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  • il y a 20 heures
Jeudi 11 décembre 2025, retrouvez Estelle Dolla (Présidente et cofondatrice, Private Corner), Guillaume Sereaud (Président, Aliquis Conseil), Severine Flottes de Pouzols (Fondatrice, La Financière de l’Aubrac) et Marie Lassegnore (Directrice investissement responsable, Crédit Mutuel AM) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:11Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la compréhension et le décryptage des enjeux et des tendances du secteur de la gestion de patrimoine.
00:18Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart4Change, sur les réseaux sociaux de Bsmart4Change.
00:24Et bien sûr, vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:28Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Patrimoine Thématique,
00:31où nous tenterons de comprendre quels sont les grands enjeux à venir en matière d'ISR et d'ESG en 2026.
00:37Pour en parler, nous aurons le plaisir de recevoir dans un instant sur le plateau de Smart Patrimoine,
00:41Marie Lasseigneur, directrice investissement responsable chez Crédit Mutuel Asset Management.
00:46Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu Patrimoine, un enjeu patrimoine consacré aux investissements en private equity ou plus globalement en non-coté.
00:54Comment faire du private equity sérieux lorsque l'on n'est pas expert et que l'on doit accompagner ses clients en tant que CGP ?
01:01Voici la question que nous poserons à Estelle Dola, CEO et cofondatrice de Private Corner,
01:04mais aussi à Guillaume Serrault, président de Aliquis Conseil.
01:07Et puis enfin, dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil de l'expert,
01:10nous retrouverons Séverine Flotte de Pouzol, présidente de la financière de l'Aubrac,
01:14avec qui nous ferons un focus sur les investissements alternatifs.
01:17On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:24Quels enjeux en matière d'ISR en 2026 ? Voilà le sujet qui va nous animer à présent.
01:28Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Marie Lasseigneur.
01:32Bonjour Marie Lasseigneur.
01:33Bonjour Nicolas.
01:34Merci d'être avec nous. Vous êtes directrice investissement responsable au sein du Crédit Mutuel Asset Management.
01:38La COP30 s'est terminée il y a quelques semaines à présent.
01:43Quelle projection on peut faire en 2026 sur les enjeux ESG à la sortie justement des conclusions de la COP30, Marie Lasseigneur ?
01:51Je pense qu'il faut peut-être commencer par lire la COP dans le contexte dans lequel elle s'est tenue.
01:55Parce que si on regarde juste les headlines, on peut se dire qu'on peut être déçu.
02:01Mais 2025 a été marqué par des tensions géopolitiques accrues.
02:05Bien sûr.
02:05Une expérience de risque, d'événements physiques, climatiques, extrêmes.
02:11Et l'essor de l'IA qui questionne nos besoins énergétiques.
02:14Donc dans ce contexte-là, je dirais que moi je me joins à ceux qui voient cette COP comme étant pragmatique, plutôt salvatrice.
02:19Et si on la lit en fonction de ces éléments de contexte, on voit que dans un environnement avec des divisions profondes, un accord semblait improbable.
02:28Et pourtant, on a réussi à trouver un accord commun via le multirao.
02:32Bien sûr.
02:32Qui permet aussi de toucher des sujets qui n'ont pas été traités avant, qui sont interconnectés avec le changement climatique.
02:39Comme la transition juste, la protection des océans, protection des forêts ou des systèmes agricoles.
02:43Le deuxième élément, c'est que 2025 a été marqué.
02:48A commencer avec les incendies en Californie.
02:50Très récemment, on a eu un dragon en Jamaïque.
02:52Entre temps, des inondations au Pakistan, canicules en Europe.
02:56134 milliards de dollars de dommages ont été causés par ces manifestations physiques.
03:02À la COP, on a mentionné, et là je cite, que l'adaptation n'est plus un simple objectif abstrait.
03:07C'est un impératif humain.
03:09C'est suite à ça que l'engagement pour tripler le financement pour l'adaptation est sorti à 120 milliards de dollars par an d'ici 2035.
03:16Et qu'on a établi une liste d'indicateurs concrets que les États vont pouvoir utiliser pour piloter et mesurer leurs efforts d'investissement dans l'adaptation.
03:26Et finalement, le troisième élément de contexte qui est important pour la grille de lecture de 2026, c'est l'essor de l'IA.
03:33Puisque l'essor de l'IA, dans un contexte de dépendance énergétique aux énergies fossiles, questionne en profondeur notre capacité à fournir de l'énergie et potentiellement prolonger cet état de dépendance.
03:47Et c'est là où la COP n'a pas su aboutir à une sortie des fossiles dans son accord final.
03:53Ça veut dire que si on se projette un petit peu sur 2026, les défis liés à l'essor de l'IA vont rester au cœur de l'actualité et donc des problématiques d'investissement ?
04:00Définitivement et certainement plus loin que 2026. Je pense que ça fait partie de ces tendances de la décennie.
04:07L'intelligence artificielle générative, vous savez, c'est une puissance, vous le savez bien, c'est une puissance de calcul très énergivore.
04:14Un data center à très très grande échelle de 100 MW, c'est l'équivalent en consommation électrique de 100 000 foyers par an.
