- il y a 9 heures
Ce vendredi 21 novembre, Hélène Baudchon, cheffe économiste adjointe chez BNP Paribas, Andrea Tueni, sales trader chez Saxo Banque, Céline Weill-Alliel, gérante chez Uzès Gestion, Kader Hidra, directeur financier de HRS, François Monnier, directeur de la rédaction d'Investir, et Olivier Levy, président de Levy Capital Partners, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business. Dans un instant, l'ouverture des marchés européens.
00:12Etienne Braque en a eu la publication des résultats d'Ubisoft il y a quelques instants.
00:15Une annonce de reprise de cotation à 10h. Qu'est-ce qu'on retient ?
00:18On retient que pour l'instant, les résultats sont meilleurs qu'attendus.
00:21Il y avait pas mal de craintes. Ça fait quand même une semaine ou presque que ce titre Ubisoft n'affiche plus de prix à la Bourse de Paris.
00:27Et ils ont fait des annonces vraiment tardives, aux alentours de 8h40, au point même que d'ailleurs la cotation ne reprendra pas à 9h, mais à 10h.
00:34Et ils vont tenir à 9h30 une conférence avec les analystes afin de faire un point sur la situation.
00:41Alors ils disent, si on n'a pas pu aujourd'hui publier nos résultats en temps et en heure, c'était prévu la semaine dernière,
00:46c'est parce qu'on a changé de commissaire au compte et donc ça a pris plus de temps que prévu.
00:49Bon, on verra comment les analystes vont réagir lors de cette conférence dans une demi-heure.
00:53Pour l'instant, vous avez un groupe qui confirme ses objectifs pour 2025-2026.
00:59Et le chiffre d'affaires qui a été publié ce matin sur l'exercice décalé est meilleur qu'anticipé.
01:03Idem pour le netbooking, c'est le carnet de commandes.
01:07Maintenant, reste à voir si Ubisoft va réussir à reconquérir la confiance des analystes.
01:12Après quand même une suspension de cotation de bourse, ça passe quand même assez mal en termes de confiance.
01:16Et puis surtout, regardez le parcours boursier de ce titre Ubisoft, c'est quand même très compliqué.
01:20On perd quasiment 50% depuis le début de l'année et moins 95% sur 5 ans.
01:26Donc, c'est quand même aujourd'hui un secteur qui est totalement chamboulé et un titre qui est sur des plus bas historiques.
01:32Juste avant la suspension de cette valeur, nous étions sous les 7 euros à 6,77 euros.
01:37Reprise donc du titre Ubisoft à la cotation à partir de 10 heures.
01:41Dans le reste de l'actualité financière Nvidia, avec ce mouvement important entre plus 5 et moins 4, une journée compliquée quand même.
01:50Quelle volatilité sur Nvidia comme sur l'ensemble des indices européens.
01:54Il faut revenir au mois d'avril et puis souvenez-vous la pancarte de Donald Trump avec les droits de douane pour retrouver une telle volatilité sur les indices américains.
02:01Qui ont donc dans un premier temps acheté la publication d'Nvidia.
02:04On avait des indices boursiers aux Etats-Unis qui étaient sur des hausses de plus d'un pour cent avant finalement d'être sur un moins deux pour le Nasdaq hier soir à la clôture.
02:12Avec hier matin, tous les analystes qui étaient éblouis par Nvidia, ils ont perdu leur langage.
02:16Et puis finalement, un titre qui a perdu 3% et qui a clôturé à 180 dollars.
02:21Alors, qu'est-ce qu'il faut comprendre ?
02:23Aujourd'hui, il y a quand même beaucoup de méfiance par rapport à l'intelligence artificielle.
02:28Il reste une vingtaine de séances avant la fin de l'année.
02:31Ceux qui ont dû Nvidia ont pris leur profit en partie.
02:34Et puis ceux qui sont méfiants, ils n'en achètent pas.
02:36D'autant plus que s'ils ont fait une bonne performance depuis le début de l'année, je parle des gérants de portefeuille,
02:40ils n'ont pas vraiment envie de remettre en jeu leur portefeuille pour les quelques séances qu'il reste avant la fin de l'année.
02:46Donc un petit peu de méfiance.
02:47D'autant plus qu'hier, dans la publication de Nvidia, le groupe n'a pas fait beaucoup de commentaires sur, vous savez,
02:54le partenariat qui a été signé en septembre avec OpenEI.
02:56OpenEI qui s'était engagé à acheter jusqu'à 100 milliards d'équipements chez Nvidia.
03:01Un mot de l'ouverture des marchés européens, le CAC.
03:03Le CAC 40 qui est en baisse de plus d'un pourcent dans le sillage de Wall Street hier,
03:07avec le Nasdaq qui a perdu 2, moins 1,5 pour le S&P 500.
03:11Et surtout les marchés asiatiques ce matin qui ont enclenché le pas avec une baisse de 2,5% pour le Nikkei.
03:17Mais également pour le Hang Seng à Hong Kong.
03:19Et donc le CAC 40 qui perd désormais les 7900 points.
03:22On s'éloigne un peu plus de ces 8000 points.
03:257875 points.
03:26Les valeurs défensives sont les rares valeurs dans le vert à l'ouverture.
03:30Typiquement Danone ou encore Eden Red sont légèrement en hausse.
03:34Alors qu'à l'inverse, les valeurs cycliques ferment la marche.
03:36ST Microélectronique, Société Générale ou encore Schneider Electric cèdent plus de 2% à l'ouverture.
03:42Du côté du SBF 120 à souligner, Véridien qui cède 5%.
03:46Idem pour Soitech.
03:47Vous avez vu hier Soitech, moins 30% pour cette valeur qui revient sur des plus bas historiques.
03:52Secteur des semi-conducteurs.
03:53Malheureusement pour eux, ils ne sont pas très exposés à l'IA.
03:56Ils sont exposés au mobile et au secteur auto.
03:58Deux secteurs dans lesquels la croissance est aujourd'hui plus que restreinte.
04:02Un titre qui revient sous les 23 euros.
04:04Soitech à 22,89 euros.
04:06Le dollar toujours aussi fort, 1,1537 quand du côté des taux, on a des investisseurs qui se réfugient sur la dette.
04:13Donc ils vendent des actions et ils retournent sur la dette.
04:164,07 pour le disant américain et quand le disant français est à 3,47.
04:20On surveille bien sûr toujours l'écart de taux entre la France et l'Allemagne qui est proche des 75 points de base.
04:24On dit un mot de Walmart, c'est un Walmart qui se prend pour une boîte de tech.
04:27Et ça marche avec un titre qui est en hausse de plus de 6% hier soir à la clôture.
04:31Un mot quand même, 850 milliards de capitalisation boursière pour un groupe de distribution qui se croit aujourd'hui comme un groupe de tech.
04:39Dans le sens où aujourd'hui ils sont cotés au NICE, au New York Stock Exchange.
04:42Et hier ils ont annoncé qu'ils allaient déménager leur cotation du NICE au Nasdaq.
04:47Donc qui est quand même la bourse technologique.
04:49Avec aujourd'hui un groupe qui affiche une forte croissance dans l'e-commerce.
04:52Quasiment 30% de croissance pour les ventes en ligne.
