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L'ancien député et fondateur de l'UDI, Jean-Louis Borloo, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00La grande interview sur CNews et Europe 1, mon invité est un ancien ministre, maire emblématique,
00:05s'il en faut que beaucoup se plaisent à voir à chaque fois à Matignon.
00:08Mais lui affirme qu'il n'a pas cette ambition, ni d'ailleurs le chromosome présidentiel.
00:13Il veut d'abord et surtout sortir la France de sa paralysie et de sa léthargie.
00:17Bonjour et bienvenue Jean-Louis Borloo.
00:19Bonjour.
00:19Quel programme, nous allons en parler.
00:21Mais je voulais tout d'abord vous faire réagir aux propos de l'invité qui était hier à votre place ici même.
00:26La mère d'Elias, son fils, a été poignardé en sortant de son entraînement de foot en janvier dernier.
00:31Un rapport de l'inspection générale de la justice révélé il y a quelques semaines montre des défaillances en chaîne,
00:36des incohérences aberrantes, jetant une lumière crue sur notre justice des mineurs.
00:40Elle a dit hier que certains magistrats l'ont même traité de populiste, des cervelés,
00:45tout simplement parce que cette mère de famille voulait obtenir des réponses.
00:49Qu'est-ce qu'on peut lui dire à cette femme, à cette mère admirable de courage et de dignité ce matin ?
00:56Je l'ai écouté hier.
00:58Et puis du coup, je suis allé lire le rapport.
01:00Moi, je suis un besogneux.
01:03Cette femme ne se fera pas revenir à son fils.
01:06Elle est exemplaire.
01:07Elle a une classe folle.
01:08C'est un médecin.
01:09Voilà, tout est dit.
01:12Ce rapport, il explique exactement la défaillance française.
01:17Ce n'est pas un point de la justice des mineurs.
01:19C'est notre désorganisation généralisée.
01:22Ce qui s'est passé dans cette affaire, en suivant ces deux jeunes qui étaient repartis au Togo,
01:27revenus ou je ne sais pas où, bon, c'est exactement ce qui se passe partout.
01:31Absolument partout.
01:32Nous sommes en défaillance généralisée.
01:35Rien ne fonctionne.
01:36Le logement ne fonctionne pas.
01:38On a baissé de 40%.
01:40L'organisation de l'école, je n'en parle pas.
01:42Il y a un prof sur deux qui a peur en rentrant en classe.
01:44Regardez la situation de la jeunesse de France, puisque là, il s'agit de jeunesse.
01:48Le dysfonctionnement entre l'aide sociale à l'enfance, la PJJ, les travailleurs sociaux du département, ceux de la vie.
01:56On est un pays complètement dingue.
01:58On est en train de s'effondrer à une vitesse rapide pour des raisons de totale désorganisation.
02:04On n'a pas le problème d'un gouvernement.
02:07On a le problème de gouvernance de la nation.
02:09C'est important ce que vous dites.
02:10Il n'y a pas une responsabilité.
02:12Si je peux dire, il n'y a pas le patient zéro de ce chaos.
02:14Non, bien sûr que non.
02:15Ils sont multiples.
02:18Non, mais il faut que les Français juste comprennent.
02:20Parce qu'on s'habitue à la folie française.
02:23On s'habitue au fait que, pour faire quoi que ce soit, il faut sept opérateurs, sept financeurs, des coordinateurs, des contrôleurs, etc.
02:32Que l'État décide de l'attaque des ombrières dans les supermarchés.
02:36Non, mais c'est pardon de vous le dire.
02:38Enfin, on a un immiettement de l'action publique qui est unique au monde.
02:43Vous savez, c'est assez simple, les organisations.
02:46Ou c'est une organisation centralisée verticale.
02:49Ou vous avez une organisation fédérale.
02:52Les Portugais se redressent de manière centralisée.
02:55Et les Espagnols se redressent, ou les Italiens, de manière fédérale.
02:59Le seul truc qui ne marche pas, c'est l'immiettement.
03:01C'est la confusion.
