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Stéphanie Bonhomme, mère d'Elias, tué à Paris était l’invitée de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00La grande interview sur CNews et Europe 1. Il y a dix mois, quasiment, jour pour jour, Elias, 14 ans, était poignardé au thorax, à coup de machette dans le 14e arrondissement de Paris, par deux mineurs, multirécidivistes en sortant de son entraînement de football.
00:14Voilà un mois, précisément. Un rapport de l'inspection générale de la justice, demandé par la famille d'Elias, promis par Gérald Darmanin, était révélé.
00:24Un rapport qui jette une lumière crue sur des pans entiers de notre justice et, en particulier, de la justice des mineurs.
00:30Alors, que s'est-il passé depuis ? Que contient précisément ce rapport ? On va en parler ce matin. Bonjour, madame, et merci, Stéphanie Bonhomme, d'être avec nous.
00:38Je vous remercie de me recevoir.
00:40Vous êtes médecin, chef de service adjointe en médecine vasculaire à l'hôpital Saint-Joseph à Paris.
00:45Vous êtes la mère d'Elias et la mère de deux autres enfants, âgés aujourd'hui de 21 ans et de 24 ans.
00:51Ce matin, vous parlez aussi en leur nom et au nom de toute la famille d'Elias.
00:55D'ailleurs, avant de démarrer notre entretien, dites-nous pourquoi ce préambule est important ?
00:59Pourquoi il est essentiel pour vous, pour la mère de famille que vous êtes, de rappeler cela ?
01:06Pour nous, pour notre famille, c'est important de la rappeler parce que je suis le porte-voix de notre famille.
01:12Je serai à jamais la mère d'Elias et c'est à ce titre que vous me recevez, parce que je suis la mère d'Elias.
01:18Mais il est important pour ma vie à venir que je reste la mère d'Elias, la mère de mes enfants aînés, une épouse, une femme et surtout un médecin.
01:32Avant d'en venir à ce rapport édifiant de l'inspection générale de la justice, une question sur une phrase prononcée par le chef d'état-major des armées
01:40et qui a provoqué un trouble auprès de nombreux Français, « Accepter de perdre nos enfants à la guerre ».
01:46J'imagine que cette phrase, comme on dirait, a eu un écho très particulier pour la citoyenne que vous êtes, pour la mère que vous êtes.
01:52Comment l'avez-vous ressenti et appréhendée ?
01:56Je peux essayer de comprendre cette phrase et son rôle sûrement de préparer les parents à perdre leurs enfants sur un champ de bataille.
02:05Mais j'encourage les parents et les citoyens à aller sur le site du ministère de la justice.
02:13Il y a une petite barre de recherche et il faut notifier l'inspection générale de la justice.
02:18Et vraiment, j'encourage tout le monde à lire ce rapport, la mission d'évaluation suite à l'agression violente et au décès du mineur A.
02:29Je ne sais pas si on le voit à l'antenne.
02:31Tout à fait, on le voit.
02:32En fait, c'est important de lire ce rapport parce que les parents vont comprendre qu'avant de perdre leurs enfants sur un champ de bataille,
02:41ils vont perdre leurs enfants dans la rue en rentrant du cinéma, de l'école, du collège, du lycée, de leur entraînement de sport.
02:51Ce rapport montre une cartographie des dysfonctionnements, des carences du système judiciaire, de la prise en charge des mineurs délinquants.
03:05Très simplement, factuellement, il est pour nous très bien fait.
03:09Lorsqu'on lit ce rapport, en famille, chacun, il y a une seule phrase qui nous est venue à l'esprit.
03:17En mettant de côté le fait que c'était notre enfant qui était décédé, c'est vraiment la chronique d'une mort annoncée.
03:25C'est la succession de dysfonctionnements, de rapports de personnalités qui ne sont pas remplis,
03:33de non-communications entre les juges et les éducateurs de la PJJ.
03:40Ce n'est pas la non-communication, mais les relais ne se font pas.
