- il y a 17 heures
Jeudi 16 octobre 2025, retrouvez Clémentine Piazza (Fondatrice, InMemori), Pascal Teurquetil (Entrepreneur international, investisseur et mentor), Johann Rivalland (Directeur, UBS Banque Privée) et Laëtitia Van de Walle (Fondatrice, Andromée) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.
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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette émission spéciale Smart Patrimoine dédiée à l'accompagnement des entrepreneurs.
00:15Une émission que vous pouvez retrouver sur Bsmart4Change, sur les réseaux sociaux de Bsmart4Change, en replay sur bsmart.fr et bien sûr en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:25Comment accompagner les entrepreneurs dans leurs enjeux du quotidien ? Comment intégrer leurs problématiques de croissance mais aussi de gestion tous azimuts ?
00:33Comment apporter une réponse urgente aux problématiques nombreuses des dirigeants qui construisent leur première ou leur dixième entreprise ?
00:40Voilà les sujets qui vont nous animer dans Smart Patrimoine. En première partie de l'émission, nous ferons le point sur les enjeux des entrepreneurs en 2025 et sur le quotidien de ces derniers avec Pascal Turcotti,
00:49l'entrepreneur international, investisseur et mentor. Puis en deuxième partie de l'émission, nous ferons un focus sur l'accompagnement des entrepreneurs au quotidien
00:57avec cette fois-ci Laetitia Vandeval, fondatrice de Andromé, Clémentine Piazza, fondatrice de InMemory et Johan Rivalant, directeur de la Banque privée d'UBS.
01:05Puis nous ferons le bilan de cette émission dans la troisième partie de l'émission Dans l'œil de l'expert avec Johan Rivalant, directeur de la Banque privée d'UBS.
01:14On se retrouve tout de suite pour la première partie de cette émission.
01:19Quelles sont les problématiques des entrepreneurs ? Que veut dire être entrepreneur en 2025 ?
01:26Voilà le sujet qui va nous animer dans la première partie de cette émission.
01:28Et pour cela, nous avons le plaisir de retrouver sur le plateau de Smart Patrimoine Pascal Turcotti.
01:32Bonjour Pascal Turcotti.
01:33Bonjour Nicolas, merci pour cette invitation.
01:35Merci d'être avec nous. Vous êtes entrepreneur international, investisseur et mentor.
01:39Vous avez dirigé pendant 25 ans le groupe Muller.
01:42Le groupe Muller, c'est une ETI industrielle qui réalisait jusqu'à ce que vous la cédiez, plus de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires.
01:52C'était 1000 personnes employées et présentes dans plus de 50 pays.
01:57Une PME familiale que vous avez rejoint et que vous avez transformée en ETI.
02:03Vous êtes également très investi, Pascal Turcotti, au sein du MEDEF et du METI sur les sujets de transmission d'entreprises familiales,
02:11mais aussi d'accompagnement à l'international d'entreprises.
02:14La question que j'ai envie de vous poser pour débuter cette discussion, c'est en 2025, quels sont les enjeux des entrepreneurs ?
02:22Quels sont les questionnements ?
02:23Alors j'imagine qu'il y en a des fiscaux, mais au-delà de ça, la vie d'un entrepreneur au quotidien en 2025, elle ressemble à quoi ?
02:29Alors la vie d'un entrepreneur, elle est assez vaste et chargée en ce moment, parce qu'il y a plein de sujets qui ne sont pas que des sujets professionnels,
02:37qu'il doit intégrer, il y a des sujets professionnels, personnels et familiaux.
02:42Ce qui est important pour un entrepreneur, c'est de rester équilibré.
02:46D'accord. L'équilibre entre la vie familiale et la vie professionnelle.
02:49Exactement. À un moment où il y a peut-être des moments, des difficultés, un climat anxiogène, avec des difficultés à gérer,
02:57et puis toujours garder le cap, rassurer ses équipes, montrer la voie.
03:02Donc l'incarnation du dirigeant est très importante pour pouvoir rassurer, identifier les sujets les plus prégnants,
03:10et puis s'assurer que finalement tout le monde va dans le bon sens au sein de sa propre entreprise.
03:16À côté de cela, il y a plein de sujets exogènes, dont il n'est pas responsable, des difficultés.
03:22Difficultés, alors souvent on dit difficultés, mais moi je parle souvent d'opportunités.
03:26D'accord.
03:26Donc l'entrepreneur transforme la difficulté en opportunités pour développer son entreprise.
03:32Puis il doit embarquer ses équipes en permanence, que ce soit pour des développements en France,
03:37des développements à l'international, anticiper également les questions d'ordre politique, réglementaire,
03:43il y a un peu de lobbying également derrière tout ça.
03:45Donc il y a plein de sujets qui aujourd'hui peuvent tirailler l'entrepreneur,
03:50donc il doit garder le cap, rester stable, confiant,
03:54et puis surtout amener ses équipes à eux aussi garder cette confiance,
03:59parce que la question de la stabilité, de l'attractivité de l'entreprise,
04:02sont des points essentiels dans la vie quotidienne du dirigeant.
