Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 7 semaines
Jeudi 23 octobre 2025, retrouvez Isabelle Chazarin (Associée, Officium AM), Camille Toubi (Responsable partenariats et distribution, Exclusive Partners) et Charlotte Lavit d'Hautefort (Directrice dette infrastructure, Arkéa AM) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Comment intégrer la dette privée et plus particulièrement la dette infrastructure dans une stratégie d'investissement ?
00:09Voilà le sujet qui va nous animer à présent dans la deuxième partie de l'émission.
00:12Nous avons le plaisir d'avoir été rejoints en plateau par deux nouveaux invités.
00:15Camille Toubi nous accompagne tout d'abord. Bonjour Camille Toubi.
00:17Bonjour.
00:18Vous êtes responsable partenariat et distribution chez Exclusive Partners.
00:21Nous avons le plaisir d'avoir été rejoints également par Isabelle Chazarin.
00:25Bonjour Isabelle Chazarin.
00:25Bonjour.
00:25Vous êtes associée chez Officium Asset Management et nous avons le plaisir d'être toujours avec Charlotte Lavi d'Audefort.
00:31Bonjour, re-bonjour Charlotte Lavi d'Audefort, directrice dette infrastructure chez Arkea Asset Management.
00:38Alors on a fait le point en première partie sur les caractéristiques de la dette infrastructure avec vous Charlotte Lavi d'Audefort.
00:44J'aimerais peut-être avoir l'avis sur ce même sujet, dette privée peut-être un peu plus au global,
00:50sur les caractéristiques que l'on met en avant vis-à-vis d'investisseurs particuliers avec vous.
00:55Isabelle Chazarin sur cette classe d'actifs thématique, enfin classe d'actifs plutôt de la dette privée.
01:02Alors en fonction de la sophistication des investisseurs, déjà on va leur rappeler que c'est du non-côté.
01:06D'accord.
01:06Avec les specificités du non-côté.
01:08Courbes en J, illiquidités.
01:09Et ensuite, on va effectivement insister sur les qualités ou les caractéristiques décorrélants,
01:18des marchés financiers, décorrélés des marchés financiers, stratégies de revenus complémentaires.
01:24Et enfin, on va effectivement mettre ça dans un environnement macroéconomique pour choisir le bon gérant et la bonne stratégie.
01:32Puisqu'en fonction de l'environnement économique dans lequel on se situe, on ne choisira pas la même sous-catégorie dans la dette privée.
01:38D'accord. Pourquoi ? Parce qu'on considère que c'est très cyclique et que ça dépend de l'environnement ?
01:43Oui. En fait, notre métier, c'est un métier de gérer autant la performance que le couple risque.
01:49D'accord.
01:49Donc, une fois qu'on a dit ça, quand on est dans un environnement économique porteur, on a peut-être envie d'aller chercher plus de rendement,
01:56donc plus de risques à embarquer, et on va aller chercher peut-être de la sous-catégorie mézanine dans la dette.
02:02D'accord.
02:02Si on est dans un environnement plutôt d'incertitude, de ralentissement économique après un cycle économique porteur,
02:09on va aller chercher le côté résilient de la dette senior.
02:12D'accord.
02:12Donc, c'est tous ces niveaux de détails que l'on va partager avec notre investisseur pour trouver la bonne stratégie,
02:18avant même de sélectionner le gérant.
02:20Alors, justement, dette senior, dette junior, est-ce que tout le monde sait, dans ceux qui nous écoutent,
02:25ce que ça veut dire, qui veut définir, peut-être Charlotte, la vidéo de fort, dette senior, dette junior, quelle différence ?
02:30Alors, nous, effectivement, nous visons de couvrir l'ensemble du spectre de la dette infrastructure.
02:35Donc, la dette senior, c'est au niveau des projets, c'est des investissements de long terme, résilients,
02:41avec un niveau de risque, on va dire, en moyenne investment grade.
