25:50que plus aucun Français
25:51n'ait envie de voter
25:52pour le Rassemblement national. »
25:53Si Marine Le Pen
25:54et Jordan Bardella
25:55sont donnés à 35%
25:56au premier tour
25:57de l'élection présidentielle,
25:59c'est peut-être
25:59que les Français jugent
26:00que le bilan
26:01d'Emmanuel Macron
26:02est, pardonnez-moi
26:03de le dire ainsi,
26:04mais catastrophique.
26:05Vous n'en tirez
26:06aucune leçon
26:06de ces sondages
26:07qui sont extrêmement bons
26:08pour le Rassemblement national.
26:10Vous ne vous sentez pas
26:10une responsabilité
26:11dans ce qui est en train
26:12de se passer ?
26:13Moi, j'ai beaucoup d'humilité
26:14pour dire qu'évidemment,
26:15on n'a pas tout réussi.
26:17Et il y a des gens
26:18qui font des inventaires,
26:19c'est leur rôle.
26:20Moi, je trouve que
26:20je suis membre
26:21d'un gouvernement
26:21et si ce gouvernement
26:23est là,
26:24c'est pour agir
26:25pour les Français.
26:26C'est pour faire des choses
26:26qui sont utiles maintenant.
26:28Mais je n'ai aucune difficulté
26:29à vous dire
26:29qu'évidemment,
26:30en 8 ans,
26:31il y a des choses
26:32qui ont fonctionné
26:32et des choses
26:33qui n'ont pas fonctionné.
26:33Est-ce que vous avez raté ?
26:34Je pense aujourd'hui
26:35qu'on voit bien
26:36qu'on a un enjeu démocratique.
26:38Je pense que
26:38le lien entre la population
26:39et les élus
26:41n'est pas meilleur.
26:43Je le reconnais.
26:45On a évidemment aussi
26:47sur les enjeux de chômage,
26:49on a enfin réussi
26:50à lutter contre
26:51le chômage de masse
26:52mais se pose toujours
26:53la question du pouvoir d'achat
26:54et j'y reviens.
26:55Le financement
26:56de la protection sociale
26:56aujourd'hui pèse trop lourd
26:57sur les feuilles de paye.
26:58Je pense que sur ce plan-là,
26:59on n'a peut-être été
27:00finalement pas assez loin
27:02dans la réforme
27:02et pas assez loin
27:03dans la transformation
27:04mais voyez ce que vous dites.
27:07C'est de dire voilà.
27:07Petit mais à coup le pas.
27:09Comment ?
27:09Vous faites un petit mais à coup le pas.
27:11Il n'y a rien d'autre
27:11que vous avez raté
27:12qui fait qu'aujourd'hui
27:13le Rassemblement national
27:14est donné à 35%.
27:14Ensuite, il y a les questions
27:15évidemment régaliennes,
27:16il y a les questions migratoires,
27:18il y a les questions
27:18de vie commune.
27:18Sur lesquelles vous êtes
27:19assez muet.
27:21Mais on n'est pas du tout muet.
27:23Je ne suis pas venu
27:24ni ministre de l'Intérieur.
27:25Je pense que ce que fait
27:25Laurent Nouniez sur le sujet
27:26et ce qu'a porté
27:27le Président de la République
27:28qui était de dire
27:28à un moment donné
27:29il faut aussi...
27:29Laurent Nouniez qui en effet
27:30maintenant reprend l'idée
27:31de Bruno Retailleau
27:32sur l'allongement
27:33de la durée de rétention
27:34dans les CRA.
27:35C'est la majorité macroniste
27:37comme vous l'appelez
27:38qui l'a voté
27:38puisqu'on est même passé
27:39vous savez
27:40à plus de 90 jours.
27:42Donc on ne va pas
27:43se cacher non plus
27:44derrière des choses
27:45qu'on a portées.
27:45Est-ce qu'elles ne fonctionnent
27:46pas toujours ?
27:46Ce qui montre que
27:47ce n'est pas le slogan
27:48qui fonctionne à un moment donné
27:48c'est l'efficacité.
27:49Laurent Nouniez dit aussi
27:50par ailleurs
27:50qu'il n'y a pas de lien
27:51entre insécurité et immigration.
27:52Vous dites la même chose
27:53il n'y a pas de lien
27:54entre immigration et insécurité.
27:55Ce débat on l'a eu
27:56500 000 fois.
27:57Et à chaque fois
27:58c'est une espèce
27:58de question piège.
27:59Si vous dites oui
28:00vous êtes d'un côté...
