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  • il y a 5 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00On est dans deux temps en ce début de semaine.
00:07Le premier, il a eu lieu aujourd'hui, c'est la réunion du gouvernement autour de Sébastien Lecornu.
00:12Le deuxième temps, c'est demain à l'Assemblée nationale, ça sera la déclaration de politique générale.
00:18On va discuter de l'espérance de vie, bien évidemment, du gouvernement Sébastien Lecornu,
00:23deux, des scénarios qui pourraient le faire tomber, mais écoutons le Premier ministre.
00:27Aujourd'hui, 14h30, il réunissait son équipe et il prenait la parole.
00:31Je souhaite un gouvernement à la tête de la République qui soit un gouvernement de personnalité libre.
00:35Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de cohésion, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de l'ordre et de la méthode.
00:41Mais en tout cas, cette liberté, elle permet aussi beaucoup de choses.
00:46Elle permet de bouger les lignes, y compris avec les formations politiques qui nous soutiennent.
00:53Celles aussi, évidemment, qui vont être dans l'opposition.
00:55Et au fond, elle permet tout simplement de bouger les lignes dans le pays.
00:58Parce que le spectacle auquel on a assisté depuis maintenant plusieurs jours,
01:02dont la responsabilité peut aussi me revenir, vous le savez, je l'ai déjà dit publiquement,
01:07en tout cas, je ne me dérobe de rien, elle doit passer nécessairement par un sursaut.
01:12La mission qu'a fixé Sébastien Lecornu à son équipe, c'est de surpasser la crise.
01:17Vous verrez ce qui va se passer dans les jours à venir.
01:19Le deuxième temps fort, je vous le disais, c'est donc demain au Palais-Bourbon, à l'Assemblée nationale.
01:23Nous allons y trouver Laura Combo en direct pour BFM TV, puisque ce sera la déclaration de politique générale.
01:28Oui, tout à fait. Et on sait que la survie de ce nouveau gouvernement dépend en grande partie des 69 députés socialistes.
01:39Les députés socialistes qui réclament dès à présent une suspension totale, immédiate et complète de la réforme des retraites,
01:47avec Olivier Faure qui a notamment demandé le gel de l'âge de départ à la retraite,
01:52qui se décale peu à peu, vous le savez, vers les 64 ans.
01:56Les socialistes affirment qu'il n'y a pas d'accord de non-censure.
02:00Et ils écouteront donc très attentivement ce discours de politique générale.
02:04Le groupe socialiste qui est sous pression,
02:06puisque il y a les autres députés de gauche qui ont déposé aujourd'hui une motion de censure,
02:11les insoumis, les écologistes ainsi que les communistes.
02:15On vous le rappelle, il y a également une autre motion de censure qui a été déposée,
02:18avant même ce discours de politique générale par le Rassemblement National cette fois.
02:22Laura Cambeau donc à l'Assemblée Nationale avec Clément Gredonier pour BFM TV.
02:26Reste à regarder maintenant les scénarios qui pourraient faire tomber le gouvernement le cornu d'eux.
02:32C'est ce qu'on va voir avec vous, Nargis Hadji.
02:35Justement, il y a les deux motions de censure. Que peut-il se passer ?
02:38Eh bien, pour que le gouvernement tombe, il faudrait que la motion de censure soit votée à la majorité absolue.
02:43Autrement dit, la motion nécessite 289 voix pour être adoptée.
02:49D'ailleurs, que tous les députés, les 577, soient présents ou non au moment du vote.
02:54Laura Cambeau l'expliquait, le Rassemblement National et la France Insoumise ont chacun déposé leur motion de censure.
03:00Emmanuel Bompard a publié la liste des signataires sur son compte X.
03:04C'était, il y a quelques heures, les 71 députés LFI.
03:08Nous allons voir son message posté sur X avec 71 députés LFI et plus 15 écologistes et communistes qui ont rejoint la France Insoumise.
03:19Le Rassemblement National, quant à lui, a déjà annoncé qu'il voterait la motion de la France Insoumise.
03:24Et dans cette hypothèse, voici ce que cela donne.
03:27Nous avons sorti la calculatrice et additionné les voix du Rassemblement National, de l'UDR, de la France Insoumise, les 15 voix dont parle Emmanuel Bompard.
03:38Et ces groupes, rassemblés ensemble, donnent 225 voix.
