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  • il y a 1 jour
Vendredi 29 août 2025, retrouvez Romain Daubry (Consultant pour Bourse Direct), Kevin Le Nouail (Directeur associé, Avant-Garde Family Office) et Bertrand Lamielle (Directeur, Portzamparc Gestion) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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00:00Générique
00:00Trois invités avec nous pour décrypter et revenir sur les tendances qui ont marqué notamment ce mois d'août et cet été dans son ensemble.
00:18C'est le grand tableau de bord des marchés chèques dernier vendredi du mois.
00:21Avec en plateau à nos côtés Kevin Lenouaille qui est directeur associé d'Avantgarde Family Office.
00:25Bonsoir Kevin.
00:26Bonsoir Grégoire.
00:26Et Bertrand Lamiel, le directeur général de Ports-en-Parts-Gestion.
00:29Bonsoir Bertrand.
00:30Bonsoir Grégoire.
00:31Et à distance en visio avec nous, nous accueillons avec plaisir Romain Dobry, consultant pour Bourse Directe et cofondateur de l'atelier des options.
00:39Bonsoir à vous Romain, merci beaucoup de participer à ce grand tableau de bord des marchés.
00:44Bertrand, je commence avec vous, avec un été américain qui s'est plutôt bien passé et qui continue de bien se passer
00:52puisque cette semaine, le S&P 500 a marqué de nouveaux records, hier précisément à 6500 points et des poussières.
00:59Les records sont faits pour être battus.
01:00C'est un des dictons boursiers que j'ai retenus depuis quelques années Bertrand.
01:04Oui, les tendances durent longtemps.
01:07Donc effectivement, on a un S&P qui se comporte très bien en dollars.
01:10Parce que malheureusement pour l'agriculture européenne, retraduit du change, on est encore en performance négative.
01:15Il faut bien le préciser, c'est quasiment 12% de mouvements sur l'euro-dollar depuis le 1er janvier.
01:20Donc attention aux performances quand on les compte en dollars ou en euros.
01:25Mais donc pour l'instant, c'est quand même le marché, ça reste le marché directeur.
01:28Il y a un problème de change pour nous, mais pas forcément pour tous les autres pays sur la planète.
01:32Et donc oui, le S&P fait des nouveaux plus hauts.
01:35C'est relativement récent puisqu'on avait eu ce décrochage de 10%.
01:38Donc là, on a remis les compteurs à zéro.
01:41Et ça, c'est plutôt une bonne nouvelle puisqu'en fait, il y a des statistiques qui existent, nombreuses et variées.
01:47Là, j'en présente une qui remonte aux années 90.
01:50Et donc quand on investit sur un nouveau plus haut du S&P,
01:54la probabilité, on fait des meilleures performances que si on investit dans toute autre période.
01:59Alors c'est un peu contre-intuitif et les gens ont tendance à se dire non,
02:02mais globalement, les investisseurs sont à 80% contrariants.
02:05Donc sur le principe, ils préfèrent acheter sur repli.
02:08Et ils ont toujours en tête, en fait, quand on parle de nouveaux plus hauts,
02:11immédiatement, l'image que vous avez, c'est le dernier nouveau plus haut.
02:14Celui avant le précipice.
02:17La réalité, c'est que ce dernier plus haut, reprenons le fameux celui de 2000,
02:22en fait, la série des nouveaux plus hauts, elle commence en 96.
02:25Ça dure 4 ans, quoi.
02:26Ça dure 4 ans.
02:27Et c'est ça, c'est ce que montre ce graphique, ces statistiques.
02:30Plus la tendance dure dans le temps, plus vous gagnez en probabilité que cette tendance...
02:36Oui, parce qu'un marché baissier, en moyenne, c'est un an.
02:39Et un marché haussier, en moyenne, c'est 5 ans.
02:40Oui, c'est ça.
02:41Donc en fait, non, timer le marché, c'est compliqué.
02:44Donc voilà.
02:45Et on aura toujours, on a toujours eu dans le marché des mauvaises nouvelles quelque part,
02:50avec des risques géopolitiques, avec des risques économiques,
02:52avec des trublions à droite et à gauche.
02:54C'est l'histoire du marché boursier.
02:55Donc si on se laisse perturber par le bruit ambiant, le risque, c'est de se dire
02:59« Oh là là, c'est compliqué, il y a la guerre en Ukraine, attention, Trump, ça va être compliqué.
03:03Donc je prends un peu de recul et je reviendrai quand c'est calme. »
03:06Bon, spoiler, c'est jamais calme.
03:08Donc non, il faut accepter ce bruit, allouer la bonne somme de capitaux,
03:13c'est-à-dire celle où on est vraiment tranquille, où on peut se permettre,
03:16même si ce n'est pas simple à ces moments-là, de l'avoir baissé de 20%.
03:21Mais globalement, non, les marchés montent.
03:23Et typiquement sur le S&P, oui, on gagne à être sur des points hauts, c'est plutôt une bonne nouvelle.
03:28Quels sont les sujets de vigilance pour vous vis-à-vis de ce marché américain ?
03:33Même si la tendance est claire, est-ce qu'il y a quand même des points de fragilité, de vigilance ?
03:37Est-ce que la performance est toujours aussi concentrée ?
03:40Est-ce que le socle s'élargit ? C'est déjà une manière de regarder les choses.
03:43La performance est concentrée, mais là aussi, pareil, on nous revient sur les années 2000.
03:49Encore une fois, la performance dans les années 2000 était certes concentrée sur les valeurs de la tech,
03:54mais il ne faut pas juste regarder le dernier point, il faut regarder la série.
03:56Pareil, ça a commencé très longtemps avant.
03:58Donc, c'est concentré, certes, mais c'est comme ça.
04:01Le marché américain, par définition, par essence, c'est 30% de valeur technologique.
04:05Donc oui, forcément, c'est concentré.
04:07Nous, le plus gros secteur, ça doit être le secteur bancaire, doit être aux alentours des 15%.
04:11Aux États-Unis, il y a un peu plus de 30% de valeur tech.
04:16Et ce qui est sûrement celles qui ont le plus de croissance, donc qui attirent les capitaux.
04:21Donc, j'ai toujours concentré.
04:22Par contre, ce qui est intéressant de regarder, c'est la participation, c'est-à-dire le nombre de titres qui sont en tendance haussière.
04:28Et là, on est sur des bons scores, on est sur du 50-55%.
04:31Donc oui, certains captent beaucoup la performance, mais il y a un bataillon derrière qui avance, qui fait le job.
04:38Donc, il y a le général en chef NVIDIA, on va en parler dans un instant, mais derrière, il y a quand même des lieutenants qui y suivent.
04:44Derrière, il y a du monde.
04:44Et ce n'est pas exclusivement dans le monde de la tech, il y en a un petit peu partout.
04:48La finance, comme en Europe, se comporte très bien.
04:51L'industrie, comme en Europe, se comporte très bien.
04:53Et mine de rien, c'est deux secteurs.
04:55Alors, gros secteur, on est entre 6 et 8 aux États-Unis.
04:58Parce que, voilà, mais oui, c'est des secteurs, on n'est pas sur des petits secteurs à 1 ou 2%.
05:04Donc, non, c'est plutôt pas mal.
05:08Et pour l'investisseur européen, on verra quel est votre avis, messieurs, sur le change.
05:13Mais j'ai l'impression, le plus dur est fait.
05:17Après, un mouvement de 12% sur l'euro-dollar, de 10% sur le dollar seul.
05:22Oui, effectivement, peut-être qu'au moins pour un temps, le mouvement est fait.
05:26À minima, ça va se stabiliser.
05:29De là, faire des gains de change, je n'irai pas jusque-là.
05:31Mais se dire, bon, voilà, je pense que le pire est fait.
05:34Donc, à partir du moment où on va sélectionner des actifs qui sont capables de générer une bonne croissance,
05:40le risque de change, à mon avis, n'est plus un warning.
05:44Ça doit pouvoir le faire.
05:45Alors, on regardera, bien sûr, Kevin, les performances comparées,
05:48les valorisations comparées des marchés américains et des marchés européens.
05:52Mais un mot sur ce record du S&P 500, qui est encore tout frais dans les esprits,
05:56le dernier en date, en l'occurrence.
05:58Et puis, un mot du change, effectivement.
