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  • il y a 4 jours
Ce mercredi 10 décembre, Patrice Gautry, chef économiste de l'Union Bancaire Privée, Matthieu Ceronne, trader et fondateur de Galileo Trading, Laurent Calvet, responsable de la gestion obligataire de Tikehau Capital, Alain du Brusle directeur général délégué de Claresco Finance, Florent Wabont, économiste chez Ecofi, et Xavier Chapard, stratégiste chez LBP AM, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:01BFM Business présente Good Morning Market.
00:05L'actualité économique et financière continue sur BFM Business.
00:08Dans un instant, l'ouverture des marchés européens.
00:10Etienne Braque, quelle est l'ambiance ?
00:11Une ambiance avec beaucoup d'attentisme aujourd'hui, en attendant bien sûr la Fed.
00:15Encore et toujours, les indices fondus sur place depuis des heures, des jours maintenant,
00:19ont corié à Wall Street à clôturer stable.
00:21Ce serait pu être le cas aussi à Paris.
00:23Mais figurez-vous que vous avez Essilor Luxottica qui a perdu plus de 5% à la clôture,
00:28sachant que ça pèse plus de 130 milliards en bourse.
00:30C'est un petit peu plombé l'embase hier soir du côté d'Euronext.
00:34Mais en dehors de cela, on a quand même un marché qui a tendance à avoir un petit peu plus
00:38sur la politique monétaire, baisse de taux ou non ce soir.
00:41Et puis surtout l'année prochaine, puisque vous avez l'ensemble des membres de la Fed votant,
00:46bien sûr, qui vont publier leurs prévisions pour l'année prochaine.
00:49Et ça donnera bien sûr quelques indications sur l'ampleur des baisses de taux pour 2026.
00:54Du côté européen, on a eu au moment du vote du PLFSS une petite détente sur les taux.
00:58Avec un 10 ans français qui revient sur des plus bas du mois d'août,
01:03sur le fameux écart de taux entre la France et l'Allemagne.
01:07Ce matin, nous sommes précisément à 71 points.
01:10Un spread de 71 points, ce n'est pas arrivé depuis fin août,
01:13c'est-à-dire juste avant la chute du gouvernement Bérou.
01:16Donc on est quand même sur une détente sensible.
01:19Là, on était monté au-delà des 80 points au mois d'octobre.
01:22Avec donc ce volet social qui a été voté hier par l'Assemblée nationale,
01:27ça apporte un petit peu plus de visibilité.
01:29Néanmoins, prudence.
01:30Le 10 ans français reste toujours à la porte des 3,6%, 3,58 précisément.
01:35Ce sont bien l'ensemble des taux, comme vous l'avez compris,
01:38qui progressent depuis le début de la semaine,
01:40avec ce flou autour de la Fed et puis le flou également maintenant autour de la BCE.
01:43On en parlera d'ailleurs dans l'émission avec Isabelle Schnabel,
01:47qui n'exclut pas une hausse des taux de la BCE.
01:49Et puis Louise Deguindos, aussi le vice-président de la BCE,
01:53dont le mandat arrive à échéance au mois de mai.
01:55Et après, ça sera déjà une première indication avant la fin du mandat de Christine Lagarde,
01:59qui va arriver très vite.
02:00C'est dans moins de deux ans, c'est en 2027.
02:02Isabelle Schnabel qui est quand même parmi les potentielles successeuses de Christine Lagarde.
02:07Donc quand elle dit ça, ça montre une orientation faucon.
02:10Dans l'interview de lundi, quand on lui pose la question
02:13« Est-ce que vous voyez succéder à Christine Lagarde ? »,
02:15elle dit « Je suis prête ».
02:17Donc elle est très clairement positionnée aujourd'hui pour prendre la relève.
02:20Le CAC 40 qui ouvre à l'instant.
02:21– 0,2%, comme attendu, une légère baisse.
02:24Donc en attendant la fête ce soir, les 8000 points qui sont toujours là, mais de peu.
02:288 033 points ce matin à l'ouverture.
02:30– 0,1% du côté de l'Eurostox, 50.
02:34Les valeurs défensives surperforment très légèrement ce matin à l'ouverture.
02:37On est vraiment sans grande tendance dans les premières secondes de cotation.
02:41Les valeurs à suivre ce matin tuies du côté de la bourse de Francfort
02:45qui a publié ses résultats.
02:47C'est le premier voyagiste européen avec notamment une forte présence
02:52dans les clubs de vacances, compagnie aérienne.
02:54Et vous avez un groupe qui se montre prudent pour l'an prochain
02:57en termes de croissance du chiffre d'affaires, mais également de son résultat.
03:01Et vous avez ce titre tuy qui ouvre en baisse de 3% ce matin à 8,24 euros.
03:07C'est quand même un bon baromètre aujourd'hui de ce secteur du tourisme tuy.
03:11Du côté des autres valeurs à suivre aujourd'hui,
03:14Médincelle, c'est la plus forte baisse du SBF 120, moins 6%.
03:17C'est une biotech, d'ailleurs son patron sera avec nous vendredi,
03:21qui permet d'administrer des traitements directement dans le sang.
03:26C'est-à-dire au lieu de les prendre toutes les semaines ou tous les jours par cachet.
03:29Vous pouvez les injecter directement, ils ont fait un partenariat à ce titre avec Teva.
03:35Les résultats ont été publiés hier soir et vous avez un groupe qui est toujours très légèrement dans le rouge.
03:4024,70 euros pour ce titre Médincelle.
03:42Néanmoins, le titre a plus que doublé en l'espace d'un an.
03:47Du côté des biotech, vous avez Abivax à l'inverse qui gagne un peu plus de 5%.
03:51Et donc la Bourse de Paris qui ouvre en légère baisse de 0,3% à 8 030 points.
03:56Et donc le 10 ans français qui est à 3,58 au lendemain de l'adoption du volet social à l'Assemblée.
04:01Au menu de Good Morning Market.
04:02Dans un instant nous serons avec Patrice Gautery depuis l'Union bancaire privée qui nous attend depuis Genève.
04:07Que faut-il attendre de la Fed ce soir ?
04:09Surtout en termes de perspectives pour l'an prochain.
04:12Les valeurs à la une aujourd'hui, Médincelle qui perd un peu plus de 5%.
04:15Comment expliquer la baisse de ce titre ?
04:17C'est Alain Dubreuil qui sera avec nous dans un peu plus de 15 minutes.
04:20Nous reviendrons également sur les perspectives du côté des small et mid-cap.
04:25Puisque vous avez quand même un très beau parcours pour l'ensemble des petites et moyennes valeurs depuis le début de l'année.
04:30Marché obligataire également qui sera à l'honneur dans cette émission.
04:32Et puis en toute fin d'émission nous reviendrons bien sûr sur les perspectives de cette fin d'année.
04:37Avec un grand flou autour des perspectives monétaires en Europe mais aussi aux Etats-Unis.
04:42Bonne émission à demain.
04:45L'UFM Business présente Good Morning Market.
04:51Et c'est parti pour Good Morning Market et donc le CAC qui s'est de 0,3% dans les premières minutes de cotation.
04:568 026 points.
04:57Nous verrons cela dans un instant avec Mathieu Serron.
04:59On fera également un point sur Essilor qui tente de se stabiliser après les moins 5 d'hier.
05:03285 euros pour Essilor Luxottica.
05:06Quand du côté des small et mid-cap, il faut surveiller ce matin Médincelle qui perd donc un peu plus de 2%.
05:11Désormais, beaucoup de volatilité sur tout site qui était à moins 5 dans les premières secondes de cotation.
05:16ABO ou encore Fijac ont publié leurs résultats.
05:18ABO gagne un peu plus de 6% quand Fijac à Europe perd un peu plus de 3%.
05:22Nous verrons cela dans un peu plus de 10 minutes.
05:23Mais juste avant, c'est Patrice Gautry qui nous attend depuis l'Union bancaire privée
05:28pour regarder un petit peu ce qui se passe du côté des Etats-Unis avant la très attendue réunion de la Fed ce soir.
05:34Patrice Gautry, chef économiste de l'Union bancaire privée.
05:38En effet, Patrice, c'est le jour J pour la Fed.
05:41Jerome Powell, banque, attendez-vous ce soir de la Banque centrale américaine ?
05:46Est-ce que vous êtes dans ce consensus qui attend à près de 90% une baisse de taux de 25 points de base ?
05:52Oui, 25 points de base sont largement attendus et je m'inscris tout à fait dans ce cadre
05:57puisque malgré la volatilité des chiffres de l'emploi, on l'a vu, il y en a certains qui sont bien orientés,
06:03d'autres qui sont un peu décevants, la Fed a retenu pour stratégie la gestion des risques.
06:09Et la gestion des risques, ça signifie à mon avis beaucoup plus de risques de baisse du marché de l'emploi
06:15et donc de hausse du taux de chômage quand on aura véritablement du taux de chômage
06:19que des risques d'inflation, même si on a vu que le dernier EFOMC était lui encore inquiet des risques d'inflation.
06:25Donc 25 points de base aujourd'hui et peut-être de poursuivre,
06:29contrairement à ce que pensent maintenant les marchés monétaires,
06:32peut-être de poursuivre ce mouvement d'assouplissement des taux d'intérêt directeurs en 2026.
06:38La Fed regarde deux choses, notamment l'inflation mais également le marché de l'emploi.
06:43A ce titre, hier, l'enquête JOLS a été publiée avec du retard en raison bien sûr du shutdown,
06:48elle a montré une augmentation du nombre d'emplois non pourvus en octobre aux Etats-Unis.
06:53Et puis l'enquête NFIB également, dont on parle beaucoup plus depuis ce shutdown,
06:56a également montré que les PME ont du mal à trouver certains postes.
07:00Ça montre quand même qu'aujourd'hui, il y a des difficultés sur ce marché de l'emploi aux Etats-Unis.
07:06Le marché de l'emploi reste fragile et c'est ce qu'il faut retenir effectivement des statistiques.
07:11Alors comme vous l'avez mentionné, elles viennent avec un temps décalé,
07:15donc ce qui fait que leur acuité est un petit peu faible.
07:18Et puis surtout, il nous manque une donnée importante, c'est le fameux taux de chômage ou les taux de chômage,
07:23puisqu'il y a plusieurs calculs qui sont disponibles.
07:25Et là, on a des relevés différents.