02:44D'accord.
02:44Voilà.
02:46Et c'est sur des actifs assez structurés.
02:48Donc, on a aussi, on bénéficie de sûreté, de covenants,
02:51qui vraiment permettent de savoir, vraiment de maîtriser le risque pris et le risque embarqué dans les portefeuilles.
02:59La dette junior, on est sur un niveau de risque un petit peu plus élevé.
03:02D'accord.
03:03Parce qu'on va s'intercaler entre les fonds propres et la dette senior, justement.
03:07Donc, on va offrir un niveau de levier complémentaire au niveau des projets ou au niveau des entreprises
03:12pour aller chercher un petit peu plus de performance sur un niveau de risque qui nous semble toujours acceptable.
03:19Et donc, là, effectivement, c'est un couple rendement risque différent,
03:22mais qui, aujourd'hui, sur la dette infrastructure, se positionne très bien.
03:25On est quasiment au niveau des rendements equity core infrastructure,
03:29avec un profil de dette bien plus sécurisé.
03:32Là aussi, on est à sortie de sûreté.
03:35Et donc, c'est aussi un arbitrage un petit peu différent en fonction de l'appétit, au risque et de la recherche de rentabilité.
03:41Camille Toubi, comment est-ce que vous regardez la classe d'actifs ?
03:43Alors, on parle de dette privée et de dette infra.
03:45Il n'y a pas que de la dette infra dans la dette privée, mais effectivement, là, on fait aussi un focus d'être privée et d'être infra.
03:50Comment est-ce que vous regardez, vous, la classe d'actifs ?
03:52Alors, nous, la dette privée d'infrastructure, ce qui nous attire dans cette classe d'actifs,
03:56et ce qui va attirer aussi le client final, ça va être surtout la lisibilité, la visibilité sur le rendement.
04:04D'accord. Là, on parle d'infra.
04:06On parle d'infrastructure.
04:06D'accord.
04:07On sait qu'il va y avoir un rendement qui va être autour de 7 %, qui va être distribué ou capitalisé.
04:14Mais on va apporter de la visibilité sur cette classe d'actifs.
04:18Et aujourd'hui, vu les conditions et les aléas économiques, avoir de la visibilité, ça rassure toujours le client final.
04:26D'accord.
04:27Ça lui permet de se projeter, d'avoir un rendement.
04:30Et ce qu'on cherche aussi, c'est la décorrélation.
04:32La décorrélation, ça va permettre d'éviter aussi tous les aléas et les cycles économiques.
04:38Vous avez, si on regarde, en fait, l'évolution des notations de la dette privée d'infrastructure.
04:41C'est une courbe, c'est une ligne droite.
04:45Peu importe les crises, l'infrastructure, c'est un bien qui est essentiel.
04:49Et vous passez donc les crises assez facilement.
04:52Et alors, pardon, mais juste pour bien comprendre,
04:54quand on voit qu'on peut avoir des situations politiques parfois un peu complexes
04:58et que la dette infra dépend des pouvoirs publics,
05:01vous dites qu'il y a de la visibilité dans les projets.
05:03C'est pour ça qu'on aime ça.
05:04Même si les gouvernements changent ou que les stratégies gouvernementales changent.
05:08Après, ça dépend dans quel type d'infrastructure vous allez investir.
05:13Mais par exemple, quand vous avez une thématique de la démographie,
05:17comme dans un de nos fonds, et que vous avez la thématique de la santé,
05:20aujourd'hui, un hôpital, c'est un service essentiel, c'est un bien qui est essentiel.
05:26Peu importe, j'ai envie de vous dire, le gouvernement,
05:28il va falloir construire cet hôpital.
05:31Il y a quand même des enjeux communs à adresser, si je comprends bien.
05:33Je vois Charlotte, la vidéo de fort, acquiescée également, et Isabelle Chazara aussi.
05:38Ce qu'il faut retenir, c'est que les infrastructures, c'est vraiment un bien qui est essentiel.
