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  • il y a 2 mois
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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00:00Et c'est une grande séquence politique qui s'ouvre.
00:03Notre pays s'apprête à avoir un cinquième Premier ministre en seulement un an et demi.
00:08Dans quelques heures, l'Assemblée Nationale tranchera sur le sort de François Bérou.
00:13Sauf énorme surprise, il devrait faire ses adieux à Matignon demain.
00:18Pour en parler, on est avec Sandrine Jossot. Bonsoir.
00:21Député modem de la Loire-Atlantique, Franck Alizio. Bonsoir.
00:24Bonsoir.
00:25Député des Bouches-du-Rhône et vice-président du groupe RN à l'Assemblée Nationale,
00:29Mathieu Soukart nous a rejoint. Bonsoir.
00:31Bonsoir.
00:31Essayiste et expert associé auprès de la Fondation Jean Jaurès.
00:34Et j'ai obligé Bruno Jeudy, Tugduel-Denier, Jean-Marc Sylvestre à rester.
00:39Merci beaucoup d'être avec nous pour cette soirée exceptionnelle.
00:42Parce que les événements politiques sont inédits.
00:45Franck Alizio, qu'est-ce que vous vous dites ce soir ? Bon débarras ?
00:49Non. Je me dis, nous disons tout d'abord que, quelque part, c'est la clarification qui continue.
00:57Clarification qui continue, parce que demain, ceux qui sont macronistes, puisque M. Bayrou reste le premier des macronistes,
01:05ils vont trop la confiance à M. Bayrou.
01:08Et ceux qui ne sont pas macronistes, votront contre M. Bayrou.
01:13Tout simplement, moi, je reviens de 3 à 4 jours en circonscription, il n'y a pas une seule personne qui m'a dit que c'était le seul de la Bayrou.
01:22En revanche, tout le monde a compris que le problème numéro un, ce n'était pas M. Bayrou, c'était M. Macron.
01:27Que c'est la même politique qui est menée depuis plus d'une dizaine d'années, ça va bien au-delà de M. Macron.
01:33Et qu'on ne redresse pas une situation, on ne fait pas du neuf, avec du vieux, avec des gens qui échouent,
01:40et qui sont pour la plupart d'ailleurs créateurs du problème, parce que c'est ceux qui ont fait la dette, par exemple.
01:45Ce n'est pas ceux qui ont créé les problèmes qui vont les résoudre.
01:48Donc, à partir de là, j'imagine que le président va probablement essayer quelques combinaisons, proposer quelques premiers ministres,
01:57mais le vrai choix, c'est le budget, le vrai moment de vérité, ce sera le budget.
02:02Et si le budget ne peut pas être voté, si le pays ne peut pas avoir de budget,
02:07et bien maintenant que le président public a recouvré son droit de dissolution,
02:11et bien la solution la plus démocratique, la plus logique, la plus légitime, c'est de redonner la parole aux Français.
02:17Et on y reviendra. Sandrine Jossot, quel est l'état d'esprit des membres du Modem actuellement ?
02:23Est-ce qu'il y a une solidarité avec François Béroux ? Au contraire, est-ce que vous dites que c'est du gâchis ?
02:29En fait, l'état d'esprit, c'est surtout ce qu'on entend dans nos circonscriptions.
02:33C'est vrai qu'on a des circonscriptions différentes.
02:36Moi, dans ma circonscription, on me dit qu'il faut voter la confiance.
02:39Donc, voilà, je représente les habitants de la 7e circonscription de Loire-Atlantique, je le ferai.
02:45Je crois qu'il faut être surtout à l'écoute, c'est ce qu'on doit faire, nous les députés.
02:50Et puis, la suite, on va la découvrir.
02:53Franck Alizio, est-ce que vous étiez vraiment prêt à discuter avec François Béroux ?
02:58Oui, puisque le courrier de Marine Le Pen au cœur de l'été l'a prouvé.
03:03Lorsque vous avez la leader de l'opposition qui prend la plume, qui écrit, qui fait des propositions,
03:08ce courrier était encore plutôt constructif.
03:13en, comment dire, en donnant des pistes d'économie, en donnant des lignes rouges et des lignes vertes ou bleues,
03:22je ne sais pas comment dire, à ce que l'on souhaiterait qu'ils soient faits.
03:26Elle n'a même pas eu de réponse du Premier ministre, d'ailleurs, c'est incompréhensible.
03:29Parce que jusqu'à maintenant, M. Bayrou était au moins courtois, enfin, voilà, il jouait le jeu de l'échange.
03:35Il n'y a pas eu d'échange.
03:36On a l'impression que M. Bayrou a voulu se faire à Raqiri, ou, je ne sais pas,
03:41il y a un calcul à plusieurs bandes, où il pense à la présidentielle,
03:43où il a voulu se faire à Raqiri au Premier ministre public, enfin, bref, il en reste qu'on ne comprend pas.
