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Le ministre des PME et du Commerce, Serge Papin était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00La grande interview CNews Europe 1 avec Serge Papin. Bonjour Serge Papin.
00:03Bonjour, on a des arbres.
00:05Merci d'être avec nous, ministre des PME, du commerce, du tourisme, de l'artisanat et du pouvoir d'achat.
00:11Et vous êtes évidemment ancien chef d'entreprise, on vous connaissait comme patron de SystemU.
00:15Aujourd'hui c'est avec la casquette de ministre évidemment que je vous interroge.
00:19Beaucoup d'actualités, je voulais qu'on commence par ce qui se passe avec les agriculteurs.
00:24Serge Papin, je vais vous montrer des images.
00:26Et pour les auditeurs d'Europe 1, on voit des canons à eau, des blindés, des gendarmes qui ont été déployés au bord de sur Arise, en Ariège,
00:35pour déloger des agriculteurs, mobilisés contre l'abattage de plusieurs centaines de vaches dans un troupeau.
00:44Une des vaches est atteinte de la dermatose modulaire contagieuse.
00:50Qu'est-ce que vous dites quand vous voyez ces images ?
00:52D'abord on ne peut avoir qu'une profonde empathie pour les agriculteurs et cet agriculteur en particulier.
00:59Moi j'ai toujours été très engagé vis-à-vis de l'agriculture, vis-à-vis du monde agricole.
01:04Alors j'ai vécu l'épizotie, la vache folle, là c'est la dermatose.
01:09On ne résoudra que par la vaccination.
01:12Donc il faut, pour régler ce problème, et je me suis enseigné, j'ai appelé le patron de SEVA aussi pour avoir une idée,
01:22qui est leader mondial des vaccins vétérinaires, qui est du côté de Bordeaux, son entreprise.
01:29On est leader, son entreprise est leader au monde, notamment sur la grippe aviaire, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui ici.
01:38Et il me dit qu'il n'y a pas d'autre solution, il faut avoir cette malheureusement, cette radicalité.
01:43C'est-à-dire qu'il faut isoler et abattre pour ne pas que ça se propage.
01:47Donc pour l'instant...
01:47La coordination rurale dit que ce n'est pas si grave que ça, il faut laisser courir la maladie.
01:51Oui, je pense qu'au nom de l'intérêt général, à un moment, ce n'est pas facile,
01:57parce que tout le monde est de bonne foi dans cette affaire.
02:00Et du coup, il faut prendre une décision.
02:02L'État doit prendre une décision et protéger.
02:05Protéger l'essentiel, qui est le troupeau globalement.
02:08D'ailleurs, c'est ce que dit le président aussi de la FNSEA, que j'ai écouté sur ce sujet-là.
02:14Il faut vacciner.
02:15Donc la solution, c'est le vaccin.
02:17Et évidemment, s'il y a un cas, malheureusement, la radicalité, c'est un peu dur de ça.
02:26Probablement la méthode, quand on a isolé, pour éviter la propagation et contrôler cette dermatose,
02:32qui est un vrai fléau.
02:33Serge Papin, je voulais vous entendre évidemment, en tant que ministre des PME, sur Brant.
02:37Les Français sont choqués par la fermeture de Brant, mis en liquidation judiciaire.
02:43700 salariés vont recevoir leur lettre de licenciement juste avant Noël.
02:48Est-ce que vous dites ce matin aux Français, et accessoirement aux salariés de Brant,
02:51que l'État a tout fait pour sauver l'entreprise ?
02:54Alors, évidemment, Brant est victime, si on peut dire, d'une concurrence sud-coréenne et chinoise qui est difficile.
03:03J'ai discuté de cette affaire-là avec Sébastien Martin, qui est le ministre de l'Industrie, mon collègue.
03:08On est ensemble à Bercy.
03:10Il reste encore, je suis prudent, mais il reste encore une possibilité après la liquidation judiciaire.
03:18Parce qu'il a mobilisé de l'argent.
03:24Il y a une vingtaine de millions qui ont été trouvés.
03:27Il y a une gouvernance possible avec une scope qui pourrait redémarrer.
03:31Et on sait qu'il y a des expériences qui ont été réussies avec les scopes.