03:02Face à l'immiettement, face à ce manteau d'Arloquin qui est devenu la France, vous proposez, Jean-Louis Borloo, une république française fédérale.
03:08Simplement une question.
03:10Ce fédéralisme, vous l'appliquez également à l'Europe ?
03:12Vous êtes pour un saut fédéral européen ?
03:15Alors, moi je pense...
03:17Puis on va évacuer le problème européen.
03:19Ce que je crois, c'est que l'Europe du consommateur, c'est notre drame.
03:23Il faut faire l'Europe de la culture, de la recherche et des producteurs.
03:25Et on peut peut-être discuter avec nos amis grecs, roumains, espagnols, portugais.
03:31On n'est pas obligé de se faire imposer par Berlin sa vision de l'Europe.
03:35Mais revenons à la France, qui me paraît plus importante.
03:38Il faut que les Français comprennent bien que l'État s'occupe de la sécurité intérieure,
03:44du contrôle du peuplement, de la sécurité extérieure, de la recherche, de l'avenir, des médicaments.
03:53Enfin, tout ça, je comprends bien.
03:54De la collecte de l'impôt, de la mer et des océans, ça fait beaucoup de choses.
03:58Ils s'en occupent bien de la collecte de l'impôt.
04:00Oui, c'est un truc qui marche bien.
04:02Pour longtemps, vous craignez pour le principe du consentement à l'impôt,
04:07qui est quand même un filier de la démocratie ?
04:09Ce qui m'intéresse, moi, c'est qu'on soit efficace.
04:12Pour être efficace, il faut transférer aux provinces,
04:17alors rappelez ça le regroupement de la région, du département,
04:21de la caisse d'allocation familiale et tous les services de l'État
04:23qui, pour l'instant, bloquent à peu près tout.
04:27Bon.
04:28Un seul poste de commandement.
04:30C'est assez simple, ce que je vais vous dire.
04:32Que le logement soit géré par la province.
04:36Appelez ça la région, si vous voulez.
04:37Appelez ça la province, c'est un très bon mot.
04:39La province.
04:40Ben oui, moi, j'aime bien la province.
04:41Nous sommes d'accord, nous sommes d'accord.
04:42Que la santé soit gérée par la province.
04:48Que les gamins, l'éducation, l'éducation, vous avez l'éducation nationale,
04:52puis vous avez tout le reste, tout le péri-scolaire, le sport, la culture, etc.
04:56Les adultes handicapés, toutes les peines et soins, le soutien humain.
05:00Donc, vous faites un bloc avec un Parlement qui définit les règles bretonnes pour le logement en Bretagne.
05:11Pourquoi je vous dis ça ?
05:13Parce que sinon, la tutelle, les 400 000 décrets arrêtés ministériels vont venir percuter.
05:20Mais j'entends, parlons des tutelles.
05:22Il y a cette tutelle-là.
05:23Là, on comprend, Jean-Louis Borloo, quand même, que vous appelez.
05:24C'est une refondation majeure et totale de l'architecture publique.
05:30Que répondez-vous à ceux qui mettent en avant ?
05:31Et est-ce qu'il existe l'État profond ?
05:33Que répondez-vous à ceux qui vous disent
05:34« Mais les ministres passent et les administrations restent ».
05:36Vous ne pourrez pas.
05:37Et vous ne pourrez pas aussi, face au Conseil d'État,
05:39vous ne pourrez pas, face au Conseil constitutionnel, faire tout cela.
05:42Attendez, on est la France.
05:45Non mais attendez, vous êtes en train de m'expliquer qu'il y a des bidules
05:47qui ont été inventées un jour
05:48et qui pourraient empêcher les Français de reprendre leur destin en main.
05:51C'est une blague.
05:52Les bidules, certains, pardon, c'est l'État de droit.
05:55Mais alors ?
05:56Mais attendez, excusez-moi.
05:58Il y a eu les organisations françaises.
06:00On a eu la monarchie.
06:02Puis après, on a eu la révolution.
06:04L'égalité de la révolution.
06:06Puis après, on a eu un système vertical napoléonien.