03:45Donc, si vous aviez une réponse de François Bayrou, ça aurait changé ?
03:50Tout dépend de la réponse par définition.
03:52Après, vous savez, il y a des réalités.
03:54Moi, quand j'étais juste à Marseille la semaine dernière, donc chez moi,
03:57bon, ce qui est arrivé à Belzins avec le ressortissant tunisien,
04:02ça, c'est la réalité des Français, ça, c'est le quotidien des Français.
04:05Ça, c'est ce à quoi il faut répondre.
04:08C'est ce à quoi ce gouvernement, M. Retailleau ou pas M. Retailleau,
04:11ne répond pas depuis maintenant plus d'un an.
04:13Donc, il y a une réalité, il y a un quotidien des Français.
04:16Nous, nous cherchons à faire changer le quotidien des Français,
04:19à ce qu'il y ait enfin des mesures concrètes, voilà.
04:22Et la minorité parlementaire présidentielle depuis un an à l'Assemblée,
04:28évidemment, n'a été que spectatrice de cette France qui continue de tomber.
04:32Je me permets de vous couper, mais c'est pour vous faire écouter Marine Le Pen.
04:35Ce matin, à Hénin-Beaumont, sur l'avenir du pays.
04:40Le 8 septembre au soir, demain,
04:43le président de la République devra tirer les conséquences du vote des députés.
04:58Il m'apparaît aujourd'hui inenvisageable
05:01qu'à tout le moins, il ne rappelle les Français aux urnes
05:04pour désigner une nouvelle Assemblée.
05:06– Jean-Marc Sylvestre, ce serait catastrophique
05:10si Emmanuel Macron décidait de dissoudre l'Assemblée nationale pour la deuxième fois.
05:14– Catastrophique pour qui ?
05:15– Pour l'économie.
05:17Vous êtes économiste, non ?
05:18– Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui.
05:20Mais la situation brillante, elle n'est pas non plus désespérée,
05:24parce que les entreprises sont assez résilières.
05:25– Ah, donc vous m'êtes tout à fait d'accord avec le diagnostic de François Bayrou ?
05:27– Moi, je trouve que François Bayrou a eu le courage de dire la vérité
05:32sur la situation française et sur la situation budgétaire, financière française.
05:37Je crois que c'est la première fois qu'on le dit aussi clairement, aussi nettement.
05:41– Mais vous ne trouvez pas qu'il en a fait trop ?
05:44– Il n'en a pas fait assez, puisqu'il n'a pas gagné.
05:46Il n'a pas réussi à convaincre et à provoquer un électrochoc dans l'opinion
05:50pour pouvoir justement amener l'opinion à essayer de réfléchir
05:55non plus en termes de colère, puisque c'est le terme à la mode,
05:59mais en termes de compromis et de trouver des solutions.
06:02Moi, je suis assez frappé de la situation actuelle.
06:06Tout ce qu'on a entendu pendant une semaine
06:07et ce qu'on continue d'entendre aujourd'hui sur les plateaux
06:11tourne en rond entre des courants politiques
06:13qui essaient de se protéger de la concurrence,
06:17qui protègent leur précaré,
06:19et on n'arrivera jamais à une solution qui sera constructive.
06:23– Est-ce qu'il y a un risque de chaos financier,
06:25si on n'arrive pas à trouver une solution ?
06:26– Alors, on va être très clair, il y a un risque de chaos financier,
06:29mais pas pour la semaine prochaine.
06:31Il y a un risque de préparer, effectivement, une difficulté,
06:34un chaos financier.
06:35Pourquoi ? Je vais vous donner l'agenda très simplement.
06:37C'est que lundi, il n'y a plus de gouvernement.
06:39Ça veut dire qu'on n'a pas de budget en préparation
06:42et qu'il va falloir le faire.
06:44Vendredi, après une semaine un peu agitée,
06:47puisque je crois qu'on va bloquer ou débloquer…
06:49– Il y a le mouvement Bloquons-Tout, en tout cas,
06:51qui aura lieu mercredi.
06:52– Vendredi, on a une agence, Fitch,
06:54qui attend justement ce qui peut se passer pour donner sa note.
06:58Vraisemblablement, elle va dégrader la France.
07:00Elle va nous passer dans la catégorie des A moins ou des A.
07:05Voilà, on était deux A, on va tomber à A.
07:08C'est assez humiliant.
07:09Mais ce n'est pas rédhibitoire,
07:11parce que les sociétés d'assurance et les banques
07:14qui nous prêtent de l'argent,
07:15elles n'attendent pas que les agences de notation leur disent ce qu'il faut faire.
07:20Mais ce qui va se passer,
07:21c'est que si on ne trouve pas de solution,
07:23les deux autres agences de notation qui existent dans le monde,
07:26c'est-à-dire Moody's et Sandar & Poor's,
07:30un mois plus tard, vont nous aussi,
07:33elles aussi, nous dégrader.