03:42En clair, le seuil des 289 députés n'est pas atteint.
03:45En revanche, le sort de cette motion de censure, on l'imagine, est entre le mains du Parti Socialiste.
03:51Nous avons ressorti la calculatrice et en ajoutant les 69 députés socialistes, le score atteint 294.
03:58Puisque la barre des 289 députés nécessaires est dépassée, la motion de censure est adoptée.
04:04Lorsqu'une motion de censure est déposée, que se passe-t-il ?
04:08Il y a un délai obligatoire de 48 heures pour qu'elle soit examinée.
04:11Nous serons donc fixés mercredi en fin de journée ou jeudi.
04:14Merci Nargis Hadji.
04:15Romain Eskenazi est avec nous.
04:17Il est député socialiste du Val-d'Oise, porte-parole du PS à l'Assemblée Nationale.
04:22Que doit dire demain Sébastien Lecornu ?
04:24Alors on va écouter plus vite au direct.
04:26Gérald Darmanin, ministre de la Justice.
04:28À chaque fois que j'ai exercé des fonctions ministérielles, et ça fait la 9e année désormais,
04:34après avoir quitté ma mairie à Tourcoing, j'ai essayé d'être utile à mon pays.
04:39J'ai fait la poêle à source lorsque j'étais au ministère des Comptes Publics.
04:42Et je pense que ça a changé une partie de la vie des Français, de leur paiement de leurs impôts.
04:46Lorsque j'étais au ministère de l'Intérieur, je me suis assuré des transformations profondes du ministère.
04:51Je pense notamment à la plainte en ligne.
04:52Désormais on peut porter plainte sans aller au commissariat.
04:55Mais aussi à la réussite des Jeux Olympiques, qui m'a occupé pendant 4 années.
04:58Je crois qu'on peut constater, grâce aux policiers et aux gendarmes, que c'était une réussite.
05:02Et au ministère de la Justice, ça fait quasiment un an que j'y suis,
05:05j'essaye de faire des choses très concrètes pour les Français.
05:08Et notamment ici, les prisons de haute sécurité, on voit qu'il y a un avant et un après.
05:11Donc ce qui m'intéresse en tant que citoyen, en tant qu'homme politique engagé,
05:15c'est de faire des choses pour mon pays.
05:17Ce n'est pas au moment où notre pays connaît une grande phase de déstabilisation,
05:21où les acteurs économiques sont légitimement inquiets,
05:23où les salariés et les travailleurs sont inquiets,
05:25où les Français voient que le monde bouge autour d'eux,
05:28qu'il y a beaucoup de menaces,
05:29et que la classe politique semble penser à ces petites divisions personnelles,
05:33à ces petites ambitions qui sont contraires parfois à l'intérêt général,
05:39que l'on doit faire le choix des ambitions personnelles.
05:41Donc pour en avoir échangé avec le Premier ministre,
05:44j'ai accepté d'être de nouveau ministre de la Justice,
05:46dans un contexte que tout le monde voit étant très difficile et particulièrement incertain,
05:51parce que je ne veux pas me dérober.
05:54Et je veux dire que, en effet, je vais me consacrer dans les semaines,
05:58dans les mois qui viennent, à mon action au service de l'État.
06:01J'ai la chance d'être dans un ministère régalien qui attend beaucoup les magistrats,
06:04les greffiers, les agents pénitentiaires, les agents de la PJ attendent beaucoup.
06:08La sécurité des Français attendent beaucoup leur ministre de la Justice.
06:11Et donc exclusivement, pendant ces semaines et ces mois,
06:13où je serai encore au ministère de la Justice,
06:15je ne me concentrerai que sur les affaires de l'État.
06:16Comment vous vous sentez dans ce moment de gouvernement ?
06:19Vous y croyez, vous ? Est-ce que vous, le gouvernement ?
06:21Ah ben, si je n'y croyais pas, je ne serais pas engagé.
06:24Moi, je connais très bien le Premier ministre.
06:25Je sais qu'il a énormément de qualités pour réussir le défi très difficile qui est devant lui.
06:30Et nous devons tous travailler ensemble à cela.
06:33Et toutes les forces politiques doivent le faire sans exclusives.
06:36Nous devons tendre la main,
06:37sans évidemment écarter les intérêts et les convictions de chacun.
