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Me Christophe Ingrain, avocat de Nicolas Sarkozy était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:008h13, merci d'être avec nous. La grande interview, c'est News Europe 1 avec ce matin Maître Christophe Ingrin.
00:05Bonjour Maître.
00:06Bonjour Romain Desarbres.
00:07Avocat de Nicolas Sarkozy. C'est un séisme qui s'est produit hier matin.
00:11La terre a tremblé sous vos pieds. Séisme judiciaire, séisme politique.
00:15A l'annonce de la condamnation de votre client Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison,
00:19avec mandat de dépôt différé et exécution provisoire.
00:22Déjà une question personnelle à vous l'avocat.
00:24Qu'est-ce que vous vous êtes dit à l'instant même où la peine a été prononcée ?
00:29Alors c'est évidemment un choc personnel.
00:31Et puis on ne comprend pas cette peine, la gravité, la lourdeur de cette peine,
00:37quand on la rapporte au fait que sur trois délits pour lesquels Nicolas Sarkozy avait été renvoyé devant le tribunal,
00:44sur quatre délits on a trois relax et trois relax sur des délits qui sont très importants.
00:50C'est des délits qu'on lui reproche devant les juridictions, devant cette juridiction,
00:55mais aussi dans les journaux, dans certains journaux en tout cas depuis très longtemps.
00:58Le financement par la Libye de sa campagne électorale, ça fait 12 ans, 13 ans qu'on entend cette fable.
01:05Au cours de l'audience, on nous dit non, il n'y a pas eu de financement de la campagne électorale.
01:09Non, il n'y a pas eu de corruption par la Libye.
01:13Et au total, en dépit de tout ça, on a quand même une condamnation à cinq années d'emprisonnement.
01:18Il y a quelque chose qui est contradictoire, qui est d'une immense violence.
01:22Vous évoquiez le mandat de dépôt à effet différé.
01:25Ça ajoute encore à la violence du prononcé de la peine une volonté d'humilier qui était insupportable et qui est insupportable pour ses avocats.
01:36Vous êtes en contact évidemment avec votre client depuis hier matin.
01:40Dans quel état d'esprit est-il ?
01:41Alors, il a la force de ceux qui savent être innocents.
01:46Il est déterminé à démontrer son innocence et à l'obtenir.
01:50Démontrer, c'est ce qu'on a tenté de faire, mais à obtenir que son innocence soit reconnue par une juridiction.
01:57Vous savez, il nous dit souvent, ça prendra le temps qu'il faut, mais on réussira.
02:00Moi, j'en suis persuadé.
02:02Il est innocent.
02:03Il n'y avait pas de financement par la Libye de sa campagne électorale.
02:07On est quand même dans un monde où on reconnaît qu'il n'y a pas eu de financement.
02:11On reconnaît qu'il n'y a pas eu de contrepartie diplomatique, économique à un quelconque financement.
02:17Et malgré tout, on le condamne en utilisant une infraction qui est une infraction d'association de malfaiteurs,
02:22une sorte de voiture balai, une infraction attrape-tout qui est quand on n'a plus rien, on a toujours ça.
02:29Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas bien.
02:31Hier matin, c'est Nicolas Sarkozy qui a pris la parole.
02:34On va réécouter un extrait de ce qu'il a dit.
02:37Pourquoi est-ce qu'il a décidé de parler lui et de ne pas vous laisser parler, de ne pas laisser parler ses avocats ?
02:42Je pense que l'attaque était tellement forte et tellement frontale.
02:48Et Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, élu par plusieurs millions de Français,
02:56il reste redevable aux Français qui lui ont fait confiance et qui lui font toujours confiance aujourd'hui.
03:02Et il avait besoin, face à cette attaque qu'il subit, de s'exprimer directement et de parler directement au français.
03:11Ce qui frappe dans cette prise de parole, c'est sa force.
03:13On sent, on entend une colère, on entend une rage, j'allais dire une rage contenue.
