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Le maire LR de Cannes, David Lisnard, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00La grande interview sur CNews et Europe 1, c'est une actualité très forte ce matin, double actualité d'abord sur le front international, nous le vivons en direct depuis ce matin sur CNews et Europe 1 évidemment, la libération des otages, 7 premiers otages libérés et puis vous allez le voir ces images de liesse, de joie, d'émotion très forte sur la place des otages.
00:25Nous sommes avec Régine Delfour sur place, également dans quelques instants l'arrivée très probable de Donald Trump à l'aéroport Ben Gurion, nous serons également sur place avec Olivier Ben Kemoun et puis double actualité politique très intense également en France avec la nouvelle équipe Le Corneu pour parler de ces sujets d'importance ce matin.
00:44Mon invité, bienvenue, bonjour à vous David Lysnard.
00:47Bonjour.
00:47Merci d'être là, vous êtes le maire à l'air de Cannes, président des maires de France et du mouvement Nouvelle Énergie.
00:53Tout d'abord, ces scènes, ces scènes que l'on voit sur CNews et je les décris à nos auditeurs de Europe 1, on a vu des cris de joie, d'émotion, au départ l'incrédulité, la peur évidemment que les otages n'arrivent pas et puis finalement les 7 premiers otages confirmés, remis entre les mains de la Croix-Rouge.
01:11Que vous inspirent ces images ce matin David Lysnard ?
01:13Vous savez, avant tout, moi je suis père de famille et j'ai reçu des pères d'otages, d'otages vivants et d'otages morts, qui avec beaucoup de sobriété ont fait part de leur approche des choses.
01:25Et donc on ne peut que se réjouir de voir le retour de ces otages. C'est un moment de joie, évidemment. Rien n'est pire que d'avoir son gamin pris en otage, torturé, maltraité.
01:38Cela ne doit pas faire oublier la réalité des pogroms du 7 octobre. Et puis c'est aussi la consécration d'une approche de Donald Trump.
01:49C'est-à-dire qu'il faut savoir le reconnaître, il faut le dire. Et cette première étape, elle est décisive avec Donald Trump et certains pays de la région qui ont convaincu le Hamas que les otages n'étaient pas la première monnaie d'échange.
02:01Et c'est une réussite. Il faut le dire. Félicitations. C'est le contraire de toute la doctrine, de l'absence de doctrine française qui a bradé nos intérêts diplomatiques en reconnaissant un État de Palestine qui n'existait pas.
02:18Alors que ça doit être la dernière phase du plan. Ça a toujours été l'approche française. Dire oui à deux États, mais il faut d'abord qu'il y ait un processus qui garantisse la sécurité absolue d'Israël,
02:26qu'il se fasse avec les pays de la région et pour arriver à deux États qui puissent cohabiter.
02:31Et pourtant Emmanuel Macron est sur place. Il est arrivé en Égypte. Il partage à l'instant, dit-il, la joie évidemment des familles et ce qui est en cours en Israël.
02:41Il rappelle qu'il a reçu aussi des familles d'otages. Est-ce que selon vous, il est en train d'accompagner un accord auquel il n'a pas eu du tout accès, ni droit, ni rien du tout ?
02:51Sur l'accord, le plus dur reste à venir maintenant. C'est le désarmement du Hamas et la gestion hors Hamas de la zone.
03:00Et on sait très bien que c'est quasi impossible. Donc on peut avoir un retour de la guerre assez vite en réalité.
03:04Sur la position de la France, moi, voir la France condamnée à être une figurante de la diplomatie mondiale,
03:11parce qu'on n'est plus non seulement cohérent en termes de doctrine, mais qu'on n'a plus les moyens de nos ambitions.
03:17Comme disait, je cite souvent cette phrase, la diplomatie sans les armes, c'est la musique sans les instruments.
03:23Mais une figurante bavarde en plus. Un figurant bavard, en principe, on l'enlève du plateau.
03:28Et là-dessus, c'est ce qu'on retrouve partout dans le monde.
03:30Quand on voit l'effacement de la France en mer de Chine, en Afrique, dans le Levant,
03:37lorsqu'on voit notre incapacité à obtenir la libération de notre compatriote, Boalem Sansal.
