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Vendredi 5 décembre 2025, retrouvez Enguerrand Artaz (Stratégiste et gérant, La Financière de l'Échiquier), Alexandre Hezez (Expert en marchés financiers et macroéconomie) et Patrice Gautry (Chef économiste, Union Bancaire Privée) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Générique
00:003 invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Anguéran Arthaz est à nos côtés, stratégiste et gérant à la financière de l'échiquier.
00:17Bonsoir Anguéran.
00:17Bonsoir Grégoire.
00:18Alexandre Ezez nous accompagne, expert indépendant en marché financier.
00:22Bonsoir Alexandre.
00:23Bonsoir.
00:23Et Patrice Gautry est également à nos côtés, chef économiste à l'Union bancaire privée.
00:27Bonsoir Patrice.
00:27Bonsoir.
00:28Sur le plan des fondamentaux économiques, tout est en ordre pour que la Fed puisse délivrer
00:33donc une baisse de taux de 25 points de base la semaine prochaine, comme le marché l'anticipe
00:37désormais à près de 100% Patrice.
00:40Oui quasiment 100%.
00:41On avait effectivement une montée des doutes après les publications des minutes puisqu'on
00:44voyait qu'effectivement il y avait pas mal de gouverneurs qui étaient encore en doute
00:48et qui mettaient en risque premier, en risque plus important donc l'inflation derrière
00:53ou devant pardon le marché de l'emploi.
00:56Et puis on a eu les statistiques de l'ADP, donc là qui montraient une destruction d'emplois
01:01et notamment dans le secteur des petites et moyennes petites entreprises, très petites
01:04entreprises, ce qui est gênant effectivement dans le développement du scénario.
01:08Donc là je pense qu'il sera assez facile de gagner une majorité en faveur de 25 points
01:13de base.
01:13Alors après toute la question est-ce que c'est 25 points de base avec beaucoup de prudence
01:18sur les réunions à venir ou 25 points de base en disant on laisse la porte ouverte
01:22à d'autres 25 points de base.
01:24Et puis en même temps on va avoir la révision des fameuses dots, c'est-à-dire en fait
01:27les points que donne chacun des gouverneurs.
01:30Et là ça va certainement bouger.
01:31La projection des niveaux de taux dans l'esprit de chacun des gouverneurs.
01:35Voilà, pour les deux, trois années à venir et puis aussi les perspectives économiques
01:41avec notamment ce qui moi me posait un petit peu de problème, c'est pas tant l'activité,
01:45c'est qu'en fait la fête dans les livraisons du mois de septembre s'attendait à un marché
01:49de l'emploi qui se détériore cette année mais qui s'améliore 4,2, 4,3% à horizon
01:55deux ans.
01:55Et là je pense qu'il y a certainement un petit peu plus de doutes parce qu'on ne sait
01:59pas où est le nouvel équilibre sur le marché de l'emploi.
02:02L'offre et la demande ont baissé et l'immigration joue un rôle.
02:05Et puis il y a effectivement, on l'a vu dans les indicateurs, manufacturiers notamment,
02:09il y a quand même une situation qui est encore problématique.
02:12Ça tire dans les services, ça tient à la croissance.
02:14Par contre les manufacturiers, le secteur manufacturier est encore je dirais très volatil
02:18et donc fragile.
02:19Ce qui marque dans la Fed et ce qu'on observe de la Fed, que ce soit les projections économiques,
02:24que ce soit les projections de taux, que ce soit la formation du consensus autour
02:29des décisions, c'est justement la dispersion qu'on observe aujourd'hui.
02:33C'est une dispersion qui est là pour durer.
02:36Ça veut dire que les débats vont être de plus en plus polarisés, qu'on va se compter
02:41entre guillemets à chaque FOMC, Patrice, et qu'on aura peut-être des dissidents de
02:47part et d'autre du consensus.
02:49C'est une nouvelle Fed entre guillemets qui est en train d'émerger de ce point de vue-là ?
02:53Alors, il va y avoir une nouvelle Fed en 2026.
02:55Alors, ça c'est évident, avec, on le voit bien, la montée, je dirais, en grâce
03:00en quelque sorte, de M.
03:03Assette, qui se comporte déjà en termes de déclaration comme s'il était déjà aux
03:07manettes, adoubé par l'administration, par M.
03:10Bessette, et le renouvellement des Fed régionaux, des gouverneurs de la Fed régionaux.
03:16Donc là, ça va effectivement être un renouvellement de personnel.
03:19Derrière, on voit bien aussi qu'il y a un renouvellement.
03:22Il y aura une volonté de la part du prochain gouverneur, enfin, responsable de l'ensemble
03:27de la Fed, de changer un petit peu les règles.
03:29On sait déjà que la supervision, qui était le rôle de la Fed, va probablement glisser
03:34de la Fed vers le Trésor.
03:36Et puis, il y aura effectivement aussi sur les tests, sur la réglementation du secteur
03:41bancaire.
03:42Et puis, on peut même aller plus loin en disant, est-ce que, en fait, la Fed doit
03:46se poser autant de questions tous les mois, mais ne doit pas avoir une règle, un petit
03:50peu comme la règle de Taylor, qu'on utilise, ou du moins qui sert de référence quand on
03:55en a envie de temps en temps, en disant, comme ça, la Fed est sur un pilote automatique
03:58et, grosso modo, elle ne nous embête plus.
04:01Parce que, dans la thèse, dans les théories républicaines, la Fed embête.
04:04C'est-à-dire, elle intervient et puis...
04:07Elle manipule, quoi.
04:07Effectivement, elle manipule.
04:09Elle donne de la liquidité, elle en enlève.
04:11Donc, tout ça, ça gêne.
04:13Et, grosso modo, les thèses républicaines pourraient voir le mandat de la Fed considérablement
04:17réécrit, même si la Fed reste indépendante.
04:20Mais c'est un point important.
04:21Ça veut dire que le futur chairman a quand même à sa main, au-delà des comités de
04:26politique monétaire dont les décisions sont généralement prises par consensus, avec
04:30un vote possible, il y a tout un autre champ et tout un autre aspect des missions de la
04:37Réserve fédérale américaine sur laquelle le chairman va pouvoir agir.
04:40Oui, tout à fait.
04:41Je crois que c'est ça qui va remercier...
04:43Donc, il aura une vraie influence, c'est ce que je veux dire.
04:45Alors, il a une influence énorme, surtout s'il est adoubé par l'administration américaine.
04:49Donc là, ça veut dire que derrière, on peut passer des réformes qui soient votées et adoptées
04:53par le Congrès.
04:54Donc, ça va beaucoup plus loin que simplement de baisser les taux, même, allez, soyons
04:57fous, 50 points de base lors de la prochaine réunion.
05:00Donc, au-delà des baisses de taux et un peu de réinjection de l'ententeurité, c'est
05:04vraiment la question centrale qu'il faudra se poser en 2026 et dans les années à venir,
05:09c'est est-ce que la Fed est toujours la banque centrale du monde ? Est-ce que la Fed est
05:13toujours le prêteur en dernier ressort ? Ou est-ce que la Fed devient une espèce de banque
05:17régionale qui, de temps en temps, quand il y a de l'inflation, on monte les taux.
05:20Quand il y a moins d'inflation, on baissait, ou qu'il y a des risques sur le marché du
05:23travail, allez hop, on baisse les taux.
05:24Bon, sur la décision de la semaine prochaine et les suivantes, mais quel type de communication
05:29est-ce qu'on peut attendre pour délivrer, pour voir la Fed délivrer cette baisse de
05:3425 points de base ?