07:28On a eu, comme vous l'avez dit, le NFIB, on a eu l'enquête ADP.
07:32L'enquête ADP était très mauvaise puisqu'on avait un chiffre négatif,
07:36avec notamment une destruction de 100 000 emplois dans les petites et moyennes entreprises,
07:41celles même qui déclarent des difficultés à recruter.
07:43Donc effectivement, on a un marché de l'emploi qui, pour moi, est très fragile.
07:48L'enquête JOLTS nous dit qu'effectivement, il y a une demande de la part des entreprises,
07:52mais quand on regarde dans les autres composants de cette enquête,
07:56c'est-à-dire en fait les embauches, les démissions,
07:59eh bien en fait, ces deux facteurs diminuent.
08:02Et en diminuant, ils indiquent qu'effectivement,
08:04il y a une certaine fébrilité sur le marché de l'emploi.
08:06Et puis tous les secteurs ne tirent pas dans la nouvelle demande exercée par les entreprises.
08:11Il n'y a que deux secteurs, le secteur de retail et des transports,
08:15alors que d'autres secteurs sont plutôt, je dirais, en ralentissement.
08:19Donc effectivement, la notion de gestion des risques sur le marché de l'emploi
08:22est à mon avis la bonne situation et la bonne analyse de la part de la Fed
08:28et donc effectivement de continuer à baisser les taux.
08:31Pour l'instant, il faut se contenter de ces enquêtes du Hall-CNFIB
08:35dans le sens où l'enquête du BLS n'a toujours pas été publiée.
08:38Elle sera publiée la semaine prochaine.
08:40À partir de ces données, comment aujourd'hui,
08:43il faut anticiper les futures décisions de la Fed pour l'année prochaine ?
08:48Puisque la question en dehors, bien sûr, de la baisse de taux de ce soir,
08:51c'est l'an prochain avec encore beaucoup d'inconnus pour l'heure.
08:54Oui, alors il y a trois paramètres qu'on va avoir ce soir.
08:58Une indication avec les DOTS.
08:59Alors les DOTS, ce sont les points agrégés des différents gouverneurs
09:03pour l'année 2026.
09:05Comment est-ce qu'ils se situent en termes de niveau de taux d'intérêt final pour 2026 ?
09:12Donc dernièrement, on avait en fait les dernières DOTS,
09:15qui avaient été publiées en septembre,
09:17nous révélaient qu'il y avait simplement une baisse des taux en 2026,
09:20une baisse des taux en 2027.
09:22Donc là, on va voir avec les nouvelles composantes du FOMC,
09:29on va voir si ce point de baisse en fait est plus ou moins important.
09:34Alors on a vu aussi, ça c'est un premier point,
09:37le deuxième point, c'est les anticipations sur les marchés monétaires
09:40qui maintenant sont à moins de 100 points de base de baisse des taux d'intérêt directeur.
09:45Donc le marché obligataire, les marchés monétaires ont revu à la baisse
09:49le nombre de baisses de taux anticipés.
09:52Donc ça, c'est un autre point.
09:53Donc il y a, je dirais, une attitude plutôt attentiste de la part des marchés.
09:57Et le troisième point, c'est les scénarios économiques.
09:59Et moi, sur le scénario économique, je reste avec des baisses de taux
10:02qui sont justifiées par la gestion du risque avec les risques sur le marché de l'emploi.
10:06Et dans une deuxième partie, c'est-à-dire à partir du printemps,
10:10on peut avoir des baisses de taux qui là sont liées à le reflux de l'inflation,
10:15qui devraient revenir un peu plus de 3% à 2,5%
10:19et donc qui justifieraient des taux d'intérêt réels plus faibles.
10:23Un dernier mot sur le bilan.
10:25Aujourd'hui, on parle beaucoup des taux,
10:27mais la Fed peut bien sûr ajuster son bilan en achetant plus ou moins d'obligations.
10:31C'est un point à ne pas négliger, bien sûr.
10:33En dehors des taux directeurs, il y a également une stratégie très importante
10:37à acheter plus ou moins notamment des obligations d'État
10:40pour soutenir ce marché obligataire.
10:42Oui, tout à fait.
10:43C'est peut-être le point encore le plus important
10:44par rapport à la gestion directe des taux d'intérêt directeur.
10:49C'est de maintenir des conditions financières qui soient accommodantes.
10:52Et ça, c'est le point névralgique, me semble-t-il, pour les marchés
10:55et notamment les marchés d'action compte tenu des valorisations.
10:58Alors pour maintenir ces conditions accommodantes,
11:01la Fed peut injecter directement des liquidités dans les banques
11:05puisque les réserves des banques sont effectivement à des niveaux relativement faibles.
11:09Et puis, elle va arrêter la réduction de son bilan
11:13puisqu'elle va cesser de vendre les obligations ou de mettre…
11:17Elle va cesser de ne plus réinvestir les obligations qu'elle a en portefeuille.
11:22Et donc, la taille de son bilan va se stabiliser
11:24et elle peut effectivement, par des opérations techniques,
11:28c'est-à-dire racheter un petit peu de court terme par rapport à du long terme qu'elle a en portefeuille,
11:33assouplir encore les conditions monétaires.
11:35Donc oui, à côté de la gestion des taux d'intérêt directeur,
11:38il faut tenir compte de la gestion du bilan qui va se stabiliser,
11:42voire même réaugmenter un petit peu au cours de 2026
11:45et qui participeront, les deux, bilan et taux d'intérêt directeur,
11:49à ce côté accommodant des conditions financières
11:51qui permettront au marché financier de continuer ou de rester sur un mode positif.
11:56Et ça sera bien sûr à suivre ce soir à partir de 20h notamment pour le communiquer
12:00et ensuite pour la conférence de presse.
12:02Merci beaucoup Patrice Gautry, chef économiste de l'Union bancaire privée,
12:05en direct avec nous depuis Genève
12:07pour planter un petit peu le décor de cette très attendue réunion de la Fed ce soir.
12:12En attendant, le CAC 40 limite les initiatives.
12:15Moins 0,2% pour l'indice parisien, 8 037 points.
12:18En effet, beaucoup d'attentisme sur les marchés,
12:22que ce soit à Paris mais également hier soir du côté de Wall Street
12:25où les trois indices américains étaient sans tendance,
12:27moins 0,1% pour le S&P 500 quand le Nasdaq était en hausse de 0,1%.
12:31Mathieu Serron nous accompagne, trader et fondateur de Galiléo Trading.
12:34Bonjour Mathieu.
12:36Comment vous regardez un petit peu cette tendance
12:38en attendant bien sûr la Fed qui va enfin arriver ce soir ?
12:43Cette tendance ou plutôt cette absence de tendance
12:45dans la mesure où si on prend les indices,
12:48on fait du surplace depuis quelques temps
12:50et c'est encore plus flagrant sur le CAC
12:52qui évolue entre les mêmes bornes depuis le mois de mai,
12:56entre des bornes assez larges, 7 500, 8 03.
12:59Mais n'oublions pas tout de même que la performance sur l'année
13:02est tout à fait honorable sur le CAC
13:03dans la mesure où lorsqu'on y intègre les dividendes,
13:06on est sur une hausse de 13%
13:07versus plutôt 20-25 partout ailleurs.
13:11Et j'entends partout ailleurs les indices,
13:13les principaux indices américains et puis le DAX.
13:15En effet, c'est le jour J,
13:17la décision que l'on attend tous depuis un bon moment déjà.
13:2187% le consensus pour une baisse de 25 points de base.
13:25Ce qui va être scruté de près, bien évidemment,
13:27ce sont les projections, les fameux dotplots.
13:29Même si les cartes devraient quand même être rebattues
13:32au mois de mai à la fin du mandat de Jérôme Powell,
13:36on est dans une phase d'attente
13:38que l'on peut qualifier de positives un petit peu partout.
13:41Le SP500 et le Nasdaq évoluent à proximité
13:44de leurs plus hauts de l'année.
13:46Même constat sur le DAX,
13:47qui est environ 1,5-2% de ses plus hauts,
13:52mais qui manque cruellement de volatilité à court terme.
13:56Un cas qui est un peu plombé ces derniers jours
13:59par ses valeurs sûres.
14:01Je pense notamment à Air Liquide,
14:02Essilor, Legrand.
14:05On a également les valeurs du luxe
14:06qui ne font pas grand-chose.
14:07Moi, j'aime beaucoup Hermès
14:08qui ne fait rien depuis des mois.
14:11Donc stratégiquement, comment aborder cette phase-là ?
14:13La tendance de fond reste haussière.
14:16Le moyen terme est neutre
14:17dans la mesure où, comme je le disais,
14:19on évolue entre les mêmes bornes depuis des mois.
14:21Et puis, on a un court terme qui est changeant.
14:23Parfois haussier au gré de phases d'espoir
14:25et puis baissier au gré de phases de doute.
14:27Là, on est plutôt, on va dire,
14:28d'un point de vue graphique,
14:30dans un biais plutôt haussier.
14:32Je prends 8 000, 8 020 comme pivot.
14:34Donc on n'en est pas très loin.
14:358 040 sur le futur échéance décembre actuellement.
14:38Donc 8 000, 8 020 comme pivot proche
14:40pour tenter des achats sur ce niveau-là
14:42dans l'idée de viser, par exemple,
14:44les 8 080, 8 120.
14:46Donc plutôt accumuler des écarts
14:49plutôt que de rechercher un véritable directionnel.
14:52Et outre la Fed aussi qu'on aura ce soir,
14:55ce que je vais regarder de près également,
14:57ce sont les résultats d'Oracle
14:58qui, depuis l'annonce de l'énorme deal
15:00avec Nvidia de 100 milliards en septembre dernier,
15:03a vu sa capitalisation boursière baisser
15:05jusqu'à plus de 40%.
15:08Et on est sur une valeur sur laquelle
15:11les CDS, donc les assurances contre les risques de défaut,
15:15à 5 ans, a fortement progressé.
15:18Ces fameux CDS ont fortement progressé.
15:20Donc on sent de l'inquiétude sur la valeur.
15:23Donc à suivre les résultats ce soir d'Oracle.
15:28D'Oracle avant Broadcom
15:29qui publiera également ses résultats demain.
15:31Broadcom qui est désormais
15:32la sixième capitalisation mondiale devant Meta.