03:42Évidemment, Boalem Sansal. Et pourtant, c'est la même équipe au Quai d'Orsay qui est reproduite.
03:46Ça me permettra de faire la transition avec la politique intérieure.
03:49Je précise à nos téléspectateurs et auditeurs que sur l'image qu'ils regardent à l'instant sur CNews,
03:55il y a une double fenêtre. Nous allons rester avec cette lucarne, évidemment, sur Israël.
03:58Suivre maintenant le parcours de sept premiers otages qui ont été remis à la Croix-Rouge.
04:03Évidemment, ils passent par une base militaire.
04:05Leur état de santé premier doit être analysé.
04:07Et réjouissons-nous d'avoir une paix, y compris pour les Palestiniens qui étaient sous les bombes.
04:12La paix...
04:13Fût-ce une trêve de courte durée.
04:14C'est précieux, la paix.
04:15Nous verrons cela, évidemment, aussi pour les civils palestiniens,
04:19puisque Donald Trump a dit que la guerre était terminée.
04:22Alors, la nouvelle équipe Le Cornu, David Lysnard, c'est un fond de macronisme.
04:28C'est quelques profils technos.
04:29Ce sont des hauts fonctionnaires et des débauchages dans votre camp.
04:33Avant de parler de sa durée, de quoi cette équipe, pour vous, est-elle le symbole ou le nom ?
04:38Pour moi, elle est un des derniers soubresauts de l'agonie du macronisme.
04:43Et indépendamment de la qualité de personne, de certaines des individualités qui composent l'équipe,
04:50il y a des réalités.
04:51La réalité, c'est que cette équipe n'a pas de légitimité politique.
04:54Et que tout cela pourrait être simplement pathétique, mais sans gravité,
04:59si la situation de la France n'était pas elle-même dramatique.
05:02On oublie l'essentiel.
05:04On a donc un cycle qui est la fin du macronisme.
05:07Mais je voudrais juste qu'on prenne un petit peu de hauteur,
05:09parce que c'est ce qui, aujourd'hui, doit conditionner l'avenir.
05:12Nous allons prendre de la hauteur.
05:13Mais nous sommes entraînés dans le marigot des débauchages, David Lissnard.
05:17Et je dois vous poser la question d'entrée de jeu avant.
05:19Mais la situation de la France, et tout le monde le partage.
05:21Non, mais c'est au-delà de ça.
05:22C'est-à-dire les grands cycles, les grands cycles aujourd'hui qui concernent notre pays,
05:25notre continent et le monde.
05:27C'est-à-dire la fin de l'État-providence.
05:29L'État-providence est mort.
05:30Or, ce que cette équipe, et je répondrai sur LR, etc., il n'y a pas de souci.
05:33Ce que cette équipe traduit, c'est la volonté d'une oligarchie.
05:37Pour moi, on assiste à la fin de la monarchie administrative absolue.
05:42Alors, pourquoi votre camp, une partie de votre camp, la rejoint ?
05:44D'abord, ce n'est pas mon camp.
05:47Votre famille politique jusqu'à l'heure actuelle, jusqu'à 8h18, c'est toujours à l'air.
05:51Si vous voulez, des défroqués ne font pas la doctrine officielle.
05:55C'est vrai dans l'Église et c'est vrai partout.
05:57Annie Jeunebart, Rachida Dachy, Vincent Jeanbrun, Philippe Lappart.
05:59Oui, puisqu'aujourd'hui, ils rejettent un fait majoritaire.
06:01Et je me réjouis de l'évolution qu'il y a eu au sein de LR,
06:05qui a consisté enfin à dire qu'il ne fallait pas participer à ce gouvernement,
06:09ne pas être la rustine du Titanic.
06:11Et donc, moi, j'attends des réactions fermes.
06:14Mais il faut une doctrine.
06:15Tout ce qu'il y a aujourd'hui, ça traduit le fait qu'il n'y a pas de doctrine forte au sein de la droite.
06:21C'était indispensable d'abord de les exclure, donc, ces personnalités au sein de l'équipe.
06:26Mais les personnes, quand elles vont au gouvernement,
06:28alors qu'il y a eu un vote samedi pour dire qu'il ne fallait pas y aller,
06:30elles savent très bien ce qu'elles font.
