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  • il y a 3 mois
Chaque jour, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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00:00Bonjour Éric Coquerel, bienvenue sur ce plateau, vous êtes président de la France Insoumise de la Commission des Finances et député de Seine-Saint-Denis.
00:06Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. Est-ce que vous, à la France Insoumise, vous irez lundi ?
00:11Écoutez, si l'idée c'est de négocier je ne sais quoi avec le Prémice, non on n'ira pas.
00:17On n'est pas là pour essayer de jouer dans le scénario de M. Bayrou, qui est de négocier sur un coin de table quelques mesurettes.
00:26Il a redit encore ce soir que le schéma global de son budget ne serait pas remis en question, c'est-à-dire de faire payer aux Français la note.
00:36Et cette note, c'est les recettes que l'État s'est amputées depuis 2017 en faveur des plus riches, qui nous coûtent 60 milliards d'euros par an.
00:44Mais donc vous n'êtes pas d'accord sur le constat de François Bayrou, qui dit quand même qu'il y a 44 milliards d'euros d'économie à faire.
00:54Oui mais c'est important, 3 300 milliards d'euros de dette.
00:58Oui c'est ça, 3 300 milliards sur 8 ans, d'accord ? C'est-à-dire le nombre d'années où on rembourse.
01:02Moi je ne suis pas, bon, en gros ce que nous avons encore fait, oui je peux vous expliquer si vous voulez, c'est-à-dire 3 300 milliards c'est remboursé sur 8 ans.
01:09C'est comme si vous me disiez, quelqu'un achète une maison, je ne sais pas, à 500 000 euros et sa dette c'est 500 000 euros sur un an.
01:15Comment vous remboursez 3 300 milliards sur 8 ans, ce n'est pas possible ?
01:17Eh bien si, c'est exactement ce qui se passe monsieur, mais c'est exactement ce qui se passe, c'est-à-dire que la durée moyenne de la dette en France est de 8 ans et 6 mois.
01:25Ça veut dire que 3 300 milliards se rembourse sur 8 ans et 6 mois.
01:29Donc ça ne se rembourse pas sur un an de bénéfice.
01:31Alors attendez, ça c'est une autre question que vous posez, je vous réponds sur les 3 300 milliards, je vous réponds sur les taux d'intérêt si vous voulez.
01:36Les taux d'intérêt en France là ont augmenté, effectivement pour cette année ils vont être légèrement au-dessus de l'inflation, c'est-à-dire que ça va nous coûter de l'argent, ce qui n'était pas le cas en 2024.
01:44Ils reviennent en gros à des taux d'intérêt assez classiques par rapport à ça.
01:48Par exemple, est-ce qu'il faut regarder au niveau de la charge de la dette, je le répète par rapport à ce qui est donné, ce n'est pas en volume, en valeur, c'est en pourcentage du PIB.
01:56Actuellement elle est de 2% du PIB, est-ce que vous savez combien elle était en 2007, la charge de la dette ?
02:01Dites-moi.
02:02Mais elle était de 3%, d'accord ? Donc c'est juste pour vous dire qu'on n'est pas dans une situation...
02:05Mais toi vous dites en gros que ce n'est pas si grave.
02:07Non, oui, c'est pas la catastrophe aujourd'hui en France par exemple, à mon avis, c'est plutôt le fait que l'industrie passe en dessous de 10% du PIB pour la première fois de la Vème République.
02:17C'est plutôt le fait que le chômage remonte, c'est plutôt le fait que la pauvreté bat des records en Europe,
02:22et c'est plutôt le fait, parce que c'est peut-être ce qui devrait être justement l'alpha-oméga d'une politique comique,
02:28si vous alliez demain interroger les Français qui cet été ont vécu la canicule, des inondations, des méga-feux, etc.
02:35et que vous leur disiez, est-ce que vous pensez réellement que le problème numéro 1 en France aujourd'hui qui est posé pour un budget,
02:41c'est la dette écologique, c'est-à-dire de façon à anticiper, freiner le dérèglement climatique,
02:46prévenir, avoir suffisamment de pompiers pour réagir, ou est-ce que vous pensez que c'est le fait que la dette soit à 3 ou à 3,1% ?
02:54Je vous assure qu'à mon avis, la réponse de Mme Masson-Delmotte, par exemple, ce qu'elle en pense,
02:59sur les investissements qui seraient nécessaires, qui pour la première fois l'an dernier ont baissé.
03:03Vous savez que pour la première fois l'an dernier, les investissements publics, privés, en matière écologique ont baissé,
03:07et que la baisse du CO2 baisse.
03:10Moi, c'est ça qui m'inquiète particulièrement, c'est ça le sujet qu'il faudrait baisser.
03:13Au lieu de faire ce que M. Leprénis fait, encore ce soir sur TF1, c'est-à-dire un espèce de catastrophisme,
03:19qui, à mon avis, est un très mauvais coup joué à la France, parce qu'à force de dire des inepties,
03:24par exemple, M. Leprénis, ça c'est de dire qu'aujourd'hui...
03:27Ah, Marc-Sacine dit une ineptie, tout le monde dit des inepties !
03:29M. Bérou, une ineptie, comme tu l'as dit encore sur TF1 ce soir, c'est que vous avez failli reprendre,
03:35c'est que les taux d'intérêt explosent. Non, les taux d'intérêt n'explosent pas.
03:39C'est de dire que, par exemple, nous n'aurions plus assez...
03:43de prêteurs. Vous savez qu'au début de l'année, quand on a émis l'entraînement,
03:47il y a eu 10 fois plus de personnes qui ont voulu prêter à la France,
03:51parce qu'elle est encore un placement sûr. Par contre, ce qui est vrai,
03:54c'est que la politique menée depuis 2017, et plus encore depuis 2 ans,
03:57alors qu'elle est minoritaire, est en train d'aggraver la situation économique,
04:00est en train de créer le chaos, et c'est ça qu'il faut arrêter pour toute urgence.
04:03– Mais M. Coquerel, vous qui régulièrement, avec la France insoumise,
04:07réclamez plus de moyens pour le fonctionnement des services publics,
04:10lorsque l'on voit que, non pas la dette, mais le remboursement des intérêts de la dette
04:15représente l'équivalent du budget de l'éducation nationale,
04:19est-ce que vous ne vous dites pas, cet argent-là,
04:21si on l'avait pour financer des écoles et des hôpitaux,
04:24ce serait préférable plutôt que de rembourser les intérêts de la dette ?
04:27– Alors, ça dépend à quoi ça sert, est-ce que la dette est nécessaire ou pas ?
04:29Est-ce que, par exemple, quand vous voulez investir dans le pays,
04:32les Allemands, par exemple, ont décidé, face à la guerre commerciale déclenchée…
04:36– Mais c'est un vrai sujet, les Allemands vont emprunter,
04:39car ils ont cassé leur prison, attendez, juste au principe de ce qui se passe
04:44par rapport à la situation actuelle.
04:45M. Trump est en train de déclencher une guerre commerciale, d'accord ?
04:48Est-ce que la question de la souveraineté industrielle,
04:50de la relance industrielle, ne devrait pas être au cœur d'autres problèmes politiques ?
04:53– La souveraineté industrielle aussi.
04:54– Les Allemands se la posent de manière tellement importante
04:56qu'ils viennent de casser, ils viennent d'en finir avec la règle constitutionnelle
05:00qui veut qu'il n'ait pas de déficit.
05:02– Par rapport à la marche, ils ont dit, d'accord,
05:05mais bilan l'an prochain, moi je regarde sur la vue,
05:08les Allemands vont mettre 60 milliards d'investissements,
05:10plus, chaque année maintenant, plus un plan de 500 milliards.