15:35Les valeurs à suivre,
15:36nous en parlerons dans un instant
15:37avec Alain Dubrul, Médincelle, Fijac ou encore ABO.
15:40Vous avez Ipsos également
15:41qui perd un peu plus de 3%
15:42avec le groupe qui a annoncé ce matin
15:44le départ de son directeur financier.
15:46Ipsos, 3,7% de baisse à 31,20€.
15:49Et puis Mathieu Serron,
15:50il y a également Essilor à suivre
15:52qui tente de rebondir.
15:54Plus 0,4% ce matin.
15:55Après la baisse de plus de 5% hier,
15:57bah oui, forcément,
15:58l'arrivée de Google Glass
16:00va peut-être prendre des parts de marché
16:02aux fameuses Ray-Ban Meta.
16:04Oui, le retour de Google Glass
16:07après une première tentative infructueuse
16:09avec un effet immédiat et violent sur Essilor.
16:15Essilor qui, depuis le début de l'année,
16:16a bien performé.
16:17On est sur une hausse de 22-23%.
16:19Quand on prend du recul,
16:20la performance est assez exceptionnelle.
16:24Mais on est sur une valeur qui est chère,
16:26qui se paye quand même assez chère.
16:28Même malgré le repli que nous avons eu,
16:30on est quand même sur des ratios financiers.
16:32Si on prend par exemple le PER
16:33qui peut donner une photographie à l'instant T,
16:35on est sur un PER 2026 autour de 45,
16:38donc ce qui est assez élevé.
16:41Moi, je suis toujours...
16:43Vous voyez, tout à l'heure,
16:43je parlais de valeur sûre et Essilor.
16:45Bien évidemment, on est sur un dossier de qualité
16:47avec de jolies perspectives,
16:49mais il ne faut pas payer n'importe quel prix.
16:51Donc là, j'estime que pour l'instant,
16:53malgré le repli que nous avons eu,
16:55ça reste encore relativement cher
16:57d'un point de vue fondamental,
16:58mais également d'un point de vue graphique et technique.
17:00Je suis plutôt acheteur un cran en dessous
17:02dans la zone des 230-240.
17:04Alors, je ne sais pas si on va y aller,
17:05mais en tout cas, si on y va,
17:07selon moi, c'est une opportunité d'achat sur la valeur
17:09dans une optique moyen-long terme.
17:11287 euros à l'instant pour ce titre Essilor
17:13qui est en hausse de 0,3%.
17:15Un dernier mot peut-être sur Air Liquide
17:17qui perd désormais près de 15%
17:19depuis ses plus hauts annuels touchés en début d'année.
17:22Comment vous regardez ce titre
17:24qui est très largement détenu par les particuliers ?
17:27Justement, on arrive dans une zone de rebond sur Air Liquide.
17:31On a une zone support assez nette,
17:32assez forte autour de 150-155.
17:35Donc, on n'en est plus très très loin.
17:37On a fait 157, me semble-t-il, hier au plus bas.
17:39Donc, on est en arrêt dans une zone d'achat possible.
17:42En effet, on est sur une valeur qui se comporte bien,
17:44historiquement aussi,
17:45fois un cours multiplié par 6 en 15 ans.
17:50Là, un repli de 15%.
17:51Généralement, sur ces valeurs-là,
17:53qui sont peu volatiles,
17:5515%, c'est déjà l'opportunité,
17:59il faut se poser la question de faire quelque chose.
18:01Donc là, en effet, on arrive sur une zone support
18:03dans un contexte de marché qui est plutôt porteur.
18:07Alors, bien évidemment, il ne s'agit pas d'une valeur spéculative,
18:10mais c'est une valeur de fond de portefeuille
18:13qui est très intéressante,
18:14qui délivre une performance qui est remarquable
18:17depuis de nombreuses années.
18:18Et un repli sur cette zone-là, 150-155,
18:21c'est pareil, comme pour Essilor,
18:22c'est une opportunité d'un achat à moyen-long terme.
18:25Moins 0,1% pour ce titre Air Liquide
18:27à 158,36 euros à l'instant.
18:29Moins 0,1%, c'est également la baisse du CAC 40,
18:328 042 points.
18:33En attendant, bien sûr, la fête ce soir.
18:35Du côté de Wall Street, on a des futurs américains
18:37qui se cherchent également un petit peu.
18:39Ouverture à suivre, 15h30,
18:40BFM Bourse avec Guillaume Sommerer,
18:41vous connaissez bien sûr le rendez-vous.
18:43Merci beaucoup Mathieu Serron,
18:44trader et fondateur de Galileo Trading.
18:46On vous retrouvera demain à 9h30
18:47pour faire un petit point sur les options.
18:48Vous nous expliquerez comment utiliser ces outils,
18:51avec notamment l'exemple du cas de Stellantis.
18:53Mais juste avant, on va parler des small et big caps
18:55qui font l'actualité aujourd'hui,
18:56et il y en a beaucoup.
18:57De nombreuses publications dans cet univers
19:00des petites et moyennes valeurs.
19:02Et pour analyser tout cela,
19:02c'est Alain Dubrul qui est avec nous,
19:04directeur général délégué de Claresco Finance.
19:06Bonjour Alain, merci de nous accompagner ce matin.
19:09En effet, beaucoup de publications ce matin.
19:11Pulub perd un peu plus de 3%,
19:13Alain Versa-Beau gagne 3%
19:14et puis Fijac Aéro perd 9%
19:16après la publication de ses résultats.
19:18Commençons peut-être par une biotech
19:20qui est très suivie et qui a connu
19:21un parcours spectaculaire depuis le début de l'année,
19:23c'est Médincelle.
19:24C'est près de 900 millions de capitalisations boursières.
19:26Ils ont publié leurs résultats ce matin.
19:28Avant de parler des résultats,
19:30un mot quand même sur leur activité.
19:31Ils ont fait un gros partenariat avec Teva.
19:33Ça permet notamment de prendre ces médicaments,
19:37non pas par voie orale,
19:38mais de les injecter.
19:39C'est notamment plus simple
19:40et peut-être plus efficace,
19:42notamment pour certains médicaments.
19:45Oui, bonjour Étienne.
19:46Alors Médincelle,
19:47c'est une biotech qui s'appuie principalement
19:49sur la reformulation de traitements
19:50qui ont déjà fait leur preuve,
19:51mais avec un mode d'administration plus simple
19:53et à plus longue action.
19:54Alors certains produits sont développés
19:56pour des pays pauvres
19:57avec des subventions de fondation
19:58comme celles de Bill et Melinda Gates.
20:01Mais le gros de la valeur de l'entreprise
20:02provient de deux produits.
20:04Alors le premier, c'est Usedi.
20:05C'est un traitement de la schizophrénie
20:07qui utilise une reformulation de la risperidone
20:09avec un profil de performance
20:11et de confort supérieur au traitement existant.
20:13Alors ce produit est déjà commercialisé
20:15avec Teva, effectivement,
20:17avec une forte progression des ventes.
20:18On attend près de 200 millions de dollars en 2025
20:20et un pic de vente que certains estiment
20:23entre 800 millions et 2,2 milliards.
20:26Alors Médincelle perçoit juste des royalties
20:28de l'ordre de 5% sur les ventes
20:29avec un pourcentage qui va s'accroître avec le temps
20:31en fonction des volumes.
20:33Il y aura également jusqu'à 105 millions de dollars
20:35de milestone si certains seuils de vente sont atteints.
20:38Et en plus, il y a un mois,
20:40la FDA a approuvé une indication supplémentaire
20:42pour le traitement de patients atteints
20:44de troubles bipolaires
20:45qui pourraient augmenter, on estime,
20:47de 20 à 30% le potentiel de vente du produit.
20:49Donc le marché, évidemment, suit ça de près.
20:51Ce matin, le chiffre d'affaires
20:53était en hausse de 35% à 12 millions.
20:55C'est essentiellement usé dit.
20:57Et comme c'est une biothèque,
20:57elle fait des pertes,
20:58mais ce chiffre d'affaires permet
20:59de réduire la perte à 7 millions.
21:01Alors le second produit très important,
21:03ça s'appelle Olanzapine.
21:05C'est un antipsychotique utilisé en schizophrénie
21:07pour les patients vraiment les plus sévères
21:10avec une plus longue durée d'action.
21:12Donc ce produit dont la reformulation
21:13est développée également en partenariat
21:15avec Teva aura des modes de rémunération
21:17similaires à Usedi,
21:19mais un potentiel de vente supérieur,
21:21estimé, alors c'est très large,
21:22entre 1 et 5 milliards de dollars.
21:24Et ils ont annoncé hier la soumission
21:25de l'enregistrement du produit
21:27auprès de la FDA,
21:28ce qui devrait, si tout se passe bien,
21:29permettre après 10 mois de revue
21:31d'avoir une mise sur le marché
21:33au dernier trimestre 2026,
21:35donc les premiers chiffres d'affaires en 2026.
21:37Donc bien entendu, il y a des scénarios
21:39où Usedi ou Olanzapine
21:40pourraient aller jusqu'à 10 milliards de ventes,
21:42donc beaucoup d'upside possible pour Médincelle.
21:45Mais en attendant,
21:46les deux points à surveiller,
21:47c'est d'une part la montée en puissance du Usedi,
21:50et là au troisième trimestre,
21:51c'était un petit peu plus bas qu'attendu,
21:52même si les objectifs de l'année
21:54ont été complètement réitérés,
21:56donc on peut penser que c'était juste
21:57un effet de cut-off,
21:59et par ailleurs le bon respect
22:00du calendrier réglementaire.
22:01Donc c'est un titre qui a pas mal monté,
22:03étonnamment, après la bonne nouvelle
22:05à Bivax en juillet,
22:06qui avait fait monter tout le secteur,
22:08Médincelle n'avait rien fait,
22:10et puis quelques semaines après,
22:11elle s'est réveillée,
22:12donc elle a beaucoup monté.
22:13Donc là, elle digère un petit peu,
22:14mais ça fait clairement partie
22:15des biotech françaises
22:17qui conservent un potentiel,
22:18si tout se passe bien,
22:19très très élevé.
22:20Moins 2% pour ce titre Médincelle,
22:2225,90 euros.
22:23Le titre gagne 50%
22:25depuis le début de l'année.
22:25On frôle le milliard
22:26de capitalisation boursière.