06:09Et puis, on est rentré dans une haute modernité depuis les années 60
06:12où ce système, on l'a démantelé.
06:151800 organismes publics, les régions qui n'ont pas de pouvoir
06:18mais qui ont un compte en banque, le paritarisme,
06:21c'est-à-dire les partenaires sociaux,
06:23qui gèrent 33% du PIB.
06:25Tout ça est totalement inefficace et totalement ruineux.
06:28Est-ce que vous vous rendez compte qu'on discute d'un budget
06:31à 170 milliards de déficit,
06:35c'est-à-dire six fois ce qui est alloué par la nation à la police,
06:39à la gendarmerie ?
06:40On est complètement dingue.
06:41Je vous donne un exemple.
06:42On a commencé par parler de la justice des mineurs.
06:45Et vous avez élargi la focale.
06:46Mais par exemple, sur la justice des mineurs,
06:48quand il s'est agi d'aller plus loin,
06:50comment ça a été retoqué, la proposition de loi de Gabriel Attal ?
06:53Par qui ?
06:54Par le Conseil constitutionnel ?
06:55Je vous pose la question.
06:56Est-ce que quelqu'un, vous, aurait les mains libres ?
06:59Mais la question, c'est est-ce que les Français donnent mandat à une équipe
07:05de redressement du pays ?
07:07Notre chaîne judiciaire ne fonctionne pas.
07:10Elle est incompréhensible.
07:13Et en plus, elle appelle au secours.
07:14Vous avez entendu ?
07:16Le procureur, le premier procureur d'Aix-en-Provence,
07:19les réunions qu'il y a eu à Marseille,
07:20ils n'en peuvent plus.
07:21Mais regardez, dans le drame de ce petit Elias,
07:24vous avez vu la complexité ?
07:26L'enchevêtrement, les renvois successifs.
07:30Neuf mois après, les deux gamins sont convoqués.
07:33La chaîne judiciaire ne marche pas.
07:34La chaîne pénitentiaire ne marche pas.
07:35La chaîne du logement ne marche pas.
07:37La chaîne agricole ne marche pas.
07:39Deux contrôleurs pour un agriculteur.
07:41C'est-à-dire qu'on a tellement tout complexifié
07:43qu'il faut des coordinateurs, des contrôleurs, des inspecteurs partout.
07:47La France est un grand pays de production,
07:49de biens, de services, de talents.
07:51Elle l'était ou elle l'est toujours ?
07:53Non, on est devenu un pays de contrôleurs, d'inspecteurs,
07:56mais même dans votre métier.
07:58À la minute près, l'ARCOM vous suit.
08:00Je vous le confirme, à la seconde près.
08:02Non mais on est dingue.
08:05La seule question, globalement,
08:08il n'y a pas un maire qui n'est pas d'accord avec ça.
08:10Pas un président d'agglos, pas un chef d'entreprise,
08:13pas un syndicaliste.
08:14Monsieur Borloo, vous parlez de ceux qui ont les mains dans le cambouis.
08:16Moi, je vous parle de ceux qui décident.
08:18Ceux auxquels on a très...
08:19Mais attendez, Jaruzelski, il décidait en Pologne.
08:25Et puis, il y a eu Solizarnosk.
08:27Un maire se présente, un autre est mort.
08:29Et tout d'un coup, en un mois,
08:31pas une manif, pas une goutte de sang,
08:33le régime est tombé.
08:34La perestroïka, c'était quoi ?
08:36Comment faire tomber un...
08:37On s'est habitué à notre folie.
08:41On s'est habitué à ce qu'il y ait une dame au trésor
08:45qui explique que 230 000 logements en France,
08:48ça suffit quand il en faut 500 000.
08:51Le Nice, c'est là qu'on construit les familles.
08:53Mais enfin, ils sont complètement dingues.
08:55Parlons-en, parce que votre parole est très sollicitée en ce moment.
08:58Alors, on vous reconnaît une liberté de parole totale.
09:01Mais est-ce que vous n'êtes pas aussi un peu responsable de cette situation ?
