- il y a 2 mois
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00J-1 avant la très probable chute de François Béroud.
00:04Dans quelques heures, le pays pourrait bien se retrouver sans gouvernement.
00:08Emmanuel Macron devra nommer un nouveau Premier ministre pour la cinquième fois en un an et demi
00:13ou dissoudre l'Assemblée nationale pour la deuxième fois.
00:16Bonsoir, soyez les bienvenus dans BFM Grand Soir.
00:19Notre invitée ce soir est Juliette Méadelle.
00:21Bonsoir Madame la Ministre.
00:23Vous êtes ministre déléguée chargée de la Ville.
00:25Merci d'avoir expliqué notre invitation.
00:27Sur ce plateau également, Bruno Jeudy, bonsoir.
00:29Bonsoir Émilie.
00:30Éditorialiste politique BFM TV, directeur de la rédaction de la Tribune Dimanche.
00:34Adrien Matou, bonsoir.
00:36Directeur adjoint de la rédaction de Marianne.
00:38Jean-Marc Sylvestre, bonsoir.
00:40Éditorialiste économique BFM TV, économiste Atlantico.
00:43Etuc Duhaldoni, bonsoir.
00:45Directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles.
00:47Merci d'être avec nous.
00:49François Béroud a donc sollicité un vote de confiance.
00:52Dans quelques heures, il tombera très certainement.
00:55Quant à vous, Juliette Méadelle, vous allez sans doute perdre votre poste de ministre.
01:00Comment vous sentez-vous, Madame la Ministre ?
01:02Je suis surtout préoccupée pour le pays.
01:04Après, nos destins personnels n'ont vraiment aucune importance.
01:08Vous savez, si je suis rentrée dans ce gouvernement, c'était pas par amour de la droite et du centre.
01:12C'est parce qu'on m'a proposé de venir m'occuper des plus vulnérables, qui sont les habitants des quartiers, des villes pauvres.
01:19Et là-dessus, avec le soutien du Premier ministre et du Président de la République, nous avons fait beaucoup de choses.
01:24Nous avons amélioré la propreté dans les quartiers.
01:26Nous avons mis en place des maisons de l'enfance pour les enfants, avec des psychologues.
01:30Bon, il faut que toutes ces actions se poursuivent.
01:34Et heureusement, nous avons quand même une administration française qui va permettre qu'elle se déploie.
01:38Mais donc, vous avez des raisons d'être attristés, parce que votre action va peut-être se terminer.
01:43Je pense que si, effectivement, le Rassemblement national prend le pouvoir dans quelques temps,
01:48ils ont indiqué qu'ils étaient contre la politique de la ville, et c'est certain qu'ils arrêteront tout.
01:53Maintenant, on peut espérer que la stabilité du pays, qui, je le souhaite, puisse durer jusqu'aux prochaines élections présidentielles,
02:00assure au moins une efficacité.
02:03Parce que, vous savez, changer de ministre tous les 4 mois, tous les 5 mois, c'est du stop and go.
02:09Ça se traduit par du retard, par une France qui traîne, qui a de plus en plus de mal, en plus, à croire dans ses responsables politiques,
02:16et qui se fragilise, pas que sur les plans financiers, mais aussi sur les plans de la politique internationale.
02:21On va découvrir des images qui datent du mois de janvier 2025.
02:25À ce moment-là, vous arrivez place Beauvau pour le traditionnel petit-déjeuner avant le premier conseil des ministres.
02:31En regardant dans le rétroviseur, est-ce que vous regrettez d'avoir participé à ce gouvernement ?
02:37Non, je ne regrette pas du tout.
02:38Parce que, d'abord, quand on a accepté, tous mes collègues et moi, de rentrer dans ce gouvernement,
02:42on savait très bien que ce serait instable, que ce serait court, que ce serait difficile.
02:48Vous saviez que ce serait court ?
02:49Bien sûr.
02:50On était même surpris que ça dure aussi longtemps.