06:31Dites-moi, c'est le pari de la gamelle, parce qu'elle, elle parle du pari de la responsabilité.
06:35Mais tout ce terme, la responsabilité, c'est quoi ?
06:38C'est d'assurer quelques jours de plus ou quelques semaines de plus
06:41à un système qui coule le pays.
06:43C'est tout ce vocable en responsabilité, stabilité, quoi.
06:47C'est la stabilité du déficit commercial qui s'accentue.
06:49C'est la stabilité de notre incapacité à réduire l'immigration.
06:53C'est la stabilité des comptes publics qui s'effondrent.
06:57Parce que derrière tout cela, quel est le message qui est adressé ?
07:00Le seul message serait la stabilité de maintenir le niveau élevé des retraites qui plombe le pays,
07:05de maintenir les dépenses sociales qui représentent un tiers de la richesse produite.
07:10Mais la stabilité dans l'échec, dans l'effondrement, c'est un contresens absolu.
07:14Vous avez dit clairement ce que vous pensez.
07:16Ce n'est pas compliqué. Soit LR, aujourd'hui, dit, nous sommes un parti qui veut représenter une espérance.
07:22Nous sommes clairement contre cette approche.
07:25Et dans ce cas-là, on peut effectivement construire le renouveau du pays.
07:30Mais soit il y a encore des hésitations, des ambiguïtés.
07:34On va être très vite fixé.
07:35Non, ce n'est même plus des hésitations, des ambiguïtés.
07:37Là, c'est un règlement de compte à Ok Corral dans votre parti.
07:39Expliquez-nous très, très clairement.
07:41Donc, vous avez évidemment parlé avec des mots lucides ou crus.
07:45Certains choisiront des personnalités qui sont rentrées.
07:48Et maintenant, est-ce que vous imaginez ce même parti soutenir une telle équipe ?
07:52Non. Mais je le dis, ça fait des semaines, des mois.
07:55Je l'ai encore dit hier, avant-hier.
07:56Bien sûr que non.
07:57Comment voulez-vous qu'on soutienne une madame barbu dont on nous fait croire que c'est la société civile technique
08:05qui, en fait, est une militante anti-nucléaire ?
08:08Le problème de la France a été...
08:09Un des problèmes de la France a été de sacrifier sa filière nucléaire
08:12à cause notamment de François Hollande et d'Emmanuel Macron.
08:15Depuis quelque temps, Emmanuel Macron a dit qu'il faut refaire une filière nucléaire.
08:18On nomme une personne qui a engagé des procédures à la tête de WWF
08:22contre la reconnaissance de la pertinence de l'énergie nucléaire
08:26comme énergie pilotable, non carbonée,
08:30parce qu'il faut avoir un discours écologique évidemment,
08:32bon marché et abondante.
08:35C'est impensable.
08:36Comment imaginer que l'on cautionne l'abandon de la seule réforme,
08:41qui était une réformette, mais au moins qu'elle est dans le bon sens,
08:43qui est la réforme des retraites ?
08:46Donc ce matin, vous n'imaginez pas soutenir un gouvernement
08:48ou une ministre de l'écologie est ouvertement anti-nucléaire ?
08:51Vous n'imaginez pas soutenir un gouvernement
08:53qui détricote sa propre réforme des retraites ?
08:56Et pour un budget, certains disent socialiste et dépensé.
08:59Donc ne pas soutenir conduirait à quoi pour l'ELR ?
09:02Tout dépend des prochaines heures,
09:04mais je crois qu'il faut tout de suite dire
09:05que ça peut être conduit à une censure.
09:07Si effectivement le gouvernement dit qu'on maintient le fait
09:10que l'on va transiger pour accentuer.
09:12On nous dit qu'il faut de la stabilité
09:14parce que les comptes publics sont en difficulté
09:16et cette stabilité viendrait à accentuer la difficulté des comptes publics.
09:19Si demain, le Premier ministre, lors de sa déclaration de politique générale,
09:22dit qu'on suspend la réforme des retraites
09:24parce que c'est l'extrême responsabilité,
09:25bien sûr qu'on ne peut pas accepter ça.
09:27Les LR doivent censurer.