04:56C'est désormais 18% en termes de répartition, le e-commerce chez Walmart.
05:00Grâce notamment à la livraison à domicile.
05:03Et peut-être grâce aussi demain à ChatGPT.
05:06Puisqu'ils ont fait un partenariat avec Open UI.
05:08Concrètement vous leur demandez une recette.
05:10Et puis Open UI va vous dire, hop on te livre tes courses chez toi dans une heure avec donc Walmart.
05:15Au menu de Good Money Market.
05:16Et bien nous reviendrons sur ces inquiétudes boursières par rapport à l'intelligence artificielle.
05:21Par rapport aux statistiques économiques aux Etats-Unis.
05:23Vous avez vu hier, il y a eu des données d'emploi du mois de septembre.
05:25Qui finalement ont été meilleures qu'attendues.
05:28Et puis à 9h30, nous serons avec le directeur financier de HRS.
05:32C'est une société qui est spécialisée dans l'hydrogène.
05:34Qui a annoncé hier soir une augmentation de capital.
05:36Le titre c'est 95% depuis sa première séance en bourse.
05:40C'était il y a 4-5 ans.
05:41Pourquoi aujourd'hui c'est si compliqué ce secteur de l'hydrogène ?
05:44Réponse donc dans une demi-heure.
05:46Et c'est parti pour Good Money Market jusqu'à 10h.
05:55Et puis ensuite bien sûr vous retrouvez les experts avec Raphaël Lejean.
05:58De la tendance à la bourse de Paris.
05:59Du rouge dans le sillage de l'Asie ce matin et de Wall Street hier soir.
06:03Nous serons dans quelques instants avec André Atchueni depuis Saxo Bank.
06:06Pour revenir donc sur la bourse de Paris qui cède 0,8% à l'ouverture.
06:10Mais juste avant nous allons donc explorer un petit peu les statistiques aux Etats-Unis.
06:14Qui étaient hier soir une nouvelle fois assez contrastées.
06:19Et c'est Hélène Beauchon qui nous accompagne.
06:21Chef économiste adjointe de BNP Paribas.
06:23Bonjour Hélène Beauchon.
06:24Merci de nous accompagner ce vendredi 21 novembre.
06:28Pour revenir sur les statistiques de l'emploi qui ont enfin été publiées hier.
06:32Avec beaucoup de retard en raison bien sûr du shutdown.
06:35Ce sont des données du BLS sur l'emploi au mois de septembre.
06:40aux Etats-Unis.
06:41Et finalement l'emploi a résisté un peu mieux qu'attendu.
06:45Enfin c'était à résister de façon plus forte qu'anticipée.
06:49Oui tout à fait.
06:50En fait quand on fait le bilan de l'ensemble des données qui ont été publiées ces dernières semaines.
06:55Je dirais que ce bilan donc il reste mitigé.
06:59Mais en penchant peut-être légèrement du côté positif.
07:02Ou en tout cas de manière un peu moins négative.
07:05que l'impression qui avait été laissée par des chiffres publiés avant les données d'hier.
07:11Concernant les données d'hier, oui vous avez dit l'essentiel.
07:15Alors elles portent sur septembre.
07:16Rappelons-le.
07:17C'est-à-dire des données qui sont quand même un petit peu anciennes.
07:19Donc c'est assez étonnant à quel point elles retiennent l'attention.
07:22Mais c'est vrai qu'on était en manque de données américaines.
07:24Donc elles sont importantes.
07:26Donc concernant les données d'hier, la bonne nouvelle réside assez clairement dans le fait que le chiffre des créations nettes d'emploi marque un rebond.
07:34Et en plus on a une surprise à la hausse.
07:37Les créations nettes d'emploi ont été de 119 000.
07:40C'est un rythme de création nette d'emploi le plus élevé depuis le mois d'avril.
07:46Autre, on va dire, évolution positive.
07:49Ce chiffre permet d'interrompre un cycle de cinq mois de ralentissement.
07:54Quand on regarde le rythme moyen des créations d'emploi, soit lissé sur trois mois, soit lissé sur six mois.
08:00Vous voyez pour gommer la volatilité mensuelle naturelle des données.
08:04Eh bien voilà, ce chiffre de septembre permet d'interrompre ce cycle de cinq mois, d'un ralentissement un peu en moyenne.
08:12Le fait est que ça vient aussi interrompre une série de chiffres plus négatifs.
08:19Vous vous souvenez des données Challenger qui avaient indiqué de fortes destructions d'emploi, notamment dans les secteurs autour de l'IA.
08:27Alors, un petit bémol face à ces destructions d'emploi assez importantes.
08:31Il y avait également des créations d'emploi très importantes dont on a peu parlé.
08:35Mais le chiffre négatif avait retenu l'attention.
08:40Et surtout, depuis l'annonce des tarifs douaniers du Liberation Day, on avait effectivement plutôt des données de plus en plus mitigées du côté du marché du travail.
08:51Globalement aussi, ces données de septembre sont plus conformes avec le dynamisme de la croissance américaine.
08:59Mais toutes les craintes ne sont pas dissipées.
09:01Quand on continue de regarder juste le détail des créations d'emplois,
09:05Et si je fais juste une mention à nouveau sur les catégories liées à l'intelligence artificielle,
09:12les chiffres sont plutôt atones, voire négatifs.
09:16En fait, les créations d'emplois restent tirées par des secteurs non cycliques,
09:21comme éducation et santé, ou des secteurs cycliques, comme le loisir et l'hôtellerie.
09:26Et en fait, face à ce chiffre quand même relativement positif des créations d'emplois,
09:32on a une nouvelle légère remontée du taux de chômage,
09:36qui vient tempérer un peu ce chiffre positif des créations d'emplois.
09:41C'est vrai que cette remontée du taux de chômage,
09:43elle vient d'une progression plus rapide de la population active que de l'emploi.
09:48Et on peut voir cette évolution d'un bon oeil,
09:51d'autant plus dans le contexte actuel, vous savez,
09:54au regard de toutes les interrogations qui sont suscitées par le durcissement,
09:57la politique migratoire américaine et ses effets négatifs sur l'offre de travail.
10:02Donc là, avec cette progression un petit peu plus positive de la population active,
10:07ça permet de relativiser un petit peu ces inquiétudes.
10:10Le taux de chômage aux États-Unis reste encore à un très bas niveau, 4,4%.
10:15C'est un niveau qui reste historiquement bas.
10:18Mais ça a remonté depuis début 2023,
10:22reste progressive, mais elle se définit de plus en plus nettement.
10:26Un chiffre, par exemple,
10:28cette remontée est de l'ordre de 1 point de pourcentage par rapport à début 2023 et maintenant.
10:34Et de ce fait, le taux de chômage américain s'éloigne petit à petit
10:38du niveau estimé comme étant le plein emploi par la Banque centrale américaine.
10:42Donc un bilan mitigé.
10:43Oui, un bilan mitigé, au point même que le marché est un petit peu perdu sur les anticipations de baisse de taux.
10:49Il y a beaucoup de volatilité sur les marchés actions, on le verra dans un instant avec André Atueni de Saxe Bank.
10:53Il y a également beaucoup de volatilité sur le baromètre FedWatch,
10:57qui ces derniers jours oscille plutôt sur un statu quo.