06:00Quel est votre sentiment ou votre conviction, même, peut-être, sur la baisse du dollar ?
06:06Parce qu'on peut imaginer, quand même, une stabilisation au moins temporaire de la devise américaine.
06:11C'est vrai qu'on reviendra sur les valorisations.
06:13Mais sur ce qui vient d'être dit, effectivement, c'est plutôt un bon point.
06:15Et on sort d'un été qui est alignement de planète, on va le dire comme ça.
06:18Peut-être pas encore Goldilocks, mais quasiment.
06:20Où, effectivement, il ne s'est pas passé grand-chose, ou en tout cas, pas d'éléments trop négatifs.
06:23Et je souscris tout à fait au fait de se dire qu'on peut toujours voir les éléments négatifs.
06:27Mais force est de constater que ce que l'on attendait en potentiel négatif ressort plutôt bien.
06:31Donc, c'est plutôt heureux.
06:32Et soyons, effectivement, heureux de cette robustesse du marché américain.
06:37En ce qui concerne le change, effectivement, on s'en plaint depuis le début de l'année.
06:40On ne cesse de s'en plaindre.
06:41Les choses, effectivement, ont tendance à se tasser ces dernières semaines.
06:44On a même cru, mais ça a duré quelques heures, en réalité, au mois d'août,
06:47que l'on pouvait avoir enfin un rebond dollar quand on a commencé à retourner tranquillement en dessous des 1,15.
06:53Ça n'a pas duré.
06:53Donc, moi, je souscris tout à fait au fait qu'on puisse être dans une zone un peu de respiration.
06:57Et surtout, si je veux aller plus loin, il y a deux éléments.
07:00Le premier, c'est qu'effectivement, les actifs auxquels on s'expose, notamment en dollar,
07:04on va toujours se positionner sur une croissance qui est supposée être plus forte que celle du change.
07:08Je comprends.
07:08On exclut ce type de réflexion, évidemment, quand on va sur des actifs émergents ou sur des devises qui ne sont pas dures.
07:13Ce n'est pas le cas sur un euro dollar.
07:15Hormis, j'allais dire, explosion du mindset vis-à-vis de l'Europe ou vis-à-vis des États-Unis,
07:21on a peu d'intérêt aujourd'hui d'en sortir.
07:22Donc, globalement, les actifs que l'on achète ont des belles croissances bénéficiaires en projection.
07:27Et donc, le dollar sera non pas un épiphénomène, mais restera un actif vivant qui pourrait vite se retourner.
07:32Donc, on va chercher de la croissance pure.
07:34Bien sûr.
07:34Même si on est de moins en moins, il y a encore des valeurs qui sont capables d'afficher des taux de croissance interne,
07:39des taux de croissance pure qui permettent de se délivrer un peu de la question du change.
07:43Absolument. Là, on est dans une année qui est très particulière sur, effectivement, ce déport de 12 points.
07:48D'une part, aujourd'hui, nos clients nous interrogent parfois dessus sur une couverture.
07:52Le déport actuel, finalement, vous pouvez le couvrir jusqu'à 1,20.
07:54Donc, est-ce que c'est le moment de le couvrir ?
07:56La réponse est, de notre point de vue, non à minima sur la fin d'année, en réalité,
07:59ou en tout cas sur les 1 an du change.
08:02Et puis, effectivement, ce mouvement-là est un mouvement assez violent.
08:05On avait eu l'occasion de le mettre en perspective historique pour se dire que l'année prochaine,
08:09on peut avoir un mouvement qui est totalement inverse.
08:11Rappelons les années précédentes, sur lesquelles on a quand même vu un 0,3 sur le dollar,
08:14où on partait d'un 1,18.
08:16Et donc là, évidemment, on n'aurait pas eu du tout les mêmes discussions à ce moment-là.
08:19Donc, oui, la devise est très parasitaire pour un investisseur européen.
08:23On en parlera peut-être tout à l'heure dans les performances.
08:26Mais ce n'est pas un sujet pour nous pour évacuer des positions dollars.
08:29C'est autre chose peut-être en obligataire ou les rendances en moins, bien sûr.
08:32Là, effectivement, le système de couverture est beaucoup plus légitime,
08:35effectivement, sur des produits de taux et des produits obligataires.
08:39Sur le marché américain, Romain, alors, vous avez évidemment un graphe sur le Nasdaq.
08:44On parlait là du S&P 500, mais intéressant de regarder le Nasdaq.
08:47Intéressant de regarder le Nasdaq avec, évidemment, le général en chef qui est Nvidia.
08:53Et vous avez là aussi un graphique journalier du cours de bourse de Nvidia, Romain,
08:59qui montre quoi ? La formation, le début de formation d'une figure baissière sur Nvidia, c'est ça ?
09:06Oui, manifestement.
09:08Il était intéressant de voir qu'on aborde cette saison de publication sur Nvidia,
09:11qu'on a abordé cette saison de publication sur Nvidia avec un consensus qui, une fois de plus, était hyper optimiste.
09:16On avait un ratio put-call qui atteignait 0,27, ce qui signifie qu'il y avait presque 4 acheteurs pour un vendeur sur Nvidia.
09:24Donc, difficile de recréer, de continuer à créer du momentum, quelle que soit la qualité de la publication dans ce contexte-là.
09:30Et c'est ce qui s'est produit pour l'instant, en tout cas.
09:32On n'est pas allé plus haut que cette grosse résistance majeure à 182,90 sur Nvidia,
09:41qui est le plafond de verre pour l'instant.
09:42Et on a effectivement en journalier une structure de retournement baissière qui se met potentiellement en place,
09:47dont le déclenchement et le clou a été enfoncé par l'annonce d'Ali Baba aujourd'hui.
09:52Donc, le titre baisse un peu.
09:54Ce n'est pas méchant comme mouvement.
09:56La figure graphique qui n'est pas encore déclenchée, qui le serait à la rupture de 170,
10:01pourrait renvoyer aux alentours de 154, 155.
10:04On a un mouvement de consolidation plus qu'un mouvement de retournement.
10:08Ce ne serait pas un bon message sous 152,90.
10:10Mais effectivement, un consensus qui est quand même très, très haussier.
10:15Difficile de recréer, de continuer à créer du momentum dans ce contexte-là.
10:18Et puis, on sent tout un narratif autour du titre qui est complètement dithyrambique,
10:22aussi quelle que soit la qualité, encore une fois, de la publication.
10:25Mais on sent qu'on commence à peiner pour avoir du momentum.
10:29Or, vous parliez du graphique du Nasdaq.
10:31À plus longue échéance, on a effectivement un graphique en mensuel,
10:36je ne sais pas si vous l'avez sous les yeux à l'instant,
10:38qui commence à laisser des doutes quant à la poursuite du mouvement.
10:42Alors, c'est quelque chose de très long terme.
10:44C'est un graphique mensuel que vous avez ici.
10:45Vous voyez la progression haussière du Nasdaq qui forme des plus hauts, de plus en plus hauts.
10:50Et puis, depuis juillet 2024, un indicateur de momentum,
10:55un indicateur graphique qui indique la force, la vitesse de croissance des prix,
11:00qui ralentit et qui, lui, ne forme plus de nouveau plus haut.
11:03Quand ça arrive une première fois, comme ça a été le cas en janvier 2025,
11:07c'est un premier indicateur de divergence.
11:09Ça n'empêche pas la poursuite à la hausse,
11:10mais ça avait quand même débouché sur le fameux mouvement de baisse du début d'année.
11:13Là, c'est la troisième fois qu'on enregistre cette divergence,
11:16que les prix forment pour la deuxième fois des nouveaux plus hauts.
11:20Et pour la deuxième fois, l'indicateur forme de nouveau plus bas.
11:22Donc, on peut se poser des questions quant à la pérennité du mouvement.
11:26Ça, c'est vraiment quelque chose de long terme aussi.
11:28Donc, on a un mouvement de correction, de consolidation à court terme sur Nvidia.
11:31Pour un excès technique, probablement, il va falloir curger cette grosse position haussière,
11:36notamment sur les options.
11:37On a des positions qui sont colossales sur Nvidia,
11:40des décalages, évidemment, en pourcentage qui sont gigantesques,
11:4244 milliards de décalages pour 1% de variation sur Nvidia
11:46et des positions d'options qui sont stratosphériques.
