- il y a 4 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00Maintenant, il est temps de parler politique puisque l'examen du budget a commencé à l'Assemblée nationale en commission des finances.
00:07Ça sera l'objet du débat d'en signer consigné.
00:09Mais écoutez tout d'abord ce que disait François-Xavier Bellamy, le député européen qui était l'invité ce matin de BFM TV.
00:16Si jamais il devait y avoir des impôts qui évoluent dans un sens quelque part, il faut qu'ils baissent ailleurs.
00:21Mais la vérité, je le redis, c'est qu'à terme, il faudra que dans ce pays, on baisse massivement les impôts.
00:26Aujourd'hui, malheureusement, vous avez à l'Assemblée nationale une majorité qui est d'accord pour continuer de les augmenter.
00:31Et cette majorité, elle est constituée des socialistes, des écologistes, de la France insoumise, du Rassemblement national qui lui aussi veut créer des impôts supplémentaires.
00:39Et donc nous, on va essayer de tenir la digue comme on pourra.
00:41C'est ce que dit Philippe Juvin qui est rapporteur général du budget, qui vient de notre famille politique et qui dit maintenant, il faut arrêter avec cette surenchère fiscale.
00:48Charles Consigny, bonsoir.
00:50Face à vous ce soir, Paul Vannier, le député de la France insoumise du Val-d'Oise, bonsoir.
00:55Vous avez entendu le député Bellamy qui dit, c'est un budget 149.3, la gauche va en profiter pour faire passer ses mesures.
01:02Est-ce que finalement, ça ne va pas être la surenchère de la gauche ?
01:06C'est en effet quelque chose qu'on peut craindre.
01:08La gauche n'en déplaise à la France insoumise qui, j'ai vu, conteste le principe même de cette victoire, a obtenu le retrait de la réforme des retraites.
01:18Ou en tout cas, voilà, en tout cas, oui, mais on sait que suspension peut vouloir dire...
01:22En 2017, pour chaque présidentiel.
01:24Suspension, en l'occurrence, peut vouloir dire enterrement, de la même façon que la contribution exceptionnelle sur les grandes entreprises, je vois, est a priori pérennisée dans ce budget.
01:36Donc, en politique, parfois, les termes ne veulent pas dire ce qu'ils veulent dire dans le dictionnaire.
01:42Donc, il y a cette victoire, entre guillemets, de la gauche.
01:46Moi, je considère que c'est une défaite pour les Français et pour la France.
01:50Mais il y a cette victoire de la gauche.
01:52Effectivement, je pense qu'elle aurait tort de se priver, au sens politique, politicien du terme, de pousser son avantage.
02:01Et donc, effectivement, je pense que ce qu'on peut craindre à ce stade, c'est une multiplication d'amendements pour emboliser le système.
02:09Et une surenchère, pas forcément pour le coup de la France insoumise en particulier, mais de toute la gauche, qui a bien conscience qu'elle a...
02:18Une surenchère dans les dépenses ?
02:20Et les impôts sur les plus riches ?
02:22Les socialistes ont posé un pistolet sur la tempe du Premier ministre Lecornu.
02:28Il faut dire les choses comme elles sont.
02:29Ils tiennent Lecornu en joue.
02:31Et Lecornu sait que s'il déplaît un peu trop aux socialistes, il sera censuré.
02:37Ils auraient tort de se priver.
02:38Voilà.
02:39Je crois qu'on n'a pas vu le même budget, M. Concilie, parce que s'il y a une surenchère, c'est celle de M. Lecornu, de ses amis macronistes et de la droite.
02:46Dans la copie budgétaire dont nous disposons, les impôts sur les plus riches et les grandes entreprises sont divisés par plus de deux.
02:52Ils passent de 10 à 4 milliards.
02:54Les impôts vont augmenter pour les classes populaires et les classes moyennes.
02:57Ah ben, il faut le regarder, parce que le détail...
02:59Vous allez le modifier, de toute façon.
03:01Ça a commencé en commission des finances aujourd'hui.
03:02D'abord, faisons la liste.
03:04Pour les retraités, 13 millions d'entre eux, ils vont perdre du pouvoir d'achat.
03:064 500 postes supprimés dans l'éducation nationale, doublement des franchises médicales.
03:11Les gens qui ont des cancers vont devoir payer jusqu'à 850 euros par mois de frais supplémentaires.
03:17Donc pardon, mais on parle par ailleurs de gens qui ont perdu les élections, qui demeurent illégitimes, minoritaires, qui n'ont plus de majorité,
03:23et qui sont très allants, là, pour y compris couper dans les dépenses de façon massive ces 13 milliards d'euros de coupes dans les services publics.
