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  • il y a 5 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00On va revenir maintenant pour la dernière partie de l'émission à la politique et ce qui s'est passé aujourd'hui à l'Assemblée nationale avec la non-censure
00:08et avec justement cette question, est-ce que la droite, est-ce que les républicains ont renié leurs convictions, est-ce qu'ils ont perdu leur âme ?
00:15Dans tous les cas, aujourd'hui, à la tribune, Éric Ciotti, ancien président des républicains, maintenant à la tête de son propre parti, appelé son ancienne famille politique à la raison.
00:23— Empruntez le chemin courageux de l'Union comme je l'ai fait l'année dernière. Censurez. Ne vous compromettez pas dans le soutien à ce gouvernement.
00:36N'avalez pas cette couleuvre, ce boa, cet alligator rose. Aucun électeur de droite ne vous le pardonnera.
00:44Alors oui, mes chers collègues, avec nous, osez le courage. Censurez. Pas pour vous, mais pour la France.
00:52— Et député Union des droites pour la République, proche d'Éric Ciotti, dans l'Hérault, Charles Aloncle va débattre ce soir. Bonsoir.
00:58— Bonsoir. — Va débattre avec Charles Consigny. S'il est Consigny, c'est parti. Bonsoir, Charles Consigny.
01:03Est-ce que la droite a perdu son âme en ne votant pas la censure ? Les LR ?
01:06— Je suis pas sûr. Je pense que c'est plutôt Éric Ciotti qui a vendu son âme au diable en dissolvant, en prenant le risque de dissoudre la droite dans le Rassemblement national
01:17et en rejoignant le Rassemblement national et en devenant finalement le vassal de Marine Le Pen et de Jordan Bardella,
01:25alors qu'il était le président du grand parti gaulliste.
01:28Donc je pense qu'en matière de vendre son âme et de perdre son âme, Éric Ciotti a peu de leçons à donner à qui que ce soit.
01:37Et je pense par ailleurs que la droite, les Républicains, même si tout ça est assez nébuleux et assez désespérant,
01:47je suis pas sûr que le choix le plus courageux était forcément celui de la censure.
01:52On peut aussi considérer et regarder le nombre d'économistes, de grands patrons, de personnalités qualifiées diverses et variées
02:01qui appelaient à un peu de stabilité. Et même si moi, je ne suis pas de ceux qui considèrent toute cette tambouille
02:08forcément comme un moment formidable pour la France, je me dis que peut-être que l'histoire donnera raison à ces députés
02:16qui n'ont pas voulu faire tomber encore une fois le gouvernement et faire courir encore une fois le risque à la France
02:21d'une part de l'instabilité et d'autre part d'une victoire possible du Rassemblement national.
02:27Réponse ?
02:28La réponse, ça ne m'étonne pas vraiment de la part de Charles Consigny, qui est une forme de publicité un peu mensongère.
02:34Ça fait des années qu'on nous le vend sur tous les plateaux comme étant une personnalité de droite,
02:38probablement due à un phrasé un peu emprunté, un rasage de près, un éthos d'héritier, un accent un peu bourgeois,
02:46mais qui ne trompe plus personne parce que M. Consigny était invité et fier d'ailleurs de célébrer son invitation
02:52aux universités d'été de la France insoumise, avec qui il trouvait une sorte de destin commun
02:58par rapport aux Français. M. Consigny, c'est aussi celui qui a appelé dans un entretien à l'Express,
03:04il y a quelques années à peine, en 2023, plutôt un gouvernement d'union des gauches
03:08plutôt qu'un gouvernement d'union des droites.
03:11M. Consigny, c'est aussi celui qui, c'est dans l'Express, entretien de l'Express,
03:17que j'ai relu encore tout à l'heure pour préparer notre débat.
03:20Je voudrais vous l'envoyer si vous voulez.
03:21Je veux bien que vous l'envoyez parce que je ne m'en souviens pas.
03:22Et comme toute cette fausse droite qui met chaque fois un genou à terre pour essayer d'avoir quelques bons mots de la gauche,
03:29M. Consigny, c'est aussi félicité des clameurs et des compliments de M. Plenel.
03:33Mais tout ça pour dire que les procès de notre parti et de M. Ciotti qui trahiraient l'héritage du général de Gaulle,
03:41je pense très honnêtement que le général de Gaulle, qui a pourtant soumis un certain nombre de référendums aux Français en 1969,
03:47alors qu'il avait perdu à deux points sur un sujet marginal parce qu'il était question de réorganisation des régions,
03:53de réorganisation du Sénat, il est parti.
03:56Donc contrairement à Bruno Retailleau, contrairement à vous, contrairement à un certain nombre de personnes qui nous donnent des leçons au quotidien,
04:02eh bien je pense que le gaullisme, c'est de donner la parole au peuple, de rendre le peuple souverain, de s'en remettre à leur avis.