05:41Et c'est ça qui permet d'éviter les aléas économiques au maximum.
05:46Si vous avez une entreprise, si vous financez une dette d'une entreprise
05:49qui va distribuer des maillots de foot et que le foot n'est plus du tout à la mode,
05:53votre entreprise a un risque.
05:55Mais là, on ne parle pas d'infrastructure pour le coup.
05:57On ne parle pas d'infrastructure, mais ça peut être de la dette privée, de manière plus générale.
06:01Mais voilà, il y a une différence entre la dette privée d'infrastructure
06:04où c'est vraiment le bien qui est essentiel.
06:06Isabelle Chazara, comment est-ce que vous sélectionnez les actifs ?
06:08Déjà, j'imagine que c'est en fonction des enjeux qui ont été évoqués
06:12lors des échanges avec vos clients.
06:15Mais comment est-ce qu'ensuite on met en place une méthodologie de sélection ?
06:17Partons du principe qu'on a un environnement macroéconomique
06:19qui nous pousse à aller chercher cette classe d'actifs,
06:22que dans les objectifs du client, on a identifié l'intérêt d'aller la chercher.
06:25Là, on va clairement aller chercher les classiques critères de sélection
06:31d'un gérant du non-côté.
06:33Le track record, la décomposition de la performance,
06:36la stabilité de l'équipe, les enjeux de la société de gestion
06:39avec la transition managériale.
06:41Mais on va aussi chercher, parce que c'est une classe d'actifs
06:43beaucoup plus sophistiquée que ce que l'on pourrait penser.
06:48Et donc là, on va aussi entendre des gérants
06:50qui vont mettre en avant l'intérêt d'avoir un sponsor.
06:53C'est-à-dire, nous n'intervendons pas en termes de dette
06:56si on n'a pas de sponsor.
06:57Qu'est-ce que c'est qu'un sponsor, pardon ?
06:59Un fonds de LBO qui va rentrer au capital
07:02et qui, dans des moments peut-être de difficultés économiques de la boîte,
07:07pourra réinjecter de la liquidité et maintenir le paiement de la dette.
07:11Donc, nous devons nous forger une conviction
07:14sur la sélection de ce gérant-là en disant
07:16est-ce qu'il faut sélectionner un gérant
07:17qui n'aura d'intervention qu'avec des sponsors des fonds d'investissement.
07:21On doit se forger une conviction aussi
07:25sur un gérant qui va faire l'effet de levier
07:26en plus de la dette.
07:28Est-ce qu'on est dans un environnement macroéconomique projeté
07:30qui permet d'aller chercher ce surplus de performance
07:33mais avec le risque embarqué ?
07:34On doit se forger un certain nombre de convictions
07:36liées à la sophistication de cette dette.
07:40On doit aussi, dans un monde d'évolution,
07:42de nouvelles tendances telles que l'Evergreen
07:43ou les fonds de dette privée impact qui se développent,
07:48se poser la question de nouveaux critères de sélection.
07:54Donc, on est beaucoup plus exigeant aujourd'hui
07:56qu'on ne l'était dans ce monde très incertain.
07:59Et la dette privée est un moyen de décorréler,
08:01de prendre un pari supplémentaire,
08:02que ce soit infra ou d'être privée plus classique, économique.
08:06Quand vous parlez d'impact,
08:07on peut parler de souveraineté aussi.
08:09On a fait une autre émission sur le sujet.
08:10Est-ce que c'est des sujets qui reviennent
08:12dans les volontés d'investissement des gens que vous accompagnez ?
08:15Si on va jusqu'au bout de bout,
08:17les investisseurs veulent de la performance.
08:19D'accord, avant tout, ça ne change pas.
08:21Et donc, on est jugé globalement sur la performance
08:23et même les grands institutionnels globalement.
08:25Donc, il y a quand même cette tendance
08:27d'aller chercher effectivement à s'approprier
08:30les enjeux de l'impact dans la performance financière.