04:21Bien sûr.
04:22Donc dans ce contexte-là, on s'attend, l'Agence internationale de l'énergie s'attend à ce que les besoins électriques des data centers doublent à 2030 pour atteindre 1000 TWh.
04:321000 TWh, ça ne parle pas forcément.
04:33Non, mais c'est beaucoup.
04:35C'est l'équivalent de la consommation électrique annuelle du Japon.
04:38D'accord.
04:39Et c'est ce qu'il nous faut déployer dans les cinq prochaines années.
04:43Donc c'est un enjeu aussi en matière d'énergie renouvelable, énergie propre pour le coup.
04:46Exactement.
04:47Et c'est d'ailleurs devant ce risque de pénurie électrique que l'Agence internationale de l'énergie voit en scénario central un déploiement massif des renouvelables,
04:56puisqu'ils sont compétitifs et surtout ils ont une rapidité de déploiement.
05:00Et en face de ça, on voit ces investissements en 300 milliards de dollars en 2025 vers l'IA de la tech américaine.
05:07Ça représente 20% de plus que l'investissement qui a été fait dans le secteur énergétique aux États-Unis cette année.
05:11D'accord.
05:11Donc ça veut dire qu'il y a un retard à rattraper aussi sur les sujets énergétiques ?
05:16Alors un retard, de toute façon, on a...
05:18En tout cas, une opportunité, un enjeu quoi.
05:20Oui, clairement, mais ce n'est pas qu'investir dans la capacité électrique, c'est aussi les réseaux de transmission,
05:27donc le transport de l'énergie, tout en gérant les enjeux associés à l'énergie renouvelable,
05:34donc les sujets d'intermittence et les capacités de stockage,
05:38et bien sûr tous les enjeux sociaux et environnementaux qui sont liés avec cette croissance-là.
05:42Si on fait le lien avec les entreprises, donc là on a parlé de la compétitivité des renouvelables,
05:48mais si on parle des impacts financiers pour les entreprises qui intègrent justement des énergies renouvelables dans leur mix énergétique,
05:56est-ce qu'on voit aujourd'hui des impacts concrets en 2025 ou est-ce qu'on les verra en 2026 ?
06:00Je pense que les illustrations sont différentes en faisant des marchés non cotés et des marchés cotés,
06:05mais sur les marchés non cotés, il y a une étude récente qui pour moi illustre parfaitement cette équation positive de la décarbonation,
06:11c'est une étude publiée par le BCG sur 9000 entreprises détenues dans 300 fonds de private equity dans le monde,
06:16qui ont mis en place les leviers de décarbonation, donc vraiment capacité verte,
06:19qui ont réussi à générer 7% de croissance d'EBITDA en Europe, 4% aux US, en moyenne sur une période de détention dans le fond de 4 ans.
06:27Tout ça en décarbonant, donc en faisant baisser les scopes 1 et 2 des émissions carbone 5 fois plus vite que leurs équivalents cotés.
06:35Et pourquoi ? Parce qu'on a en fait le capital privé qui permet, face à une période de détention relativement longue par rapport au marché coté,
06:45de pouvoir choisir les investissements qui vont permettre le plus vite d'extraire de la valeur économique.
06:49Et la décarbonation en fait partie.
06:51Donc, si je comprends bien, c'est rentable et ça peut être source de performance financière,
06:55d'intégrer les énergies renouvelables dans un mix énergétique au sein d'une entreprise.
06:59Tout à fait. Et c'est d'ailleurs une tendance qu'on voit s'exprimer aussi sur les marchés cotés.
07:05Là, il faut plutôt regarder les thématiques, parce que les marchés cotés, c'est un peu plus dilué pour l'illustrer.
07:11Et puis en plus, pour le coup, il y a l'influence de la macroéconomie.
07:13Mais là, on voit un retour de la performance des fonds thématiques en 2025.
07:17Et pour moi, c'est aussi porteur, vu que les enjeux de durabilité sont connectés avec beaucoup de ces thématiques,
07:24On voit par exemple, si on prend les indices thématiques de Bloomberg, au 5 décembre, vendredi dernier,
07:32on voit que l'indice sur l'extraction et le raffinage des métaux rares et critiques absolument nécessaires à la transition
07:39est en hausse de 69% depuis le début de l'année.
07:41Ça dépasse le nucléaire, qui dépasse encore la défense et l'IA.
07:45Pour vous donner un ordre d'idée, le S&P 500, vous le savez, est en hausse de 17% depuis le début de l'année en dollars.
07:52Et un autre moyen de le regarder, c'est de suivre le S&P Clean Energy Transition,
07:57cet indice-là, qui lui est en hausse de 46% depuis le début de l'année.
08:00Donc ça, ça va permettre aussi de soutenir la thèse de l'électrification et de décarbonation.
08:05Un autre moyen de le regarder, c'est la thématique des flux.
08:07Et là, on voit qu'après trois premiers trimestres qui étaient fortement engagés vers la défense et l'IA,
08:15il y a une tendance de ralentissement sur la défense au profit des thématiques connexes à l'IA,
08:20décarbonation, nucléaire, stockage, batterie, etc.