03:44Des procureurs qui prennent des décisions face aux premières décisions des juges des enfants,
03:55qui ne sont pas respectés.
03:56Et on voit tout cet enchaînement qui va conduire, quand on lit le rapport, c'est édifiant, à la mort de notre enfant.
04:06Et c'est important de le souligner pour nous parce que la justice n'a pas protégé Elias.
04:13Nous savons qui a tué Elias et nous connaissons les deux assassins d'Elias.
04:18Mais en lisant ce rapport, nous voyons que la justice n'a pas protégé Elias.
04:24Et nous avons comme message pour les autres parents que la justice des mineurs aujourd'hui ne va pas protéger la société.
04:35Et c'est le message qui est important face à ce rapport.
04:39Chronique d'une mort annoncée.
04:41Dites-vous ce matin des décisions incohérentes, des défaillances en chaîne,
04:44des interdictions d'entrer en contact non respecté entre ces deux délinquants
04:48et des mesures éducatives jamais.
04:50Jamais mises en œuvre, exemple.
04:52Le procureur avait demandé un contrôle judiciaire,
04:54mais ce dernier est refusé au motif qu'ils avaient simplement exprimé des regrets.
04:58Quant au suivi éducatif, inexistant.
05:01Il n'y avait pas d'éducateur disponible.
05:04Madame Stéphanie Bonhomme, ce rapport a été révélé il y a un mois.
05:07Un mois.
05:08Que s'est-il passé depuis ?
05:10Depuis un mois, nous avons eu la possibilité de nous exprimer dans le journal Le Point,
05:19avec un travail de vos consoeurs qui était très rigoureux.
05:23Les chaînes d'info en continu ont relayé ce rapport très rapidement.
05:28Le Figaro a fait un très beau papier.
05:34Et puis plus rien.
05:35C'est la raison pour laquelle aussi je vous ai sollicité,
05:40parce que ce n'est pas juste, on ne porte pas juste la mort d'Elias.
05:47Nous portons ce rapport, ce rapport doit être connu, il doit être diffusé.
05:53Pour tous les parents.
05:54Pour tous les parents.
05:55Il est d'intérêt général, d'intérêt public.
05:57Je voudrais rappeler que vous l'avez sollicité, qu'il a été promis et il a été effectué.
06:03Donc Gérald Darmanin, sur ce point, a répondu à une demande importante,
06:08que vous avez rencontré, ce qui est extrêmement rare, les inspecteurs.
06:12Oui.
06:12À l'origine de ce rapport, que vous ont-ils dit ?
06:16Les inspecteurs ont souhaité nous rencontrer pour que nous puissions leur parler d'Elias,
06:21parce qu'il leur semblait important, dans ce rapport, de rencontrer les parents de la victime.
06:28Donc nous leur avons parlé d'Elias.
06:31Et surtout, ils nous ont écoutés sur notre volonté, notre détermination à comprendre les décisions des juges,
06:39qui ont toujours été les mêmes.
06:41Les juges des enfants ont, malgré la dangerosité montante des deux assassins d'Elias, répété la même mesure,
06:51c'est-à-dire une interdiction de rentrer en contact, alors que ces deux assassins habitaient dans la même résidence,
06:57que les éducateurs ont tout de même fait leur travail, en disant, en signalant aux juges,
07:03ils sont amis, ils habitent au même endroit, ils ne peuvent pas ne pas entrer en contact.
07:08Les assassins eux-mêmes le disent, nous ne pouvons pas ne pas nous rencontrer, les parents le disent.
07:16Donc nous avons pu, lors de cet échange avec les inspecteurs, demander des explications.
07:24Cela a été relayé à Gérald Darmanin, qui a, lors de la circulaire qui est parue le 13 octobre,
07:35sur le renforcement de la prise en charge des victimes,
07:39a tout de suite notifié cette nécessité d'entretien dédié entre les victimes,
07:45les proches des victimes, puisque je rappelle que la victime c'est Elias,
07:48et les magistrats lorsqu'il y a des dysfonctionnements judiciaires.