02:52Et le premier ministre, qui, lui, est le seul à avoir théorisé le centrisme depuis toujours,
02:58c'est quand même lui qui a pensé le fait de rassembler une droite classique et une gauche sociale démocrate,
03:05était, à mes yeux, le mieux placé pour faire durer cet équilibre.
03:08Et vous voyez, dans ce qu'il a fait, l'acte-là qu'il a posé,
03:12il montre aussi qu'il a une conscience de l'intérêt général qui dépasse celui des partis politiques.
03:17Et vous voyez, moi, plus le temps passe, plus je trouve des accents, à ce que disait le général de Gaulle,
03:23des accents de vérité.
03:24Et on assiste là, quand même, à un drôle de bal un peu sinistre des partis politiques
03:30qui sont en train de se disputer des bouts de chandelle sur un Titanic qui est en train de sombrer.
03:36Donc, j'espère qu'on va réussir à retrouver là, demain, dans les jours qui viennent,
03:41une classe politique qui retrouve le sens de la France.
03:44Mais vous n'avez pas l'air très optimiste.
03:46Je vous relance sur cette question dans un instant,
03:48mais je voudrais juste vous montrer une photo avec ces quatre visages.
03:52Évidemment, il faut faire le bilan aussi.
03:54Qu'est-ce que vous dites quand vous voyez ces quatre personnes ?
03:58Elisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier, François Béroux.
04:01Il y a eu quatre erreurs de casting ?
04:03Non, il y a une France qui est fracturée.
04:05On a des élections présidentielles qui ont été suivies ensuite par deux consultations législatives.
04:10Ça fait beaucoup quand même, deux consultations législatives
04:13et qui aboutissent à une absence de majorité à l'Assemblée nationale.
04:16Et c'est la première fois, pendant la Ve République, qu'on a une Assemblée sans majorité.
04:20Donc, c'est un apprentissage douloureux, parce que d'abord, les Français ne sont pas habitués à ces instabilités-là.
04:26Et parce qu'il faut aussi que les responsables politiques, les responsables des partis,
04:30se résignent, mais peut-être est-ce une bonne nouvelle, à sortir de leur sectarisme et à travailler à plusieurs.
04:36C'est pourquoi la seule solution pour la France aujourd'hui, c'est une coalition.
04:40Une coalition dans le bloc central, c'est ce que le Premier ministre a essayé de faire.
04:44Peut-être une coalition un peu plus large, mais en tout cas, une coalition.
04:48Il n'est pas possible aujourd'hui d'arriver en disant,
04:52nous voulons être juste entre nous pour un parti politique, quel qu'il soit.
04:56Un parti politique tout seul ne peut pas réclamer la totalité du pouvoir exécutif,
05:02alors que les Français ont dit à deux reprises en l'espace de 14 mois,
05:07nous ne donnons pas la majorité à une ou de l'autre orientation politique.
05:11Nous sommes fracturés, les Français le disent, ils savent, la démocratie est intelligente.
05:16Donc, c'est au gouvernement de trouver les moyens de répondre à ce besoin de construction,
05:22de dialogue et à une coalition.
05:23Bruno Jody, pourquoi un nouveau membre du bloc central réussirait là où ces quatre personnalités ont échoué ?
05:31C'est effectivement l'une des hypothèses qui semble tenir l'accord de l'Elysée pour sortir du blocage
05:39qui interviendra demain soir après sans doute la défaite de François Bayrou sur ce vote.
05:48Le président a deux solutions, soit il dissout, soit il essaie de trouver un successeur.
05:52Pour l'instant, il privilégie plutôt la deuxième solution.
05:55Et une fois qu'il a décidé de trouver un successeur, il faut qu'il trouve quelqu'un qui soit capable de conclure un accord de non-censure,
06:01comme l'avait fait François Bayrou pour le budget 2025,
06:06qui lui a permis de passer ses 9 premiers, quasiment 9 mois à Matignon.