07:35Et donc on va se retrouver au bas du tableau
07:37dans le classement des grandes économies européennes
07:40en matière de crédibilité.
07:42Ça veut dire quoi ?
07:43Ça veut dire que les taux d'intérêt vont augmenter,
07:46ils ont déjà commencé d'augmenter,
07:48et les levées de fonds dont nous avons besoin
07:50vont devenir de plus en plus difficiles.
07:53D'autant plus difficiles qu'à ce moment-là,
07:56en octobre, l'Allemagne va arriver sur le marché.
07:59L'Allemagne arrive sur le marché
08:00avec un besoin financier
08:02de 500 milliards à peu près
08:04pour pouvoir financer ces investissements.
08:06Donc la concurrence sera terrible.
08:09Et à ce moment-là, on aura sans doute
08:10des ennuis de financement,
08:13non pas de krach, mais de difficultés.
08:16On y arrivera !
08:17Eh bien merci Jean-Marc Silvestre.
08:19On va passer une bonne nuit avec toutes vos nouvelles.
08:22Bruno Jeudy, c'est une course contre la montre
08:24qui démarre alors, à partir de demain.
08:26C'est une course contre la montre.
08:27Oui, cette semaine, c'est vraiment
08:28une course contre la montre
08:29avec trois dates, c'est incroyable.
08:31Mais bon, évidemment,
08:33alors Fitch, la date était fixée depuis un moment,
08:34mais enfin, le 10 septembre,
08:36donc la date de ce mouvement social
08:38assez mystérieux démarré sur les réseaux cet été,
08:42Bloquons tout le 10 septembre,
08:45va intervenir entre la chute probable
08:47de François Bayrou et cette fameuse notation.
08:49Donc c'est quand même une semaine.
08:50Et en plus, ce mouvement,
08:53les syndicats prendront le relais le 18
08:55avec une inter-syndicale
08:57qui appelle manifestation et grève
09:01avec la CGT qui cache à peine
09:02que c'est une tentative de grève générale.
09:04On ne sait pas si ça marchera.
09:05En tout cas, le 10 personnes
09:06peut vraiment mesurer ce mouvement.
09:09En plus, dans l'opinion,
09:11il a plutôt baissé en intensité,
09:14même s'il est très soutenu
09:15par les électeurs de gauche.
09:16Il a baissé légèrement.
09:17Il est soutenu par les électeurs de gauche
09:18par beaucoup d'électeurs du Rassemblement national.
09:21Et les électeurs du Rassemblement national.
09:24Il n'y a que les électeurs macronistes et LR
09:26qui sont contre ce mouvement.
09:29Donc c'est assez difficile de se faire une raison.
09:31Mais en tous les cas,
09:32ça met évidemment la pression
09:33sur le président de la République.
09:36Et Jean-Luc Mélenchon le ressasse
09:38depuis une quinzaine de jours.
09:40Évidemment, tout ça n'arrange pas nos affaires
09:43vis-à-vis de ces fameuses agences.
09:45Parce que ce que n'a pas dit Jean-Marc pour compléter,
09:48c'est que pour l'instant,
09:49on n'a pas de problème pour lever les fonds.
09:50On avait 11 milliards la semaine dernière.
09:52Bercy, autour de 3,5% le taux d'intérêt.
09:56La charge de la dette en France,
09:57c'est 60 milliards.
09:59C'est quasiment le premier budget de la nation.
10:01Et au rythme, ça va avec l'emballement.
10:03Parce que ce qui compte,
10:03ce n'est pas tellement la dette,
10:04c'est la charge de la dette.
10:05Et la charge de la dette,
10:06si elle continue à croître
10:08et sûrement pas à embellir,
10:10elle va rendre la situation budgétaire
10:13absolument insoutenable
10:15pour quiconque viendra s'installer à Matignon.
10:18– Mais est-ce que je peux ajouter quelque chose ?
10:20– Vous avez le droit.
10:21C'est national, mais vous avez le droit.
10:22– Les marchés ne sont pas des entités théoriques.
10:27Ce sont des banques,
10:28ce sont des sociétés d'assurance,
10:29ce sont des fonds de placement.
10:31Ils ont besoin, bien sûr,
10:32d'avoir des notations,
10:33de savoir où on va,
10:35mais ils ont besoin surtout
10:36de stabilité et de visibilité.
10:39C'est d'ailleurs ce que
10:39les chefs d'entreprise réclament
10:41pour pouvoir faire leur plan d'investissement,
10:43leur plan d'embauche
10:44et continuer leur business.
10:47Et ça, on ne l'a pas actuellement.
10:50Et donc, tout ce qu'on attendait
10:52de François Bayrou,
10:53c'était un, un diagnostic de la situation.