03:32Est-ce qu'on a la main ?
03:33Alors, à l'Assemblée nationale, on va voter.
03:34Il faut regarder les choses en face.
03:35Il y a une commission des finances depuis ce matin qui vote ensemble, les macronistes et les lepénistes, pour justement refuser...
03:41Pas toujours, pas toujours.
03:42Ah, souvent, la flat tax...
03:43Les lepénistes ont voté avec vous sur un impôt universel.
03:46Alors, certes, mais là, je regarde la flat tax.
03:48La flat tax, c'est l'impôt sur le capital.
03:50Ça doit frapper tous ceux qui bénéficient des dividendes.
03:54On a proposé plus de 5%.
03:55C'est correct, c'est modeste.
03:57Lepénistes et macronistes viennent de s'y opposer.
03:59Sur l'indexation, c'est important, du barème de l'impôt sur le revenu, là.
04:03Parce qu'il y a des gens qui vont rentrer dans l'impôt sur le revenu, des gens qui vont devoir en payer davantage.
04:08C'est 13 millions de personnes.
04:10On vient de déposer un amendement pour indexer ce barème pour les catégories populaires et moyennes.
04:15Lepénistes et macronistes ont voté contre.
04:17Les gens vont donc payer plus d'impôts.
04:19Donc, M. Consigny, s'il y en a qui sont dans la surenchère, qui sont jusqu'au boutiste, sont vos amis et pas les miens, franchement.
04:24Non, mais c'est très intéressant ce que vous dites, parce que ça montre qu'il y a un monde entre nous sur la vision qu'on a de la France et de ce qu'il faut faire en France.
04:33C'est-à-dire qu'effectivement, timidement, ils vont vers l'idée qu'il y a une réalité.
04:41Dans la réalité, effectivement, tout ne peut pas être à 100% gratuit, c'est-à-dire payé par les autres.
04:48Dans la réalité, oui, il y a une franchise médicale.
04:51Dans la réalité, il y a le premier budget de l'État, c'est l'éducation nationale.
04:56Et effectivement, on peut demander un petit effort.
04:59Dans la réalité, il y a l'impôt sur le revenu qui est payé par une minorité de Français, une petite minorité de Français.
05:05Ça va être un tout petit peu augmenté.
05:07Ça, c'est la réalité.
05:08Et cette réalité, vous voulez la substituer, la remplacer par un rêve, votre rêve collectiviste,
05:18qui est payé par quelqu'un au bout d'un moment et qui est payé par qui en ce moment en France.
05:23Ça ne vous a pas échappé qu'ils en ont un peu ras-le-bol par ce qui reste des classes moyennes et des classes moyennes supérieures,
05:29qui en ont marre d'être les vaches à lait du système.
05:32Et quand on essaye un tout petit peu de changer ce système, même là,
05:36vous imaginez avec la composition de l'Assemblée nationale,
05:39M. Lecornu, il ne peut pas faire grand-chose.
05:42Il fait le peu qu'il peut faire, qui est susceptible de trouver un accord
05:46entre la gauche, le centre, le centre-droit, un bout de la droite, etc.
05:51Donc, il ne fait presque rien, en réalité.
05:52Il fait le fait de Macron.
05:53Et on sait qu'il ne fera rien jusqu'à la présidentielle de 2027, en gros.
05:59Et bien, même ça, ça ne vous va pas.
06:00Et même ça, vous le présentez.
06:01Moi, je vais vous dire ce que je pense, et après, je vous laisse répondre.
06:04Je pense que ce qu'ils font là, ce n'est pas le dixième du quart de ce qu'il faudrait faire en France.
06:10Je pense qu'en réalité, ce qu'ils font là, c'est la partie...
06:15Déjà, vous imaginez, Bayrou, ce n'est pas exactement Thatcher.
06:18C'est la partie émergée de l'iceberg de ce qu'il faudrait faire en France.
06:22Mais même ça, comme vous êtes, et c'est ça que je dis, dans un déni de réalité, à gauche,
06:28et bien, même ça, ça ne vous va pas.
06:30Et vous le présentez comme un budget, en gros, d'austérité, comme on a eu en Grèce, par exemple.
06:35Mais moi, j'ai le souci de la réalité.
06:37Mais si on vous...
06:38L'agence Standard & Poor's qui nous dégrade vendredi, vous en foutez ou c'est un problème ?
06:44Ça m'intéresse.