06:42Il ne s'agit pas d'effacer ce que nous pensons,
06:45mais nous devons tendre la main et faire tout pour éviter
06:47que nous allions vers la dissolution de l'Assemblée nationale
06:50qui rajouterait de l'instabilité.
06:52Donc chacun doit être responsable.
06:53Le gouvernement doit faire son effort,
06:55doit faire aussi sa part d'humidité et de pas en avant.
07:00Je laisserai le Premier ministre, évidemment,
07:02dans son discours de politique générale demain l'évoquer,
07:04pour le bien de l'État, pas pour le bien des partis,
07:07pas pour le bien des ambitions personnelles,
07:09pour le bien de l'État.
07:09Et j'espère, je souhaite et je sais
07:12qu'il y aura des femmes et des hommes de bonne volonté au Parlement
07:16et notamment au groupe socialiste
07:18pour accepter cette main tendue pour que nous travaillions ensemble.
07:21Puis il viendra plus tard, dans un an et demi,
07:24une clarification démocratique.
07:25Elle est tout à fait normale et légitime.
07:27Mais moi, je veux être résolument optimiste
07:29et montrer qu'on peut travailler ensemble au bien de l'État.
07:31Si des gens comme moi mettent de côté leur ambition partisane,
07:36acceptent de se consacrer exclusivement aux affaires de l'État,
07:39je pense qu'il y en a dans tous les camps qui veulent bien jouer l'État et la France
07:43plutôt que son parti.
07:44– Mais comment ça s'est passé ?
07:45– À la finie, 71.
07:47– Voilà, Gérald Darmanin qui a expliqué ses motivations
07:51pour rester au poste place Vendôme.
07:54Donc je vous le disais, le gouvernement de Sébastien Lecornu
07:56s'est mis au travail aujourd'hui.
07:58Demain, ce sera la déclaration de politique générale.
08:00– Alors je repose ma question aux députés socialistes
08:03et porte-parole que vous êtes du PS à l'Assemblée nationale.
08:06Que doit dire demain Sébastien Lecornu pour éviter la censure socialiste ?
08:11– Écoutez, on est assez clair, on est assez constant,
08:14nos propositions sont connues, elles sont répétées et elles sont constantes.
08:18La preuve, on a eu une annonce de gouvernement,
08:20on aurait pu dire « le gouvernement ne nous plaît pas, on censure »,
08:22on n'a jamais dit qu'on censurait sur un casting
08:24auquel on ne voulait pas participer.
08:26On n'est pas content de la composition du gouvernement,
08:28mais on a déjà dit qu'en restant dans l'opposition,
08:30on était prêt à ne pas censurer à certaines conditions, vous l'avez dit.
08:33Les conditions, elles sont claires, la suspension de la réforme des retraites,
08:36des mesures de pouvoir d'achat pour les bas salaires,
08:38pour ces Français qui travaillent toute l'année
08:40et qui n'arrivent pas, ne serait-ce qu'à vivre de leurs salaires,
08:43et ceci financées par des mesures de justice fiscale
08:45sur les traits au patrimoine qui payent en moyenne
08:47moins d'impôts que vous et moi, cher monsieur.
08:49– Marine Le Pen pense que vous avez déjà dealé avec Sébastien Lecornu,
08:53donc c'est un faux suspense, et que demain,
08:55il va annoncer la suspension de la réforme des retraites.
08:57– Écoutez, rien n'est dealé,
08:59personne n'est au courant de ce que va dire M. Lecornu demain.
09:01– Il n'y a pas eu d'échange entre Sébastien Lecornu et Olivier Faure ?
09:04– Peut-être qu'il y a eu, peut-être qu'il y a des échanges,
09:07moi je ne suis pas le conseiller personnel d'Olivier Faure,
09:10peut-être qu'il y a des échanges,
09:11en tout cas il n'y a pas besoin d'avoir d'échanges.
09:13Le président du groupe, Boris Vallaud,
09:15le premier secrétaire, ont donné des interviews
09:17où ils sont extrêmement clairs,
09:18nous à chaque fois qu'on nous tourne un micro,
09:20on répète les mêmes choses.
09:21Je discutais tout à l'heure, parce que je préside une mission d'information
09:23sur le contrôle des importations,
09:24pour protéger nos consommateurs et protéger nos producteurs
09:27face à la concurrence étrangère,
09:28il se trouve que le premier importeur est LR.