11:00Aujourd'hui, ce statu quo est anticipé à hauteur de 65% pour la prochaine réunion et la décision du 10 décembre.
11:07Le fait est que je dirais que les marchés ne sont pas les seuls à être perturbés par l'absence de données
11:14ou quand on a des données, c'est le bilan de ces données qui reste plutôt mitigé.
11:20Nous, on continue d'anticiper une nouvelle baisse de taux de la part de la Banque centrale américaine
11:24lors de sa réunion des 10-11 décembre.
11:28C'est clair que maintenant, c'est devenu un close call, c'est presque moitié-moitié.
11:33C'est vrai que les probabilités implicites telles que pricées par les marchés ont très nettement évolué.
11:42Il y a un mois environ, les marchés anticipaient à hauteur de 100%, quasiment une nouvelle baisse de taux en décembre.
11:49Maintenant, on est entre 30 et 40%, premier indice effectivement maintenant de cette incertitude
11:55qui entoure le prochain geste de la Banque centrale américaine.
11:57Un certain nombre de gouverneurs et de présidents de banques régionales aux États-Unis
12:05ont signifié leur désaccord sur la trajectoire et le dernier geste de la Banque centrale américaine.
12:15Nous, on continue de penser que la Fed baissera à nouveau ses taux en décembre,
12:21dans la mesure où Jérôme Powell continue d'insister un peu plus et de voir comme un risque plus important
12:28tout ce qui pèse sur le marché du travail et les créations d'emplois
12:31et notamment ses signaux un peu plus négatifs du côté du taux de chômage
12:35et que ses craintes l'emportent sur la dynamique haussière, sur l'inflation.
12:42C'est ce qu'on appelle de l'approche par la gestion des risques, le risk management.
12:45Et dans l'esprit de Powell, c'est ça qui pourrait dominer,
12:51même si c'est vrai que la Fed, au moment de sa prochaine réunion,
12:55continuera de naviguer quelque peu dans le brouillard
12:57puisque les prochaines données d'emploi portant sur octobre et novembre
13:01seront publiées ensemble, mais seulement le 16 décembre, c'est-à-dire après la réunion.
13:08En plus, ces données seront incomplètes, en tout cas pour octobre,
13:11puisqu'on n'aura que les données d'emploi et pas les données de chômage.
13:14Ces deux chiffres, c'est-à-dire une spécificité américaine
13:18n'étant pas issue des mêmes enquêtes.
13:20Donc toutes les informations n'ont pas été collectées, d'où le brouillard.
13:24Mais nous, on pense que la Fed privilégiera encore une nouvelle baisse
13:30afin de répondre à ses inquiétudes sur le marché du travail.
13:33On est pris par le temps, Hélène Beauchamp, mais cet après-midi,
13:35il faudra suivre encore de nombreuses statistiques aux États-Unis
13:38quand ce matin, en Europe, différents indicateurs des PMI en France, en Allemagne,
13:42mais aussi en zone euro seront publiés.
13:44Et Hélène Beauchamp, qui était en direct avec nous dans Good Morning Market,
13:47chef économiste adjointe de BNP Paribas.
13:509h14 sur BFM Business.
13:51Tout de suite, on va se pencher sur la séance du jour
13:53et le CAC 40 qui s'éloigne des 8000 points.
13:57Même si depuis l'ouverture, il a tenté de retrouver les 7900 points,
14:01on est sur le fil à 7926 points.
14:03C'est une baisse de 0,7%.
14:05Pour regarder en détail la séance du jour, c'est Andréa Thuéni,
14:08sales trader chez Saxo Bank.
14:10Bonjour Andréa.
14:11Comment vous regardez la tendance à la Bourse de Paris ?
14:15Moins 0,7%.
14:16Bon, ce n'est peut-être pas si mal par rapport au moins 2 ce matin en Asie.
14:18Idem, il reçoit pour le Nasdaq.
14:20Oui, c'est vrai qu'on récupère un petit peu depuis 10 minutes à peu près.
14:26On récupère un petit peu sur le CAC.
14:27On était passé sous les 7910,
14:29ce qui est vraiment le niveau de support majeur sur le CAC.
14:31On a vraiment une dégradation sous ce niveau-là,
14:33alors que tant qu'on reste au-dessus,
14:35on a encore une capacité de rebond.
14:37Après, ça reste extrêmement fragile, évidemment,
14:39parce qu'on est très proche.
14:40On est aussi autour de ce niveau et ce matin, on l'a cassé
14:42parce qu'on est passé sous les 7900.
14:44Donc du coup, ça reste une tendance lourde et fragile.
14:47Il faudra suivre évidemment ce qui se passe aux États-Unis
14:49parce que l'élément déclencheur, il vient bien évidemment de là-bas.
14:53Si on regarde la journée d'hier,
14:54c'est une journée qui est assez historique au final
14:55parce qu'on a un turnover, une inversion sur les marchés
14:59qui a été extrêmement forte.
15:00C'est une des plus fortes qu'on ait connues.
15:03On peut comparer ça à ce qu'on a pu observer au mois d'avril.
15:07Et même si on regarde des inversions de tendance comme ça
15:11sur les marchés américains, il y en a eu à peu près 8.
15:14Si on compte aussi celle d'hier.
15:17Et la plupart du temps, on a réussi à rebondir
15:19suite à ces inversions de tendance.
15:22Donc on ouvre avec un gap à la hausse.
15:23Finalement, on finit en recul assez sévère.
15:27Donc du coup, on a quand même une capacité de rebond suite à ces niveaux.
15:30Il y a aussi des indications au niveau des options
15:32qui sont assez rassurantes.
15:33Quand on regarde sur la séance d'hier, par exemple,
15:35sur les options S&P,
15:37on voit quand même qu'il y a des stratégies un peu de bail de zid.
15:41Donc des achats sur repli qui sont en train de se matérialiser.
15:45Donc ça veut dire peut-être qu'on a fait le gros déjà du mouvement.
15:48Donc ce sera à surveiller.
15:49Sur le Nasdaq, c'est moins évident.
15:50Quand on analyse des options sur le Nasdaq,
15:51on a quand même l'impression qu'il y a une volonté de sortie.
15:54Après, c'est vrai que d'une manière générale,
15:56quand on observe le mouvement,
15:57on a l'impression que c'est plus une correction
15:59qu'un changement de tendance long terme.
16:01Il y a une volonté de réduire un petit peu ces risques,
16:03notamment sur ces entreprises liées à l'intelligence artificielle.
16:07Et notamment aussi dans l'anticipation potentiellement
16:09d'un statu quo de la Fed lors de la prochaine réunion.
16:11C'est vraiment les deux éléments déclencheurs
16:13qui dominent aujourd'hui et qui justifient aussi ce mouvement.
16:18Si on analyse aussi la volatilité,
16:20si on regarde le VIX,
16:21hier on est monté au-delà des 26.
16:23Là, on est sur des niveaux inférieurs
16:24parce qu'on est repassé légèrement en dessous des 23.
16:27Donc là aussi, on a clôturé hier
16:29sur des niveaux un peu éloignés
16:31par rapport au pic qu'on a connu sur la session.