07:53Donc ce rapport, il est aujourd'hui dans le débat public.
07:56Oui.
07:56Si vous n'obtenez pas maintenant des réponses à vos questions,
08:00si on ne vous dit pas pourquoi, en partant de ce rapport, pourquoi c'est arrivé ?
08:05Comment se fait-il que tous ces dysfonctionnements, ces défaillances se sont révélées ?
08:11Est-ce que vous estimez que les magistrats, Mme Stéphanie Bonhomme, sont responsables au sens où ils doivent rendre des comptes ?
08:18Ils sont responsables de leurs décisions.
08:21Ils doivent répondre à nos questions.
08:24Nous avons des questions à leur poser.
08:26Nous voulons les rencontrer, très simplement.
08:28Nous voulons dialoguer avec eux.
08:30Nous voulons leur poser comme questions.
08:32Pourquoi ?
08:34Pourquoi vous avez réitéré ces décisions face à deux jeunes qui ont commis de multiples violences,
08:43qui ont fait de multiples victimes, connues et non connues ?
08:47Pourquoi ?
08:49J'ai envie de dire le mot borné, mais en fait je ne suis pas juge.
08:55Donc ce mot borné, il est dur, parce que je ne suis pas juge et je ne peux pas les juger.
09:00Finalement, je ne veux pas les juger.
09:02J'aimerais comprendre.
09:04Nous voulons du dialogue, de la transparence.
09:08Nous ne voulons pas attaquer l'indépendance de la magistrature.
09:11Ça, c'est fondamental pour nous.
09:13Nous voulons finalement les plus belles des qualités, c'est-à-dire de dialogue, de la compréhension.
09:19Juste nous expliquer.
09:21Votre démarche est d'une humanité exceptionnelle.
09:24Elle est d'une légitimité absolue.
09:26Vous êtes la mère d'Elias et la mère de famille.
09:28Vous avez eu des contacts avec certaines associations de magistrats.
09:33Je mets de côté la magistrate Béatrice Brugère, qui a échangé avec vous, qui comprend l'ampleur de ce qui est posé dans ce rapport.
09:43Mais pour les contacts que vous avez eus avec d'autres associations, comment vous ont-ils perçus ?
09:47À quoi vous ont-ils renvoyé, peut-être ?
09:50C'était très violent.
09:52La première discussion, parce que j'avais besoin aussi de discuter avec des magistrats très naïvement, finalement,
09:59pour savoir si notre démarche de dialogue était saine et légitime.
10:05Ça a été très violent, parce que j'ai entendu les mots « vous partez en croisade contre les magistrats »,
10:13« vous êtes une victime esservelée », « et vous êtes populiste ».
10:18Ces mots ont été tenus à votre rencontre ?
10:20Oui.
10:21Et face à ces mots, j'ai été déstabilisée, je le reconnais.
10:27Et donc, j'ai fait la démarche de rencontrer la direction de France Victime.
10:30J'ai fait la démarche de rencontrer François Hollande et Nicolas Sarkozy,
10:36pour savoir si ma démarche était légitime ou non.
10:39Que vous ont-ils dit, les deux anciens présidents ?
10:42Les deux anciens présidents sont des présidents différents, évidemment,
10:48mais les deux ont toujours été, lors de leur mandat, très proches des Français et des victimes.
10:53Et ils nous ont confortés dans notre démarche,
10:58qui est finalement, comme vous l'avez dit, humaine, transparente et tout à fait légitime.
11:05Donc, ça a été, pour nous, le point de départ.
11:09C'est-à-dire qu'à partir du moment où les France Victime et les deux présidents de la République
11:15nous ont dit, bien sûr, bien sûr que vous n'êtes pas une victime esservelée,
11:20la mère d'une victime esservelée, bien sûr que votre demande est légitime.
11:26Allez-y, avancez.