09:03Vous avez été ministre du Logement, M. Borloo.
09:05Vous avez lancé...
09:06Mais non, mais je ne vous dis pas ça pour que vous me reconnaissiez.
09:08Non, mais si vous voulez m'expliquer que 70 millions de Français
09:14ne se sont pas adaptés assez rapidement, je vais être d'accord.
09:18Je veux comprendre, est-ce qu'il y a eu un aveuglement de la part de certains ?
09:21Par exemple, vous avez été l'un des architectes de la politique de la ville
09:25qui est resté quand même basé sur le fait que le problème de la violence,
09:28c'est l'urbanisme.
09:29Non, non, non, non.
09:30On est d'accord que ce n'est pas ça ?
09:31Non, mais évidemment que pas, madame.
09:33Évidemment que pas.
09:34Si vous voulez vous occuper des jeunes qui sont dans...
09:39Vous savez ce qu'on ne voit pas dans la robe, dans les plis de la robe,
09:42en zone rurale, dans les sous-préfectures abandonnées,
09:46c'est les mêmes, ou dans les dômes, c'est les mêmes.
09:49C'est quand la machine est totalement aveugle,
09:52ne s'occupe pas de la jeunesse de France.
09:53On a une richesse, madame, une, notre jeunesse.
09:56Elle, elle part en vrille.
09:58Et d'ailleurs, là, je vais avec le MEDEF
10:01faire une rayon de travail sur la jeunesse de France.
10:04Et je reviendrai dans 15 jours, 3 semaines,
10:06pour vous parler du sujet le plus important.
10:08Avec plaisir.
10:08Maintenant, je reviens à ça.
10:10Quand vous vous occupez de ça, il faut vous occuper de tout.
10:13Quand on avait lancé le plan à l'époque, en 2005,
10:16parce que de 2005 à 2010-15, pardon, ça allait pas mal.
10:20D'accord.
10:20Mais il y avait, attendez...
10:21Mais vous entendez ?
10:22Combien de milliards déversés ?
10:23Mais c'est une connerie !
10:24Le fait islamique qui n'a pas été révélé,
10:26le communautarisme qui n'a pas été pris à temps.
10:29Mais il y a bien plus que ça.
10:31Et la dépression des gamins, et l'obésité.
10:34Mais attendez, quand ça va pas, ça va pas.
10:37Après, c'est ceux qui rentrent dans les failles du système.
10:40Mais si vous parlez de ça, une seconde,
10:43il fallait faire et les zones franches urbaines,
10:45et les adultes relais qui étaient une maman par bâtiment,
10:49les équipes de réussite éducative.
10:51On a supprimé 300 000 emplois d'éducateurs dans les quartiers, madame.
10:57300 000.
10:58Ça s'appelait des emplois jeunes.
10:59On les aimait pas.
11:00Mais enfin, ils sont moins aidés que les inspecteurs des finances.
11:03Eux, ils sont très aidés par le régime.
11:04Donc, notre sujet, la France, c'est un pays d'éducateurs.
11:09D'éducateurs.
11:10Il faut revenir aux éducateurs.
11:12Il n'y a pas eu un parti du déni.
11:14On n'a pas vu les mots à Maouix.
11:16On a parlé d'urbanisme, pas d'islamisme.
11:18Ah oui, parce que vous pensez qu'on aurait laissé les tours complètement s'effondrer,
11:22enfermer.
11:23Il fallait tout faire.
11:24Il faut tout faire.
11:25Juste, on a fait un effort, et après, on a arrêté.
11:28Qui est le on ?
11:29Le système.
11:30Et c'est ce système que je veux casser.
11:33Moi, je suis pour une société de confiance,
11:35transférée aux Bretons, leurs responsabilités, aux Provençaux aussi.
11:38Et vous prenez comme exemple Notre-Dame.
11:40Oui, je prends l'exemple Notre-Dame.
11:41Notre-Dame, c'est quoi, monsieur Barlow ?
11:43C'est extraordinaire.
11:43C'est la preuve absolue de notre folie.
11:46Un, le talent de nos tailleurs de pierre, nos trucs.