16:34Donc ça aussi, c'est assez rassurant
16:36dans le sens où on n'est pas non plus
16:37sur des niveaux de volatilité extrême
16:39et on a une volonté de réduire un petit peu cette volatilité.
16:41Donc pour le moment,
16:43l'analyse qu'on peut faire ce matin,
16:44c'est que la situation n'est pas catastrophique.
16:47On est face à une correction évidente.
16:50Il y a une volonté de consolidation,
16:51de prendre des bénéfices.
16:52Mais on n'est pas non plus face à un changement de tendance
16:55encore avéré et marqué.
16:56Il faudra quand même rester vigilant.
16:58Il faut voir, il y a une grosse séance
16:59d'expiration d'options sur les marchés américains
17:01qui peut aussi avoir des conséquences cet après-midi.
17:03Donc il faudra surveiller
17:04et voir si la tendance ne s'alourdit pas
17:05sur les indices américains.
17:06Si on a un rebond qui se matérialise
17:09comme on a pu le voir par l'analyse des données historiques
17:11qui permet de comparer un peu la session d'hier, de jeudi
17:15avec ce qu'on a vu dans le passé,
17:18on peut espérer un rebond.
17:19Mais voilà, il faut rester vigilant,
17:21notamment avec ces expirations assez massives d'options
17:24qu'on aura dans l'après-midi.
17:25Donc pour le moment,
17:27une tendance qui reste assez lourde,
17:29mais une capacité de rebond
17:31qui n'est pas non plus à négliger.
17:33Il y a en effet une volonté de réduire un petit peu le risque,
17:36de réduire la voilure,
17:37d'être un peu plus sélectif et vigilant sur l'intelligence artificielle.
17:40Mais on n'est pas non plus encore dans un marché
17:42qui cède totalement à la panique.
17:44Donc voilà, il faut rester dans l'observation
17:47et être vigilant sur ce qui se passe notamment aux Etats-Unis.
17:50Mais pour le moment,
17:51il n'y a pas non plus de panique sur le marché.
17:54Attention quand même sur le cas,
17:55que c'est au niveau de 7 910,
17:57si on a une clôture hebdomadaire sous les 7 910,
17:59ça peut nous amener assez rapidement vers 7 850,
18:02voire 7 750,
18:03donc avec un glissement un peu plus prononcé sur le CAC.
18:07Pour améliorer un petit peu la vision technique sur le CAC,
18:10il faudrait à minima repasser au-dessus des 8 090,
18:13voire 8 170 pour espérer réellement une embellie.
18:16Vous citiez les 7 912,
18:1810 on est sur le fil,
18:207 913 à l'instant,
18:21moins 0,8% pour le CAC 40.
18:24Merci beaucoup André Atchini,
18:25nous a raccompagné,
18:26Sales Trader chez Saxo Bank.
18:27Les valeurs qui font l'actualité aujourd'hui,
18:30Veolia qui fait une acquisition importante du côté des Etats-Unis,
18:33de l'ordre de 3 milliards d'euros
18:34pour se renforcer dans la gestion des déchets dangereux,
18:38ça ne profite pas à la valeur qui cède 1% à 28,12 euros.
18:42Les valeurs qui profitent aujourd'hui de la séance,
18:44ce sont les valeurs défensives,
18:45typiquement du Euronex, du Sanofi, du Pernod Ricard
18:48ou encore du Air Liquide,
18:50autant de titres qui surperforment très clairement
18:52alors que le CAC 40 cède donc 0,9% à 7 911 points.
18:56Et à 9h19 comme chaque jour ou presque à 7h,
19:02nous parlons de valeur avec aujourd'hui en plateau avec nous
19:05Céline Veil-Alliel.
19:06Bonjour Céline, merci d'être avec nous ce matin.
19:09En effet, on met souvent à l'honneur des gérants actions
19:12à 7h pour parler des convictions
19:14et aujourd'hui vous allez nous parler de 3 convictions
19:17que vous détenez chez UZS Gestion,
19:19Rheinmetall, Stif, avec notamment Rheinmetall
19:23qui affiche un très beau parcours depuis le début de l'année.
19:26On est sur un gain de 170%.
19:28C'est une mid-cap qui est rentrée dans la cour des grands
19:31très clairement ces dernières années
19:32puisqu'aujourd'hui c'est 73 milliards de capitalisation boursière.
19:35Tout à fait Etienne.
19:37Rheinmetall c'est donc devenu un peu la société numéro 1
19:40de défense en Europe.
19:42Elle affiche un parcours extraordinaire
19:44effectivement depuis le début de l'année
19:46avec un objectif de quintupler son chiffre d'affaires
19:50d'ici à 2030.
19:52C'est exceptionnel.
19:53Elle est vraiment comparable à des sociétés américaines aujourd'hui.
19:57Alors comment elle se développe
19:59et pourquoi elle est aussi on va dire valorisée
20:01par rapport à d'autres sociétés européennes
20:06c'est qu'elle est aujourd'hui vraiment dans tous les secteurs.
20:09Elle est à la fois dans le maritime
20:11avec l'acquisition de NVL assez récemment.
20:14Elle est à la fois sur Terre
20:16avec tout ce qui est business historique
20:18donc l'armement, les tanks, etc.
20:21Et elle est à la fois également dans les airs
20:24avec les drones.
20:25Et ce partenariat avec Enduril
20:28qui est une société américaine
20:29est à la fois dans les airs maintenant
20:32avec cette John Veinscher qu'elle a créée avec ICE
20:34qui est une société finlandaise
20:36et qui va lui permettre de créer des radars satellitaires
20:39donc elle a déjà réfléchi
20:43au futur potentiel qu'elle pourrait amener
20:46et à ce potentiel de...
20:49On sait que dans le futur
20:51on pourrait se battre sur des terrains
20:54beaucoup plus hybrides
20:55et donc avec ces radars satellitaires
20:57elle se place justement sur ce terrain.
20:59Alors il y a beaucoup d'attentes
21:00dans le secteur de la défense
21:03avec bien sûr le plan de relance allemand
21:05qui sera mis en place l'an prochain.
21:07Est-ce qu'aujourd'hui ce n'est pas déjà dans les cours
21:09aujourd'hui tout cela
21:11dans le sens où pour l'instant
21:12ça n'a pas été totalement matérialisé ?
21:16Alors oui, le plan est d'une certaine manière
21:19déjà dans les cours
21:21mais avec l'acquisition donc de NVL
21:25qui est une société dans le maritime
21:27sur laquelle ils n'étaient pas du tout positionnés
21:29ils savent qu'ils vont avoir un gain de productivité
21:32et un gain sur leur chiffre d'affaires
21:33donc c'est pour ça aussi qu'ils poussent
21:36en disant que leur chiffre d'affaires devrait augmenter
21:38et en se développant dans de nouvelles activités
21:41type les radars satellitaires
21:43ils savent aussi qu'ils vont combler leurs objectifs
21:48donc malgré que la société
21:50ait peut-être déjà intégré
21:51le fait que les budgets militaires
21:53dans leurs chiffres
21:55ils vont pouvoir avoir ce type de développement.