22:28Christophe Drou,
22:29Doua, le directeur général de Médincelle,
22:31sera dans Good Morning Market
22:32ce vendredi à 9h30.
22:34Autre publication à suivre aujourd'hui,
22:36Fijac Aéro, le titre a perdu
22:38jusqu'à 9% tout à l'heure.
22:40On est désormais sur un repli de 6%.
22:42Bon, une fois de plus,
22:43le résultat net est dans le rouge
22:44alors que l'Ebidda est bien dans le vert.
22:47Toujours compliqué à lire
22:48ces résultats de Fijac.
22:50Oui, alors Fijac,
22:52ce semestre,
22:52il y a une croissance organique
22:53proche de 10%,
22:54ce qui est plutôt pas mal.
22:56La marge d'Ebidda s'améliore,
22:57on passe de 12,9 à 14,2.
22:59Pareil pour la marge d'exploitation,
23:00on passe de 2,5 à 3,4.
23:02Mais en effet,
23:03le résultat net reste dans le rouge
23:04à moins 17 millions.
23:05plombé par des charges financières
23:07sur une dette nette
23:08qui demeure quasi à changer
23:09à 274 millions.
23:11Les objectifs,
23:12c'est quand même 3,7 fois l'Ebidda.
23:14Alors les objectifs restent à changer
23:16pour l'année
23:16avec un deuxième semestre
23:17qui est saisonnièrement plus solide.
23:20Donc ils attendent 480 millions
23:21de chiffre d'affaires,
23:2280 millions d'Ebidda,
23:2335-40 millions de cash flow.
23:24Ça devrait permettre
23:25de réduire l'endettement
23:26avec un levier
23:27qui serait plus proche
23:28de 3 fois l'Ebidda
23:29en fin d'année.
23:30Alors c'est un titre
23:30qui a quasiment doublé
23:31depuis le début de l'année
23:32avec l'amélioration progressive
23:33de ses résultats.
23:35Mais la valorisation
23:36à 10 fois l'Ebidda en 2026
23:37plus de 30 fois
23:38le résultat en 2026
23:39nous semble exigeante.
23:41Et en gros,
23:41il faut vraiment
23:41que ça continue
23:42de se redresser sans heure.
23:44Or le problème historique
23:45de Fijac,
23:46c'est que c'est un sous-traitant
23:47aéronautique
23:48avec une valeur ajoutée
23:49somme toute limitée
23:50qui sert un peu
23:51de réservoir à BFR
23:53à des gens comme Airbus.
23:54Et donc le problème,
23:56c'est que parfois
23:56quand il y a un train
23:57de croissance
23:58chez les Airbus
23:59et de ce monde,
24:01eh bien eux,
24:04Fijac,
24:04ils voient effectivement
24:05une bonne croissance
24:06de leur activité,
24:07mais ça se fait souvent
24:08au détriment
24:09d'un BFR
24:09qui est très consommateur
24:11de cash.
24:12Et donc en général,
24:12quand la boîte croît,
24:13elle consomme du cash.
24:15Et donc ça se traduit
24:16historiquement,
24:17bien sûr,
24:17il y a eu des bails,
24:18il n'y a pas eu du Covid
24:19qui n'était pas facile,
24:19mais globalement,
24:20ça se traduit
24:21par un endettement résiduel
24:22très important.
24:22Et donc il faut bien
24:24regarder la génération
24:25de cash chez Fijac
24:26plus que le compte
24:26de résultats.
24:27Donc c'est vrai,
24:28depuis à peu près un an,
24:29la société,
24:30c'est une bonne direction,
24:32des ventes qui progressent,
24:33une amélioration
24:33de rentabilité,
24:35un début de désendettement,
24:37mais ça reste à confirmer
24:38parce que c'est toujours
24:38un peu vulnérable
24:39et en l'occurrence,
24:41là je pense qu'aujourd'hui,
24:42la société baisse
24:42alors que les résultats
24:43sont corrects
24:44parce que la valorisation
24:45est quand même assez élevée
24:46et que l'endettement
24:47reste toujours
24:48une vraie question.
24:50Moins 6% pour ce titre,
24:51Fijac,
24:51qui néanmoins,
24:52comme vous l'avez souligné,
24:53a presque doublé
24:53depuis le début de l'année.
24:55Nous sommes à 11 euros
24:56pile pour ce titre
24:57et puis toujours
24:57dans ce segment
24:58des petites et moyennes valeurs,
24:59un dernier mot peut-être
25:00de ABO
25:01qui là pour le coup
25:02est en hausse
25:02de plus de 2-3%.
25:04On est dans le secteur
25:05des équipements sportifs,
25:07notamment pour les stades,
25:08pour les salles de sport
25:10et là pour le coup
25:10on a une croissance
25:11à deux chiffres tirés
25:12grâce notamment
25:13à de nombreuses acquisitions.
25:16Oui, il y a des acquisitions.
25:17ABO,
25:17c'est un fournisseur
25:17d'équipements sportifs,
25:18sont cotés depuis 2016.
25:19Trois activités principales,
25:21les équipements sportifs,
25:22les murs d'escalade
25:23et les vestiaires de stade.
25:27À ces débuts,
25:27l'entreprise boursier
25:29avait un profil
25:29de croissance intéressant.
25:31L'idée,
25:31c'est qu'il y avait
25:31la croissance organique,
25:32les acquisitions,
25:33mais rapidement,
25:34il y a eu des difficultés
25:35dans la partie escalade
25:36et vestiaire
25:37qui fait que le cours
25:37a plongé
25:38d'un plus haut
25:39de 45 euros en 2018
25:40à moins de 7 euros
25:41durant le Covid.
25:42Alors,
25:43il s'est un peu redressé
25:43ensuite à 20 euros
25:45en 2022,
25:45mais redescendu
25:46depuis en dessous
25:47de 10 euros
25:47car les deux dernières années
25:49ont été décevantes
25:50en termes de croissance organique
25:51et le résultat net
25:52de l'ordre de 8 millions,
25:53finalement,
25:54il n'est pas très différent
25:54de ce qu'on y avait
25:56il y a 8 ans.
25:57Alors,
25:57dans ce contexte,
25:58c'est vrai que la rétention
25:58du premier semestre
25:59qui s'étend d'avril
26:00à septembre
26:00montre une meilleure dynamique,
26:02un chiffre d'affaires
26:02en hausse de 12%
26:04avec une croissance organique
26:05de 4,5 en acquisition.
26:06L'EBITDA progresse aussi
26:08avec une marge
26:09proche de 12%,
26:10en hausse de 0,6 points.
26:12C'est notamment
26:13la division escalade
26:14qui était assez rock'n'roll
26:14dans le passé,
26:15là qui rebondit pas mal,
26:18mais les deux autres divisions
26:19voient quand même
26:19le résultat s'effriter légèrement.
26:21Et par ailleurs,
26:21le taux de marge brûle
26:22recule de 1,7 points
26:25avec une évolution
26:26défavorable du mix.
26:27Donc,
26:27les gains au niveau
26:27de l'EBITDA
26:28ont été obtenus
26:29grâce à une maîtrise
26:30des frais de personnel
26:31et une réduction
26:32de la sous-traitance,
26:33mais le mix marge
26:34n'est pas extraordinaire.
26:35Donc là,
26:36oui,
26:36on a un bon premier semestre,
26:37mais en termes de perspective,
26:39la société est a priori confiante,
26:41mais le carnet de commandes
26:42reste stable en organique
26:43et ils sont en train
26:44d'acquérir l'entreprise
26:45de Gros-Maitre Vogo
26:46qui était cotée,
26:47qui avait apporté
26:4710 millions de chiffres d'affaires,
26:48mais qui était quand même
26:49en perte.
26:50Donc,
26:50on peut dire quand même
26:51que la visibilité reste moyenne.
26:54Cela se voit
26:54dans la valorisation
26:55qui est très faible,
26:56à moins de 5 fois l'EBITDA,
26:57moins de 7 fois
26:58les résultats 26-27,
27:00sachant que l'endettement
27:01à plus de 2,5 fois l'EBITDA
27:02demeure élevée.
27:03Donc,
27:04c'est une société
27:04qui a beaucoup souffert,
27:05qui a beaucoup déçu en bourse,
27:07mais si elle parvient
27:09à maintenir
27:10un surcroît de croissance,
27:12elle offre
27:13une vraie perspective
27:14de rebond,
27:14mais si la croissance
27:15reste aussi à tonne
27:16que dans le passé,
27:17ça va rester d'aide-monnaie.
27:18Et ce titre
27:19qui perd 50%
27:20depuis son introduction
27:21en bourse,
27:21ABO,
27:22qui est à 9,04 euros ce matin.
27:24Tant que vous êtes avec nous,
27:25Alain Dubrul,
27:25peut-être un dernier mot
27:26de Abivax.
27:27Je sais que c'est une valeur
27:28que vous connaissez très bien.
27:30Vous étiez l'un des rares
27:30gérants de la place
27:31à connaître Abivax
27:32et à l'avoir en portefeuille
27:33dans le monde fond
27:34Small Limit Cap
27:34avant l'envolée
27:35de cet été.
27:36Bon là,
27:36le titre reprend 14%
27:37ce matin.
27:39C'est Médincelle
27:40qui réveille un peu
27:40le segment
27:41des biotech aujourd'hui ?
27:43Non,
27:44sur Abivax,
27:44en fait,
27:45c'est plutôt
27:45la question de spéculation
27:47parce que la société
27:48a un portefeuille produit
27:49très intéressant
27:50qui devrait a priori
27:51de confirmer
27:52dans les prochains mois
27:52et elle a tout
27:54pour intéresser
27:56de gros acteurs pharmaceutiques.
27:59Alors visiblement,
27:59certains se demandent
28:00si Lily
28:00ne pourrait pas être
28:01un acquéreur
28:02très prochain
28:02sur des trucs
28:03un peu étranges
28:04comme le jet de Lily
28:05aurait atterri
28:06à Paris ce matin.
28:07Ça vaut ce que ça vaut
28:08mais ce qui est certain
28:09c'est que oui,
28:10à Abivax,
28:11beaucoup d'analystes
28:12s'attendent
28:14à ce que la société
28:14puisse être prochainement
28:15acquise
28:16par une big pharma.