09:28On ne peut pas se fourvoyer.
09:29L'enjeu aujourd'hui...
09:30Les LR ne disent pas cela aujourd'hui,
09:32ou alors vous avez de nouvelles informations.
09:33Pour l'instant, ils vont aller au pas partir.
09:34Moi, je vous dis mes convictions.
09:35C'est pour ça que j'ai créé de nouvelles énergies.
09:37C'est pour ça que je n'ai cessé de dire à Bruno Taillu depuis plusieurs mois
09:40qu'il fallait avoir une position très claire,
09:42qu'il fallait, après Michel Barnier,
09:44qu'on n'avait plus rien à faire dans cette équipe-là,
09:46qu'il fallait voter les bons textes
09:48et refuser les mauvais textes
09:49parce qu'il faut être réaliste, il faut être pragmatique.
09:51Mais quel est l'intérêt du pays aujourd'hui ?
09:53L'intérêt du pays,
09:55ce n'est pas de sauvegarder ou de sauver la droite LR,
09:57tout ça, ce sont des modalités.
09:59Ce n'est pas d'exercer le pouvoir,
10:00c'est une modalité incontournable.
10:02L'intérêt du pays, c'est de proposer une espérance
10:04et c'est pour ça d'ailleurs que je prends une initiative.
10:06Je vais proposer à toutes les forces qui le veulent.
10:08Je vais en parler, elle est importante.
10:09Mais avant l'initiative et avant l'alternative,
10:11il faut une clarification.
10:13C'est-à-dire que vous dites que,
10:14compte tenu de l'équipe,
10:15compte tenu potentiellement de ce que devrait annoncer le Premier ministre,
10:18les LR devraient appeler à la censure.
10:20Non, mais ce serait une rupture pour ce parti
10:22qui depuis des mois se dit
10:24de partie de la responsabilité entre guillemets.
10:27Mais justement, je crois que la responsabilité,
10:30c'est de respecter l'intégrité de nos convictions.
10:32Je crois que la responsabilité, c'est de préparer
10:34une alternative forte et puissante.
10:37Je crois que la responsabilité,
10:38c'est de dire qu'on ne peut pas,
10:40sous couvert d'une fausse stabilité,
10:42créer l'instabilité économique, sociale
10:43ou accentuer l'instabilité économique et sociale.
10:46La première source d'instabilité aujourd'hui,
10:49c'est l'obstination d'Emmanuel Macron
10:51qui est le blocage,
10:53qui a pris une suite de mauvaises décisions.
10:55Il y a plus d'un an que je dis que,
10:56dans un esprit gaullien,
10:58on aurait pu imaginer, remettre les choses en ordre,
11:00une présidentielle, programmer
11:02et anticiper plusieurs mois à l'avance,
11:05la structuration d'offres politiques
11:07qui rencontrent le pays
11:08et des législatives après la présidentielle.
11:10On ne va pas faire cela.
11:11En tous les cas, on verra s'il est fait le commande.
11:13Je pense que c'est incontournable.
11:15Vous pensez que c'est incontournable ?
11:16Et que le gouvernement ne va pas tenir plus que quelques heures ?
11:20Le gouvernement, pour faire des arrangements immédiats,
11:22parvient à faire voter un budget
11:24dont on sait qu'il aggravera la situation de la France.
11:26Il serait quand même un comble que pour éviter que la gauche soit au pouvoir,
11:30on cautionne une politique de gauche.
11:32Moi, ces incontournances-là, je ne les accepte pas.
11:35Donc je l'ai dit très clairement depuis longtemps.
11:38J'ai indiqué dimanche dernier,
11:39quand on a eu la première annonce surréaliste du gouvernement,
11:42qui était le gouvernement Bayrou sans Bayrou Empire,
11:45que dans ce cas-là, moi je prendrais ma responsabilité.
11:48Je confirme ce que j'ai dit dimanche dernier.
11:50Donc les prochaines heures et les prochains jours vont être décisifs.
11:53– Sans Bayrou, sans Bayrou, est-ce qu'on peut avoir les LR sans David Lissnard aussi ?
11:56– Oui, bien sûr.
11:57– Non mais je veux dire, vous aviez menacé.
11:59– Heureusement pour LR, oui.