04:06Être rassurant et innovant vis-à-vis de ses équipes et de son activité professionnelle,
04:10et garder du temps quand même pour une vie privée, familiale, c'est possible ça, Pascal Torquettil ?
04:18Oui, vous disiez mes engagements différents, évidemment j'ai été président de mon ETI familial,
04:23mais à côté de ça, j'ai pris des rôles dans pas mal d'associations en professionnel,
04:27donc vous le citiez, le MEDEF, le MEDEF international, le METI,
04:30la Chambre de commerce et d'industrie également de Paris-de-France, mais aussi le Mentorat.
04:34D'accord.
04:34Donc il y a un institut qui s'appelle l'Institut du Mentorat entrepreneurial,
04:37où on accompagne des dirigeants.
04:40Et on s'aperçoit que les questions, elles tournent évidemment sur la partie professionnelle,
04:46mais énormément sur ce qui est rarement abordé,
04:48il faut ouvrir les chakras, sur l'équilibre de vie.
04:51Si le dirigeant est déséquilibré parce que manque de temps pour sa famille ou pour lui-même,
04:56à un moment, on trouve une instabilité, un déséquilibre au moment où il gère sa propre entreprise.
05:02D'accord. Il y a un effet vaste communiquant en fait.
05:05D'accord. Ou c'est un cercle vertueux, ou ça peut devenir une sorte de cercle vicieux, si je comprends bien.
05:08Le temps n'est pas extensible.
05:09Oui, bien sûr.
05:09Donc il faut bien le répartir.
05:11Et souvent, les dirigeants, il faut attirer leur attention là-dessus en se disant,
05:15mais si tu es bien équilibré dans ta vie, tu seras donc plus rassurant.
05:19Toi-même, tu auras le sourire le matin parce que tu ne seras pas perturbé par des problèmes personnels ou familiaux.
05:25Et tu seras d'autant plus fort pour pouvoir amener l'entrepreneur lui-même
05:29à se développer de mieux en mieux avec ses équipes.
05:31Alors ça, Pascal Turcetil, j'ai envie de dire, c'est facile à dire à un entrepreneur,
05:35beaucoup plus difficile à mettre en œuvre.
05:37Est-ce qu'il y a des bonnes pratiques, des règles à respecter pour s'assurer de préserver sa vie privée ou familiale ?
05:45Oui, alors il y a une question de légitimité à tout ça.
05:47C'est-à-dire que quand un entrepreneur parle à un autre entrepreneur,
05:51immédiatement, les chakras s'ouvrent.
05:53Il y a un climat de confiance, un climat de confidentialité.
05:56Et c'est le sujet qui sont souvent rarement abordés, personnels et familiaux.
06:01D'accord.
06:02Oui, parce qu'on dit toujours que tout va bien.
06:03Mais bien sûr, le dirigeant doit être fort, ne pas montrer qu'il y a des difficultés.
06:07Bien sûr, donc ça va.
06:08Et donc, dans ce climat, on peut dire, de confiance,
06:12cette bulle un peu particulière, à ce moment-là, il peut se livrer.
06:15D'accord.
06:16Et la plupart du temps, il y a beaucoup de questions à traiter.
06:18Parce que nous-mêmes, en tant que dirigeants,
06:21quand on parle à un autre dirigeant, on ne va pas lui apporter,
06:23on ne va pas lui appeler, lui apprendre son métier.
06:26Bien sûr.
06:26Il comprend parfaitement son secteur d'activité.
06:28Ce qu'on va lui apporter, c'est de la hauteur de vue
06:30et comment il peut transformer positivement son entreprise.
06:33Mais son métier, généralement, il le connaît.
06:35Il y a des questions qui peuvent se poser sur l'investissement,
06:37l'innovation, le recrutement, le développement international,
06:41l'équilibre de sa gouvernance.
06:43Mais avant tout, il faut que lui-même, il soit bien dans sa peau,
06:46dans ses baskets, et qu'il puisse anticiper au mieux les problématiques.
06:51En même temps, qu'il puisse s'ouvrir vers d'autres dirigeants.
06:53Donc moi, je crois beaucoup également au temps consacré par un dirigeant
06:57à rencontrer d'autres dirigeants.
06:59Pour échanger entre pairs ?
07:00Dans d'autres secteurs d'activité, échanger avec d'autres pairs,
07:03que ce soit en France ou à l'international.
07:05On voit les mêmes questions qui se posent, pas simplement en France.
07:08Donc, quand on fait cela, on prend de la hauteur de vue.
07:10Et puis, on trouve des solutions auxquelles on n'avait pas pensé.
07:14Mais c'est quoi concrètement des solutions ?
07:15C'est plus déléguer, avoir une gouvernance plus diversifiée,
07:19moins être engagé dans tous les sujets,
07:22alors qu'on sait que quand on crée son entreprise,
07:25forcément, on a envie que ça aille dans la direction qu'on a décidé.
07:28Et donc, on vérifie aussi ?
07:30Alors, ça dépend de la taille des entreprises.
07:32On n'a pas de la même façon une start-up, une TPE, une PME, un dirigeant de TI.
07:38Mais ce qu'on retrouve généralement, la plupart du temps,
07:41c'est comment hiérarchiser les priorités.
07:44Il y a tellement de choses à voir dans une entreprise.
