- il y a 2 jours
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00On va passer au signé consigné. On va réécouter ce que disait le Premier ministre Sébastien Lecornu.
00:04C'était cet après-midi au sommet Choose France.
00:07« Choisissez la France face à des investisseurs, investisseurs français. »
00:10Sébastien Lecornu, Premier ministre, a rassuré tous ceux qui voudraient investir en France.
00:15La folie des taxes, ne vous inquiétez pas, elle ne va pas aller bien loin.
00:18Il faut arrêter de faire comme si tout ce qui était voté était réellement voté.
00:22Vous avez des taxes qui n'existent pas.
00:24On fait peur actuellement à une partie du pays avec des taxes qui n'auront jamais d'application.
00:30Parce qu'elles ne sont pas constitutionnelles, parce qu'elles n'ont pas d'assiette.
00:34Alors, comme moi, garçon, c'est rationnel, je me suis dit que tout le monde l'avait vu.
00:40En tout cas, nos opposants qui l'ont voté l'ont vu.
00:43Parce qu'eux-mêmes ne veulent pas voter le taxe final.
00:45Donc ceux qui ont soi-disant gagné 26 milliards d'euros sur une taxe qui n'existe pas
00:49sont ceux qui nous disent en privé « Non mais on sait qu'elle n'existe pas. »
00:53Et pendant ce temps-là, on voit une part du monde économique qui dit « Oh là là, ça fait peur parce qu'elle existe. »
00:57La réalité, c'est qu'on est dans un moment de psychologie collective
01:00qui, à mon avis, est extraordinairement délétère.
01:03Alors, les taxes qui n'auront aucune application.
01:05Il est en train de siffler la fin de la récré.
01:08Ça va être le thème du signé consigné.
01:11Charles Consigné, bonsoir.
01:12Bonsoir.
01:13Fabien Guay, sénateur communiste de Seine-Saint-Denis, directeur du journal Humanité.
01:16Bonsoir.
01:17Bonsoir.
01:17Il a raison, Sébastien Lecornu dit « Rassurez-vous, ça n'ira pas loin, les taxes.
01:21C'est bon, c'est terminé ?
01:23Alors, franchement, je trouve qu'il est dans son rôle de Premier ministre.
01:26Je pense qu'il y a eu beaucoup de surenchères de la part de la gauche, notamment, mais pas seulement, sur ce budget.
01:34Et il y a quand même un vent de panique qui finit par s'installer dans le pays
01:39avec les entreprises, les ménages, des tas de gens petits et grands
01:46qui s'inquiètent de voir une assemblée lancée dans une espèce de concours de création de taxes.
01:54En veux-tu, en voilà, selon les derniers chiffres que j'ai, on est à 40 milliards d'alourdissement de la facture pour les Français.
02:01Donc, forcément, il y a un peu d'inquiétude et même plus que ça.
02:06Je pense qu'il est temps, effectivement, de siffler la fin de la récréation.
02:11Je crois qu'il y a encore environ 1 500 amendements qui doivent être examinés à l'Assemblée.
02:17Cette semaine.
02:18Bon, tout ça n'est quand même pas extrêmement sérieux.
02:21J'attends avec impatience de voir ce que va faire le Sénat qui, a priori, va ratiboiser ce budget.
02:29Au Karcher, ils ont dit.
02:30Voilà.
02:31Il a parlé d'hystérie fiscale.
02:33Oui, alors oui, il parle d'hystérie fiscale.
02:35Bercy parlait, il n'y a pas très longtemps, de sorcellerie fiscale.
02:39On parle d'un budget Frankenstein, enfin bref.
02:42Voilà.
02:44Oui, mais je pense qu'il faut remettre un peu de sérieux et que les Français attendent du sérieux.
02:50Donc, ils attendaient du sérieux avec un peu de stabilité gouvernementale et parlementaire.
02:55Et je pense qu'ils en attendent maintenant sur le fond et que la gauche doit arrêter son délire.
03:03Alors, M. le sénateur, attention, les Karcher sont de sortie au Sénat, à la droite, bien sûr.
03:08Non, mais on a d'abord un problème démocratique.
03:11C'est que c'est l'Assemblée nationale, dans ce pays, qui devrait avoir le dernier mot.