22:00Ce titre Rheinmetall bien sûr
22:01qui est coté à la bourse de Francfort
22:03autre valeur mais cette fois à la bourse de Paris
22:05on va dans le segment des small et mid-cap
22:06c'est Stiff
22:07c'est une entreprise qui est rentrée en bourse
22:09en décembre 2023
22:12donc ils vont fêter leurs deux ans en bourse
22:14ça se passe plutôt bien pour ce groupe
22:15dont le cours a été multiplié par 8
22:18depuis l'IPO.
22:19Tout à fait, c'est une boîte qui est même
22:20je dirais assez extraordinaire
22:22on peut faire un petit parallèle avec Nvidia
22:24par exemple
22:25c'est un sujet un peu...
22:27300 millions, 5 milliards de l'autre côté
22:29Alors non, rien à voir
22:30c'est pour parler de la technologie du BES
22:32puisqu'en fait ils sont spécialisés
22:33dans la protection passive des BES
22:35donc Nvidia par exemple
22:38enfin c'est pour donner un exemple
22:39et pour comprendre mieux ce que fait Stiff
22:40Nvidia pour fonctionner
22:43pour qu'il y a fonctionne
22:44il faut pouvoir avoir des data centers importants
22:47pour avoir des data centers
22:48qui fonctionnent très bien
22:49il faut pouvoir réguler
22:50l'activité électrique
22:55et pour réguler cette activité électrique
22:57il faut parfois
22:59il faut en fait
23:00avoir des systèmes
23:02type des BES
23:02pas forcément que des BES
23:04mais des BES
23:04pour pouvoir réguler cette activité
23:06et on sait que dans le futur
23:07les data centers vont a priori se développer
23:10donc
23:11Stiff a tout à fait sa place
23:14pour proposer des produits
23:17on va dire de protection
23:18des futurs data centers
23:20en faisant des produits anti-explosifs
23:24enfin en fait ce qu'ils font
23:25c'est qu'ils font des produits anti-explosifs
23:27sur les BES
23:28et donc c'est intéressant
23:30pour le futur
23:32et pour les data centers
23:32et donc ils sont portés
23:33par l'intelligence artificielle
23:34c'est l'une des raisons
23:35qui explique
23:35donc d'une certaine manière
23:36oui ils sont portés
23:37par l'intelligence artificielle
23:38puisqu'il va y avoir
23:39des développements dans ce secteur
23:41et donc de pouvoir proposer
23:42des produits
23:43qui vont pouvoir protéger
23:44ces data centers
23:45et éviter par exemple
23:46des coupures de courant
23:47c'est intéressant
23:48et aujourd'hui ça
23:50en termes de valorisation
23:51comment vous arrivez
23:52à le monitorer
23:53à l'évaluer
23:55avec un tel parcours
23:56que ce soit en bourse
23:57mais aussi en termes
23:58de croissance de chiffre d'affaires
24:00puisqu'on est sur des croissances
24:01à 2-3 chiffres
24:02là si on dézoome un petit peu
24:03c'est une société
24:05qui ne va faire
24:06a priori que croître
24:08puisqu'elle est sur un secteur
24:10qui est porteur
24:11on va dire que
24:12la protection
24:13de nos installations
24:15c'est
24:16on le sait dans le futur
24:17ce sont les développements
24:18qui vont être
24:20le plus important
24:21aujourd'hui
24:22elle se développe
24:23à la fois
24:24dans la protection active
24:25et passive
24:26maintenant
24:26avec l'acquisition
24:27de suvex
24:27et justement
24:29elle va être primordiale
24:32dans le sens
24:32où on sait
24:34les normes vont continuer
24:35à augmenter
24:35les normes de protection
24:36les normes européennes
24:37etc.
24:38de protection
24:38et même internationale
24:40de protection
24:41des installations
24:41vont augmenter
24:42le nombre de piles
24:45aussi va augmenter
24:46et donc
24:47en étant sur les deux secteurs
24:49elle ne peut que croître
24:50Je vous rappelle
24:50que dans un instant
24:51on sera avec le directeur financier
24:53de HRS
24:53qui est spécialisé
24:54dans l'hydrogène
24:55afin de revenir
24:56sur l'augmentation de capital
24:58qui a été annoncée hier soir
24:59le titre est en baisse
25:00de 17%
25:01mais juste avant
25:02Céline Veil-Alliel
25:02un dernier mot
25:03sur une valeur
25:04GTT
25:05là on change de secteur
25:06on est vraiment
25:06dans trois secteurs différents
25:08la défense
25:09Stif
25:09avec le secteur
25:10vous l'avez souligné
25:11des composants
25:12de l'IA
25:12et enfin
25:13GTT
25:14où là on est dans le secteur
25:15parapétrolier
25:16pétrolier
25:17ça se passe plutôt bien
25:18pour cette valeur
25:19malgré quand même
25:20des cours
25:20qui sont déprimés
25:21ça se passe bien
25:23parce qu'on a des besoins
25:25en France
25:26d'apports de gaz
25:28qui ne pouvaient plus
25:30être faits par la Russie
25:31par pipeline
25:32par la Russie
25:33et GTT
25:34sa spécialité
25:35c'est de pouvoir
25:36transporter du GNL
25:38donc évidemment
25:39c'est une autre source
25:40d'énergie
25:40qui est moins polluante
25:42que certains
25:42certains autres
25:44et qui donc
25:44a été privilégiée
25:46elle est principalement
25:48produite aux Etats-Unis
25:49il y avait un moratoire
25:50jusqu'à janvier
25:51sur le GNL
25:52qui aujourd'hui
25:53a été levée
25:53par le président Trump
25:55et qui donc
25:56pousse forcément
25:56au GTT
25:57puisque c'est aujourd'hui
25:58la seule société
25:59qui est capable
26:01on va dire
26:02de transporter
26:03du GNL
26:04en étant
26:05vraiment très efficient
26:07et sans
26:08on va dire
26:09la problématique
26:12du GNL
26:13c'est le taux
26:13d'évaporation
26:15et si vous voulez
26:16GTT a développé
26:17pendant 60 ans
26:18une technologie
26:18qui permet de retenir
26:20le GNL
26:21et donc de pouvoir
26:22avoir un taux
26:23d'évaporation
26:23très faible
26:24voire de pouvoir
26:25récupérer
26:26le peu d'évaporation
26:28qu'il y aurait eu
26:28dans les cuves
26:29dans le stock
26:32Ce sont vraiment
26:34des produits
26:35et j'invite
26:35nos auditeurs
26:36téléspectateurs
26:36à regarder
26:37qui sont impressionnants
26:38ce sont vraiment
26:38des cathédrales
26:39aujourd'hui
26:40on parle de cuves
26:40dans lesquelles
26:41on peut stocker
26:41des milliers
26:42de mètres cubes
26:43de gaz
26:43et donc ça fonctionne
26:44très bien
26:44dans le sens
26:45où il n'y a quasiment
26:45pas de concurrence
26:46ils ont un large
26:47monopole
26:48sur cette technologie
26:48L'avantage qu'ils ont
26:50c'est que
26:50on va dire
26:51leur cuve
26:51contrairement à
26:52beaucoup de concurrents
26:53épouse vraiment
26:54la forme des bateaux
26:55donc il y a très peu
26:56de pertes
26:56de stock
26:57et de place
26:58et c'est ce qui fait
26:59aujourd'hui
26:59que GTT