07:46Et tous les jours.
07:46Et tous les jours, et même toutes les heures.
07:48Bien sûr.
07:48Il faut pouvoir également avoir une stabilité avec un état-major,
07:53une gouvernance qui lui permet d'être en confiance
07:56et de partager le travail en émancipant ses collaborateurs.
08:00Un bon dirigeant, c'est celui qui sait s'entourer de grands talents,
08:03meilleurs que lui-même.
08:04Et lui, c'est le chef d'orchestre qui va pouvoir les tirer vers le haut,
08:09incarner la suite, les rassurer, je l'ai déjà dit tout à l'heure.
08:13Mais ça permet surtout de pouvoir guider sur les transformations positives de l'entreprise.
08:18Le dirigeant, il doit rassurer, avoir une voix qui va permettre d'émanciper,
08:23de développer les talents de ses collaborateurs autour de lui.
08:27Dernière question, Pascal Torquettil.
08:29Le thème de cette émission, c'est l'accompagnement de l'entrepreneur.
08:32L'entrepreneur, il a souvent commencé seul ou avec des équipes réduites
08:35pour arriver à ce schéma que vous dites où on arrive à déléguer,
08:38à des gens de confiance, meilleurs que soient dans des domaines différents.
08:43Comment est-ce qu'on fait cette transition ?
08:44J'imagine que ce n'est pas simple de réussir à lâcher et de faire confiance
08:46à d'autres qu'on a recrutés pour ces sujets-là.
08:49Il y a une question de posture du dirigeant.
08:51Et rien ne vaut l'exemplarité, c'est-à-dire expliquer que d'autres entreprises,
08:56c'est possible.
08:57C'est-à-dire que cette mutation, cette transformation,
09:00il ne faut pas qu'elle l'agresse lui-même.
09:02Il faut que ce soit décidé, voulu, et qu'il ait envie de pouvoir le faire.
09:06Il y a plein de mécanismes aujourd'hui, des phénomènes d'accompagnement
09:09avec nous, nos entreprises, qui sont engagées dans des mouvements patronaux,
09:15mais aussi la BPI, qui le fait également avec les accélérateurs,
09:19le METI, le MEDEF, les CCI.
09:22Donc on peut se faire accompagner pour ça ?
09:23Bien sûr, bien sûr. Alors, encore faut-il le vouloir.
09:26Donc l'idée, et merci pour m'avoir invité aujourd'hui,
09:28c'est que les entrepreneurs le sachent.
09:30Ils peuvent avoir accès à tous ces groupements d'entrepreneurs
09:33qui sont à leur service, finalement, pour pouvoir les accompagner
09:37dans des moments souvent émotionnellement difficiles,
09:40parfois irrationnels, de transmission d'entreprise,
09:44de transformation d'entreprise, d'acquisition, de cession.
09:48Donc tous ces sujets qui se multiplient, d'autres entrepreneurs l'ont déjà vécu.
09:53Et là, il y a évidemment, on ouvre encore les chakras,
09:57il y a une confiance dans l'échange qui permet de trouver les bonnes solutions.
10:01Merci Pascal Torquettil de nous avoir accompagné
10:03dans la première partie de Smart Patrimoine.
10:05Je rappelle que vous êtes entrepreneur international, investisseur et mentor.
10:10Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans la deuxième partie de l'émission
10:13où l'on fera un focus sur l'accompagnement de l'entrepreneur.
10:16Comment savoir bien s'entourer lorsque l'on est entrepreneur ?
10:23Voilà le sujet qui va nous animer à présent sur le plateau de Smart Patrimoine.
10:27Pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Clémentine Piazza.
10:30Bonjour Clémentine Piazza.
10:31Bonjour.
10:32Merci d'être avec nous sur le plateau de Smart Patrimoine.
10:33Vous êtes fondatrice de InMemory.
10:35Nous avons le plaisir d'accueillir également Laetitia Vandeval.
10:37Bonjour Laetitia Vandeval.
10:38Bonjour.
10:39Vous êtes fondatrice de Andromé.
10:41Et enfin, nous avons le plaisir d'accueillir également Joanne Rivalant.
10:43Bonjour Joanne Rivalant.
10:44Bonjour.
10:44Vous êtes directeur de la banque privée d'UBS.
10:47On va commencer avec vous Clémentine Piazza.
10:49Vous êtes fondatrice de InMemory, entreprise de pompe funèbre que vous avez créée.
10:55Alors que vous avez eu un début de carrière en tant que salariée,
10:58vous avez décidé de quitter un grand groupe, une grande foncière immobilière
11:02pour vous lancer dans la création d'une entreprise de pompe funèbre.
11:05Est-ce que vous pouvez nous raconter quel a été le déclic
11:07et quel a été votre parcours jusqu'à aujourd'hui ?
11:10Oui, bien sûr.
11:11Alors le déclic, concrètement, c'est que j'ai accompagné une personne
11:15dont j'étais très proche dans l'organisation d'Obsèques.
11:17D'accord.
11:18Et j'ai eu envie ensuite d'agir pour que le secteur soit moins commercial
11:25et plus orienté sur le service à la personne.
11:28D'accord.
11:28Plus humain.