05:13Eh bien moi, je vous donne rendez-vous dans 10 ans,
05:15parce que nous, dans le budget prévu par M. Bérou,
05:17il y a, en tout et pour tout, en termes d'investissement,
05:20et je conteste que ça soit sur ce secteur qu'on aille,
05:22plus 3 milliards pour la défense.
05:24– Vous lisez tout, vous lisez tout, donc on va être à la ramasse par rapport à ça.
05:27– Vous-même, vous saluez 60 milliards d'investissements par les Allemands,
05:33est-ce qu'il ne faudrait pas mieux 60 milliards d'investissements
05:35que 60 milliards de remboursements d'intérêt de la dette ?
05:38– Alors vous avez raison sur une chose,
05:40le problème c'est à quoi sert la dette,
05:42et à quoi sert le déficit en France depuis 2017.
05:44– Dans le PIB, les dépenses publiques n'ont pas augmenté depuis 2017,
05:49je suis désolé de vous l'apprendre, c'est la réalité,
05:51je ne peux plus sortir les chiffres, non, non, globalement,
05:54ce qui a baissé, c'est de 3 points, les recettes,
05:58c'est-à-dire tous les cadeaux fiscaux qu'on a fait,
06:00et notamment qu'on a fait aux plus riches,
06:02en espérant que ça allait, parce que c'était un pari,
06:04justement on peut le juger.
06:06L'idée c'était de favoriser les capitaux
06:07pour espérer que ça fasse de l'investissement et de l'emploi.
06:09– C'est un constat d'échec, voilà,
06:12et M. Bérou propose de faire payer aux Français,
06:16– Non, non, ça n'a pas marché, ça n'a pas marché.
06:18– Ça a marché de 2017 à 2021.
06:18– Moi je regarde le bilan maintenant,
06:20l'industrie se casse la gueule,
06:22l'emploi, vraiment, et c'est un drame,
06:25l'emploi est vraiment une mauvaise situation,
06:29et je le disais tout à l'heure, ça n'a pas l'air de vous inquiéter,
06:32mais pour la première fois depuis deux ans,
06:33nous sommes à moins de milliards l'an dernier
06:35d'investissement en matière écologique,
06:37alors que c'est à mon avis le problème numéro un qui est posé.
06:39– Donc ce que je vais vous dire,
06:41c'est que ce qui est prévu par le budget de M. Bérou,
06:43il a plein de défauts.
06:44Le premier défaut, c'est qu'en réalité,
06:46il a un aspect récessif sur l'économie,
06:48parce que quand vous baissez la consommation populaire,
06:51qui est le feu de l'activité économique en France,
06:53qui fait que contrairement aux Allemands,
06:55nous ne sommes pas rentrés en récession depuis trois ans,
06:57et que vous attaquez le pouvoir d'achat des gens,
07:02des retraités, des prestations sociales qui seront gelées,
07:05quand vous baissez les moyens des ministères,
07:07hors des ministères régaliens,
07:09vous avez un effet récessif sur l'activité économique.
07:12Les économistes le disent,
07:13ils sont même tout à fait d'accord là-dessus.
07:15Donc si on appliquait le budget,
07:17attendez, je vous explique,
07:18si on appliquait le budget de M. Bérou,
07:20non seulement, je vous fais tous les paris que vous faites,
07:23nous ne réduirons pas le déficit,
07:24c'est exactement ce qui se passe depuis des années,
07:26c'est cette politique qui est menée,
07:27mais en plus de ça,
07:28nous aurons encore une fois affaibli
07:30le modèle social français.
07:31– Alors pardon, je me tourne vers les économistes en plateau.
07:33– Non mais alors, je pense que…
07:35– Deux secondes, deux secondes.
07:38– Alors chacun son tour, Jean-Marc Sylvestre.
07:39– Les économistes disent effectivement
07:40que la consommation fléchit,
07:42parce que les Français ne consomment pas.
07:44Mais les économistes constatent aussi
07:46que pendant ce temps-là,
07:47ils épargnent,
07:48et jamais on n'a épargné autant.
07:50Alors comment expliquez-vous
07:51que ces Français que vous dites déprimés,
07:53ils parlent massivement sur l'été,
07:55et ne dépensent pas leur argent.
07:56– Vous avez raison sur la consommation populaire.
07:58– Et c'est la consommation populaire qui convainc ?
08:00– Je vais y venir.
08:01– Je ne pensais pas que vous alliez parler
08:03de la consommation des voitures de luxe, franchement.
08:04– Non mais je vous parle de la consommation populaire.
08:06Mais la consommation populaire,
08:08monsieur, elle est d'abord basée
08:09sur ceux qui ne peuvent pas épargner,
08:11qui à la fin du mois…
08:11– Non, non, non, regardez la clientèle du livret A.
08:14Je parle du livret A de la caisse d'épargne.
08:16– Mais à votre avis, qui peut épargner ?
08:18Est-ce que vous connaissez la situation économique
08:20dans ce pays aujourd'hui ?
08:21– Oui, je crois que Jean-Marc Sylvestre
08:22est plutôt bien renseigné.
08:23– Peut-être, mais je me permettrais quand même
08:24de lui indiquer qu'aujourd'hui, par exemple,
08:26il n'y a plus d'orbeaux dans les boîtes.
08:28D'accord ?
08:28La TVA vient de baisser au premier trimestre
08:30de manière très inquiétante
08:31parce que ça note justement
08:32la consommation populaire.
08:34Et les Français qui peuvent épargner,
08:36vous avez raison par rapport à l'avenir,
08:37aujourd'hui c'est un des indices,
08:39ils épargnent plus qu'ils n'épargnaient.
08:41– Mais ça, ça veut dire quoi ?
08:43– Eh bien, ils ont la trouille de quoi ?
08:45– De l'avenir ?
08:46– De l'activité économique qui est récessive
08:48et qui ne va pas dans la TVA.
08:48– De l'instabilité politique…
08:50– Alors, attendez, moi j'aimerais que…
08:53– Alors, il n'y a pas de l'instabilité politique
08:54et c'est à ça qu'on a vu en venir,
08:56c'est qu'il y a un an,
08:57M. Macron a fait un pari,
08:58il a dissous l'Assemblée,
09:00il est devenu minoritaire,
09:01sa politique est minoritaire
09:02et au bout d'un an,
09:03et à mon avis c'est cette période
09:04qui va être clôt par le 8 septembre,
09:06c'est-à-dire le fait que le Premier ministre
09:08ne va pas avoir le vote de confiance,
09:09eh bien, depuis un an, coûte que coûte,
09:11il essaie d'imposer une politique
09:12qui est minoritaire dans le pays.
09:13– On va y revenir évidemment,
09:15mais juste, j'aimerais revenir sur un de vos propos
09:17pour qu'on comprenne bien,
09:19vous dites, aucune des mesures proposées
09:22par François Bayrou ne permettra
09:23de réduire le déficit,
09:24est-ce que c'est vrai ?
09:25– Moi je l'ai dit souvent évidemment,
09:26non mais ce qui est fou,
09:27c'est qu'on est presque d'accord sur le diagnostic,
09:28c'est-à-dire qu'effectivement,
09:29la politique qui a été minue jusqu'à présent
09:31est un échec,
09:32il faut être honnête,
09:32c'est-à-dire qu'on a augmenté la dette publique
09:33de plus de 1000 milliards d'euros,
09:35on a récupéré plus de 600.
09:36– Mais là, les mesures proposées,
09:37les mesures qui sont sur la table.