11:49Donc, quand on a monté autant, les arbitragistes ont dû acheter en contrepartie le titre.
11:54Quand on va arriver à l'échéance du mois de septembre,
11:56il va falloir alléger ces positions gentiment.
11:59Donc, il y a cet excès qui va devoir être purgé un peu.
12:01Donc, il y a une part de technique à court terme, à mon sens,
12:03c'est un retracement possible.
12:04Et puis, il y a une part de manque de momentum sur un mouvement haussier
12:07qui a été extrêmement puissant depuis 2020
12:09et puis depuis 2022 sur les indices américains notamment.
12:12Ça, c'est la lecture technique.
12:16Bertrand, comment on regarde, je ne sais pas,
12:18à quel type d'indicateurs un peu fondamentaux on se rattache aujourd'hui
12:22pour essayer d'évaluer le développement de ce cycle autour de l'IA ?
12:28On verra, l'histoire nous dira évidemment si on est dans une bulle,
12:31si on était dans une bulle.
12:32Et la question étant, à quel stade est-ce qu'on en est ?
12:35Vous êtes venu avec un graphique.
12:36Alors là, c'est le domaine de la construction,
12:37construction de data center versus construction de bureaux aux États-Unis.
12:40On est en train de construire plus de data center
12:43que de bureaux aujourd'hui aux États-Unis.
12:44Oui, les investissements dans les data centers commencent à s'accumuler
12:48et avec les grands noms qui sont à la manœuvre.
12:53C'est-à-dire, dans les 7 mails, vous avez les Apple, Google, Amazon,
12:58Microsoft qui sont en train d'investir, Tesla aussi.
13:01Donc, voilà, ils ont les poches pleines,
13:03ils investissent dans les data centers
13:04parce qu'ils vont avoir besoin justement
13:06de stocker de plus en plus de données.
13:09mais ils passent même des contrats directement
13:11avec des énergéticiens pour s'approvisionner.
13:14Et du coup, ça coupe l'herbe sous le pied
13:17à tous ceux qui disent, voilà, en gros,
13:19l'énergie que vous pompez pour les data centers,
13:20elle n'est pas à disposition pour…
13:22Bon, je vais créer ma petite centrale
13:24et puis comme ça, plus personne ne m'en vaîtra.
13:26Exactement.
13:27Et puis, je ne suis pas dépendant des coupures
13:29qu'il peut y avoir pour des raisons X ou Y.
13:31Donc, oui, il y a des investissements dans les data centers
13:34qui sont énormes.
13:36Et puis, derrière, qui draine, on le voit surtout
13:38toute la série électrique.
13:40Alors, ça va forcément du câblage,
13:42ça va sur les connecteurs,
13:43ça va sur la gestion de la puissance,
13:47sur le côté isolation.
13:49Enfin bref, toutes ces sociétés,
13:52donc dans le domaine de la construction
13:54et dans le domaine industriel,
13:56en profitent et sont tirées par cette thématique.
13:59Donc, oui, c'est impressionnant les prix qu'il y a.
14:04Le MIT a sorti une étude à disant
14:06qu'il y avait à peine 5% des applications
14:08sur lesquelles on pouvait chiffrer un retour…
14:1395% des boîtes qui ont investi dans l'IA
14:14perdent de l'argent pour l'instant, etc.
14:16Mais voilà, c'est le départ.
14:18En fait, il faut bien voir qu'il y a une histoire de cycle.
14:20Donc, nous, on regarde vraiment les sociétés
14:21qui, au départ, c'est Nvidia, c'est AMD,
14:24donc voilà, c'est toute la couche puce.
14:26Juste derrière, on va avoir les Amazon, Google,
14:29en fait, tous ceux qui vont traiter de la donnée
14:31à travers l'hébergement des data centers.
14:33Après, on aura des applications,
14:34des gros consommateurs type Netflix, Spotify ou autres.
14:37Et puis après, viendront tous les équivalents
14:41de Capgemini, Accenture et autres
14:43qui vont aider tout le monde…
14:44Diffuser, participer à la diffusion de l'IA.
14:47Pour eux-mêmes et pour leurs clients.
14:48On est vraiment sur les premiers steps
14:50en termes d'investissement.
14:51Et boursièrement, ça se partage.
14:52C'est-à-dire que jusqu'à la fin de l'année 2024,
14:55tout ce qui était environnement électrique,
14:57ça fonctionnait très bien
14:57avec des Schneider, des Siemens.
15:00Derrière, on a eu DeepSig,
15:02donc ça a tout arrêté.
15:03Bon, voilà.
15:05Forcément, vu les monceaux de capitaux
15:06qui se sont développés là-dessus,
15:08il y a des moments où il faut se reposer.
15:12Donc, c'est ce qu'on est en train de vivre.
15:15Ça ne met pas en cause des tendances,
15:17mais il faut bien regarder
15:18ces différents clusters
15:20pour savoir où est le momentum du moment
15:23et pour aller investir dessus.
15:26Bon, si on en vient au match
15:27entre les États-Unis et la zone euro,
15:30alors vous avez chacun d'ailleurs
15:32vos graphiques sur ces performances comparées,
15:36Kevin.
15:36Bon, il y a le graphique évidemment
15:37de la performance.
15:39Là, si on prend le graphique
15:40que vous nous avez apporté, Bertrand,
15:41donc on voit effectivement
15:42les small caps européennes,
15:44l'euro stocks,
15:44tout est en euros,
15:46important là pour comparer effectivement
15:48les actions américaines
15:49et les actions européennes
15:50et rapporter en euros,
15:52donc il faut soustraire
15:53plus de 10% de performance.
15:54On a effectivement un Nasdaq
15:56et un S&P
15:56qui sont même peut-être
15:57légèrement négatifs
15:58pour un investisseur européen.
16:01Kevin, qu'est-ce que vous dites
16:02de cette situation
16:03et comment est-ce qu'on regarde aussi
16:05sous les performances
16:06la valorisation de ces marchés
16:08et puis aussi les attentes de bénéfices ?
16:11Là, on a conclu quasiment
16:12la séquence de résultats.
16:15Qu'est-ce qu'on attend désormais
16:16des perspectives bénéficiaires
16:17pour ces deux zones,
16:18des entreprises de ces deux zones ?
16:19On en attend des choses
16:20assez variées, à vrai dire,
16:21et on est assez étonné
16:22effectivement de ce type
16:23de performance.
16:23Alors, on a inclus effectivement
16:25la devise à ces réflexions-là,
16:26mais globalement,
16:27effectivement, cette année,
16:28l'Europe emporte le match
16:29de ce point de vue-là.
16:31Quand bien même
16:31on retraite l'élément devise,
16:33on a une Europe
16:34qui emporte le match, effectivement.
16:35Après, la question
16:36effectivement qui va se poser,
16:37c'est quels sont
16:38les sous-jacents à cela ?
16:39Ce sont les mêmes
16:40que ceux qu'on avait pu évoquer
16:41en réalité,
16:42lors de la dernière émission,
16:44c'est-à-dire,
16:44le marché marche sur deux jambes
16:45aujourd'hui,
16:46États-Unis,
16:47États-Unis, Europe.
16:48Il marche sur, effectivement,
16:50une croissance des BPA,
16:51notamment,
16:52et une baisse des taux,
16:53mais pas dans le même cadre,
16:54effectivement,
16:54quand on parle zone Europe,
16:55zone euro-US.
16:57Quand on parle,
16:57aujourd'hui,
16:58des États-Unis,
16:59si on prend les deux extrémas,
17:01toujours les mêmes,
17:0234% de hausse des BPA
17:03à venir sur les 12 prochains mois
17:04pour souscrire
17:05au niveau de valorisation actuelle,
17:06ou alors,
17:07vous mettez 8 baisses d'autos
17:08dans le marché.
17:09Donc,
17:09il y a forcément un paradigme,
17:11là,
17:11je prends les extrêmes,
17:12bien entendu,
17:12il y a un paradigme,
17:13évidemment,
17:13enfin,
17:13en tout cas,
17:14il y a un point d'atterrissage
17:14à trouver.
17:15Et force est de constater,
17:16sur la zone américaine,
17:18en tout cas,
17:19que les États-Unis,
17:19ils le trouvent plutôt bien,
17:20en réalité,
17:20en termes de valorisation.