11:29En tout cas, c'est ce qu'on a souhaité pour InMemory.
11:32Enfin, donc on a créé effectivement les pompes funèbres InMemory
11:34qui sont aujourd'hui à Lyon, Bordeaux, Nantes et Paris.
11:37D'accord.
11:38Et ma vision, c'est de faire de ce métier un métier de service.
11:42Donc par exemple, on reçoit les familles pas dans des boutiques,
11:45mais dans des bureaux chaleureux pour leur permettre de souffler
11:48et d'arriver à déposer leurs souhaits.
11:50On a aussi réduit les catalogues.
11:53D'accord.
11:53Très concrètement, on ne propose pas 40 cercueils
11:55parce que ça ne me semble pas pertinent.
11:57Je suis convaincue que ce n'est pas un souhait des Français.
12:00Donc on a clarifié l'offre pour les soulager aussi
12:02et pour avoir plus de temps pour l'essentiel,
12:05c'est-à-dire l'hommage, de confectionner un parcours d'obsèques,
12:08une cérémonie en fonction du rite laïque ou religieux,
12:11en fonction de l'histoire de la famille et du défunt,
12:13où on peut se dire, même si c'est triste,
12:17je suis fière de ce qu'on a fait.
12:18D'accord.
12:19Parce que vous constatiez qu'il y avait peut-être une approche trop commerciale
12:22dans ce que vous aviez pu vivre vous-même dans votre vie privée
12:25et que vous vouliez remettre un petit peu d'humain au cœur
12:27de ce moment aussi particulier dans la vie des familles.
12:30Exactement.
12:30De passer d'un métier de commerçant à un métier de service.
12:34Ce qui est pour moi la vocation du métier de conseiller funéraire
12:37et les personnes sur le terrain sont dans le service.
12:40C'est vraiment une vocation.
12:42Mais il me semble que le marché avait évolué
12:45vers des dynamiques beaucoup trop commerciales.
12:47Une entreprise qui est donc du coup présente dans plusieurs villes de France,
12:50qui existe depuis combien de temps ?
12:51Ça existe depuis 10 ans.
12:52D'accord.
12:53Et le sujet de savoir s'entourer lorsque l'on est entrepreneur,
12:56la question vous est venue au bout de combien de temps après la création de l'entreprise ?
13:00Au bout de la veille de la création de l'entreprise,
13:03franchement c'est une question permanente.
13:05D'accord.
13:06C'est la plus importante.
13:08Alors quand on est une société de service, c'est fondamental,
13:10mais je pense pour toutes les histoires entrepreneuriales.
13:13Donc moi je passe toujours beaucoup de temps à recruter.
13:16Vraiment dans ma semaine, je passe 30% de mon temps à rencontrer des candidats potentiels,
13:20à valider les personnes qui nous rejoignent, à réfléchir à qu'est-ce que le bon parcours de recrutement aussi
13:26pour valider les compétences d'empathie et d'écoute qui sont essentielles dans notre métier.
13:30Et puis aussi de s'entourer dans notre écosystème.
13:34Souvent on parle des équipes parce que c'est le plus important,
13:37mais on fait aussi partie d'un écosystème.
13:38Donc par exemple, si je prends l'exemple de notre secteur,
13:41quel est le lien entre une infirmière en EHPAD qui accompagne le dernier cycle de la vie
13:46et un agent de cimetière qui va parfois remettre l'acte de décès ?
13:51En fait, on fait partie d'un même secteur, même s'il y a le secteur sanitaire,
13:55même s'il y a le secteur public,
13:56qui est le secteur de l'accompagnement de la toute fin de vie,
14:01de la fin de vie au sens littéral.
14:02Et j'ai toujours attaché beaucoup d'importance aux liens entre nous
14:07pour comprendre les besoins et mieux travailler ensemble.
14:10Et après dix ans, je peux vous dire que c'est un grand moteur
14:13et ça a beaucoup d'impact aussi pour les familles.
14:16Un mot d'une autre aventure entrepreneuriale,
14:19celle d'Andromé, ou plutôt la vôtre Laetitia Vanneval,
14:22parce qu'Andromé, c'est la deuxième société que vous avez créée
14:25dans le domaine des cosmétiques.
14:27Après une première aventure entrepreneuriale
14:30qui ne s'est pas finie de la manière dont vous l'auriez souhaitée,
14:32vous avez décidé de recommencer une nouvelle fois dans ce même secteur.
14:35C'est ça, de remonter à l'écheval dès le lendemain.
14:38Dès le lendemain de l'entreprise.
14:39Alors racontez-nous, la première entreprise s'appelait ?
14:41La première, c'était l'Amazuna.
14:42On était les premiers à proposer des cosmétiques solides en France
14:45et dans le monde.
14:47Oui, dans le monde.
14:48Donc une aventure assez folle qui a démarré quand j'avais 25 ans.
14:52C'est parti d'une petite idée, bootstrapée comme on dit.
14:55Sans fonds d'investissement, sans même d'emprunt à la banque.
14:58J'ai démarré avec un compte bancaire à la poste sans découvert autorisé.
15:01D'accord.
15:02Donc un démarrage tout petit avec 2500 euros que j'ai fait grandir
15:05jusqu'à une entreprise qui faisait 10 millions de chiffres d'affaires.