03:34Je pense notamment à Duralex.
03:36Et il est possible aussi qu'on mette, qu'il mette, en tous les cas, c'est ce qu'il m'a dit,
03:42dans les engagements, ceux qui commercialisent ces belles marques,
03:47qui sont Brant, De Dietrich, Sauterre et Vedette,
03:51et qui sont des marques reconnues par les clients.
03:55Et donc, des engagements, ça c'est important, des vendeurs à mettre en marché,
04:03pourraient, parce qu'ils se sentent aussi concernés,
04:07et à ce moment-là, on aurait peut-être...
04:08Des engagements à quoi ?
04:09À vendre des produits made in France ?
04:11Bien sûr, à vendre des produits made in France.
04:13Des gros réseaux de distribution pourraient s'engager,
04:15comme un certain contrat de confiance ?
04:17Par exemple.
04:18Par exemple, d'autres qui pourraient s'engager à vendre du made in France.
04:21Qui sont leaders sur le sujet de...
04:22Et ça se trouverait Brant.
04:24En tous les cas, il pourrait y avoir un engagement
04:26qui permettrait potentiellement, je suis prudent, vous voyez,
04:30une alternative.
04:32Et à ce moment-là, évidemment, les banques,
04:34qui font défaut actuellement,
04:35pourraient, en voyant le sérieux, la robustesse
04:39d'un projet alternatif,
04:43pourraient peut-être s'engager.
04:44Je parle évidemment sous condition...
04:46Je sais que le ministre de l'Industrie
04:48mouille le maillot sur ce sujet.
04:50Sébastien Martin, il y est tous les jours.
04:53Au moment où cette entreprise ferme
04:55ou menace d'être fermée définitivement,
05:00la gauche veut augmenter les impôts sur les sociétés.
05:02On parle du budget.
05:03C'est irresponsable.
05:04Écoutez, ce qui est important, c'est qu'on ait un budget.
05:09On est fatalement le budget qu'on est en train,
05:12de là que Sébastien Lecornu propose au vote, le PLF.
05:19C'est un budget imparfait.
05:21C'est un budget de compromis.
05:22Mais c'est un budget.
05:24Moi, ce que me disent les chefs d'entreprise,
05:26que je vois, et j'en ai vu beaucoup,
05:28j'en ai vu encore cette semaine,
05:30ils nous disent, monsieur le ministre,
05:32ce qui est important, c'est que c'est plus important d'avoir un budget
05:35fustile, imparfait, plutôt que pas de budget.
05:38Parce qu'on a besoin de stabilité dans ce pays.
05:42On a besoin de visibilité.
05:43Moi, je ne saurais pas, en tant que chef d'entreprise,
05:46démarrer une année sans budget.
05:48On se rend compte qu'on est la deuxième puissance européenne.
05:51On fait partie des cinq premiers mondiaux.
05:54Et que ce grand pays, qui par ailleurs finit une année
05:58avec une croissance quand même de 0,8,
06:00une des meilleures d'Europe, n'a pas de budget.
06:04Donc, moi, c'était un vrai bon signal
06:07que le budget de la Sécurité sociale ait été voté.
06:11Et j'espère que derrière, les responsabilités
06:13qui sont celles des parlementaires,
06:16vont être aussi de doter ce pays d'un budget
06:18que tout le monde attend.
06:20Parce qu'on attend pour investir,
06:22on attend pour embaucher.
06:23Même, regardez, même les consommateurs sont inquiets.
06:26C'est anormal qu'on ait ce taux d'épargne.
06:28On est à 20% de taux d'épargne.
06:30On est les premiers épargnants du monde.
06:326 000 milliards d'épargne.
06:34Ils sont inquiets parce qu'il n'y a pas de budget.
06:36Ils sont inquiets également par la situation politique
06:38due à la dissolution décidée par Emmanuel Macron.
06:40Écoutez, là, ce qu'ils ont besoin, c'est de stabilité.
06:44Ce que vise le Premier ministre aujourd'hui,
06:46c'est un compromis réaliste
06:48pour aller vers cette stabilité
06:49en attendant d'autres échéances
06:51où il y aura d'autres débats.