05:35Ce qui est clair, c'est que Jérôme Powell va rester un petit peu dans ce qu'il a fait,
05:40c'est-à-dire qu'il est sur la fin de son parcours.
05:43Donc, il va être prudent et finalement, il va agir en fonction des chiffres économiques
05:48et notamment sur le travail qu'il va y avoir dans les prochains mois.
05:52Est-ce que la baisse aura lieu au mois de mars ou au mois de mai la prochaine ?
05:55La suivante, oui, c'est ça.
05:56La suivante, celle de demain est acquise.
05:59En fait, ça se fera avec les chiffres du marché du travail qui légitimeront une baisse.
06:05Et de mon avis, en tout cas, il faut imaginer que Jérôme Powell ne veut pas créer une
06:10crise avant de partir et se mettre en porte-à-faux complètement avec Donald Trump,
06:14ce qui serait complètement idiot, en tout cas, pour la fin de sa carrière.
06:19Contre-productif, oui.
06:20Contre-productif par rapport à tout ce qu'il a montré sur l'entièreté de son mandat.
06:25Donc, de toute manière, ça suivra.
06:27On a une visibilité, finalement.
06:29Ça veut dire qu'on a au moins, jusqu'au mois de mai, on a une visibilité sur la Fed.
06:32En tout cas, ce qu'elle fera par rapport aux chiffres économiques que l'on a.
06:35Les chiffres de l'emploi, c'est vrai qu'on est quand même dans une nébuleuse
06:38parce qu'on ne sait pas, finalement, l'état d'emploi.
06:43L'ADP, c'est bien, mais bon, la corrélation entre ADP et le rapport officiel est toujours
06:48un peu floue.
06:50Entre ce qui vient, effectivement, des licenciements, mais ce qui vient des noms d'embauche.
06:55Enfin, oui, c'est très complexe.
06:57Et je pense que, de toute manière, eux, sont dans le brouillard.
06:59La seule chose qu'ils veulent, c'est ne pas créer une crise.
07:02Alors, sur la question du mandat de la Fed, évidemment qu'il y aura, à mon avis,
07:06il y aura des changements de mandat, il faut bien quand même imaginer
07:08qu'une banque centrale n'est pas normalement faite que pour l'inflation.
07:11C'est-à-dire que la Fed n'a pas été créée pour gérer l'inflation.
07:14Finalement, ça date des années 70-80.
07:16La Fed est là, normalement, pour assurer une stabilité du système financier.
07:21À des moments, son mandat, c'était la devise.
07:24Donc, on peut imaginer, et je pense que ce qui était impensable peut le devenir,
07:28c'est que le rôle de la Fed change complètement.
07:30En tout cas, que l'inflation ne soit pas le sujet prépondérant, en tout cas,
07:34dans sa politique.
07:35Le mandat dual tel qu'il existe aujourd'hui, il peut très vite se retrouver
07:40comme un mandat pour la croissance plus que pour gérer l'inflation.
07:46Et la stabilité financière.
07:47Alors, effectivement, la supervision peut passer au Trésor.
07:50Mais finalement, si le mandat de la Fed sur sa supervision,
07:53puisque il est plutôt, ce n'est pas le FOMC, mais c'est le Conseil des gouverneurs
07:56qui s'occupe de la supervision et qui est nommé par Trump,
07:58enfin, en tout cas, Trump a la main sur ce Conseil des gouverneurs,
08:01on peut avoir une architecture qui maintient l'indépendance de la Fed
08:06et qui, en même temps, change complètement la vision du mandat.
08:11Et on restera effectivement sur les autres banques centrales, sur les mandats de l'inflation.
08:15Mais on voit bien qu'il y a un vrai sujet.
08:17Et on voit bien que le sujet de l'inflation,
08:18les taux ont monté.
08:20Et finalement, la Fed n'a pas forcément la main sur l'inflation,
08:24malgré sa politique monétaire.
08:27Il y a des problèmes d'offres sur le marché du travail.
08:29Enfin, il y a plein de sujets sur lesquels des baisses de taux,
08:32on peut voir pas d'impact, effectivement, aujourd'hui.
08:35Exactement.
08:36Sur l'idée d'une nouvelle Fed, alors,
08:38qui va peut-être se dessiner, se façonner en guérant.
08:41Qu'est-ce qu'on peut en dire ?
08:42Et effectivement, si on prend comme hypothèse que Kevin Assett est un possible,
08:48voire probable, successeur de Jerome Powell,
08:51qu'est-ce que, déjà, cette personnalité peut impulser ou amener
08:55à la réserve fédérale américaine à partir de mai 2026 ?
09:00Alors, Kevin Assett tout seul, il peut amener des choses.
09:02Maintenant, s'il était isolé,
09:04il ne faut pas non plus imaginer que lui tout seul fera bouger la Fed
09:07et les décisions du Conseil des gouvernements.
09:10Maintenant, comme on le disait précédemment,
09:12il va aussi avoir, l'année prochaine, le renouvellement
09:15des directeurs des fêtes régionales.
09:17Et on a vu, ces derniers jours, Scott Bessen,
09:20qui est arrivé avec une proposition pour dire que, maintenant,
09:25les gouverneurs des fêtes régionaux devraient résider dans leur district.
09:29Il fait aujourd'hui que les gouverneurs des fêtes régionales,
09:31il n'y en a quasiment aucun qui est dans leur district.
09:33Et que si on renouvelle et qu'on se sert de cette mesure-là,
09:40si elle était enterrinée, pour renouveler les directeurs des fêtes régionales
09:45avec des gens acquis à Trump et acquis à l'administration Trump
09:49et aux thèses républicaines, comme on l'évoquait juste avant,
09:51là, effectivement, ça pourrait changer beaucoup la fonction de réaction de la Fed,
09:55beaucoup plus que s'il y avait Kevin Assett tout seul.
09:57Donc, il y a un système de vote tournant, c'est ça ?
09:59Au sein des douze gouverneurs des fêtes régionales,
10:02il y a trois à voter, je crois, si je ne dis pas de bêtises,
10:05et ça tourne.
10:05Les membres du bord votent à chaque fois et trois membres des fêtes régionales.
10:10En sachant que, d'ailleurs, sur les derniers mois,
10:14le camp des Hawks était plutôt chez les gouverneurs des fêtes régionales,
10:18le camp des Doves était plutôt chez les membres du bord.
10:20Donc, on va dire, quelque part, les ennemis de la vision trumpiste
10:24de la politique monétaire sont plutôt à côté des gouverneurs des fêtes régionales.
10:29Donc, il y aura un vrai enjeu là-dessus.
10:31Et ça rejoint un peu ce sujet plus structurel.
10:35On a commencé à l'évoquer, mais je pense qu'on a vécu,
10:40depuis à peu près la crise de 2008, une quinzaine,
10:43quasiment une vingtaine d'années de domination de la politique monétaire
10:47au niveau mondial, que ce soit sur l'économie ou sur les marchés.
10:50On sent qu'il y a progressivement un rebasculement du levier
10:53vers le budgétaire, donc vers les gouvernements.
10:56C'est le cas, évidemment, aux États-Unis.
10:58On voit qu'il y a cette tentation-là au Japon.
10:59Vous prenez les propos de la nouvelle première ministre
11:02quand elle évoquait le fait que le calendrier de la Banque du Japon
11:05serait pas mal s'il était calqué, ou en tout cas aligné,
11:08sur le calendrier politique.
11:11Bon, ils sont censés évidemment qu'en Chine,
11:13la Banque centrale n'est pas indépendante.