09:38– Elle n'a pas été effectivement effective,
09:39mais le problème c'est qu'on a aussi
09:42la charge d'intérêt de la dette,
09:43sur 15 ans, chiffre de l'INSEE,
09:451000 milliards d'euros,
09:47vous vous rendez compte ce qu'on crène ?
09:481000 milliards d'euros fichus par les fenêtres,
09:50donc ça c'est tous les économistes
09:51que vous écoutez souvent,
09:52qui vous disent,
09:52la dette ne coûte rien,
09:53évidemment qu'elle coûte cette dette,
09:55parce que c'est 1000 milliards d'euros,
09:57on aurait pu,
09:57justement,
09:58donc ne disons pas,
09:59et bien c'est ça le vrai enjeu,
10:00le vrai enjeu,
10:01c'est que cette dette a mal été utilisée,
10:04alors justement,
10:04cette dette a mal été utilisée,
10:06mais non, cette dette doit être utilisée
10:08justement pour l'investissement,
10:10pour l'innovation,
10:11et c'est là effectivement,
10:12ce que vous proposez ne colle pas,
10:14c'est-à-dire que si jamais aujourd'hui,
10:15ce que vous dites,
10:15ce qu'a dit par exemple M. Mélenchon,
10:16– Vous êtes d'accord que ce n'est pas
10:16ce que vous propose M. Mélenchon ?
10:17– Oui, on est d'accord,
10:18par contre ce que vous propose M. Mélenchon,
10:21au moment de la crise de l'affaire,
10:21M. Mélenchon,
10:22ce qu'il a dit il y a deux jours,
10:23il a dit que les 60% de la dette
10:25qui est détenue par les étrangers,
10:26vous n'allez pas le rembourser,
10:27vous vous rendez compte ?
10:28– Non, non, non, non.
10:29– Ça c'est très dangereux,
10:30c'est-à-dire qu'aujourd'hui effectivement,
10:32je veux juste vous répondre à votre question,
10:34c'est-à-dire que si aujourd'hui nous avons
10:35une situation où on le voit,
10:37même avec un budget de M. Bayrou,
10:38les hésiteurs commencent à délaisser
10:40la dette publique française,
10:40vous l'avez vu ces derniers jours,
10:41et le taux d'intérêt de la dette publique allemande
10:43baisse, nous ça augmente.
10:44– Mais à votre avis pourquoi ?
10:45– Parce que ça n'est pas crédible,
10:47nous ne sommes pas crédibles,
10:48est-ce que ça a lien avec l'instabilité politique
10:52et avec le discours catastrophique de M. Bayrou ?
10:55– Je ne suis pas d'accord avec les comparaisons
10:56de l'imbécile avec la Grèce.
10:58– Non, le vôtre aussi.
10:58– L'imbécile avec la Grèce.
11:00– Non, moi je ne suis pas en train de…
11:02Il y a deux discours à avoir.
11:04Il y a la politique monnaie depuis des années,
11:06d'accord, qui est une politique…
11:07On n'est pas en accord, ça bon, on le sait,
11:09on n'est pas en accord,
11:09je pense que le bilan est très mauvais,
11:11c'est-à-dire que d'un point de vue de l'industrie,
11:13d'un point de vue du chômage,
11:14je pense que le bilan n'est pas bon
11:16et nous met en grande difficulté
11:18par rapport à d'autres économies
11:19qui ont d'ailleurs les mêmes problèmes.
11:20Parce que nous, c'est le déficit,
11:22mais les Allemands, encore une fois,
11:23ne mettaient pas de côté le fait
11:24que ça fait trois ans qu'ils sont en récession.
11:26Raison pour lesquelles ils réagissent.
11:27Donc, nous sommes dans une situation
11:29qui nous met en difficulté
11:30par rapport aux autres pays.
11:31Mais au-delà de la situation
11:33menée par cette politique,
11:34il y a quand même la France qui, par exemple,
11:36je vous le dis, par rapport à la dette,
11:37la dette c'est un an de PIB.
11:39Notre actif en France, c'est six ans de PIB.
11:43Je trouve que M. Bayrou joue un très mauvais rôle
11:45à essayer de faire un catastrophisme
11:47se laissant penser que nous sommes quasiment
11:49deux mains au bord de la faillite.
11:50Pourquoi ?
11:51Parce qu'à agiter comme ça des peurs irrationnelles,
11:54vous vous faites peur au marché,
11:56vous faites peur aux Français,
11:57vous jouez sur la confiance
11:59et donc c'est un très mauvais coup.
12:00Tout ça pour justifier sa politique.
12:02C'est en cela que je ne dis pas que la dette...
12:04Mais vous ne croyez pas que c'est l'ensemble
12:06de la classe politique qui fait peur au marché,
12:08comme vous le dites ?
12:09Parce qu'à ne pas vouloir de compromis,
12:11à ne pas vouloir se mettre autour de la table,
12:12à ne pas vouloir écouter la réunion du Premier ministre,
12:14vous ne croyez pas que, justement,
12:15vous envoyez un signal...
12:17Des compromis sur quoi ?
12:18Est-ce que vous avez entendu M. Bayrou ?
12:20Non.
12:20Il en a fait des compromis, M. Bayrou,
12:23et il explique que mesure par mesure,
12:24il est prêt à y revenir.
12:25C'est intéressant ce que vous dites.
12:27Vous vous souvenez que l'année dernière,
12:28on a tenté ce compromis à l'Assemblée.
12:31Je vous le rappelle.
12:31L'Assemblée, dans son ensemble,
12:34a tenté ce compromis.
12:35Elle a dit qu'on a eu un budget proposé
12:37par M. Barnier,
12:38et nous l'avons modifié.
12:40Nous avons mis 60 milliards de recettes en plus.
12:41D'ailleurs, pour la petite histoire,
12:44l'article d'équilibre,
12:45qui note la fin de la discussion des recettes,
12:48le déficit était baissé à 2,7,
12:49qui montre bien qu'il y a un problème de recettes.
12:51Qu'est-ce qui a été fait ?
12:52Est-ce qu'ils se sont tournés vers l'Assemblée
12:54en disant,
12:55nous savons que nous sommes minoritaires,
12:56on va prendre en compte ce que vous dites ?
12:58Non.
12:58Ils sont passés par 49,3,
12:59ils ont rétabli leur budget.
13:01Donc, il n'y a pas de tentative de négociation.
13:03Pourquoi ?
13:04Parce que leur politique
13:05est celle qu'ils veulent continuer à mettre,
13:07et un peu qu'ils doivent faire de compétitivité,
13:08qui continue à penser que pour essayer
13:12de sortir dans la situation,
13:13il faut finalement arranger,
13:15on va dire,
13:15les plus hauts revenus du capital.
13:16Ce qu'a fait M. Macron...
13:17Mais est-ce que vous pensez
13:18que les Français qui nous regardent
13:20comprennent que vous n'essayez même pas
13:23de discuter avec François Bayrou,
13:26déjà la situation ?
13:27On a parlé de cette pointe
13:28d'épargne en masse.
13:29Les Français, ils ont peur.
13:30J'ai vu certains sondages
13:31sur le départ de M. Bayrou
13:32et maintenant la démission
13:33de M. Macron à 68%.
13:34Manifestement, ils comprennent assez
13:36qu'on arrête de négocier
13:37avec un pouvoir
13:38qui, il y a un an, a dissous,
13:40n'a absolument pas tenu compte
13:41des élections,
13:42continue à mettre en place
13:43une politique qui échoue
13:44à tout niveau.
13:45Je veux dire, j'ai l'impression
13:46que c'est plutôt compris.
13:47Vous n'y allez pas.