28:01Ce n'est pas piège
28:02c'est de faire un bilan
28:04un constat.
28:04Aujourd'hui il y a de l'insécurité.
28:06Aujourd'hui
28:06la plus grande des insécurités
28:07vous le savez
28:08elle vient du narcotrafic.
28:10Et d'ailleurs
28:10dans les fonctions
28:11qui sont les miennes
28:12dans les fonctions
28:13qui sont les miennes
28:14elles sont faites
28:15par des grandes associations
28:18organisations
28:20de criminalité organisée
28:21qui ont des liens internationaux
28:22qui brassent des milliards
28:24qui ont des ramifications
28:26à l'étranger
28:26entre Dubaï
28:27la Chine
28:28la Turquie
28:29et le Maghreb
28:30le ministère qui est le mien
28:33est engagé tous les jours
28:34les douaniers font un travail
28:35remarquable
28:36nous saisissons de la drogue
28:37mais surtout
28:37nous saisissons maintenant
28:38de l'argent.
28:39Nous avons fait voter une loi
28:40avec Bruno Retailleau
28:41et Gérard Lamanin
28:42pour les déconnerreurs
28:42Mais il y a un lien
28:42avec l'immigration ou pas ?
28:43C'est ça ma question
28:44est-ce qu'il y a un lien
28:45avec l'immigration
28:45dans toute l'insécurité
28:46le narcotrafic
28:47que vous évoquez là ?
28:48Il y a un lien
28:48avec l'immigration ou pas selon vous ?
28:50Il y a aujourd'hui
28:51dans le monde occidental
28:53des réseaux organisés
28:54qui sont des réseaux internationaux
28:56donc oui
28:56il y a des réseaux internationaux
28:57La DZ Mafia
28:58à Marseille
28:58c'est la mafia algérienne
29:00c'est pas l'immigration
29:01Mais vous voyez bien
29:02aujourd'hui
29:03il y a la même chose
29:04aux Pays-Bas
29:05il y a la même chose
29:06dans le Belgique
29:06est-ce que vous pensez
29:07que l'attention
29:08qu'on doit avoir
29:08c'est de savoir
29:09si c'est lié
29:10à des phénomènes migratoires
29:11d'il y a 30, 40, 50 ans
29:12ou c'est de savoir
29:13si aujourd'hui
29:14ou des phénomènes migratoires
29:15actuels
29:15ou de ces dernières années
29:16Aujourd'hui
29:17je peux vous dire
29:17les informations
29:18qui remontent au ministère
29:19vous montrent
29:20que le sujet
29:20c'est des réseaux internationaux
29:22qui n'ont rien à voir
29:23avec le moment
29:24où les gens sont arrivés
29:24dans notre pays
29:25c'est lié
29:26à la puissance
29:27notamment financière
29:27qu'ils ont
29:28et donc on saisit
29:29massivement
29:30massivement
29:31des centaines
29:31de millions d'euros
29:32tous les mois
29:33pour justement
29:35assécher
29:36ces réseaux
29:36par l'argent
29:37Vous m'avez posé
29:38la question
29:38sur les sondages
29:40et la dynamique
29:42dans les sondages
29:43de Marine Le Pen
29:43mais également
29:44on peut voir
29:44de l'autre côté
29:45de LFI
29:45Evidemment
29:47Jean-Luc Mélenchon
29:48est très très loin
29:49de Marine Le Pen
29:49il est donné entre 12%
29:51au premier tour
29:51Il a toujours une dynamique
29:52et il est toujours
29:53convaincu d'ailleurs
29:54je crois
29:55pour lui-même
29:55de pouvoir
29:56à l'élection présidentielle
29:58La politique c'est quoi ?