08:23Et ça, ça devrait se poursuivre en 2026 ?
08:26C'est une tendance de long terme, donc ça devrait continuer en 2026 ?
08:31Ça fait partie des tendances de long terme qui, pour moi, sont structurantes.
08:33En 2026 et même après, un investisseur européen aujourd'hui,
08:38je pense qu'il ne peut pas passer à côté du fait que l'évolution du marché va se faire
08:42dans le triptyque de préserver notre souveraineté,
08:47d'électricité décarbonée, on est en Europe,
08:50et de regagner une compétitivité industrielle.
08:53Et c'est finalement dans cette projection-là, je pense, qu'il faudrait se placer,
08:57notamment à l'étude des cas d'investissement.
08:59Il y a des sociétés aujourd'hui qui proposent des produits, technologies et services
09:02qui permettent non seulement d'adresser un pan de ces enjeux,
09:05mais qui permettent d'en adresser plusieurs.
09:07Et je pense que c'est vers celle-ci qu'il faut qu'on se projette pour les années à venir.
09:11Merci Marie Lasseigneur de nous avoir accompagnée sur le plateau Smart Patrimoine.
09:14Je rappelle que vous êtes directrice investissement responsable
09:15au sein du Crédit Mutuel Asset Management.
09:17Merci beaucoup.
09:18Avec plaisir.
09:18Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:21Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine,
09:27un enjeu patrimoine consacré au Private Equity.
09:30Comment faire du Private Equity sérieux lorsque l'on est conseiller en gestion de patrimoine
09:34et que l'on veut accompagner ses clients,
09:36mais qu'on n'est pas forcément expert de la thématique ?
09:39Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine
09:43Estelle Dela.
09:43Tout d'abord, bonjour Estelle Dela.
09:44Bonjour Nicolas.
09:45Merci d'être avec nous.
09:46Vous êtes présidente de Private Corner.
09:47Nous avons le plaisir d'accueillir également Guillaume Serrault.
09:50Bonjour Guillaume Serrault.
09:51Bonjour Nicolas.
09:51Et vous êtes président de Aliquis Conseil.
09:53On va peut-être commencer avec vous, Guillaume Serrault,
09:56sur une petite prise de recul, un petit peu du métier de conseiller en gestion de patrimoine.
10:00On voit quand même les demandes et les volontés d'investissement en Private Equity
10:03ou même de manière plus large, en non-coté, progresser largement
10:08en lien avec la volonté d'investir dans l'économie dite réelle
10:11ou en tout cas directement dans les entreprises,
10:13en lien potentiellement avec les performances que peut offrir aussi le Private Equity.
10:17Si pourtant, le conseiller en gestion de patrimoine n'est pas forcément un expert
10:20de l'investissement dans le non-coté, comment est-ce qu'on fait ?
10:22Quelle méthodologie on met en place pour s'assurer qu'on fait les choses sérieusement ?
10:27La première chose, effectivement, en tout cas de mon point de vue,
10:30un conseiller en gestion de patrimoine, c'est un allocataire patrimonial au sens large
10:33et j'ai envie de dire un généraliste.
10:35Donc effectivement, il va adresser auprès de ses clients
10:38une offre cotée, une offre non-cotée, une offre immobilière.
10:42Ce qui est important de voir, et c'est avec une certaine prise de recul,
10:44quand on regarde effectivement un portefeuille qui va être efficient,
10:48et notamment la nécessité d'avoir une allocation stratégique,
10:51on va déterminer quelles poches nous allons consacrer à chaque classe d'actifs,
10:56que ce soit les poches cotées, les poches non-cotées et la partie immobilière.
11:00Et ce qu'on se rend compte, c'est qu'historiquement,
11:02la performance d'un portefeuille dépend à près de 80% de l'allocation stratégique.
11:06D'accord.
11:07Ça va dépendre effectivement de la répartition sur cette classe d'actifs.
11:10Elle va dépendre effectivement de la typologie du client,
11:13de son profil d'investisseur, de ses objectifs.
11:16Mais j'ai envie de dire, quel que soit le profil d'investisseur,
11:19intégrer une poche de non-cotée,
11:21et à mon sens, une évidence,
11:23pour aller chercher en tout cas de la performance.
11:25Et alors quand on rentre sur cette poche-là,
11:27comment est-ce qu'on s'assure de faire les choses sérieusement,
11:29sachant que tout investissement a en face d'un rendement un risque,
11:33et qu'il faut le faire avec un maximum de,
11:37j'ai envie de dire, de signal au vert pour ses clients ?
11:41Effectivement.
11:41Ça dépend déjà comment la structure,
11:43la société de gestion de patrimoine est structurée.
11:46Alors nous, Charles qui se conseille,
11:47on a la chance d'être adossé auprès de Cyrus et Rez,
11:50qui a...
11:50Depuis très récemment, si je n'ai pas dit...
11:51Depuis très récemment, depuis septembre dernier,
11:54qui a une équipe en interne pour aller sélectionner
11:56les meilleures opportunités de marché,
11:57et qui a une manufacture avec Flandrin,
11:59qui permet d'avoir accès aux fonds les plus importants du marché,
12:06qui sont de qualité institutionnelle,
12:08par des feeders, par des fonds de fonds,
12:10par des club deal, ou par des fonds de co-investissement.