09:30Je l'ai au téléphone tout à l'heure, je me disais
09:31« Oui, mais vous en demandez trois,
09:32mais derrière il y en aura trois autres,
09:33puis trois autres, puis trois autres. »
09:35Ce n'est pas notre posture, ce n'est pas notre attitude.
09:37On a toujours essayé…
09:37– Si ces trois conditions sont remplies hier,
09:39pas de censure mercredi ou jeudi.
09:40– Après il y aura des débats dans l'hémicycle sur le budget.
09:42Moi je vais défendre l'hôpital,
09:43on va défendre l'éducation nationale,
09:44on aura des débats sur les lignes budgétaires.
09:46Mais si au moins ces trois piliers sont là…
09:47– Mais si simplement il dit,
09:49il ne prononce pas le mot suspension,
09:50mais il dit qu'il y aura un débat sur la forme des retraites.
09:52– Qu'est-ce que vous faites là ?
09:53– Ça vous suffit ?
09:54– Écoutez, vous avez une collègue
09:55qui a très bien montré les calculs tout à l'heure.
09:57Si je serais un peu plus fin dans les calculs,
09:59ce n'est pas parce que des écologistes ou des communistes
10:01n'ont pas signé la motion de censure d'Alephi
10:03qu'ils ne la voteront pas.
10:04Donc finalement, si on considère que ces groupes…
10:06– Parce que si on additionne tout le monde,
10:07on est à 264, disons.
10:09Si on met les écologistes, les communistes,
10:10si on considère qu'ils vont tous voter la motion,
10:12ça fait 264.
10:13– Donc il en manque une vingtaine sur un groupe de…
10:15– 25, précisément.
10:16– Voilà, il en manque 25.
10:17Sur un groupe de 60 socialistes ou certains camarades,
10:20quelle que soit la décision collective…
10:21– Et on ne parle même pas du petit groupe Liot,
10:2322 députés, on ne sait pas bien ce qu'ils peuvent donner.
10:25– Pardon, mais je vous interromps
10:26parce que le gouvernement montre qu'il est à la tâche.
10:29Et là, c'est Laurent Nunes, le ministre de l'Intérieur.
10:31– Son premier déplacement.
10:32– Son premier déplacement, il est dans les Yvelines.
10:36– C'est bon, Fred ?
10:38Monsieur le préfet.
10:39Voilà, bonjour à toutes et à tous.
10:41Donc je suis venu accompagné de la ministre déléguée
10:44auprès de moi pour cette première journée
10:46comme ministre de l'Intérieur, évidemment, sur le terrain,
10:49à la rencontre des militaires de la gendarmerie,
10:52ici à Versailles.
10:53J'irai visiter ensuite des sapeurs-pompiers
10:55dans un centre de secours à Montigny-le-Bretonneux
10:57et puis je me rendrai au commissariat de 50 ans en Yvelines,
11:00accompagné de la ministre,
11:01avec l'ensemble des directeurs généraux du ministère.
11:04C'est évidemment une façon pour moi de marquer mon soutien
11:08à nos forces de sécurité intérieure,
11:09à nos forces de sécurité civile.
11:12C'est important, je crois, pour un ministre de l'Intérieur
11:14d'être au contact du terrain, d'être à leur contact.
11:18Et donc, évidemment, je me fais présenter
11:19des dispositifs de sécurisation
11:21que je crois bien connaître par ailleurs.
11:23Mais c'est important d'avoir à mes côtés
11:27les directeurs généraux
11:28et surtout de venir apporter mon soutien
11:30aux forces de sécurité intérieure sur le terrain.
11:32Voilà, donc c'était pour moi, évidemment, extrêmement important.
11:35Vous dire, évidemment, que comme ministre de l'Intérieur,
11:37avec la ministre déléguée,
11:40nous sommes totalement déterminés, évidemment,
11:42à poursuivre le travail qui a été entrepris
11:44ces dernières années,
11:45un travail de mise en œuvre
11:47de dispositifs de sécurité du quotidien,
11:49de mise en œuvre de lutte contre le narcotrafic,
11:52contre la criminalité organisée.
11:54Et évidemment, nous allons poursuivre cette action
11:56avec beaucoup d'engagement,
11:57beaucoup de détermination.