13:48Dans ce contexte,
13:49quelles sont vos revendications
13:51pour le 10 septembre, précisément ?
13:54Pour le 10 septembre, c'est très clair.
13:56Nous, on pense que le 8,
13:57je vous le dis très franchement,
13:58là, on s'amuse,
13:59il y a un feuilleton,
14:00je dis, enfin, on s'amuse.
14:02C'est pas drôle.
14:03Moi, je trouve pas drôle.
14:03Non, vous avez raison.
14:05Vous avez raison, Marc Sylvestre,
14:06je vais vous donner raison.
14:07Ce soir, je n'ai trouvé pas drôle du tout
14:09l'espèce de catastrophe
14:11sur laquelle se joue.
14:12Il m'a mis en colère,
14:13très franchement,
14:14parce que je trouve
14:14que c'est un fort mauvais service
14:16rendu en français.
14:17Par exemple,
14:18qu'il arrête les comparaisons
14:19avec l'Istrus en Grande-Bretagne
14:21en disant...
14:22Mais pourquoi ?
14:23Pourquoi Jean-Luc Mélenchon
14:25compare les emprunts russes
14:27aux emprunts français ?
14:27Vous croyez que ça fait du bien ?
14:29Vous savez pourquoi ?
14:30Vous savez ce qui s'est passé ?
14:31Elle a baissé les emprunts
14:32de manière drastique
14:33en quelques semaines.
14:34Elle a fait en quelques semaines
14:35la politique de M. Macron.
14:36Donc, ils arrêtent la comparaison.
14:38Non, c'est parce que...
14:38Quand il dit,
14:39on ne remboursera pas la...
14:40Attendez, chacun son tour,
14:42s'il vous plaît.
14:42Ce qui est dit par Jean-Luc Mélenchon,
14:44c'est qu'il faut faire attention
14:46par rapport à la France
14:47à, j'allais dire,
14:50agiter cette histoire de faillite
14:51qui laisserait penser
14:52qu'on ne peut plus rembourser.
14:53De toute façon,
14:54je vais vous dire une chose.
14:54Vous ne remboursez jamais
14:55le stock de la dette.
14:56Et cette phrase que je vais vous dire...
14:58Alors, attendez !
14:59Est-ce que c'est une raison
15:00pour la creuser ?
15:00Il faut dire rembourser les intérêts.
15:01Mais la question n'est pas de creuser...
15:03Encore une fois,
15:04est-ce que l'essentiel aujourd'hui,
15:06est-ce que l'essentiel aujourd'hui,
15:07à long terme,
15:08est-ce qu'on pense que la politique
15:09mise en place par M. Béroud
15:11va répondre aux objectifs de l'heure ?
15:14Je vous ai dit,
15:15pour moi,
15:15des objectifs de l'heure,
15:16c'est la dette écologique.
15:17Elle me semble catastrophique.
15:18L'autre objectif,
15:19c'est de répondre aux besoins
15:20des Français, par exemple.
15:21C'est de relancer notre industrie.
15:22Et puis,
15:23ça peut être aussi un objectif,
15:24je ne dis pas pour moi,
15:25ça peut être de réduire les déficits
15:27sur plusieurs années.
15:28D'accord ?
15:28Est-ce que vous pensez
15:29que la politique d'offre
15:30et de compétitivité
15:31qui est mise en place
15:32va réduire les déficits ?
15:33Eh bien, moi,
15:33je vais vous dire non.
15:34Parce qu'une politique récessive
15:36dans la situation actuelle,
15:37c'est le bilan qu'ont tiré les Allemands,
15:39eh bien,
15:39ça va avoir un effet récessif
15:40et que vous aurez moins
15:41d'entrées de TVA.
15:42C'est ce qui se passe.
15:43C'est intéressant
15:44parce qu'on a eu quand même
15:45un plan Béroud l'année dernière
15:46voté.
15:4735 milliards d'économies.
15:48Le bilan, c'est quoi ?
15:49C'est qu'il y a moins
15:50d'entrées de TVA dans ce pays
15:51au premier trimestre
15:52qu'à 30 000 euros.
15:53Il n'y a pas d'activité.
15:54Très bien,
15:55il y a moins d'activité.
15:56Alors, attendez.
15:57Parce que la confiance,
15:58c'est plonge.
15:59Et quand vous parlez
15:59de réindustrialisation,
16:00c'est pas en claquant du monde
16:01que ça va arriver.
16:02Il faut prendre des mesures.
16:03Si on augmente les impôts,
16:04vous croyez qu'on va
16:05réindustrialiser le pays ?
16:05Je propose ça,
16:07d'augmenter les impôts
16:08pour les Français,
16:08ce qui d'ailleurs
16:09va être fait pour l'ensemble
16:17Moi, je suis pour aller
16:18rechercher les cadeaux fiscaux
16:20qui ont été faits.
16:21C'est la marque de M. Macron.
16:23C'est qu'il a avantagé,
16:25pour des raisons politiques,
16:26quelques centaines
16:27de personnes dans ce pays
16:28et ça nous coûte,
16:29ça peut nous sembler aberrant,
16:30mais ça nous coûte
16:31des dizaines de milliards.
16:31Mais c'est un peu
16:31ce qu'ils sont en train
16:32d'essayer de rectifier.
16:33Ils ont fait un pas
16:33ces derniers jours
16:34vers vous, vers la gauche.
16:36C'est à peu près à hauteur
16:37de 10% du plan d'économie
16:39qu'ils ont fait.
16:40Donc, c'est pas du tout
16:41à la hauteur de ce qu'il faut faire.
16:42Mais ce que vous appelez
16:42des cadeaux fiscaux,
16:43ce sont des allègements de charges.
16:44On peut les contester.
16:46Non, là, je vous parle
16:47de la flat tax,
16:48la suppression du ISF, etc.
16:50Sur la fiscalité,
16:51vous comptez les moindres
16:55rentrées fiscales.
16:56On peut aussi considérer,
16:57et de fait,
16:58ça s'est vérifié aussi,
16:59en tout cas sur les premières années
17:00du mandat d'Emmanuel Macron,
17:02que cet allègement
17:03de la fiscalité
17:04et l'allègement
17:05des charges d'entreprise
17:05a permis...
17:07Non, non.
17:07Ben, si.
17:08Parce que vous dites si.
17:09Moi, je vous reprends.
17:10Ça a permis de baisser le chômage.
17:12Je vais vous répondre
17:12sur deux choses.
17:13Et même, il y a eu
17:14des rentrées fiscales
17:14supérieures
17:16les années
17:16où les impôts
17:19sur l'entreprise
17:19ont baissé.
17:20Ben si.
17:20Alors, je vais répondre.
17:21Je vais répondre
17:22trois par point si vous voulez.
17:23Je vais répondre
17:24trois par point.
17:24Non, je vais répondre
17:25trois par point
17:26à ce que vous dites.
17:26D'abord, vous avez raison
17:27d'évoquer,
17:28je ne l'évoquais pas,
17:29je ne parlais pas
17:29de cas de Covid-190,
17:31les aides d'entreprise
17:31estimées par le Sénat
17:32à 211 milliards.
17:33D'accord ?
17:34C'est, en tout cas,
17:35vous remarquez
17:35que c'est la principale
17:36charge de la puissance publique
17:39plus que le...
17:40Mais ça ne nous coûte
17:426400 euros par seconde
17:44pour les comparaisons
17:45de monsieur.
17:46Mais ça rapporte
17:47justement
17:48comme elles sont
17:49sans conditions.
17:50C'est une question
17:50que ça rapporte.