29:59Est-ce que c'est de faire
30:00la politique
30:01de la simplicité
30:02de la clarté
30:02qui tient
30:03dans des postes
30:03de réseaux sociaux
30:04et de dire aux Français
30:05des choses
30:06qui sonnent
30:06comme les évidences
30:07mais qui ne marchent pas
30:08ou est-ce que la politique
30:09c'est de se dire
30:09à un moment donné
30:10il faut qu'on assume
30:11la complexité des choses
30:12qu'on assume
30:13que le monde d'aujourd'hui
30:14et oui il faut le changer
30:16oui il faut le réformer
30:16mais que ça ne se fait pas
30:17d'un claquement de doigts
30:18et j'y reviens
30:19les votes qui ont lieu
30:21ces derniers jours
30:21dans l'hémicycle
30:22prouvent une chose
30:23c'est que le RN et LFI
30:24et je les mets
30:25dans le même sac
30:26sont tout aussi
30:27dangereux
30:28incompétents
30:29incohérents
30:30votent des choses
30:31qui n'ont
30:31que le goût
30:32le Rassemblement National
30:34et LFI
30:34je peux vous dire
30:35mais à quel niveau
30:36Amélie de Montsalin
30:36sur le plan de la dangerosité
30:38le Rassemblement National
30:39est aussi dangereux
30:40qu'un parti antisémite
30:41qu'un parti
30:42qui abrite en son sein
30:43des négationnistes
30:44qui sont proches
30:45de certains terroristes
30:45je peux vous dire
30:47je prends les débats budgétaires
30:49l'économie
30:50vous voyez notre pays
30:50ça me semble être
30:51une chose assez importante
30:51non mais là
30:52sur le régalien
30:53vous ne pouvez pas dire
30:54que le RN et LFI
30:55fonctionnent de la même manière
30:56ils fonctionnent
30:57de la même manière
30:57qu'est-ce que veut le RN
30:59et qu'est-ce que veut LFI
31:00pour la nation
31:01il n'y a qu'à voir les slogans
31:02il n'y a qu'à voir les tweets
31:03et je ne parle pas seulement
31:04ceux de Rima Hassan
31:06quand je regarde
31:06il y a évidemment
31:07ces partis
31:08ne sont pas les mêmes
31:09ils n'ont pas les mêmes principes
31:10ils n'ont pas les mêmes idéologies
31:11mais je pense que pour mon pays
31:13ces deux partis
31:14ont un point commun
31:15ils font croire aux français
31:17que c'est simple
31:19que c'est évident
31:20et que nous serions tous
31:22nous gouvernements
31:22et partis de gouvernement
31:23depuis 40 ans
31:24des incompétents notoires
31:25qui n'avons pas réussi
31:26à porter des réformes
31:27je combat
31:28c'est ce que pensent en partie
31:29les français
31:30pardonnez-moi de vous le dire ainsi
31:31mais beaucoup de français
31:32pensent cela
31:32madame de Montchalin
31:33ils le pensent
31:34mais moi ce que j'aimerais
31:35que les français voient aussi
31:36c'est que
31:36au moment où
31:38RN et LFI
31:38ont un bulletin de vote
31:40ont un bouton de vote
31:41à leur main
31:41ils sont députés
31:42ils sont dans l'hémicycle
31:44quand je regarde
31:45ce qui est voté
31:45je pense qu'il faut
31:47maintenant faire baler masque
31:48et montrer l'incompétence
31:49la dangerosité
31:50l'incohérence
31:51et ce que représenteraient
31:52ces gens au pouvoir
31:53ils ne sont pas prêts
31:54à gouverner
31:55c'est pas parce qu'on met
31:56une cravate
31:56et qu'on crie
31:56de Gaulle de Gaulle
31:57toute la journée
31:57qu'on travaille pour les français
31:59je vais vous donner un exemple
32:00qui va peut-être vous paraître
32:01réducteur
32:01mais très révélateur
32:02les petits colis
32:04et chéines
32:04vous avez un parti
32:06le Rassemblement National
32:07qui clame toute la journée
32:08sa préférence nationale
32:09c'est sa ligne
32:10c'est sa vision
32:11des choses
32:11il dit voilà
32:12on doit donner la préférence
32:13aux français
32:13ce même parti
32:15le Rassemblement National
32:16dit toute la journée
32:16qu'il faut soutenir
32:17les petits commerçants
32:18les artisans
32:18et notre commerce de proximité
32:20la conséquence
32:21qu'en tirent
32:22Jordan Badala
32:22et Jean-Philippe Tanguy
32:23c'est qu'il faut voter contre