12:00– Et heureusement pour vous, peut-être ?
12:01– Oui, je l'ai dit, j'ai dit que je ne voulais pas encombrer LR
12:04et que je ne me laisserais pas encombrer non plus.
12:07Si j'ai mis en place Nouvelle Énergie,
12:09en tenant des positions de façon constante, y compris impopulaire,
12:13qui sont en train de gagner,
12:15comme la retraite par capitalisation.
12:16Quand on parlait de ça il y a cinq ans,
12:17tout le monde baliait d'un revers de main.
12:18Aujourd'hui, tout le monde y vient.
12:19C'est toujours, d'ailleurs, définir la transition qui est le plus difficile.
12:23En disant que le problème des retraites était un vrai problème.
12:25Qu'on pénalisait les actifs de plus en plus pour introduire.
12:28– J'entends, mais depuis des jours, dans votre camp,
12:29on assiste à des reniements, à des débauchages, à des renoncements.
12:32– C'est pour ça que je porte cette constance.
12:33– Vous êtes dedans ou vous êtes dehors ?
12:35– Je suis dedans.
12:36– Vous êtes dedans ?
12:37– Ce que j'essaie, c'est de rassembler.
12:38De rassembler autour d'idées.
12:40– Vous êtes toujours LR et jusqu'à présent,
12:42vous m'essayez de démissionner.
12:43Moi, j'ai l'impression ce matin que cette menace est plus molle qu'elle a été.
12:47– Non, pas du tout.
12:47C'est tout le contraire.
12:48Vous venez de m'écouter.
12:50C'est extrêmement clair et net.
12:51J'ai même parlé du gouvernement actuel
12:53et des limites qu'on devait mettre.
12:55Aujourd'hui, cette constance-là doit s'imposer.
12:58Cette constance, soit j'arrive à la faire valoir en ligne politique de LR
13:03et il y a eu des évolutions dans le bon sens,
13:04dans les dernières positions de Bruno Rotailleau qui vont dans ce sens-là,
13:07soit je n'y arrive pas.
13:08– Quelles sont les dernières ?
13:09– De s'insérer différemment, par nouvelle énergie,
13:11et dans ce cas-là, de proposer une grande entente à droite
13:14autour de grands principes, tous ceux qui le veulent.
13:16– Avec qui ?
13:17– Non, non, mais l'union des droites, monsieur Lissnard,
13:19un peu de clarté.
13:20– Mais tous ceux qui le veulent.
13:21– Mais qui ?
13:22L'union des droites va de qui à qui ?
13:24– Laurent Vauquiez, lui, l'a défini.
13:26– Oui, ok, on est d'accord pour faire un référendum
13:28pour limiter strictement l'immigration.
13:30Ça, ça va du RN jusqu'à l'UDI,
13:32peut-être même une partie de la gauche.
13:34Deux, oui, on est d'accord pour supprimer
13:36le principe de précaution de la Constitution.
13:37Oui, on est d'accord pour libérer l'école
13:40et avoir une vraie ambition éducative.
13:41Oui, on est d'accord, et ça va être un vrai...
13:43Pour réduire les dépenses publiques de 200 milliards d'euros,
13:46comme je le documente avec Nouvelle Énergie,
13:48et on a des limites.
13:50Donc, ça veut dire quoi ?
13:51– Je ne comprends pas.
13:52– Mais j'aimerais expliquer.
13:53– Non, mais expliquez-moi, je ne comprends pas.
13:54Vous reprochez au LR d'être arrimé au bloc central,
13:58et là, vous me dites que vous feriez une union des droites
14:00jusqu'à l'UDI. Je ne comprends pas.
14:01– Mais je ne fais que l'union autour d'un projet simple.
14:05Il faut gagner les élections et faire plus de 51%.
14:07Mais il faut une radicalité dans l'action
14:09pour remettre le pays en ordre.
14:11Il faut balayer aujourd'hui...
14:12– Radicalité dans l'action et avec des personnes
14:13qui ne le sont pas ?
14:14– Avec des personnes qui devront...
14:16C'est pour ça que je pose la question.
14:17Vous nous faites croire...
14:19Je ne sais pas, j'entends Gabriel Attal
14:20qui parfois sort des choses
14:21qui paraissent même plus à droite que la droite.