11:15On n'en est pas encore là pour la BCE,
11:17mais on pourrait très bien imaginer, à un moment donné,
11:19que le rôle ou le mandat de la BCE puisse évoluer
11:22avec une Europe peut-être plus intégrée
11:25ou avec d'autres changements qu'il pourrait y avoir.
11:27Donc, on sent que ce levier monétaire,
11:30qui a été un peu l'alpha et l'oméga des marchés
11:32depuis une quinzaine d'années,
11:35ne sera peut-être plus aussi fort que ça,
11:36et que la fonction de la France,
11:37ce sera peut-être plus du côté budgétaire,
11:40ce qui amène aussi un peu plus de volatilité.
11:41Alors voilà, comment le marché met un prix là-dessus,
11:44en guérant si effectivement la domination fiscale,
11:47la domination budgétaire, pour le traduire en bon français,
11:50s'installe dans certaines grandes banques centrales,
11:53à commencer par la réserve fédérale américaine.
11:56Où est-ce et comment est-ce qu'on met un prix là-dessus ?
11:59Je pense que ce sera surtout sur la volatilité des taux,
12:03que ça se verra, à mon sens,
12:04parce que quelque part, moins de prise du monétaire
12:09et plus de pouvoir budgétaire,
12:11ça peut mener à plus de volatilité de l'inflation,
12:15donc plus de volatilité des taux, et ainsi de suite.
12:17Ce qui peut mener aussi à un peu plus de volatilité des actions,
12:20mais on a vécu dans des périodes
12:21avec un peu plus de volatilité de l'inflation
12:23que ce qu'on a connu depuis 15 ans,
12:25et ça n'a jamais non plus empêché les marchés de monter,
12:28et d'avoir une certaine régularité dans la progression.
12:31Donc je pense que sur les marchés actions,
12:33il y aura peut-être une adaptation à voir,
12:35mais elle se fera.
12:36Sur le marché des taux,
12:37on aura peut-être structurellement un peu plus de volatilité.
12:40Je pense qu'on vivra avec.
12:41On n'aura pas le choix, d'une certaine manière.
12:44Si on reste sur l'horizon 2026,
12:46le marché attend quoi ?
12:47Trois baisses de taux de la Fed,
12:49en plus de celle qui est délivrée la semaine prochaine ?
12:51Oui, on va à 3%.
12:52On va à 3%.
12:54Selon le marché.
12:55Est-ce que tout le monde est d'accord avec cette idée ?
12:57Est-ce que du coup, il va se passer autre chose ?
12:59Et s'il se passe autre chose,
13:00qu'est-ce qui peut se passer d'autre que ce scénario très consensuel aujourd'hui ?
13:04Est-ce que la Fed peut aller jusqu'en territoire d'accommodation,
13:08d'assouplissement de sa politique monétaire ?
13:10Encore une fois, avec un nouveau leader,
13:12Kevin Assets,
13:13qui défend une approche beaucoup plus agressive de la politique monétaire.
13:17Il y a des doves au sein du board,
13:19pas de doute.
13:19Mais là, on a un avocat qui plaide pour les jumbo cuts,
13:23pour une politique monétaire beaucoup plus agressive,
13:26peut-être que ce qui pourrait être nécessaire.
13:28Ce qui fait peur, petite parenthèse,
13:29ce qui fait peur d'ailleurs visiblement à certains grands investisseurs obligataires.
13:32C'était un des grands papiers du Financial Times cette semaine
13:35qui raconte comment, fin novembre,
13:37ces titans obligataires de Wall Street
13:39sont allés au Trésor américain,
13:41dans le bureau de Scott Besson,
13:43pour lui dire que justement,
13:44il ne voulait pas voir un président de la Fed
13:46qui continuerait de baisser les taux,
13:48malgré un risque inflationniste
13:49qui serait toujours présent
13:50ou qui se serait accru dans l'intervalle.
13:53Alors, je pense qu'on peut,
13:54moi-même, je suis de l'avis,
13:56qu'on peut aller chercher un taux plus bas que 3%.
14:00D'accord.
14:01Pourquoi ?
14:01Parce qu'en fait, on peut,
14:03aujourd'hui, on est dans une séquence de baisse de taux
14:04sur l'inconnu du marché de l'emploi.
14:08Et la Fed est dans une gestion des risques.
14:11Ce qui coûte le plus cher pour une banque centrale,
14:13c'est de remettre en marche quelque chose qui est cassé.
14:16Si on casse un marché de l'emploi,
14:18eh bien, il faudra plus qu'une seule baisse de taux
14:21pour remettre en marche le marché de l'emploi.
14:24Casser de l'inflation qui est trop forte,
14:26c'est facile, on monte les taux
14:27et on met de la liquidité en moins,
14:29on retire de la liquidité.
14:30Donc, quelque part, en définitive,
14:32les effets sont plus rapides,
14:33alors que pour relancer une économie
14:35ou pour relancer un marché de l'emploi,
14:36il faut plusieurs baisses de taux
14:38et ça demande beaucoup plus de temps.
14:39Donc, dans cette séquence,
14:41la séquence décembre,
14:42la séquence janvier même,
14:44je serais plutôt en faveur, moi, encore de baisse de taux,
14:47de commencer, de continuer,
14:48parce que c'est pas...
14:48Toujours la question assurantielle.
14:50C'est éventif, assurantiel.
14:51Si on est dans du risk management,
14:52on ne peut pas mettre un mois du risk management.
14:54Je suis d'accord.
14:55C'est-à-dire, gestion des risques,
14:56et puis le mois dernier, le mois suivant,
14:58on dit non, non.
14:58Pas de cohérent.
14:58Et après, derrière, à partir du mois, du printemps,
15:01vous avez des effets de base
15:02qui, sur l'inflation, vont rentrer en ligne de mire.
15:05C'est-à-dire que là, on a vu,
15:06avec les derniers indicateurs,
15:08on est sur des indices headline traditionnels,
15:11CPI, on est à 3%.
15:13L'indice PCE qui vient d'être commenté,
15:16on est encore à 2,8, 2,9.
15:18Ils vont monter à 3%
15:19parce que c'est pas la même mécanique,
15:21c'est pas la même pondération.
15:22Et après, au second semestre, deuxième partie d'année,
15:24on voit une baisse de l'inflation américaine.
15:24Dès le printemps, puisqu'en fait,
15:27après Liberation Day, en quelque sorte,
15:28si on veut jouer avec les dates,
15:30eh bien, on va avoir une inflation
15:31qui va revenir progressivement à 2,5.
15:33Donc, à 2,5, l'enjeu, en fait,
15:35là, on peut baisser les taux.
15:36Et il n'y a pas besoin de mettre un cent
15:38ou un Trump, même, à la tête de la Fed.
15:41On peut naturellement baisser...
15:42Une règle de Taylor, nous, il y a qu'il faut baisser les taux.
15:43Une règle de Taylor, on dirait que c'est mieux
15:45de baisser les taux.
15:46Alors, le point important, par contre,
15:48ça veut dire qu'on va travailler...
15:50On travaillerait dans ces scénarios-là
15:51avec des taux d'intérêt réels à court terme
15:53qui sont extrêmement bas.
15:55Si on a des jumbo cuts,
15:56ça veut dire, imaginons que,
15:58dès son arrivée,
16:00le prochain gouverneur du FOMC,
16:02enfin, président de la Fed,
16:03baisse de 50 points de base,
16:04on se retrouverait tout de suite
16:05avec des taux d'intérêt réels directeurs,
16:08négatifs, voire nuls,
16:10négatifs, et même après, très négatifs.
16:12En attendant que l'inflation baisse.
16:15En attendant que l'inflation baisse.
16:16Donc, ça veut dire que là,
16:17vous avez un push énorme sur l'activité.