06:53Serge Papin, sur le budget de la sécurité sociale
06:56qui a donc été voté,
06:57il contient la suspension de la réforme des retraites.
07:00On a les moyens financiers
07:02de suspendre la réforme des retraites ?
07:05Comme vous dites,
07:06c'est la suspension de la réforme.
07:08D'accord ?
07:08Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de réforme.
07:10Moi, j'ai compris qu'elle était suspendue.
07:12J'ai compris qu'il y avait un temps pour tout.
07:14J'ai compris la même chose.
07:15Il y a un temps pour tout.
07:17Là, on est dans le temps du budget.
07:18Et le temps de la réforme, il viendra.
07:20Le plus dur arrive avec le budget de l'État.
07:24Vous qui venez du monde de l'entreprise,
07:26quelles sont vos priorités pour le budget de l'État ?
07:28D'abord, c'est qu'on en ait un.
07:30Moi, j'ai des priorités en tant que ministre des PME.
07:33Je sais qu'il y a une baisse de la CVAE.
07:35Ce qui n'est pas rien.
07:36C'est un impôt de production profondément injuste
07:39qui va...
07:39Dans le budget, on en propose une baisse.
07:41Donc, voilà, si on n'a pas de budget, on ne peut pas faire cette baisse.
07:45Il y a, par exemple, la taxe Petit Colis
07:47pour se protéger contre les plateformes asiatiques
07:51qui est prévue dans ce budget aussi.
07:54J'espère qu'on va pouvoir l'activer.
07:55On va y venir, oui.
07:56Et puis, il y a un point important qui est un projet de loi
07:58qu'on pourrait faire, qui est très important pour moi
08:01si on voit que ce budget voit le jour.
08:04C'est les délais de paiement pour les PME
08:08pour déplafonner les sanctions.
08:11Je pense que tout le monde est d'accord là-dessus.
08:13En tous les cas, les discussions que j'ai eues
08:14avec les parlementaires, ils ont hâte qu'on...
08:16À ce jour, quand une PME facture,
08:18elle est payée au bout de 20 ans ?
08:19Alors, là, on est parfois à 90 jours, 120 jours.
08:25Et le problème, c'est quel est l'enjeu ?
08:27Il y a 15 milliards d'euros de coûts
08:30pour les PME sur les retards de paiement.
08:32Donc, il faut déplafonner les sanctions.
08:35Et vous savez combien ça concerne d'entreprises ?
08:37Voilà.
08:38Et qu'il y ait des sanctions qui soient rédhibitoires.
08:41Et vous savez combien il y a d'entreprises
08:42qui, chaque année, parce qu'on a les comptes,
08:44j'ai les comptes précis que je tiens
08:46auprès du médiateur des entreprises.
08:48Très concerné, M. Pellouzet, par ce sujet.
08:5120 000 entreprises, chaque année,
08:53sont concernées par des dépôts de bilan,
08:56des PME, donc, sur des délais de paiement.
08:59Alors qu'elles tournent le bien, oui.
09:00Voilà. Donc ça, c'est un sujet qu'on pourra mettre en place
09:03que si on est dans le cadre d'un budget qui est voté.
09:07Parmi les sujets des patrons de PME
09:10et des patrons tout court, des chefs d'entreprise,
09:13il y a l'embauche.
09:14Énormément de chefs d'entreprise doivent vous en parler.
09:17Ils disent qu'ils ont du mal à embaucher,
09:18ce qui est complètement fou dans un pays
09:20où il y a encore plusieurs millions de demandeurs d'emploi.
09:22Qu'est-ce qui ne va pas ?
09:24Alors, d'abord, on a un sujet de mobilité.
09:28Je vais vous dire, c'est un vrai...
09:30C'est-à-dire, il y a du travail aux herbiers.
09:34Oui, en Vendée.
09:36Et si on habite dans le Nord,
09:39enfin, ce n'est pas qu'il n'y a pas de travail dans le Nord,
09:40ou à un endroit où il n'y a pas de travail,
09:42il faut...
09:43Vous savez que 70% des problèmes de mobilité,
09:48c'est le déménagement.
09:49Donc, il faut dans notre pays qu'on organise mieux les mobilités.