04:09Et tout ce qui peut s'éloigner de cela est une trahison de l'esprit de la Ve République.
04:14Deux tiers des Français appellent à une dissolution, trois quarts des Français appellent à une démission d'Emmanuel Macron.
04:19Aujourd'hui, on a eu un résultat de petites personnes qui s'agrippent à leur siège et à leur poste.
04:24C'est un spectacle bien triste qui menace l'héritage du général de Gaulle.
04:28Et on se précipite peut-être dans la crise institutionnelle qu'Emmanuel Macron a installée vers une sixième république, appelée de ses voeux par Jean-Luc Mélenchon.
04:36D'abord, cher monsieur à l'oncle, j'ai préparé un peu ce débat, donc j'ai regardé votre parcours.
04:41Vous êtes fils de préfet, donc l'éthos d'héritier, vous l'avez aussi, autant que moi, si ce n'est davantage.
04:48Ensuite, je ne me souviens pas de cette histoire d'appel à l'union des gauches,
04:52mais je suis effectivement allé débattre avec la France insoumise.
04:57Et je pense que je préfère ce débat assez clair, où au moins on échange franchement,
05:03et là, je pense qu'on partagera cette appréciation à cette espèce de centre mou qui se veut de toutes les couleurs politiques en même temps,
05:12pour ratisser le plus large possible.
05:13Moi, j'aime quand il y a de la confrontation, de la franchise,
05:17et c'est ce que je suis allé faire avec la France insoumise,
05:20où je ne suis pas allé adouber leur programme.
05:24Et au contraire, j'ai été régulièrement hué par la salle,
05:27et parfois applaudi, parce que parfois, oui, on peut se rejoindre sur l'essentiel avec certains partis,
05:32y compris avec les insoumis,
05:35qui peuvent, comme tout le monde, se faire une certaine idée de notre pays,
05:40défendre certaines valeurs.
05:42Et c'est ce qui fait aussi, par exemple,
05:43parce que je veux répondre à vos attaques quand même avant d'aller sur le fond,
05:47que je peux effectivement avoir un contact cordial avec Edwin Plenel,
05:52bien que Mediapart parfois se fendent de droits de réponse à mes déclarations
05:56quand je les mets en cause.
05:57Mais parfois, oui, j'ai des contacts cordiaux,
06:00parce que j'estime qu'il y a des grands journalistes
06:03qui peuvent être utiles à la démocratie.
06:05Et vous voyez, on n'est pas tous fans forcément d'une presse
06:08qui dit exactement ce qu'on pense.
06:10Voilà, ça fait du bien aussi de changer de temps en temps.
06:13Ensuite, De Gaulle, il est parti après une élection perdue,
06:17après un référendum perdu.
06:20Donc après un vote.
06:21Là, les éléments dont vous faites état, ça reste des sondages à ce stade.
06:24Donc le départ des uns et des autres, pour moi, tant qu'il n'y a pas eu d'élection,
06:29on ne va pas parce qu'il y a une semaine, un sondage qui dit quelque chose,
06:32tout à coup changer toute la vie politique de notre pays.
06:35Mais pour sortir de cette crise politique.
06:37Donc là, moi, là-dessus, on peut se rejoindre aussi.
06:41Je ne suis pas un adversaire farouche de la dissolution.
06:45Je suis plutôt de ceux qui pensent qu'effectivement, en ce moment,
06:48autant après les européennes, c'était bizarre de faire cette dissolution,
06:52autant maintenant la dissolution ne me paraîtrait pas du tout absurde.
06:55Mais je ne jette pas la pierre comme vous
06:57à ceux qui essayent de faire en sorte de garantir un peu de stabilité,
07:01même si là où je vais peut-être vous rejoindre aussi,
07:03c'est que le prix de cette stabilité,
07:06quand bien même un prix Nobel d'économie nous dit que c'est mieux que le contraire,
07:11le prix de cette stabilité, à savoir le renoncement à la réforme des retraites,
07:16me paraît un peu cher payé.
07:18Et enfin, moi, ce qui m'intéresse,
07:20c'est que vous faites partie d'un parti qui est allié au Rassemblement National.
07:25Quel est le programme du Rassemblement National ?
07:27C'est un programme, vous dites que je suis un faux mec de droite, etc.
07:31Mais vous êtes un faux mec de droite aussi, cher M. Allong,
07:34parce que le programme du Rassemblement National, c'est quoi ?
07:37C'est la retraite à 62 ans,
07:39c'est le refus de réduire le nombre de fonctionnaires,
07:42c'est la défense mordicuse de l'État-providence,
07:45mais pardon, je l'ai lu, le programme du RN.