03:19Je voudrais qu'on écoute cet extrait.
03:20La haine n'a donc décidément aucune limite.
03:29J'assumerai mes responsabilités.
03:33Je déférerai aux convocations de la justice.
03:37Et s'ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison.
03:43Mais la tête haute.
03:44La haine n'a donc décidément aucune limite.
03:49Et s'ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison.
03:52Qui sont ceux qui font preuve d'assez de haine envers Nicolas Sarkozy pour vouloir absolument qu'il dorme en prison ?
03:57Là, en l'occurrence, c'est lié à la décision qu'il venait d'entendre.
04:01On a d'une part un dossier qui s'effondre, des accusations qui s'effondrent.
04:05Et en parallèle, une condamnation à de l'emprisonnement ferme.
04:09Et surtout, le fait que le même tribunal, il y a moins d'un an, relaxe François Bayrou au motif qu'une hypothèse,
04:19c'est ce qu'écrit le tribunal correctionnel, le même tribunal correctionnel,
04:23une hypothèse ne peut pas fonder une culpabilité.
04:25Ici, Nicolas Sarkozy est condamné sur le fondement d'une hypothèse.
04:29Et là, c'est le contraire.
04:30C'est exactement le fond de la culpabilité.
04:33Je comprends que Nicolas Sarkozy puisse se demander s'il bénéficie d'un traitement spécial.
04:38Comment vous expliquez alors que la juge ait décidé l'exécution provisoire pour les 5 ans de prison avec le mandat de dépôt ?
04:46Elle voulait être certaine que Nicolas Sarkozy aille en prison ?
04:50En effet, le tribunal a pris cette décision.
04:52Il y a deux aspects.
04:53Il y a un aspect d'humiliation, il faut dire ce qui est.
04:57C'était extrêmement violent hier au cours de l'audience.
05:00De voir petit à petit dans le fond de la salle des policiers arriver.
05:04On sait tous, quand on est avocat, qu'une dizaine de policiers qui arrivent, ça signifie qu'on va attraper des gens et les mettre en prison tout de suite.
05:14Et ça a été le cas pour certains d'entre eux.
05:16Il y avait vraiment cette volonté d'humilier.
05:18Vous savez, qui peut imaginer que Nicolas Sarkozy, qui a répondu toujours à toutes les convocations,
05:25qui ne s'est soustrait à rien, qui a participé, qui était présent aux audiences,
05:28enfin bref, qui pouvait imaginer qu'il prenne la fuite ?
05:32Mais c'est du délire.
05:34Qui peut imaginer qu'il renouvelle les faits qui lui sont reprochés, qu'il n'a pas commis, qu'il n'a jamais commis,
05:41mais qu'il se mette en contact avec une autorité étrangère pour financer une campagne électorale ?
05:45Puisque c'est ça ce qui lui est reproché.
05:47C'est totalement délirant.
05:49En réalité, il y a une volonté d'humilier.
05:52Et surtout, et ça c'est beaucoup plus grave, il y a une volonté que,
05:56quelle que soit la décision que prendra demain une cour d'appel,
06:01puisqu'on a fait appel et puisqu'une cour d'appel réexaminera le dossier,
06:05il ait commencé à purger sa peine.
06:07Il est fait de la prison.
06:09C'est-à-dire que même si demain la cour d'appel de Paris dit
06:12« Vous êtes relaxé, pas des trois faites, mais des quatre infractions »,
06:17eh bien c'est pas grave, ou en tout cas vous aurez déjà fait de la prison.
06:21Ça c'est très très grave.
06:23Vous diriez que c'est une décision politique ?
06:25Je ne crois pas que ce soit une décision politique dans un sens idéologique.
06:29Je pense qu'il y a une volonté de se, pardonnez-moi l'expression,
06:36mais de se payer Nicolas Sarkozy entre guillemets ?
06:38Je comprends qu'on s'interroge quand on voit, encore une fois,
06:43la contradiction entre les relax sur des faits essentiels,
06:48des infractions essentielles, et la gravité de la peine.