27:01a une technologie
27:02vraiment à part
27:03Et ça fonctionne
27:04en bourse
27:04avec un titre
27:05qui gagne
27:05plus de 30%
27:06depuis le début
27:07de l'année
27:07nous sommes à 171 euros
27:09sur ce titre
27:09GTT ce matin
27:10Merci beaucoup
27:11Céline Vailladiel
27:12de nous avoir accompagné
27:13gérante action
27:14chez Usage Gestion
27:14pour faire un point
27:15sur iMetal
27:16sur Stif
27:17et donc sur GTT
27:19Très courte pause
27:19on se retrouve
27:20dans un instant
27:20il sera 9h30
27:21nous serons donc
27:22avec le directeur financier
27:24de HRS
27:25qui est donc spécialisé
27:26dans l'hydrogène
27:27qui a donc annoncé
27:28hier soir
27:29une augmentation
27:30de capital
27:30les détails
27:31donc à 9h30
27:33et puis ensuite
27:33nous serons avec
27:34François Monnier
27:34et avec Olivier Lévy
27:36pour parler de la pause
27:37où hier vous l'avez vu
27:38sur l'ensemble
27:40des valeurs liées
27:40à l'intelligence artificielle
27:42avec donc Nvidia
27:43qui a cédé 3%
27:44à la clôture
27:44alors que le titre
27:45était en hausse
27:45de plus de 4%
27:46ce qui a donc bien sûr
27:48pesé sur le Nasdaq
27:49qui était en repli
27:49de 2%
27:50hier soir
27:51à 22h
27:52tout cela
27:52c'est donc
27:53dans un instant
27:53dans la deuxième partie
27:54de Good Morning Market
27:55à tout de suite
27:56Deuxième partie
28:04de Good Morning Market
28:05et donc le CAC 40
28:05qui est dans le rouge
28:06ce matin
28:07même s'il réduit
28:08très clairement
28:09ses pertes
28:10depuis 9h
28:10puisque nous sommes
28:11désormais
28:11sur un repli
28:12de 0,5%
28:14le CAC 40
28:15qui a retrouvé
28:15les 7900 points
28:167 939 points
28:18L'Oréal
28:18Euronext
28:19ou encore
28:20Pernod Ricard
28:20sont les plus fortes
28:21hausses de la bourse
28:22de Paris
28:22alors qu'à l'inverse
28:23les valeurs cycliques
28:25cèdent
28:26le pas
28:27notamment
28:28ArcelorMittal
28:29ou encore
28:30Société Générale
28:31qui perdent
28:31un peu plus de 2%
28:33du côté du SBF 120
28:34Inter Parfum
28:35qui avait été fortement
28:35pénalisé en début de semaine
28:37après sa journée
28:37investisseur
28:38reprend 2,5%
28:39à 23,30€
28:40c'est la plus forte hausse
28:41du SBF 120
28:42quand à l'inverse
28:43Elior
28:43qui là
28:44à l'inverse
28:44avait été applaudi
28:46après ses résultats
28:47annuels
28:48cèdent un peu plus
28:49de 7%
28:50mais le titre
28:50avait gagné
28:51un peu plus de 10%
28:52en milieu de semaine
28:52à 2,64€
28:54comme chaque vendredi
28:55à 9,30€
28:55c'est un dirigeant
28:56d'entreprise
28:57qui est avec nous
28:57et ce matin
28:58nous allons parler
28:58d'HRS
28:59et c'est Kader Hydra
29:02qui est avec nous
29:03à distance
29:03directeur financier
29:04de HRS
29:05bonjour Kader Hydra
29:06merci beaucoup
29:07d'être avec nous
29:08hier soir
29:09vous avez annoncé
29:10une augmentation
29:11de capital
29:12dans un instant
29:12on va revenir
29:13un petit peu
29:13sur les modalités
29:14et pourquoi
29:15faire appel
29:16au marché
29:17sur votre activité
29:19qui est bien sûr
29:20lié au marché
29:21de l'hydrogène
29:22juste avant
29:23quand même
29:23un mot de HRS
29:25qui est un leader
29:26européen
29:27des stations
29:28pour
29:29aujourd'hui
29:31fournir
29:32des voitures
29:33des camions
29:33ou tout un tas
29:34de véhicules
29:35d'hydrogène
29:36tout à fait
29:38on est le leader
29:39européen
29:40notre usine
29:42est à Champagné
29:43dans le sud
29:44de Grenoble
29:45et depuis l'IPO
29:46on a construit
29:49toute une équipe
29:50de R&D
29:51afin de designer
29:52construire
29:53fabriquer
29:54et aussi
29:54installer
29:55et maintenir
29:56nos stations
29:58accompagner
29:59nos clients
29:59dans la maintenance
30:00des stations
30:01hydrogènes
30:01tout au long
30:02de la vie
30:02de la station
30:04et donc
30:04on est vraiment
30:05un acteur
30:06intégré
30:06et on délivre
30:07c'est vraiment
30:08on est vraiment
30:09à l'échelle industrielle
30:11dans une réalité
30:11industrielle
30:13et donc
30:13on est maintenant
30:15un petit peu partout
30:16en Europe
30:1667% de notre chiffre
30:18d'affaires
30:18était en dehors
30:19de France
30:20lors du dernier
30:21exercice fiscal
30:22et donc
30:23dans ce contexte
30:25en fait
30:25l'hydrogène
30:26est une réalité
30:27la mobilité
30:27hydrogène
30:28est une réalité
30:28on a
30:29avec
30:30beaucoup
30:31de force
30:33et de
30:34persistance
30:35navigué
30:36ces dernières années
30:37et là
30:38aujourd'hui
30:39on est prêt
30:39à profiter
30:42de ce qui se passe
30:43un petit peu partout
30:43dans la mobilité
30:44hydrogène
30:45on a
30:46notamment
30:47gagné
30:48un grand projet
30:48européen
30:48une station
30:49de 4 tonnes
30:50jour
30:50on va laisser
30:52notre client
30:53annoncer
30:54officiellement
30:55cette station
30:56mais
30:57donc
30:57on est en train
30:58de faire des choses
30:59qu'aucune autre société
31:00dans les stations
31:01hydrogène n'a fait
31:02donc on a vraiment
31:03un ADN industriel
31:04assez unique
31:05Alors votre parcours
31:06en bourse
31:07est tout de même
31:07compliqué
31:08moins 94%
31:09depuis votre première séance
31:11c'était en février
31:122021
31:13c'est vrai que
31:14l'hydrogène
31:15aujourd'hui
31:15on en parle beaucoup moins
31:16il y a 4-5 ans
31:17on en parlait beaucoup
31:18beaucoup d'acteurs
31:19étaient rentrés en bourse
31:20notamment votre concurrent
31:21McPhee
31:21qui était rentré en bourse
31:22et qui a connu
31:23énormément de déboires
31:24comment aujourd'hui
31:25vous expliquez
31:26les difficultés rencontrées
31:28dans l'hydrogène
31:29Écoutez
31:32nous
31:32en fait
31:33le cours
31:34reflète
31:35effectivement
31:36ce que vous dites
31:37des difficultés
31:38dans le monde
31:38de l'hydrogène
31:39ce qui s'est passé
31:40nous pendant ce temps
31:41c'est qu'on a délivré
31:42en fait
31:42c'est peut-être
31:44trivial de dire ça
31:45mais
31:46on a délivré
31:47des produits
31:48qui ont plu
31:48à nos clients
31:49on a délivré
31:50un outil industriel
31:51on a
31:53on a installé
31:54des stations
31:54il faut savoir
31:55qu'au dernier exercice fiscal
31:57on a installé
31:5811 stations
31:59on a installé
32:00à la fin de l'année dernière
32:014 stations
32:03de 1 tonne jour
32:04donc
32:05je pense que
32:06voilà
32:06à la fin des fins
32:08je pense que la bourse
32:09finit toujours
32:10par reconnaître