32:24une taxe sur les petits colis
32:25précisément alors que
32:26nous sommes submergés
32:27que les commerces se ferment
32:28qu'il y a du dumping chinois
32:30et qu'au fond
32:31donc si je les écoute
32:31on ouvre grand les portes
32:33et on abandonne
32:34les petits colis
32:34au lendemain du 7 octobre
32:35c'est pas cohérent
32:36au lendemain du 7 octobre 2023
32:38il y a eu une grande marche
32:40contre l'antisémitisme
32:41à laquelle d'ailleurs
32:42on a noté que le président
32:42de la République
32:43n'a pas participé
32:44il y a eu le Rassemblement National
32:45mais il n'y a pas eu LFI
32:47est-ce que
32:48comment est-ce que vous pouvez mettre
32:49dans le même panier
32:51puisque je reprends vos mots
32:52LFI et le RN
32:53en 2022
32:53j'ai dit
32:54et je l'ai dit
32:55ça m'a coûté d'ailleurs très cher
32:56dans une élection
32:56que j'ai perdue
32:58qu'il était pour moi scandaleux
32:59que des partis
32:59créent le nouveau Front Populaire
33:01en se soumettant
33:01aux idées antisémites
33:03de LFI
33:03donc je n'ai aucune leçon
33:04à recevoir
33:05sur effectivement
33:06le caractère antisémite
33:07et merci de le repréciser ce matin
33:08je le précise ce matin
33:09avec beaucoup de
33:10LFI est un parti antisémite
33:11soumis à des antisémites
33:13avec des antisémites
33:14d'ailleurs dans ses rangs
33:15qui d'ailleurs
33:15souvent sont condamnés pour cela
33:17donc je n'ai aucun problème
33:18à assumer cette chose
33:19je dis juste
33:19qu'il y a un point commun
33:20entre ces deux partis
33:21c'est que
33:22s'ils arrivaient au pouvoir
33:23ils ruineraient la France
33:25ils nous conduiraient
33:26dans le mur
33:27et qu'ils n'ont aucune
33:28aucune cohérence
33:29dans les deux cas
33:30je vous donne un exemple
33:30ils pensent
33:31ces députés
33:32qu'on peut réformer
33:33des sujets mondiaux
33:33dans le seul Parlement français
33:34qu'on peut unilatéralement
33:36et bien par exemple
33:37réformer le paiement
33:38qu'on fait à l'Union Européenne
33:39pour l'ERN
33:40ils pensent unilatéralement
33:41qu'on peut réformer
33:42la fiscalité mondiale
33:43des grandes entreprises
33:44LFI et l'ERN ensemble
33:45vous voyez
33:45ça ne marche pas
33:47ce sont des illusions dangereuses
33:49vous savez
33:50il y a des illusions
33:51qui sont parfois littéraires
33:53mais là elles sont dangereuses
33:54et je pense qu'il faut faire balay mal
33:55on se retrouve dans un instant
33:56qui malheureusement
33:58illusionne les français
33:59dans les sondages
34:00comme on le voit en ce moment
34:01on se retrouve dans un instant
34:02Amélie Monchalin
34:02au grand rendez-vous
34:03Dernière partie
34:08du grand rendez-vous
34:09Europe 1 CNews
34:10Les Echos
34:11avec Amélie de Monchalin
34:12ministre déléguée
34:13à l'Action
34:13et au Compte Public
34:14j'imagine que vous partagez
34:15la joie de nombreux français
34:17quant à la libération
34:18de Bolem Sansal
34:19tout à fait
34:20est-ce que pour autant
34:20vous êtes fière d'appartenir
34:21à un exécutif
34:22qui pour le coup
34:22s'est révélé totalement inefficace
34:24dans cette libération ?
34:25Alors je voudrais
34:26quand il y a une bonne nouvelle
34:27vous voyez
34:28monsieur Villeneau
34:28qu'on puisse se réjouir
34:30d'abord qu'on puisse
34:31se dire que c'est
34:32une bonne chose
34:33qu'un écrivain
34:34qui a été injustement
34:36incarcéré
34:37soit aujourd'hui libéré
34:38et je souhaiterais
34:39que sur ce sujet
34:40on n'invente pas
34:41de fausse polémique
34:42on doit
34:44une fausse polémique
34:44c'est quand même
34:45un constat d'échec
34:46que ce soit le président allemand
34:48qui a obtenu
34:48la libération de monsieur Sansal
34:50et pas le gouvernement français
34:51vous avez vous-même
34:52décrivé ce que j'appelle
34:53une fausse polémique
34:53le président de la république
34:55depuis 2017
34:56dit
34:56sur les sujets
34:58importants