28:18Alors juste en termes
28:19de valorisation,
28:21la hausse du titre
28:22on est à 120 euros
28:23par action
28:23ce qui fait genre
28:24x 24 depuis les plus bas
28:27de mars,
28:28ça la met à une market cap
28:30de 9 milliards d'euros
28:32mais certains pensent
28:33qu'elle pourrait être
28:34rachetée entre bien au-delà
28:36de 10 milliards,
28:36peut-être 13 milliards.
28:37Ce matin,
28:38je lis même des gens
28:38qui pensent qu'elle pourrait
28:39être rachetée pour 20 milliards.
28:40Bon, il faut avoir raison garder
28:42mais c'est sûr que c'est une société
28:43qui a maintenant un profil
28:45très intéressant
28:45pour une big pharma.
28:46Merci d'avoir réagi à chaud
28:47sur ce titre Abivax
28:48qui est donc de loin
28:49la plus forte hausse
28:50du SBF 120
28:51plus 14%
28:53au-delà des 120 euros
28:54et en effet ce titre
28:54qui gagne 1600%
28:56depuis le début de l'année
28:57avec une valorisation
28:59qui frôle désormais
29:00les 10 milliards.
29:01Merci beaucoup Alain Dubrul
29:02de nous avoir accompagné
29:03ce matin,
29:04directeur général délégué
29:04de Claresco Finance
29:05pour faire donc un point à chaud
29:07sur Abivax,
29:08Medincel,
29:08Fijac et donc ABO.
29:10Très courte pause,
29:10on se retrouve dans un instant.
29:12Nous serons avec Laurent Calvé
29:13qui est responsable
29:13de la gestion obligataire
29:14de Tiki au capital
29:15pour faire un état des lieux
29:16du marché du crédit
29:17et puis ensuite ça sera
29:18Florent Vabon,
29:20économiste chez Ecofix,
29:21Xavier Chapard,
29:21stratégiste chez LBPAM
29:22qui seront avec nous
29:23afin de faire un petit point
29:25sur les attentes du marché
29:26en ce qui concerne
29:27la Fed,
29:28la Banque Centrale Américaine
29:29qui est bien sûr
29:29attendue au tournant
29:31ce soir.
29:31A tout de suite.
29:33BFM Business présente
29:35Good Morning Market
29:37Etienne Braille
29:39C'est parti pour Good Morning Market
29:40et comme chaque mercredi
29:41on va faire un point
29:42sur le marché obligataire
29:43avec aujourd'hui
29:44des équipes de Tiki au capital.
29:45Et plus précisément
29:47Laurent Calvé
29:48qui est responsable
29:49de la gestion obligataire
29:50chez Tiki au capital.
29:51Bonjour Laurent.
29:52Bonjour.
29:52Merci de nous accompagner
29:53ce matin
29:54pour faire un petit état des lieux
29:55de ce marché du crédit,
29:56ce marché obligataire
29:58qui aura quand même
29:59passé une bonne année
30:00même si les rendements
30:02en absolu aujourd'hui
30:02sont moins généreux
30:03qu'il y a un an
30:04mais on en reparlera
30:04dans un instant
30:05on n'a pas les mêmes niveaux
30:06d'inflation
30:06qu'il y a un an ou deux.
30:08Quelle conclusion
30:09aujourd'hui
30:09vous tirez
30:10sur le marché du crédit ?
30:12Assez peu de défaillance
30:13ça c'est quand même
30:14la bonne nouvelle
30:15même sur la partie
30:16à yield.
30:17Oui tout à fait
30:17on a une année 2025
30:19qui est encore un bon cru
30:20après 2023-2024
30:22alors moins forte
30:23que c'est les deux dernières années
30:25qui ont été tirées
30:26vraiment par la compression
30:27des primes de risque.
30:29Là cette année
30:29c'est plus le portage
30:31de la classe d'actifs
30:32donc c'est la génération
30:33du coupon
30:34avec des primes de risque
30:35qui sont légèrement resserrées
30:37mais vraiment
30:40cet aspect capitalisant
30:42de la classe d'actifs
30:42qui a été
30:43vraiment intéressant
30:44avec un soutien
30:47qui est fondamental
30:48qui est bon
30:48alors bon
30:50il y a eu aussi
30:51cette année 2025
30:52qui a été quand même marquée
30:53par le retour de la dispersion
30:54là où 2023-2024
30:55tout était monté
30:56assez uniformément
30:58là il y a vraiment
30:59une distinction
30:59qui est faite
31:00entre les bons
31:00et les mauvais élèves
31:01mais si on est capable
31:03de faire de la sélection
31:04de valeur
31:04on a encore des fondamentaux
31:05qui sont solides
31:06tout ce qu'on regarde
31:08en crédit
31:08que ce soit
31:09l'endettement
31:10la génération de cash
31:11la couverture des intérêts
31:13les marges
31:15tout ça se tiennent
31:15sur des niveaux
31:16historiquement satisfaisants
31:17et puis on a toujours
31:18une demande
31:19un soutien technique
31:20de la classe d'actifs
31:21avec beaucoup de demandes
31:22pour le crédit
31:23on a plus de 9 milliards
31:25d'euros
31:26qui ont été investis
31:27dans les fonds
31:27à yield européens
31:28depuis le début de l'année
31:29l'année dernière
31:30c'était 12 milliards
31:31et on a une taille du marché
31:33qui est assez contrainte
31:34qui n'augmente pas vraiment
31:35puisque même si
31:36on a un marché primaire
31:37qui est très actif
31:38on est en route
31:39pour dépasser
31:41peut-être potentiellement
31:42l'année 2021
31:44qui était l'année record
31:44à 140 milliards
31:46d'émissions brutes
31:47là on est déjà
31:48à plus de 130 milliards
31:49une grande partie
31:52de cette activité
31:53de marché primaire
31:53a été dédiée au refinancement
31:55avec une activité LBO
31:56M&A
31:57qui est un petit peu en berne
31:58qui repart
31:58mais timidement
31:59et donc une demande
32:01de papier
32:02qui dépasse
32:04l'offre de papier
32:04donc ça soutient
32:05les prix en secondaire
32:06et puis aussi
32:07une caractéristique intéressante
32:09on a vu
32:09de la classe d'actifs
32:10cette année
32:10c'est la faible volatilité
32:11un jour
32:12comme le jour
32:13de la libération
32:14où les marchés actions
32:15ont dévissé
32:16assez fortement
32:17de l'ordre de 15-20%
32:19le marché du crédit
32:20à yield européen
32:21lui
32:21n'a enregistré
32:23que moins de 2%
32:24et ça
32:25ça se justifie aussi
32:26par une typologie
32:27d'investisseurs
32:28avec un essor
32:29et un succès commercial
32:30des fonds datés
32:31sur ces deux dernières années
32:33qui sont des fonds
32:34en gestion
32:35beaucoup plus de portage
32:36donc qui tiennent
32:37leurs obligations
32:38et donc dans des marchés
32:39baissiers
32:39ont moins tendance
32:40à les vendre en fait
32:41c'est un marché
32:41qui est assez
32:42peu accessible
32:44pour la catégorie retail
32:46donc pour des auditeurs
32:47téléspectateurs
32:47c'est compliqué
32:48d'aujourd'hui
32:49investir directement
32:50dans des obligations
32:51d'entreprise
32:52néanmoins
32:52à travers des fonds
32:54comme les vôtres
32:54l'appétit est là
32:55parce qu'aujourd'hui
32:56où il y a pas mal
32:57de questions sur l'IA
32:58sur des niveaux
32:59de valorisation
33:00parfois un peu tendus
33:01sur certaines places boursières
33:02on a encore du rendement
33:03quels sont les rendements
33:05aujourd'hui
33:05bien sûr
33:06c'est des prévisions
33:07attendre pour l'année prochaine
33:09et pour cette année
33:10sur l'obligataire
33:11alors aujourd'hui
33:13sur le crédit
33:14au rendement européen
33:16on est encore
33:17à plus de 5%
33:18de rendement global
33:19donc qui se décompose
33:21en deux parties
33:22il y a une partie
33:22taux d'intérêt
33:23et puis il y a une partie
33:24prime de risque
33:25alors on entend aussi
33:27beaucoup
33:28que les primes de risque
33:28aujourd'hui
33:29sont très serrées
33:31alors le récent plus bas
33:33c'était plutôt 2017
33:34à 230 points de base
33:36donc ça fait 2,3%
33:37aujourd'hui
33:38on est plutôt à 2,7%
33:40et effectivement
33:41ça c'est la vision du verre
33:43je dirais à moitié vide
33:44c'est à dire qu'on le regarde
33:45en historique
33:46il n'y a pas vraiment
33:47pas vraiment de débat
33:482,7%
33:49c'est assez serré
33:50quand on pense que la moyenne
33:52des dix dernières années
33:52c'est plutôt 4%
33:54par contre
33:55la vision du verre
33:55à moitié plein
33:56ça serait de regarder
33:57la prime de risque
33:58sous un angle
33:58plutôt fondamental
33:59qu'est-ce que la prime de risque ?
34:00la prime de risque
34:01c'est le surcroît de rendement
34:03qu'un investisseur va demander
34:04pour le compenser
34:06du risque de défaut
34:07supplémentaire qu'il prend
34:08quand il investit
34:09dans une obligation d'entreprise
34:10plutôt que dans un actif
34:11sans risque
34:12et si on prend
34:13deux hypothèses
34:14très basiques
34:15en disant
34:16le taux de défaut
34:17à venir au rendement européen
34:19c'est 3%
34:20pourquoi 3% ?