11:59Vous savez que ces sujets,
12:00je les connais depuis longtemps,
12:01je les pratique depuis longtemps
12:02et je vais évidemment continuer à le faire
12:03comme ministre de l'Intérieur
12:05avec beaucoup de détermination,
12:08mais aussi toujours avec le caractère
12:10qui a toujours été le mien,
12:11qui est aussi celle d'un homme de dialogue,
12:14de consensus et d'écoute, bien évidemment.
12:16Mais voilà, voilà ce que je voulais vous dire
12:18vraiment en quelques mots.
12:20J'ai été interpellé dès ma nomination
12:22par des syndicats,
12:25des organisations syndicales de la police nationale
12:27sur le renforcement de la filière judiciaire,
12:31la filière investigation.
12:32Donc Bruno Retailleau avait travaillé en ce sens
12:35et je vais évidemment immédiatement
12:37me saisir de ce dossier.
12:39Je sais qu'il y a une attente extrêmement forte
12:41des policiers.
12:42Je l'ai vécu moi-même comme chef de police,
12:45comme préfet de police.
12:46Donc la filière d'investigation judiciaire
12:48a besoin de mesures fortes.
12:50Évidemment, c'est un dossier sur lequel
12:51je vais me pencher sans délai.
12:54Voilà ce que je voulais vous dire
12:55comme déclaration.
12:56Voilà.
12:57Monsieur le ministre,
12:58est-ce que vous avez déjà défini
12:59cette mission à l'intérieur ?
13:01Mais les priorités,
13:02ce sont nos concitoyens.
13:05C'est restaurer la sécurité du quotidien,
13:08être présent sur la sécurité du quotidien.
13:11Nous avons dans chaque département
13:12des plans de restauration
13:13de la sécurité du quotidien
13:15qui fonctionnent,
13:15qui produisent des résultats.
13:17Il faut évidemment poursuivre ce travail.
13:19Et puis c'est la mise en œuvre
13:20de tout ce dispositif
13:21de lutte contre les trafics de stupéfiants.
13:23En 2019, dans ce pays,
13:25on a rénové l'OFAS,
13:26on a créé un OFAS.
13:28Oui, on a rénové l'OFAS
13:29pour qu'il soit plus performant
13:30dans un tiers de lutte
13:30contre les trafics de stupéfiants.
13:31Plus récemment,
13:32il y a eu une loi narcotrafique.
13:34Il y a un État-major
13:35qui a été créé.
13:36Il y a un chef de file
13:37qui a été désigné,
13:38la Direction nationale
13:39de la police judiciaire.
13:40On va poursuivre cette guerre
13:42contre les narcotrafiquants.
13:45Donc c'est vraiment
13:45une priorité extrêmement forte.
13:48Et voilà.
13:49Donc la priorité,
13:49c'est évidemment
13:50de poursuivre
13:51ces missions de sécurité.
13:53C'est ce que nos concitoyens attendent.
13:55Mais je n'oublie pas
13:55que comme ministre de l'Intérieur,
13:56la sécurité,
13:57c'est aussi la sécurité civile.
13:59C'est aussi la sécurité civile.
14:01Je crois que je veux saluer
14:01également le travail
14:03de nos sapeurs-pompiers
14:03sur l'ensemble
14:04du territoire national,
14:06sur Marseille et Paris
14:07des militaires,
14:08les marins-pompiers
14:09à Marseille
14:09et les militaires
14:10de la brigade
14:10des sapeurs-pompiers
14:11de Paris,
14:12de la préfecture de police.
14:14Voilà.
14:14Je crois que je suis évidemment
14:16très fier et très honoré
14:17d'avoir été nommé
14:18ministre de l'Intérieur.
14:19Très fier de la confiance
14:21qui m'a été accordée
14:21par le président de la République
14:22et par le Premier ministre
14:23pour faire ce que j'ai
14:25toujours fait,
14:26c'est-à-dire servir
14:27l'intérêt général
14:28et être utile à mon pays
14:29avec ce que je crois
14:30savoir faire de mieux,
14:32c'est-à-dire assurer
14:32la protection et la sécurité
14:33de nos concitoyens.
14:34Voilà.
14:36Voilà, on vient d'écouter
14:37Laurent Nunes,
14:37le ministre de l'Intérieur.
14:38Revenons à notre temps fort politique
14:40de ce début de semaine,
14:41c'est-à-dire la déclaration
14:42de politique générale
14:43du Premier ministre
14:44Sébastien Lecornu
14:45demain.