06:12Est-ce qu'une personnalité du socle copain est capable de le faire ?
06:17On voit bien qu'il en a essayé deux.
06:19Les deux ont une hypothèse à droite LR, Michel Barnier, une hypothèse au centre François Bayrou.
06:26Ça n'a pas fonctionné, donc il va essayer une troisième hypothèse.
06:29Pour vous, parmi ces visages, il faudrait peut-être essayer une personnalité de gauche.
06:33Je ne sais pas si c'est une personnalité de gauche, ça me paraît très difficile.
06:35Mais visiblement, l'Elysée planche sur cette question.
06:39C'est notamment ce que l'on lit dans la tribune dimanche.
06:41Il semblerait qu'Emmanuel Macron songe sérieusement à cette hypothèse.
06:45Mais est-ce que vous pensez, peut-être vous, monsieur Matou,
06:49est-ce que vous pensez qu'un premier ministre socialiste pourrait être échappé à la censure ?
06:53Alors, socialiste, non, pas du tout.
06:55Parce que les socialistes ont déjà annoncé qu'ils ne voudraient pas d'un gouvernement qui associerait le centre.
07:00C'est Olivier Faure qui l'a dit.
07:02Donc là, on ne voit vraiment pas.
07:03En revanche, ce qui pourrait être tenté, mais je ne dis pas que ça va réussir,
07:06ce serait une personnalité qui se situerait, disons, sur la gauche du macronisme,
07:10sur un versant plus social-démocrate.
07:13On pense notamment à Éric Lombard, le ministre de l'Économie.
07:16Mais toute la difficulté, ça va être de trouver une personnalité
07:19qui décale un petit peu l'équilibre vers la gauche,
07:23avec peut-être quelques mesures de gauche dans le programme.
07:25Une personnalité qui pourrait peut-être convaincre quelques socialistes
07:30de ne pas voter la censure sans perdre de l'autre côté à droite.
07:34Parce que ça ne sera pas simple de garder LR,
07:37qui actuellement fait partie de ce socle gouvernemental,
07:39dans une formule qui pencherait davantage à gauche.
07:41Tuque du Haldenis, on est face à un casse-tête
07:44qu'on n'arrive pas à résoudre ces dernières semaines.
07:46Moi, je trouve qu'on est surtout face à un jeu de dupe,
07:49puisqu'en fait, il y a un chantage à la stabilité.
07:51Vous venez d'en apporter une nouvelle pierre.
07:57C'est-à-dire qu'on nous fait croire qu'il faut absolument vite trouver
08:00un Premier ministre qui pourrait proroger cette espèce de mirage démocratique
08:06dans lequel on est depuis 2022,
08:08où on nous fait croire que des gens qui ne pensent absolument rien en commun
08:12au sein d'un même gouvernement sont la clé pour un gouvernement stable.
08:18Il ne fallait pas être clair de notaire pour s'imaginer
08:21que Bruno Retailleau et Éric Lombard dans le même gouvernement,
08:25ça ne pouvait pas durer indéfiniment.
08:27Il ne faut pas être grand clair de notaire pour imaginer
08:29que le Parti Socialiste, qui se pense absolument l'inverse
08:31à peu près de tout, sur tous les points que les Républicains
08:35et qui sont même extrêmement opposés sur certains sujets
08:38à la France Insoumise, puissent être la pierre angulaire
08:41d'une nouvelle coalition.
08:43On nous parle toujours des coalitions dans les autres pays,
08:45en Allemagne, etc., mais ce n'est pas du tout la même chose.
08:46Si vous voulez, il y a des convergences de convictions
08:48dans les partis qui font des coalitions dans ces pays-là
08:52qui sont bien plus évidentes que dans notre vie politique actuelle
08:57qui est complètement atomisée, polarisée aussi.
09:00Parce qu'aujourd'hui, la droite est très à droite,
09:02la gauche est très à gauche.