32:11les entreprises
32:12qui délivrent
32:13et nous
32:13on continue
32:15de les délivrer
32:16pas plus tard
32:16que cette semaine
32:17ce grand pétrolier
32:19qui nous a
32:20commandé
32:21cette station
32:22jumbo
32:23était là
32:23chez nous
32:24dans notre
32:25dans notre usine
32:26voilà
32:26ils étaient très impressionnés
32:28par nos capacités
32:29industrielles
32:30par
32:30par nos équipes
32:31par la qualité
32:32de nos équipes
32:33et puis voilà
32:34on continue en plus
32:35à générer
32:36du revenu récurrent
32:38en plus de vendre
32:39des stations
32:39donc on génère aussi
32:40du revenu récurrent
32:41au fur et à mesure
32:42que notre
32:42base installée
32:44grossit
32:44on en est
32:44à 31 stations
32:46installées
32:46un petit peu
32:47partout en Europe
32:47et en plus
32:48on va à l'international
32:49je pense que c'est ça aussi
32:50qu'il fallait faire
32:51et on l'a fait
32:52on est allé à l'international
32:53on a notamment
32:54une station aussi
32:55au Moyen-Orient
32:57en Arabie Saoudite
32:58et justement
32:59c'est dans ce cadre là
33:01aussi qu'on fait
33:02cette augmentation
33:03de capital
33:03à la fois pour capter
33:04de la croissance
33:05en dehors de France
33:06avec l'Amérique du Nord
33:08et le Moyen-Orient
33:09où on voit
33:10qu'il y a de la croissance
33:10en plus
33:11de la zone
33:14géographique européenne
33:15et puis en plus
33:16on va aussi
33:17étendre
33:19notre gamme produit
33:20là on a parlé
33:21effectivement
33:22des stations hydrogènes
33:23qui peuvent délivrer
33:24remplir des bus
33:27des chariots élévateurs
33:29des camions
33:29donc on est dans
33:30la mobilité lourde
33:31c'est vraiment là-dessus
33:32qu'on s'est positionné
33:33dès le début
33:34et on peut aussi
33:36étendre
33:37le champ des possibles
33:38sur nos produits
33:39tout à l'heure
33:40j'entendais
33:40votre invité
33:41qui parlait
33:42de data center
33:43il faut savoir aussi
33:44qu'il y a des diesels
33:45de secours
33:46sur les data centers
33:48justement
33:48pour éviter
33:50les coupes d'électricité
33:51on est en train
33:51de regarder
33:52ce qui peut se passer
33:53avec les piles à combustible
33:54des grosses batteries
33:55à hydrogène aussi
33:56qui pourraient alimenter
33:57de façon continue
33:58les data centers
33:59donc voilà
34:00de l'utilisation
34:02de notre augmentation
34:03de capital
34:03c'est l'internationalisation
34:05et les nouveaux produits
34:06voilà on délivre
34:07tout simplement
34:08on délivre
34:09notre feuille de route
34:10on n'est pas dans
34:11les promesses
34:12voilà on est dans le réel
34:13dans un instant
34:14nous serons avec
34:14François Moni
34:15de la rédaction d'Investir
34:16Olivier Lévy
34:16de Lévy Capital Partner
34:17mais juste un dernier mot
34:18quand même
34:19Kader Hydra
34:19aujourd'hui votre cours
34:20de bourse s'effondre
34:21de 17%
34:22après cette augmentation
34:23de capital
34:23forcément aujourd'hui
34:24il y a une inquiétude
34:25sûrement de la part
34:26de certains porteurs
34:28de titres HRS
34:29qui vont se retrouver
34:30dilués dans le sens
34:31où vous avez
34:32une capitalisation boursière
34:33de 30 millions d'euros
34:34et avec cette augmentation
34:36de capital
34:36vous comptez lever
34:37entre 9 et 10 millions d'euros
34:39comment aujourd'hui
34:39vous pouvez rassurer
34:40un petit peu
34:41vos actionnaires
34:42par rapport à cette dilution
34:43potentielle
34:44même si je le rappelle
34:44cette augmentation de capital
34:46se fait avec des DPS
34:47donc les actionnaires
34:48s'ils le souhaitent
34:49pourront maintenir
34:50leur droit préférentiel
34:51de souscription
34:52Oui oui tout à fait
34:54en fait
34:54la chute du cours de bourse
34:57elle est mécanique
34:58puisque comme vous le savez
34:59il y a une décote
35:00qui est appliquée
35:01pour nos actionnaires
35:03depuis l'introduction
35:05de bourse
35:05on a fait ce qu'il fallait
35:08pour être prêt
35:08à capter le marché
35:10on n'est pas voilà
35:11on n'est pas juste
35:12une promesse
35:12on est vraiment
35:13une réalité industrielle
35:16le prix de souscription
35:18est de 1,90€
35:19donc voilà
35:20c'est pour ça que
35:21mécaniquement aujourd'hui
35:22le cours de bourse
35:23le cours de bourse
35:24baisse
35:25voilà
35:26une augmentation de capital
35:27comme vous l'avez dit
35:28ça dilue mécaniquement
35:29ce qui compte
35:30je pense que c'est
35:31vraiment la valeur
35:32qu'on va créer ensuite
35:33on va avoir
35:35plus de stations
35:36plus de diversification
35:38géographique
35:39plus de contrats
35:39et plus de revenus
35:40récurrents à l'avenir
35:41avec les contrats
35:42de maintenance
35:43plus de visibilité
35:44finalement oui
35:45cette dilution
35:46pour les actionnaires
35:47ça va être un outil
35:48pour plus rebondir
35:50elle va permettre
35:51donc cette augmentation de capital
35:52elle va permettre
35:53d'accélérer la croissance
35:54et de se positionner
35:56encore plus fort
35:56à l'avenir
35:57on est vraiment
35:58le leader européen
35:59des stations hydrogène
36:00et on pense que
36:01on va le rester
36:02et on va aller
36:03à la conquête
36:04la conquête du monde
36:05merci beaucoup
36:05Kader Hydra
36:06de nous avoir accompagné
36:07ce matin
36:07directeur financier
36:08de HRS
36:09qui revient donc
36:10en détail
36:11sur l'augmentation
36:12de capital
36:12qui a été annoncée
36:13hier soir
36:149h40
36:15sur BFM Business
36:16tout de suite
36:16c'est l'heure
36:16du face à face
36:18avec ce matin
36:19François Monnier
36:20directeur de la rédaction
36:21d'Investir
36:22et Olivier Lévy
36:23président de
36:23Lévy Capital Partners
36:25bonjour messieurs
36:25merci à tous les deux
36:27d'être là ce matin
36:28bon je sais que vous êtes
36:29un petit peu lassé
36:30de Nvidia
36:31Olivier Lévy
36:32mais comment ne pas
36:33revenir sur une valeur
36:34qui ouvre
36:35à plus 4
36:36et qui finit
36:38à moins 3
36:39donc on est quand même
36:40sur une volatilité
36:41importante
36:41sachant que c'est pas
36:42une mid cap
36:43c'est quand même
36:43aujourd'hui la première
36:44capitalisation mondiale
36:45proche de 5000 milliards
36:47de dollars
36:47hier matin
36:48tous les analystes
36:49étaient éblouis
36:49par cette publication
36:50et finalement
36:51hier soir
36:51on est à moins 3
36:52qu'est-ce qui cloche
36:54aujourd'hui
36:54chez Nvidia ?