14:46Il prendra la parole à 15h.
14:47Bien évidemment,
14:47vous le suivrez en direct
14:48sur BFM TV.
14:50Les socialistes sont dans l'attente.
14:51Si demain,
14:52Sébastien Lecornu
14:53annonce un débat
14:55sur la suspension
14:56de la réforme des retraites,
14:58une discussion,
14:59un débat sur la suspension
15:00de la réforme des retraites,
15:01est-ce que vous censurez
15:02oui ou non,
15:02M. Esquenazi ?
15:03S'il y a un débat
15:04qui est ouvert,
15:06il y aurait une abrogation,
15:07cher monsieur,
15:07parce que vous avez
15:08deux tiers de l'Assemblée nationale
15:09qui est favorable
15:10à l'abrogation.
15:11Donc si on ouvre un débat
15:11sur la retraite,
15:12allons-y,
15:12mais on ira jusqu'à l'abrogation.
15:13Donc ça vous irait ?
15:15Ça nous irait.
15:16Il faudra qu'on en débatte collectivement
15:17parce que nous,
15:18ce qu'on a mis sur la table,
15:19encore une fois,
15:20on est transparent.
15:21Il n'y aura pas de surprise
15:22pour M. Lecornu.
15:23S'il prononce les trois mots
15:24que je dis tout à l'heure,
15:25suspension,
15:26pouvoir d'achat,
15:27fiscalité plus juste,
15:28il sait qu'il assure sa survie
15:29pour au moins quelques semaines.
15:31Et s'il dit discussion,
15:32discussion sur la suspension ?
15:33Écoutez,
15:34on a déjà eu quand même
15:34l'épisode de François Bayrou
15:36où on avait obtenu
15:37quand même l'ouverture.
15:38S'il dit qu'on clame,
15:39ça vous dissuade ?
15:40Voilà, un petit peu.
15:40Donc, donc.
15:41Disons, non mais,
15:46ça n'a pas marché.
15:46J'ai gagné des élections
15:47avec ça dans le programme,
15:48ça n'a pas marché.
15:48J'ai siégé 15 heures
15:49dans une niche parlementaire
15:50pour l'abroger,
15:51ça n'a pas marché.
15:52Donc, il y avait au moins
15:53le dialogue social qui a été ouvert.
15:54Mais là, on ne veut pas
15:54des discussions.
15:55On veut des actes,
15:56on veut des engagements.
15:57Non censurer un gouvernement
15:58cantonné dans l'opposition,
15:59c'est un engagement.
16:00Donc, on attend
16:00des engagements.
16:01Vous venez de rappeler
16:02que vous avez été dans la rue,
16:03des millions de gens
16:04ont été dans la rue,
16:05ça n'a pas fonctionné.
16:07Là, c'est la peur
16:08de la dissolution,
16:09la peur du retour aux urnes
16:10qui, finalement,
16:12va sans doute pousser
16:12le gouvernement macroniste
16:15à renoncer à cette réforme.
16:17C'est quand même
16:17un drôle de message
16:18qu'on envoie aux Français,
16:18en tout cas,
16:19à ceux qui se sont mobilisés
16:20pendant des mois
16:20contre cette réforme.
16:22Vous savez,
16:23on dit parfois,
16:23il y a une expression
16:24de bon sens populaire
16:25qui dit jamais 203.
16:26Ils ont essayé trois fois
16:27avec Barnier,
16:28avec Bayrou,
16:29avec Lecornu
16:30de poursuivre la même politique
16:31alors même qu'ils avaient
16:32perdu les élections.
16:33On a dit,
16:33on ne sait pas trop
16:34qui a gagné ces élections.
16:35C'est vrai,
16:35on était la première coalition
16:36mais le RN était
16:37le premier parti,
16:38le socle commun était la...
16:39Voilà.
16:39Mais on sait qu'il y a perdu.
16:40Ce sont les macronistes
16:41qui ont perdu 100 députés.
16:42Ils se sont obstinés
16:43à vouloir poursuivre
16:44la même politique.
16:45Je pense que maintenant,
16:45ils ont compris
16:46que sans nous,
16:47ils allaient tomber.
16:47Mais quand vous êtes réunis
16:49autour du chef de l'État
16:50vendredi dernier,
16:51on vous a décrit
16:51comme une majorité
16:52ne souhaitant pas
16:54cette dissolution.
