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  • il y a 2 mois
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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00:00Alors, je voudrais qu'on avance sur un autre sujet, évidemment, puisqu'après le 8 septembre, tous les regards seront tournés vers l'Elysée.
00:07Ils sont déjà tournés vers l'Elysée. Et je voudrais savoir si on peut y voir plus clair avec vous, Bruno Jeudy.
00:12Je vais vous faire plancher. Je suis désolée, mais dans les colonnes de la tribune dimanche, on peut découvrir un article, justement, sur les secousses de l'après-Bérou.
00:21Et on apprend beaucoup de choses. On apprend qu'Emmanuel Macron envisage de nommer un successeur à François Bérou,
00:26qu'il n'envisage pas de dissoudre et qu'il envisage la piste socialiste ?
00:31Alors oui, c'est vrai, pour sortir, parce que bon, lundi soir, Emmanuel Macron sera dans une situation de retour à la case départ, en quelque sorte,
00:41puisqu'il a nommé François Bérou le 13 décembre 2024. Il va falloir sortir du blocage.
00:47Il ne va pas écouter les bons conseils de certains, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et d'autres qui le pressent de dissoudre.
00:54Il va d'abord essayer de trouver un successeur à François Bérou. Il a deux options sur la table, et c'est un peu la logique du « en même temps » chez François Bérou.
01:02D'abord, il va explorer la piste socialiste jusqu'au bout. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il observe qu'Olivier Faure, y compris sur le plateau de BFM TV,
01:11l'a dit cette semaine. D'abord, un, il a rompu avec LFI. C'est une différence avec l'année dernière, où il n'avait pas voulu explorer cette piste,
01:18parce qu'il estimait qu'il y avait toute la gauche d'on et les filles. La deuxième chose, c'est qu'Olivier Faure, cette semaine,
01:24à BFM TV, qu'est-ce qu'il a dit ? Il a dit que si un socialiste, l'un ou l'autre d'entre nous, est appelé, il doit dire oui.
01:30Ça ne veut pas dire qu'il va désigner immédiatement Olivier Faure. Ça veut dire que l'Élysée est déjà entrée un peu en discussion,
01:38en échange avec Olivier Faure. Ils vont le faire plus en amont, après le 8, pour savoir s'il est Olivier Faure,
01:45ou un autre socialiste, en capacité de faire voter un budget. Parce qu'au fond, c'est ça, l'objectif principal immédiat,
01:51c'est faire voter un budget. Est-ce qu'il peut faire voter un budget avec les voix du socle commun,
01:56c'est-à-dire les macronistes, éventuellement LR ? Est-ce qu'il est capable ? Ça, c'est la première piste.
02:01Et la deuxième piste, Emmanuel Macron...
02:03Sur cette première piste, je voudrais juste faire réagir Franck Louvrier, à moins qu'il n'ait fait un malaise
02:07en entendant que Camille Macron pense à cette piste socialiste. Est-ce que ce sera nécessairement sans vous,
02:13Franck Louvrier, si jamais on a un Premier ministre de gauche ?
02:17Non, mais attendez, il faut être cohérent en politique. D'abord, moi, je pense que le président de la République
02:21ne souhaite pas dissoudre, mais il va être obligé de le faire. Et si demain, on s'aperçoit que ça peut être
02:27un socialiste qui est au pouvoir, bien évidemment que la droite ne soutiendra pas ce socialiste.
02:33Mais je pense qu'il y a aussi un problème de cohérence. Vous faites un sondage sur l'état de l'opinion.
02:37La France va être entre la droite et l'extrême droite. Et vous allez mettre un Premier ministre socialiste
02:43qui est soutenu par à peu près 60 parlementaires. Mais c'est complètement intenable.
02:48Ce n'est pas possible. La situation n'est pas tenable dans la situation dans laquelle on est aujourd'hui,
02:53politiquement. Donc je crois vraiment que là, on essaye encore d'envoyer quelques bouteilles à la mer.
02:59Mais on le voit bien, c'est les dernières bouteilles à la mer avant la catastrophe.
03:02Donc je pense qu'il faut vraiment plutôt se préparer à une dissolution plutôt qu'essayer de penser
03:07qu'on peut avoir un Premier ministre socialiste qui n'emportera jamais une majorité.
03:12Mais Franck Louvrier, sur le fond, vous vous sentez plus proche des socialistes ou du Rassemblement national ?
03:19Aucun des deux, sur le fond. Moi, je me sens proche de ma famille, qui est un famille gaulliste, depuis très longtemps.
03:25Mais moi, je suis persuadé qu'en tout cas, il faut rester dans son opinion et dans son positionnement.
03:30Et surtout, être cohérent par rapport à l'État de la France. Mais l'État de la France, il n'y a personne qui peut dire que la France est à gauche.