16:19Et ça, ça coûtera en termes de dollars,
16:22probablement,
16:23parce qu'il y aura un doute
16:24sur la part des investisseurs internationaux.
16:26Et ça fera monter les taux longs.
16:28Et ça a un coût, effectivement, sur les taux longs.
16:30On l'a vu,
16:31dès qu'on touche à la notion d'indépendance,
16:33ça a été les tests qui ont été faits
16:35par l'administration américaine cette année,
16:36ils en ont fait plein.
16:37Eh bien, en fait,
16:38dès qu'on parlait d'indépendance,
16:39de dire on va virer Powell
16:40parce qu'il nous gêne,
16:42paf, 50 points de base
16:43sur la partie longue de la courbe des taux.
16:45Donc là, grosso modo,
16:46vous avez effectivement une pontification,
16:47mais il y a un coût.
16:49Et il y a un coût
16:49parce qu'effectivement,
16:52c'est, comment dirais-je,
16:53le risque d'avoir une Fed
16:55qui aille au-delà,
16:56mais très au-delà du point neutre.
16:58Et là, le point neutre
16:59qui irait même encore plus loin
17:01que la simple assurance, en fait,
17:03par rapport à un risque sur l'emploi.
17:05Et donc là, il y a des idées.
17:06Et un Fed peut avoir le leadership
17:07pour embarquer une Fed
17:08dans une trajectoire
17:09comme celle que vous décrivez ?
17:10Il peut emmener la Fed.
17:13Il ne peut pas tout faire du seul.
17:15Non, mais par contre,
17:16quand il va faire une conférence de presse
17:17avec les journalistes,
17:18là, il va avoir des questions.
17:19Et puis, il y aura M. Bessent
17:20qui lui reviendra
17:21puisqu'on l'a vu en 2025,
17:23M. Bessent est le garant
17:24des marchés obligataires.
17:26Et dès que ça,
17:27les petites cloches sonnent
17:28sur le marché obligataire,
17:29on calme le jeu,
17:30on change le speaker
17:31qui vient devant les médias
17:33et on dit non, non, calmez-vous.
17:34Oui, oui, on gère.
17:35Donc, grosso modo,
17:36c'est ce style de scénario
17:37si jamais il y avait un débordement.
17:39Mais je crois qu'ils ont
17:40un petit peu compris
17:40dans quelle marge de manœuvre
17:42ils pouvaient avoir
17:42et 2025 a servi,
17:44à mon avis, de test.
17:45Oui, c'est ça.
17:45On a les deux limites
17:49du chemin qu'on peut emprunter.
17:51Mais ce qui leur laisse pas mal de mouvement.
17:52Ça leur laisse pas mal de marge de manœuvre.
17:54Oui, bien sûr.
17:55D'autant que la courbe,
17:55c'est quand même un peu réaplatit.
17:57Les taux longs ont un peu rebaissé
17:58quand même aux Etats-Unis.
17:59Donc, on peut avoir un peu de place.
18:01Il y a l'hypothèse.
18:02Effectivement, on parlait du côté budgétaire.
18:03On ne sait pas si on va devoir
18:07illégaux, du moins,
18:09au motif de la défense et de la sécurité.
18:11Et ça, effectivement,
18:11ce n'est pas une décision neutre
18:13attendue de la part de la Cour suprême
18:14pour valider la base légale
18:16qui a été utilisée par Trump
18:18et son administration
18:18pour la mise en place
18:19d'un certain nombre de tarifs.
18:21Si la base légale est justifiée,
18:23Donald Trump va, j'imagine,
18:25se sentir pousser des ailes
18:26et pouvoir utiliser
18:27cette manne tarifaire
18:28de la manière qui lui convient.
18:31C'est un peu ce qu'on prépressent ?
18:34Oui, effectivement.
18:35S'il est validé,
18:35je pense que ça le poussera
18:37à aller plus loin
18:37dans les projets
18:38qu'il a évoqués récemment,
18:39notamment de distribuer des chèques
18:41aux ménages,
18:42voir...
18:43Alors, je ne pense pas
18:43que ça, ça ira au bout.
18:44Il a son fameux fantasme
18:47de supprimer l'impôt
18:48sur le revenu aux États-Unis.
18:49Je pense qu'on en est
18:50un petit peu loin.
18:51En placé pour une contribution
18:52extérieure de l'étranger.
18:54Si le jugement de la Cour suprême
18:57lui était favorable,
18:57parce qu'elle est quand même
18:57loin d'être gagnée,
18:59je pense qu'effectivement,
19:00il pourrait avoir
19:01cette tentation-là.
19:02d'autant qu'on voit
19:04que ça tiraille un peu
19:06quand même dans l'opinion
19:07même républicaine
19:09en amont des mid-terms.
19:10Il pourrait y avoir
19:11la tentation d'essayer
19:12d'acheter un peu
19:13politiquement
19:13les élections.
19:15Ce ne serait pas une nouveauté
19:16la décharge de Trump.
19:18C'est même, je dirais,
19:19une constante de l'administration
19:20et pas aux États-Unis.
19:22Donc, il pourrait tout à fait
19:24être tenté de faire ça.
19:27Mais alors, à l'inverse,
19:28si vous dites que ce n'est pas
19:29un cas si évident que ça
19:31à la Cour suprême,
19:32et Dieu sait si on n'a pas
19:34forcément toutes les capacités
19:35de se prononcer en avant
19:38de la Cour suprême,
19:39mais à l'inverse,
19:40si la Cour suprême détricote
19:41la base légale sur laquelle
19:43Trump a appuyé ses tarifs,
19:44qu'est-ce que ça implique ?
19:45On peut imaginer une réaction
19:47de l'administration Trump
19:48face à ça.
19:49Oui, ceci dit,
19:50en réalité,
19:51ce qui serait détricoté
19:52n'est peut-être pas si important
19:53qu'on le pense.
19:55Pourquoi ?
19:55Parce que d'abord,
19:56ce n'est pas tous les tarifs,
19:57c'est les fameux tarifs réciproques
19:59qui ont été placés
20:00via l'acte en question.
20:02Pour question d'urgence, voilà.
20:04Exactement.
20:05Donc, ça ne concerne pas,
20:06par exemple,
20:06les tarifs sectoriels.
20:07Les tarifs sectoriels
20:07étaient passés par d'autres voies.
20:09Donc, ceux-là
20:09ne sont pas concernés.
20:11Deuxièmement,
20:12tous les deals latéraux
20:15qui ont été conclus
20:16avec des partenaires commerciaux,
20:17même s'ils ont été conclus
20:19sous la menace
20:19de ces tarifs réciproques
20:20qui sont jugés illégaux,
20:21ne seront pas remis en cause.
20:25Et enfin,
20:26il y a aussi d'autres possibilités
20:27de passer des tarifs.
20:28Il y a l'acte,
20:29dont le nom m'échappe,
20:29mais qui permet
20:30de monter les droits de douane
20:32pendant 150 jours
20:34qui est à la main du président,
20:35qui pourrait être une voie
20:36de contournement temporaire.
20:37Donc, en réalité,
20:39il y a quand même
20:39beaucoup d'éléments
20:41que l'administration de Trump
20:42pourrait activer
20:43pour compenser.
20:44Et en sachant qu'en plus,
20:45la partie qui serait vraiment
20:46concernée
20:47n'est peut-être pas
20:48si importante que ça.
20:49À la limite,
20:49ce serait peut-être
20:50le remboursement
20:51du trop perçu
20:52sur 2025
20:53qui serait peut-être
20:54le plus important.
20:56Mais ça ne changerait
20:57peut-être pas grand-chose,
20:58si ce n'est que ça rajouterait
21:00un petit peu d'incertitude
21:01à un moment où on voit
21:03que cette question des tarifs
21:04a été quand même évacuée
21:05des préoccupations de marché.
21:05On sait qu'on sortait
21:06de la radicalité tarifaire,
21:08ce serait dommage
21:09d'y revenir
21:09ne serait-ce que pour un temps.
21:11Mais je pense
21:12que ça n'aurait pas
21:13forcément
21:14beaucoup d'impact.
21:16Et peut-être d'ailleurs
21:17que justement
21:18le fait que la Cour suprême
21:21valide les tarifs de Trump
21:22pourrait peut-être
21:23avoir plus de conséquences
21:25peut-être négatives
21:27éventuellement
21:27pour les taux
21:28et à terme pour le marché
21:29si ça menait
21:30à une exagération
21:31de dépenses budgétaires
21:32du côté de l'administration de Trump.
21:33Une fête
21:34qui deviendrait accommodante,
21:35une réimpulsion budgétaire
21:38marquée
21:39avec les niveaux
21:40de déficit actuel.
21:41Oui, ça peut donner
21:41quelque chose
21:42d'assez explosif
21:43j'imagine.
21:44Avec le risque
21:45effectivement.
21:46En termes macroéconomiques
21:47et en termes de marché
21:48peut-être aussi.
21:48Oui, en termes de marché
21:49des taux.
21:49Alors je pense
21:50que le marché
21:51des trejuries US
21:52est tellement vaste
21:55que des réactions
21:55comme on l'a vu
21:56sur le marché
21:58des taux anglais
21:59en 2022
22:00avec l'Istrus.
22:00je pense que
22:01des scénarios aussi brutaux
22:02sont peut-être
22:04un peu
22:04compliqués à avoir
22:05mais on pourrait
22:06quand même avoir
22:07une tension
22:07sur la partie longue
22:08de la courbe des taux
22:09dans ce scénario-là.
22:10Oui.
22:11Personne ne veut se faire
22:12avoir comme truss.
22:13C'est ce que disent
22:14aujourd'hui
22:14les gérants
22:14obligataires américains.
22:15Alexandre ?
22:17Justement, c'est parce
22:18qu'il y a eu le moment
22:18les trusses
22:19que ça sert
22:21le marché a déjà testé
22:22et ça sert
22:24de lampe
22:25en tout cas
22:25pour les gouvernements.
22:28On n'aurait pas eu ça.
22:29On aurait vraiment eu
22:29ce risque
22:30qui est très prégnant.
22:32Il ne faut pas négliger
22:33quand même le fait
22:33qu'on en vient d'en parler
22:35mais les élections
22:36arrivent quand même
22:37en novembre
22:38et que Donald Trump
22:39veut absolument
22:40gâtir.
22:41À perdre pour lui
22:42ces élections
22:43n'est pas une option.
22:44Ce n'est pas une option.
22:44Quand on voit les derniers
22:45alors ça vaut ce que ça vaut
22:46mais dans Polymarket
22:47on n'est plus qu'à 20%
22:48de gains
22:49sur la chambre de représentants
22:50pour Donald Trump
22:52donc ce n'est pas évident.
22:54Donc il faut absolument
22:55que cette inflation baisse.
22:56Effectivement, il y a
22:56des effets de base
22:56donc au printemps
22:57ça sera plutôt bienvenu.
22:59Il faut que les taux d'intérêt
23:00effectivement se maintiennent
23:01les taux longs
23:02autour de 4, 10, 4, 10
23:04et pour l'instant
23:05Bessent a quand même
23:06la faveur du marché.
23:07Il faut quand même le dire
23:09quand il parle
23:09le marché se...
23:11Le prix, 4%,
23:12le marché va à 4%.
23:134% donc
23:14Pour l'instant
23:14on est sur un chemin
23:16qui est quasiment parfait
23:17malgré tout
23:19mais ce qui est intéressant
23:20c'est qu'effectivement
23:21l'électorat de Trump
23:27l'électorat Maga
23:28en fait on voit
23:28que dans les chiffres
23:29même si on est un peu
23:31dans une lémuleuse
23:32c'est celui qui souffre
23:33quand même
23:33sur l'inflation
23:34les très petites entreprises
23:36donc il faut qu'ils reprennent
23:37quand même la main dessus.
23:39Donc l'échec
23:39qu'il va évidemment faire
23:40il veut les faire
23:41pour cet électorat-là
23:43c'est quand même celui
23:44qui l'a amené au pouvoir
23:44avec Did Evans
23:46et donc
23:47le passage est étroit
23:49mais
23:50enfin
23:50il y a une probabilité
23:51pour qu'il y arrive
23:52et qu'il puisse
23:53effectivement avoir
23:54un à-coup budgétaire
23:56en direction
23:57de cette population.
23:58Le Japon
23:58est-ce que le Japon
23:59doit à nouveau
24:00nous inquiéter ou pas ?
24:01Alors on se passionne
24:02évidemment pour l'histoire japonaise
24:03la sortie
24:04de la déflation japonaise
24:05reste quand même
24:06un moment
24:06important
24:08ces dernières années
24:09Alexandre
24:11il y avait eu cette alerte
24:12au cœur de l'été 2024
24:13avec une hausse d'autos
24:14de la banque centrale japonaise
24:15mal communiquée au marché
24:17plus un certain nombre
24:18d'autres facteurs
24:20qui avaient créé
24:20un peu de bruit
24:21un peu plus que ça
24:22un espèce de flash-crack
24:23un peu
24:24sur quelques heures
24:25ou une ou deux séances
24:26au début du mois d'août 2024
24:28est-ce que tout ça
24:29a servi de leçon
24:30et est-ce que la hausse d'autos
24:31que la BOGE
24:32s'apprête peut-être
24:33à délivrer
24:34avant la fin de l'année
24:35pour sa réunion
24:36des 18 et 19 décembre
24:37parce que c'est une hausse d'autos
24:38que le marché
24:39a bien anticipé
24:41je pense que cette fois-ci
24:42elle l'a bien anticipé
24:42l'événement
24:44du mois d'août 2024
24:45là aussi a servi de leçon
24:47a servi de leçon
24:48avec effectivement
24:49quelque chose d'abrut
24:50avec une communication
24:51qui était assez déplorable
24:53et on a eu
24:54des débouclements
24:55de carry trade
24:56assez importants
24:57les taux sont déjà
24:57un peu plus importants
24:59au Japon
24:59donc il y a moins de carry trade
25:00enfin en tout cas
25:01il n'y a pas de nouvelle position
25:03de carry trade
25:03c'est important
25:05parce que finalement
25:06ça veut dire que ces débouclages
25:08ne vont pas avoir
25:09le même impact
25:10que l'on pouvait avoir
25:11en 2024
25:12et ce qu'il faut voir
25:14c'est que
25:15je pense que
25:15entre
25:15la nouvelle première ministre
25:18qui veut mettre en place
25:19effectivement
25:19un stimulus budgétaire
25:20très fort
25:21elle a tout intérêt
25:22à éviter
25:23finalement
25:24d'embarquer
25:25la banque du Japon
25:25avec elle
25:27donc il y a un espèce
25:28d'éluge
25:28régulateur
25:28il y a un régulateur
25:29qui est en train
25:29de se faire
25:30bon de toute manière
25:31alors il ne va pas avoir
25:32de quantitative tightening
25:33au Japon
25:34de toute manière
25:35et la banque du Japon
25:38est quand même détentrice
25:39c'est à peu près
25:39la moitié des titres
25:41de titres japonais
25:42les taux longs montent
25:44mais en fait
25:44finalement
25:46les taux réels
25:47restent bien orientés
25:49ils sont à zéro
25:50voire négatifs
25:50donc ils restent négatifs
25:52donc il n'y a pas
25:52de sujet
25:54de ce côté là
25:55je pense que
25:55le véritable enjeu
25:56pour le Japon actuellement
25:58c'est pour ça
25:59que cette hausse des taux
25:59est quasiment nécessaire
26:01à la fois pour la banque
26:02et la banque du Japon
26:03et le gouvernement
26:05c'est qu'il faut absolument
26:06que le Yen remonte
26:07parce qu'il y a un impact
26:09très important
26:10on a vu
26:10sur l'inflation
26:11les prix de l'électricité
26:12il faut absolument
26:14remettre en place
26:15une hausse du Yen
26:17et elle ne peut se faire
26:18que par une politique
26:19pour aider à réguler
26:20l'inflation
26:20exactement
26:22et éviter d'être obligé
26:23de trop remonter
26:23les taux aussi
26:24de l'autre côté
26:25exactement
26:25donc c'est cette équilibre
26:26qui n'est pas en train
26:27de se mettre en place
26:28bon est-ce que les choses
26:28au Japon vous paraissent
26:29à peu près maîtrisées
26:30avec effectivement
26:31l'arrivée de
26:32cette nouvelle première ministre
26:34Naïta Kaishi
26:34un gouverneur
26:35de la banque du Japon
26:36que le marché connaît bien
26:37bien sûr
26:38et une pression
26:39toujours amicale
26:40de partenaires américains
26:41par exemple
26:42notamment sur la question
26:43du change
26:43le Yen est beaucoup
26:44trop faible
26:45il doit remonter
26:45oui alors
26:47il y aura peut-être
26:48effectivement aussi
26:49c'est ce qui commence
26:50à être un peu regardé
26:51des interventions
26:52éventuellement
26:53de la part de la biologie
26:54sur le marché des changes
26:55150, 160
26:57surtout
26:57c'est 160
26:58c'est un niveau
27:00d'intervention
27:00la façon
27:01alors dire que tout
27:01est maîtrisé
27:02et que c'est bien écrit
27:03je trouve que c'est
27:04un peu désordre
27:05parce que
27:06accélérateur
27:07frein
27:08quand vous faites ça
27:08pour une voiture
27:09ça marche pas
27:09et pour une économie
27:10ça marche pas non plus
27:11donc accélérateur
27:12c'est les dépenses budgétaires
27:13mais dans les dépenses budgétaires
27:13moi ce qui m'embête un peu
27:14tout le monde fait
27:15la dépense budgétaire
27:16l'Allemagne
27:16le Japon
27:17le Royaume-Uni
27:18en fait indirectement
27:20mais
27:20d'autres pays
27:21ont l'intelligence
27:22de privilégier
27:23je dirais
27:23des investissements
27:24de long terme
27:25on sait que
27:26le multiplicateur
27:27même si on fait
27:27des investissements
27:28dans la défense
27:29infrastructure
27:30climat
27:31etc
27:31tout ça génère
27:33un multiplicateur budgétaire
27:34qui amène
27:34de la croissance
27:35potentielle
27:36y compris aux Etats-Unis
27:37bien entendu
27:38avec le grand sujet
27:38de l'IA
27:38là
27:39c'est pas tellement
27:40alors il y a un volet défense
27:41au Japon
27:42mais il y a un volet aussi
27:43de baisser les prix
27:44de l'énergie
27:44aux consommateurs
27:45et donc on subventionne
27:46en fait le consommateur
27:47on a déjà un problème
27:49d'inflation comme ça
27:49vient d'être dit
27:50et on subventionne
27:51le consommateur
27:51ce qui veut dire
27:52que à l'aube
27:54des prochaines négociations
27:55salariales
27:55qui devraient situer
27:56les salaires encore
27:57sur un train de 5%
27:59on relance
28:00de la consommation
28:01donc grosso modo
28:02il y a une vision
28:02un peu populiste
28:03effectivement dans cette
28:04relance budgétaire
28:05dont on peut se poser
28:06la question sur l'opportunité
28:07alors que le dialogue
28:08n'est pas vraiment établi
28:10ils se cherchent
28:10ils sont en train
28:11ils se réunissent
28:12ils parlent etc
28:13non non l'indépendance
28:14on n'y touche pas
28:15d'accord
28:15mais pour l'instant
28:16on se retrouve quand même
28:17avec l'obligation
28:18quelque part
28:19la BOJ
28:20pour sa crédibilité
28:21de monter les taux
28:22et avec une régulation budgétaire
28:24qui est in fine
28:25de court terme
28:26parce qu'on va relancer
28:27le pouvoir d'achat
28:28mais le problème
28:29de la croissance japonaise
28:30c'est effectivement
28:31de se situer
28:33sur une croissance potentielle
28:35qui soit durablement
28:36supérieure à 1
28:38parce que là
28:38pour l'instant
28:39les perspectives
28:39même avec le plan budgétaire
28:41dans notre scénario
28:42on est à 0,8
28:43donc on peut aller
28:44soyons optimistes
28:45on va rajouter 0,2 points
28:47donc de 0,8
28:49on est passé à 1
28:50la zone euro
28:51est à 1
28:52un peu plus de 1
28:53en 2026
28:54et les Etats-Unis
28:55caracolent à plus de 2
28:57donc on voit bien
28:58tout ça pour ça
28:59là je trouve
28:59que le rapport
29:00coût-bénéfice
29:01entre le désordre
29:02sur les marchés budgétaires
29:03avec les risques
29:03carry trade
29:04avec les risques
29:05de volatilité
29:05sur les taux anglais
29:07les taux français
29:08les taux américains
29:09et bien par rapport
29:10à ce que ça rapporte
29:11dans le thème de croissance
29:11je trouve que c'est
29:12plutôt mal calibré
29:13il faut quand même
29:15avoir en tête
29:15que les dynamiques
29:16de flux
29:17vont peut-être aussi
29:19changer
29:21se renverser
29:21je n'en sais rien
29:22mais c'est vrai que
29:23le Japon a beaucoup
29:25projeté son épargne
29:26pour acheter des actifs
29:27à l'étranger
29:28est-ce que ce sera
29:29autant vrai demain
29:30et puis même
29:32dans l'idée que
29:33le monde cherche
29:34à être un peu moins
29:35sensible au dollar
29:36ou se dédollariser
29:37comme on dit
29:38familièrement
29:38est-ce qu'il n'y a pas
29:39un certain nombre
29:39d'économies asiatiques
29:40aussi
29:41qui vont commencer
29:42à peut-être
29:43recycler un peu moins
29:44leurs excédents
29:45dans des actifs
29:46en dollars
29:47oui c'est une possibilité
29:49mais en fait
29:50ce n'est pas vraiment
29:50nouveau
29:51que ce soit le Japon
29:52ou la Chine
29:53on voit que la détention
29:55par exemple
29:56de Trejoise
29:56ne fait que chuter
29:57depuis plus d'une
29:57dizaine d'années
29:58le pic de la détention
30:00de Trejoise
30:01par ces économies-là
30:02il est bien bien
30:03antérieur
30:04dans les économies
30:05d'Asie du Sud-Est
30:06ça fait très longtemps
30:07qu'en gros
30:09ça date de
30:09post-crise de 2008
30:10qu'on commence
30:12à se payer
30:13plus au yuan
30:14qu'au dollar
30:15ça aussi
30:16ce n'est pas
30:16une nouveauté
30:17donc je pense
30:18qu'effectivement
30:18ça peut amplifier
30:19ces phénomènes-là
30:20mais qui sont des phénomènes
30:21qui sont déjà en place
30:22et qui vont se poursuivre
30:24je pense que
30:25la grande peur
30:27de dire
30:28que la hausse
30:29des taux japonais
30:29va devenir
30:30un frein structurant
30:31pour le financement
30:33de la dette américaine
30:34je n'y crois pas vraiment
30:35je pense que c'est
30:35très très exagéré
30:36que à la marge
30:38dans certains flux
30:39ça puisse jouer
30:40évidemment
30:41mais il y a tellement
30:42d'autres flux
30:44qui jouent sur un marché
30:45aussi vaste
30:45que celui des Trejoise
30:46que ça à mon avis
30:46ce n'est pas
30:47un énorme sujet
30:48donc je pense que
30:49c'est un élément
30:50qui se rajoute
30:51à un contexte global
30:52est-ce que ça en sera
30:53un déterminant
30:54principal
30:55et brutal
30:56je n'y crois pas vraiment
30:57tout autant que
30:57comme on le disait
30:58juste avant
30:58autant en 2024
31:00il y a un accident
31:01de communication
31:02autant là
31:03tout est quand même
31:04bien balisé
31:06le marché
31:08était plutôt
31:09à 50-50
31:10sur une hausse
31:11de taux
31:11de la BOJ
31:12en décembre
31:13il y a encore
31:13quelques semaines
31:14là maintenant
31:15il n'est plus
31:15il n'est plus
31:16à 80%
31:17donc il y aura peut-être
31:19un moment
31:19des investissements
31:20un peu brutaux
31:21sur le Yen
31:21si la BOJ
31:22intervient sur le marché
31:23d'échange
31:23mais je pense que
31:24ça aussi
31:25c'est anticipé
31:25donc je pense que
31:27là maintenant
31:28le problème japonais
31:30en tout cas
31:30à court moyen terme
31:32devient un problème
31:33vraiment purement japonais
31:35parce que c'est
31:36l'économie japonaise
31:37elle-même
31:37qui a posé la question
31:39de là où elle doit aller
31:40je suis assez d'accord
31:40sur le fait que
31:42et c'est d'ailleurs
31:43pour ça aussi
31:44qu'on a un peu
31:44parfois des ajustements
31:46sur les attentes
31:47de baisse
31:48enfin pardon
31:48plutôt de hausse de taux
31:49de la BOJ
31:49c'est que
31:50ce n'est pas très très lisible
31:52ce qui se fait au Japon
31:53aujourd'hui
31:54donc voilà
31:56c'est plutôt un problème
31:57pour investir sur le Japon
31:58qu'un problème global
31:59ce qui serait intéressant
32:01c'est qu'en fait
32:01vite fait
32:03les grandes banques centrales
32:04sont en train de faire
32:04de la régulation domestique
32:05chacune a un problème
32:06d'inflation
32:07positionné différemment
32:08on l'a fait en zone euro
32:09et en fait
32:10on a monté les taux
32:12puis maintenant
32:12on les ajuste
32:13en fonction de l'inflation
32:14ou du marché de l'emploi
32:15là en fait
32:16le cas japonais
32:17remet de la volatilité partout
32:18et c'est un facteur extérieur
32:20donc en fait
32:21la question se poserait
32:22pour les banques anglaises
32:23banques européennes
32:25voire la banque américaine
32:26est-ce qu'il faut que je contrôle
32:27la partie longue
32:28et là
32:28la question c'est
32:29est-ce qu'il faut que je rachète
32:31du taux long
32:31pour contrer
32:32la volatilité
32:33qui viendrait du Japon
32:34combien la Fed
32:35vient d'arrêter son petit
32:36il y a de la place en guise
32:38contrairement à la BC
32:40contrairement à la BC
32:41bah tiens
32:41ça nous amène à parler
32:42de l'Allemagne
32:43en guérant
32:44alors avec une situation politique
32:46de Friedrich Merz
32:46qui s'est quand même
32:47nettement dégradée
32:48depuis son élection
32:49et son arrivée au pouvoir
32:50en début d'année
32:52puisqu'il vient d'échapper
32:53à un nouveau revers politique
32:54à l'occasion d'un vote
32:55sur une loi de réforme des retraites
32:57si je ne dis pas de bêtises
32:58en Allemagne
32:59toute histoire semblable
33:01évidemment ne serait
33:02que le fruit de notre imagination
33:03non mais blague à part
33:05ma perception
33:08c'est que j'ai l'impression
33:08que les gens sont déjà déçus
33:10ou révisent en tout cas
33:11les ambitions à la baisse
33:12vis-à-vis du plan allemand
33:13dont le premier euro
33:14n'a même pas encore été déboursé
33:16c'est ce qui me frappe beaucoup
33:17sur cette fin d'année
33:18c'est que j'ai l'impression
33:19presque de revenir
33:20à la même période
33:21année dernière
33:22où tout le monde était
33:23ultra pessimiste sur l'Europe
33:25on se retrouve un peu
33:26dans la même situation
33:28comme si rien ne s'était passé
33:29entre temps
33:30il y a quand même des choses
33:31qui ont été votées entre temps
33:33il n'a jamais été prévu
33:34que les investissements allemands
33:36commencent en mai 2025
33:37donc c'est simplement
33:39que comme toujours
33:40le marché a suranticipé
33:41le mouvement
33:42et puis après
33:42il pêche un peu
33:43par impatience
33:44le reste du temps
33:45mais les investissements allemands
33:47vont arriver
33:48il y a eu certains investissements
33:49en infrastructures
33:49qui ont été validés
33:50pas plus tard
33:51que cette semaine
33:52sur notamment
33:54des autoroutes
33:54et le réseau routier
33:56sur à peu près
33:564 milliards
33:58d'euros de dépenses
33:59quelque chose comme ça
34:00cette semaine
34:01donc c'est en train d'arriver
34:02je pense que là-dessus
34:03il y a
34:04alors évidemment
34:04il y a encore
34:05beaucoup de questions
34:05il y a la question
34:06qu'on a abordée tout à l'heure
34:07du multiplicateur
34:08quel sera le multiplicateur
34:09des investissements
34:10allemands
34:11ça on le verra
34:12à postériori
34:13il y a des doutes
34:14sur comment va être utilisé
34:15le fonds spécial
34:16pour les infrastructures
34:17puisqu'on
34:18finalement on dit
34:19qu'il y aura moins
34:19de la moitié
34:20qui sera consacré
34:21à des nouveaux investissements
34:22que le reste
34:23ça sera plus
34:23des transferts budgétaires
34:25pour gérer un peu
34:26le budget courant
34:28mais il n'empêche
34:29qu'on a quand même
34:29une énorme manne
34:31d'investissement
34:31qui va arriver
34:33et je pense que
34:33ça fait partie
34:35des points positifs
34:37quand même
34:37si on raisonne
34:38en termes de marché
34:39pour l'Europe
34:39et donc oui là
34:40on est retombé
34:41dans ce pessimisme
34:43vis-à-vis de l'Europe
34:44mais ça se retrouve aussi
34:45sur le plan boursier
34:46l'année était bonne
34:47pour les actions européennes
34:48donc voilà
34:49mais la question
34:50c'est est-ce qu'effectivement
34:51est-ce qu'on est au bon prix
34:52aujourd'hui
34:52ou est-ce que non
34:53on regarde
34:53ce qu'on peut attendre
34:55est-ce qu'il y a encore
34:55justement de la place
34:56pour voir plus haut
34:58on a toujours
34:59alors on avait touché
35:00un point bas
35:01l'année dernière
35:01à 40% à peu près
35:03des cotes
35:03du marché européen
35:04versus le marché américain
35:06là on est remonté
35:07qu'à 33%
35:08la moyenne long terme
35:09c'est plutôt
35:10une petite vingtaine de pourcents
35:12donc on est encore
35:13très très loin là-dessus
35:14prenez les flux
35:15les flux
35:16ils avaient commencé
35:16timidement à revenir
35:17au cours du premier trimestre
35:19et ça s'est arrêté là
35:20il n'y a quasiment aucun flux
35:21qui est revenu
35:22massivement
35:23sur les actions européennes
35:25donc en fait
35:26il reste énormément
35:27de place
35:28et
35:28j'ajouterais que
35:29le
35:30le potentiel
35:32de mauvaise nouvelle
35:33versus le potentiel
35:34de bonne nouvelle
35:35je trouve que l'asymétrie
35:35est quand même plutôt favorable
35:36pour l'Europe
35:37là où il est un peu
35:39il me semble
35:40un peu moins positif
35:41pour les Etats-Unis
35:42plus de risque à la baisse
35:44que de risque à la baisse
35:45deux asymétries
35:45différentes quoi
35:46entre les Etats-Unis
35:47et l'Europe
35:48d'accord avec ce point-là
35:49Alexandre
35:50sur le plan de l'investissement
35:51je n'en serai un peu
35:52c'est vrai qu'en Europe
35:52en fait l'Europe
35:54depuis au deuxième semestre
35:55n'a plus rien fait
35:57c'est à dire que
35:58la surperformance
35:58elle s'est fait très rapidement
35:59sur le premier trimestre
36:00et puis après
36:01tout le reste de l'année
36:02en fait
36:02l'Europe ne fait rien
36:03et les Etats-Unis
36:04un peu contre tout attendre
36:05parce que c'est toujours
36:06la même chose
36:06plus personne ne voulait
36:07des Etats-Unis
36:07après le Ciberation Day
36:09et en fait
36:10ça réaccélère à l'été
36:11ça réaccélère
36:13après on peut se poser
36:14la question
36:14alors tout le monde en parle
36:15mais l'IA
36:16c'est un changement structurel
36:17pour les Etats-Unis
36:18et ça concentre
36:19l'ensemble des investissements
36:20au niveau mondial
36:21et donc ça attire
36:23quand même
36:23un nombre d'investisseurs
36:24aux Etats-Unis
36:24de manière phénoménale
36:26avec des valeurs
36:27on parle de l'économie en cas
36:29mais le marché
36:30est aussi en cas
36:30et ça tire le marché
36:33et ça va encore
36:34tirer le marché
36:34alors on peut parler
36:35de la fragilité
36:37de Nvidia
36:38mais ça reste
36:40quand même en famille
36:40c'est-à-dire qu'en fait
36:41il y a une rotation
36:42la seule chose
36:43les gérants
36:47qui géraient déjà
36:48les entreprises
36:49de semi-conducteurs
36:50il y a 15-20 ans
36:51donc c'est très bien
36:51que les générations
36:52c'est très rapide
36:53il faut de la recherche
36:54et c'était des cycles
36:55très très rapides
36:56pourquoi ça ne changerait pas
36:57cette fois-ci
36:59donc il y a une espèce
36:59de course
37:00effectivement
37:01si c'est Nvidia
37:01après ça serait
37:02Google
37:03ça tourne
37:04et ça reste quand même
37:06américano
37:07américain
37:08et quoi de mieux
37:09économiquement
37:10qu'une oligopole
37:12c'est-à-dire
37:12que c'est le meilleur
37:14modèle économique
37:15en tout cas
37:16pour créer de la valeur
37:17et là on est en plein
37:19et ils ne se mettent pas
37:20contre ça
37:20vous voyez finalement
37:21Google dit quoi
37:22le Google
37:23je ne vendrais pas
37:24mes puces
37:24je ne vends pas
37:25mes puces
37:25c'est pour moi
37:26on laisse à Nvidia
37:27inonder le monde
37:28donc tout ça
37:29étant bon intelligent
37:30et ça continue
37:31à attirer des investissements
37:32ça va attirer aussi
37:33de la dette
37:33on parle aussi
37:34de 600-700 milliards
37:35potentiellement
37:36d'endettement
37:39des grandes
37:40technologies
37:41pour caler
37:43par rapport
37:43à des investissements
37:44long terme
37:44donc il y a
37:45un espèce
37:45de tunnel
37:47vers les Etats-Unis
37:48qui risque de continuer
37:49en tout cas
37:50au moins la première partie
37:51de l'année
37:51ce qui nous a embêté
37:55effectivement en Europe
37:55c'est le dollar
37:56c'est à dire
37:57qu'on est parti
37:57avec des progressions
37:58bénéficiaires à deux chiffres
37:59plus de 10%
38:00et on se retrouve
38:01entre 0, moins 1 et 1
38:02donc là il faut laisser
38:03de la chance
38:04effectivement
38:05pour que le marché
38:05européen puisse
38:06rester
38:06donc on a connu
38:07une année d'expansion
38:08de multiples à nouveau
38:08il faudrait
38:09qu'effectivement
38:10on ait véritablement
38:11la bonne progression
38:12des bénéfices
38:13et qu'ils ne soient pas
38:13trop impactés
38:14par le dollar
38:15mais effectivement
38:16ce qu'on vient de dire
38:16milite encore
38:18pour d'autres jambes
38:19de baisse du dollar
38:20donc en termes d'allocations
38:22on va rester full investi
38:23on va être assez investi
38:25encore sur les actions
38:26avec des fois
38:27des protections
38:28et avec au coeur
38:29on va retrouver
38:30les nouvelles technologies
38:32d'investissement IA
38:33qu'on peut décliner
38:34aux Etats-Unis
38:34qu'on peut décliner en Chine
38:36parce que c'est autre chose
38:37qu'on peut même décliner au Japon
38:38là ça aussi
38:39c'est encore un peu plus sportif
38:40et puis après
38:41on va avoir
38:42je dirais
38:43des thématiques
38:44un peu
38:44de regarder
38:45ce qui par exemple
38:46dans la fourniture d'énergie
38:48ce qui dépend de l'IA
38:49il y a des fonds de convertibles
38:51aussi
38:51qui sont avec
38:52de l'IA
38:54donc on peut décliner ça
38:55sous d'autres thèmes
38:56donc on n'est pas uniquement
38:57lié complètement
38:58au marché américain
38:59mais on peut avoir
39:00et puis après
39:00quelques valeurs
39:01les éviteurs de la santé
39:02a plutôt bénéficié
39:04effectivement
39:04des négociations
39:05beaucoup de diversification
39:06du côté du crédit
39:08le crédit
39:09le corporate
39:09le carry
39:10fonctionne encore
39:11et peut-être même
39:12le carry du côté
39:13du high yield
39:13bon
39:14oui l'IA
39:15c'est aujourd'hui
39:15multi classe d'actifs
39:16et multi géographie
39:17et la protection
39:18on va la trouver
39:19de l'or
39:19et un peu de duration
39:20éventuellement de 3 ans
39:21merci beaucoup messieurs
39:22on s'arrêtera là
39:23pour ce soir
39:23Patrice Gautry
39:24l'union bancaire privée
39:25Anguéran Arthas
39:26la financière de l'Essiquier
39:27et Alexandre Rezez
39:28expert indépendant
39:29en marché financier
39:30qui étaient
39:31nos trois invités
39:32ce soir de Planète Marché
39:33on s'arrêtera
39:34on s'arrêtera
39:35on s'arrêtera
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