16:54Est-ce que dans vos troupes,
16:56ça a changé ?
16:57Est-ce que finalement,
16:58la dissolution,
16:59c'est un moindre mal ?
17:00Alors, non,
17:01la dissolution,
17:01ce n'est pas un moindre mal.
17:02Moi, je considère deux choses.
17:03D'une, on sait objectivement
17:04que ça coûte 200 millions d'euros
17:05à l'État.
17:06On charge de l'argent partout.
17:07Donc vous ne souhaitez pas
17:07la dissolution ?
17:08Pour des raisons budgétaires,
17:09maintenant.
17:10Je ne souhaite pas la dissolution
17:11pour des raisons politiques
17:12et budgétaires,
17:13budgétaires et politiques.
17:14Il vaut mieux le budget
17:14que la démocratie.
17:15Les sondages montrent
17:16que ça ne servait à rien.
17:17On aurait au mieux
17:17deux nouveaux trois blocs.
17:18Vous savez très bien
17:19que les sondages
17:19peuvent se tromper.
17:21Et surtout,
17:22une campagne près d'une campagne,
17:24ça fait évoluer aussi
17:25les tendances.
17:25Est-ce que vous pensez
17:26que vous avez peur des urnes ?
17:27Moi, je n'ai absolument
17:29pas peur des urnes.
17:30Vous êtes ambiguës là-dessus.
17:31Est-ce que c'est l'argument
17:31de dire que ça va coûter
17:32200 millions d'euros ?
17:33Non, non, non.
17:34Si vous me laissez finir une phrase,
17:35je ne vous parle pas de la réforme
17:37de regrette,
17:37ça va coûter 500 millions d'euros.
17:38Si vous me laissez finir une phrase,
17:39j'irai au bout de mon raisonnement.
17:41Ça coûte 200 millions d'euros
17:42et ça ne sert à rien.
17:43On sait aujourd'hui...
17:43Les élections ?
17:45Les élections,
17:46on ne va pas voter tous les ans
17:47une dissolution
17:47parce que le résultat
17:48ne peut pas aux uns aux autres.
17:49Quand il y a une crise politique,
17:50c'est quand même
17:51dans une démocratie...
17:52On a voté l'année dernière
17:53pour les européennes
17:54plus législatives.
17:55Cette année,
17:55on vote pour les municipales
17:56et on va voter.
17:56Oui, mais les Français
17:57peuvent tirer la leçon
17:58de ce qui s'est passé.
17:59En fait, vous avez peur du RN.
18:01Vous dites...
18:01Pas du tout, monsieur.
18:02Mais si.
18:02Moi, j'ai battu le RN
18:03à 60-40 sur ma circonscription.
18:05Les d'autres sont menacés.
18:06J'ai pas peur de retourner
18:07devant les électeurs.
18:08Ce n'est pas le sujet.
18:08Mais est-ce que la dissolution
18:09institutionnellement,
18:11autant elle était totalement injustifiée
18:12il y a un an et demi,
18:13autant, par définition,
18:15une dissolution,
18:16elle a pour but de débloquer
18:17des institutions
18:18qui sont bloquées.
18:19Est-ce qu'elle n'est pas
18:19justifiée aujourd'hui ?
18:21Je considère qu'il n'y aura
18:22demain pas de majorité
18:23absolue nette
18:24pour qui que ce soit
18:25s'il y a une dissolution
18:26sans une vague présidentielle.
18:27Donc la gauche part perdante
18:28en fait dans cette campagne.
18:30Je suis conscient de la réalité
18:31et je reprendrai les mots
18:32de Lecornu disant
18:33qu'on a peut-être
18:34pour la première fois
18:35depuis longtemps
18:35une Assemblée nationale
18:36qui représente la réalité
18:37des opinions politiques
18:38des Français
18:39qui sont profondément divisées.
18:40Moi, ce que me demandent
18:41les Français,
18:41c'est qu'on puisse enfin se parler,
18:43qu'on puisse enfin nous entendre
18:44et dire mais attendez,
18:44dans les entreprises ça marche,
18:46les syndicats,
18:46les patrons finissent par se parler,
18:47dans les familles même ça marche.
18:49Comment ça se fait
18:49qu'au Parlement,
18:50dans l'intérêt du pays,
18:51vous n'arrivez pas à discuter ?