12:13Donc soit on est structuré en interne,
12:14soit ça nécessite d'être accompagné,
12:16non pas par une structure qui n'est que promoteur
12:18de tel ou tel produit,
12:19mais par une structure qui va accompagner le CGP
12:22à choisir les bons fonds,
12:23et aussi à choisir la bonne typologie de fonds.
12:25Est-ce qu'on va sur du private equity ?
12:27Est-ce qu'on va sur de la dette privée ?
12:28Et au sein de la dette privée ou du private equity,
12:31il y a différentes...
12:31Qu'est-ce qu'on choisit ?
12:32Qu'est-ce qu'on choisit à l'intérieur,
12:34et même au niveau de l'investissement en infrastructures.
12:37Ça s'est beaucoup développé depuis les dernières années,
12:38et je pense qu'un CGP ne peut le faire
12:40sans être accompagné,
12:42soit par une équipe en interne,
12:43soit par des équipes en externe.
12:45Estelle Delah, un CGP ne peut le faire
12:46sans être accompagné,
12:48pour autant une fois qu'on accompagne le CGP,
12:50il y a sûrement les appétences du client,
12:55potentiellement les appétences du CGP,
12:56et puis il y a l'idée quand même d'accompagner derrière.
13:01Comment est-ce qu'on fait pour accompagner le CGP ?
13:02Pour poursuivre le propos de Guillaume,
13:05je dirais qu'un client aussi ne peut le faire
13:07sans être accompagné par un CGP.
13:09C'est vraiment quelque chose d'important à avoir en tête.
13:13Et ensuite, pour également paraphraser
13:15ce que vient de dire Guillaume,
13:17le CGP qui n'aurait pas sa manufacture en interne,
13:20et qui donc devrait prendre appui sur quelqu'un
13:22comme Private Corner par exemple,
13:24une plateforme qui fait le lien
13:25entre des conseillers et des investisseurs,
13:29doit s'assurer effectivement d'avoir accès
13:32aux bons fonds, aux bons outils,
13:35à une équipe qui est à sa disposition
13:39pour lui construire justement une offre
13:42la plus diversifiée qu'il soit,
13:44pour s'adapter justement aux besoins de ses clients,
13:47à un instant T,
13:48mais aussi à un instant T plus 1, T plus 2, T plus 3.
13:51C'est de l'investissement long terme en plus.
13:53Voilà, c'est un investissement qui se fait dans du temps long
13:54et où on a une logique de stock et de flux.
13:57Et ça, c'est vraiment important d'avoir ce sujet en tête.
14:00C'est quoi les bons fonds ou les bons outils pour un CGP ?
14:03C'est un mix entre un appétit au risque du client,
14:09un horizon d'investissement,
14:10une recherche d'aller,
14:14parce qu'il y a aussi une dimension plaisir évidemment
14:16dans ces investissements de nos côtés,
14:17au-delà de l'approche diversification et recherche d'alpha
14:21sur cette classe d'actifs
14:23qui est assez bien décorrélée des marchés côtés
14:25sans être déconnectée de la macro évidemment.
14:29Donc nous, convaincus qu'il n'y a pas une solution unique,
14:34c'est vraiment la raison pour laquelle
14:35nous avons une approche en architecture ouverte
14:37et dans une logique de gamme et de briques.
14:40C'est-à-dire qu'un fonds vient exposer à une stratégie donnée
14:44sur un secteur, une géographie,
14:47un niveau de diversification
14:49qui va permettre justement,
14:50qui va demander évidemment un effort certain
14:53et aussi, avant d'aller faire du conseil,
14:57d'avoir eu cette capacité à s'approprier
14:59une classe d'actifs en général
15:01et une gamme en particulier
15:02pour pouvoir vraiment avoir le bon conseil
15:04en fonction du client auquel on aura affaire.
15:07Quand on parle de gamme, on parle de tickets d'entrée
15:09ou de montants investis par le client final ?
15:12Les deux, en fait, à la fois de typologie de fonds
15:14et de stratégie sous-jacente.
15:16D'accord.
15:17Puisqu'on peut être soit sur du private equity,
15:19soit sur de l'infrastructure,
15:21soit sur de la dette privée
15:22et dans le private equity,
15:23vous avez également des sous-segments
15:25grosses, buy-out, co-invest, secondaires
15:29et des niveaux de diversification
15:32et donc de risques rendement associés
15:33qui vont différer selon le profit du client.
15:35Donc, en fonction de l'épargne
15:38qui n'est pas de l'épargne de précaution
15:40que souhaitent allouer le CGP
15:42et son client à la classe d'actifs,
15:44vous allez pouvoir avoir un niveau de diversification
15:46et de finesse dans l'allocation
15:48qui va être différent.
15:50Guillaume Serrault, c'est intéressant
15:51parce qu'en fait, dès qu'on creuse un petit peu
15:52les possibilités d'investissement en private equity,
15:58on se rend compte que c'est quand même
15:58une grande famille d'investissements.
16:01Est-ce que les CGP connaissent vraiment
16:05tout ce qui est grosses, buy-out ou autres ?