08:33Mais ça va être des critères extra
08:35qu'on va regarder,
08:37mais qui ne seront pas forcément
08:39les critères de sélection finaux.
08:42Puisqu'on doit quand même juger une équipe.
08:44Et on a peu de recul sur la performance finale
08:46de cette classe d'actifs à impact
08:47qui a quelques années d'exercice.
08:53Voilà.
08:53Charlotte, l'avis d'autre fort que dire
08:55en réaction à ce que nous a dit Isabelle Chazarin
08:58sur la méthode de sélection,
08:59mais aussi effectivement sur les attentes finales.
09:02Finalement, c'est qu'en fait,
09:03on veut bien faire de l'impact ou de la souveraineté,
09:05si je comprends bien,
09:06mais il ne faut pas que ce soit au détriment de la performance.
09:08C'est toujours un peu la même chose
09:09quand on parle de classe d'actifs financiers.
09:11C'est clair.
09:12Donc, effectivement, c'est toute l'expertise
09:14aussi de l'équipe de gestion
09:15d'aller rechercher cette performance.
09:17Donc, nous, on la qualifie de globale
09:19parce que performance financière,
09:20mais également performance extra financière.
09:22Et la classe d'actifs infrastructure
09:23se prête bien en fait à cette double lecture.
09:27et donc, nous, c'est un peu comme ça
09:29qu'on fait notre promesse client,
09:32c'est d'arriver à fournir les deux.
09:35Bien sûr, la performance financière,
09:36ça, c'est un prérequis nécessaire.
09:41Et donc, nous, on a la chance
09:42d'avoir une équipe assez expérimentée
09:43avec un très bon track record
09:44sur une longue durée
09:45qui permet de démontrer ça.
09:48Et puis, la performance extra financière,
09:50on l'a fait en sélectionnant,
09:51en choisissant d'avoir des fonds classifiés article 9,
09:54donc investissements durables
09:55avec des objectifs assez engagés
09:57d'impact climatique et d'impact.
10:02Et là...
10:02Je vous coupe, pardon,
10:04mais est-ce qu'on se coupe
10:05de beaucoup d'investissements
10:06quand on a des fonds article 9
10:07et qu'on fait de l'infra ?
10:08En fait, pas tant que ça.
10:08C'était notre crainte au début.
10:10Pas tant que ça,
10:10parce que finalement,
10:11on est sur deux grandes thématiques,
10:13la transition énergétique,
10:14la transition digitale,
10:15qui sont les deux secteurs
10:16les plus porteurs du marché.
10:18On est sur un spectre européen
10:21de notre point de vue.
10:22Et en fait,
10:24quand on regarde
10:24sur les cinq dernières années,
10:26ces deux secteurs-là,
10:27ils représentaient il y a cinq ans
10:28à peu près 30% du marché
10:30de l'investissement en infrastructure.
10:31Aujourd'hui, c'est plus de 50%.
10:33Donc, c'est la classe d'actifs
10:34qui progresse le plus.
10:35Donc, on est sur un marché très profond.
10:37On fait face aux enjeux européens
10:39très ambitieux qui ont été portés,
10:42qui génèrent vraiment
10:43un gros besoin d'investissement.
10:45Donc, on arrive,
10:47même en ayant ce prisme très exigeant,
10:49à avoir un univers d'investissement
10:51suffisamment large
10:52pour sélectionner
10:52les bonnes opportunités.
10:54Camille Toubi,
10:55on parle de performance,
10:56on parle de performance financière,
10:57de performance extra-financière,
10:59effectivement,
10:59de réussir à lier les deux.
11:00Mais au final,
11:01comment ne se faire
11:03quand même pas regarder
11:03la performance financière,
11:04si je comprends bien ?
11:05Oui, oui, oui.
11:05Alors, nous,
11:06on n'est pas une société de gestion.