17:51Deuxième chose,
17:52juste, je vais vous dire,
17:53non, il n'y a pas eu
17:54d'augmentation des impôts
17:55parce que les impôts
17:55ont baissé.
17:56Ce qui s'est passé,
17:57c'est qu'en 2023,
17:58une année post-Covid,
18:00l'économie qui était
18:01au fond de la piscine,
18:02elle est remontée
18:03à la surface en un an.
18:04Et donc, tout d'un coup,
18:05c'est ce qui explique
18:06en grande partie
18:06la question des déficits
18:07en 2020.
18:08Ils se sont dit
18:08que la fiscalité a augmenté,
18:11c'est extraordinaire.
18:11Ils n'ont même pas regardé
18:12que c'était sur une année
18:13anormale.
18:14Quand les années sont
18:14devenues normales,
18:15la fiscalité a baissé.
18:17Rachel Binas avait
18:18une question
18:19à laquelle vous n'avez
18:19pas répondu.
18:20Non, mais on va y venir.
18:23J'ai tellement
18:23des débatteurs de talent.
18:25C'est intéressant.
18:26Mais la question du 10 septembre
18:27nous intéresse aussi.
18:28Et la question de Rachel,
18:29c'était de savoir
18:30quel était le message
18:31du 10 septembre.
18:33Moi, j'ai la réponse
18:33pour vous.
18:34J'ai la réponse pour vous.
18:36Rachel Binas,
18:37Jean-Luc Mélenchon
18:38qui a tweeté
18:38dans la foulée
18:39de la prise de parole
18:40de François Bayrou.
18:42Est-ce qu'on peut revoir
18:43ce qu'il a fait
18:44Jean-Luc Mélenchon,
18:45ce qu'il a écrit ?
18:45La CGT et Sud Solidaire
18:47appellent à la grève
18:47le 10 septembre.
18:49Des sections de FSU
18:50en font autant.
18:51La France du travail
18:51écrit son calendrier
18:52de libération du libéralisme.
18:54Et là, c'est très clair.
18:55Le 8 septembre,
18:56on vote pour faire partir Bayrou.
18:58Le 10 septembre,
18:59on agit pour faire partir Macron.
19:00Donc le message
19:01du 10 septembre,
19:02c'est au revoir Macron.
19:03Il faut en finir avec le chaos.
19:06Et Macron, c'est le chaos.
19:07Macron, c'est le chaos ?
19:08Bien sûr.
19:09Moi, je considère
19:09que ce qui se passe
19:10dans ce pays,
19:11c'est-à-dire la politique
19:11menée économiquement,
19:13elle est mauvaise.
19:14Démocratiquement,
19:14elle pose problème.
19:16Par exemple,
19:17vous avez remarqué
19:17que l'autre fois,
19:18nous avons apprécié
19:19que François Bayrou
19:20revienne comme à une tradition normale
19:21qui est le vote de confiance.
19:22C'est quand même un problème
19:23que l'Assemblée nationale,
19:25on lui passe comme ça,
19:27on lui passe dessus
19:28en permanence,
19:29que ce soit par la 42.
19:30Donc, il y a un problème
19:31qui est posé,
19:33qui est un problème Macron.
19:34Et donc, j'allais dire
19:35que s'ils remettent
19:36un nouveau gouvernement,
19:37ce n'est pas ça
19:37qui va résoudre la question
19:38pour appliquer la même politique.
19:39Donc, il faut un retour au peuple.
19:41J'ai tendance à penser
19:42que c'est plus la présidentielle
19:44qui peut être la manière
19:46de revenir justement
19:47sur une stabilité
19:47avec un retour au peuple
19:48et que les Français tranchent
19:50qu'une dissolution
19:51où la dernière fois,
19:52ils n'ont pas suivi le résultat.
19:53Voilà, c'est pour ça.
19:55Très clairement que le 10 septembre,
19:56ça doit servir à ça.
19:57Est-ce que vous n'aurez pas
19:58un problème imaginant
19:59de cette hypothèse
20:01qui n'est pas totalement bouffaque ?
20:03C'est-à-dire,
20:03il y a par exemple une dissolution.
20:04Est-ce que vous ne pensez pas aussi
20:06qu'au sein même
20:06de votre formation politique,
20:08vous allez avoir un problème,
20:09pour reprendre votre expression,
20:11celle de l'unité ?
20:12Vous avez remarqué
20:13que je parlais de démission.
20:15Oui, oui.
20:15Mais avant la démission,
20:17je parlais de la dissolution.
20:18On va poser une notion
20:20de destitution.
20:21J'ai tendance à penser
20:22que j'ai remarqué d'ailleurs
20:24que Jean-François Copé en parle.
20:26Ça commence quand même
20:26à venir son idée.
20:28Il ne parle pas de destitution d'ailleurs.
20:29Alors, il parle de démission.
20:30L'hypothèse de la dissolution.
20:31L'hypothèse de la dissolution,
20:32si c'est ça qui est sur la table.
20:33Je pense qu'il faut un retour au peuple,
20:34on le prendra.
20:35Et comme je n'ai jamais peur
20:37de, j'allais dire,
20:38du retour au peuple,
20:39eh bien on assumera
20:39pour essayer de faire en sorte
20:40que le programme
20:41que nous portons,
20:42parce que moi la question
20:43c'est le programme,
20:43c'est un programme de rupture
20:44qui est une réalité
20:44qui franche par rapport
20:46à ce qui est fait,
20:46soit majoritaire.
20:47On en parlera à ce moment-là.
20:48Vous déposez une motion
20:49de destitution
20:50le 23 septembre prochain,
20:51mais vous savez
20:52que ça n'aboutira pas.
20:53On verra.
20:54Comme ça n'a pas abouti
20:55l'année dernière.
20:55C'est parce que Mme Le Pen
20:56n'a pas voté pour
20:57à la conférence des présidents
20:58que ce n'est pas venu
20:59dans l'Assemblée.
21:00Là, j'ai quand même l'impression
21:00que, si vous voulez,
21:02ce que je regarde,
21:02il y a 68% des Français
21:04qui demandent la démission
21:05de M. Macron ce soir.
21:06C'est quand même beaucoup.
21:08C'est à prendre en compte.
21:09Mais en l'occurrence...
21:10Ce ne sont pas les sondages
21:11qui disent.
21:11Ce ne sont pas les sondages
21:12qui disent,
21:12mais puisqu'on nous parle
21:13sans arrêt des sondages,
21:14quand il y en a plusieurs
21:15qui disent à peu près
21:15la même chose.
21:16Et puis, dans la rue,
21:17vous le voyez.
21:17Il faut la majorité absolue
21:19des deux chambres.
21:20Vous ne l'aurez pas.
21:21C'est arithmétique.
21:22Écoutez, on verra bien
21:23ce qu'on enclenche.
21:24Mais à quoi ça sert
21:25de déposer une motion
21:26d'institution ?
21:26C'est quoi la philosophie
21:27derrière ?
21:28Et puis, on nous disait
21:29à quoi sert la motion
21:30de censure, par exemple.
21:31Une des raisons
21:31pour lesquelles M. Bérou
21:32va faire le vote de confiance,
21:34on sait,
21:34c'est qu'il y a eu
21:35l'appel au 10,
21:36mais il y a eu LFI
21:37qui a dit le 23 septembre
21:38qu'on pose une motion
21:39de censure.
21:40Les écoles ont dit
21:40on la vote,
21:41le PC a dit on la vote,
21:42le PS était hésitant
21:43et le RN aussi,
21:44mais vraisemblablement
21:45ça se faisait.
21:46Donc, il avance.
21:47Et pourtant,
21:47on nous disait
21:47mais ça ne va pas marcher.