34:21parce que c'est la moyenne
34:22des vingt dernières années
34:22et qu'en cas de défaut
34:25on perd 70%
34:27de notre investissement
34:28et bien
34:29ça nous donne
34:30une valeur théorique
34:32de la prime de risque
34:33de 210 points de base
34:353 fois 70
34:36et donc
34:36quand on le regarde
34:37dans ce sens-là
34:38270 c'est 2,7%
34:40c'est pas forcément
34:41si serré que ça
34:41et en tout cas
34:42ça nous compense bien
34:43pour les taux de défaut
34:46à venir
34:46hors période de récession
34:47en Europe
34:48et a priori
34:49avec une banque centrale
34:50qui a assoupli
34:51sa politique monétaire
34:52et des indicateurs macroéconomiques
34:54qui se tiennent
34:55qui ne sont pas flamboyants
34:56mais qui se tiennent
34:57on ne semble pas
34:59se diriger vers une récession
35:00en Europe
35:00On aura un peu plus
35:01d'éléments ce soir
35:02avec la Fed
35:03et puis la semaine prochaine
35:03avec la BCE
35:04mais aujourd'hui
35:05il y a pas mal d'inquiétudes
35:06qui se traduit
35:07notamment sur les taux longs
35:08notamment sur les marchés
35:09souverains
35:09ça se voit également
35:11sur ce marché du crédit
35:12aujourd'hui
35:13l'appétit des investisseurs
35:14ils ne cherchent pas
35:15du 15 ans
35:15du 10 ans
35:16déjà c'est beaucoup plus rare
35:17sur le marché du crédit
35:18la stratégie aujourd'hui
35:19c'est plutôt
35:20court-moyen terme
35:21Tout à fait
35:21c'est une vue
35:23que chez Ticket Capital
35:24on tient depuis maintenant
35:25deux ans
35:25méfiance sur la partie longue
35:27des taux
35:27qui était plutôt une vue
35:28contrariante au début
35:29puisqu'il y a deux ans
35:30on nous disait
35:31mais attendez
35:31les banques centrales
35:32vont couper leurs taux d'intérêt
35:33donc les taux vont baisser
35:34mais il y a une différence
35:36entre taux directeur
35:37de la banque centrale
35:38et taux d'intérêt
35:38sur les marchés
35:39et là où la partie courte
35:41de la courbe des taux
35:42elle est ancrée
35:43par la politique monétaire
35:44la partie longue
35:45est beaucoup plus en lien
35:46avec la croissance
35:47et l'inflation
35:47et effectivement
35:48on a eu ce mouvement
35:49de pontification de la courbe
35:50où les taux courts ont baissé
35:51et les taux longs
35:52sont restés plutôt stables
35:53voire ont légèrement augmenté
35:54et on se méfie
35:55de ces taux longs
35:56pour plusieurs raisons
35:57que ça soit
35:58des raisons inflationnistes
36:00alors conjoncturelles
36:02comme les politiques de Trump
36:03ou en Allemagne
36:05avec le plan de relance
36:06par la défense
36:06ou l'infrastructure
36:07ou plutôt des raisons structurelles
36:08comme la transition énergétique
36:10la déglobalisation
36:11le besoin d'une reconstitution
36:14de primes de terme
36:15également
36:15avec toutes les incertitudes
36:16qu'on a aujourd'hui
36:17au niveau géopolitique
36:18et puis le financement
36:20des déficits publics
36:21qui était très en vogue
36:22en France
36:22mais ce n'est pas juste
36:23l'adage de la France
36:24c'est vraiment
36:25ça concerne à peu près
36:26tous les pays
36:27aux Etats-Unis
36:28au Royaume-Uni
36:29au Japon également
36:30donc attention
36:31à la hausse des taux
36:32et donc typiquement
36:33ça se porte sur des échéances
36:342030-2032
36:36si on doit dresser
36:37un petit peu
36:37une fourchette
36:38en termes de stratégie
36:39chez vous
36:40oui c'est à peu près ça
36:41donc on est sur des échéances
36:43de 5-6 ans
36:44merci beaucoup
36:44Laurent Calvé
36:45nous a accompagné ce matin
36:46responsable de la gestion obligataire
36:48chez TKO Capital
36:48pour faire un point
36:49donc sur ce marché obligataire
36:51point que nous faisons
36:51bien sûr
36:52de façon hebdomadaire
36:53voire même plus souvent
36:54avec aujourd'hui
36:55donc vos équipes
36:57merci
36:57tout de suite
36:58on va faire le point
36:59sur les marchés financiers
37:01avec un CAC 40
37:02qui se cherche un petit peu
37:03Moins 0,3%
37:078026 points
37:08pour l'indice parisien
37:09Moins 0,14%
37:10pour l'Eurostox 50
37:11avant la très attendue
37:13réunion de la Fed
37:14et le point bien sûr
37:15qui sera fait ce soir
37:16par Jérôme Powell
37:17un attendant
37:18deux invités avec nous
37:19Florent Wabon
37:20qui est avec nous
37:20économiste chez ECOFI
37:21bonjour Florent
37:22merci de nous accompagner
37:23nous serons rejoints
37:24dans un instant
37:25par Xavier Chapard
37:26stratégie chez LBPAM
37:27oui les marchés
37:29ne prennent pas
37:29beaucoup d'initiatives
37:30ce matin
37:31comme hier
37:31comme déjà lundi
37:32sur les grands indices
37:33actions
37:34parce qu'il y a pas mal
37:35de flou quand même
37:36autour de cette décision
37:38de la Banque Centrale Américaine
37:39certes quand vous regardez
37:40les différents baromètres
37:41la baisse de taux
37:42est très largement attendue
37:43mais la question
37:44c'est 2026
37:45avec ce fameux
37:47nuage de points
37:48qui sera publié ce soir
37:49qui résume un petit peu
37:50les différentes positions
37:51des gouverneurs
37:52de la Fed
37:53tout à fait
37:54bon alors déjà
37:54il y a un sujet
37:55pour cette réunion
37:55de ce soir
37:57de savoir si
37:58la décision
37:59va être unanime ou non
38:00à savoir
38:01s'il va y avoir
38:01des dissensions
38:02des discords
38:03et en l'occurrence
38:04on a plutôt l'impression
38:05au regard des discours
38:06qui ont été prononcés
38:07par certains des membres votants
38:08qu'on va s'acheminer
38:10vers une plus grande discorde
38:12c'est à dire que
38:13la décision va être prise
38:14probablement effectivement
38:15vers une baisse de taux
38:16mais il y a des membres
38:18qui vont dire
38:19qu'ils ne sont pas
38:20pour une baisse de taux
38:21certains d'entre eux
38:22vont dire qu'ils sont
38:23pro plus de baisse de taux
38:24c'est le cas de Stephen Myron
38:26par exemple
38:26mais d'autres vont dire
38:27il ne faut pas
38:28baisser les taux
38:29et donc de ce point de vue là
38:30effectivement
38:30ça peut semer un peu
38:32le trouble sur les marchés
38:33d'autant plus
38:34vous l'avez mentionné
38:35qu'il va y avoir
38:35dans les prévisions de la FED
38:37qui vont être publiées ce soir
38:38les fameux dots
38:39ce que vous avez dit
38:40effectivement
38:40les petits points
38:41qui sont des prévisions
38:42anonymes
38:43de tous les membres
38:44de la FED
38:45y compris ceux qui ne votent pas
38:46sur les prévisions
38:47de baisse de taux
38:48ou les prévisions
38:49de taux directeur
38:50à horizon
38:512026
38:522027
38:52et sur le long terme
38:54et donc là
38:54la dernière fois
38:55c'est un exercice trimestriel
38:57la fois précédente
38:58on avait une forte dispersion
38:59ce qui voulait déjà dire
39:01qu'au moment
39:01de la réunion
39:03de septembre
39:03nous avions déjà
39:04une forte dispersion
39:06dans les vues
39:06des membres de la FED
39:07et donc là
39:08je pense qu'il faut s'attendre
39:09à ce que cette dispersion
39:10s'accroisse
39:10ou en tout cas
39:11reste à peu près la même
39:12et qu'on n'ait pas
39:13beaucoup de lisibilité
39:13nous
39:14on pense
39:16que cette baisse de taux
39:17si elle a lieu ce soir
39:18il est hautement probable
39:19qu'elle ait lieu
39:20mais il y a toujours un doute
39:21sera probablement
39:23la dernière avant une pause
39:24c'est à dire que
39:252026
39:26à notre sens
39:26va voir
39:27l'idée
39:28germer
39:28qu'il n'y aura pas
39:29autant de baisse de taux
39:30que ce à quoi s'attendait
39:31le marché
39:31il y a encore quelques temps
39:32mais comme vous l'avez montré
39:33à l'instant
39:34les taux d'intérêt à long terme
39:35le taux à 10 ans américain
39:36est remonté aux alentours
39:38de 4,20%
39:39vous avez tout un tas
39:40de points de courbe
39:41sur les marchés
39:42qui montrent
39:43que les participants
39:45de marché
39:45ont commencé à anticiper
39:46l'idée que
39:47la banque centrale américaine
39:49se montrerait
39:49moins souple
39:50en 2026
39:51donc ça commence
39:52à infuser
39:52dans les marchés
39:54et d'une certaine manière
39:55c'est plutôt une bonne nouvelle
39:57ça pave
39:58le chemin
39:58pour que Jérôme Powell
39:59soit un petit peu
40:00plus dur ce soir
40:01en tout cas
40:01c'est notre sentiment
40:02et vous parliez du 10 ans américain
40:04mais il y a également
40:05le cas du 30 ans américain
40:06qui a repris quand même
40:07près de 15 points
40:09là en l'espace
40:10d'une dizaine de jours
40:11on est désormais
40:11à 4,8%
40:13sur ce 30 ans américain
40:15bon ça montre
40:16Xavier Chapard
40:17que le marché
40:17est préparé
40:18il a déjà anticipé
40:19pas mal de choses
40:20voire même
40:21certains désaccords
40:23ce soir
40:23c'est ça en fait
40:26le repricing
40:27qu'on a eu
40:27depuis quelques jours
40:28le marché
40:29était excessivement
40:30accommodant
40:30sur les anticipations
40:31de la Fed
40:32là il commence
40:33à y avoir des doutes
40:34qui posent sur la suite
40:35pas sur ce qui va se passer
40:36ce soir
40:37après moi
40:38ce que je pense
40:38qu'il est important
40:39de voir
40:39c'est si la Fed
40:40garde son biais baissier
40:42ce qui est très probable
40:42c'est à dire que Powell
40:43peut dire