11:08Bien sûr.
11:09On n'est pas directement
11:09dans l'investissement.
11:11Par contre,
11:12on a des équipes
11:12qui sont spécialisées
11:13pour les classes d'actifs
11:14qu'on distribue
11:15qui, elles,
11:15sont en charge, en fait,
11:16d'aller sélectionner
11:17le bon gérant.
11:19Et donc là,
11:19nous, en fait,
11:20l'idée,
11:20c'est d'aller chercher
11:21des gérants
11:22qui sont spécialisés
11:23dans une classe d'actifs,
11:25qu'ils ont un track record
11:26qui soit reconnu.
11:28Et on est très attachés
11:29à cette notion
11:30de partenariat,
11:32en fait,
11:32avec cette société de gestion,
11:33avec lesquels
11:34on va monter un fonds
11:35en direct,
11:36sans l'intermédiaire
11:37de feeders
11:37ou de fonds de fonds.
11:39Et donc, nous,
11:40l'idée,
11:40c'est plutôt
11:40d'aller chercher
11:41des partenariats de qualité,
11:43d'aller chercher
11:43des partenariats
11:44avec des sociétés de gestion
11:45sur lesquelles
11:46il n'y a pas ou peu
11:46d'accès au CGP.
11:48Donc, on leur permet,
11:49en fait,
11:49de faire un peu ce relais.
11:51Donc, nous,
11:52l'idée,
11:52c'est vraiment
11:53d'aller chercher
11:53la très belle société de gestion
11:56qui est spécialisée,
11:58que ce soit
11:58la société de gestion,
11:59par exemple,
12:00Rivage,
12:00qu'on distribue,
12:01qui est spécialisée
12:02dans la dette privée
12:02d'infrastructures,
12:04ou encore,
12:04on est en cours de projet
12:05avec la société Arkea,
12:07dans laquelle,
12:07où il y a 15 ans
12:08d'historique,
12:09zéro défaut
12:10et plus d'un milliard
12:11d'encours.
12:12C'est ça qu'on va aller chercher
12:13plutôt, nous,
12:13dans la sélection.
12:14Ça va être la qualité
12:15du partenariat.
12:17Pourquoi partenariat ?
12:18Parce que,
12:19comme on est sur des projets longs,
12:20il faut qu'on distribue,
12:22que vous,
12:23vous distribuiez
12:23effectivement des fonds
12:25avec lesquels
12:25vous avez envie
12:26de vous inscrire
12:26dans la durée ?
12:27Oui, c'est ça.
12:27En fait,
12:27la notion de partenariat,
12:28elle est très forte
12:29parce que, déjà,
12:30c'est un travail d'équipe
12:31entre la société de gestion
12:33et nous.
12:34Nous, en fait,
12:35on récupère les besoins
12:36des clients
12:36et des CGP,
12:38des clients finaux,
12:39sur le terrain.
12:39Et après,
12:40on discute avec la société de gestion
12:41pour monter un fonds
12:42qui soit adapté,
12:44que ce soit pour le CGP
12:44ou le client final.
12:46Donc, du coup,
12:46c'est vraiment un travail
12:47en commun.
12:48Et ensuite,
12:49on n'est pas une plateforme
12:49avec de nombreux fonds.
12:52Aujourd'hui,
12:52nous, on pense que
12:53la dette privée,
12:54d'infrastructures,
12:55il y a un couple
12:55de rendement de risque
12:56qui est très attractif
12:57parce qu'il y a des besoins
12:58de financement
12:58qui sont de plus en plus importants
13:00et que les personnes
13:02qui mettent en place
13:03ces projets
13:03ont besoin de financement
13:04et vont aller chercher
13:05des acteurs
13:06autres que les banques.
13:08Ils vont aller chercher
13:08des investisseurs privés.
13:10Bien sûr.
13:11En complément.
13:12En complément, bien évidemment.
13:14Donc, il y a cette petite prime
13:15à aller chercher
13:17en performance.