17:22On a,
17:22évidemment,
17:23ce sujet-là,
17:24parce que...
17:24Donc,
17:24vous regardez le PER,
17:25c'est ça ?
17:26Absolument.
17:26Comparé entre,
17:27alors,
17:28c'est l'indice MSCI Europe,
17:29en enlevant le Royaume-Uni
17:31et le S&P 500.
17:32Donc là,
17:33on...
17:33Oui,
17:33j'ai changé un peu
17:34du CAC ou du stock.
17:35Oui,
17:35bien sûr.
17:36Non,
17:36mais il faut regarder les plus-là.
17:37Mais les marottes sont trop les mêmes,
17:38vous avez raison.
17:38Bien sûr.
17:39Et donc,
17:39le sujet ici,
17:40effectivement,
17:41c'est 34%,
17:41encore une fois,
17:42de hausse des BPA
17:42ou 8 baisses de taux.
17:45Et le point,
17:45c'est que le marché y arrive.
17:46Il y arrive parce qu'effectivement,
17:47il va acheter ces nouvelles-là.
17:49Donc,
17:49Jackson Hole lui a redonné
17:50un peu de fuel,
17:51finalement,
17:51dans ces espoirs-là.
17:52On ne souscrit pas
17:53à 8 baisses de taux.
17:54A priori,
17:55aujourd'hui,
17:55ni le marché ni nous-mêmes
17:56ne sommes idiots.
17:57Par contre,
17:57effectivement,
17:57quand on va regarder
17:58les résultats bénéficiaires,
17:59enfin,
17:59les surprises bénéficiaires,
18:00elles sont excellentes aux Etats-Unis.
18:02En tout cas,
18:02excellentes,
18:03elles sont très bonnes.
18:04Je vais rester plus modéré.
18:05Et donc,
18:05ça,
18:05c'est effectivement
18:06du fuel supplémentaire au marché.
18:07Donc,
18:08il y a un mix,
18:08le marché mise sur un mix
18:11entre des baisses de taux,
18:12peut-être pas jusqu'à 8,
18:14et des perspectives bénéficiaires
18:16qui pourraient surprendre encore
18:18à la hausse.
18:19En fait,
18:19le marché doit en faire son affaire.
18:20Si vous me le permettez,
18:21on parlera tout à l'heure
18:21de réaction des banques centrales.
18:24C'est pareil pour le marché.
18:25Vous avez deux éléments
18:26dans le marché,
18:28BPA taux,
18:29on va le faire un peu
18:30en synthétique,
18:31mais de ce point de vue-là,
18:32vous avez besoin
18:32d'équilibrer l'équation.
18:34On était très focalisés,
18:35évidemment,
18:35sur les hausses de BPA,
18:36parce qu'encore une fois,
18:37à 34% sur les 12 prochains mois,
18:39on s'est clairement dit
18:40qu'il y a un problème là-dedans.
18:41Mais Poel est arrivé.
18:43Poel était très fermé,
18:44effectivement,
18:44à une baisse de taux.
18:45Alors,
18:45de là,
18:45lire qu'il a été ouvert
18:46vendredi dernier,
18:48je modérais quelque peu le propos.
18:49On m'a dit,
18:50il a entre-ouvert la porte,
18:52le marché s'est engouffré dedans.
18:53Exactement,
18:54absolument.
18:54Il a mis le pied dedans,
18:55en se disant,
18:55c'est formidable.
18:57J'ai eu un peu de hausse des BPA,
18:58j'ai eu des belles surprises
18:59sur les publications,
18:59donc finalement,
19:00mon hypothèse n'est peut-être
19:01pas aussi peu crédible que ça.
19:03Et en plus de ça,
19:03mon facteur taux,
19:05je peux lui aussi
19:05l'actualiser un peu plus.
19:06Donc oui,
19:07sur les marchés américains,
19:08on le voit,
19:09sur les niveaux de valorisation
19:10qu'on voyait tout à l'heure,
19:11nouveau record,
19:12mais en fait,
19:13nouveau record en termes de cours,
19:15en termes d'indices,
19:16mais en termes de valorisation,
19:17on n'y est pas encore.
19:17Mais ça reste très,
19:18très exigeant.
19:19Oui,
19:19c'est ça.
19:20Pressé pour la perfection,
19:22je ne sais pas,
19:22en tout cas,
19:22pressé pour pas trop de déception.
19:25Par contre,
19:25vous avez entièrement le point,
19:26c'est que quand je dis exigeant,
19:27il n'y a pas le droit à l'erreur.
19:28Et on l'a vu aujourd'hui,
19:29la réaction à l'inflation,
19:31elle est bonne au global de la séance.
19:34À l'ouverture de la séance,
19:35c'était mauvais,
19:35de ce point de vue-là.
19:36Le 10 ans a quand même bien l'idée,
19:38on a eu un mini-spread qui s'est ouvert,
19:40et sur les indices américains,
19:42on perd 1% à l'ouverture,
19:43parce que c'est cette déception,
19:45et on se dit,
19:45ok, c'est le point attendu.
19:47Mais globalement,
19:47comme il a ouvert une porte,
19:48on aimerait bien que ce soit
19:49un point un peu meilleur.
19:50Et puis,
19:50on aura d'autres chiffres.
19:51La semaine prochaine,
19:51Pauline le disait,
19:52ce sera la semaine de l'emploi américain,
19:54et c'est bien là-dessus
19:56que Jérôme Powell s'appuie
19:57pour ouvrir l'idée
20:00d'une baisse de taux.
20:01Donc,
20:01on verra effectivement
20:02ce que donnent les chiffres
20:03et les révisions
20:03de ces chiffres d'emploi
20:04aux Etats-Unis.
20:05Je reviens quand même
20:06sur le match Etats-Unis-Europe.
20:09Effectivement,
20:09là,
20:09vous êtes venu avec
20:10les révisions bénéficiaires
20:12en Europe
20:12par rapport aux Etats-Unis.
20:14Donc,
20:14la barre verte,
20:15ce sont les révisions bénéficiaires
20:16américaines,
20:17à la hausse,
20:18et nous,
20:18on enchaîne
20:19les révisions bénéficiaires
20:21à la baisse,
20:22même si effectivement,
20:23ces révisions sont peut-être
20:24un peu moins baissières
20:25récemment,
20:26mais on reste quand même
20:27à chaque fois
20:28sur des révisions baissières
20:29en termes de perspectives
20:30de profit
20:31pour les entreprises européennes.
20:32Alors,
20:32à l'intérieur,
20:33il faut quand même compter
20:33que vous avez le momentum
20:34de publication,
20:35on a notamment des cycliques,
20:36etc.,
20:36qui sont aux premières loges
20:37qui ont encaissé le coup,
20:39et en fait,
20:39vous avez un nombre
20:40de valeurs,
20:40notamment exposées,
20:41barrières tarifaires,
20:42qui ont fait
20:43les premières lignes,
20:44entre guillemets,
20:44les premières bornes.
20:45Mais effectivement,
20:46on a des révisions,
20:46on a un autre narratif
20:47aux Etats-Unis,
20:48on a des révisions
20:49qui sont négatives en Europe,
20:51plus négatives qu'aux Etats-Unis,
20:52même si parfois,
20:53elles peuvent s'aligner,
20:54et donc ça,
20:54effectivement,
20:55ça nous inspire aussi
20:56quelque chose,
20:56c'est que sur le niveau
20:57de valorisation
20:57dont on parlait tout à l'heure,
20:58l'Europe n'est pas
20:59un marché peu cher
21:01de ce point de vue-là,
21:02on n'est pas du tout
21:03dans les excès américains,
21:03mais on n'est pas du tout
21:04dans une phase
21:05d'achat à tous azimuts.
21:06Donc ça reste exigeant
21:07avec des révisions bénéficiaires,
21:09le taux,
21:09on est a priori tous d'accord ici
21:11pour se dire que oui,
21:12il peut continuer à baisser,
21:13mais on a quand même
21:14une marge et une sensibilité
21:15un peu moins fortes.
21:16La conclusion de tout cela,
21:17si vous me le permettez,
21:18c'est qu'il va falloir
21:18trouver un autre narratif,
21:19le narratif sur lequel
21:20on s'est appuyé,
21:21c'est moins la guerre en Ukraine
21:22que la relance allemande
21:23ou la réouverture allemande,
21:24ce narratif,
21:25effectivement,
21:25ne va pas suffire
21:26dans les prochains mois,
21:27selon nous,
21:27pour aller beaucoup plus haut
21:28en termes de valorisation.