10:55Là, il avait gagné devant les marchés
10:57des points parce que, pour une fois,
10:59on disait la vérité.
11:00Et deux, il fallait qu'il prenne
11:02les conséquences,
11:04qu'il tire dans les enseignements de tout ça
11:05pour avoir un programme,
11:07non pas budgétaire,
11:08oui, bien sûr budgétaire,
11:09mais un programme de réforme structurelle profonde
11:12parce qu'il s'agit bien
11:14de réformer profondément,
11:16structurellement,
11:17le système français.
11:18Et là, on voit,
11:19il n'a pas de majorité
11:20pour réformer le système français.
11:23Le modèle social,
11:24il est ce qu'il est.
11:25Les services publics,
11:26on ne va pas les mettre à plat
11:27du jour au lendemain,
11:28c'est compliqué.
11:29Mais les Français,
11:30ils sont,
11:30ils revendiquent ça.
11:32Alors, le terme revendiquer
11:33est très, très, très impropre.
11:36Je ne sais pas si vous avez remarqué,
11:37mais on en a parlé plusieurs fois
11:39avec Bruno,
11:40on n'utilise plus le terme
11:41revendication, manifestation
11:43dans notre pays.
11:44On utilise le terme colère.
11:46Nous sommes en colère.
11:48Tout le monde est en colère.
11:49Parce que c'est le sentiment
11:50qui est en doute.
11:51Il y a de la colère,
11:52il y a de l'exaspération.
11:53Quand on est en colère,
11:53on est en colère contre quelqu'un.
11:55C'est un enfant qui est en colère
11:56contre ses parents.
11:57C'est un ado qui est en colère
11:59contre ses parents.
11:59Mais on est en colère
12:00parce qu'on a besoin de protection.
12:04D'après notre sondage
12:05et là pour BFMTV,
12:06les Français sont en colère
12:08contre François Béroud.
12:09Et on ne sait pas ce qu'il y a derrière.
12:10On ne sait pas quelle est
12:10la revendication de la vente.
12:12Et les politiques.
12:13Mathieu Soukher,
12:14est-ce qu'on va vers une crise de régime,
12:16vers un chaos politique ?
12:17Alors, c'est une question.
12:18En tout cas,
12:18nous avons vécu pendant quelques semaines
12:20et même quelques mois
12:21avec l'idée et même l'illusion
12:22que la classe politique
12:24pourrait être tentée
12:25de laisser François Béroud
12:26gérer une situation ingérable,
12:28faire y compris le sale boulot
12:30et rester un peu plus longtemps
12:31que son prédécesseur à Matignon.
12:33En réalité,
12:34les mêmes causes
12:35produisant les mêmes effets,
12:36un an après Michel Barnier
12:37ou à peu près en l'été,
12:39la classe politique
12:40s'est comportée de la même façon
12:41pour une raison simple.
12:42La crise politique
12:43rejoint la crise budgétaire.
12:45C'est-à-dire que
12:45faire adopter un budget austéritaire
12:47par définition
12:48un budget impopulaire,
12:49ça nécessite
12:50d'être politiquement fort.
12:51À partir du moment
12:52où François Béroud
12:53était politiquement
12:53très très faible,
12:55comme jamais un Premier ministre
12:56ne l'a été
12:56sous la Ve République,
12:58son équation budgétaire
12:59rendait l'équation politique
13:01insoluble.
13:02C'est là qu'on en est.
13:03Et effectivement,
13:03on retrouve les mêmes forces politiques
13:05qu'il y a un an
13:06ou à peu près
13:06dans la même posture,
13:08c'est-à-dire
13:08certaines forces politiques
13:10qui sont inclines
13:10à faire basculer
13:11la crise politique
13:12vers une crise de régime.
13:14Ces deux forces politiques,
13:15on les connaît,
13:16ce sont Eléfi,
13:16qui de ce point de vue-là
13:17en fait brille par sa constance
13:18depuis le début
13:19et qui depuis le début
13:20dit « destitue »
13:21parce que Jean-Luc Mélenchon
13:22a une stratégie
13:23qui veut que la présidentielle
13:25soit accélérée.
13:25Sa stratégie est une stratégie
13:27présidentielle
13:27et Marine Le Pen,
13:28dont on aurait pu penser
13:29qu'elle change de position,
13:31qu'elle change de stratégie
13:32à cause de sa situation judiciaire
13:34et qui en réalité
13:34est désormais
13:35sur la même ligne
13:36que la France insoumise.
13:38Destitution d'un côté,
13:39dissolution voire
13:40démission de l'autre,
13:41on en est là.
13:42Alors est-ce que la crise politique
13:43devient une crise de régime ?
13:44On le saura dans l'écoute.