15:09Et par contre, à ce moment-là, la concurrence est arrivée de manière massive.
15:12Donc l'explosion qu'on avait connue en ascension,
15:15on faisait fois deux sur le chiffre d'affaires chaque année.
15:18Donc la dernière année passée de 5 à 10, c'était sportif.
15:20Bien sûr.
15:21Et après, on a reconnu la redescente.
15:24On est implanté dans la Drôme.
15:25Les montagnes, ça nous connaît.
15:26Mais là, c'était vraiment un beau pic.
15:29Et du coup, la redescente, ça a été moins 3 millions par an pendant 3 ans.
15:32D'accord.
15:33Donc une sacrée descente.
15:35Et là, avec toutes les procédures de conciliation, redressement, puis liquidation.
15:40Beaucoup d'apprentissage.
15:41D'accord.
15:42C'est très intense en apprentissage.
15:43Un repreneur choisi à la barre du tribunal de commerce, ce n'est pas celui que vous imaginiez.
15:48Voilà.
15:49On sort de l'audience.
15:50Mon avocat dit, ce sont les repreneurs qui ont prévu de te garder dans l'équipe,
15:53qui vont avoir la reprise de ton entreprise.
15:57Donc en gros, demain, tu as encore du travail.
15:59Et finalement, coup de tonnerre, le courrier tombe.
16:02Et maintenant, plus de travail.
16:04La première entreprise part par là.
16:06Et moi, je me retrouve toute seule, mais avec des entrepreneurs prêts à me faire confiance.
16:09D'accord.
16:09Et donc 24 heures après, je leur dis que moi, je vais y retourner.
16:12Et on relance une marque de cosmétiques.
16:14Un exemple de résilience.
16:15Même pas une semaine de vacances.
16:17Dès le lendemain, il est reparti.
16:18Ah oui, surtout pas de réflexion, droit devant.
16:21Et c'était il y a un an et quelques mois.
16:22Et donc Andromée est née.
16:23Et Andromée, pour le coup, le principe d'Andromée, c'est des cosmétiques, toujours ?
16:28Des cosmétiques, avec un nouvel engagement sur l'écologie autour de la cosmétique,
16:32en partant de l'ingrédient.
16:33Donc on va récupérer des noyaux de fruits autour de chez nous dans la Drôme.
16:36Des noyaux d'abricots, par exemple, que l'on presse pour en extraire de l'huile
16:39et qui servent de base à des cosmétiques de belle qualité.
16:42Et vous mentionnez le fait que dès le lendemain, il y avait des entrepreneurs qui étaient prêts à vous suivre.
16:46Je vous pose la même question.
16:48Cette conscience d'avoir besoin d'être accompagnée quand on a un projet entrepreneurial,
16:52elle vous est venue du coup plutôt sur la deuxième entreprise,
16:55à l'issue de l'expérience de la première, ou comment ça s'est fait ?
16:57Alors, en toute honnêteté, trop tardivement sur la première.
17:01C'était la fougue des 25 ans, on se croit un peu trop puissant, surtout quand ça marche.
17:05Donc j'ai mis trop de temps à me faire accompagner.
17:08J'avais un DAF en interne qui a fait un sacré travail en rassemblant autour de nous
17:12l'expert comptable, l'avocat d'affaires, le CAC, le commissaire au compte,
17:16en les mettant tous autour de la table sur des réunions régulières quand le bateau a commencé à basculer.
17:20D'accord, mais c'était trop tard.
17:21Alors, est-ce qu'on aurait pu faire quelque chose ?
17:24Bon, c'est une histoire bien spécifique, mais quoi qu'il en soit,
17:26il y avait ces parties prenantes avec des regards extérieurs
17:28et le recul nécessaire quand on est dans le creux de la vague.
17:32Johan Rivalan, expert comptable, avocat, banquier d'affaires ou banquier privé,
17:38qu'est-ce que ça vous évoque ces deux histoires ?
17:40Alors vous, vous êtes au contact d'entrepreneurs plutôt sur des sujets de financement
17:43ou d'accompagnement patrimonial.
17:45Cette nécessité de se faire accompagner, vous la voyez ?
17:48On vient vous voir toujours trop tard ?
17:50On essaie de venir voir les gens avant qu'ils aient besoin de nous.
17:54Et d'abord, je voudrais dire que je suis très admiratif et ravi d'être là avec vous aujourd'hui,
17:57avec deux entrepreneurs à succès.
18:00Et j'admire ce talent, ce fait d'oser, de créer, de construire.
18:06Et donc nous, on est ravis chez UBS de pouvoir accompagner ces développements.
18:09On a beaucoup de chance puisqu'on accompagne des familles, des personnes qui prennent des risques
18:13et après, on les fait réfléchir.
18:15On essaie justement en amont, sur votre point, de les accompagner sur la structuration du patrimoine
18:21professionnel, le lien entre le patrimoine professionnel et le patrimoine personnel.
18:26Et donc, on travaille de concert avec les personnes que vous avez citées,
18:28les avocats, les experts comptables, les fiscalistes, pour essayer de faire réfléchir.