09:03Donc évidemment qu'en reprenant un Premier ministre
09:07qui est le plus petit dénominateur commun de tout cela,
09:10on ne va faire que prolonger cette espèce de supplice démocratique
09:13dans laquelle on est plongé et on n'aura toujours pas de majorité claire
09:16et encore moins d'actes claires.
09:17À ce sujet, justement, je voudrais vous faire écouter Bruno Retailleau
09:19qui, cet après-midi, lors de l'université d'été,
09:23LR s'est exprimé à nouveau.
09:24On le sait, il s'en prend beaucoup à la gauche ces derniers jours.
09:28Écoutez-le, il l'a refait ces dernières heures.
09:30Nous sommes différents et nous tenons à notre singularité
09:35parce que sinon, on est mort.
09:38Mais pour autant, nous sommes aussi totalement indépendants du socialisme.
09:46Il est hors de question, comme vous le savez,
09:49qu'on accepte demain qu'un Premier ministre socialiste
09:52soit nommé à Matignon.
09:55Juliette Méhadelle, êtes-vous mal à l'aise
09:57avec ces déclarations de Bruno Retailleau, tout sauf le PS ?
10:00Je suis mal à l'aise avec toutes les déclarations de sectarisme,
10:04de tous les côtés.
10:05Tout ce qui commence en disant
10:07qu'on ne travaillera ni avec un tel, ni avec un tel,
10:09parce que rien n'est possible.
10:11Alors, évidemment, dans le cadre du Bloc central,
10:14pardonnez-moi, mais je vais faire du sectarisme moi aussi.
10:17Moi, je ne pourrais pas être dans un gouvernement
10:19avec le Rassemblement national et la France insoumise.
10:22Mais avec un gouvernement LR, par exemple ?
10:24Mais dans ce cadre, ce qui compte, je vais vous dire,
10:27ce n'est pas le casting, ce n'est pas l'étiquette sectaire.
10:30Ce qui compte, c'est est-ce qu'on arrive à répondre à deux sujets ?
10:33Le premier sujet, c'est la dette, tout le monde le sait.
10:35Le deuxième sujet, c'est la justice fiscale et sociale.
10:38Celui qui arrive à résoudre cette équation
10:40réussira à embarquer tout le monde.
10:42Et ce qui me frappe quand même, dans ce à quoi on assiste,
10:45c'est comme si personne n'arrivait
10:46juste à faire une proposition
10:48où on arrive à trouver une synthèse ensemble.
10:51Ce n'est pas un vilain mot, la synthèse.
10:54C'est ça la politique,
10:55c'est la négociation, c'est le compromis.
10:56Ça ne veut pas dire que vous reniez vos valeurs.
10:59Ça veut juste dire qu'il n'y a pas de majorité
11:01à l'Assemblée nationale.
11:02Alors, on peut sauter sur sa chaise, hurler, dire
11:04mais non, il n'y a pas de majorité.
11:06C'est un thème mathématique.
11:08Comme il n'y a pas de majorité,
11:09on peut aussi apprendre à travailler à plusieurs.
11:11En Allemagne, dans les pays du Nord,
11:13il y a des coalitions.
11:14Alors, ce n'est pas notre culture.
11:15Il y a des gens qui se ressemblent.
11:17Pas forcément.
11:19Non, ils ne se ressemblent pas toujours.
11:20Dans les pays du Nord, ou même en Angleterre,
11:22il y a des gens hétéroclites, hétérogènes.
11:24Pourquoi ils trouvent à travailler ensemble ?
11:28Parce que moi, je crois que la division du pays,
11:30c'est le ferment de l'affaiblissement de la France.
11:33Un pays qui est divisé,
11:37je vais juste finir ma phrase,
11:38un pays qui est divisé,
11:39un pays qui est fracturé,
11:41c'est un pays qui s'affaiblit,
11:42c'est un pays qui est perméable
11:43aux influences étrangères.
11:45Et oui, et donc, d'une certaine façon,
11:48celui qui trouvera les moyens de réunir,
11:51de rassembler,
11:52bien sûr en mettant un peu de côté ces spécificités.