34:59stratégiques
35:00de souveraineté
35:00nous ne pouvons pas
35:02réussir
35:02souvent
35:03seuls
35:03c'est parce qu'on sera
35:04des européens
35:05c'est parce qu'on aura
35:06une voix forte
35:06sur la scène internationale
35:08c'est parce qu'on coopérera
35:09qu'on arrivera
35:10à avoir des résultats
35:10mais sa fille
35:11la fille de Boilem Sansal
35:13dit que le gouvernement
35:13n'a rien fait
35:14elle dit qu'Emmanuel Macron
35:16ne lui a pas répondu
35:17à sa lettre ouverte
35:18comment est-ce que
35:18vous voulez nous dire
35:19que la France a fait quelque chose
35:20non d'abord
35:21c'est sa fille
35:22sa propre fille
35:23oui je pense que d'abord
35:24Boilem Sansal pourra s'exprimer
35:26en temps voulu
35:26on ne peut pas dire
35:27que le gouvernement français
35:28ne s'est pas engagé
35:29résolument
35:30avec plusieurs tentatives
35:31plusieurs stratégies
35:32plusieurs méthodes
35:33qui ont toujours échoué
35:34stratégie dure
35:34et donc
35:37à un moment donné
35:39dans la diplomatie
35:40vous avez des alliés
35:42et puis vous avez des stratégies
35:43et puis vous ne faites pas
35:44les choses tout seul
35:44et puis à la fin
35:45ça fonctionne
35:46et j'aimerais que sur ce sujet
35:47sur ce sujet
35:48comme d'ailleurs
35:49vous voyez encore une libération
35:50d'un français détenu
35:52de manière là aussi
35:54totalement illégitime
35:55au Venezuela
35:55nous travaillons
35:58et pas nous tout seul
35:59on travaille avec
36:00l'ensemble de ceux
36:01qui considèrent
36:01dans le concert des nations
36:03que quand il y a des choses
36:04injustes
36:05illégitimes
36:05elles doivent être combattues
36:06ensemble
36:06j'ai le sentiment
36:08que vous allez presque
36:09oser ce matin
36:10nous dire que c'est une réussite
36:11pour la France
36:11je pense que c'est une réussite
36:13pour les européens
36:14c'est une réussite
36:15pour les droits de l'homme
36:15c'est une réussite
36:16avoir laissé Boalem
36:17sans salle un an
36:17dans les jouges
36:18du pouvoir algérien
36:19un an
36:19madame de Montchalin
36:20et sa libération
36:21obtenue par l'Allemagne
36:22c'est un succès
36:23pour la France
36:24vraiment ?
36:25vous me faites dire
36:26des polémiques inutiles
36:27c'est ça
36:27c'est de considérer
36:28c'est de tirer les leçons
36:29de ce qui s'est passé
36:30ça n'est pas du tout inutile
36:31me semble-t-il
36:31au contraire
36:32c'est extrêmement utile
36:33de comprendre ce qui s'est passé
36:34qu'est-ce que ça changerait
36:36Amélie de Montchalin
36:36de dire aujourd'hui
36:37oui le gouvernement
36:38on a essayé
36:40mais on n'a pas été très efficace
36:41et on remercie les Allemands
36:43je remercie les Allemands
36:44on a essayé
36:45on a aujourd'hui
36:47beaucoup de sujets
36:47avec l'Algérie
36:48qui doivent continuer
36:49qui doivent continuer
36:51à évoluer
36:52dans une autre direction
36:53que celle qu'elles ont prise
36:54dans les derniers mois
36:55Laurent Nunez ce matin
36:57informe
36:58et je pense que c'est très important
36:59que les Français le sachent
37:00que nous avons besoin
37:01de rétablir
37:02avec l'Algérie
37:03une coopération opérationnelle
37:05sur la lutte contre le terrorisme
37:06entre nos polices
37:07entre nos gendarmes
37:09non
37:09ce que je vous dis
37:10c'est que c'est une relation
37:10très compliquée
37:11vous savez qu'elle est
37:12mêlée à la fois
37:14d'enjeux stratégiques
37:15d'enjeux mémoriels
37:16d'enjeux culturels
37:18d'enjeux migratoires
37:19et que oui
37:19tout ça évidemment
37:20est une question complexe
37:22mais c'est exactement
37:22comme ce que je vous disais avant
37:24soit on est dans le simplisme
37:25et tout est blanc
37:26tout est noir
37:27et en fait on est dans
37:28l'échec ou la réussite absolue
37:29donc on avance
37:30avec l'Algérie
37:31dans quel sens ?
37:31sur les OQTF par exemple
37:33c'est un sujet
37:33comment on fait ?