16:07Et est-ce qu'il y a nécessité ou de pédagogie
16:11ou en tout cas d'apprendre ces sujets-là ?
16:15Totalement, c'est nécessité de la pédagogie,
16:17de se former.
16:18Parce que déjà, il faut avoir une approche
16:19extrêmement pédagogique auprès des clients
16:21pour leur faire comprendre effectivement
16:23les avantages et les inconvénients du non-côté.
16:26On sait que quand on va sur le non-côté,
16:27que ce soit sur du private equity,
16:29de la dette privée de l'infrastructure,
16:31deux choses qui sont importantes,
16:32on voit quand même cette poche
16:33qui est consacrée sur du long terme
16:35avec un niveau de risque qui est plus conséquent
16:38effectivement que d'autres classes d'actifs
16:39et on va chercher du rendement de la performance.
16:42Quand on regarde sur les 15 dernières années,
16:44le théorie du private equity français,
16:45c'est 12,9%.
16:47Quand on regarde sur les investissements
16:49en infrastructures, c'est un peu plus de 13%.
16:50Donc on va chercher effectivement du rendement
16:52et il faut avoir conscience
16:53qu'il y a ce niveau de risque associé
16:55et aussi la contrainte de liquidité
16:56qui n'est pas la même que sur d'autres classes d'actifs,
16:58notamment les produits cotés.
17:00Même question pour tous les deux.
17:01On commence avec vous, Guillaume Serrault.
17:03Quand on veut faire du private equity sérieux,
17:05est-ce que ça veut dire qu'on va vers les historiques
17:07qui s'ouvrent progressivement aux particuliers
17:11ou est-ce qu'on accepte aussi d'aller vers
17:12des nouveaux acteurs du private equity ?
17:15Je pense que déjà, il faut définir
17:17le cahier des charges du client.
17:19Je pense que c'est ça qui est important.
17:20Un client qui va commencer à rentrer
17:22sur le private equity,
17:24peut-être qu'on va plus aller
17:24sur des fonds historiques.
17:26Aujourd'hui, on a la possibilité
17:28d'avoir des feeders,
17:29c'est-à-dire des fonds nourriciers
17:30de fonds maîtres
17:31qui étaient autrefois réservés
17:32aux institutionnels,
17:34qui est maintenant plus ouvert
17:35aux investisseurs privés.
17:36Donc effectivement,
17:37je pense que c'est un premier pas
17:38dans le private equity.
17:40Aujourd'hui, on peut le faire
17:40sous différentes formes,
17:42en nominatif,
17:43ou même dans les véhicules assurantiels,
17:45puisque ça s'est développé
17:46grâce aux unités de compte
17:48dans les véhicules
17:49de contrat d'assurance vie
17:50ou de contrat de capitalisation.
17:51Ou on peut avoir une poche
17:52qui va être de 5, 10, 20 %.
17:54Ça va dépendre effectivement
17:55de l'investisseur
17:56que l'on va pouvoir diversifier.
17:58Je pense que c'est
17:58l'une des premières façons
18:00d'entrer dans le private equity.
18:01Estelle, de la même question,
18:03est-ce qu'on fait une différence
18:04entre nouveaux entrants
18:04et acteurs historiques
18:06quand on veut faire ça
18:07de manière sérieuse justement
18:08et qu'on engage sa crédibilité
18:09vis-à-vis de ses clients ?
18:10Totalement.
18:11De toute façon,
18:12on ne peut pas prétendre
18:13démocratiser
18:14sans avoir au préalable
18:16éduqué, expliqué
18:18pour justement appréhender
18:20tous les enjeux
18:22de fonctionnement
18:23de cette classe d'actifs
18:23qui sont très spécifiques
18:25justement à la classe d'actifs.
18:27Les notions d'appel de fonds,
18:29de cash flow,
18:31de risque,
18:31de stratégie.
18:32Donc naturellement,
18:33pour éviter les biais cognitifs
18:35quant aux risques associés,
18:37on va d'abord s'appuyer
18:39sur des acteurs historiques
18:41du secteur.
18:42D'accord, on commence par ça.
18:44Ceux qui ont déjà,
18:44on va dire,
18:44une marque établie
18:45et qui dans l'inconscient collectif
18:47donne ce sentiment
18:48de mieux maîtriser son risque
18:50parce qu'eux aussi,
18:51ce sont des gérants
18:51qui ont démontré
18:52cette capacité
18:53à travers les cycles,
18:54haussiers, baissiers,
18:55à avoir des niveaux
18:56de performance
18:57qui venaient justement
19:00surperformer ces cycles
19:02et donc maîtriser
19:03le risque associé.
19:04Mais ça,
19:05on le voit bien aussi
19:06dans l'évolution
19:07de la manière
19:07dont on a fait évoluer
19:08la gamme chez nous.
19:09Évidemment, au début,
19:10on était plus sur des choses
19:11très standards
19:13et petit à petit,
19:14justement,
19:15l'éducation
19:16et l'acculturation
19:17de tout un écosystème
19:18devenant de plus en plus mature,
19:21même si le chemin
19:22est encore long.
19:23Bien sûr.
19:24On sort un peu plus
19:26des sentiers battus
19:27petit à petit
19:27et on emmène
19:29ceux qui étaient déjà là
19:30il y a cinq ans
19:30sur des choses
19:31un peu plus thématiques,
19:32un peu plus spécifiques,
19:34des marques
19:34un peu moins connues
19:35mais qui contribuent
19:36justement à cette appropriation
19:39petit à petit
19:39de la classe d'actifs
19:40et à la construction
19:41de ce portefeuille
19:41dans le temps
19:42puisque justement,
19:43comme je disais tout à l'heure,
19:44il y a une logique
19:44de stock à un instant T
19:45mais il y a aussi
19:46et surtout tous les flux
19:47liés au portefeuille
19:49mais liés aussi
19:49à l'épargne additionnelle
19:51qui peut être allouée
19:52sur la classe d'actifs
19:53qui permet de construire
19:54ce portefeuille
19:54dans le temps
19:55avec son client,
19:57ses clients
19:57et affiner
19:58cette approche.
19:59Donc on commence par les historiques
20:00si je comprends bien
20:01et les historiques aujourd'hui
20:01sont tous accessibles
20:02au grand public
20:03ou en tout cas
20:03aux clients des CGP.
20:05Est-ce que ça veut dire
20:05qu'on fait du sur-mesure
20:08en fonction de chaque client
20:08ou ensuite le CGP
20:09propose une stratégie commune
20:12avec les dix clients
20:13potentiellement intéressés
20:13par du private equity ?
20:15Il n'y a clairement plus
20:15un enjeu d'accès
20:16comme c'était le cas
20:17il y a cinq ans
20:18donc on est dans une commoditisation
20:21de la classe d'actifs
20:22donc justement
20:23il ne faut pas se laisser emporter
20:24par cette vague
20:24il faut garder la hauteur de vue
20:26et l'approche justement
20:29artisanale je dirais
20:33de médecin de famille
20:34du patrimoine
20:35pour justement
20:36se différencier
20:37dans un marché
20:39très concurrentiel
20:40aussi bien au niveau
20:40des conseils
20:41que des plateformes
20:43et des offres
20:44pour continuer
20:45à maîtriser
20:47le risque associé
20:48au portefeuille
20:49non coté des clients
20:49tout en allant
20:50justement délivrer
20:52les promesses
20:53associées à la classe d'actifs
20:55en termes de rentabilité.
20:57Guillaume Serrault
20:57dernière question
20:58plus stratégie
21:00gestion de patrimoine
21:00quand effectivement
21:01on a un client
21:02ou une cliente
21:02qui veut faire du non coté
21:03que ce soit private equity
21:04ou d'être privé
21:05est-ce que
21:06c'est un investissement
21:07long terme
21:08mais est-ce que c'est
21:08un investissement
21:08qu'on fait tous les ans
21:09par exemple
21:09est-ce que tous les ans
21:11on réinvestit un petit peu
21:12en non coté
21:13ou en private equity
21:14ou est-ce que c'est
21:14un investissement
21:15qu'on fait en une seule fois
21:16par rapport à une conviction
21:17de marché
21:17et on laisse courir
21:18pendant une dizaine
21:19quinzaine d'années ?
21:20Ça va dépendre déjà
21:20des stocks
21:21et des flux du client
21:22mais on va dire
21:23que quelqu'un
21:23qui a la capacité
21:24d'investir régulièrement
21:26en tout cas
21:27grâce à son épargne financière
21:29je veux dire
21:29évidemment oui
21:30parce qu'on va aussi
21:31diversifier les points d'entrée
21:33on va rentrer
21:34sur de nouveaux fonds
21:34qui vont être créés
21:35donc effectivement
21:36ça permet de lisser
21:37aussi son risque
21:38de la même manière
21:39qu'on peut le faire
21:39sur les marchés cotés
21:40il y a des opportunités
21:42de marché
21:42qui naissent
21:42chaque année
21:43sur les différentes familles
21:45comme on le disait
21:46avec Estelle
21:47du non coté
21:48et je pense que
21:49c'est évidemment
21:50une opportunité
21:51d'investir
21:52en plusieurs fois
21:53sur le long terme
21:54sur ces trois grandes familles
21:55du non coté
21:56Merci à tous les deux
21:58Merci Guillaume Serrault
21:58président d'Alipus Conseil
21:59Merci Estelle Delat
22:00présidente de Private Corner
22:01et quant à nous
22:02on se retrouve tout de suite
22:02dans L'œil de l'expert
22:04Et nous finissons cette émission
22:09comme d'habitude
22:10avec L'œil de l'expert
22:11où nous avons le plaisir
22:11de recevoir sur le plateau
22:13de Smart Patrimoine
22:13Séverine Flotte de Pouzol
22:14Bonjour Séverine Flotte de Pouzol
22:15Bonjour Nicolas
22:16Merci d'être avec nous
22:17vous êtes la présidente
22:18de la financière de l'Aubrac
22:19on va faire un focus
22:20aujourd'hui sur les investissements
22:21alternatifs
22:22on voit de plus en plus
22:23de Français
22:23s'intéresser
22:24aux placements tangibles
22:25qu'est-ce qui explique cela
22:28selon vous
22:28quand on parle
22:29d'investissement tangible
22:30on parle donc