13:19Et après,
13:19quand on a monté
13:20le partenariat,
13:22on s'inscrit
13:23dans la durée
13:24avec cette société de gestion
13:25parce qu'on a une vraie conviction
13:25sur cette offre-là
13:26et on met toute notre énergie
13:29pour déployer cette offre.
13:30Isabelle Chazarin,
13:31vous nous avez fait part
13:32d'une méthodologie
13:33assez exigeante
13:33sur la sélection
13:34des investissements
13:35ou des fonds
13:35dans lesquels vous proposez
13:38à vos clients d'investir.
13:39On en trouve sur le marché ?
13:41Bien sûr.
13:42Bien sûr.
13:42Parce qu'en fait,
13:43on a un historique
13:43sur ces classes d'actifs
13:44qui est quand même réel
13:45et on a eu l'occasion
13:47de vivre une crise du Covid
13:49avec un fonds
13:50de dette privée.
13:52Et pour le coup,
13:53on l'a vu très bien.
13:54d'abord parce qu'on a pris
13:56une équipe éprouvée
13:57qui avait déjà passé des crises
13:59donc qui savait réagir
14:00dans les périodes de crise
14:01avec une vraie proximité
14:02dans cette période de stress.
14:04C'est-à-dire qu'on peut
14:04parler aux équipes.
14:05D'accord.
14:05On peut effectivement...
14:07Parce qu'on a besoin
14:07d'être rassuré.
14:08Il faut rassurer ses clients
14:09donc on a besoin d'être rassuré.
14:10On a besoin d'être rassuré.
14:11Alors, quand on a fait
14:12une allocation très diversifiée,
14:14d'abord, on n'a pas mis
14:15tous les os dans le même panier
14:16et on a été chercher.
14:17En fait, ce que veulent nos clients,
14:18c'est du conseil
14:18dans l'allocation d'actifs.
14:20La première chose qu'on leur dit,
14:21on a des convictions,
14:21on n'a pas de certitude.
14:22La seule façon de travailler
14:24une allocation résiliente
14:25face à un monde
14:26de plus en plus compliqué,
14:27c'est d'aller chercher
14:28à diversifier les tests d'investissement,
14:30d'aller chercher des gérants éprouvés
14:32qui ont vécu des crises.
14:33Quand on vit une crise
14:34avec un investisseur
14:34même très sophistiqué,
14:35puisqu'on a des patrons du non-côté,
14:37donc très sophistiqués financièrement,
14:38on a besoin d'avoir
14:39une transparence d'échange
14:41et d'information de qualité.
14:42D'où le partenariat
14:43qui s'exerce
14:44avec des gens de grande qualité
14:46qui sont processés
14:47et qui ont ce track record,
14:49de pouvoir partager l'information,
14:51de pouvoir partager
14:51ce qui est fait
14:54pendant cette période compliquée.
14:56Les boîtes peuvent avoir
14:57quelques difficultés
14:58de paiement de la dette,
14:59comment le comportement
15:00du gérant est important.
15:03Donc, avoir cet échange
15:04d'informations vis-à-vis
15:05de notre investisseur
15:06lui permet de comprendre,
15:09d'être rassuré,
15:10mais surtout de se dire
15:11qu'il y a un pilote dans l'avion
15:12et qu'il y a une équipe
15:13qui va passer cette crise
15:14avec un alignement d'intérêts
15:17et surtout une capacité
15:18à en sortir gagnant.
15:20Donc, c'est ce que viennent chercher
15:21chez nous des investisseurs
15:22ou de les convictions
15:22ou de la sélection des gérants.
15:25C'est aussi cette capacité
15:26à être dans la durée
15:27présente à leur côté.
15:29Charlotte, l'avis de votre fort,
15:30je ne résiste pas
15:31à vous faire réagir
15:32sur le sujet.