21:48Vous voyez que ça a marché.
21:49Vous savez,
21:50les seules batailles
21:51qui sont perdues,
21:51c'est celles qui ne sont pas
21:52commencées.
21:53C'est une vieille règle
21:53que j'ai eue professionnellement
21:55et en général, ça marche.
21:56Et expliquez-nous
21:56en quoi le départ
21:57d'Emmanuel Macron
21:58arrangerait les choses
21:58que le paysage politique
21:59resterait aussi fradimenté.
22:01Mais parce qu'il faut
22:01trancher cette question.
22:04Rendez-vous compte.
22:05Alors, je reviens
22:06au problème de contexte global
22:08que nous avons.
22:09Nous sommes dans un moment
22:10où l'histoire change,
22:11se modifie.
22:12En gros, pour aller vite,
22:13on a eu plein d'années
22:14où le capitalisme
22:15s'est appuyé,
22:15excusez-moi d'utiliser ça,
22:17mais s'est appuyé
22:18sur le libre-échange.
22:19Aujourd'hui,
22:19on voit bien
22:19que c'est des guerres commerciales
22:20qu'on range.
22:22Donc, il y a un enjeu
22:23extrêmement important
22:23plus l'enjeu écologique
22:24et tout ce qu'il y a.
22:26Est-ce qu'on peut continuer
22:27comme ça
22:27avec un pouvoir
22:28qui est minoritaire,
22:29qui ne peut plus rien faire,
22:31faire passer,
22:32sauf à passer
22:33avec des artifices
22:33de la Vème République
22:34qui posent un problème de régime ?
22:36Je ne crois pas.
22:36Je crois que la France
22:37est en situation
22:38de grande faiblesse.
22:39Et dans ces cas-là,
22:40je pense que c'est le peuple
22:40qui doit trancher.
22:41Et Jean-Luc Mélenchon,
22:42président,
22:43ce serait votre scénario idéal ?
22:45Notre programme
22:46Gagnant les élections,
22:47oui.
22:48Et pour qu'on gagne les élections,
22:49je pense que Jean-Luc
22:50est le meilleur candidat.
22:51Et vous souhaitez
22:51un départ d'Emmanuel Macron.
22:53Vous souhaiteriez
22:54une dissolution ?
22:56Je viens de le dire.
22:57Ma préférence,
22:58c'est la démission.
22:59Si la dissolution vient,
23:00la dissolution viendra
23:01et on l'assumera.
23:02Et vu l'état des relations
23:03en ce moment
23:03entre le Parti Socialiste
23:04et vous,
23:05est-ce que vous pensez
23:05repartir en conniature unique ?
23:10Comme en 2024,
23:11conniature unique de la gauche.
23:11J'ai entendu
23:12ce que dit le Parti Socialiste.
23:13Le Parti Socialiste
23:13pour l'instant est dans une situation
23:15où ils n'imaginent pas
23:16d'alliance avec nous.
23:16Ce n'est pas nous qui le disons.
23:17Et on ne sait même pas
23:19sur quel programme.
23:20Nous, on ira avec les gens
23:21qui respectent le Parc.
23:21Ce qui veut dire
23:22qu'en allant devant les urnes,
23:23vous n'êtes pas assuré,
23:24vous, d'être...
23:25Mais comme vous êtes
23:28un fin observateur,
23:29vous remarquerez que
23:29quelques semaines
23:30avant les élections
23:31de juillet dernier,
23:32on nous disait
23:32que le RN,
23:33elle est largement réellier.
23:34Et votre préférence,
23:36c'est la guerre commerciale ?
23:38Ah non, non.
23:39Je n'ai pas dit
23:39que c'était ma préférence.
23:40Vous avez dit
23:41qu'on change de paradigme.
23:42Non, non.
23:42La préférence,
23:43c'est d'en finir
23:44avec le système
23:44du capitalisme financiarisé.
23:46Non, non.
23:46Mais le libre-échange.
23:47Non, je vous ai...
23:47J'observe.
23:48C'est le libre-échange
23:49ou la guerre commerciale ?
23:49Non, mais j'observe.
23:50C'est ça, là.
23:50Non, mais j'observe
23:51ce qui se passe.
23:52Non, mais il y a
23:52une autre solution.
23:53Il y a une autre solution,
23:55c'est des règles internationales
23:56de coopération
23:56entre les pays
23:57qui ne soient ni
23:58une guerre commerciale
23:59ni une guerre commerciale.
23:59Mais si, si, je vous le dis.
24:01Non, mais je vous rappelle,
24:02je vous en suis sûr,
24:02vous n'aurez pas le pouvoir,
24:03donc ça va y aller.
24:04Je vous rappelle,
24:04ça va y aller.
24:04Je vous rappelle,
24:05mais je vous rappelle
24:05parce que vous connaissez
24:07la dernière période
24:08de libre-échange
24:09qui a dégénéré
24:12en guerre commerciale,
24:13c'est avant 14.
24:15Non, mais je...
24:16Par rapport aux problématiques
24:17qui sont les nôtres...
24:18Une dernière question.
24:19Vous êtes conscients
24:19que si jamais,
24:20bon, que Dieu ne plaît,
24:21j'espère que ça n'y arrivera jamais,
24:22mais M. Mélenchon
24:23arrive au pouvoir,
24:24vous vous rendez compte
24:24la défiance que nous allons générer ?
24:26Vous vous rendez compte
24:26les taux d'intérêt,
24:27comme en Grèce,
24:27vont monter à 10-15 %,
24:29les investisseurs n'investiront
24:29plus en France ?
24:29Écoutez, c'est vous qui le dites.
24:31Non, c'est pas moi qui le dites.
24:32C'est inévitable, malheureusement.
24:33Regardez déjà,
24:34le pauvre M. Bayrou
24:35qui ne fait pas d'effort,
24:36déjà les taux d'intérêt
24:37commencent à augmenter.
24:37Alors si on va,
24:38quelqu'un qui nous dit
24:38qu'on arrête tout,
24:39on ne bouge pas les emprunts,
24:40imaginez à la fin du film,
24:41ça sera dramatique.
24:41Si vous allez dire
24:42aux 15% de Français aujourd'hui
24:43qu'ils seront dans une situation
24:44encore pire
24:45si on change de politique
24:46qui favorise les plus riches
24:47et qui leur rend...
24:48Non, il faut changer de politique.
24:49Mais je veux dire,
24:49la politique que vous proposez,
24:50elle sera beaucoup plus dramatique.
24:52À mon avis, c'est la seule alternative,
24:53c'est une politique assez cohérente
24:54qui vise à redistribuer
24:55les richesses autrement
24:56et à faire une politique
24:57de relance
24:58par la bifurcation écologique
24:59en comptant remplir
25:00les carnets de commandes.
25:01C'est pas...
25:01Est-ce qu'en cas...
25:04Oui, j'ai une question.
25:05Vous avez une question.
25:05Est-ce qu'en cas
25:06d'élection présidentielle anticipée,
25:07est-ce que Jean-Luc Mélenchon
25:08a réellement une chance ?
25:10Le...
25:11Le...
25:12Il a été troisième
25:14des deux dernières présidentielles.
25:15Donc, sur le papier,
25:16il a effectivement des chances
25:17d'atteindre le second tour.
25:19Son problème, aujourd'hui,
25:20c'est qu'à l'intérieur de la gauche,
25:21il faudra voir
25:22qui sera l'alternative.
25:24Les sondages aujourd'hui montrent
25:25qu'un candidat de gauche
25:26sur la ligne de départ
25:27qui s'appelle Raphaël Glix-Swan
25:28est en mesure peut-être
25:30de faire plus de 10.