03:16Et malheureusement, elle ne l'aura plus.
03:18Pourquoi ?
03:19Pourtant, il n'y a pas de 43.
03:19Oui, tout à fait.
03:21Et vous avez raison.
03:22Et pas de 43, alors que M. Barnier et M. Bayrou y ont insisté.
03:28Pourquoi ?
03:28Parce que c'est aujourd'hui le Sénat, depuis deux ans, qui fait le 49.3.
03:32Puisque donc, que l'Assemblée nationale vote ou pas un texte, ce n'est pas grave.
03:36Puisqu'après, il va dans la navette parlementaire au Sénat.
03:39Vous l'avez annoncé, la droite sénatoriale autour de Rotaillot,
03:43qui revient au Sénat, et la majorité va durcir l'ensemble du budget extrêmement dur,
03:52tant le PLFSS qui va commencer mercredi, jusqu'à, je crois, une vingtaine de milliards d'économies sur la question de la santé,
04:00ou comme sur les questions budgétaires.
04:02Puis ensuite, il y a la commission mixte paritaire, où là, les droits de coalisés ont la majorité.
04:08Et donc, à l'arrivée, et c'est pour ça que d'ailleurs, M. Lecornu a renoncé au 49.3,
04:13il n'en a plus besoin, puisque la droite sénatoriale va faire le 49.3 pour lui,
04:18et que donc, ils vont régler toutes les questions budgétaires,
04:21et celles de la sécurité sociale, sur la sécurité sociale, dans une CMP.
04:25Et il ne restera plus qu'à l'Assemblée nationale de refuser ou d'approuver les conclusions mixtes paritaires,
04:32ou alors, si elle le refuse, elle laissera la main libre à M. Lecornu, Premier ministre, pour rédiger des ordres.
04:38Mais il a pris des engagements, notamment sur la réforme des retraites.
04:40Oui, alors vous savez, les engagements, mais il n'y aura pas de suspension, de décalage de la réforme des retraites,
04:45puisque le Sénat va revenir dessus, et que la commission mixte paritaire ne validera pas la suspension, la décalage.
04:52Dans ce cas-là, les socialistes vont censurer.
04:54Mais probablement, et c'est pour ça la question.
04:57Ça ne sert à rien tout ce qu'on fait là, alors.
04:59À l'Assemblée nationale, malheureusement, et c'est une inversion totale de la Constitution, depuis deux ans,
05:06c'est le Sénat qui aura le dernier mot.
05:08Et c'est pour ça, d'ailleurs, je le redis, que lecornu a, parce qu'il est sénateur,
05:12et qu'il connaît bien la maison, qu'il a renoncé au 49.3,
05:14puisque les droits de coalisés, et notamment la droite sénatoriale, ont pesé.
05:17Mais par contre, là où nous avons besoin d'un budget,
05:20d'abord parce que les entreprises, oui, ont besoin de stabilité, de lisibilité,
05:24et depuis deux ans, elles n'en ont pas.
05:27Et on ne peut pas annoncer, par exemple, je vous prends la question de l'apprentissage.
05:30Ça, c'est extrêmement intéressant.
05:32On a eu raison, et je vais le dire ici, de relancer la question de l'apprentissage.
05:36On l'a fait.
05:37– Merci Macron.
05:38– Ben oui, sur cette question, mais attendez, je vais aller au bout.
05:41On a eu raison de le faire, donc c'était jusqu'à 6 000 euros pour accompagner l'apprentissage.
05:45Donc, ça a augmenté le nombre d'apprentissages.
05:48Mais il y avait des effets de bord.
05:49C'est-à-dire que la personne qui sortait d'études à Bac plus 5,
05:54comme celle qui n'en avait pas, était aidée de la même façon.
05:56Donc, on a décidé de raboter.
05:58Donc, on coupe.
05:59On coupe tout.
05:59Et donc, qu'est-ce qui arrive ?
06:01C'est que le nombre d'apprentissages est en train de baisser.
06:03Alors que sur cette question-là, par exemple, les entreprises demanderaient à être accompagnées.
06:07Ça demanderait, par exemple, plutôt que de couper après avoir ouvert les vannes,
06:12de recentrer le dispositif sur les vannes, Charles ?