07:47Et donc, je suis désolé de dire qu'il y a aussi,
07:50peut-être pas d'ambiguïté,
07:51mais un peu de confusion de votre côté,
07:54motivé par un mobile électoraliste,
07:56puisque c'est grâce à cette étiquette
07:58que les députés UDR ont pu être élus lors de la précédente dissolution,
08:02notamment grâce à cette étiquette.
08:03Bon, pour clarifier le point,
08:06même si on ne va pas faire le débat là-dessus,
08:07j'ai quand même relevé,
08:09c'est un entretien de l'Express que je pourrais vous donner,
08:11et vous expliquer, je vous cite,
08:12dans la hiérarchie des périls,
08:14je préfère encore un pays gouverné par la gauche
08:16qui serait quand même plus respirable
08:17qu'un pays aux mains de l'extrême droite.
08:18Oui, ça c'est vrai.
08:19Encore faut-il définir l'extrême droite,
08:21mais vous avez appelé de vos voeux,
08:22et ce n'était pas il y a 15 ans,
08:23ce n'était pas il y a 10 ans,
08:24il y a un an, un gouvernement du nom des gauches.
08:28Moi, j'ai beaucoup de mal,
08:29j'ai beaucoup de mal à vous comprendre et à vous entendre.
08:31J'ai appelé...
08:32Dans la hiérarchie des périls,
08:33mais on voit très bien ce que ça veut dire,
08:34c'est une majorité introuvable à l'Assemblée nationale.
08:37Et j'ai beaucoup de mal à vous entendre,
08:38vous, le LR.
08:40Vous, le libéral...
08:41Et d'ailleurs, je maintiens,
08:42Macron aurait dû le faire.
08:43Mais qui était la candidate de l'Union de la gauche.
08:44Oui, mais il aurait dû purger ça.
08:46Mais vous, le libéral,
08:47qui vous revendiquez d'Edouard Balladur,
08:50de Valérie Pécresse,
08:51de certains, d'ailleurs,
08:52de certaines figures plus ou moins contestables,
08:56j'ai du mal à voir comment vous pouvez approuver
08:59le budget de Sébastien Lecornu.
09:01Je voudrais peut-être qu'on passe 30 secondes là-dessus.
09:03Le budget de Sébastien Lecornu,
09:05c'est 19 milliards de hausse d'impôts
09:07dans le pays le plus fiscalisé au monde.
09:10C'est 28 milliards de hausse de la dépense publique
09:12dans le pays qui compte à peu près
09:15plus de 50 % de dépense publique par rapport au PIB.
09:19On est le champion de l'OCDE sur le sujet.
09:21Et ces hausses d'impôts,
09:23elles concernent majoritairement la France populaire,
09:26la France qui travaille.
09:27Vous avez été un sarkoziste, moi aussi je l'ai été,
09:28j'ai été président des Jeunes avec Sarkozy,
09:30on s'était rencontrés à cette époque.
09:32Eh bien, le budget de Sébastien Lecornu,
09:33il va imposer 4 milliards supplémentaires
09:37avec le gel du barème de l'impôt sur le revenu,
09:40et qui va faire rentrer près de 200 000 travailleurs français
09:43qui vont payer de l'impôt sur le revenu.
09:46Il va imposer aussi à peu près la même somme
09:48pour les retraités qui ont travaillé,
09:50qui ont mérité leur pension.
09:52Il va imposer par exemple les titres restaurants,
09:55une augmentation de 8 % sur un an des titres restaurants
09:58qui est une forme de récompense de ceux qui travaillent
10:00et qui ne peuvent pas se nourrir chez eux.
10:03Et enfin, dernier symbole,
10:04et c'est là où j'ai du mal à voir comment
10:06mes anciens collègues galères ont pu voter
10:08pour ce budget-là,
10:11et contre la censure,
10:12il va aller fiscaliser le revenu des étudiants
10:15qui vivent chez leurs parents.
10:16Donc un étudiant qui travaille pour financer ses études
10:19et qui vit chez ses parents,
10:21par votre faute,
10:22par celle de vos collègues,
10:24et visiblement vous en orguez.
10:27Le budget va être amendé.
10:28Il va être amendé,
10:29mais on a du mal à voir comment il peut l'être
10:30dans l'état actuel de l'Assemblée nationale,
10:33mais c'est un budget qui pénalise les actifs et les travailleurs.
10:35D'abord, ce n'est pas mes collègues.
10:37Et après, on a des infos BFM TV à vous donner.
10:38Moi, j'ai de carte nulle part.
10:41J'essaye d'être le plus libre
10:43et le plus objectif possible.