37:34il y a les OQTF
37:35mais il y a aussi la coopération
37:36et on n'oublie pas
37:37Christophe Glez
37:38qui est toujours dans
37:38les geôles algériennes
37:39et on n'a pas du tout terminé
37:40la reprise d'une relation
37:42qui soit équilibrée
37:43et qui surtout serve
37:45j'allais dire
37:45aussi à nos intérêts
37:47et je le redis
37:48il est aujourd'hui
37:49très dommageable
37:50que sur les plans
37:51de la lutte anti-terrorisme
37:52de la coopération
37:52de la police
37:53et de la gendarmerie
37:53nous n'ayons plus
37:54le travail essentiel pourtant
37:57avec un pays
37:58qui a beaucoup d'informations
37:59notamment pour que notre lutte
38:00contre le terrorisme
38:01soit plus efficace
38:02donc c'est pas une question
38:03de méthode douce
38:04ou de méthode ferme
38:05c'est une question de méthode
38:06qui permet justement
38:07de résoudre les difficultés
38:09et vous le voyez bien
38:10parfois les rhodomontades
38:11les grands discours
38:12les grandes déclamations
38:13ce qui a l'air simple
38:14et beaucoup plus compliqué
38:15c'est Bruno Rotaio
38:17que vous visez
38:17avec ses propos ?
38:18non ce que je dis juste
38:19c'est que sur les plateaux
38:20de télévision
38:20et parfois
38:21sur les plateaux de radio
38:22on a l'impression
38:23que tout le monde
38:24a une idée
38:24pour tout résoudre
38:25bon vous voyez bien
38:26que la réalité du monde
38:26est plus complexe
38:27et moi je me réjouis
38:28je me réjouis
38:30que après des mois
38:31très difficiles
38:31après des mois
38:33d'impasse
38:33après des mois
38:34surtout très difficiles
38:35pour Boislaine Sansal
38:36dans sa prison
38:37et notre compatriote glaise
38:39et bien aujourd'hui
38:40il y a eu un progrès
38:41c'est ça que je dis
38:42et je pense qu'il faut
38:43est-ce qu'il y a un contact ?
38:46il y a eu des contacts
38:47la secrétaire générale
38:47du ministère des affaires étrangères
38:49s'est rendue sur place
38:50vous voyez que
38:51Laurent Nouniez
38:51ce matin
38:52dans les journaux
38:53annonce
38:54un certain nombre
38:55d'éléments
38:55sur lesquels nous voulons
38:56à nouveau progresser
38:57la question de l'OQTF
38:58ça c'est une volonté
38:59de politique
38:59ça ne veut pas dire
39:00qu'il y a un contact ou pas
39:01vous avez entendu
39:01le premier ministre
39:02sur l'accord
39:04franco-algérien
39:05annoncer qu'il était prévu
39:07qu'il y ait des amendements
39:09des évolutions
39:10et que nous voulons porter cela
39:11donc voilà
39:12moi je suis ministre
39:13des comptes publics
39:14je travaille par exemple
39:16je vous donne un exemple
39:17au rétablissement
39:18du paiement mutuel
39:20entre les sécurités sociales
39:22algériennes et françaises
39:24qu'il n'y ait pas de dettes
39:25par exemple
39:25dans les hôpitaux
39:26laissées soit
39:27par des ressortissants
39:29algériens
39:30soit
39:30parce que la sécurité sociale
39:32algérienne
39:33ne paierait pas
39:33ce qu'elle doit
39:34à notre pays
39:34et ça ça me concerne
39:36et donc ça c'est les choses
39:37que je mène
39:37pour que les choses
39:38soient équilibrées
39:38et efficaces
39:39de Montchalin
39:39est-ce que vous travaillerez
39:40sur les retraites
39:41que perçoivent
39:42les algériens
39:43qui auraient dû percevoir
39:44des retraites algériennes
39:46qui en réalité
39:47pour compenser
39:48perçoivent des retraites
39:49de la France
39:50du budget français
39:51est-ce que c'est un sujet
39:52que vous allez aborder ?
39:53oui d'ailleurs
39:53c'est un sujet d'ailleurs
39:54qu'on aborde
39:55dans le cadre de la loi
39:55de l'use contre la fraude
39:56sociale et fiscale
39:57qui est actuellement au Sénat
39:59et qui va bientôt arriver
39:59à l'Assemblée
40:00pour que toutes les retraites
40:01françaises
40:03soient versées
40:03sur des comptes
40:04bancaires français
40:05et donc ça c'est aussi
40:06une des démarches
40:07pour que les choses
40:08pour les français
40:09qui cotisent
40:10pour les français
40:11qui ont travaillé
40:12et bien que nous soyons
40:13beaucoup plus clairs
40:14et collectifs
40:15sur la manière
40:16dont les choses
40:16peuvent fonctionner
40:16de manière équilibrée
40:17mais à nouveau
40:18pas de fausses polémiques
40:19quand il y a des bonnes nouvelles
40:20permettons quand même
40:21que nous puissions
40:22d'abord célébrer
40:23la libération de Bolle et de Sansal
40:24et que nous en tirions
40:25effectivement des leçons
40:26sur ce qui marche
40:27et ce qui marche moins
40:28Stéphane Dupont
40:29oui je change de sujet
40:30sur le Mercosur
40:31on a un peu du mal à suivre
40:32le président de la république
40:33nous avait expliqué
40:34qu'il avait obtenu des garanties
40:35qu'il était prêt
40:36a donné son feu vert
40:37à la signature
40:37de cet accord de libre-échange
40:38avec les pays d'Amérique latine
40:40et puis récemment
40:41on a l'impression
40:41qu'il a un peu changé d'avis
40:42disant que le compte
40:43n'était plus
40:43et que la France
40:44elle est bloquée
40:45donc on en est où ?