06:15Moi, je veux bien, mais dans ce cas-là, on coupe nulle part, finalement.
06:19À vous entendre, on a l'impression qu'il n'y a aucun budget
06:22sur lequel on peut faire un centime d'économie, puisque tout semble…
06:26Sur la santé, sur la police, sur la justice.
06:29Dites-moi par où on commence.
06:30Alors, dites-moi.
06:31Oui, on commence par supprimer les 35 heures.
06:34Ah oui.
06:34D'abord, quel effet ?
06:36Quel effet ?
06:38Quel effet ?
06:39Vous avez plus de cotisations.
06:41Et donc, par exemple…
06:42Pourquoi ?
06:42Parce que vous avez plus d'heures…
06:44Quelle est la durée moyenne et de vannes d'air ?
06:4637 en l'État.
06:48Oui, presque 38, c'est d'ailleurs la moyenne au-dessus de l'Allemagne.
06:5137 en l'État, en comprenant le secteur privé, en faisant une moyenne privée publique.
06:56Je ne suis pas sûr que dans toutes…
06:57Donc là, 35 heures n'est pas le problème.
06:58Je ne suis pas sûr, cher monsieur le sénateur, que dans toutes les administrations,
07:02on soit tout à fait à 40 heures par semaine.
07:05Vous allez me sortir les professeurs, c'est ça ?
07:07Non, non, c'est toute administration.
07:09Ce n'est pas ce qui me saute aux yeux.
07:10Quand je vais au Sénat et qu'il y a 10 gendarmes au rez-de-chaussée qui…
07:15Bah, excusez-moi, je les salue avec respect et amitié.
07:18Que se font les gendarmes ?
07:18Mais qui sont là pour attendre que le temps passe.
07:21Excusez-moi.
07:22Et que monsieur Guay sorte.
07:22Je pense qu'on peut faire…
07:24Pour surveiller, c'est pour contrôler Psyguet.
07:25Je pense qu'on peut faire des efforts.
07:27Non mais, voilà, ce que je veux dire, c'est que…
07:29On peut les redéployer ailleurs.
07:31Par exemple, notamment.
07:32Mais les coupés…
07:33Notamment.
07:34Vous êtes d'accord, là ?
07:35Je pense qu'on peut…
07:36On est d'accord qu'ils sont un peu nombreux.
07:37Monsieur Guay, ce que je veux dire, c'est que…
07:39Vous enlouvez 10 gendarmes, c'est pas le fait que vous réglez un problème.
07:41Ce que je veux dire, ce que je veux dire, c'est que ce pays où maintenant, de plus
07:46en plus souvent et dans de plus en plus d'endroits, la journée de travail se termine à 16h.
07:52Ce pays où, dans de plus en plus d'endroits et de plus en plus souvent, la semaine de travail
07:58se termine le jeudi à 16h.
08:01Ce pays où les gens sont en arrêt maladie à la moindre déconvenue.
08:06Ce pays-là, excusez-moi de vous dire que…
08:09Ce pays de fainéant.
08:09Non, c'est pas ça.
08:11C'est que c'est un pays où on est en train de perdre, effectivement, le goût du travail.
08:17Et je pense qu'il faut le relancer.
08:19Et donc, ce que je veux dire, c'est qu'on ne va pas le faire là, avec cette majorité
08:22qui n'existe pas, ce parlement compliqué, etc.
08:26Mais souffrez qu'il y ait des gens qui pensent que les réductions de dépenses publiques
08:31sont possibles en France et sont souhaitables.
08:35Et que oui, parfois, il faut baisser sur l'apprentissage.
08:38Et que oui, parfois, la santé, il faut changer certaines choses.
08:42Et que dans l'éducation…
08:44Fermez des lits comme pas dans le monde.
08:45Mais non, pas forcément fermez des lits, mais supprimer des personnels administratifs, par exemple.
08:50Moins rembourser les cuits thermales.
08:51C'est possible.
08:52Effectivement, regarder les remboursements.
08:54– Finalement, ça n'a pas été adopté.