22:30d'investissements
22:31comme la forêt
22:32l'art
22:33ou encore les cheptels
22:34Séverine Flotte de Pouzol
22:35Tout à fait
22:36Oui écoutez
22:37on a une tendance
22:38vers les investissements
22:40qui ont du sens
22:41qui font sens
22:42c'est vrai que
22:43lorsqu'on propose
22:43à des clients
22:44d'investir dans des actions
22:45des obligations
22:46des fonds euros
22:46d'assurance vie et autres
22:47ça ne fait pas forcément rêver
22:49et puis en période
22:50d'incertitude
22:51c'est vrai qu'on a besoin
22:51de se raccrocher
22:52à quelque chose
22:53donc les investissements tangibles
22:54c'est absolument concret
22:56donc vous citiez
22:56la forêt
22:57l'art
22:57ou encore les cheptels
22:58les têtes de vaches
22:59donc ça plaît beaucoup
23:01pour différentes raisons
23:03je ne sais pas si vous voulez
23:03que je les exprime tout de suite
23:04Ben si complètement
23:05bien sûr
23:05pourquoi ça plaît
23:06Pourquoi ça plaît
23:07avec plaisir
23:07donc ce côté tangible
23:09et rassurant
23:10probablement
23:10un aspect aussi
23:12de diversification
23:13patrimoniale
23:14toujours
23:15une notion de plaisir
23:16parce qu'on n'a pas
23:18par rapport
23:18on ne l'a pas cité
23:19mais il y a également
23:19tout ce qui est
23:20groupements fonciers
23:21viticoles
23:22le champagne
23:22le bourgogne
23:23des choses comme ça
23:24donc c'est un investissement
23:24plaisir
23:25qui fait sens
23:26qui est décorrélant
23:28par rapport
23:29au portefeuille classique
23:31dont c'est une manière
23:32de diversifier son patrimoine
23:33en étant un petit peu
23:35hors des aléas
23:37des marchés financiers
23:38donc en période
23:38d'incertitude
23:39même si on a fait
23:41plutôt une bonne année
23:42on est quand même
23:43en période d'incertitude
23:44géopolitique
23:45politique en France
23:46et ailleurs dans le monde
23:47donc stratégiquement
23:48ça fait sens peut-être
23:49d'aller diversifier
23:50sur ce type d'actifs
23:50ça fait sens tout à fait
23:52en ce terme
23:53d'être un petit peu
23:54plus rassurant
23:55sur des choses
23:56qui sont plutôt
23:56de long terme
23:57parce que ce sont tous
23:59des investissements
24:00au moins à 5 ans
24:01je dirais
24:01mais on sait
24:02qu'on ne va pas avoir
24:03un rendement extraordinaire
24:05on est l'ordre
24:05de 3-4%
24:07néanmoins
24:08sur le long terme
24:09on a des perspectives
24:10de capitalisation
24:11et de revalorisation
24:12de ce type de produit
24:13qui est intéressante
24:14voilà donc c'est vraiment
24:15un type de diversification
24:16Est-ce qu'on y va
24:18pour les mêmes raisons ?
24:19C'est vrai que quand on regarde
24:20les groupements forestiers
24:21ou les groupements viticoles
24:22bon effectivement
24:23c'est assez similaire
24:24l'investissement dans les cheptels
24:25ou même dans l'art
24:27et dans tout ce que ça implique
24:29d'investir dans l'art
24:30est-ce qu'on y va
24:31pour les mêmes raisons
24:31et avec les mêmes avantages recherchés ?
24:34Non c'est autre chose
24:35effectivement lorsque
24:36alors quand on parle
24:37de la forêt
24:39ou du viticole
24:40on est plutôt dans des sujets
24:41donc de capitalisation
24:42de transmission aussi
24:43parce qu'il y a
24:44beaucoup d'avantages
24:45successoraux
24:45liés à cette typologie
24:47de produit
24:47l'art c'est autre chose
24:48là on est plus
24:49dans la notion de plaisir
24:50maintenant on a des sociétés
24:52qui sont très structurées
24:53agréées AMF
24:55bien évidemment
24:55donc tout à fait rassurantes
24:56et je crois que les clients
24:58ont envie de
24:59de savoir
25:01qu'ils investissent
25:02comme ça
25:02une cote part
25:03dans un tableau
25:04strictement identifié
25:06évidemment ils ne vont pas
25:07l'accrocher dans leur salon
25:08mais c'est souvent
25:09de grands noms
25:09donc c'est vraiment
25:10cette notion peut-être
25:11de plaisir
25:12et là de rendement aussi
25:13puisque quand on parle
25:14de l'art on est plutôt
25:15sur du court terme
25:15la société de gestion
25:17achète un tableau
25:18on participe
25:20à plusieurs
25:21pour acheter le tableau
25:22qui va être vendu
25:22et on se partagera
25:23la plus-value entre nous
25:25avec une fiscalité
25:26flat tax
25:27mais il n'y a pas
25:28de fiscalité inhérente
25:29spécifique
25:30par rapport aux droits
25:31de succession
25:32je dirais plus que là
25:33c'est une notion
25:33de rendement et de plaisir
25:34est-ce qu'il y a
25:36des points de vigilance
25:36en matière de risque
25:37potentiellement
25:38la nécessité peut-être
25:39de connaître quand même
25:40ce dans quoi on investit
25:40même s'il y a
25:41un côté plaisir ?