40:48On en est où ?
40:48Depuis 15 ans
40:50la France a une ligne
40:52elle dit
40:52on ne peut pas faire du commerce
40:54s'il est déloyal
40:54on ne peut pas faire
40:55rentrer des produits
40:56sur notre sol
40:57s'il ne respecte pas nos normes
40:58donc pendant 10 ans
40:59nos collègues
41:00à la fois européens
41:01et parfois sud-américains
41:02disaient qu'il était
41:03hors de question
41:03qu'ils entendent parler
41:04de ses contreparties
41:05ça s'appelle
41:06les clauses de sauvegarde
41:07c'est-à-dire les éléments
41:08que l'on pose
41:09pour dire
41:09oui on fait du commerce
41:10mais il y a des règles
41:12pendant 10 ans
41:13ça ne marchait pas
41:13donc la France
41:14ne signait pas
41:15ensuite récemment
41:16un certain nombre
41:17de pays européens
41:18parce que la France
41:18et je veux ici saluer
41:20notamment l'action
41:20d'Annie Gennevar
41:21la ministre de l'Agriculture
41:22avec le président de la République
41:23ont bataillé fort
41:24pour que nous ayons
41:25une majorité de pays
41:26qui maintenant
41:27sont prêts
41:27à avoir ces clauses de sauvegarde
41:29le président de la République
41:30s'est lui-même rendu
41:31au Brésil et au Mexique
41:32pour faire avancer
41:33la compréhension
41:34du Brésil et du Mexique
41:36qu'il n'y aurait
41:37jamais d'accord
41:38de Mercosur
41:38soutenu par la France
41:40s'il n'y avait pas
41:41ces clauses de sauvegarde
41:41et donc nous avons
41:43surtout aujourd'hui
41:44une majorité
41:45nous avons une coalition
41:46européenne
41:46qui nous soutient
41:47parce que les agriculteurs
41:49français ne sont pas
41:49tout seuls
41:50les agriculteurs polonais
41:51les agriculteurs italiens
41:52les agriculteurs espagnols
41:53ils voient bien la même chose
41:54ils disent
41:55nous on s'applique des normes
41:56pour des bonnes raisons
41:57parfois d'ailleurs
41:58ils contestent ces normes
41:59mais ils ne veulent pas
42:00voir arriver
42:00dans les étals
42:02dans nos assiettes
42:04des produits
42:04qui contreviendraient
42:06aux normes
42:06qu'on s'impose à nous-mêmes
42:07donc la ligne française
42:08elle est constante
42:09et ce qu'a dit
42:09le président de la République
42:10c'est qu'il y avait eu
42:11un moment des avancées
42:12sur ces clauses de sauvegarde
42:13elles avaient l'air
42:14de progresser
42:15dans leur compréhension
42:16au Brésil
42:18au Mexique
42:18et en Amérique du Sud
42:19et que nous
42:20français
42:20nous continuions
42:22à dire que
42:23sans ces clauses
42:24nous ne soutiendrons pas
42:25cet accord
42:26mais est-ce que la France
42:27est encore
42:27quand on le présente
42:28comme ça
42:28est-ce que la France
42:29est encore audible
42:30dans le monde
42:30sur ce sujet
42:32et d'une manière générale
42:33quand on voit
42:34Donald Trump
42:35se moquer
42:36d'Emmanuel Macron
42:38en disant
42:38il est où Emmanuel
42:39il est toujours
42:39derrière moi
42:40ça c'était à Charmelscher
42:41là vous avez
42:42Donald Trump
42:42qui change d'avis
42:43une énième fois
42:45j'allais dire
42:45en matière de droit de douane
42:46comment est-ce qu'on peut
42:47le suivre
42:47face aux Etats-Unis
42:48par exemple
42:48quel genre de partenaire
42:50sommes-nous ?