03:36Franchement, alors ça ne sert à rien de payer des études de sondage en permanence.
03:39Vous le savez très bien, la France, elle est entre la droite et l'extrême droite.
03:42Donc pensez qu'à la tête, on va créer une impulsion en mettant un Premier ministre de gauche.
03:46Je pense que c'est très fictif.
03:48Merci beaucoup, Franck Louvrier, d'avoir été avec nous.
03:50Merci.
03:51Il va quand même me rassurer.
03:53Vous voyez, il y a aussi la deuxième option qui, à mon avis, est la plus probable.
03:56Je suis sûre qu'il nous écoute, il a besoin d'être rassuré.
03:58Emmanuel Macron va explorer la piste socialiste, il ne veut pas qu'on lui reproche de ne pas l'avoir fait.
04:02En revanche, il teste aussi des personnalités issues du socle commun pour conclure, comme l'avait fait et avait réussi l'année dernière, mais pas cette année,
04:12un accord de no-censure que l'EPS accepterait.
04:15Et donc, il teste des personnalités, ses proches testent des personnalités, Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, et dit-on...
04:25Ça a l'air d'enchanter, Serge Faubert !
04:27Alors, des personnalités qui peuvent obtenir un accord de no-censure pour faire voter ce budget et éviter, peut-être justement, si ces deux options échouent,
04:37d'arriver à la dissolution.
04:41Serge Faubert.
04:42Deux remarques sur cette proposition.
04:44D'abord, Olivier Faure a indiqué qu'il n'utiliserait pas le 49-3.
04:48Donc, ça veut dire qu'il n'y a pas de guillotine parlementaire qui s'abattra sur les textes et qu'il sera donc obligé de négocier texte par texte.
04:57Ça veut dire qu'il y aura donc forcément un compromis sur chaque texte et, à l'arrivée, une obligation de compromis s'il tient sa promesse.
05:06Ça, c'est une autre affaire.
05:08Et deuxièmement, il y a quand même la réaction de M. Wauquiez, qui est quand même, jusqu'à plus ample, informé le patron des députés LR.
05:15Je ne veux pas faire de la peine à M. Louvrier, mais M. Wauquiez nous a expliqué qu'il ne voterait pas la censure, ni pour Bardella, ni pour Olivier Faure.
05:22Il est contre la censure.
05:23Oui, mais alors, il a très rapidement été recadré par Bruno Retailleau.
05:25Enfin non, excusez-moi, le congrès qui s'est tenu aujourd'hui est quand même assez nébuleux et pour l'instant...
05:30Parle demain, Bruno Retailleau.
05:31On verra bien demain, mais enfin, pour l'instant, quand même, tout le monde prend des précautions.
05:35Et puis, il faut savoir que quand même, le groupe LR à l'Assemblée nationale est assez partagé sur ces questions.
05:39Bon, alors après, moi je pense, pardon de dire comme ça, mais il faut reprendre un peu l'épure.
05:48On a une coalition qui est arrivée en tête en 2024 et on a un parti qui a réuni le plus de voix sur son nom, c'est-à-dire le Rassemblement national.
05:58Donc la question, c'était soit Bardella, soit un représentant du nouveau Front populaire.
06:03Depuis, les choses ont évolué, il n'y a plus de nouveau Front populaire, le Parti socialiste a pris son autonomie.
06:09Mais je dirais que le président de la République, aujourd'hui, il n'a que deux choix possibles.
06:13Soit il joue la carte du Rassemblement national, définitivement, soit il joue la carte des socialistes.
06:19Le socle commun, il n'existe quasiment plus, c'est un socle totalement délabré.
06:23Sur cette question, Guillaume Caraillon, est-ce que vous discutez encore avec vos anciens collègues de LR ?
06:27Est-ce que vous les sentez prêts à faire alliance avec le RN ?
06:32Moi, je pense qu'il y a une grosse différence entre les électeurs des Républicains, les militants des Républicains.
06:37Moi, j'ai été président des Jeunes LR pendant plus de trois ans, j'ai été élu par les Jeunes LR assez largement deux fois.
06:43Et je pense qu'il y a une grosse différence entre eux et les dirigeants, ce qu'on appelle un peu les chapeau à plumes avec Eric Ciotti des LR.
06:50Ceux qui ont juré pendant des années de ne jamais faire alliance avec Emmanuel Macron,
06:54et qui finalement ont fait alliance l'année dernière, en disant qu'il y a un risque que la gauche arrive au pouvoir,
06:59et donc on fait une alliance avec Emmanuel Macron et on va dans des ministères importants,
07:04le ministère de l'Intérieur notamment pour Bruno Retailleau.
07:06Là où je suis un peu tombé de ma chaise cette semaine, Laurent Wauquiez nous dit quoi ?
07:10Nous dit qu'on est prêt à ne pas censurer les socialistes d'Olivier Faure.
07:13Olivier Faure qui était jusqu'à l'année dernière en tout cas l'allié des Insoumis,
07:17qui a fait une alliance électorale avec eux,
07:19qui est une persérité à la gauche de la gauche, qui est un vrai socialiste.
07:23On nous dit que ces gens-là, alors même qu'ils sont rentrés au gouvernement pour leur faire barrage,
07:28aujourd'hui ils sont prêts à les laisser aux manettes.
07:30Je trouve ça quand même très étonnant,
07:32et ce que j'ai vu des réactions des militants des Républicains,
07:35c'est qu'ils sont très déçus.
07:37Ils ne sont pas rentrés chez LR pour avoir un parti qui est au fond un parti centriste,
07:41qui fait la politique politicienne, qui n'a pas vraiment de courage,
07:45et qui est incapable de s'allier avec leurs partenaires naturels.
07:47Mais est-ce que vous les sentez prêts à se rapprocher du Rassemblement national ?
07:50Il y a beaucoup des électeurs, oui, et qui l'ont déjà fait.
07:52LR, ça pèse quoi ? Ils ont fait 4,7% à la dernière élection présidentielle.
07:57Ça a fait 7% aux dernières élections européennes.
08:00Donc oui, là, il y a un petit regain, parce qu'on les voit occuper des ministères importants,
08:03mais le gros des électeurs de LR, ils sont déjà partis.
08:07Moi, je vois les meetings de Jordan Bardella et d'Éric Ciotti.
08:10Vous avez des militants LR historiques, qui étaient à l'UMP,
08:12qui étaient au RPR pour les plus anciens,
08:14et ils se retrouvent aujourd'hui dans cette coalition.
08:16Ce n'est pas un hasard si, quand vous regardez les sondages des prochaines initiatives,
08:19vous avez notre coalition, RN-UDR, qui est très largement en tête,
08:23et qui recueille des intentions de vote énormes chez les électeurs de droite historiques.
08:27Et LR, aujourd'hui, est arrivé à moins de 10%.
08:29Donc moi, je pense qu'on a vocation à se réunir.
08:31Ça se fera tôt ou tard, peut-être à la prochaine élection législative,
08:34peut-être à la prochaine élection présidentielle.
08:36Mais encore une fois, j'appelle les électeurs de LR à s'allier avec des partenaires naturels
08:39qui partagent des vraies priorités sur le pouvoir d'achat,
08:42sur la gestion des comptes publics, sur la sécurité, sur l'immigration.
08:44Bruno Jeudy, peut-être une réaction sur la déclaration de François Hollande
08:48dans la Tribune dimanche, où il explique que la nomination d'un Premier ministre
08:53n'est pas qu'une question de personne,
08:55et comme premier dirigeant d'un parti de gouvernement,
08:57Olivier Faure a vocation à revendiquer le pouvoir.
09:00On ne le sent pas très enthousiaste sur la question d'Olivier Faure,
09:04et en même temps, il se sent quand même obligé de le soutenir, d'une certaine façon.
09:07C'est vrai qu'il ajoute également qu'il n'est pas très…
09:11Il ne croit pas vraiment.
09:12Non, surtout, il trouve que l'idée d'abandonner le 49-3, cet outil,
09:17c'est un risque qu'il n'y ait jamais de budget.
09:19Donc je pense qu'il connaît bien la cinquième,
09:21et qu'il sait bien que sans majorité dans cet hémicycle, ce sera compliqué.
09:28Non, François Hollande, il se rallie plutôt à l'idée, il veut de la stabilité.
09:31Il pense qu'il faut que le Parti Socialiste participe à une solution de stabilité politique,
09:35parce que François Hollande ne défend pas l'idée de la dissolution,
09:38contrairement à notre ancien président Nicolas Sarkozy.
09:42Et lui, il pense qu'il y a la possibilité de trouver un accord de non-censure
09:48que le PS accepterait sur une personnalité proposée par Emmanuel Macron.
09:56Il estime qu'au fond, on peut refaire ce qui s'est passé l'année dernière avec François Bayrou.
09:59Et il ne comprend pas d'ailleurs pourquoi François Bayrou n'a pas finalement négocié.
10:03François Bayrou est allé demander le vote de confiance,
10:06alors qu'on sait tous que, y compris ses ministres de Bercy,
10:10avaient préparé des discussions avec à la fois le socle commun et les socialistes pendant le mois de septembre.
10:14C'est vrai qu'il parle d'ailleurs d'une faute institutionnelle de la part de François Bayrou.
10:20Et il appelle à cet accord de non-censure pour, au fond, que tout le monde prenne ses responsabilités.