06:45Ce qui m'intéresse, c'est les conséquences de ce budget.
06:47C'est un budget récessif.
06:49Vous parlez de l'État du pays.
06:50C'est pas pour ça qu'elle nous dégrade.
06:51J'ai le souci, moi, de l'économie de la France, de la façon dont elle peut repartir, se relancer.
06:56L'OFCE vient de sortir une analyse du budget de M. Lecornu, qui nous dit quoi ?
07:01Qui nous dit que la croissance économique va être divisée par deux en raison des coupes prévues par le Premier ministre.
07:06Ce qui nous dit que le pouvoir d'achat des Français va baisser de 0,4%.
07:11Et à quoi cela va-t-il conduire, M. Consigny, à la fin ?
07:14À justement aggraver le déficit de la France.
07:16La cible de 4,7%, qui n'est pas la mienne, mais qui est celle affichée par M. Macron et amoindrie par M. Lecornu.
07:23L'OFCE nous dit qu'avec ce budget récessif, celui que vous appelez de vos voeux, vous voulez...
07:27D'ailleurs, un budget plus récessif encore.
07:29Il nous dit que le déficit de la France sera de 5,4%.
07:32Donc, M. Consigny, je termine là-dessus.
07:34Nous avons, nous, des solutions.
07:35L'année dernière, dans le cadre de l'examen budgétaire...
07:37Vous avez taxé les ultra-riches, vous.
07:38Oui, je l'assume, taxé les ultra-riches, taxé les dividendes.
07:41Écoutez, quand il y a 100 milliards d'euros...
07:43Ils vont le faire avec l'impôt sur les holding.
07:44Quand il y a 100 milliards d'euros de dividendes versés chaque année aux actionnaires record d'Europe en France,
07:49oui, il y a de quoi aller prévenir.
07:50Mais je veux juste vous dire une chose.
07:52L'année dernière, quand nous avons adopté, fait adopter à l'Assemblée nationale la première partie du budget sur les recettes,
07:58nous avons levé plus de 60 milliards d'euros de recettes.
08:00Nous avons ramené le déficit sous les 3%.
08:02Donc, nous, nous sommes, nous, capables de rétablir les comptes publics,
08:05tout en menant une politique de relance sociale et écologique.
08:08C'est vrai que ce n'est pas M. Milley, M. Consigny.
08:10C'est le programme du nouveau Front populaire.
08:12Et il est espéré par une majorité française.
08:14Moi, ce qui me frappe dans votre programme,
08:17c'est que vous êtes encore sur l'idée selon laquelle, en gros,
08:20c'est la dépense publique qui crée la croissance.
08:23Et la consommation populaire.
08:24C'est ça que vous nous expliquez.
08:25Il faut de l'investissement public, c'est vrai.
08:28Mais non, mais dans ce cas-là, je ne comprends pas,
08:31on devrait être à 15% de croissance,
08:33puisqu'on est un des pays qui dépense le plus,
08:35si ce n'est le pays parmi les pays démocratiques qui dépense le plus en France.
08:41Alors expliquez-moi pourquoi.
08:42Parce qu'il y a les retraites et la sécurité sociale qui sont intégrées dans ce calcul,
08:45et que dans les pays où il y a une retraite par capitalisation,
08:47où il y a des assurances santé privées,
08:49les gens se saignent.
08:50Les gens payent aux États-Unis plusieurs milliers de dollars chaque mois.
08:52Et vous savez qu'en France aussi, les gens se saignent.
08:54Donc, la comparaison ne vous est pas.
08:57Bah si, excusez-moi.
08:58Moi, je vois ce que je donne à l'URSSAF et aux caisses de retraite.
09:01Excusez-moi, je paierais beaucoup moins cher,
09:05beaucoup moins cher si j'étais aux États-Unis.
09:07Ah, pas si le métier, je ne vous le souhaite pas,
09:09M. Consigny frappé d'une très grave maladie avec des coûts considérables.
09:13Eh bien, la sécurité sociale répondrait à vos besoins en tant que malade.
09:16Et ensuite, moi, je vous dis que ce que je paierais en cotisation retraite
09:19serait beaucoup moins élevé,
09:20et en cotisation de santé, beaucoup moins élevé.
09:23Ensuite, vous parlez de Milley,
09:25mais il y a 7% de croissance en Argentine.
09:28Non, non, non.
09:28C'est une catastrophe budgétaire en Argentine.
09:31Il y a M. Trump qui vient au secours de M. Milley,
09:33qui a mis son pays en faillite.