06:51Je comprends qu'on se pose la question.
06:53Maître Christophe Ingrin, avocat de Nicolas Sarkozy,
06:55invité de la grande interview C News Europe 1 ce matin.
06:58Est-ce que vous imaginez que la justice ait condamné Nicolas Sarkozy
07:01pour ne pas contredire les enquêteurs,
07:03pour ne pas contredire tous ceux qui ont travaillé sur ce dossier
07:07pendant plusieurs années ?
07:09Ça, c'est un vrai sujet.
07:11On avait demandé au tribunal d'avoir le courage de revenir sur cette doxa
07:16qui était celle à la fois des juges d'instruction, du parquet national financier
07:21et puis de certains médias depuis 13 ans qui étaient admises,
07:24pour tous ceux qui voulaient bien l'entendre,
07:27qui est « la Libye aurait financé la campagne électorale ».
07:30Il fallait beaucoup de courage pour revenir sur cette thèse
07:33et puis pour dire aux juges qui ont enquêté « vous vous êtes trompés ».
07:38Et non seulement ça, mais leur dire « tout cet argent qui a été dépensé,
07:41ces milliers ou ces millions d'euros qui ont été dépensés
07:44pour voyager dans le monde entier, ça ne l'a été pour rien ».
07:47Ces policiers qui ont travaillé sur le dossier, ils l'ont fait pour rien.
07:50Il fallait beaucoup de courage et en effet, malheureusement,
07:53parfois, la justice a une sorte de processus autoréalisateur
07:57qui fait que plus ça dure, plus ça coûte cher,
08:00plus il y a de monde impliqué,
08:03plus c'est difficile de désavouer en fin de course
08:05ceux qui ont préparé le dossier.
08:07Marine Le Pen, qui a été condamnée à une peine d'inéligibilité
08:10avec exécution provisoire, met en cause le PNF,
08:14le parquet national financier, qui est un parquet, dit-elle, politique.
08:17Est-ce que vous reprendriez ces mots ?
08:18Le PNF, c'est un parquet politique ?
08:20Non, je ne crois pas du tout.
08:22Je crois que c'est un parquet qui…
08:24Il avait été créé par François Hollande.
08:25Il a été créé par François Hollande dans des conditions très particulières.
08:29Il se trouve que le parquet national financier
08:31traite de toutes les affaires qui mettent en cause,
08:33notamment des hommes politiques.
08:35Donc, on peut en revanche s'interroger
08:40sur la particulière attention que porte le parquet national financier
08:45sur certains dossiers et pas sur d'autres.
08:47Le cas de Nicolas Sarkozy est un exemple très concret.
08:51Il ne porte pas son attention sur quel type de dossier ?
08:53Il y a plein d'autres dossiers dont on entend tous parler
08:56qui ne bénéficient pas du même traitement immédiat que Nicolas Sarkozy.
09:00Gérard Larcher se joint, avec la distance que lui impose sa fonction de président du Sénat,
09:06aux critiques sur l'exécution provisoire,
09:08qui donc annihile les effets de l'appel que vous avez déposé dès hier.
09:12Gérard Larcher dit, je cite,
09:14« partager les questionnements sur l'exécution provisoire ».
09:17Bon, on comprend le message.
09:19Vous diriez que l'exécution provisoire constitue un danger pour notre droit ?
09:25Il y a des cas qu'on connaît tous dans lesquels l'exécution provisoire s'impose.
09:30Il y a quelqu'un qui est condamné en comparution immédiate
09:33parce qu'il a frappé quelqu'un dans la rue.
09:36Les violences, les violences physiques, les violences sexuelles,
09:39où il y a un risque immédiat de renouvellement des faits,
09:42évidemment que la question de l'exécution provisoire peut se poser.
09:46Ici, quel était le risque de renouvellement des faits ?
09:49D'abord, ils n'ont pas été commis, mais surtout, quel était le risque de renouvellement des faits ?