09:54Et ça veut dire, notamment,
09:55qu'il faudrait qu'on débloque aussi des logements
09:58et pour qu'il y ait des accès à de la location
10:02qui soient accessibles.
10:04Donc, on a ce problème-là.
10:05Alors, je ne dis pas, en plus,
10:07dans les endroits que je connais bien,
10:08qui sont des endroits en tension sur les emplois,
10:11comme sur la côte,
10:14c'est impossible d'avoir des collaborateurs
10:17parce que, parfois, on ne sait pas où les loger.
10:19Et puis, il faut donner envie à des jeunes
10:24d'aller vers les entreprises.
10:26Il faut savoir les fidéliser.
10:28Moi, je dis aussi, j'ai essayé d'amener ce débat,
10:31qui est celui du partage de la valeur,
10:33pour qu'il y ait aussi un sentiment d'appartenance à l'entreprise
10:37avec, voilà, de l'intéressement, notamment,
10:44qui soit disponible pour ses collaborateurs.
10:47Voilà, c'est des choses comme ça qui sont assez simples,
10:49mais qui sont efficaces.
10:50Est-ce qu'il faut revoir également l'indemnisation du chômage ?
10:53Il y a une réforme qui est prévue de ce point de vue-là.
10:58Je n'en ai pas tous les tenants et aboutissants.
11:00Ça concerne mon collègue Jean-Pierre Farando.
11:03Mais il y a une réforme de prévue,
11:07donc il faut la conduire, il faut la mener, oui.
11:09Vous avez évoqué tout à l'heure les livraisons de petits colis chinois.
11:14Parlons de Chine.
11:16Est-ce qu'il faut fermer Chine ?
11:17Est-ce que Chine est dangereux pour le commerce français ?
11:20Oui, Chine est dangereux.
11:21Je vais vous dire, c'est systémique.
11:23C'est systémique, ça veut dire que le non-respect des normes est le système.
11:28Donc il faut sanctionner.
11:30Quels sont les normes qu'il ne respecte pas ?
11:328 sur 10, alors les normes c'est quoi ?
11:34Ça va d'une mauvaise étiquette, c'est-à-dire une étiquette mal faite,
11:37à un produit toxique, dangereux.
11:39Moi j'ai pu le vérifier quand je suis allé à Roissy ouvrir les colis.
11:428 sur 10, de manière aléatoire.
11:45Le gouvernement ne le ferme pas ?
11:48N'importe quel commerce qui vend des produits non conformes ou dangereux
11:50ferme immédiatement, vous le savez très bien.
11:53Et Chine reste ouverte ?
11:55Il ne faut pas qu'il y ait deux poids, deux mesures.
11:56Je suis parfaitement d'accord avec vous.
11:57C'est pour ça qu'on a déposé plainte et que le 19 décembre, le juge va se prononcer.
12:05Je ne sais pas quelle sera sa décision, mais en tous les cas,
12:08il faut mener le combat qui va être un combat long contre ces plateformes.
12:13Il faut le mener au niveau de l'Europe.
12:14J'y étais lundi dernier à Bruxelles, parce que tous nos d'ailleurs,
12:19on a 7 pays qui sont avec nous.
12:22Il y a l'Espagne, il y a le Portugal, il y a la Belgique, il y a l'Italie qui vivent exactement les mêmes problèmes.
12:30Donc, il faut sanctionner aussi au niveau de l'Europe.
12:33Et il faut que là, on protège, je vais vous dire en main des armes,
12:37je pense qu'il faut qu'on protège notre économie de proximité.
12:41Tout ce qui concerne, il y a...
12:43C'est une question vitale.
12:44Oui, il faut qu'on a...
12:45Pour moi, il faut amener un peu de protectionnisme dans le libéralisme.
12:50Quand vous vous promenez en France, que vous voyez des magasins, des commerces qui ferment,
12:53vous dites que c'est notamment à cause de...
12:55Pas que, mais en partie, notamment...
12:57Des plateformes chinoises.
12:58Exactement.
12:59Et donc, d'ailleurs, bon, il nous faut aussi un plan.
13:04On en a un, là, pour le commerce de centre-ville.