11:54Juliette, mais Adèle,
11:55est-ce que cette personne existe pour vous ?
11:57Il faut le trouver, ou le, ou la trouver.
11:59Vous avez un nom en tête ?
12:00Vous pensez à quelqu'un ?
12:01François Bayrou était le mieux placé pour ça.
12:03Le président de la République sait.
12:06C'est aussi celui qui a fait le « et en même temps ».
12:08Si vous avez cru en François Bayrou,
12:11n'êtes-vous pas désemparé face à la situation actuelle ?
12:13Vous semblez toujours optimiste à l'idée
12:15de trouver cette personne,
12:16cet homme ou femme providentiel, en tout cas ?
12:18Je ne suis pas très optimiste, vous avez raison.
12:20Mais on n'a pas le choix,
12:22c'est l'optimisme de la volonté,
12:23le pessimisme de la raison,
12:25comme disait le philosophe.
12:26On n'a pas le choix.
12:27Il faut qu'on invente.
12:28C'est-à-dire qu'il y a un moment dans la vie politique
12:30où quand vous êtes vraiment au fond du trou
12:32et que vous avez l'impression que tout est bouché,
12:34il faut inventer.
12:35Il faut trouver des solutions.
12:37Mais à mes yeux, la pire,
12:38ça serait de redemander à nos concitoyens
12:41à nouveau de venir voter.
12:42On les a déjà fait voter trois fois en 14 mois.
12:45C'est un aveu d'impuissance pour la classe politique.
12:47On invadie de leur vote avec des francs républicains.
12:49Vous voyez, de dire tout le temps
12:50« On n'y arrive pas, donc il faut revenir voter ».
12:54Mais c'est un aveu d'incompétence même.
12:57Donc moi, je crois qu'il faut qu'on y arrive,
12:59qu'on trouve des solutions,
13:00qu'on joue collectif.
13:01Et puis surtout qu'on essaie de sortir
13:03de nos clichés, de nos sectarismes
13:05et que toutes les petites haines recuites
13:07dans les partis s'effacent
13:09par rapport à l'urgence de la situation.
13:10Et il y a urgence notamment
13:11parce qu'il y a cette colère sociale qui gronde
13:13et notamment cette première journée
13:14du 10 septembre.
13:16Alors, comment apaiser cette colère, d'après vous ?
13:19Comment nommer un nouveau Premier ministre
13:21dans ce contexte ?
13:22En faisant très attention à ce qu'on dit, justement,
13:24et vous avez raison de le dire,
13:25il y a une colère.
13:26Je l'entends, moi, dans les quartiers.
13:28Les Français nous regardent.
13:29Ils nous regardent, nous, responsables politiques,
13:32et ils nous jugent.
13:33Donc en nous exprimant et en pensant d'abord à eux.
13:36À eux, c'est ce que me disent les infirmières,
13:38les habitants des quartiers, les mères de famille.
13:40Ils sont occupés par un seul sujet.
13:43Pas que les fins de mois,
13:45mais aussi l'école, leur sécurité, leur protection,
13:48l'avenir de leurs enfants,
13:49la saleté dans les quartiers,
13:51le trafic de drogue à leurs portes.
13:53C'est ça dont il faut parler, je crois.
13:55Il faut trouver des mots là-dessus,
13:57régler ce problème de dette,
13:59le plus vite possible en inspirant confiance,
14:02régler la question de l'inéquité fiscale
14:04et investir dans le social.
14:06Parce qu'on ne peut plus aujourd'hui
14:08continuer à supporter que 15% de nos concitoyens
14:11vivent sous le seuil de pauvreté.
14:13Et c'est ce que nous avons fait
14:14avec le Premier ministre jusqu'à présent.
14:16Merci beaucoup, Juliette Méhadelle,
14:18d'avoir été notre invitée
14:19dans BFM Grand Soir.
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