15:33Partenariat, présence,
15:35accompagnement, transparence,
15:37on sent que les exigences
15:38sont assez fortes quand même
15:39quand on sélectionne des fonds
15:40et donc plutôt des équipes
15:42de gérants d'ailleurs
15:43que des fonds directement.
15:43Clairement, oui, oui.
15:45Effectivement, nous,
15:46nos objectifs,
15:48c'est de pouvoir répondre
15:49à ces attentes.
15:49Donc, on est une société
15:51de gestion à taille humaine.
15:52Donc, on permet justement
15:54ce dialogue
15:54avec nos clients
15:57et avec nos partenaires
15:58de façon à pouvoir
15:59effectivement être transparents,
16:01reporter sur les investissements
16:02qu'on a faits,
16:03pour quelles raisons,
16:05et justifier un petit peu
16:07notre...
16:08expliquer notre travail,
16:09répondre à leurs questions
16:10qui sont nombreuses,
16:11y compris d'ailleurs
16:12sur les questions
16:13de durabilité.
16:14On a beaucoup,
16:15beaucoup de sujets,
16:16mais voilà,
16:17c'est notre travail au quotidien
16:21et c'est ce qu'on essaie
16:22de faire
16:22dans notre gestion.
16:25Si on parle un petit peu
16:26stratégie d'allocation
16:27d'investissement
16:28pour les clients finaux,
16:29peut-être Camille Toubi
16:29et ensuite Isabelle Chazarin,
16:32on met quel pourcentage
16:33d'une allocation...
16:34enfin, quel pourcentage
16:36de son patrimoine
16:36sur la dette privée ?
16:38Comment est-ce qu'on construit
16:38une allocation ?
16:39Alors je sais que votre métier
16:40c'est de distribuer au CGP,
16:42mais bon,
16:42vous savez quand même
16:43un petit peu comment ils fonctionnent
16:44vis-à-vis de leurs clients.
16:45Est-ce que vous voyez
16:45des similitudes entre
16:46les fonctionnements
16:48qu'ils peuvent avoir
16:48les uns et les autres ?
16:50Oui, de manière générale,
16:52sur les fonds de nos côtés
16:53qu'on distribue,
16:55donc notamment le fonds
16:55de dette privée
16:56et l'infrastructure,
16:57on peut être à peu près
16:58entre 20 voire 40 %.
17:01D'accord.
17:02Alors ça dépend,
17:03c'est très aléatoire
17:04et ça dépend vraiment...
17:06C'est plus la diversification
17:07à 40 % ?
17:08Ça dépend en fait
17:09de ce que recherche le client.
17:11C'est très hétérogène.
17:12Il y a des personnes
17:13qui vont avoir 20 %
17:13de la diversification,
17:15ils ne sont pas habitués
17:15forcément aux nos côtés,
17:16mais ils vont chercher
17:17du rendement,
17:17ils vont dynamiser un peu,
17:19peut-être une poche fonds euro
17:20ou peut-être une poche monétaire,
17:22ils vont aller chercher
17:22un peu plus de rendement
17:23parce que la classe d'actifs
17:25était liquide
17:25et que ça va vous apporter
17:26une petite prime de rendement.
17:28Et vous avez d'autres personnes
17:29qui sont plutôt habituées
17:30à cette classe d'actifs
17:32qui recherchent des rendements
17:34qui sont stables,
17:35robustes
17:36et c'est ce qu'ils retrouvent
17:37en fait dans la dette privée
17:39d'infrastructures.
17:40Alors le 40 %,
17:41j'y suis peut-être allé
17:41un peu fort,
17:42on va dire,
17:42mais 30-35,
17:4430-35,
17:45je ne serais pas étonné
17:46parce que le fonds
17:48qu'on distribue,
17:48on est sur un SRI 3,
17:50vous êtes sur une maturité
17:51de 5 ans,
17:52c'est assez court
17:52et vous avez de la distribution.