10:28D'ailleurs, il a cette phrase, il en appelle à la responsabilité générale parce que la France...
10:32Mais on a le sentiment d'entendre tout le monde dire ça en ce moment.
10:34Oui, mais la différence avec peut-être d'autres responsables qui se sont exprimés de son niveau,
10:39c'est que lui, il pense que précipiter les échéances électorales ne régleront rien
10:43et qu'il faut d'abord que la France ait ce budget en 2026.
10:46Il sera temps ensuite de mener des campagnes, j'allais dire, normales, aux échéances normales,
10:52notamment celles de 2027.
10:54Il faut rappeler quand même à nos téléspectateurs qu'on a bien vu,
10:58les législatives anticipées n'avaient pas réglé la question et que l'Assemblée reste fragmentée,
11:03que les sondages montrent que certes, et monsieur a raison,
11:06que le Rassemblement national sortirait largement gagnant de ces législatives,
11:11mais sans être en majorité absolue.
11:12Donc ça ne réglera pas le problème.
11:14J'ajoute enfin que s'il y avait une démission du Président...
11:17C'est vous parce que Benjamin Hamard veut répondre à ce que vous dites.
11:19Bien sûr, mais s'il y avait une démission du Président,
11:21rappelons que l'élection présidentielle, elle est dictée par des contraintes de délai,
11:25de calendrier, ce serait 40 jours la campagne.
11:27Ce ne serait pas du tout une campagne normale.
11:30Donc encore une fois, une campagne escamotée,
11:32les mêmes qui réclament aujourd'hui une démission regretteraient une campagne escamotée.
11:36Benjamin Hamard, je vous vois vous agiter depuis tout à l'heure.
11:38Pourquoi vous n'êtes pas d'accord avec Bruno Jeudy ?
11:39Mais parce qu'on écoute vos analyses, monsieur Jeudy,
11:42et vous étiez en train... Alors, donc, apparemment, vous validiez cette possibilité...
11:45Non, je ne valide rien, moi. Je vous ai donné des informations.
11:47D'accord. Alors, dans ce cas-là, dans les informations que vous donnez,
11:50il y a des choses qui me sidèrent.
11:52On aurait donc...
11:54Je ne sais pas, ce ne serait pas... Je pense que c'est en plus le pire,
11:56c'est que c'est assez proche de ce qu'en doute, sans doute,
11:59monsieur Macron a dans la tête.
12:00Mais on a eu monsieur Barnier, on a eu monsieur Bayrou,
12:03on aurait là, rapidement, une troisième option,
12:05sortant du socle commun.
12:07À nouveau, vous disiez tout à l'heure, il va y avoir...
12:09Il y aurait un espace, justement, maintenant, si monsieur Bayrou tombe,
12:12il y a un espace vide.
12:13En fait, si la colère, elle est là, c'est parce que les Français se doutent bien
12:16que l'agenda macroniste risque de ressortir.
12:19On va se retrouver avec un troisième homme de paille,
12:22issu des cadres du macronisme,
12:25partageant l'analyse du macronisme.
12:27Et donc, finalement, tout va très bien, madame la marquise.
12:30Je crois que c'est une situation de monsieur Bayrou, là, les jours derniers.
12:32Tout va très bien, madame la marquise.
12:33On ne change rien, on continue à ronronner alors qu'on a une colère sociale explosive,
12:38qu'on a la marmite à côté.
12:39Et on fait comme si de rien n'était.
12:41On continue, effectivement, entre soi, à essayer de trouver des petits bricolages.
12:45Tout à l'heure, monsieur Louvrier disait,
12:47mais comment ça, la France est à droite et à l'extrême droite.
12:51Enfin, on peut se rappeler, d'ailleurs, ça a été fait par monsieur,
12:53rappeler les chiffres électoraux des LR.
12:56Et alors qu'on se retrouve avec un ancien Premier ministre,
12:59il n'y a même pas un an, monsieur Barnier,
13:00monsieur Retailleau, qui est ministre de l'Intérieur,
13:03qui est issu de cette droite groupusculaire,
13:06mais qui pourtant est au centre du pouvoir.
13:08Donc, visiblement, dans le cadre des élections de 2024,
13:11il y avait des possibilités.
13:13Monsieur Macron a refusé de laisser sa place,
13:16de laisser une chance, effectivement, au nouveau Front populaire.
13:19Et là, maintenant, dans ce paysage politique qui l'a contribué à éclater,
13:23et bien, finalement, on se retrouverait avec un nouveau Premier ministre macroniste.
13:27C'est insupportable. C'est ça qui est au cœur de la colère de notre pays.
13:31Merci beaucoup. Merci à tous d'avoir été avec nous sur ce plateau.
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