11:49Nos artisans.
11:50Parce que la France, elle a une vitalité incroyable.
11:53L'abnégation et le courage de nos pompiers.
11:55Attendez.
11:55Donc tout ça, c'est le talent français.
11:59Dans le système français,
12:00on n'aurait pas commencé le premier coup de pioche de Notre-Dame.
12:03Dans le système normal,
12:05dans lequel nous vivons,
12:06pour les crèches, les gymnases,
12:08les EHPAD, etc.,
12:09on n'aurait pas commencé.
12:10Il aurait fallu y avoir l'avis de l'ABF,
12:12des voies navigables,
12:13de la région, du département,
12:16bref, ça n'aurait pas fonctionné.
12:18Pour que ça marche,
12:19il a fallu faire l'inverse.
12:21C'était une loi d'exception qui dit
12:22toute l'organisation française,
12:25toutes les lois françaises,
12:26on les oublie.
12:28Extraordinaire.
12:28Ça prouve à quel point ?
12:30En fait, on sait que c'est une folie.
12:32Ensuite, on nomme un général
12:33qui n'a rien à voir avec les services publics.
12:35Feu, le général Jean-Germain.
12:36Feu, le général.
12:37Paix, absolument.
12:38Paix à son âme.
12:41Et ensuite,
12:42il n'y a pas d'argent public.
12:45352 000 donateurs.
12:4790 % des petits dons.
12:494 très grandes familles honorables
12:50dans notre pays.
12:52350 000 donateurs.
12:54Voilà, la France.
12:55Il faut revenir à une France
12:57comme celle-là.
12:57Donc, reconstruire la France
12:58comme Notre-Dame.
12:59Mais là, il s'agit de reconstruire
13:00et de ne pas déconstruire.
13:02Il y a beaucoup de déconstructeurs
13:03dans notre pays, non ?
13:04Oui, mais vous savez,
13:05tous les queeners, tout ça,
13:09ils ont d'autant plus de poids
13:12qu'on est à l'arrêt.
13:13Voilà.
13:15Refaisons une épopée,
13:16l'épopée de la confiance de la France,
13:18mon sang.
13:19Et je peux vous assurer
13:20que tous les pices vinaigres,
13:22mais ils seront très heureux
13:23d'aller s'occuper de leurs gosses,
13:24de leur...
13:25Enfin bon,
13:26tout ça n'a pas d'importance.
13:28On est devenu...
13:29Comme on sait que rien ne marche,
13:31tout le monde est à l'arrêt.
13:32C'est comme au feu rouge.
13:34Et alors, je déteste le mobilier,
13:36je déteste le scooter,
13:37je n'aime pas le vélo,
13:37je n'aime pas la bagnole.
13:38À l'arrêt, on devient idiot.
13:40Nous, on est un peuple d'épopées.
13:42On ne sait pas s'ajuster à la marge.
13:44Je vous assure,
13:46il y a devant nous un redressement
13:47à une vitesse spectaculaire
13:49qui est possible.
13:50Il suffit juste
13:51que les Français en donnent mandat.
13:53Et avec ça,
13:54vous n'avez pas le chromosome présidentiel ?
13:56Non.
13:57La preuve que non.
13:58Je suis bien trop passionné pour ça.
14:00Mais en revanche,
14:01chef d'équipe,
14:03ça ne veut pas dire
14:04aller dans le palais.
14:06Donc c'est une équipe
14:07qui doit impulser cette...
14:10Mais est-ce que vous me dites
14:11une seconde
14:11qu'on va redresser
14:12la chaîne judiciaire,
14:13la chaîne pénitentiaire,
14:14la chaîne du logement
14:15avec juste un gars
14:16qui est à l'Elysée
14:17dans un système
14:18qui de toute façon
14:19est obsolète ?
14:22Du coup,
14:23ça devient un influenceur.
14:24Le gars,
14:25par défini,
14:26quel qu'il soit,
14:27il n'est plus qu'influenceur.
14:28On lance des débats
14:29sur l'IA,
14:30sur je ne sais pas quoi,
14:30c'est un truc...