09:34Franchement, je pensais que vous aviez d'autres modèles.
09:37On n'a pas la même presse, alors.
09:39On ne doit pas lire les mêmes journaux, sans doute.
09:41Mais moi, ce que j'ai lu, c'est que la potion Milley,
09:44elle a effectivement, et ça je veux,
09:46elle a créé un peu de récession au début.
09:48Parce que forcément, ils étaient à peu près dans la situation
09:50dans laquelle on est, nous, aujourd'hui.
09:51En réalité, la France, c'est une espèce d'Argentine.
09:54On va vers le crash façon Argentine.
09:57On aura le FMI, etc.
09:59Vous voulez faire peur aux gens ?
10:00Non, mais ce n'est pas que je fais peur.
10:02Il y a deux agences en l'espace d'un mois.
10:04Il y a deux agences de notation, parmi les plus sérieuses et les plus suivies par nos prêteurs
10:09et nos partenaires divers et variés, qui ont abaissé la note de la France.
10:14Et il y a beaucoup de gens qui expliquent que, somme toute,
10:18ce serait peut-être même mieux pour la France qu'on arrive dans une situation
10:21où on doive rendre des comptes à la Banque centrale européenne et au FMI
10:25pour être obligés de faire les réformes dont on a besoin.
10:30Donc, moi, ce que je constate simplement, c'est que l'Argentine,
10:34après effectivement un bref épisode récessif,
10:36parce que le peu de croissance qu'ils avaient a été porté par un open bar de dépenses publiques,
10:42a renoué avec la croissance et a retrouvé un chemin de redressement.
10:46Quand on est allé en Argentine, il y a eu des réformes chez nos voisins européens
10:50qui, aujourd'hui, se portent mieux que nous, au Portugal, en Espagne, en Italie.
10:53Il y a eu des mesures de rigueur budgétaire plus importantes que les nôtres.
10:57Et finalement, aujourd'hui, c'est les pays qui se portent mieux.
10:59Est-ce que vous n'êtes pas dans un déni, en fait ?
11:01Moi, je constate clairement que le nombre de pauvres en France n'a jamais été aussi élevé qu'aujourd'hui.
11:05Oui, mais avec ce système de redistribution.
11:06Non, je ne crois pas.
11:08Avec le système que vous défendez.
11:09C'est l'inverse, mais il n'y en a jamais autant de redistributions.
11:12C'est comme à l'époque du communisme.
11:13Quand le communisme ne marchait pas, on disait que c'est parce qu'il n'y a pas assez de communisme.
11:17Je veux bien verser de grosses larmes avec vous sur la situation des plus riches,
11:21dont les 500 premières fortunes...
11:22Mais non, mais ça, je m'en fous, les plus riches.
11:23Non, mais attendez, vous vous en foutez peut-être,
11:25mais le patrimoine des 500 premières fortunes de France
11:28est passé de 1 000 à 2 000 milliards d'euros depuis l'arrivée des mêmes bons pouvoirs.
11:32Donc, vous voulez faire la taxe Zucmane ?
11:33Je veux reprendre une partie de cet argent par la taxe Zucmane
11:36et par d'autres mécanismes pour, en effet, la redistribuer,
11:38pour financer nos services publics, pour relancer l'activité.
11:42Parce que, vous savez, moi, les sources de la croissance, où sont-elles ?
11:46Elles sont, en effet, du côté, en France en particulier, de l'investissement public,
11:49de la consommation populaire, qui sont les deux principaux leviers de croissance
11:52qui vont générer de l'emploi, générer du revenu, pour tourner la machine.
11:56Je suis pour un investissement public massif
11:58et je sais le financer en allant prélever chez ceux qui s'en mettent plein les poches,
12:02pardon, depuis 2017.
12:03Moi, j'ai une conception de la justice.
12:05J'ai une conception de mon pays dans lequel il y a une forme d'égalité devant l'impôt.
12:08Aujourd'hui, vous avez des milliardaires qui y échappent.
12:10C'est insupportable, c'est inacceptable.
12:12Non, mais ça, pourquoi pas ?
12:12Donc, il faut rétablir un traitement minimal qui permettent de répondre aux besoins de notre pays.
12:18Je pense que, sur la question de l'optimisation fiscale,
12:22il y a effectivement quelque chose à aller chercher.
12:25D'ailleurs, c'est ce qu'on fait, là, avec la taxe sur les holdings.
12:28C'est ce que...
12:29Mais attendez, c'est 1 milliard d'euros, la taxe du Kman, c'est 15 à 20 milliards.
12:32Oui, mais la taxe du Kman, pardon, moi, je m'intéresse quand même, excusez-moi,
12:37à ceux qui nous expliquent de façon très détaillée pourquoi ce truc ne tient pas debout
12:41et pourquoi ça ne peut pas marcher.
12:43Et ce n'est pas que les tenants de la ligne Millet qui le disent.
12:47J'ai lu une tribune très intéressante de Jean-Pierre Levade,
12:49qui n'est pas exactement un crypto-gauchiste,
12:52qui est plutôt un éternel centriste...
12:54qui explique...
12:56Non, ben non, excusez-le, il a été grand patron, c'est sûr que...
12:59Il y a 7 prix Nobel d'économie qui se tiennent à la taxe du Kman.
13:02Je suis désolé, M. Vallier...
13:037 prix Nobel d'économie.
13:04Pas le nôtre, pas Philippe Allion.
13:05Il y en a 7, il en fait déjà 6 de plus.
13:07Et les gens, ni Jean Tirole, pas les Français.
13:10C'est intéressant quand même qu'il n'y ait pas un seul grand patron
13:14ou ex-grand patron comme M. Perlevad
13:16qui soit encarté à la France insoumise, c'est marrant.
13:18Qu'est-ce que vous en savez ?
13:19C'est marrant, ah, ben sortez-moi les noms, parce que...
13:21Ils sont discrets.
13:22Je constate que les créateurs d'emploi, c'est pas vers votre parti qu'ils se précipitent.
13:27Vous vous trompez.
13:28Ah bon ?
13:28Vous vous trompez.
13:30Regardez, comme d'habitude, M. Consigny.
13:32Sortez-moi les créateurs d'emploi.
13:34Vous oubliez...
13:35Mathieu Pigasse, peut-être.
13:37Pigasse, c'est une pure posture.
13:39Pigasse, il est pour la taxe du sous-démat.
13:40C'est une posture, c'est comme quand il écoute du rock en sweatshirt,
13:42c'est pour faire semblant qu'il est cool.
13:44En réalité, il n'est pas une seconde proche de la France insoumise.
13:47D'abord, il y a 361 plans de licenciement dans le pays aujourd'hui.
13:50Ça, c'est la réalité de la situation économique.
13:52Mais cric, cric de l'emploi, c'est les petites et les moyennes entreprises.
13:55Et de quoi ont-elles besoin, elles, sinon carnet de commandes remplis,
13:58de gens qui consomment ?
14:00Et c'est la politique que nous proposons.
14:01C'est une politique, j'insiste, de relance qui répond aux difficultés économiques
14:05dans laquelle Emmanuel Macron, M. Lecornu, et vous, manifestement, M. Consigny,
14:09avez décidé de plonger le pays.
14:10Mais non, moi, je regarde, vous voyez, je regarde de manière ennuyeuse
14:15les exemples à l'étranger.
14:16Je regarde ce qu'ont fait les Italiens, les Allemands, les Espagnols.
14:21Il y a des chiffres que je cite souvent, donc je ne veux pas me répéter,
14:24mais vous allez en Allemagne, il y a 15 millions.
14:26En Espagne, le CHMIC a augmenté.
14:27Il y a 15 millions d'habitants.
14:28La dépense publique, elle a augmenté.
14:29Oui, mais ils partaient de plus bas qu'en France.
14:31Il y a 15 millions d'Allemands en plus que de Français.
14:34Il y a 1 million de fonctionnaires en moins.
14:36Donc, quand vous venez, pardon de vous le dire comme ça,
14:39mais quand vous venez pleurnicher, je n'ai pas d'autres termes qui me viennent,
14:42sur la suppression de postes dans l'éducation nationale,
14:45qui est le premier budget de l'État,
14:46non, je ne suis pas d'accord, effectivement.
14:48Je pense que si on regarde de manière froide ce qui se passe à l'air,
14:51et on termine avec ça.
14:52Le Conseil d'analyse économique rattaché à Matignon
14:55propose 3,5 milliards d'euros de baisse de la dépense publique
14:58consacrée aux écoles privées.
14:59Vous en pensez quoi, M. Consigny ?
15:00Mais vous en pensez quoi ?
15:01C'est une proposition d'économie ?
15:02Quand je vois l'effondrement du niveau de l'école publique
15:09et les dérives woke à l'école publique,
15:12je comprends les gens qui veulent mettre leurs enfants dans l'école privée.
15:14Merci, merci messieurs, merci Paul Vanier, merci Charles Consigny.
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