08:56– Je veux dire, arrêter de ne pas payer, par exemple, les soins de santé des retraités américains
09:01qui sont sur le sol français et qui font des interviews sur le service public
09:05pour expliquer à quel point ils sont contents d'être en France
09:07parce qu'on leur a donné une carte vitale.
09:09À peine ils sont arrivés.
09:10Donc, pardon, je suis un peu caricatural exprès pour me faire comprendre.
09:16– Non, jamais.
09:16– Mais parce que malheureusement, monsieur le sénateur,
09:19c'est la réalité aussi qui est caricaturale en France
09:21et qui donne envie parfois de se taper la tête contre les murs.
09:24Donc oui, je suis heureux de penser qu'effectivement,
09:28on va, comme vous dites, raboter ici et là.
09:31Moi, je pense qu'il faudrait même tronçonner ici et là.
09:33– Est-ce qu'il a raison, Sébastien Lecornu,
09:36aujourd'hui devant les chefs d'entreprises français réunis à Chousse France,
09:39de leur dire, rassurez-vous, les taxes qui ont été votées ces derniers temps
09:43ne seront jamais appliquées ?
09:45– C'est ce que je viens de vous expliquer
09:46puisque c'est le Sénat qui aura le dernier mot
09:49et qu'effectivement, le Sénat n'adoptera jamais les taxes.
09:52– Est-ce qu'il a raison de rassurer les entreprises ?
09:53Ça veut dire qu'il y a besoin de les rassurer ?
09:55– Non, moi je pense qu'on a un vrai problème
09:56et je le prends à l'envers de ce que vient de dire monsieur Consigny.
10:00Notre problème n'est pas la question des dépenses,
10:02même si on peut regarder à plus de rationalité.
10:05Je suis moi-même auteur d'un rapport de 211 milliards
10:07qui a fait beaucoup parler.
10:08Je n'ai jamais dit qu'il fallait arrêter
10:11toutes les aides publiques aux entreprises,
10:13ce serait une folie au moment où on est dans une guerre commerciale
10:16entre la Chine et les États-Unis.
10:17Mais, par exemple, il y a 450 dépenses fiscales,
10:20on propose de rationaliser et de diviser le nombre par 3
10:24à l'horizon de 2030.
10:25– Et les dépenses sociales ?
10:26– Mais on peut regarder…
10:28– Ce n'est pas pareil parce que ce que monsieur Guy appelle
10:30les dépenses fiscales, c'est des églomérations de cotisations.
10:33– Oui, je vous en prie pardon, notamment sur les salariés.
10:35– Donc, on a un problème aujourd'hui, en réalité, de recettes.
10:39C'est ça notre problème.
10:40Nous avons perdu des milliards et des milliards de recettes dans le pays.
10:45Par exemple, je sais, et je ne vais pas revenir sur la taxe du Kman,
10:49mais qu'on exonère quasiment d'impôts.
10:53C'est-à-dire que les 1 800 milliardaires,
10:56même pas les millionnaires, les 1 800 milliardaires
10:59paient en moyenne entre 13 et 20 % d'impôts
11:02quand les autres en payent autour de 45,
11:05est un problème.
11:06Vous le vouliez ou non, c'est un problème.
11:08Deuxième problème, c'est qu'un certain nombre de multinationales
11:13qui touchent des aides publiques en France,
11:15qui versent des dividendes extrêmement conséquentes,
11:19licencient la même année et ne payent pas d'impôts en France,
11:22est un problème.
11:23Et même, je vais même vous dire mieux,
11:25il y a des entreprises dont l'État est au capital,
11:28par exemple, ST Microélectronique,
11:31qui a obtenu 1,7 milliard de subventions,
11:33500 millions de crédits d'impôts recherche,
11:35chaque année et payent 0 % d'impôts
11:37parce qu'ils font de l'optimisation fiscale en Suisse.
11:41Donc ça, c'est un problème.
11:42Enfin, nous avons un problème de fiscalité plus large.
11:46Nous n'avons pas un impôt assez progressif.
11:48En France, il faut revoir la fiscalité de fonds en groupe.
11:52Et oui, il y a des dépenses nouvelles,
11:54notamment sur les questions sociales,
11:56parce que je vous rappelle, et je finirai par là,
11:58on vient d'en voir un texte sur la fraude sociale et fiscale.