21:29Bon, on verra
21:30si la Banque Centrale Européenne
21:32est prête à bouger à nouveau,
21:33je crois que dans le marché,
21:34on considère que c'est fini,
21:35à 2% pour la BCE
21:37et qu'il y a même
21:37un début de probabilité
21:38que le prochain mouvement
21:39soit une hausse.
21:39Évidemment,
21:40il y aura un prochain mouvement
21:41après le statu quo de la BCE,
21:42est-ce que ce sera une baisse
21:43ou une hausse ?
21:44Certains commencent à imaginer
21:45que ça puisse être...
21:46Oui, oui, oui,
21:47qui peut agir,
21:49qui peut changer la donne
21:50du point de vue de la BCE,
21:51on en parlera dans quelques instants.
21:52Je voulais qu'on revienne aussi
21:53sur le palmarès sectoriel
21:54du marché européen pur,
21:58Bertrand,
22:00ben si,
22:01faisons le lien peut-être
22:02avec la politique française.
22:03Alors on voit,
22:04la courbe rouge,
22:05c'est la courbe des banques
22:06qui ont gagné 40%
22:08au début de l'été,
22:09c'est ça ?
22:09On a doublé depuis 2024,
22:11c'est ce que vous constatez.
22:13Est-ce qu'il faut
22:15peut-être commencer à se dire
22:17que c'est le bon moment
22:18de prendre des profits,
22:19par exemple,
22:19sur le secteur bancaire européen,
22:20Bertrand ?
22:21On n'a pas d'indicateur,
22:22non, au contraire.
22:23Parce que la question,
22:25j'avais fait des...
22:26Voilà,
22:26j'étais allé voir vos contrées
22:27en...
22:28Oui.
22:28Enfin, je me disais,
22:29quand même,
22:30on est à 30, 40%
22:31depuis le début de l'année
22:32et là, quand même,
22:32ça commence à aller vite.
22:35Ben, on sort de l'été,
22:35on a remis 25% là-dessus,
22:37on doit être à 55%.
22:38Donc, non...
22:39Mais je rappelle,
22:39c'est au moins 4 ou 5 ans
22:40que ça dure.
22:41C'est-à-dire que ça n'a pas
22:42commencé au 1er janvier.
22:43Depuis la période Covid
22:44et 2020,
22:45le secteur bancaire européen
22:47fait mieux que le Nasdaq.
22:48Exactement.
22:49Ben, nous,
22:50il y a...
22:50Oui, c'est quoi ?
22:51Il y a deux ans,
22:51on a acheté du Unicredit
22:52qui devait être à 21 ou 22 euros.
22:54On est à 70 aujourd'hui.
22:55Jamais, jamais,
22:56je vous aurais dit
22:57qu'on arrivait là.
22:59Mais d'où l'avantage
23:00de notre process
23:01qui consiste à se laisser porter
23:03par les tendances
23:04quand elles sont en place.
23:05Et là, aujourd'hui,
23:06on n'a pas d'indication
23:07de faiblesse là-dessus.
23:08Et quand on rejoint
23:10les fondamentaux,
23:11le secteur,
23:11il y a un secteur
23:12qui sort des publications
23:13renforcées,
23:14c'est les banques.
23:15Quasiment toutes
23:16ont fait les objectifs
23:18et ont envoyé
23:19des perspectives.
23:20Qui plus est,
23:21on commence...
23:22Là, ça patine un petit peu.
23:24Les fusions acquisitions,
23:26le truc qui était
23:27complètement tabou,
23:28personne ne voulait en faire.
23:29Là, c'est parti.
23:30Tout le monde y va.
23:31Donc, ça se rachète
23:32à l'intérieur des pays,
23:33ça se rachète
23:33hors des pays.
23:35Et notamment,
23:35il y a eu des achats
23:36en Pologne.
23:37Là, j'ai vu
23:38qui veut racheter
23:39Alphabank en Grèce.
23:42Racheter Alphabank en Grèce.
23:43Bien sûr,
23:44mais on a changé de monde.
23:45On a changé de monde.
23:47En même temps,
23:49la Grèce se finance
23:49moins cher que nous
23:50sur le 10 ans.
23:51Bien sûr.
23:52Donc, oui,
23:53il y a ça qui est en train
23:54de se mettre en place.
23:55Et donc, en fait,
23:55les banques,
23:56dans un premier temps,
23:56elles ont été portées
23:57par un double effet
23:58qui était positif.
23:59C'est-à-dire,
24:00un, le déposite
24:01qu'elles avaient
24:01ne leur coûtait plus d'argent.
24:03Et deux,
24:04ça leur rapportait de l'argent.
24:05Donc ça,
24:05ça a été très fort.
24:06Donc là,
24:06les banques du Sud
24:07qui étaient bourrées de cash,
24:08donc on en a profité.
24:10Et puis là,
24:10en fait,
24:10le relais de croissance arrive
24:12avec tout le PNB
24:15que fait généralement
24:16une banque
24:16sur les placements d'épargne,
24:18sur les prêts,
24:19sur bref,
24:20ce qu'elle peut faire
24:20avec les entreprises.
24:21Ça, ça prend le relais.
24:22Donc, on voit
24:23que c'est en train
24:23de monter en puissance.
24:26Et quand on regarde
24:26les valorisations,
24:27alors certes,
24:27le parcours,
24:28il est énorme,
24:29mais en fait,
24:29les valorisations,
24:30on reste sur des niveaux moyens.
24:34Il n'y a rien
24:34pour faire encore.
24:34Donc, forcément,
24:36ça tremble
24:37parce qu'en France,
24:39on ne sait pas trop
24:39politiquement où on va
24:40et on a le souvenir
24:41de ce qui s'est passé
24:41l'an dernier
24:42avec une assemblée
24:46à remettre en place.
24:48On n'est pas les seuls.
24:48En Pays-Bas,
24:49ça chauffe un peu.
24:50En Espagne,
24:51c'est toujours compliqué.
24:52Oui, forcément.
24:53La dimension politique,
24:54elle est partout.
24:55Voilà, d'abord,
24:56un, c'est partout,
24:57c'est partagé.
24:57Deux,
24:58on a quand même,
25:00il faut aussi regarder
25:01côté positif.
25:02On a des plans de relance
25:03qui sont actés,
25:06mais qui ne sont pas
25:07rentrés dans les faits.
25:08Donc, compliqué pour un analyste
25:09de les mettre dans du PNB.
25:11Mais donc, voilà,
25:12c'est le plan sur la défense,
25:13c'est le plan de relance
25:14en Allemagne.
25:15Alors, il faut qu'ils aillent
25:15jusqu'au bout.
25:16Il y a une dimension politique
25:17là-dedans qui fait que,
25:18probablement,
25:18ça va prendre du temps
25:19et ça n'ira pas en ligne droite.
25:21Mais en fait,
25:21tout ça,
25:21c'est les drivers
25:22qui, au fur et à mesure,
25:23et donc,
25:24quand vous parliez
25:24de changement de narratif,
25:25je pense que ça,
25:26ça peut aider,
25:27au fur et à mesure,
25:28à se poser
25:28parce que c'est quand même
25:29des mouvements
25:29qui sont hyper puissants.
25:31Et par exemple,
25:32sur l'armement,
25:33les analyses sont très prudentes.
25:35Pour autant,
25:36certains se mouillent
25:36et se disent,
25:37par exemple,
25:37sur un dossier
25:37comme Leonardo,
25:39ça rajoute 3 ou 4 points
25:41de croissance.
25:43C'est-à-dire qu'au lieu
25:44d'être entre 10 et 15,
25:45on sera entre 15 et 20.
25:46Ça peut changer
25:47le statut de la valeur.
25:48Ça a commencé d'ailleurs.
25:49Le marché a déjà commencé
25:50à intégrer.
25:50Le marché l'a bien intégré,
25:52mais voilà,
25:52donc ça,
25:53c'est des choses
25:54qui sont relativement puissantes.
25:56Romain,
25:56si on parle de l'Europe,
25:58il y a deux graphes
25:59qui m'intéressent
25:59dans ceux
26:00que vous nous avez apportés,
26:01Romain.