42:51Est-ce que la France
42:52est audible ?
42:52Ce que je viens
42:53de vous décrire
42:53sur le Mercosur
42:54il y a 10 ans
42:55tout le monde pensait
42:57que les clauses de sauvegarde
42:58on n'en aurait jamais
42:59aujourd'hui
43:00on en débat
43:01et aujourd'hui d'ailleurs
43:02on est en train de dire
43:02que sans ces clauses
43:03la France
43:04et on n'est pas tout seul
43:05ne signera pas
43:06pourquoi l'accord du Mercosur
43:07n'est pas déjà signé
43:08pas déjà
43:09avalisé par les pays européens
43:11parce qu'on n'est pas tout seul
43:12et donc
43:13maintenant vous me parlez
43:14de comment on réagit
43:15face à Donald Trump
43:15en étant déjà
43:17plus fort en tant qu'Européen
43:18en défendant ce qu'on appelle
43:20la souveraineté européenne
43:22l'autonomie stratégique européenne
43:24vous savez en 2017
43:25quand le président
43:25en parlait dans son discours
43:26à Sorbonne
43:27on était moqué en Europe
43:28et je suis bien placé
43:29pour le savoir
43:29puisque j'étais
43:29sa ministre des Affaires européennes
43:30en 2019
43:31on a pris 15% de droits de douane
43:34et on a dit merci
43:35quand même
43:35non on n'a pas dit merci
43:36on n'a pas dit merci
43:37et on continue de se battre
43:39et Donald Trump lui-même
43:40en est arrivé à la conclusion
43:41si je comprends bien
43:42ces derniers jours
43:42que taxer les bananes
43:44les pignons de pain
43:44et les fruits exotiques
43:45qui ne poussent pas aux Etats-Unis
43:46en fait ça n'avait
43:48aucune conséquence autre
43:49que de faire augmenter
43:50les prix de produits
43:51que les Américains
43:52ne l'arriveront pas
43:52à faire pousser
43:53ni dans des usines
43:54ni dans des champs
43:55vous voyez aux Etats-Unis
43:56un dernier mot
43:57sur le déficit
43:57parce qu'il nous reste 20 secondes
43:59et on essaye surtout
44:00d'être dans le renforcement
44:02de ce qui fait nous en Europe
44:04et nous pour les Européens
44:05notre force
44:06si on est là à attendre
44:08au monde entier
44:08notre prospérité
44:09bah non elle n'arrive pas
44:10et on arrive à combien
44:115% en 2026
44:13en 2025
44:14on a tenu l'objectif
44:15de 5,4%
44:16c'est encore beaucoup trop élevé
44:18mais c'est la première fois
44:18depuis de très nombreuses années
44:19que le déficit est tenu
44:20et ça je veux insister sur le fait
44:22que c'est lié
44:22à un changement de méthode
44:23et donc en 2026
44:24on sera à
44:24et donc nous visons
44:25nous
44:26c'était notre proposition
44:274,7% de déficit
44:28oui mais on n'y arrive pas
44:29le Premier ministre
44:30a posé comme élément strict
44:32du compromis
44:33en cours d'élaboration
44:34que nous soyons
44:35sous les 5%
44:36à ce stade
44:37la discussion nous met
44:38un peu au-dessus
44:394,8, 4,9
44:40on a dit qu'on voulait
44:41être strictement sous 5%
44:42aujourd'hui on est un peu au-dessus
44:43ce qui veut dire
44:44qu'on doit continuer
44:45à avoir un déficit
44:47qui baisse
44:47et un compromis politique
44:49parce que sinon
44:50c'est qu'on donne les clés
44:51à ceux qui
44:52mais on verra
44:53le point final
44:54on a dit strictement sous 5%
44:55strictement sous 5%
44:56je pense que vous voyez
44:57les Français comprennent
44:57ce qu'il y a sous 5%
44:58et ce qui est au-dessus de 5%
44:59je ne me trompe pas de beaucoup
45:00merci beaucoup Amélie
45:01de Montchalin
45:02ministre de l'Action
45:03et des Comptes Publics
45:04d'avoir été notre invité
45:05très bon dimanche
45:06sur nos deux centaines
45:06et plusieurs centaines
45:07les Français Hum Controls
45:15et des Confessions
45:16et des Combustes
45:17du Enzo
45:17aussi
45:18enorme
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