11:27Avançons et rentrons dans le vif du sujet.
11:31Pourquoi ces propos inqualifiables, intolérables, inacceptables ont été tenus ?
11:35Certains vous ont reproché de dire les choses.
11:38D'ailleurs, certains reprochent aux familles de victimes,
11:41et on a des noms, malheureusement, qui s'enchaînent,
11:43de dire les choses, de dire leur douleur, d'exiger des réponses.
11:46On vous a, je le dis ici, ce matin, extrême-droitisé, et même davantage.
11:51On a dit que vous étiez même peut-être instrumentalisé par certains médias.
11:55Probablement, ici même, quand je vous pose des questions,
11:57certains estiment qu'on dirige vos réponses.
12:01Vous aviez aussi, Stéphanie Bonhomme, pointé le traitement par le service public.
12:05Et là, c'est de la mère de famille qui a parlé.
12:07Comment vous répondez à toutes ces attaques aujourd'hui,
12:10à ce bruit qui continue peut-être, un petit peu, cette petite musique qui se poursuit ?
12:15Il n'est pas entendable pour nous de nous qualifier de populistes et d'extrême-droite.
12:27Parce qu'en fait, notre dialogue, finalement, il est démocratique.
12:33Notre démarche, elle est démocratique.
12:34Si les juges devaient refuser ces rencontres,
12:42si certains médias devaient refuser de traiter ce rapport,
12:51à ce moment-là, pour nous, je parle au nom de notre famille,
12:56cela signifierait que nous sommes dans un état totalitaire
13:00où, finalement, certains médias refuseraient de divulguer un rapport
13:09qui montre les défaillances de la justice.
13:14Bruno Rotaillot, il y a une tribune qui est parue au début du mois de février dans Le Monde,
13:22signée par la présidente et la vice-présidente du syndicat de la magistrature
13:26qui attaquait Bruno Rotaillot parce qu'il avait dit que la justice des mineurs est un fiasco.
13:32Ce n'est pas ce que nous disons.
13:37Ce que nous disons, elle n'a pas protégé Elias et il faut...
13:42Et elle peut ne pas protéger d'autres enfants.
13:44Exactement.
13:45Et il faut s'accaparer, quels que soient les partis politiques,
13:49quels que soient les médias.
13:50Il faut diffuser ce rapport parce que c'est important pour la France,
13:58tout simplement, pour la justice et pour l'améliorer,
14:02l'améliorer le droit des victimes.
14:05Évidemment, nous ne demandons pas de sanctions.
14:10Nous ne sommes pas là pour désigner certains juges.
14:15Nous voulons comprendre.
14:18C'est finalement très simple, comprendre des décisions.
14:25Et si certains médias considèrent que demander à des explications,
14:32c'est populiste, eh bien alors, nous serons populistes.
14:36Vous inversez ce matin, vous n'êtes absolument pas la charge.
14:39En réalité, votre démarche d'humanité est une démarche de consolidation de la démocratie
14:43puisque vous interrogez l'un des piliers de notre nation,
14:46la justice, au contraire, pour qu'elle oeuvre, pour qu'elle protège nos enfants.
14:50Moi, j'appelle véritablement tous ceux qui nous écoutent,
14:53tous ceux qui nous regardent très nombreux,
14:54à aller sur le site du ministère de la Justice,
14:56à lire ce rapport, à voir de même, à se faire leur avis
15:00sur les défaillances, sur les incohérences,
15:02pour comprendre, pour essayer d'avoir des explications
15:05parce que nous devons, madame Stéphanie Bonhomme,
15:07les avoir avec vous, toutes ces explications.
15:10Lorsque vous entendez parler de justice restaurative,
15:13on a beaucoup entendu parler ces derniers temps,
15:16c'est-à-dire d'échanger directement avec les agresseurs,
15:19avec les meurtriers des enfants, de votre enfant,
15:23comment vous appréhendez une telle démarche ?
15:27Elle est pour nous inaudible
15:28puisque ça transparaît tout à fait dans le rapport.
15:34C'est deux êtres qui ne sont animés que par la cruauté.
15:43Donc, pour nous, on ne dialogue pas avec des êtres
15:46qui n'ont pas de caractéristiques humaines.
15:50Donc, la justice restaurative avec eux,
15:53pour nous, n'a pas de sens.
15:55Et par ailleurs, un procès aura lieu.
15:59Ils ont assassiné notre fils
16:00et ils seront jugés pour cela.
16:03Donc, la justice restaurative n'a pas de sens.
16:07Ce qui a du sens pour nous, c'est l'humanité.
16:11Ils ne sont pas humains.
16:13Les juges sont des êtres humains,
16:15des femmes et des hommes humains.
16:18On peut dialoguer avec des humains.
16:21Donc, quelque part,
16:22on a presque besoin d'une justice restaurative
16:26avec les juges, avec les magistrats.
16:29C'est-à-dire comprendre le sens des décisions.
16:34Je l'ai dit, les juges, des enfants,
16:37parce que je crois que c'est ce qui va nous apaiser.
16:41C'est ce qui va nous permettre de comprendre.
16:44C'est important, la compréhension.
16:47C'est fondamental.
16:48On ne peut pas, on ne pourra pas...
16:49Sinon ?
16:50Sinon, on va se fâcher.
16:53Si les juges restent une corporation
16:58qui va se mûrer dans son silence,
17:01on va se fâcher dans le sens où...
17:06Refuser le dialogue, c'est une dictature.
17:10Donc, on va se fâcher.
17:13Je ne vais pas m'immoler place Vendôme.
17:17Mais on tapera un petit peu du point.
17:19Après, si je dis que nous allons nous fâcher,
17:24en aucun cas, nous ne demanderons,
17:28et notre démarche n'est pas de demander des sanctions.
17:31Tout le monde l'a compris ce matin.
17:32C'est une démarche d'humanité, démocratique,
17:35de demande d'explication, le pourquoi.
17:37Et on comprend surtout, Stéphanie Bonhomme,
17:39dites-moi si c'est le cas,
17:40qu'à l'issue de cet entretien,
17:42en fait, vous devez restituer la place
17:44qui est la sienne,
17:45qui a été volée à Elias.
17:47Sa place dans la société.
17:49C'est ce que la justice lui doit.
17:51C'est ce que ses magistrats lui doivent également.
17:53Exactement.
17:54Et c'est ce que nous lui devons,
17:57nous ses parents.
17:59Mais la société aussi,
18:00comme vous l'avez dit,
18:03Elias doit avoir sa place dans la société.
18:07Et notre action vise profondément
18:11à renforcer le droit des victimes.
18:13Je suis la mère d'Elias,
18:16je suis une femme,
18:17je suis une femme médecin brillante,
18:19et je suis d'une grande ténacité.
18:23Renforcer le droit des victimes
18:24est notre mission
18:26pour la société,
18:28et c'est un devoir pour Elias.
18:30Je crois que personne ne doute
18:31de votre ténacité,
18:32personne ne doutera plus
18:33de votre humanité,
18:35mais là où il ne doit plus avoir aucun doute,
18:37c'est le fait qu'on doit tous traiter
18:38de ce rapport,
18:39c'est un travail journalistique
18:40et démocratique tout à fait légitime.
18:44Je vous remercie.
18:44Merci pour votre confiance.
18:46Et je pense que nous aurons l'occasion,
18:48évidemment, de vous revoir,
18:49compte tenu de cette ténacité
18:50pour faire aboutir les choses
18:52et protéger tous les enfants,
18:54y compris, évidemment,
18:55et avant tout, la mémoire d'Elias.
18:56Merci, Stéphanie Bonhomme.
18:57Je vous remercie de m'avoir reçu.
18:58Merci à vous.
18:58Sous-titrage Société Radio-Canada
19:01Sous-titrage Société Radio-Canada
19:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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