18:32Donc ça, c'est sur la structuration du patrimoine.
18:34D'accord.
18:34Mais aussi, sur le secteur d'activité, quelle est la suite, à quelle échéance.
18:39Et c'est toujours bien de réfléchir à ces sujets-là quand ce n'est pas pressé.
18:42D'accord.
18:42OK.
18:43Il faut y réfléchir quand tout va bien, c'est ça ?
18:44Quand tout va bien, toujours.
18:45Donc il faut vous venir voir ses conseils ou ses partenaires plutôt trop tôt que trop tard, si je comprends bien.
18:51Absolument.
18:51Et d'ailleurs, je pense que le témoignage le disait, il faut réfléchir à ça le plus tôt possible.
18:55Clémentine Piazza, pour les gens qui nous écoutent, les entrepreneurs qui nous écoutent,
18:59comment on fait pour bien s'entourer quand on est entrepreneur ?
19:02Quel est une méthode ?
19:03Je pense qu'il y a déjà une méthode quantitative du nombre de rencontres.
19:09C'est-à-dire qu'en fait, la discipline de rencontrer des gens inspirants, on doit y dédier du temps.
19:17D'accord.
19:18Il faut être proactif dans la rencontre.
19:19Ça ne se fait pas par magie, il faut être proactif.
19:21En fait, il y a plein de gens qui sont prêts à nous aider, sauf qu'au démarrage, ils ne connaissent pas l'existence de l'entreprise
19:26et puis ensuite, ils ne connaissent pas les besoins.
19:28Donc, du coup, moi, j'ai vraiment compris en entreprenant qu'en fait, il fallait que proactivement, j'identifie les personnes que j'avais envie d'écouter.
19:38Par exemple, on a créé une académie chez une mémorie de formation.
19:42Parce que comme on fait le métier différemment, je voulais que notre savoir-être, notre posture face aux familles soit transmise à mes équipes
19:49et je ne pouvais pas simplement me reposer sur le diplôme d'État.
19:52D'accord.
19:52Donc, je me suis dit, quel secteur a ce sujet de formation à grande échelle ?
19:56Évidemment, l'hôtellerie.
19:58Et dans tous les grands groupes d'hôtellerie, il y a ces académies.
20:00D'accord.
20:00Donc, créer des ponts avec des secteurs qui n'ont rien à voir potentiellement avec le sien.
20:05Moi, ce que je sais faire, c'est l'accompagnement des familles en deuil.
20:07Ça, c'est ma singularité et ça, on l'a développé nous-mêmes avec nos tripes et nos cœurs en écoutant nos familles.
20:13Ça, c'est une mémorie.
20:14Mais il y a plein d'autres problématiques autour de ça qui ont déjà été adressées par d'autres secteurs,
20:20dont c'est le cœur de métier, où j'ai plein de choses à apprendre.
20:22Donc, sur ce cas spécifique, je suis allée rencontrer ceux qui dirigent les formations de ces groupes d'hôtels
20:27et je leur ai dit, c'est quoi un onboarding ? C'est quoi vos contenus ? Qu'est-ce que vous avez à me recommander ?
20:32Et je gagne un temps fou en faisant ça.
20:34Laetitia Vandeval, vous avez plusieurs investisseurs, vous, au Capital d'Andromé aujourd'hui.
20:38C'est ça aussi se faire accompagner ?
20:39C'est des gens qui sont dans le même bateau, même s'ils ne sont pas forcément tous les jours à l'opérationnel de l'entreprise ?
20:42Exactement. Ils ne sont pas historiquement du même milieu non plus.
20:45Donc, quand on parle crème pour les cuticules, ça ne leur parle pas forcément.
20:49D'accord. Mais ils y sont allés quand même.
20:51Tout à fait. Et les mêmes logiques se répliquent d'entreprise en entreprise,
20:54qu'on soit dans l'industrie lourde ou la cosmétique.
20:57On a finalement exactement les mêmes sujets à traiter.
20:59Même question qu'à Clémentine Piazza, comment est-ce qu'on fait pour bien s'entourer quand on est entrepreneur ?
21:02Alors moi, je ne plus sois totalement sur le fait de se mettre de l'énergie à aller faire des rencontres
21:07et par de la cooptation, puisqu'on a un besoin de créer un lien très fort, très intime avec son avocat d'affaires,
21:13notamment, qui va être un vrai partenaire.
21:15Donc, il faut qu'on se connaisse vraiment pour qu'il nous emmène dans la bonne direction.
21:19Donc, la cooptation, ça veut dire quoi ?
21:20Ça veut dire le bouche à oreille ?
21:21Ça veut dire qu'on discute entre entrepreneurs ?
21:22On pose la question à l'un de ses partenaires pour savoir s'il ne connaît pas quelqu'un d'autre
21:25et qu'il peut potentiellement venir l'aider ?
21:27C'est ça. Et qu'il y a un partenaire de confiance depuis 10 ans.
21:29Allons-y, allons le rencontrer.
21:32Johan Rivaland ?
21:32Je rebondis, effectivement, sur la mise en relation et l'écosystème
21:36où on essaie de faire rencontrer des entrepreneurs des mêmes secteurs,
21:38les faire réfléchir ensemble.