13:44Moi je trouve ça un peu facile
13:46de faire porter le chapeau
13:47uniquement à la France insoumise
13:49et au Rassemblement national
13:50parce que si vous voulez
13:51la crise politique
13:51et la crise de régime
13:52elle advient
13:53parce qu'Emmanuel Macron
13:55est incapable
13:56de trouver des majorités homogènes,
13:58est incapable justement
13:59de sortir de cette glu
14:01en même temps
14:02qui produit...
14:06Des forces politiques
14:06visent la crise de régime.
14:07Oui, vous avez dit
14:08il y en a deux
14:09qui soufflent sur ses braises-là,
14:11c'est LFI et le REN.
14:12Ce n'est pas souffler sur les braises,
14:13c'est jouer la crise de régime.
14:14Je peux finir mon raisonnement
14:17s'il vous plaît ?
14:18Donc en gros,
14:19si vous voulez,
14:20Emmanuel Macron
14:20il cherche des paratonnaires
14:21et il abat des cartes
14:24comme ça au fur et à mesure.
14:25Donc au début,
14:25il met Elisabeth Borne
14:26qui n'a absolument à peu près
14:27rien à voir avec Michel Barnier.
14:30Il compose des gouvernements
14:33avec des gens
14:34qui n'ont rien à voir
14:35les uns entre les autres.
14:36Il espérait que François Bayrou
14:37soit son paratonnaire
14:38sur ce budget-là
14:38en disant qu'il allait
14:40faire un débat classique
14:42à l'Assemblée nationale
14:42puis être censuré
14:44et puis donc
14:44qu'il allait pouvoir
14:45continuer comme ça.
14:46Sauf qu'il se retrouve
14:47avec François Bayrou
14:48qui ne veut pas couler tout seul
14:49et qui va emmener
14:50Emmanuel Macron
14:50dans sa chute.
14:52Et la question
14:52de la dissolution
14:53voire de la démission
14:54d'Emmanuel Macron,
14:55ce n'est pas juste
14:56une question populiste
14:58ou ce n'est pas juste
14:59une question
14:59de ceux qui ne rêvent
15:01que d'une chose
15:02de voir les institutions à plat.
15:04C'est aussi,
15:04on peut aussi imaginer
15:05que c'est la volonté
15:06de ceux qui veulent
15:07retrouver un peu de clarté.
15:08que Juliette Méhadelle
15:10tout à l'heure disait
15:11qu'on ne va pas faire
15:11revoter les gens
15:1250 fois.
15:13Ça, c'est vraiment
15:13une bonne parole
15:14de bonne démocrate.
15:16Mais si !
15:17Ils vont revoter
15:19la même chose.
15:20Mais ils ne vont pas
15:20revoter la même chose.
15:21Il y a eu un franc républicain
15:22la dernière fois
15:23pour le petit 1
15:23donc ça a falsifié
15:24le résultat des élections.
15:26Oui, mais en même temps,
15:27c'est pas sablant.
15:28Jean-Ban Bardella
15:29au micro de BFM TV
15:30il y a quelques jours,
15:31qu'est-ce qu'il dit ?
15:31Il dit que s'il n'y a pas
15:32la majorité absolue,
15:32il y a une majorité absolue.
15:34Alors donc,
15:38Emmanuel Macron
15:42au milieu de tout ça
15:42fait semblant
15:43de vouloir nommer
15:44un Premier ministre socialiste
15:45et ça Bruno,
15:45vous m'accorderez
15:46que c'est du bluff
15:46de sa part
15:47et qu'à priori
15:49il n'y aura pas
15:50de Premier ministre socialiste
15:51donc de flatter les socialistes
15:52pour finalement
15:53à nouveau les décevoir
15:54et ça va créer
15:55beaucoup de frustration
15:55chez leurs électeurs
15:57et pour au final faire quoi ?
15:58Il va remettre
15:59une sorte de Premier ministre
16:00qui est à sa main
16:01donc on parle de Gérald Darmanin
16:03mais ça peut être
16:03Sébastien Lecornu
16:04ou tout autre
16:05macroniste compatible
16:06donc quelqu'un
16:07qui fera
16:08le plus petit
16:10dénominateur commun
16:11et qui générera
16:11la même frustration
16:12et le même...
16:14Vous découvrez
16:16que ce pays
16:17n'a pas la culture
16:18du compromis.
16:19C'est extraordinaire
16:19justement.
16:20C'est extraordinaire
16:21que nous ne faisons pas semblant
16:22qu'il y a la culture
16:24du compromis.
16:24On n'a pas la culture
16:25du compromis.
16:26On a la culture
16:27de la Corée.
16:27Il y en a un
16:28en tout cas
16:29qui n'a pas forcément
16:30la culture du compromis
16:31ces derniers jours
16:32c'est Bruno Retailleau
16:33qui a pris la parole
16:34encore aujourd'hui.