25:31Les deux derniers, je rappelle,
25:33Benoît Hamon, 6, en 2017
25:35et Mme Hidalgo, 2 et quelques.
25:40Il y aurait qui dans un gouvernement
25:41sous la présidence ?
25:43Non, mais projetons-nous un peu
25:44puisque potentiellement,
25:45c'est imminent.
25:45Pour l'instant, il faut faire en sorte
25:46que tout ça avance.
25:49Tout ça avance.
25:49Non seulement, il y a le boulot
25:50que nous avons fait à l'Assemblée,
25:51mais il y a la mobilisation sociale
25:53et c'est pour ça que j'appelle
25:54à beaucoup se mobiliser le 10.
25:55Ça me semble être aussi, aujourd'hui,
25:57l'objectif qu'on doit avoir
25:58parce que dans les situations
26:00qu'on décrit,
26:00il y a aussi la question
26:05de ce que font les Français.
26:06Quand les Français se mobilisent,
26:08ça peut changer.
26:08Et vous pensez que les Français
26:09vont se mobiliser malgré
26:11le vote de confiance
26:12et la chute possible ?
26:13Oui, parce que je pense
26:14qu'ils comprennent
26:14que ça ne s'arrête pas
26:15avec M. Béroud.
26:16M. Béroud est un fusible
26:17qui vient de sauter.
26:18Moi, je pense que c'est
26:19le dernier fusible
26:20de M. Macron.
26:21M. Macron pense peut-être
26:22qu'il aura un autre Premier ministre,
26:23mais à mon avis,
26:24ça aura la même finitude.
26:26Vous citez en gros
26:27deux tiers des Français
26:28qui veulent un départ
26:29d'Emmanuel Macron.
26:30Je ne suis pas sûr
26:31qu'il n'y ait pas
26:31deux tiers des Français
26:32qui ne veulent surtout pas
26:33de Jean-Luc Mélenchon.
26:34Moi, je vous parle du pouvoir
26:37qui est en place.
26:39On parlera de la suite
26:39quand on aura des élections.
26:40Il y a une question de Dominique
26:41qui nous écoute.
26:42Cette crise politique
26:43n'accentuera-t-elle pas
26:44la défiance des Français
26:46envers les politiques ?
26:47Ce n'est pas une inquiétude
26:49pour vous, ça ?
26:49Je pense que c'est intéressant
26:51ce que vous dites
26:51parce que je crois
26:52qu'il y a eu un grand engouement
26:56civique aux dernières élections
26:57en juillet.
26:5970% des gens ont été votés.
27:01Et je pense que des gens
27:02comme M. Macron
27:02ont assez envie de dire aux Français
27:03vous voyez, ça ne se fait
27:04finalement à rien de voter
27:05parce que quand vous votez
27:06on n'en tient pas compte.
27:08Donc moi, je dis à votre auditeur
27:09que surtout,
27:10ils ne partent pas dans ce piège-là.
27:11C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
27:14gouverne,
27:14et c'est quand même
27:14assez paradoxal pour une démocratie,
27:16des gens qui ont été battus
27:17il y a un an,
27:17leur programme était battu
27:18et vaille que vaille,
27:19ils nous expliquent
27:20que c'est la seule solution.
27:21C'est ça qui, j'allais dire,
27:22décrédibilise la démocratie
27:24et la République.
27:25Et moi, comme je suis républicain,
27:26ça me pose problème.
27:26Alors, il y a l'option
27:27de la démission
27:28d'Emmanuel Macron.
27:30Ce que vous souhaitez,
27:31on l'a bien compris.
27:31Il y a la possibilité
27:32de la dissolution.
27:33Là-dessus,
27:34vous n'êtes pas trop pour.
27:35Et il y a une troisième possibilité.
27:37Samy Saxy nous a rejoint.
27:38C'est qu'Emmanuel Macron
27:39choisit tout simplement
27:40de nommer
27:40un nouveau Premier ministre.
27:43Il y a une liste,
27:44en tout cas,
27:45des noms qui circulent,
27:46Samy,
27:47de Premier ministre
27:47possible.
27:49C'est ça.
27:49Vous vous êtes renseigné.
27:51J'ai appelé cette chronique
27:51les prétendants
27:52de la villa
27:53des cœurs brisés
27:53de Matignon.
27:54Parce que c'est vrai
27:54qu'il y a toujours des déçus.
27:56C'est à chaque fois
27:57le même scénario.
27:59Alors, on retrouve,
27:59c'est vrai,
28:00souvent les mêmes noms.
28:01Vous vous a préparé
28:02une petite liste.
28:03En tête,
28:04Sébastien Lecornu,
28:05bien sûr.
28:05En tête,
28:06l'actuel ministre des Armées,
28:08fidèle parmi les fidèles
28:09d'Emmanuel Macron.
28:11Il est quand même
28:11au gouvernement.
28:12Imaginez bien,
28:13depuis 2017,
28:14depuis le début
28:15de l'ère Macron.
28:17Catherine Vautrin,
28:18également.
28:19Alors, elle,
28:19elle était un perron,
28:20une marche du perron près
28:21en 2022
28:22pour accéder à Matignon.
28:23Ça,
28:23c'est pas fait
28:24à la dernière minute.
28:26Emmanuel Macron
28:27a particulièrement
28:27d'ailleurs apprécié
28:28sa gestion
28:29du projet de loi
28:30sur la fin de vie.
28:31Et c'est pas pour nos jeudis
28:32qui va me contredire
28:34là-dessus.
28:35Gérald Darmanin,
28:36le garde des Sceaux,
28:37qui est également
28:37en très bonne position.
28:38Il était à Brégançon
28:39cet été,
28:40aux côtés du chef de l'État.
28:43Le nom de Bernard Cazeneuve
28:44aussi circule
28:45pour satisfaire les socialistes.
28:47Éric Cocherel,
28:47on y croit moyen,
28:48évidemment,
28:48à ce nom de Bernard Cazeneuve.
28:50Non,
28:50c'est pas une option,
28:51ça, pour vous,
28:52Bernard Cazeneuve,
28:53qui mettrait un peu
28:53tout le monde d'accord ?
28:54Là, je dis aux socialistes
28:56que s'il rentrait
28:58dans je ne sais quelle coalition
28:59pour continuer
29:00à appliquer la politique
29:01de M. Macron,
29:03là, je crois que ça réglerait
29:04toutes choses à l'avenir.
29:05Et je pense que
29:05ça serait une faute terrible.
29:07Je crois qu'il ne faut pas
29:08de troisième gouvernement.
29:10Il ne faut pas
29:10un nouveau gouvernement
29:11qui prolonge le macronisme.
29:13Le message est passé
29:13et on termine
29:15peut-être par une surprise,
29:16Éric Cocherel.
29:17Bruno Rotaillot,
29:18le ministre de l'Intérieur,
29:20est-ce qu'il y aurait,
29:20est-ce qu'il aurait,
29:21en tout cas,
29:22gagné à être premier ministre,
29:23j'aime bien l'expression
29:24de notre chef de service
29:26du service politique
29:27de BFM TV
29:28qui disait,
29:29Marie Chantret,
29:29eh bien,
29:29ce serait peut-être
29:30le baiser de la mort
29:32d'Emmanuel Macron
29:33puisqu'il sera un peu
29:34grillé pour la présidentielle
29:35du coup,
29:36Bruno Rotaillot.
29:37Mais c'est vrai
29:37que selon nos informations,
29:38ça devrait aller très vite.
29:39Donc,
29:39la journée du 8 septembre
29:41va être très intense.