18:52Nous, ce qu'on demande,
18:53c'est oui à la stabilité
18:54mais au prix de mesures de justice.
18:56C'est quand même
18:56pas très compliqué.
18:57On a demandé trois choses
18:58extrêmement simples,
18:59extrêmement claires
19:00et on a même fait tester
19:01par un sondage
19:02ces propositions aux Français.
19:04Ils sont plus de 80%
19:05et pour la suspension,
19:06la justice fiscale
19:07et une démonstration
19:08de pouvoir d'achat.
19:08Qui peut être contre ?
19:09Bah écoutez,
19:10vous avez quand même
19:11une résistance...
19:11Moi je suis pour la paix,
19:12je suis contre la guerre
19:12parce que c'est des questions...
19:14Non mais votre sondage,
19:14il est biaisé.
19:15Il est biaisé.
19:16Mais pas du tout,
19:16cher monsieur.
19:17Vous avez plein de gens
19:17qui disent mais attendez,
19:18vous rendez compte,
19:19ce sont les milliardaires
19:20qui investissent en France,
19:22qui créent des emplois,
19:22qui créent l'activité.
19:23Il ne faut surtout pas y toucher
19:24sinon ils vont tous
19:25s'enfuir du pays,
19:25ce sera la caméra.
19:26Amandine Attalaia.
19:27Au sein de votre groupe,
19:28au sein du groupe socialiste
19:29où il y a 69 députés,
19:31vous aurez des discussions
19:32après le discours
19:33de politique générale
19:33sur ce que vous faites,
19:34mais est-ce que vous êtes sûr
19:35que s'il y a une consigne
19:36ou un mot d'ordre,
19:36il sera suivi
19:37ou il y aura des divisions ?
19:39Certains vont voter la censure
19:40parce qu'ils en ont envie,
19:41d'autres pas ?
19:42Tous se réunis ou pas ?
19:42Quand vous regardez
19:43les résultats des votes socialistes
19:45sur la première censure,
19:46sur les deuxièmes,
19:47sur le vote de confiance,
19:48vous avez toujours
19:48une minorité du groupe
19:50qui considère
19:51qu'il peut s'octroir
19:51une liberté de vote.
19:52C'est une forme de constance
19:53chez nous.
19:54Vous rappelez des frondeurs
19:55à l'époque de François Hollande.
19:56Donc ça fait un peu partie
19:57de notre ADN
19:57de ne pas être une armée
19:58où le chef a puissant un bouton.
19:59Donc là, c'est quoi une dizaine
20:00qui, de toute façon,
20:01on entend, vont voter la censure ?
20:02Je ne sais pas exactement combien.
20:03En tout cas,
20:03ce qui est clair et net,
20:04c'est que si M. Lecornu
20:06est clair et net, justement,
20:07et qu'il prononce
20:08ces trois mots-là,
20:09il assure sa survie.
20:10S'il ne les prononce pas
20:11ou qu'il est ambigu,
20:12qu'il n'est pas clair
20:12et qu'il dit,
20:13très franchement,
20:14il est à 25 voix près.
20:15Moi, si j'étais lui,
20:16je prononcerai ces trois mots-là,
20:18sinon, ce n'est même pas la peine
20:19d'avoir posé son gouvernement.
20:20Rendez-vous demain
20:21à l'Assemblée nationale.
20:23Vous y serez en émission spéciale
20:24à Mandi Natalaya.
20:25Tout à fait.
20:26Et Guillaume Daré.
20:26J'y serai aussi.
20:27J'imagine, en tant que député.
20:30Et Marie Chantret
20:30sera avec nous en plateau
20:31puisque ce sera une édition spéciale
20:33avec la déclaration
20:34de politique générale.
20:35Merci à tous.
20:36On va terminer par,
20:37il est 18h30,
20:38le signé Consigny.
20:39On va s'intéresser
20:40à l'union des droites,
20:41à la coalition des droites
20:43avec ce sondage IFOP
20:45pour les valeurs actuelles.
20:48Voilà ce que veulent les électeurs.
20:49Un gouvernement de coalition des droites
20:51à 52%.
20:53Et si jamais il fallait ensuite
20:56envoyer quelqu'un à Matignon,
20:57ce serait Jordan Bardella
20:59devant Marine Le Pen,
21:00suit en troisième sur le podium
21:02Bruno Retaille.
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