14:31C'est des influenceurs.
14:32Mais parce que la machine
14:33ne fonctionne plus.
14:34Donc quand une machine
14:35ne fonctionne plus,
14:36on la casse,
14:37on la rebâtit
14:37et on donne des objectifs.
14:38Alors qui veut la casser ?
14:40Semble-t-il,
14:40ce sont les Français
14:41quand on voit les sondages
14:42parce que là,
14:43si l'élection présidentielle
14:44Jean-Louis Borloo
14:44avait lieu demain,
14:46Jordan Bardella,
14:48quel que soit le candidat,
14:49serait qualifié.
14:52Monsieur Borloo,
14:53entre M. Mélenchon
14:54et M. Bardella,
14:55qu'est-ce qu'il fait ?
14:56Non mais attendez,
14:56moi ce que je fais,
14:58c'est que je propose
14:58une équipe
14:59pour redresser la France
15:00parce que ce qui est extra...
15:03C'est dans 18 mois,
15:03M. Bardella.
15:05Si la question,
15:06la question c'est
15:07Jordan Banner
15:07ou Jean-Luc Mélenchon,
15:09ce sont les résultats
15:11de nos inconséquences.
15:13Voilà.
15:14Moi je ne fais pas
15:15la peur des pestes,
15:16tout ça,
15:16c'est absolument ridicule.
15:18Donc je vous...
15:20Pour l'instant,
15:21le Rassemblement National
15:22est le marteau
15:24qui sert à virer
15:25le cercle
15:26de la prétendue raison.
15:28C'est exactement ça
15:29ce qui se passe.
15:30Bon, moi je n'ai rien contre.
15:31Ça m'est complètement égal.
15:33Simplement,
15:34je pense que le modèle,
15:35c'est ce modèle
15:36qui est cuit.
15:37Donc on va...
15:39Et on peut le faire.
15:41Il suffit de faire
15:42ou un référendum
15:43ou il y a cette demande
15:45à l'élection présidentielle.
15:48Voulez-vous
15:49une République fédérale ?
15:50Vous savez que
15:51mot de fédérer,
15:52c'est un beau mot.
15:53C'est faire ensemble.
15:54Oui, il faudra l'expliquer.
15:55Et ça vient de fidèles.
15:56Certains sur le plan européen
15:57n'y croient pas.
15:58Moi, bon problème européen,
16:00je vous ai dit ce que c'était.
16:01C'est la France fédérale.
16:02Permettez une dernière question
16:03Jean-Louis Brelo,
16:04parce que vous connaissez bien
16:05le milieu des médias.
16:07Également,
16:08une commission d'enquête parlementaire
16:09sur l'audiovisuel public
16:10démarre.
16:12C'est assez inédit,
16:13trois semaines,
16:14avec beaucoup d'auditions
16:15pour savoir si oui ou non
16:16il y a une orientation idéologique
16:18du service public.
16:18Vous parlez aussi
16:19de gabegie ou pas.
16:20On parle beaucoup
16:21d'argent public.
16:24Et vous,
16:24qu'en pensez-vous ?
16:26Rien.
16:27Moi, je ne suis pas
16:28un petit singe savant
16:30qui a une réponse à tout.
16:32J'ai une, deux obsessions.
16:34Il faut redresser ce pays.
16:35C'est bien qu'un responsable politique
16:37affirme qu'il n'a pas réponse à tout.
16:39C'est aussi quelque chose
16:40qui t'a souligné.
16:41Vous savez,
16:42moi, je ne parle pas beaucoup.
16:43Quand je parle,
16:44c'est que j'ai vraiment réfléchi
16:46à un truc
16:46et je le crois faisable.
16:47Sinon, je reste chez moi.
16:48En tout cas,
16:49il faut l'espérer pour la France.
16:50Merci Jean-Louis Borloo
16:51et à bientôt.
16:52Merci encore.
16:52Merci.
16:53Sous-titrage Société Radio-Canada
16:56Sous-titrage Société Radio-Canada
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il y a 37 minutes