29:42La liste est plus longue
29:42que ça,
29:43Samy.
29:43Ah,
29:44alors,
29:44c'est quoi les autres noms ?
29:45C'est quoi les autres nombres ?
29:47Yves Traillard a donné
29:48celui de Jean Castex
29:49qui est...
29:49Ah oui,
29:50alors Jean Castex,
29:51ça on n'en a pas,
29:52il a donné à la toute fin
29:53de l'émission,
29:54dans les toutes dernières secondes,
29:55on n'a pas eu temps
29:55d'en parler,
29:56mais Jean Castex
29:56pourrait faire son grand retour,
29:58c'est une possibilité ?
29:58Il y a eu d'autres noms
29:59qui ont circulé.
29:59Je pense qu'il y a des noms aussi
30:00de la société civile,
30:02Pierre Moscovici,
30:03Pierre Moscovici,
30:04Thierry Breton,
30:05par exemple,
30:06Thierry Lombard,
30:07par exemple.
30:08Non,
30:08il y a du monde sur le marché.
30:09Il y a du monde,
30:09mais alors qui ?
30:10Moi,
30:10j'ajouterais Christine Lagarde.
30:11Christine Lagarde,
30:12éventuellement,
30:12je ne suis pas sûr
30:13qu'elle accepte de quitter
30:14le poste qu'elle a actuellement.
30:16Christine Lagarde,
30:16à qui on demande régulièrement
30:17d'être première ministre,
30:18et elle a toujours refusé.
30:19Je pense que le 8 septembre,
30:20quand les oppositions,
30:22M. Coquerel l'a confirmé
30:23à l'instant,
30:25en tout cas pour l'EFSI,
30:26auront voté
30:27pour la chute
30:28de M. Bayrou,
30:29je pense que la préoccupation,
30:31elle-même,
30:31elle va commencer avant,
30:32de M. Macron,
30:33c'est d'envoyer un signal
30:35vers les marchés
30:35et donc de rassurer.
30:36Oui,
30:36mais pour quelle politique ?
30:37C'est ça le problème ?
30:38C'est-à-dire que si,
30:38effectivement,
30:39on a une xième personne,
30:41finalement,
30:41qui n'a pas de majorité
30:42à l'Assemblée nationale,
30:43donc qui ne pourra pas
30:44faire forcément de compromis,
30:45ça paraît peu crédible.
30:46Donc,
30:47on est quand même dans un corner.
30:49Ah oui,
30:49moi je pense qu'on est dans un corner
30:50et moi je pense que malheureusement
30:52la solution sera certainement,
30:53peut-être,
30:53parce que si on dissout l'Assemblée
30:55et qu'après M. Macron démissionne,
30:57on ne pourra pas refaire
30:58encore une autre dissolution
30:58avant un an.
30:59Peut-être que la solution
31:00c'est peut-être qu'effectivement
31:01M. Macron...
31:01On a eu un passé
31:02des personnalités civiles
31:04comme Raymond Barr
31:05rentrer le tout
31:06et c'est politique.
31:07J'ai un petit message
31:08de Raquel Garrido
31:09qui vous est adressé,
31:11Éric Coquerel.
31:13Elle me dit
31:13la chose suivante,
31:14les six organisations
31:15du Front populaire 2027
31:17se disent prêtes
31:17à gouverner.
31:18Pourquoi Éric Coquerel
31:19n'envisage pas
31:20de gouvernement du NFP ?
31:21Ce que j'ai bien compris
31:21de ce qui ressort
31:23de leur communiqué,
31:25on ne sait pas très bien
31:26si c'est avec nous,
31:27sans nous,
31:28on ne sait pas très bien
31:28sur quel programme,
31:29donc ils se mettent d'accord
31:30déjà là-dessus
31:31avant de s'adresser à nous
31:33parce que pour l'instant
31:34ce n'est pas très clair.
31:36Là-dessus,
31:36c'est le cas,
31:37Bruno Jeudy,
31:38il n'y a pas de...
31:39La France Insoumise
31:40n'est pas tout à fait
31:41la bienvenue ?
31:42En tous les cas,
31:43entre Mme Garrido
31:45et la France Insoumise,
31:47non,
31:47ça ne va pas très très bien
31:48puisqu'elle avait été candidate
31:50sans l'investiture
31:51de son ancien parti,
31:54mais c'est vrai
31:54que la France Insoumise
31:55aujourd'hui
31:56à l'intérieur de la gauche
31:57à la fois
31:57est dans une place centrale
31:59parce que c'est
31:59la principale force
32:01sur le papier
32:02et dans les zones
32:03et en même temps,
32:04Jean-Luc Mélenchon
32:05est très contesté
32:06et par le parti
32:08communiste français
32:08et par le parti socialiste,
32:11les écologistes
32:12étant un peu divisés
32:13sur cette question.
32:14Mais cette division,
32:15elle est à cause de qui ?
32:15Est-ce qu'elle est par
32:16en fait à cause de vous aussi ?
32:17J'entends bien tout ce que vous dites.
32:18Alors déjà,
32:18une première chose...
32:20Elle me récrélie,
32:21il faut être tous ensemble
32:21dans la tête de Garrido.
32:22Encore une fois,
32:23je dis...
32:24C'est avec Emmanuel Macron.
32:25Je dis,
32:25j'entends depuis un certain temps,
32:26c'est plutôt
32:27nos ex-partenaires,
32:28notamment je pense
32:28au parti socialiste,
32:30qui excluent l'idée
32:30que les filles
32:31soient dans une union
32:33et ils l'excluent
32:34pour une bonne raison.
32:35Je reviens toujours
32:35à la question du programme
32:36pour moi,
32:37c'est qu'aujourd'hui,
32:38il faut leur poser la question
32:44il faut qu'ils la résolvent
32:45avant ça.
32:46Mais au-delà de ça,
32:47sur en gros nos difficultés,
32:50moi je trouve que
32:50pour un mouvement
32:51qui à la rentrée
32:53explique qu'il veut déposer
32:55une motion de censure
32:56le 23 septembre,
32:57qu'il appuie le 10 septembre,
32:59etc.
33:00et que le résultat,
33:01c'est quand même
33:02le vote de confiance
33:03auquel est contraint
33:04M. Bérou,
33:04le moins qu'on puisse dire,
33:05c'est qu'on part quand même
33:05le moment où...
33:06Je vous accorde
33:07que Jean-Luc Mélenchon
33:08avec sa rentrée très tôt
33:09a mis une pression.
33:11Je pense peut-être d'ailleurs
33:13que ça a provoqué
33:15cette faute de temps
33:16de François Bayrou.
33:17J'ai le sentiment
33:19que la pression
33:20que vous mettez
33:20sur le 10
33:21de manière surprenante
33:22puisque vous vous associez
33:23à ce mouvement,
33:23on ne va pas revenir
33:24sur le mouvement
33:26dont on pourrait...
33:27Sur la nature
33:28ou la source.
33:28Oui, ce qui sort,
33:29j'ai pas d'envite.
33:31Si on analyse
33:32en termes de...
33:34François Bayrou
33:35a finalement cherché
33:37à anticiper ce mouvement
33:39et quelque part,
33:40Jean-Luc Mélenchon
33:41a mis des grosses pressions
33:41sur...
33:41Parce qu'il y a une pression
33:42qui a été organisée
33:42et on n'est pas pour rien
33:43quand même.
33:44Je vous accorde ce point-là.
33:47Merci beaucoup,
33:47Éric Oquel,
33:48d'être venu sur notre plate.
33:49Merci.
33:55Merci.
33:55Merci.
33:56Merci.
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