17:54Et quand on a
17:55la visibilité sur le rendement,
17:58une classe d'actifs
17:58qui est décorrélée des marchés
18:00et que vous avez
18:01en plus de ça
18:02cette distribution
18:03avec une société de gestion
18:05qui a très peu de défauts,
18:07voire pas du tout,
18:08vous avez un côté
18:09qui est quand même rassurant.
18:10Donc en fait,
18:10cette classe d'actifs,
18:11nous la dette privée
18:12d'infrastructures,
18:14c'est plutôt
18:14une poche défensive.
18:17Donc après,
18:17voilà,
18:18ce qu'il faut voir,
18:18c'est est-ce que la personne
18:19gère bien cette partie
18:21non cotée ou pas,
18:22mais c'est vrai
18:22que ça peut aller,
18:23oui, facile,
18:24enfin 30%,
18:2535%,
18:26Isabelle Chazara,
18:28même question.
18:29Alors nous,
18:29on sera un peu plus nuancés
18:31dans les pourcentages
18:32dans nos allocations d'actifs.
18:33On va plutôt,
18:34entre guillemets,
18:35copier ce que font
18:36les grands allocataires mondiaux.
18:37D'accord.
18:37Après,
18:38on va répondre souvent
18:39à deux choses.
18:40Dans un environnement
18:41taux d'intérêt,
18:42négatif,
18:43comme on l'a vécu
18:43il y a quelques années,
18:45c'était d'aller chercher
18:45une classe alternative
18:46à l'obligataire cotée
18:47qui ne rapportait rien.
18:49Ensuite,
18:50autre cas de figure,
18:51un client
18:51qui a un besoin de revenu.
18:52C'est vrai
18:53que c'est une classe
18:53qui naturellement
18:55peut impliquer,
18:57peut répondre
18:57à un besoin de revenu.
18:59Mais là,
18:59pareil,
18:59on va chercher
19:00plusieurs sources.
19:01C'est-à-dire que même
19:01ce client
19:02qui a un besoin de revenu,
19:03on ne va pas uniquement
19:04caler la stratégie
19:05sur cette classe d'actifs.
19:07D'accord.
19:07On va aller chercher
19:07d'autres classes d'actifs
19:09pour répondre
19:10à la stratégie de revenu,
19:11toujours dans le souci
19:12de diversifier les paris,
19:14de décorréler les stratégies
19:15pour ensuite avoir
19:17une stratégie patrimoniale
19:18optimisée.
19:20Et encore une fois,
19:20on est sur du non-côté.
19:21Donc,
19:22il ne faut pas sous-estimer
19:23que le non-côté
19:24est une classe réservée
19:25quand même à des professionnels,
19:26même s'il y a
19:27une démocratisation
19:28du non-côté.
19:29Donc,
19:29il faut bien raisonner aussi
19:30par rapport à ce contraire
19:31du non-côté
19:32qui a ses vertus.
19:33Bien sûr.
19:34Ça protège dans des moments
19:34de stress,
19:35ça permet au gérant
19:36de laisser le temps
19:37de faire son travail.
19:38Mais toute stratégie
19:39de revenu
19:40qui pourrait pousser
19:41à aller chercher
19:41la dette privée,
19:42pour nous,
19:42elle va être à côté
19:43de d'autres solutions
19:43d'investissement.
19:44D'accord,
19:45je comprends.
19:45Voilà.
19:46Complémentaire effectivement
19:46à d'autres solutions
19:51Je rappelle que vous êtes
19:52associé chez Officium
19:53Asset Management.
19:54Merci Charlotte Lavi
19:55d'Audefort,
19:56directrice d'aide
19:56infrastructure
19:57chez Arkea Asset Management.
19:58Et merci Camille Toubi,
20:00responsable partenariat
20:01et distribution
20:01chez Exclusive Partners.
20:03Merci à vous
20:03de nous avoir suivis
20:04et je vous dis à très vite
20:05sur Bsmart for Change.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations