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Charles Rodwell, député EPR des Yvelines Charles, était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:008h13, la grande interview CNews Europe 1 avec Charles Rodwell ce matin.
00:05Bonjour Charles Rodwell.
00:05Bonjour, merci pour votre invitation.
00:07Député Ensemble pour la République des Yvelines et membre de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale.
00:11Beaucoup de sujets évidemment à évoquer avec vous.
00:14Je voulais commencer par le label sur les médias.
00:18Le président de la République, Emmanuel Macron, défend le projet d'un label pour les médias qu'il jugerait respectable.
00:24C'est une mesure liberticide dénoncée par plusieurs politiques.
00:26Qu'est-ce que vous en dites vous ?
00:28Beaucoup de gens disent qu'Emmanuel Macron a défendu un label d'État.
00:31C'est faux.
00:32Il n'a jamais parlé de label d'État.
00:35La seule chose qu'il a défendue...
00:36Mais il veut que les autres fassent le travail.
00:37Il défend un label qui serait créé par des journalistes eux-mêmes.
00:41Mais il défend l'idée.
00:41Il dit que chaque maison journalistique, en tout cas chaque média,
00:46pourrait mettre en œuvre un label qui, selon lui, pourrait dénoncer la désinformation.
00:51Moi, ce que je constate, c'est que tous les jours, la désinformation existe.
00:56Et donc que les journalistes puissent s'organiser entre eux en toute liberté,
01:00sans que l'État s'y implique, ça peut être une idée à creuser.
01:03J'ai finement écouté ce qu'il a dit.
01:05Il n'a rien dit de plus.
01:07Ce qui est en tout cas absolument certain, c'est que vous me trouverez sur la route de ceux qui défendront un label d'État.
01:13Un label d'État n'est pas considéré aujourd'hui, tout simplement parce qu'il faut garantir la liberté des journalistes.
01:18En revanche, ce que je constate, c'est que dans le débat public, la désinformation pleut.
01:23Et donc pourquoi est-ce que, par exemple, CNews Europe 1 ne pourrait pas créer leur label
01:27pour dénoncer la désinformation que vous jugez, à juste titre bien souvent, présente dans le débat public ?
01:35Et ça, c'est ce que font les journalistes.
01:36C'est le métier de journaliste, d'ailleurs.
01:37Le métier de journaliste, c'est de vérifier les informations.
01:40Ce que disait le président de la République, il faut que les journalistes vérifient leurs informations.
01:43Et c'est ce qu'on fait déjà tous.
01:44Gérard Larcher dit que c'est une mesure qui n'est pas à la hauteur du pays.
01:48C'est dur pour le président de la République ?
01:51Oui, moi, j'avoue que je ne vais pas tomber dans ce type d'anathème.
01:54J'ai un grand respect pour Gérard Larcher parce que s'il y a bien une personne qui se charge de défendre
01:58les institutions de ce pays dans le grand moment d'instabilité qu'on connaît, c'est lui.
02:03Moi, j'ai simplement écouté la parole du président.
02:05Il parle d'un label porté par des journalistes pour les journalistes.
02:09Moi, j'avoue qu'un label d'État, si tout le monde n'a jamais été question, serait une mesure liberticide.
02:14Il faut garantir une liberté de la presse dans ce pays.
02:17Et c'est la position que je tiendrai.
02:20Une commission d'enquête parlementaire sur l'audiovisuel public auditionne en ce moment de nombreux responsables.
02:26Elle fait un travail remarquable.
02:27Le troisième président de la Cour des comptes dit que la situation financière de France Télévisions
02:31est critique.
02:3281 millions d'euros de déficit supplémentaire entre 2017 et 2024.
02:37Ça vous inquiète ?
02:38Bien sûr que ça m'inquiète.
02:40Bien sûr que cette gestion de l'audiovisuel public m'inquiète.
02:44Bien sûr que lorsque je constate que certains journalistes ont entre 12 et 14 semaines de vacances,
02:50cela m'inquiète.
02:51Bien sûr que lorsqu'on a une information qui est parfois partielle, financée par nos impôts,
02:56cela m'inquiète.
02:56Ce n'est pas mon rôle d'attaquer frontalement des journalistes.
03:01La liberté de la presse est garantie dans notre pays.
03:04Mais je considère qu'à partir du moment où vous êtes l'audiovisuel public,
03:06à savoir financé par l'impôt des Français,
03:08vous devez vous astreindre, un, à une modération dans vos financements
03:12et dans la gestion de l'argent public.
03:15Et deux, une impartialité totale sur l'information que vous diffusez,
03:20qui sont, à mon avis, deux manquements graves actuellement vis-à-vis l'audiovisuel public.
03:24Vous diriez que les dirigeants de France Télévisions sont en roue libre sur les dépenses ?
03:28Ça, la commission d'enquête qui est menée à l'Assemblée nationale
03:30fera un état des lieux extrêmement détaillé.
03:34Le rapport de la Cour des comptes, qui a été publié il y a maintenant quelques semaines,
03:38est objectivement alarmant sur la question.
03:42Je crois que la question de la gestion des finances publiques n'est pas le seul problème.
03:48Je pense que la question du partage de l'information,
03:51je pense par exemple sur les questions sécuritaires, migratoires,
03:56qui est un enjeu majeur pour beaucoup de personnes.
03:57Vous parlez du pluralisme ?
03:59Je parle du traitement objectif de l'information.
04:02Et il y a des lacunes dans l'audiovisuel public ?
04:04Je vous prends un exemple parmi d'autres.
04:06À ma modeste échelle, j'ai publié il y a quelques semaines
04:09un rapport sur le coût pour les finances publiques des accords franco-algériens.
04:13Il me semble, en toute humilité,
04:15que c'est un enjeu important pour notre pays de constater ces questions.
04:18Pas un édito, pas une actu n'a été partagée et reliée par l'audiovisuel public,
04:24qui est le seul média qui n'en a pas fait état.
04:27Tous les autres médias, de droite comme de gauche, en ont fait état.
04:30Je pose simplement la question, en toute humilité,
04:33pourquoi est-ce que cette actualité n'a pas fait l'objet d'éditos,
04:38d'actualités par l'audiovisuel public ?
04:40Est-ce que ce sujet dérange ?
04:41Vous posez cette question en toute humilité.
04:44en toute honnêteté, vous avez un début de réponse ou pas ?
04:48Non, parce que je ne suis pas en position de réclamer une actualité
04:53plus qu'une autre à un journaliste.
04:55En revanche, je trouve qu'il y a un traitement partiel,
04:57d'une part, de l'information.
05:00Et je trouve que le rapport de la Cour des comptes
05:03qui a été partagé il y a maintenant quelques semaines
05:05sur la gestion des finances au sein de l'audiovisuel public
05:09pose des questions auxquelles je crois que cette commission d'enquête
05:12peut apporter des réponses, de manière d'ailleurs transpartisane,
05:15parce que toutes les forces politiques sont représentées
05:17dans cette commission d'enquête.
05:19Charles Rodouel, député ensemble des Yvelines,
05:22invité de la grande interview CNews Europe 1.
05:24Ce matin, France 2 qui a consacré un numéro de complément d'enquête
05:26à CNews avec des chiffres faux fournis par RSF,
05:30qui ont été retirés au tout dernier moment,
05:33qui ont été démentis par l'ARCOM elle-même.
05:36C'est digne du service public d'information, de télévision, ça ?
05:39Ce qui pourrait être intéressant parmi d'autres idées,
05:41c'est que Cache Investigation puisse par exemple mener une investigation
05:44sur l'audiovisuel public.
05:46Je pense que ce serait une étude qui pourrait être intéressante.
05:49Je respecte la liberté de la presse, mais je dénonce deux choses.
05:52Un, la désinformation, que certains, on en parlait au début de notre entretien,
05:57est-ce qu'elle existe ou non, ce n'est pas à moi d'en juger en la matière,
06:00mais je considère qu'il y a beaucoup de sujets sur lesquels Cache Investigation
06:04pourrait investiguer. Voilà une idée parmi d'autres.
06:05– Puisqu'on parle d'argent et du déficit de France Télévisions,
06:10je voulais vous entendre sur le budget, c'est très compliqué à suivre.
06:12Les Français ont lâché depuis quelque temps,
06:15mais ce qu'ils retiennent, c'est qu'ils sont inquiets pour le pays.
06:18Est-ce qu'on aura un budget pour la France ?
06:20La partie recette du budget a été votée,
06:22198 voix contre 105, c'est une victoire pour l'Assemblée nationale.
06:26Mais est-ce qu'on va avoir un budget au final ?
06:28– Moi, je suis venu pour dire la vérité.
06:30J'ai avec moi le courrier du directeur de la Sécurité sociale,
06:34qui dit qu'avec l'absence de loi de financement,
06:37une absence de loi de financement conduirait à une dégradation
06:40des comptes de la Sécurité sociale,
06:41avec un déficit prévisionnel au-delà de 30 milliards d'euros.
06:44Donc moi, la raison pour laquelle je vais voter…
06:46– Alors qu'on vise un déficit à 20.
06:47C'est-à-dire que s'il n'y a pas de vote,
06:49il y aura 30 milliards de déficit,
06:51alors que déjà, on vise un déficit.
06:52Si tout se passe bien, on sera à 20 milliards.
06:54– Moi, j'alerte tous ceux qui nous écoutent et qui nous regardent
06:56que si votre député ne vote pas le projet de loi de financement
07:00de la Sécurité sociale,
07:01le déficit de la Sécurité sociale sera de 30 milliards d'euros.
07:05Donc je crois que c'est notre devoir
07:08d'adopter ce projet de loi de financement.
07:10Et je vais être très franc avec vous,
07:12je dénonce l'hypocrisie absolue de ceux qui nous entourent.
07:15Les mêmes Rassemblements nationaux en tête
07:18qui suspend la réforme des retraites
07:21sont les mêmes ensuite qui refusent de voter les recettes
07:24pour financer ce trou.
07:26Vous avez un parti, honnêtement,
07:28il faut quand même avoir le cuir solide
07:30d'expliquer qu'on peut suspendre la réforme des retraites aux Français
07:33et ensuite refuser de voter les crédits
07:35pour financer cette suspension.
07:37Il est urgent d'adopter le projet de loi de financement
07:40de la Sécurité sociale.
07:41– Vous ne votez pas de baisse de dépenses publiques,
07:43notamment en lien avec l'immigration.
07:45Mais enfin, pardon,
07:47l'ERN dénonce la hausse de la dépense publique,
07:50mais l'ERN adopte la suspension de la réforme des retraites
07:54qui coûte rien que c'est 400 millions d'euros.
07:57Et tout le monde sait,
07:59tous ceux qui nous regardent savent
08:01qu'on a un sujet de financement de nos retraites.
08:04Et la solution que trouve le Rassemblement national,
08:06c'est de suspendre la réforme des retraites
08:08et de refuser de voter des recettes
08:09pour financer ce trou.
08:10C'est de l'inconséquence totale que je dénonce.
08:15Ce document relate que sans financement
08:18du projet de loi de financement de la Sécurité sociale,
08:20dès 2026, on a un trou béant.
08:23Je refuse cette solution et donc,
08:25en responsabilité, même s'il est imparfait,
08:28je voterai le projet de loi de financement
08:30de la Sécurité sociale.
08:31Charles Rodouel,
08:33est-ce que Sébastien Lecornu doit revenir
08:35sur sa promesse de ne pas utiliser le 49-3 ?
08:38Je ne crois pas.
08:39Je crois que Sébastien Lecornu
08:40comprend parfaitement le moment dans lequel on est.
08:42Nos institutions n'ont pas été prévues
08:44pour une démocratie parlementaire
08:46et pourtant, nous y sommes
08:47avec un éclatement de l'Assemblée nationale.