40:44on arrive vers la fin
40:45a priori
40:46de l'ajustement des taux
40:47mais si ça va moins bien
40:48on est prêt
40:49à en faire plus
40:49et ça c'est très très important
40:51notamment pour les actifs risqués
40:52et les actions
40:53tant que la Fed
40:54est sur un biais baissier
40:56ça veut dire
40:57qu'elle est prête
40:57à agir si besoin
40:58donc même si elle
41:00baissera moins les taux
41:01l'année prochaine
41:02tant qu'elle est
41:02sur cette dialectique
41:05c'est positif
41:06à mon avis
41:06pour les marchés actions
41:07vraiment ce qui changerait
41:09c'est quand la Fed
41:10c'est si la Fed
41:12disait
41:13à cause des craintes
41:14inflationnistes
41:15et tout ça
41:16et de la relance budgétaire
41:17on est obligé
41:17d'arrêter de baisser les taux
41:18voire même de les remonter
41:19et ça c'est un risque
41:20qui reste assez faible
41:21au moins pour les premiers mois
41:23de l'année prochaine
41:23à mon avis
41:24le sujet des taux
41:26bien sûr qui sera abordé
41:27ce soir
41:27mais également le sujet
41:28du bilan
41:29pour faire simple
41:30la Banque Centrale
41:30peut également agir
41:32sur son bilan
41:33en achetant plus ou moins
41:34d'obligations d'Etat
41:35et ça bien sûr
41:36c'est une décision
41:38qui est très attendue
41:39puisque ça aura
41:40des conséquences
41:41sur l'ensemble
41:41du marché obligataire
41:43tout à fait
41:43c'est la partie taux long
41:44en fait
41:45c'est de savoir
41:45ce que fait la Banque Centrale
41:47avec son bilan
41:47est-ce qu'elle achète
41:48ou vend
41:48réduit
41:50les obligations
41:51de plus long terme
41:52qu'elle a à son bilan
41:53alors
41:53elle a déjà annoncé
41:54la Fed
41:55lors de son dernière réunion
41:56qu'elle arrêtait
41:57de réduire son bilan
41:58à partir de début décembre
41:59donc là
42:00elle a arrêté
42:00de réduire le bilan
42:02ça veut dire
42:02que dès qu'une obligation
42:03arrive à échéance
42:04dans son bilan
42:05elle réinvestit
42:06en fait
42:06donc elle revient
42:09un petit peu acheteuse
42:10et
42:11vu
42:12vu les hausses
42:15des besoins
42:16des banques
42:16en termes de refinancement
42:17on pense qu'elle va reprendre
42:18une légère hausse
42:20de son bilan
42:20dans les premiers mois
42:22de 2026
42:22et donc qu'est-ce que ça veut dire
42:24concrètement
42:24ça veut dire que l'année prochaine
42:25la Fed va acheter
42:26en gros
42:27400 milliards
42:28de bons du trésor
42:30américain
42:31c'est-à-dire la moitié
42:32de ce qui sera émis
42:32en net
42:33donc ça veut dire
42:34que
42:35voilà
42:36la Fed
42:36est de retour
42:37en acheteuse net
42:40de dette américaine
42:42ça limite un peu
42:43les risques
42:43sur les hausses
42:45des taux plus longs
42:47et pourtant
42:47le marché obligataire monte
42:48comme quoi
42:49aujourd'hui
42:49malgré ces achats
42:51de la banque centrale américaine
42:52Florent Vabon
42:52ça n'empêche pas
42:53le 30 ans
42:54mais également
42:54le 10 ans
42:55de progresser
42:55alors je pense
42:57qu'effectivement
42:57c'est ce qui a été
42:58évoqué en introduction
42:59c'est-à-dire que
43:00le bilan va s'accroître
43:02un tout petit peu
43:03mais on n'est pas
43:04non plus dans un
43:05dans un processus
43:05de quantitative easing
43:06la raison pour laquelle
43:08la Fed
43:09temporise un peu
43:10là-dessus
43:11c'est parce qu'il y a eu
43:11des tensions
43:12sur le marché interbancaire
43:13au moment où
43:14vous vous souvenez
43:15ça paraît déjà lointain
43:16mais c'était il n'y a pas
43:16si longtemps que ça
43:17il y a eu les faillites
43:18de First Brand
43:19et de Tricolor
43:20enfin des acteurs américains
43:22qui ont fait faillite
43:23sur la dette privée
43:23on a eu des tensions
43:24sur le refinancement
43:25des banques
43:26et donc
43:26on s'est rendu compte
43:28enfin la Fed s'est rendu compte
43:29mais ça faisait déjà
43:29un petit moment
43:30qu'elle s'en était rendu compte
43:31qu'il y avait des problèmes
43:32de refinancement
43:33ou en tout cas
43:34que c'était beaucoup plus difficile
43:35de se refinancer
43:35sur le marché interbancaire
43:36donc c'est assez naturel
43:38qu'elle le fasse
43:38mais je dirais
43:39c'est un argument supplémentaire
43:41pour évoquer l'idée
43:42qu'il n'est pas besoin
43:43de baisser davantage
43:44les taux l'an prochain
43:45puisque
43:46alors
43:47c'est pas un soutien massif
43:48mais c'est un soutien quand même
43:49et donc d'une certaine manière
43:51c'est une forme
43:52de mini
43:53assouplissement monétaire
43:54et puis par ailleurs
43:55sur les marchés
43:56je suis tout à fait d'accord
43:57avec l'idée
43:58qu'effectivement
43:58si la Fed dit
43:59le marché de l'emploi se retend
44:01l'inflation ne baisse pas
44:02et je serais obligé
44:03de durcir le ton
44:05de baisser
44:05de augmenter les taux d'intérêt
44:07c'est pas forcément
44:08ce qui se profile
44:09je pense que
44:09en tout cas nous
44:10c'est notre vision des choses
44:11c'est plutôt
44:12à notre sens
44:13on va vers une réaccélération
44:14de l'activité aux Etats-Unis
44:15sur la seconde partie d'année
44:17à mesure que l'incertitude
44:18sur les droits de douane
44:19est diminue
44:20elle a déjà baissé
44:21elle va infuser dans l'économie
44:22les baisses de taux
44:23le marché de l'emploi
44:24nous on n'est pas aussi
44:25catastrophiste entre guillemets
44:26on le voit plutôt
44:27s'améliorer dans les prochains mois
44:29et donc
44:30c'est des bonnes raisons
44:31de ne pas baisser les taux
44:32et d'arrêter un phénomène
44:34d'ajustement de politique monétaire
44:35donc pour les actifs risqués
44:37c'est a priori
44:38le meilleur des mondes
44:39mais on verra
44:39que de quoi
44:40que 2026
44:40nous réserve pas
44:43et ça commencera
44:44dès le mois de janvier
44:44avec notamment
44:45la course suprême
44:46qui doit se pencher
44:47sur le cas de Lisa Cook
44:49donc on aura quand même
44:50une actualité banque centrale
44:51très forte
44:51à partir du mois de janvier
44:52bien sûr
44:53la succession de Jérôme Paul
44:54est-ce que ça sera
44:55Kevin Assett ou non
44:56en attendant
44:57vous l'avez souligné
44:58hier
44:58on avait notamment
44:59des indicateurs
45:00que ce soit
45:00l'Ankel Jols
45:01mais également le NFIB
45:02qui montrait que
45:03certaines entreprises
45:03notamment les entreprises
45:04de taille modeste
45:06les PME
45:06les TPE
45:07avaient du mal à recruter
45:08c'est une réalité
45:09aujourd'hui non ?
45:10Alors sur les chiffres d'hier
45:11qui ont vu
45:13à la fois le mois
45:14de septembre et d'octobre
45:16sortir
45:16parce qu'il y a eu
45:17le shutdown
45:17et donc on commence
45:18à avoir une avalanche
45:19de chiffres
45:19on voit pas nécessairement
45:21d'augmentation
45:22très forte
45:23du taux de licenciement
45:25dans le secteur privé
45:26ça concerne principalement
45:27le secteur public
45:28et je pense que
45:29ce sont les stigmates
45:30du shutdown
45:31et donc de ce point de vue-là
45:32pour l'instant
45:32on est toujours dans un marché
45:33de l'emploi
45:34qui gravite
45:34autour de quelque chose
45:36qui est assez désagréable
45:38mais qui n'est pas non plus
45:39dramatique
45:39et donc de ce point de vue-là
45:41c'est difficile
45:42de voir les choses
45:42s'aggraver considérablement
45:45puisqu'on peut imaginer
45:46qu'il y a à la fois
45:46un effet du shutdown
45:47à la fois l'effet
45:49du choc d'incertitude
45:50qu'a subi l'économie américaine
45:52du fait de Donald Trump
45:53et puis c'est une économie américaine
45:54qu'on observe actuellement
45:56qui n'a pas encore
45:58je dirais subi
45:59les effets positifs
46:00des baisses de taux
46:00qui ont déjà eu lieu
46:01à partir du mois de septembre
46:02donc en fait
46:03c'est une économie américaine
46:04qui est le reflet
46:05à mon sens
46:06de ce qui s'est passé
46:07en début d'année
46:07du choc d'incertitude
46:08qui s'est produit
46:09en début d'année
46:09donc je serai plus optimiste
46:12sur la suite
46:13et donc effectivement
46:14plutôt une amélioration
46:15des métriques de l'emploi
46:16après il y a toujours
46:17la politique migratoire
46:18de Donald Trump
46:19qui fait que
46:20ça réduit
46:21la force de travail
46:22aux Etats-Unis
46:23donc par conséquent
46:24il faut moins
46:26de création d'emplois
46:27pour maintenir
46:28la population active
46:29ce qui veut dire
46:30que même un chiffre
46:31de croissance
46:32de création d'emplois
46:34de 50 ou 60 000
46:36sur le mois
46:36ça peut être considéré
46:38comme quelque chose
46:39de correct
46:39Voilà pour le cas
46:40de la Fed
46:41on en saura bien sûr
46:41plus ce soir
46:42et puis il y a également
46:43le cas de la BCE
46:44Xavier Chapard
46:45Christine Lagarde
46:46se prononcera
46:46jeudi prochain
46:48bon là il n'y a pas
46:48de baisse de taux
46:49à attendre
46:50l'année prochaine
46:51peut-être
46:52et encore depuis
46:53quelques heures
46:53le marché est beaucoup
46:54moins confiant
46:55notamment depuis la sortie
46:56d'Isabelle Schnabel
46:57qui n'exclut pas
46:58une remontée des taux
46:59alors ça pour le coup
47:00ça a scotché pas mal
47:01d'économistes
47:02qui ne s'attendaient pas
47:02du tout