21:39Qui de mieux qu'un entrepreneur pour conseiller un entrepreneur ?
21:42Donc, le banquier, là-dedans, est l'intermédiaire de confiance.
21:45Il met en relation et aussi il fait réfléchir, je le disais à la suite.
21:49Quelle est la suite ? Est-ce que c'est l'entrée d'un minoritaire au capital ?
21:52Est-ce que ce minoritaire, c'est un fonds d'investissement avec ses objectifs et son temps d'investissement ?
21:57Est-ce que c'est une autre famille ? Est-ce que c'est une autre famille française ?
22:01Mais est-ce que c'est une famille européenne ? Est-ce que c'est une famille asiatique, américaine ?
22:05D'accord.
22:06Et donc, toute cette réflexion, on essaie de l'avoir, là aussi, en temps de paix, en amont,
22:09pour aider à poser les prochaines étapes.
22:11D'accord.
22:11Poser toutes les questions et donc ensuite affiner une stratégie ici, je comprends bien.
22:14Et c'est l'avantage d'une banque intégrée, c'est de pouvoir accompagner l'entrepreneur
22:17sur cette dimension patrimoniale, fiscale, M&A.
22:21D'accord.
22:21Et ensuite, à un moment aussi, de l'investissement, la diversification professionnelle, personnelle,
22:27dans le temps long, de la famille, de la transmission, du leg, tous ces aspects-là sont traités
22:33par les mêmes personnes.
22:34Rapidement, Clémentine Piazza, vous avez dit qu'il y avait plusieurs boutiques aujourd'hui
22:36en France.
22:37C'est des questions que vous vous êtes posées, justement, de comment est-ce que je développe
22:39une fois que j'ai une...
22:40Alors, j'ai dit boutique, pardon, justement, vous n'êtes pas sur une approche commerciale,
22:43mais vous aviez une première implantation.
22:46On appelle ça les maisons in-memory, mais...
22:47D'accord.
22:48Vous avez une première maison in-memory.
22:49Oui.
22:50Quand il a fallu développer, effectivement, l'activité, quelles sont les questions que
22:54vous vous êtes posées, justement, sur comment est-ce que j'y vais, quelle est la stratégie ?
22:57Oui.
22:57Ben...
22:59Alors, il y avait un sujet immobilier, mais à la limite assez basique.
23:03J'avais surtout un sujet de design d'atmosphère.
23:06D'accord.
23:06Parce qu'on reçoit les gens dans un moment très particulier de leur vie, juste après
23:09l'annonce du décès.
23:10Et moi, je crois beaucoup au rôle performatif des lieux.
23:13Et donc, en fait, quand on est entrepreneur, vous savez, il y a le plan d'action classique
23:18qu'il faut comprendre et exécuter de manière professionnelle.
23:21Et ensuite, il y a le sujet ou la problématique où là, il faut être bon.
23:25Il faut vraiment avoir la vista, la vision, etc.
23:27Et pour moi, c'était le design.
23:29Et donc là, je suis allée voir un architecte que j'admire beaucoup, dont j'aime aussi
23:34Laura.
23:35D'accord.
23:35Et là, c'est vraiment la conviction de l'entrepreneur qui suit.
23:38Je lui ai dit, en fait, il faut que ce soit toi.
23:40C'était au tout démarrage de l'entreprise, donc ça ne pourra pas être à ton niveau
23:44d'honoraire classique.
23:45Mais je pense qu'il y a un chemin qu'on va faire ensemble.
23:48Voilà.
23:49Et puis, les créatifs, ils adhèrent aussi à ces missions très sensibles.
23:53Et ça a été une rencontre qui a fait ensuite des lieux vraiment incroyables.
23:57Donc, je vais vous faire réagir, vous, Laetitia Vandeval, parce que l'heure tourne.
23:59Mais si je comprends bien ce que nous dit Clémentine Piazza, c'est qu'il faut réussir
24:02à mobiliser des partenaires qui sont potentiellement dans la même dynamique que la nôtre, même
24:06si on est dans des secteurs complètement différents ou dans des métiers complètement
24:10différents, c'est ça ?
24:11Oui, tout à fait.
24:12Mais le sujet de s'entourer au mieux, au mieux, au plus fort aussi.
24:16Ne pas hésiter à aller voir des gens qui savent beaucoup mieux que nous.
24:18D'accord.
24:19Oui, tout à fait.
24:20Et aller avec du culot, parce qu'en plus, une petite étincelle un peu naïve peut aussi
24:23leur plaire.
24:24C'est un petit peu ce que vous racontez.
24:25Joanne Rivalon, et on conclura avec vous.
24:30On a besoin des entrepreneurs.
24:32D'accord.
24:32On est ravis de les...
24:34Je pense qu'il faut qu'ils soient bien accompagnés.
24:36Je pense qu'il y a un écosystème qui est joli.
24:38Il faut se remettre en question.
24:40Il ne faut pas hésiter à prendre des risques.
24:42Les risques sont en général contrôlés.
24:44Et c'est vrai qu'encore une fois, 70% des entreprises sont des entreprises familiales.
24:49C'est un sujet extrêmement important aujourd'hui en France.
24:51On a des sujets de transmission, on a des gros sujets.