16:36Écoutez-le
16:36on sent une petite fébrilité
16:38du côté du patron
16:39des LR.
16:41Nous sommes différents
16:42et nous tenons
16:43à notre singularité
16:44parce que sinon
16:45on est mort.
16:47Mais pour autant
16:47nous sommes aussi
16:49totalement
16:50indépendants
16:52du socialisme.
16:55Il est hors de question
16:56comme vous le savez
16:58qu'on accepte
16:59demain
16:59qu'un premier ministre
17:01socialiste
17:02soit nommé
17:02à Matignon.
17:04Franck Alizio
17:05tout sauf le PS
17:06c'est parfait
17:07ça fait vos affaires.
17:10Monsieur Retailleau
17:11sait pertinemment
17:12que s'il veut
17:13une majorité
17:14de droite
17:16je ne sais pas
17:17comment dire
17:17en tout cas
17:18ni Mélenchon
17:18ni Macron
17:19dans cet hémicycle
17:21c'est avec
17:22le Rassemblement National
17:22et ce n'est pas
17:23nous qu'il demande
17:24c'est une volonté
17:25des Français
17:25nous sommes le premier groupe
17:26au sein de l'hémicycle
17:27nous sommes celui
17:28qui a le plus progressé
17:29lors des dernières
17:30et lors des dernières solutions.
17:32Et vous progressez encore
17:33d'après nos derniers sondages ?
17:35Monsieur Retailleau
17:36ça fait un an
17:37comment dire
17:38qu'il gère les affaires courantes
17:39au ministère de l'Intérieur
17:40alors tout le monde
17:42évidemment
17:42il y a toute la machine
17:43médiatique derrière lui
17:44mais il gère
17:44les affaires courantes
17:45je veux dire
17:46il fait la tournée
17:48des commissariats
17:48mais on ne l'a pas vu
17:50il avait dit
17:51il avait mis
17:51pour condition
17:52pour rester au gouvernement
17:53je crois
17:54lorsqu'on est passé
17:54de Barnier à Bayrou
17:55une vraie loi
17:57sur l'immigration
17:57ou un référendum
17:58il n'a eu ni l'un
17:59ni l'autre
18:00et il est resté
18:01pour répondre tout à l'heure
18:02aux questions
18:03nous on ne souhaite pas
18:04une crise de régime
18:05au contraire
18:05nous sommes très attachés
18:06à la cinquième république
18:07en revanche
18:07nous constatons
18:08une crise démocratique
18:09et cette crise démocratique
18:11à un moment donné
18:12elle peut être solutionnée
18:13du côté de l'Assemblée
18:14par
18:15si on reste dans cette forme
18:17de tripartisme
18:18par un changement
18:19du mode de scrutin
18:20législatif
18:21parce que c'est une
18:22façon de sortir
18:23de la crise
18:24de manière démocratique
18:26vous l'avez proposé
18:27à jouer avec cette idée
18:30comme tous les autres
18:31y ont joué
18:32en pensant
18:33qu'on allait pouvoir
18:33être racheté
18:34enfin il faut le faire
18:35c'est à dire
18:35que vous avez mis
18:36un système proportionnel
18:38vous étiez les seuls
18:40à le défendre
18:40les autres sont d'accord
18:41avec la proportionnelle
18:42on proposait d'autres solutions
18:43à part entrer trop
18:44dans le détail des proportionnels
18:45on était pour la proportionnelle
18:47intégrale
18:48alors que ce n'était pas
18:48notre système
18:49c'est la prime majoritaire
18:51c'est la prime majoritaire
18:52après
18:53si le mode de scrutin
18:54devait l'arlésienne
18:55vous comprenez bien
18:56que ça ne nous intéresse pas
18:57encore une fois
18:57c'est pas central
18:58la préoccupation des français
19:00la deuxième solution
19:01naturellement
19:02et si madame Macron
19:03proposait un référendum
19:04sur la proportionnelle
19:04vous appeleriez ?
19:06je pense
19:07oui
19:07s'il y a un référendum
19:09sur la proportionnelle
19:10la logique ce serait
19:11de voter oui
19:12vous appeleriez à voter oui ?