09:52Encore une fois, quel était le risque que Nicolas Sarkozy se soustrait à la justice ?
09:57Aucun, zéro.
09:58Donc, il n'y a aucune justification à cette exécution provisoire.
10:02Celle qui est invoquée, c'est une infraction d'une particulière gravité.
10:06Ça, c'est que l'avis du juge.
10:08L'infraction d'une particulière gravité, elle n'existe pas.
10:10Comment est-ce qu'on peut dire qu'il y a une infraction d'une particulière gravité
10:13quand, sur quatre infractions, il y en a trois qui se terminent par une relaxe ?
10:18C'est complètement contradictoire.
10:20C'est la négation du droit d'appel ?
10:22C'est vraiment rendre beaucoup plus difficile et presque sans objet l'appel.
10:30Vous avez raison.
10:31La magistrate a expliqué que l'exécution provisoire, elle l'avait décidé
10:35parce que Nicolas Sarkozy avait des difficultés, a-t-elle expliqué,
10:37à prendre conscience de ce qui lui était reproché.
10:40Quel est votre regard sur ce point ?
10:41Bon, ça, c'est quelque chose qui nous a été très difficile à entendre.
10:45Elle a évoqué ce point en disant que, lorsque avait été évoqué pendant l'audience
10:51le sujet de l'affaire Bismuth, il ne semblait pas, Nicolas Sarkozy,
10:56ne lui avait pas donné le sentiment d'être conscient de la gravité de l'infraction.
10:59Alors, il est parfaitement conscient de la gravité de l'infraction.
11:02Simplement, là aussi, il clame son innocence.
11:07Il affirme qu'il est innocent.
11:09Il y a un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme.
11:12L'affaire n'est pas terminée.
11:14Il ne peut pas, en même temps, comme certains qu'il est,
11:17et certains que nous sommes, affirmer qu'il est innocent,
11:20et dire à la présidente, oui, j'ai bien conscience d'avoir commis une infraction.
11:24Il y a quelque chose de totalement contradictoire qu'elle ne peut pas exiger.
11:27La présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, choisie pour le procès de Nicolas Sarkozy,
11:34avait déjà condamné François Fillon.
11:36Je voulais parler de la partialité des juges supposés dans ce cas précis,
11:42mais vous allez nous dire ce que vous en pensez.
11:44Est-ce que vous soupçonnez un choix politique dans le choix de la magistrate ?
11:48Écoutez, moi, ça ne m'est jamais venu à l'esprit pendant les débats,
11:51et j'espère que ce n'est pas le cas.
11:53Je n'ai aucune information, je ne peux pas imaginer que ce soit le cas.
11:56Ce serait tellement épouvantable, je ne peux pas imaginer que ce soit le cas.
12:02Quel rôle a joué Mediapart ?
12:04Alors, Mediapart, c'est l'origine du dossier.
12:07Mediapart sort une note pendant les deux tours de l'élection présidentielle de 2012
12:12qui lance toute l'affaire.
12:14Cette note, le tribunal nous a dit hier que c'était un faux.
12:18Je vous rappelle qu'il y a eu des procédures,
12:19notamment initiés par Nicolas Sarkozy lors de la sortie,
12:22lors de la publication de la note,
12:23qui s'était terminés par une instruction
12:25dans laquelle les services enquêteurs indiquaient
12:29qu'il y avait toutes les raisons de penser que c'était un faux.
12:31Les juges d'instruction passoutre fondent leurs instructions,
12:34toutes leurs accusations sur cette note,
12:36qui est un peu le socle du dossier.
12:40Et puis hier, le tribunal nous dit
12:41nous avons toutes les raisons de penser que cette note est un faux.
12:44Pourtant, on condamne quand même Nicolas Sarkozy.
12:47Quand je vous dis que c'est très contradictoire,
12:51c'est vraiment incompréhensible.
12:52La décision est incompréhensible.
12:54Il y a eu de la malhonnêteté chez Mediapart ?