24:53Et donc, vive les entrepreneurs.
24:55Et on est là pour les aider.
24:56Merci à tous les trois.
24:57Joanne Rivalon, directeur de la Banque privée d'UBS.
24:59Clémentine Piazza, fondatrice de InMemory.
25:00Et Laetitia Vandeval, fondatrice de Andromé.
25:02Et quant à nous, on se retrouve tout de suite pour la dernière partie de l'émission,
25:04L'œil de l'expert.
25:09Et pour finir cette émission, L'œil de l'expert,
25:11nous avons le plaisir de retrouver en plateau
25:13Joanne Rivalon, directeur de la Banque privée d'UBS.
25:15Joanne Rivalon, à la suite des discussions qu'on a pu suivre dans cette émission avant,
25:20il y a une question quand même qui se pose, c'est comment, quand on est entrepreneur,
25:24on anticipe la suite et on s'entoure pour potentiellement anticiper la stratégie à 5, 10 ans de l'entreprise.
25:31Et c'est effectivement une des questions majeures, puisque l'entrepreneur,
25:34et vous le savez et tout le monde le sait, est quand même plongé la tête dans le guidon dans son quotidien.
25:38Et en général, à peu d'occasion de réfléchir à ce qui se passe après,
25:41en étant dans une dynamique de croissance à tout prix.
25:44Et c'est notre rôle en étant banquier, en étant expert avec ce modèle de banque intégrée,
25:49d'aller discuter avec l'entrepreneur des prochaines étapes.
25:52D'accord.
25:52La prochaine étape, ce n'est pas forcément la cession.
25:55Ça peut être la cession partielle, donc l'entrée d'un minoritaire au capital.
26:00Pourquoi ? Pour justement financer l'étape de croissance supplémentaire.
26:04Et donc toute la réflexion sur avec qui s'associer,
26:08quel type d'acteur faire rentrer, quel type de philosophie.
26:11Et j'insiste beaucoup, puisqu'on a beaucoup parlé des fonds d'investissement ces dernières années.
26:16Et aujourd'hui, on parle aussi des familles.
26:18Les familles veulent rentrer au capital dans des entreprises familiales,
26:22veulent accompagner via les family office, effectivement.
26:25Les family office, donc les single family office,
26:27le family office d'une famille en particulier,
26:29qui veulent eux-mêmes diversifier leur patrimoine dans des secteurs d'activités différents.
26:34Et donc je pense que ça, c'est un écosystème qui est maintenant à la disposition des entrepreneurs.
26:38Et on est ravis d'aider les entrepreneurs sur cet aspect-là.
26:40Donc trouver des family office qui sont prêts à investir dans son entreprise,
26:44celle qu'on a créée depuis plusieurs années, ça ne se fait pas comme ça ?
26:47Ça veut dire quoi ? On passe par des intermédiaires, par un écosystème ?
26:50On passe par UBS d'abord.
26:52D'accord.
26:52Des entrées mises à part, effectivement, ça ne se fait pas comme ça.
26:55Donc c'est d'abord des rencontres, mais ensuite c'est un process.
26:58UBS, c'est du M&A quelque part, mais avec des acteurs qui sont structurés différemment d'un fonds d'investissement,
27:04qui ont l'avantage d'avoir un temps long et qui résonnent sur des KPIs financiers,
27:08mais aussi sur une adéquation avec le business, avec les dirigeants, avec les fondateurs.
27:14Et c'est vrai que chez UBS, on essaie d'accompagner moins de dossiers,
27:17mais de les accompagner dans la qualité et dans le temps.
27:19Et ça, c'est un vrai travail humain assez profond en réalité.
27:22Si on veut faire rentrer un acteur, que ce soit un fonds d'investissement,
27:24un familier-office au capital de sa société pour financer la croissance,
27:27est-ce qu'il faut réfléchir en même temps à son patrimoine personnel
27:30et à du coup la gestion de son patrimoine personnel ?
27:34Effectivement, et on est exposé à tout un tas de situations,
27:36la transition du professionnel au personnel.
27:39Mais est-ce qu'après, le personnel, c'est pour avoir une vie différente ?
27:42Est-ce que c'est pour réinvestir ?
27:44Est-ce que c'est pour réinvestir dans une société et redémarrer un cycle ?
27:49Est-ce que c'est pour investir pour sa famille et les générations d'après ?
27:53Et donc, dans les marchés cotés, les marchés non cotés,
27:56la diversification géographique, tout est possible.
27:59Mais ce sont des questions critiques qu'on doit se poser avant l'étape du M&A
28:03qui devient là nouveau une machine à laver intellectuelle.
28:07Et donc, il faut absolument se poser ces questions le plus tôt possible.
28:10Merci, Johan Rivaland, de nous avoir accompagné dans « L'œil de l'expert »
28:13dans cette émission Smart Patrimoine, édition spéciale accompagnement des entrepreneurs.
28:18Je rappelle que vous êtes directeur de la Banque privée d'UBS.
28:20Merci beaucoup.
28:21Merci beaucoup, Nicolas.
28:22Et quant à nous, on se retrouve très vite sur « Be Smart for Change ».
28:26Sous-titrage Société Radio-Canada
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