47:03à une remontée
47:04des taux de la BCE
47:04alors bon
47:05Isabelle Schnabel
47:06dit c'est pas pour tout de suite
47:07néanmoins c'est pas
47:08un sujet tabou aujourd'hui
47:09Exactement
47:10après Schnabel
47:11est quand même
47:12un membre assez dur
47:13de la BCE
47:14c'est une allemande
47:15pour la fin de l'année
47:18là on sait
47:19que la BCE
47:19va maintenir son discours
47:20de on est en bonne place
47:21pour attendre
47:22et donc on maintient
47:23les taux à 2%
47:24pour l'instant
47:25nous on continue à penser
47:27qu'elle devrait
47:28baisser les taux
47:29une dernière fois
47:30parce que l'inflation
47:31va repasser
47:32sous les 2%
47:33au cours du premier semestre
47:35de l'année prochaine
47:35et puis ça aiderait
47:37la reprise
47:37il n'y a pas vraiment
47:38de risque là
47:38à court terme
47:39à faire ça
47:39cela étant dit
47:41on doit bien reconnaître
47:41que le discours
47:42de la BCE
47:42est plus dur
47:44que ce qu'on pouvait attendre
47:46et donc c'est possible
47:47que la BCE
47:47maintienne ses taux
47:48à ce niveau là
47:49les hausses de taux
47:51pour moi
47:51on commencera
47:52à en discuter
47:53plutôt vers la fin
47:542026
47:55et pour 2027
47:56c'est quand même
47:57beaucoup trop tôt
47:58là pour commencer
47:59à remonter les taux
48:00alors que l'inflation
48:01est en train de baisser
48:02et plutôt en dessous
48:03de la cible
48:04qu'au dessus
48:04et dans vos scénarios
48:05chez LBPRM
48:06est-ce que vous anticipez
48:07des baisses de taux
48:08pour le premier semestre
48:092026
48:10ou pour l'instant
48:11c'est encore trop tôt
48:12c'est le cas de le dire
48:13pour aujourd'hui
48:14anticiper
48:15une détente
48:16du coût du crédit
48:18donc sur les taux
48:20obligataires
48:21les taux longs
48:21on reste défensif
48:22plutôt
48:23parce qu'en début d'année
48:24notamment en Europe
48:25on va avoir une avalanche
48:26d'émissions
48:26pour financer
48:27les déficits français
48:28mais aussi maintenant allemands
48:30donc on va avoir
48:31beaucoup beaucoup
48:31d'émissions
48:32à absorber par le marché
48:33donc on reste
48:34un petit peu défensif
48:35là-dessus
48:35sur le crédit
48:36sur les entreprises
48:38de très bonne qualité
48:39on reste surpondéré
48:40parce qu'il y a du portage
48:42intéressant
48:43et des risques
48:44qui sont assez contenus
48:46sur le crédit
48:48plus risqué
48:49on est un peu plus
48:50défensif
48:52et sélectif
48:52à cause des tensions
48:54qu'on attend
48:55sur l'obligataire
48:56sur les taux sans risque
48:57et parce que là aussi
48:59il y a des émissions nettes
49:01qui vont repasser
49:02positives
49:02assez nettement
49:03pour les entreprises
49:05plus risquées
49:05et donc voilà
49:06ça ça peut mettre
49:07un peu de tension
49:08cela dit
49:08le scénario central
49:10il est assez positif
49:12pour le crédit
49:13d'entreprise
49:13si on a une croissance
49:14européenne
49:15aux alentours
49:16de 1,3
49:171,5
49:18l'année prochaine
49:20et pas de pression
49:20inflationniste
49:21pas de resserrement
49:22de taux
49:22des banques centrales
49:23il y a assez peu
49:25de risques
49:25sachant que les entreprises
49:26européennes
49:26ont énormément
49:27refinancé
49:28ce qui arrivait
49:30à échéance
49:30dans leurs dettes
49:31pour l'année prochaine
49:32donc il n'y a pas
49:33le mur de dette
49:34il a été repoussé
49:34au moins de deux ans
49:35grâce au marché
49:36à ses porteurs
49:37de cette année
49:37notamment en septembre
49:38octobre
49:39c'était des mois
49:40très dynamiques
49:40pour le marché
49:41obligataire
49:422026 c'est une année
49:43importante pour la Fed
49:44mais également pour la BCE
49:45dans une moindre mesure
49:46Florent Vabon
49:47je parlais d'Isabelle Schnabel
49:48il y a également
49:49Louise de Guindos
49:50le vice-président
49:51de la BCE
49:52son mandat arrive
49:53à échéance fin mai
49:54et puis Quid également
49:55de Christine Lagarde
49:56dont le mandat arrive
49:57à échéance en 2027
49:59alors sur Isabelle Schnabel
50:00c'est intéressant de noter
50:01qu'elle se porte
50:02d'une certaine manière
50:03candidate
50:04pour le poste de remplaçant
50:05elle se dit prête
50:06elle se dit prête
50:07et donc je pense que
50:08c'est un signal assez fort
50:09d'autant plus que
50:10comme ce qui vient d'être dit
50:10c'est quelqu'un qui est considéré
50:12comme étant faucon
50:13au quiche
50:13et donc de ce point de vue là
50:14c'est déjà un premier signal
50:16mais bon
50:16la BCE a plutôt un biais
50:18assez faucon
50:19de manière générale
50:20et donc
50:21c'est pas très très étonnant
50:22il faut savoir aussi
50:23que l'Allemagne
50:23n'a jamais eu la présidence
50:24de la BCE
50:25depuis un long moment
50:26et donc
50:27de ce point de vue là
50:28c'est une candidate sérieuse
50:30sur Louise de Guindos
50:31pour le moment
50:32je ne pense pas
50:33que ça ait
50:33d'énormes conséquences
50:35mais sur la sortie
50:37d'Isabelle Schnabel
50:37nous ça ne nous a pas
50:39énormément étonné
50:41puisque c'est une possibilité
50:42que l'on envisage
50:43depuis déjà
50:43remis quelques semaines
50:44puisque
50:45sur la croissance économique
50:47européenne
50:47pour le moment
50:48ne nous leurrons pas
50:49la situation
50:50n'est pas au beau fixe
50:51on n'est pas sur une croissance
50:52économique
50:53qui est satisfaisante
50:54en revanche
50:54il y a un certain nombre
50:55de signaux faibles
50:56qui commencent à s'accumuler
50:58et qui nous montrent
50:59que le cycle conjoncturel
51:01est en train de se redresser
51:03en Europe
51:03on parle du plan allemand
51:04mais en réalité
51:05on parle aussi
51:05de vent porteurs
51:06qui n'ont pas encore
51:07totalement infusé
51:08dans l'économie
51:09notamment les baisses de taux
51:10qui ont eu lieu
51:10en 2024
51:11et en 2025
51:12la baisse de l'inflation
51:13et les gains de pouvoir d'achat
51:14pour les ménages
51:15on a un taux d'épargne
51:16qui est très élevé
51:16mais qui pourrait un petit peu
51:18baisser et soutenir la consommation
51:19et donc pour ces raisons-là
51:20à notre sens
51:21il y a plus de chances
51:21qu'il y ait des surprises
51:22positives sur la croissance économique
51:24en Europe en 2026
51:25et donc à 6 mois
51:27notre conviction
51:27c'est qu'il n'y aura pas
51:28de baisse de taux
51:28pour la BCE
51:30et sur un horizon de 12 mois
51:31la conviction est moins forte
51:33on envisage la possibilité
51:35que peut-être
51:35ils aient à augmenter
51:37les taux d'intérêt
51:37donc on est plutôt raccord
51:39entre guillemets
51:40avec le scénario
51:41d'Isabelle Schnabel
51:42même s'il faut évidemment
51:43bien nuancer les choses
51:44il faut accumuler
51:45des points de données
51:46pour véritablement
51:47maintenir cette prévision
51:48et c'est l'une des raisons
51:49bien sûr
51:49qui explique la petite remontée
51:51du marché obligataire
51:52en Europe depuis lundi
51:53et la Fed aussi
51:54par sympathie
51:55les taux européens
51:56montent avec aussi
51:56les taux
51:57avec un 10 ans français
51:59qui est donc ce matin
51:59à 3,61
52:00mais un écart de taux
52:01entre la France et l'Allemagne
52:02qui revient à 70 points
52:04c'est une première
52:05depuis août dernier
52:06merci à tous les deux
52:07de nous accompagner ce matin
52:08Florent Vabon
52:08économiste pour ECOFI
52:09et Xavier Chapard
52:10stratégie chez LBP AM
52:129h56
52:13dans 4 minutes
52:14il sera à 10h
52:15vous retrouvez bien sûr
52:16Raphaël Legendre
52:17et les experts
52:17avec un programme
52:19qui sera j'imagine
52:20assez politique
52:21ce mercredi
52:22et oui
52:23un peu comme tous les jours
52:24cher Etienne
52:25effectivement on va commencer
52:26par le vote enfin
52:27du budget de la sécurité sociale
52:29un vote qu'on pourrait résumer
52:31en 3 points
52:32plus d'impôts
52:33moins d'efforts en dépense
52:35et des jeunes crises de trinqués
52:37alors on va voir
52:38si la France a besoin
52:39d'une crise financière
52:40pour enfin redresser
52:41ses comptes publics
52:42on va voir si la France
52:43peut aussi stopper
52:44sa désindustrialisation
52:46après les derniers chiffres
52:47de Trendeo
52:47165 sites industriels
52:49menacés
52:5010 000 emplois
52:51depuis le mois de septembre
52:53on va voir si on produit
52:55trop d'électricité
52:56en France aussi
52:57c'est l'alerte de RTE
52:58il y a 3 ans
52:59on se demandait
52:59si on allait avoir
53:00assez d'énergie
53:01il semble qu'on en est trop
53:02désormais
53:02on va comprendre pourquoi
53:03et puis on fera
53:04un dernier sujet
53:06autour de la Fed
53:07qui s'apprête à nouveau
53:09à baisser ses taux directeurs
53:10mais après
53:10Jérôme Powell
53:11quel futur pour la Fed
53:13indépendante ou pas ?
53:14le programme
53:15les experts
53:169h, 10h, 11h
53:17et puis ensuite
53:17vous retrouvez
53:19tout pour investir
53:19avec Antoine Larigauderie
53:21le CAC 47 0,3%
53:228027 points
53:23en attendant donc
53:24la Fed ce soir
53:25communiquée
53:26à partir de 20h
53:27à suivre sur BFM Business
53:28très bonne soirée
53:28très bonne journée
53:29Good Morning Market
53:32sur BFM Business
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