19:15oui c'est logique
19:16c'est une proposition
19:16qu'on défend
19:16nous on n'a pas
19:17on n'a pas un double discours
19:18là-dessus
19:18le deuxième
19:19vous avez une réponse
19:20le deuxième point
19:22c'est sur le président
19:23quand on a un président public
19:24aussi fragilisé
19:25aussi déconnecté
19:27enfin délégitimé
19:28malheureusement
19:29c'est pas encore une fois
19:30mais
19:31et qu'il n'a
19:32et qu'il n'a
19:33François Hollande
19:34pendant un temps
19:34à la fin de son mandat
19:35était très impopulaire
19:36mais il avait une majorité
19:38absolue
19:38il était même plus impopulaire
19:39qu'Emmanuel Macron
19:40aujourd'hui
19:40il avait une majorité
19:41absolue
19:42il a perdu un peu
19:43sur la fin
19:43à cause des frondeurs
19:44ouais les frondeurs
19:45il n'y a pas de majorité
19:48du tout
19:48on est dans une crise
19:51il n'y en a pas eu
19:52depuis 2022
19:53je voudrais revenir
19:53sur les propos
19:54de Bruno Retailleau
19:55qui dit
19:55tout sauf le PS
19:57Sandrine Jossot
19:58vous qui avez été élue
20:00contre le Rassemblement National
20:01grâce au Front Républicain
20:02et donc grâce aussi
20:03au vote des électeurs
20:04de gauche
20:05n'êtes-vous pas gêné
20:06par ce discours
20:07de Bruno Retailleau
20:08qui dit que le PS
20:09serait plus dangereux
20:10que le RN ?
20:11moi ce que j'ai compris
20:12à l'Assemblée
20:13à travers aussi
20:15les élections
20:15c'est qu'on a besoin
20:16de tout le monde
20:16et voilà
20:18il faut tendre la main
20:20je pense qu'il faut aussi
20:21être capable
20:22de construire
20:24une vraie culture
20:25du consensus
20:26une vraie culture
20:27transpartisane
20:28mais avec des outils
20:29et les outils
20:29on ne les a pas
20:30et je pense que
20:31dans les parties
20:32on devrait se mettre au travail
20:33pour fabriquer
20:34des bons outils
20:35pour le faire
20:35mais là
20:36est-ce que vous trouvez
20:37que Bruno Retailleau
20:37est sectaire
20:38quand il dit
20:40que ça peut être
20:40tout sauf le PS ?
20:42je pense qu'il ne faut jamais
20:43dire tout sauf quelqu'un
20:46je pense qu'à un moment donné
20:47il faut être en responsabilité
20:50et se dire
20:50qu'il y a des solutions
20:52stigmatiser obligatoirement
20:54le PS
20:55donc pas tout sauf le RN
20:56ou pas tout sauf les PIN ?
20:57stigmatiser
20:58ça ne sert à rien
20:59je pense qu'on est
21:00plutôt dans une ère
21:01où il faut proposer
21:02il faut se mettre
21:03en position
21:04de solutionniste
21:04il ne faut pas
21:06de ligne rouge
21:07il faut du travail
21:09il faut aussi
21:09objectiver les choses
21:11c'est-à-dire
21:11faire les choses
21:12pour notre pays
21:13et pas pour chacun
21:15des partis
21:15individuellement
21:16ça c'est votre discours
21:18c'est
21:19pardonnez-moi
21:20c'est quand même
21:21un peu d'allant de bois
21:22parce que
21:23c'est le discours
21:23de tous les représentants
21:25des partis politiques
21:26il faut parler
21:27pour la France
21:29etc
21:29est-ce que les hommes politiques
21:31est-ce que les partis politiques
21:32ont véritablement travaillé
21:33sur un programme ?
21:34franchement
21:34quand vous regardez
21:35le programme du parti socialiste
21:37on peut en parler
21:37mais qui peut accepter
21:40le programme du parti socialiste
21:43aujourd'hui ?
21:44comment est-ce qu'on peut penser
21:45que ce programme
21:46soit applicable
21:47dans la situation économique
21:48où nous sommes aujourd'hui ?