12:56Une volonté de nuire ?
12:58En tout cas, il y a eu un acharnement contre Nicolas Sarkozy
13:02et une volonté probablement de conduire un chemin qui a abouti hier.
13:08Nicolas Sarkozy a immédiatement décidé de faire appel.
13:11Vous l'avez déposé dès hier.
13:12Maître Christophe Ingrin, avocat de Nicolas Sarkozy.
13:14Et désormais, vous avez rendez-vous avec le PNF le 13 octobre prochain
13:18pour décider de la date d'incarcération.
13:21Comment ça va se passer, ce rendez-vous du 13 octobre ?
13:23Et comment le préparez-vous ?
13:25Alors, on réfléchit d'abord à tout ce qui peut être fait
13:28avant la mise à l'exécution de cette peine.
13:34Pour éviter l'incarcération ?
13:36Notamment.
13:38C'est ça notre sujet immédiat.
13:39On verra comment se passe le rendez-vous qui en effet a lieu dans quelques semaines.
13:44Vous dites ce matin qu'il y a un espoir pour votre client
13:47qui n'aille pas en prison.
13:50Non, je dis ce matin qu'on travaille sur ce qui peut être fait
13:53avant l'exécution de cette peine.
13:55Qu'est-ce que vous allez demander lors de ce rendez-vous du 13 octobre ?
14:02Une incarcération le plus tard possible
14:03si vous n'arrivez pas à obtenir l'annulation de l'exécution provisoire
14:08ou de l'incarcération ?
14:10Tout ça est très prématuré.
14:12La décision a été rendue hier.
14:14On a besoin de réfléchir à tout ça.
14:16On n'est pas aujourd'hui déjà dans l'exécution de la peine.
14:20On est dans la contestation de la mesure et de la peine.
14:23Oui, la justice a voulu, et on en parlait il y a quelques instants,
14:27que Nicolas Sarkozy soit forcément incarcéré
14:30au début de son procès en appel.
14:32Je pense que dans l'esprit du tribunal,
14:36il n'est pas anodin que lorsque Nicolas Sarkozy se présente
14:40devant la cour d'appel pour se défendre à nouveau,
14:43il arrive menotté.
14:45Vous savez comment ça se passe.
14:46On n'est pas menotté dans la salle,
14:47mais on vous enlève les menottes dans le couloir juste avant d'arriver.
14:50Mais je pense qu'il n'est pas, encore une fois, anodin
14:54de tenter de l'affaiblir.
14:56Ça ne marchera pas, mais de tenter de l'affaiblir
14:58en lui imposant, encore une fois,
15:01ces mesures qui sont des mesures humiliantes.
15:04Il y a eu beaucoup de réactions politiques,
15:07notamment à gauche, comme Manon Brie,
15:09personne n'est au-dessus des lois.
15:11Alexis Corbière, toujours chez LFI,
15:14cette nouvelle condamnation d'un ex-président de la République
15:16après celle de Jacques Chirac devrait sonner la fin
15:18de la monarchie présidentielle.
15:20Comment votre client réagit à ces réactions politiques ?
15:23Qu'est-ce qu'il vous a dit là-dessus ?
15:25On n'a pas parlé, je ne suis pas certain que ça le bouleverse.
15:29Les réactions de Manon Brie ou d'Alexis Corbière.
15:32Les réactions des uns et des autres ?
15:34Il a eu tellement de témoignages d'amitié
15:37que ce ne sont pas ces réactions-là qui peuvent le toucher.
15:41Quelles conséquences pour la famille de votre client ?
15:45C'est une famille qui est très unie, qui fait corps autour de Nicolas Sarkozy.
15:49Je n'ai pas d'autre élément.
15:52Merci beaucoup.
15:53Merci à vous, Maître Christophe Fingrin, avocat de Nicolas Sarkozy,
15:56d'avoir répondu aux questions de Cine News et d'Europe 1 ce matin.
16:00Bonne journée à vous.
16:01Merci.
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