13:07Vous savez qu'il y a des foncières qui sont maintenant un outil financier intéressant pour les maires
13:13qui permettent, là où il y a des rideaux fermés, de les réouvrir, d'agrandir des commerces existants,
13:20de donner accès à des primo-accédants aussi.
13:23Donc, il y a tout un dispositif financier à partir de ces foncières qui est doté par la Banque des Territoires
13:29de 100 millions d'euros.
13:30C'est quand même pas rien.
13:31On forme des managers de commerce qui sont des métiers d'animation des commerces de centre-ville.
13:39Donc, c'est intéressant.
13:40Puis surtout, les maires, il faut qu'on donne plus de moyens aux maires de prendre la main
13:47sur les autorisations d'ouverture, par exemple, sur aussi une forme de régulation.
13:53Regardez, il y a des endroits, dans des rues, où il y a 5-6 kebabs.
13:58Ça peut faire beaucoup.
13:59Ça peut faire beaucoup.
14:01Donc, les maires ont besoin de réguler.
14:03Donc, on a un vrai plan.
14:04Vous savez, alors, moi, je crois qu'en défensif, il faut se protéger des plateformes.
14:09Et en offensif, il faut qu'on travaille le made in France, accessible, vendu par des commerçants français.
14:16Qu'est-ce que vous dites aux Français qui achètent chez Chine ?
14:18Qui disent, écoutez, moi, je n'ai pas beaucoup d'argent, j'achète chez Chine.
14:21Oui, ça coûte 2 euros. Oui, c'est fabriqué à des milliers de kilomètres, dans des conditions parfois abominables.
14:26Mais je n'ai pas les moyens de payer du made in France.
14:28Alors, moi, je ne fais pas la morale de ce point de vue-là.
14:30Je connais, j'étais commerçant.
14:33Par contre, on a une alternative, aujourd'hui.
14:36Et ces alternatives, elles sont en train de monter avec du made in France.
14:40On a donné souvent l'image que le made in France, c'était des niches,
14:45que c'était réservé à ceux qui avaient des moyens, etc.
14:47Eh bien, c'est en train de changer.
14:50Il y a des jeans, par exemple, aujourd'hui, qui sont fabriqués en France,
14:55qui sont vendus moins de 40 euros et qu'on peut garder 10 ans.
15:00J'étais chez Smobie, belle entreprise, c'est le moment, c'est les fêtes de Noël.
15:04C'est Noël, on achète des jouets.
15:06Eh bien, voilà, chez Smobie, il progresse 10%.
15:09Eh bien, il vend des jouets accessibles, durables.
15:14Et vous savez pourquoi ? Parce qu'il a des outils de production très modernes.
15:19Il a une bonne productivité et il a des volumes.
15:23Donc, si on arrive à coupler productivité, outils, performants et volume derrière,
15:29moi, je cherche à convaincre mes concitoyens qu'il faut acheter français,
15:33vous verrez qu'on va changer la donne de ce côté-là.
15:35Serge Papin, dernière question.
15:37Auditionnée devant la commission d'enquête sur la neutralité du service public,
15:40la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, a jugé que son groupe public
15:44et CNews ne faisaient pas le même métier.
15:48Elle suggère que la loi évolue pour autoriser les chaînes d'opinion.
15:52Alors, je ne sais pas si elle pense à France Info qui serait une chaîne de gauche,
15:55BFM qui serait une chaîne macroniste ou d'autres.
15:58Je ne sais pas ce qu'elle avait en tête précisément.
16:00Est-ce que vous regardez CNews, tiens, Serge Papin ?
16:02Je regarde tous les médias et je peux vous dire en tant que ministre,
16:06j'ai un très bon service qui m'informe de tout ce qui se passe sur toutes les chaînes,
16:12y compris CNews.
16:13Donc, vous êtes téléspectateur de CNews ?
16:15Pas que de CNews, mais je regarde aussi CNews quand les informations aussi m'intéressent.
16:21Moi, je suis pour la diversité.
16:23Merci beaucoup.
16:23Merci Serge Papin d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews
16:27et sur Europe 1, bien sûr.
16:28Bonne journée, à bientôt.
16:29Merci à vous.
16:29Merci.
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