08:49Et surtout, moi, ce que je trouve formidable
08:51avec le renoncement du 49-3,
08:54c'est que ça responsabilise chaque parti.
08:56C'est-à-dire que les partis politiques
08:57ne pourront pas se planquer derrière le 49-3
08:59pour ne pas assumer leurs inconséquences.
09:02Je reviens à mon exemple,
09:03j'appuie dessus,
09:04mais je comprends que ça puisse faire mal,
09:06mais je le dénonce.
09:07Vous avez un parti, le RN,
09:09qui refuse d'admettre
09:11qu'on a un problème avec les retraites,
09:13qui suspend la réforme des retraites
09:15et qui refuse de voter les moyens de la financer.
09:19C'est une hypocrisie absolue.
09:21Renoncer au 49-3 permet de responsabiliser
09:24chaque parti politique lors du budget.
09:27Charles Rodouel,
09:27je voulais vous parler également de l'Algérie.
09:30On ne peut s'empêcher de penser
09:31à notre confrère, le journaliste,
09:33enfin à mon confrère en tout cas,
09:34le journaliste Christophe Gleiz,
09:36détenu arbitrairement dans les geôles algériennes
09:38depuis plus d'un an et demi.
09:40La Cour d'appel a confirmé
09:41la peine de 7 ans d'emprisonnement
09:42pour apologie du terrorisme.
09:45Quelle attitude la France doit-elle adopter
09:46vis-à-vis d'Alger
09:47pour espérer au plus vite sa libération ?
09:50Plutôt la discrétion ou le bras de fer ?
09:52La fermeté ?
09:54On n'a pas d'autre choix que celui-ci.
09:56Je souligne déjà une chose.
09:57Et on est assez ferme ?
09:58Je suis infiniment heureux
10:00de voir Boalem Sansal libérée.
10:02Je me suis rendu à leur invitation,
10:04à l'invitation du comité de soutien
10:06à Boalem Sansal,
10:07à la soirée de son retour.
10:10Je reconnais le travail extraordinaire
10:12qu'ont mené Noël Lenoir,
10:14qu'a mené Xavier Driancourt,
10:15qu'a mené Arnaud Bénédetti,
10:16qu'a mené Jean-Michel Blanquer,
10:18pour soutenir coûte que coûte
10:19sa libération.
10:20Il est libéré.
10:20Maintenant, on a un homme,
10:22Christophe Gleize,
10:23journaliste notamment de Sofout,
10:25qui est enfermé
10:26et qui est condamné
10:27dans les geôles algériennes
10:28pour des faits
10:29qui sont absolument mensongers.
10:31La libération de Christophe Gleize
10:33doit être la première étape
10:35à toute négociation
10:37entre la France et l'Algérie.
10:39Et j'ai confiance,
10:40je vais vous dire,
10:40j'ai confiance en Laurent Nunez.
10:42J'en ai échangé avec lui
10:43parmi les autres membres
10:45de l'exécutif.
10:46C'est un homme
10:46qui va appliquer une politique
10:47de grande fermeté
10:48vis-à-vis de l'Algérie.
10:50La libération de Christophe Gleize
10:51doit être la première étape
10:52à toute négociation
10:54avec le régime algérien.
10:56Là, Laurent Nunez,
10:57justement,
10:58le ministre de l'Intérieur,
10:59confirme son souhait
11:00d'aller en Algérie.
11:01Il a raison d'y aller
11:01alors que Christophe Gleize
11:03est encore en prison ?
11:04Tout dépend
11:04de ce qu'il dit
11:05au régime algérien.
11:05S'il dit au régime algérien,
11:07un, j'échange avec vous
11:08pour, un, demander
11:09avant toute négociation
11:11la libération de Christophe Gleize
11:12et, deux,
11:13la dénonciation
11:13des accords de 68.
11:14Vous savez que j'ai une différence
11:15avec le gouvernement sur ce sujet.
11:17Le gouvernement souhaite
11:18renégocier les accords de 68.
11:20La position de mon groupe
11:21et de moi-même,
11:22c'est de dénoncer
11:22les accords de 68
11:23et de prévoir
11:24un cadre juridique alternatif
11:27pour normaliser
11:28la relation entre nos deux pays.
11:30Tout dépend
11:30du contenu
11:31de la discussion
11:32avec le régime algérien
11:33qu'il aura.
11:34Si, en tout cas,
11:34la première de ces conditions,
11:36c'est la libération
11:36de Christophe Gleize,
11:37honnêtement,
11:38c'est plutôt positif
11:39qu'il ait porté ce message.
11:40Je voulais vous parler
11:41d'immigration également.
11:42Vous avez déposé
11:43une proposition de loi
11:44destinée à allonger
11:45la durée de rétention
11:45dans les CRAS,
11:46dans les centres de rétention
11:47administratifs
11:48pour les délinquants
11:49et criminels étrangers.
11:51Votre loi a été validée
11:52par le Conseil d'État.
11:53Elle passera
11:54en janvier
11:55à l'Assemblée nationale ?
11:56Elle est en tout cas
11:57inscrite à l'agenda
11:57de la Commission des lois
11:59pour passer,
12:00effectivement,
12:01lors de la première quinzaine
12:02de janvier.
12:03J'en suis très heureux
12:04parce que c'est une proposition
12:05de loi,
12:05et je les remercie,
12:06qui est désormais
12:07cocinée par 150,
12:08plus de 150 députés
12:09qui vont de Gabriel Attal
12:11à Laurent Wauquiez.
12:11Je rappelle que c'est
12:12une proposition que je porte
12:13avec Michel Barnier
12:14qui vise à une chose,
12:17suivre toute personne
12:19susceptible
12:19d'être radicalisée
12:21et atteinte
12:22de troubles psychiatriques
12:23et retenir,
12:24retenir plus longtemps,
12:25pardonnez-moi,
12:26enfermer toute personne
12:28sous OQTF
12:29qui est criminel
12:29et délinquant étranger
12:31que nous enfermons
12:32plus longtemps
12:32avant d'assurer
12:34leur expulsion
12:34pour assurer
12:35la sécurité des Français.
12:37Vous savez le drame
12:37qui est arrivé
12:38à la famille de Philippines
12:39qui habite ma circonscription.
12:40Vous savez le drame
12:41qui est arrivé
12:41aux familles de Lola,
12:43la famille de Moran,
12:44de Laura
12:45à la gare
12:47de Marseille-Saint-Charles
12:48il y a maintenant
12:48quelques années.
12:49Toutes ces familles
12:50pourront désormais
12:50être protégées
12:52grâce à cette proposition de loi.
12:54C'est le premier volet
12:55du tournant
12:56sécuritaire et migratoire
12:58que nous devons assurer
12:59pour la sécurité
13:00des Français
13:00et j'espère
13:01que cette proposition de loi
13:02sera adoptée
13:03avec la plus grande
13:04majorité possible.
13:05Charles Rodouel,
13:06vous avez cité
13:07Gabriel Attal,
13:07il a dit
13:08le en même temps
13:09en matière de sécurité.
13:10ça ne marche pas,
13:12ça ne fonctionne pas.
13:13Il l'a dit sur CNews
13:14avec Laurence Ferrari
13:15et Sonia Mabrouk.
13:17Qu'est-ce que vous en dites ?
13:17Vous confirmez
13:18le en même temps
13:19vous êtes planté.
13:21Je veux dire
13:22les choses assez simplement.
13:24Pour sauver la France,
13:25pour sauver son école,
13:27pour sauver ses services publics,
13:28pour sauver son économie,
13:30nous n'avons pas d'autre choix
13:31que de réduire l'immigration.
13:33Et que de la réduire
13:34en adoptant une politique
13:35assez simple,
13:36c'est l'immigration choisie,
13:37massivement réduite,
13:38fondée uniquement sur le travail
13:39pour répondre aux besoins
13:40des Français.
13:42Oui, sur cette question,
13:43il y a eu une forme
13:44d'en même temps
13:45ces dernières années.
13:46Cela fait deux ans
13:47que je défends
13:47un bilan dont je suis fier
13:49en matière économique,
13:50en matière européenne,
13:52l'Europe de la défense,
13:54l'Europe industrielle
13:55face aux grands défis
13:55de ce monde.
13:56Cela fait deux ans aussi
13:57que j'appelle
13:58à une forme
13:59de virage idéologique,
14:01notamment sur les questions
14:02sécuritaires et migratoires.
14:03Et donc ce matin,
14:04je me réjouis de deux choses,
14:05Romain Desarbres.
14:06Première des choses,
14:07je me réjouis
14:08de la révolution pénale
14:09qui est en train
14:09de mener Gérald Darmanin
14:10à la tête de son ministère
14:12sur le narcotrafic
14:13et sur les prisons,
14:15la révolution carcérale.
14:16Il nous faut maintenant,
14:17c'est le deuxième point,
14:18une révolution
14:19sur notre politique migratoire.
14:21C'est ce que Gabriel Attal
14:22a annoncé,
14:23ne serait-ce que sur
14:24ces news la semaine dernière,
14:26en opérant un virage
14:27idéologique bienvenu,
14:29fondamental,
14:30sur ces questions-là,
14:31parce que ces questions,
14:33notamment la question migratoire,
14:34ne peuvent pas souffrir
14:35d'un en même temps,
14:37l'immigration réduite,
14:38l'immigration choisie,
14:40fondée sur le travail
14:41et avec cela,
14:42en corollaire,
14:43nous assumons
14:44de vouloir assécher
14:45toutes les autres voies
14:46d'immigration,
14:47l'immigration familiale,
14:49l'immigration pour soins
14:50et la refonte
14:51du droit d'asile
14:52pour réduire
14:53l'immigration irrégulière.
14:54Une dernière question,
14:55Charles Rodouel,
14:56sur l'Eurovision,
14:57boycottée par plusieurs pays
14:58car Israël a été maintenu
14:59dans la liste
15:00des pays participants.
15:01Arnaud Clarsfeld
15:02fait un parallèle
15:02avec les nazis
15:03dont les lois interdisaient
15:04aux Juifs de jouer
15:05dans les orchestres,
15:05par exemple.
15:06Comment est-ce que vous percevez
15:07cette montée
15:07de l'antisémitisme en Europe ?
15:09La dernière fois
15:10que des pays européens
15:12ou des chanteurs européens
15:14ou des hommes politiques européens
15:16ont boycotté des événements
15:18parce qu'il y avait
15:18des Juifs qui y participaient,
15:21c'était dans les années 30.
15:22Je ne souhaite pas
15:23que l'Europe revienne
15:24à ces années-là.
15:25L'antisémitisme est un racisme
15:28et l'antisémitisme,
15:30au-delà de l'horreur
15:30qu'il représente lui-même,
15:32est souvent le précurseur
15:33de bien d'autres horreurs.
15:35Regardons les leçons
15:36que nous apporte l'histoire,
15:37ne cédons pas à la haine
15:39et c'est la raison
15:40pour laquelle j'apporte
15:41tout mon soutien
15:41aux chanteurs israéliens
15:43qui est aujourd'hui
15:44pointé du doigt
15:45lors de cette session
15:47de l'Eurovision.
15:48La France, évidemment,
15:49s'honneur de maintenir
15:50sa participation,
15:51c'est la moindre des choses.
15:52Et cette édition
15:53devra avoir lieu
15:53malgré ce boycott inacceptable
15:55de plusieurs pays européens.
15:58Merci beaucoup,
15:58Charles Rodouel,
15:59député ensemble
16:01des Yvelines
16:02d'être venu ce matin
16:02sur le plateau de CNews
16:04et dans le studio d'Europe.
16:06Merci à vous.
16:06Bonne journée.
16:06Merci à vous.
16:07Merci à vous.
16:12Merci à vous.
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