26:01Peut-être l'IBEX,
26:03avec une vue très longue,
26:05c'est un graphique,
26:05une vue trimestrielle
26:06sur l'indice action espagnol
26:09qui est la vraie star du moment.
26:11Alors le MIB italien
26:12va toujours très bien également,
26:13je crois, Romain,
26:14mais c'est vrai que l'IBEX,
26:16et vous en parlez régulièrement,
26:17ça reste un indice
26:18qui surperforme
26:19très très largement
26:20les pairs européens.
26:24Effectivement,
26:24près de 30% de hausse,
26:2528% de hausse
26:26depuis le début de l'année.
26:27J'ai hésité avec le MIB
26:29et puis il fallait changer
26:30un petit peu
26:31puisqu'on avait parlé
26:31pas mal de l'Italie
26:32et donc signaler
26:34l'excellente performance
26:35de l'IBEX
26:36qui effectivement,
26:37depuis 2024,
26:41a débordé
26:42à un gros niveau technique,
26:4311 480 points
26:44et a déclenché
26:45une structure
26:46de retournement.
26:48Romain,
26:48on a un petit problème
26:49avec votre son,
26:50Romain,
26:51on va essayer
26:51de régler ça
26:52avec les équipes
26:53en régie.
26:54Bon,
26:55on parlait de l'IBEX,
26:56je voulais qu'on dise aussi
26:57un mot des small caps françaises.
26:59Alors, je ne sais pas,
27:00Bertrand,
27:00pour en part,
27:01européenne,
27:02alors européenne,
27:03française et européenne,
27:05mais française
27:06parce que quand même,
27:07c'est vrai que ça a été
27:08là aussi un des mouvements
27:09de l'été.
27:10Je veux dire,
27:11en quelques semaines,
27:11on a vu le CAC small
27:13alors qu'il commençait
27:13à aller déjà mieux
27:15mais s'envoler
27:17pour avoir
27:18jusqu'à atteindre
27:20une performance
27:20de plus de 50%
27:21depuis le 1er janvier.
27:22Alors,
27:23le CAC small,
27:24il y a un ou deux noms
27:25qui ont fait la différence
27:26dans la biotech.
27:28Alors, c'est quoi ?
27:28J'ai vu,
27:28il y a Abivax,
27:29c'est ça,
27:30d'accord.
27:31Donc,
27:31qui a fait les beaux jours
27:33du CAC small
27:33mais même quand on enlève
27:35Abivax
27:35et qu'on dézoome,
27:36on prend un indicateur
27:38européen
27:39mis des small caps,
27:40on est sur des 20%
27:41depuis le début de l'année
27:42donc on est largement
27:43devant les 13 ou 14
27:45d'un Eurostox.
27:46Ouais !
27:47Alors après,
27:47oui,
27:48l'IBEX fait mieux
27:50mais il y a une structure
27:51très financière
27:52donc on l'explique
27:53par du sectoriel
27:54mais oui,
27:56et ça,
27:57c'est le deuxième segment
27:57de marché
27:58qui sont renforcés
27:58de cet été,
27:59c'est les middle
28:00et small caps
28:00parce que,
28:01pareil,
28:01sur les publications,
28:03forcément,
28:03il y avait un peu de crainte
28:04donc probablement
28:05les analystes
28:05étaient un peu en deçà
28:06sur le sujet
28:08et donc,
28:09elles ont bien publié
28:11et pareil,
28:11là,
28:11il y a une participation
28:12qui est forte
28:13et qu'on attendait
28:14depuis quand même
28:14un grand moment
28:15donc,
28:17oui,
28:17c'est impressionnant
28:19et puis,
28:20on revient sur des données
28:21historiques,
28:22c'est-à-dire que là,
28:24des dossiers
28:25qui ont des performances
28:26donc dans les leaders,
28:28j'ai pris les stats
28:29au niveau européen,
28:30quand on prend
28:31les mid-cap
28:32qui se comportent bien,
28:33on est sur du 60%
28:35de la cote
28:35et en tendance
28:36et en tendance haussière
28:38et à l'intérieur
28:39de ça,
28:40il y en a 6%
28:41qui ont fait
28:41plus de 100%.
28:43D'accord,
28:43oui,
28:43c'est ça,
28:44ok.
28:44Oui,
28:45oui,
28:45oui,
28:45oui,
28:45oui,
28:45oui,
28:45oui,
28:45donc si vous touchez
28:46si vous êtes
28:47dans les 6%,
28:48non mais je veux dire
28:50on n'est pas
28:51sur du 1-2%,
28:52non,
28:52non,
28:52oui,
28:52oui,
28:53voilà,
28:53je veux dire
28:53il y en a 60%
28:54qui marchent bien,
28:55il y en a 10%,
28:55donc 6%,
28:56il y a un truc
28:56qui se développe,
28:571 sur 10
28:58fait des performances
28:59et donc il y a
29:00des françaises
29:01qui font,
29:01ben Excel
29:02on doit être
29:02à 400,
29:03450,
29:04oui,
29:04bien sûr,
29:05bon ben voilà,
29:06ça aide forcément
29:08à faire de la performance
29:09pour autant,
29:09pour qu'on sache
29:10les tenir
29:11et pas les abandonner
29:12après 30 ou 40%
29:13c'est aussi,
29:14c'est un truc
29:15que j'ai appris
29:15au bout de quelques années,
29:16on coupe ses gains
29:18toujours trop vite,
29:19ça c'est souvent
29:19dans les biais psychologiques
29:21qu'on a,
29:21on coupe ses gains
29:23généralement trop vite,
29:24vous avez envie
29:24de chasser pour vos clients
29:25ce rallye des small caps,
29:27alors française,
29:28ou européenne
29:29peut-être Kevin ?
29:31La réponse est oui,
29:32mais les chasseurs
29:33sont échaudés,
29:34je vous rappelle
29:34qu'on sort évidemment
29:36d'un moment
29:36qui était très compliqué
29:37et donc effectivement
29:39en gestion privée
29:39nos clients ont fait
29:40le doron pendant des années,
29:42c'était évidemment
29:42un vrai axe de gestion
29:43depuis 2020 quasiment,
29:45donc on a fait
29:47de très belles choses
29:48et de moins bonnes,
29:49il faut l'assumer
29:49et donc on l'a vu
29:50cette année,
29:51on est notamment reparti
29:52avec des supports
29:53en fait très diversifiés
29:54là-dessus,
29:54on attaque de moins en moins
29:55aujourd'hui
29:56ce type de marché en direct
29:57puisque nos clients
29:57le craignent tout simplement.
29:59C'est dur de les réacclimater,
30:01de les réaculturer
30:02à cette idée
30:04des entreprises
30:05de taille moyenne
30:06ou intermédiaires en bourre.
30:07Ça peut se comprendre là,
30:08c'est vraiment la psychologie
30:09et je prêche encore une fois
30:11pour la paroisse
30:11que je connais.
30:12Le client à la fin
30:13a toujours raison,
30:14j'y me dis.
30:14Exactement,
30:15il fait les flux d'autant plus,
30:16donc c'est lui qui fait
30:17les flux d'achat
30:18pour partie sur ce type-là,
30:20donc globalement,
30:21on a conservé ses positions,
30:22elles ressortent par le haut,
30:23il y a des très beaux dossiers
30:24effectivement qu'on a
30:25en portefeuille,
30:26maintenant de là à se dire
30:26c'est un vrai biais
30:27de nos portefeuilles,
30:29la réponse est non.
30:30C'est déjà très compliqué
30:30de les réaculturer
30:31par exemple à des financières.
30:33Ça prend du temps.
30:35Donc de ce point de vue-là,
30:36oui,
30:36mais ça va rester très marginal
30:38dans nos portefeuilles.
30:394-5 années
30:40de surperformance des financières,
30:41je le dis
30:41et je ne suis même pas sûr
30:43que les portefeuilles
30:43soient au benchmark aujourd'hui
30:45en termes de détention
30:46justement de ce secteur-là.
30:48Romain Dobry,
30:49on vous a retrouvé Romain
30:50je crois avec un son
30:51qui fonctionne mieux.