12:01Oui, la fraude au RSA, ça existe.
12:03C'est entre 600 à 800 millions d'estimés.
12:06Vous savez, la fraude, c'est toujours une estimation.
12:08En tout cas, moins d'un milliard à définition.
12:10Mais le non-recours aux bénéficiaires du RSA qui auront droit,
12:14c'est au-delà d'un milliard.
12:16Donc, en réalité, même si vous agissez sur la fraude,
12:19si vous agissez aussi au non-recours,
12:21vous aurez plus de dépenses sociales.
12:22Monsieur le Sénateur, pour moi, le problème n'est pas forcément la fraude.
12:25Je veux dire, quelqu'un qui gruge...
12:2780 à 100 milliards de fraude.
12:29L'évasion fiscale, c'est un problème.
12:31Oui, je parle de la fraude sur le RSA.
12:34Je pense qu'il faut, évidemment, le rattraper et lui faire rembourser.
12:41Mais ce n'est pas tant le sujet.
12:43S'il y a des entreprises qui font trop d'optimisation, etc.,
12:47Bercy est là pour les contrôler.
12:49Mais pourquoi il y a toutes ces aides aux entreprises ?
12:51Pourquoi il y a tous ces mécanismes de défiscalisation ?
12:54C'est parce que si on appliquait les règles telles qu'elles sont,
12:57de façon bête et méchante, linéaire, etc.,
13:00le système serait en réalité irrespirable,
13:03comme il l'est pour ceux qui n'ont pas les moyens de faire de l'optimisation fiscale.
13:08Parce que les vrais vachalets du pays, je suis d'accord avec vous,
13:11ce n'est pas les entreprises du CAC 40 ni les milliardaires.
13:14Ça, c'est sûr.
13:15C'est des cadres supérieurs.
13:16Parce qu'ils ont les moyens de ne pas se faire plumer par l'État français
13:20et par l'administration dans son ensemble.
13:22Mais en revanche, et par cette espèce de socialisme d'atmosphère,
13:26oui, oui, qui malgré tout,
13:30oui, oui, oui, par ces gens qui restent en poste indéfiniment,
13:33quels que soient les votes des gens,
13:35et qui indéfiniment décident de tout ce qui se passe dans ce pays.
13:38Mais les gens qui n'ont pas les moyens d'échapper à ça,
13:40ceux qui doivent payer rubis sur l'ongle,
13:43toutes les lubies, les parisiens qui payent les amendes de Mme Hidalgo,
13:48les classes supérieures, classes moyennes, classes moyennes supérieures,
13:51qui payent des taux d'impôt sur le revenu complètement délirants,
13:54les célibataires qui se généralisent aujourd'hui
13:57parce que les gens, pour diverses raisons,
13:59sont moins paxés, mariés, ont moins d'enfants qu'avant, etc.,
14:02qui se retrouvent à des taux d'impôt absolument stratosphériques,
14:05les indépendants qui sont à 45% de charge,
14:08plus la TVA, plus l'impôt, plus ceci, plus cela, etc.
14:11Mais ces gens-là, il y a un moment donné,
14:14effectivement, pour eux, ça n'est plus soutenable.
14:16Or, le système, il pèse sur eux.
14:18Donc, il serait temps, effectivement, que ça s'arrête.
14:20Et le sujet des milliardaires et des multinationales,
14:23somme toute, il est relativement annexe.
14:24Non, non, il n'est pas annexe.
14:25C'est ce que...
14:25Il n'est pas annexe.
14:27Un mot.
14:27Puisque lorsqu'on a 100 milliards d'évasion fiscale,
14:30c'est un problème pour le budget.
14:32Et vous devriez être sur ça.
14:33Oui, mais une estimation comme la fraude au RSA.
14:36Enfin, le premier impôt en France,
14:38M. Consigny, je vous l'apprends peut-être.
14:39C'est la TVA.
14:40C'est la TVA.
14:41Et elle pèse plus lourdement sur les classes populaires
14:43que sur les milliardaires.
14:44Voilà, je suis pas sûr.
14:45Au plaisir de vous retrouver,
14:47M. le sénateur,
14:48guère de séjour, Charles Consigny.
14:50À demain, bien évidemment.
14:51Bon.
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