21:49il y a plein de situations
21:51où on a été capable
21:53à certains moments
21:55de voter des lois
21:56de manière vraiment
21:58à l'unanimité
21:59donc il y a des possibilités
22:01de faire
22:01mais il faut une vraie volonté
22:04la solution
22:05c'est la volonté
22:07mais la volonté
22:08elle n'est pas là
22:09on est d'accord
22:09on est d'accord
22:10pour revenir sur M. Retailleau
22:12juste une précision
22:13parce qu'on est quand même
22:13dans l'hypocrisie
22:14M. Retailleau
22:15parle uniquement
22:16de la couleur politique
22:19du premier ministre
22:19parce que M. Retailleau
22:20il appartient à un gouvernement
22:21où il y a
22:22des socialistes
22:23il est avec M. Valls
22:24il est avec
22:26Mme D'Hadel
22:26il est avec M. Retailleau
22:30on a l'impression
22:30que M. Retailleau
22:31c'est celui
22:31que vous détestez le plus
22:32non
22:33on est à la vérité
22:34c'est incroyable
22:35j'en vois tous les jours
22:36sur le plateau
22:36on n'aime pas l'hypocrisie
22:37mais je sais que tout le monde
22:38est amoureux de M. Retailleau
22:40peut-être même une partie
22:42de votre électorat
22:42c'est suspect
22:45de toujours attaquer
22:46M. Retailleau
22:46vous êtes ministre
22:47de M. Bardella
22:49il n'y a pas de soucis
22:51en tout cas qu'il le dise clairement
22:52qu'il le dise clairement
22:53mais il pourra mettre
22:55en oeuvre ses idées
22:56que s'il est dans une majorité
22:58et dans un gouvernement
22:59où il y a
22:59le Rassemblement National
23:00et ça c'est la volonté
23:01des Français
23:01donc nos électeurs
23:03le voient bien
23:03ministre de Marine Le Pen
23:04il avait deux urgences
23:06Bruno Retailleau
23:07primo un peu rétropédalé
23:08par rapport au communiqué
23:09qu'il avait fait
23:10au moment
23:10du vote de confiance
23:11annoncé par François Bayrou
23:12où on lui donnait
23:13un peu l'impression
23:14de donner un quittus
23:15un peu à l'aveugle
23:17entre guillemets
23:18au fait qu'il fallait
23:18revoter la confiance
23:19à Bayrou
23:19et repartir comme ça
23:21et ça a été un peu sanctionné
23:22par une partie
23:22de ses sympathisants
23:23et surtout
23:24il fallait qu'il réponde
23:25à Laurent Wauquiez
23:26qui lui
23:27avait dit
23:27elle avait laissé
23:29la porte ouverte
23:29à la nomination
23:30d'un premier ministre
23:31socialiste
23:32et là
23:33il a pu ainsi
23:34un peu
23:35retourner
23:36entre guillemets
23:36l'arme contre
23:37son concurrent
23:39à défaut que ce soit
23:39son agresseur
23:40et repositionner la droite
23:41sur une ligne
23:42quand même un peu
23:42plus d'autonomie
23:43et de dureté
23:44et de refus
23:45effectivement
23:45parce que vous dites
23:46il faut que les partis
23:47trouvent des outils
23:47etc
23:48mais les Français
23:48ils n'en peuvent plus
23:49du régime des partis
23:49et vous croyez vraiment
23:50qu'ils ont envie
23:51que vous vous mettiez
23:51autour d'une table
23:52avec Olivier Port
23:53qui est un islamo-gauchiste
23:54qui pactise avec la France
23:56insoumuelle
23:56qui propose des contre-budget
23:58à votre François Bayrou
23:59qui est dans la même
23:59famille politique que lui
24:00où c'est 20 milliards
24:02de dépenses en plus
24:02complètement orthogonale
24:04avec toute votre pensée
24:05économique, budgétaire,
24:06sociétale, régalienne
24:07Les Français
24:10ils veulent quoi ?
24:11Ils veulent qu'on sorte
24:12de cette soupe
24:13indigeste
24:14qu'on leur fait
24:15Ils veulent
24:15arrêter
24:17de constater
24:18que les partis
24:20les hommes politiques
24:21soient les uns
24:22contre les autres
24:23à longueur de temps
24:24La situation de la France
24:25ne mérite pas ça
24:27Je pense que justement
24:28ils ne veulent pas avoir
24:29des gens qui ne se ressemblent pas
24:30Je vous laisse imaginer
24:31ce que pensent
24:32les chefs d'entreprise
24:33quand ils écoutent
24:33notre dialogue là
24:36ce qu'ils veulent
24:36c'est que leur entreprise
24:37fonctionne
24:37Et ils ont raison
24:39Ils ont raison
24:40Ils ont besoin
24:41L'année dernière
24:42de savoir où on va
24:43L'année dernière
24:44un chef d'entreprise
24:46il a la culture du compromis
24:48Il fait du compromis
24:49du matin au soir
24:50entre ses salariés
24:51ses clients
24:52ses actionnaires
24:53ses banquiers
24:54et l'administration
24:55qui l'enquiquine
24:56à peu près toute la journée
24:57Mais les politiques ne l'ont pas
24:58Ils doivent trouver la solution
24:59et ils la trouvent
25:00Donc vous me dites
25:01qu'ils sont pessimistes
25:01Bien sûr
25:02ils sont désolés
25:03ils ne sont pas pessimistes
25:04parce qu'ils vont continuer
25:05de bosser
25:05et ils vont travailler
25:06mais il faut les laisser bosser
25:07Ils ont besoin de liberté
25:09Alors
25:09En même temps
25:11Jean-Marc
25:11on les a entendus
25:12ils sont souvent venus ici
25:13Ça a coûté l'année dernière
25:14le fait qu'il n'y ait pas de budget
25:15L'instabilité
25:17L'instabilité ça leur a coûté
25:18presque un point de pipe
25:20Mais si on a un Premier ministre
25:21qui est sur un siège éjectable
25:23au bout d'un mois
25:24ça leur a coûté aussi
25:25Bien sûr
25:26Mais le plus important
25:27c'est le budget
25:27S'il n'y a pas de budget
25:28ça coûtera
25:29C'est certain
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