30:52Je suis désolé,
30:53je veux bien vous entendre
30:55sur le CAC Small
30:56avec ce graphique mensuel
30:57qui montre
30:58alors effectivement
30:58cette succession
30:59de quelques bougies
31:01assez spectaculaires
31:02sur les dernières semaines
31:04et les derniers mois.
31:06Oui, effectivement.
31:07Pour indiquer
31:08non seulement la performance,
31:10on l'avait évoqué
31:10il y a longtemps,
31:11sortie d'un grand triangle symétrique,
31:12la cible idéale
31:13c'était 15 960.
31:15On l'a atteinte
31:15et on voit que
31:16pour le mois en cours
31:17on est un peu dans le doute,
31:18on a une petite bougie
31:19et de grandes mèches
31:20de chaque côté.
31:21On fait une pause
31:22après avoir rallié
31:23un objectif idéal.
31:25Effectivement,
31:26très concentré
31:26sur quelques valeurs
31:27mais on aurait pu prendre
31:28un indice
31:33de mid-caps italienne.
31:36On aurait des performances
31:37qui sont assez similaires aussi
31:38donc tout n'est pas concentré
31:39partout
31:40sur quelques valeurs
31:41et effectivement
31:42le secteur des small
31:43et mid-caps
31:43est en forme.
31:45C'est de dire aussi
31:46qu'on a atteint
31:46une cible graphique.
31:47C'est ce que je voulais
31:48vous montrer aussi
31:49sur l'Ibex.
31:50On est sorti
31:50d'une grande congestion.
31:52La cible suivante
31:52pour l'indice large espagnol
31:54elle se situe
31:55à une huitaine de pourcents
31:56encore au-delà
31:57alors que c'est l'indice
31:58qui surperforme en Europe
31:59pour l'instant.
32:00Donc,
32:01je vous ai épargné
32:02le graphique
32:02de l'indice K40
32:03qui n'a aucun intérêt
32:04depuis des mois maintenant
32:05et qui commençait
32:06peut-être à en retrouver.
32:08On a un problème
32:08puisqu'en Europe
32:09on voulait sortir
32:10de cette zone de congestion
32:11dans laquelle
32:13on est bloqué
32:13depuis la fin avril
32:14début mai
32:15sur le DAX
32:16et sur l'Eurostox
32:16en revanche
32:17et bien
32:18la tentative
32:19de sortie par le haut
32:20de fin de semaine dernière
32:22a été invalidée
32:24et on se retrouve
32:25à nouveau
32:25dans un trading range
32:26voire avec des marchés
32:28qui retournent
32:29sans tendance.
32:30On a eu
32:30un début de pression baissière
32:31qui a été invalidé
32:32donc c'est-à-dire
32:33qu'il y a plutôt
32:33du désintérêt
32:34pour ces indices-là
32:34pour l'instant.
32:35Il faut continuer
32:36à privilégier
32:36le stock picking
32:37et peut-être
32:38encore un peu
32:38de momentum
32:39pour les small et mid caps
32:40notamment
32:41en dehors
32:42de la France
32:44mais plutôt en Europe.
32:45Donc,
32:45un CAC délaissé
32:47plus qu'un CAC 40
32:48qui créerait une panique
32:49chez les investisseurs.
32:50Je ne sais pas d'ailleurs
32:51ce qui est le mieux
32:51mais en tout cas
32:52pour l'instant
32:52visiblement
32:53les investisseurs
32:54et à raison
32:56pensent qu'il y a
32:56sans doute
32:57mieux à faire ailleurs.
32:59Venons-en
32:59et restons peut-être
33:00même dans le domaine politique
33:01mais pour basculer
33:02côté américain
33:03alors je ne connaissais pas
33:04cette décomposition
33:05du 2.
33:06Je ne sais pas
33:06comment on dit
33:07Kevin,
33:07c'est le graphique
33:08que vous nous apportez
33:09le degré d'indépendance
33:10de la Fed
33:10avec une décomposition
33:12qui est réalisée
33:12par l'équipe
33:14de recherche économique
33:14de Bloomberg.
33:16Il faut nous expliquer
33:17un petit peu
33:17ce graphique
33:18Kevin.
33:19Bien sûr.
33:20Effectivement
33:20c'est un indice
33:21qui nous est fourni
33:21par Bloomberg
33:22d'excellente qualité
33:23on peut les louer ici.
33:25Je ne sais pas
33:25si ça se voit bien
33:26à l'écran
33:26mais une courbe noire
33:27qui montre effectivement
33:28le niveau moyen
33:29d'indépendance
33:29contratté par cet indice
33:30de la Fed
33:31et ensuite une décomposition
33:32effectivement en composantes.
33:34Les 4 composantes
33:34que l'on retient habituellement
33:35c'est l'emprise
33:36que va avoir le politique
33:37sur les nominations
33:38et ce qu'on appelle
33:38la branche exécutive.
33:40Ça c'est la barre violette
33:41que vous voyez sur le graphique.
33:42C'est la barre opérationnelle
33:43absolument.
33:44Non, ça c'est la barre verte.
33:45Ah oui pardon
33:45c'est la barre verte
33:46autant pour moi.
33:47Ensuite vous avez
33:48la barre orange
33:49qui est globalement
33:50ce qu'on appelle
33:50public support
33:51c'est le financier
33:52financièrement
33:53l'indépendance financière
33:55de la réserve à l'américaine.
33:57Et puis vous avez
33:58les deux points
33:58qui sont aujourd'hui positifs
33:59c'est la concordance
34:01des décisions de la Fed
34:02ou du niveau de la Fed
34:03avec ce qu'on appelle
34:03la règle de Taylor
34:04qui est un peu plus technique
34:05mais c'est la règle
34:06en l'occurrence
34:07l'équation
34:08qui poserait
34:09à combien devrait être la Fed
34:10Et de ce point de vue-là
34:12les décisions
34:13que prend la Fed
34:13aujourd'hui
34:14ne l'éloignent pas trop
34:15de ce que dirait
34:16une règle de Taylor ?