10:46Et j'ai mille reproches à faire à LR,
10:48ce que je ne me prive pas de faire,
10:51à faire aux macronistes,
10:52à faire aux philippistes,
10:53à faire à tout le monde.
10:55Sur le dernier point que vous avez soulevé,
10:57je suis d'accord.
10:58Moi, de toute manière,
11:00augmenter les impôts dans le pays le plus fiscalisé du monde
11:02me paraît délirant.
11:02Donc là, vous êtes d'accord.
11:03En revanche, faire entrer des gens
11:05dans l'impôt sur le revenu,
11:06moi, je suis pour, vous voyez, une justice.
11:09J'ai une idée très basique de la justice.
11:12C'est-à-dire, je suis pour le mérite individuel.
11:14Je suis contre la redistribution excessive.
11:17Et j'en ai marre que ce soit toujours les mêmes
11:19qui portent l'effort fiscal.
11:20Et le fait qu'il y ait tant de Français
11:22qui ne payent pas d'impôt sur le revenu du tout,
11:25moi, me paraît fondamentalement injuste
11:27parce que ça fait que c'est toujours les mêmes qui payent.
11:29Je pense aussi que les retraités,
11:31dans un moment très difficile dans lequel on est,
11:33moi, ça ne me choque pas
11:34qu'on les mette pour une fois un tout petit peu à contribution.
11:38Mais enfin, les hausses d'impôts,
11:40on les aurait aussi si on appliquait le programme
11:42du Rassemblement National qui est très dépensé.
11:45Info BFM TV, puisqu'en ce moment même,
11:48Emmanuel Macron réunit à l'Élysée
11:50des cadres de renaissance,
11:52le parti présidé aujourd'hui par Gabriel Attal.
11:54– Oui, et c'est Léopold Odebert qui nous dit
11:57qu'à l'intérieur de cette réunion,
11:59le chef de l'État a dit qu'il laissait la liberté
12:01et la responsabilité de ses compromis au Premier ministre,
12:04notamment sur la suspension de la réforme des retraites.
12:07Et il a dit au cadre de renaissance,
12:08ça va être douloureux pour nous tous.
12:10Je sais ce que va coûter cette suspension,
12:12mais est-il le combat est juste et le reste,
12:14il fallait ce compromis pour permettre la stabilité,
12:17voilà ce qu'a dit le chef de l'État.
12:18– Il fallait ce compromis,
12:20il fallait aussi remettre de la part d'Emmanuel Macron
12:22qui m'a jeté toute la responsabilité sur Sébastien Lecornu
12:25sur la suspension de la réforme des retraites,
12:27parce qu'au fond, c'est la seule réforme,
12:29un tant soit peu structurelle,
12:30qu'Emmanuel Macron a réussi à faire passer
12:32sur ces huit années de bilan complètement catastrophique.
12:36Et moi, je m'étonne de votre posture, Charles Consigny,
12:39parce que pendant des années,
12:41j'ai entendu mes anciens collègues à l'air
12:43se pincer le nez à l'idée d'une alliance
12:45avec le Rassemblement national
12:46au nom de cette sacro-sainte réforme des retraites.
12:49Bizarrement, étonnamment,
12:51c'était l'alpha et l'oméga de l'engagement de ces Républicains
12:54qui, matin et soir,
12:56exprimaient leur engagement politique par la réforme des retraites
12:59et qui, aujourd'hui, se précipitent dans les bras du Parti Socialiste
13:02qui vont interrompre, suspendre la réforme des retraites
13:05et qui, en plus, pensent l'opposer des Républicains
13:08sur tous les autres sujets.
13:10– Là-dessus, vous savez bien que de toute façon,
13:12si les Français votent pour un candidat raisonnable,
13:17en tout cas à mon sens,
13:19il n'y a pas de monopole de la raison nulle part,
13:21mais de toute manière,
13:23on va augmenter l'âge de départ en retraite,
13:26on va faire une réforme des retraites.
13:28Je dirais, Edouard Philippe,
13:29qui est encore plus ou moins le favori de cette présidentielle,
13:33– je n'arrête pas de dire ça, il l'est de moins en moins –
13:35mais qui est encore plus ou moins le favori,
13:37il défend la retraite à 67 ans.
13:39Donc, on verra vers où on sera.
13:40C'est sûr que si c'est bardé-là,
13:42on repassera, enfin, on restera en l'état actuel
13:44puisqu'on sera à 62 ans.
13:45– Merci.
13:46– Donc, voilà, mais il faudra augmenter cet âge, c'est évident.
13:49– Merci, M. le député Aloncle.
13:50Merci, Charles Consigné.
13:51À bientôt pour de nouvelles discussions,
13:52parce qu'on en est qu'au début, on l'a bien compris.
13:54– Merci.
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