25:42Oui je pense qu'il faut être
25:43très très rigoureux
25:43mais là ça en va
25:45de notre responsabilité
25:46de bien sélectionner
25:47les acteurs
25:47qui nous proposent
25:48ce type de produits
25:49qui doivent être en marge
25:51de toute façon
25:52de son patrimoine
25:53D'accord
25:53donc faire appel à des partenaires
25:54pas le faire en direct
25:55mais faire appel à des partenaires
25:56dont c'est le métier
25:57Surtout pas
25:57parce que surtout
25:58à moins d'être
25:59franchement galériste
26:01et d'avoir
26:01d'une grande connaissance
26:02et puis c'est très difficile
26:03d'acheter un tableau contemporain
26:06qui vaut plusieurs millions d'euros
26:07donc ça reste inaccessible
26:09et c'est une façon
26:11comme ça
26:11d'aller vers une classe d'actifs
26:13qui est différente
26:14et qui peut avoir
26:16des rentabilités
26:17largement supérieures
26:18à 10%
26:18sur des délais
26:19relativement courts
26:20si on a des artistes
26:21tels que Warhol
26:22Soulages
26:22Fernand Léger
26:23ou autre
26:24ce sont des tableaux
26:25qui se vendent
26:26à horizon un an à peu près
26:27Quelle intégration
26:29dans une stratégie patrimoniale
26:30si on veut compléter
26:31sa stratégie patrimoniale
26:32avant la fin de l'année
26:33par exemple
26:33et se demander
26:34s'il n'y a pas encore
26:35quelques poches de diversification
26:36à aller chercher
26:37c'est de la diversification
26:38essentiellement
26:38C'est clairement
26:38de la diversification
26:39ça ne remplace
26:40il convient toujours
26:41de le rappeler
26:42c'est vraiment des produits
26:43qui viennent en complément
26:44de tous les investissements
26:46classiques
26:46assurances IPR
26:47etc
26:47donc vraiment faire très attention
26:49avoir une poche limitée
26:51sur ce genre de produit
26:52fin d'année
26:53pas forcément
26:53au champ
26:54à tout ce qui est vitico
26:55à la forêt
26:55oui parce qu'on a une réduction
26:56d'impôt avant le 31 décembre
26:58donc c'est maintenant
26:58pour l'art
27:00ou pour les cheptels
27:01bovins
27:02laitiers
27:03là il n'y a pas
27:04de période particulière
27:05on pourrait parler
27:06effectivement
27:07du cheptel bovins
27:08je crois que vous aimez bien
27:09c'est grâce à vous
27:10que j'ai connu
27:11grâce à vous
27:12depuis quelques années
27:13ce type d'investissement
27:15que j'aime beaucoup
27:15là c'est plus
27:17je dirais
27:17pas de la philanthropie
27:19puisqu'il y a du rendement
27:20mais c'est vraiment
27:20soutenir le secteur
27:21agricole français
27:22laitier
27:23puisque dans trois ans
27:24je crois qu'on va manquer
27:25de lait en France
27:25on va devoir l'acheter
27:26l'importer
27:26donc c'est soutenir aussi
27:28le renouvellement des générations
27:29et les clients
27:30ils sont très sensibles
27:31c'est plus presque
27:32un état d'esprit
27:33de soutenir
27:34et c'est aussi
27:36quelque part soutenir
27:37la souveraineté alimentaire
27:39on parle beaucoup
27:39de souveraineté
27:40sur la défense
27:41mais c'est aussi
27:41la souveraineté alimentaire
27:43en France
27:43qui est particulièrement visée
27:45et qui est tout à fait
27:46intéressante
27:46dès lors qu'on propose
27:48ce genre d'investissement
27:49ça plaît aux clients
27:50et j'en suis ravie
27:51puisque financière de l'Aubrac
27:53fille d'agriculteur
27:54ça fait sens
27:55ça fait plein sens pour moi
27:57donc j'essaie de transmettre
27:58le message
27:58et ce sont des gens
27:59extrêmement sérieux
28:00puisqu'ils le disent toujours
28:01c'est quand même un métier
28:02qui existe depuis 50 ans
28:03on parle d'élevage et patrimoine
28:04on parle d'élevage et patrimoine
28:06avec My Marguerite
28:07merci Séverine Flotte de Pouzol
28:09de nous avoir accompagné
28:09dans la dernière partie
28:10de Smart Patrimoine
28:11je rappelle que vous êtes présidente
28:11de la financière de l'Aubrac
28:12merci beaucoup
28:13merci à vous
28:14de votre invitation
28:15un plaisir à chaque fois
28:16renouvez
28:16merci beaucoup
28:17et quant à nous
28:18on se retrouve très vite
28:18sur Bsmart4Change
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