34:16Non, elle est même
34:17plutôt restrictive
34:18par rapport à ce que serait Taylor
34:19globalement Taylor
34:20aujourd'hui c'est 3,99,4
34:22donc on est à 50 bips au-dessus
34:24mais en réalité
34:25la règle de Taylor
34:25elle est aussi simple
34:26Oui, il y en a plusieurs
34:27et chacun peut
34:28les paramètres
34:29peut la mettre à sa sauce
34:31Exactement
34:31chaque étudiant a priori
34:32faire encore
34:34dans son mémoire de recherche
34:35pour la trouver
34:35donc ça dépend des poids
34:37mais effectivement
34:37on est plutôt en adhésion là-dessus
34:39et puis vous avez
34:40le quatrième point
34:40qui est l'ancrage
34:41des anticipations d'inflation
34:42très macroéconomique
34:44si on le résume
34:44c'est la crédibilité de la Fed
34:45de ce point de vue-là
34:46donc si on résume la chose
34:48oui la Fed
34:48est encore crédible
34:50la Fed
34:51la Fed encore une fois
34:52a un taux théorique
34:54qui est un taux
34:56qui est proche
34:56du taux réel
34:57par contre on le voit
34:58on a une réelle dégradation
34:59effectivement
35:00de l'indépendance de la Fed
35:01du côté politique
35:01je ne vous apprends pas
35:02a priori quelque chose
35:03de ce point de vue-là
35:04aujourd'hui
35:04mais cette décomposition
35:05elle est importante
35:06et elle monte le match
35:07et le marché
35:08le prend en considération
35:09ou est-ce que
35:11là la bataille
35:12entre Lisa Cook
35:13et Donald Trump
35:14ça peut être homérique
35:16ça peut être homérique
35:17et c'est un éléphant
35:19dans une pièce
35:19très concrètement
35:20pour moi c'est
35:21non pas une zone de rupture
35:22j'exagère peut-être
35:23mais c'est un vrai moment
35:25de bascule potentielle
35:26aux Etats-Unis
35:26c'est-à-dire que
35:27globalement
35:28le marché pardonne
35:29à Donald Trump
35:29me semble-t-il
35:30de nombreuses choses
35:31tant mieux pour nous
35:32et pour les opérateurs
35:33on a pardonné
35:34les droits de douane
35:35parce que
35:36les Etats-Unis
35:36s'en sortent par le haut
35:37on a pardonné
35:38des allers-retours géopolitiques
35:39parce que
35:40encore une fois
35:40on verra ce que ça donne
35:42pour ne pas aller plus loin
35:42sur l'indépendance de la Fed
35:44une remise en cause
35:44de 75 ans d'indépendance
35:46de la Fed
35:46dans un moment
35:47où la Fed
35:47n'a pas baissé ses taux
35:48en réalité
35:49on peut ergoter ici
35:51mais
35:51il n'y a aucun indicateur
35:53qui planche
35:53pour une baisse des taux
35:54je ne suis pas convaincu
35:55effectivement
35:56que si Donald Trump
35:56s'empare de la Fed
35:57oui oui
35:58il prend le contrôle
35:59bien sûr
35:59globalement
36:00avec les niveaux d'endettement
36:01et les difficultés économiques
36:02ça c'est le point
36:03de rupture potentielle
36:03Gardez la parole
36:05Kévin
36:07alors là
36:07revenons au sujet politique
36:09français et européen
36:11vous êtes là aussi
36:12venu chacun
36:12avec des graphiques
36:13montrant
36:13les courbes de taux
36:15les écarts de taux
36:16entre la France
36:17et l'Allemagne
36:18vous avez ce graphique là
36:19Kévin
36:20les obligations souveraines
36:21à 10 ans
36:22et donc
36:23le spread
36:24de la France
36:25et de l'Italie
36:25par rapport à l'Allemagne
36:27on voit bien
36:27la convergence
36:28entre
36:29la qualité
36:31que le marché
36:33considère
36:34pour la France
36:35et l'Italie
36:35on voit bien
36:36une très forte convergence
36:37mais pas tant
36:38du fait de la dégradation
36:39de la qualité de la France
36:40sur le marché visiblement
36:41plutôt que de l'amélioration
36:42de la qualité
36:43du spread italien
36:44en fait c'est qu'il y a
36:44vraiment plusieurs lectures
36:45c'est pour ça que je voulais grossir
36:47effectivement la lentille ici
36:48bon le premier point
36:50ça nous fera tous plaisir
36:51de terminer la semaine comme ça
36:52c'est que globalement
36:53on a quand même beaucoup entendu
36:54qu'il y avait une panique
36:55des marchés
36:56pas dans votre émission
36:57mais je l'ai entendu
36:58la réponse est non
36:59on ne l'a pas vu
37:00on l'a abordé
37:01sur le marché actions
37:01ça se voit sur le marché européen
37:03aujourd'hui on n'a pas
37:03un décrochage du spread
37:05français
37:06qui nous dirait
37:06nous sommes dans une situation
37:07de panique
37:08et effectivement
37:08lorsque l'on regarde
37:09ce graphique des spreads
37:10il nous dit plusieurs choses
37:11le niveau aujourd'hui français
37:14il est haut
37:15mais il n'est pas grossier
37:16par rapport à ce qu'il est
37:17en historique
37:17c'est important
37:18parce que quand on recule
37:19la lentille
37:20l'Italie encore une fois
37:22vient de beaucoup plus loin
37:23donc oui
37:23il y a aujourd'hui
37:24une convergence des deux
37:25mais c'est plutôt
37:26une amélioration italienne
37:28qu'une forte dégradation française
37:30si on revient 6 à 12 mois
37:31en arrière
37:31globalement
37:32on a déjà vu ces niveaux
37:33de spread
37:33les études globalement
37:35nous disent
37:35oui on va monter
37:36à 95 bips de spread
37:38si jamais on commence
37:39à avoir encore un peu plus
37:40de bruit politique
37:40mais il n'y a pas de panique
37:42aujourd'hui sur le marché
37:43et puis surtout
37:44ça me permet de rappeler
37:45peut-être un élément
37:46c'est que
37:46si la dette est un outil
37:49hautement financier
37:49tout le monde en conviendra ici
37:50son comportement
37:51il est très psychologique
37:52de mon point de vue
37:53et donc ce que l'on a
37:54sous les yeux
37:54c'est une amélioration italienne
37:56avant une dégradation française
37:58encore une fois
37:58il faut quand même rappeler
37:59que l'on vendait tous l'Italie
38:01ou en tout cas
38:01on était à l'écart de l'Italie
38:02pas pour des raisons économiques
38:04en tout cas
38:04ça faisait pas le narratif
38:05c'était pour une instabilité politique
38:07oui bien sûr
38:08je sais plus combien
38:0970 gouvernements
38:10post seconde guerre mondiale
38:12c'est ça
38:13or si on s'arrête là dessus
38:15c'est se dire que
38:15Giorgia Meloni
38:16le temps passe vite
38:17ça fait 4 ans
38:17qu'elle va être là
38:18à la rentrée
38:19donc 4 ans de plutôt stabilité
38:21avec une économie italienne
38:23qui n'est pas flamboyante
38:24même s'il y a de très bons
38:25acteurs à l'intérieur
38:26tous les problèmes sont pas réglés en Italie
38:27il est loin de là
38:28rappelons que les niveaux d'endettement
38:29sont supérieurs
38:30en termes de PIB
38:31j'en parle bien
38:32et la croissance italienne
38:33c'est quasiment deux fois inférieure
38:34à la croissance française
38:35l'année dernière
38:36donc ce narratif là
38:37on s'en méfie beaucoup
38:38je terminerai juste pour dire
38:40que le vrai point
38:41à mon avis de test
38:42si on le permettait
38:42ce sont les adjudications
38:43la semaine prochaine
38:44gros paquet d'adjudications
38:46sur la France
38:47monsieur Bayrou a très bien
38:49choisi son moment
38:49puisque la dernière était
38:50jeudi ou vendredi dernier
38:51donc bien attendu
38:52ça c'est vraiment le vrai test
38:54et là effectivement
38:54on pourra en reparler
38:55à l'heure actuelle
38:56pas de panique
38:56on en reparle vendredi prochain
38:58oui oui
38:58jeudi 4 septembre
39:00adjudication de dette long terme
39:01menée par l'agence France Trésor
39:03il nous reste 30 secondes Romain
39:05pour aller sortir un petit peu
39:07du jeu politique
39:08quoique
39:08je voulais qu'on dise un mot
39:09de votre graphique
39:10des actions chinoises
39:11parce que là aussi
39:12c'est une partie
39:14de la planète boursière
39:15qui a vécu
39:15un bel été Romain
39:17oui très bel été
39:19on pressentait
39:20qu'il se passait
39:20quelque chose
39:21à nouveau
39:21et ça surperforme
39:22effectivement en Chine
39:23là j'ai choisi
39:24l'indice MSCI
39:27in China
39:27net total return
39:28qui concerne
39:29plutôt les entreprises
39:29internes
39:30et pas internationales
39:31en Chine
39:32donc qui surperforme
39:34très très nettement
39:35aussi
39:36un parcours aussi
39:36qui pourrait se poursuivre
39:37pour aller chercher
39:38les résistances
39:38que vous voyez
39:39aux alentours de
39:39177-80
39:41à moyen et long terme
39:42on peut aussi parler
39:43de la réaction d'Alibaba
39:44aujourd'hui
39:45suite à son annonce
39:47à ses publications
39:47qui donnent plus envie
39:49graphiquement
39:50que Nvidia
39:51donc avec du potentiel
39:53donc il y a peut-être
39:54toujours des arbitrages
39:55à faire de ce côté-là
39:55même si encore une fois
39:56on le voit aussi
39:57sur le graphique
39:58certaines périodes
39:59sont très très volatiles
40:00notamment la période
40:01d'octobre 2024
40:03où on avait connu
40:05des épisodes
40:06très très fortes
40:07de volatilité
40:07donc attention
40:08à ce type d'investissement
40:09mais ça peut permettre
40:10d'offrir des arbitrages
40:12intéressants
40:12et ça surperforme
40:13très nettement
40:13en ce moment en tout cas
40:14Merci beaucoup messieurs
40:16merci de nous avoir dressé
40:17ce tableau de bord
40:19des marchés
40:20le plus exhaustif possible
40:21à l'issue de ce mois d'août
40:23sur les marchés boursiers
40:24notamment
40:25Bertrand Lamiel
40:25Porzant par gestion
40:26est avec nous
40:27Kevin Lenouaille
40:28avant-garde
40:28Family Office
40:29et Romain Dobry
40:30consultant Bourse Direct
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