14:23Il faut démasquer les impostures.
14:25Il faut qu'il y ait une clarté dans la proposition politique.
14:28Et donc, ce que je propose, c'est de partir du contenu.
14:31Un contenu extrêmement fort pour redresser le pays.
14:33– Une initiative avec 5, 6 grandes mesures.
14:35– C'est pour ça qu'il faut une grande primaire ouverte
14:37à tous ceux qui le veulent.
14:39Parce que vous parlez des ambiguïtés, de LR, du D, etc.
14:42Regardez quand le RN, dans la même semaine,
14:44dit « on tend une main droite »
14:46et que sur sa main gauche dit
14:47qu'ils veulent créer une fiscalité supplémentaire
14:49sur l'épargne des Français.
14:50Que la suppression d'organismes de l'État
14:52serait un machin de droite
14:53qui est balayé par Marine Le Pen.
14:55Donc, il faut une grande clarification.
14:56– David, c'est la grande clarification ce matin pour vous.
14:59– Sécuritaire, économique.
14:59– C'est de Gabriel Attal jusqu'au RN.
15:02– Non, c'est autour de propositions fortes.
15:03– Oui, mais il y a des personnalités.
15:05– Mais parce qu'ils n'iront pas.
15:06Et donc, qu'on gagnera par le soutien des Français.
15:09C'est pour ça qu'il faut une présidentielle
15:11avec avant une grande primaire
15:13pour qu'on évite les effets de notables,
15:15les arrangements politiciens
15:17et qu'il y ait un grand moment de vérité.
15:19– Éric Ciotti vous appelle, vous et d'autres,
15:22à le rejoindre.
15:22Que lui répondez-vous dans un bloc dit « Patriot » ?
15:24– Éric Ciotti reprend beaucoup de propositions
15:26de nouvelles énergies sur le plan économique.
15:28Il a raison.
15:28Mais aujourd'hui, il est complètement noyé
15:30par le RN qui, parallèlement, le dit
15:33« La doctrine, c'est nous. »
15:35Et la doctrine, c'est d'entretenir un système étatiste.
15:38Je veux rompre totalement avec ce social-étatisme
15:41qui, depuis 50 ans, de la gauche, évidemment de la gauche,
15:44mais aussi dans une grande partie de la droite,
15:46y compris à l'air, plombe le pays.
15:48Et c'est cette initiative-là que je souhaite prendre.
15:50Et je vais la porter jusqu'au bout,
15:52avec ceux qui m'entourent.
15:53Et dans la vie, et c'est tout ce qui est fort
15:56dans la Ve République, c'est que grâce à la polarisation
15:59que propose l'élection présidentielle,
16:01on peut faire valoir des projets forts,
16:03des projets qui rencontrent les Français.
16:05– Et nous aurons l'occasion de le suivre, David Lester,
16:06mais je voudrais conclure sur ces images en Israël,
16:10avec évidemment ces scènes d'émotion, de joie.
16:13Vous les avez décrites tout à l'heure,
16:14avec aussi une pensée à un autre otage,
16:17à un voilem sans ça dans les zones algériennes.
16:21– Absolument, dont on a parlé tout à l'heure.
16:21– Si vous me permettez juste,
16:23l'Israël est en première ligne face à l'islamisme.
16:26Nous sommes en première ligne aussi face à l'islamisme,
16:28ce sont juste le 13 octobre,
16:30et c'est le deuxième anniversaire de l'assassinat de Dominique Bernard.
16:34Dans quelques jours,
16:35ce sera l'anniversaire de la mort de Samuel Paty.
16:38Pensons à ces enseignants, à ces profs,
16:40qui font partie de ceux qui sont eux aussi en première ligne face à l'islamisme,
16:43qui est un totalitarisme violent qui gangrène notre pays.
16:46– Merci David.
16:47– Merci à vous.
16:48– Merci, et sur Europe 1 et sur CNews,
16:49évidemment, on continue d'évoquer cette actualité.
16:51Merci encore et bonne journée.
16:53– Merci, bonne journée.
16:53– Sous-titrage Société Radio-Canada
17:00– Sous-titrage Société Radio-Canada
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