36:56en fait le marché
36:57financier est effectivement
36:59polarisé
36:59c'est-à-dire qu'il y a
37:00effectivement bon nombre
37:01d'acteurs qui ne regardent
37:03qu'Nvidia
37:03et donc le bêta du marché
37:05en est fortement impacté
37:07donc évidemment
37:08les résultats étaient
37:09satisfaisants
37:10rassurants peut-être
37:11mais
37:12on ne peut pas avoir
37:15qu'un signal
37:16pour dire si la musique
37:18va continuer à fonctionner
37:19sur l'IA
37:20beaucoup disent
37:21comme je le pense
37:22qu'il y a un démarrage
37:24de bulles
37:24sur ces sujets-là
37:25c'est-à-dire que
37:26tous les investissements
37:27opérés dans les data centers
37:29l'infrastructure
37:30les clouds etc
37:31ne pourront pas récupérer
37:32des retours sur investissement
37:33porteurs d'ici 3-5 ans
37:34donc ça commence
37:35là aussi
37:36à se tasser
37:39sur les CDS
37:40quand on voit un peu
37:41ce que
37:41toutes les Amazon
37:43Oracle et Enco
37:44vont chercher comme dette
37:45ça fait froid dans le dos
37:47donc
37:47le marché est trop polarisé
37:49c'est-à-dire que les gens
37:50ont peur de ne plus en être
37:52donc ils continuent
37:53et puis d'un autre côté
37:53vous avez quand même
37:54des gens
37:55comme chez Lévy Capital
37:56qui se couvrent
37:57parce que là aussi
37:58l'hiver arrive
37:59qu'il faut se protéger
38:00et qu'il faut ne plus
38:01prendre des risques
38:02de façon déraisonnée
38:03donc nous on a écrété
38:04massivement
38:05Nvidia effectivement
38:06c'est un leurre
38:06dans le marché
38:07très clairement
38:08les gens sont trop polarisés
38:10et veulent en être
38:11et pour nous
38:12c'est un signal fort
38:13de s'en désengager
38:16on est quand même
38:16à 55 fois les résultats
38:18versus des sociétés
38:19encore aujourd'hui
38:20les GAFA
38:20qui traitent entre 35
38:21et 40 fois les résultats
38:22donc pour des sociétés de croissance
38:24c'est bien
38:24mais là Nvidia
38:25c'est comme Tesla
38:26c'est beaucoup trop
38:26François Monnier
38:27ce matin je lisais
38:28des investisseurs
38:29qui s'inquiétaient
38:30du fait que dans le carnet de commande
38:32aujourd'hui
38:32vous avez des bons
38:34qui n'ont pas été financés
38:36chez Nvidia
38:36le fait également
38:37que ce partenariat
38:39avec OpenIA
38:40même s'il a été signé
38:41pour l'instant
38:41il n'y a encore
38:42rien de concret
38:42est-ce que ce fameux
38:43carnet de commande
38:44de 500 milliards
38:45il est fictif
38:46c'est l'une des questions
38:47qui peut se poser aujourd'hui
38:48qui inquiète
38:48après un parcours
38:49de 90%
38:50depuis le mois d'avril
38:52sur ce titre Nvidia
38:53je ne pense pas
38:54que le sujet
38:55ce soit le carnet de commande
38:56et le niveau d'investissement
38:58les investissements
39:00c'est vrai
39:00qu'ils sont colossaux
39:01mais ils vont rester
39:03extrêmement soutenus
39:05dans les trimestres
39:06voire les années à venir
39:07on est vraiment
39:09dans une phase d'investissement
39:10qui va probablement durer
39:12pas jusqu'en 2026
39:15mais peut-être encore
39:16dans les années à venir
39:18le vrai sujet là
39:19en ce moment
39:20qui permet d'avoir
39:21une respiration
39:22et encore
39:23on pourrait relativiser
39:24la respiration
39:25c'est qu'on a eu
39:25un mois de septembre
39:26exceptionnel
39:27sur tout le secteur
39:28de la tech
39:28et notamment
39:29les valeurs de l'IA
39:30mais on voit par exemple
39:31qu'Alphabet
39:32fait un très beau parcours
39:34depuis quelques semaines
39:36alors que ça cale
39:37sur le côté
39:37d'autres valeurs
39:38donc la thématique IA
39:39elle reste porteuse
39:40simplement
39:40on respire
39:41et le vrai sujet
39:42et c'est ce que
39:44cherche tout le monde
39:44c'est
39:45quels seront les revenus
39:46qui vont découler
39:46de tous ces investissements
39:47est-ce que la pharmacie
39:49va en profiter
39:50est-ce qu'on va
39:50pouvoir fabriquer
39:52des médicaments
39:52beaucoup plus rapidement
39:53etc
39:53donc on est à la recherche
39:55de nouvelles histoires
39:56de nouvelles equity stories
39:57comme on aime
39:58en parler
40:00dans le jargon financier
40:02et donc là
40:03on cherche
40:05le fameux ruissellement
40:06est-ce que ce sera
40:07dans l'énergie
40:08est-ce que ce sera
40:08dans la santé
40:09est-ce que ce sera
40:10dans les services publics
40:12voilà
40:12comment on va créer
40:13de la productivité
40:14avec de l'IA
40:14et pas simplement
40:15jouer avec
40:16chat GPT
40:17et ça
40:18c'est le nouveau scénario
40:20et on cherche
40:20de nouvelles histoires
40:22et bien sûr
40:23on est dans une phase
40:23de respiration
40:24on construit
40:25tout l'écosystème
40:26et dans l'écosystème
40:28on voit que
40:29le début
40:31de la création de valeur
40:32c'est celui
40:33qui vend la puce
40:34là on voit que
40:35la création de valeur
40:36s'est déplacée
40:37de celui qui crée la puce
40:38à celui qui conçoit
40:40les modèles
40:40et on voit que
40:41la nouvelle version
40:43de Gemini
40:43de Google
40:44séduit les investisseurs
40:46et donc
40:46on a des investisseurs
40:47qui ont arbitré
40:48et on voit qu'Alphabet
40:49alors que
40:50tout l'IA
40:51est en train
40:51de ralentir
40:53il y avait une surchauffe
40:54qui a été enclenchée
40:55en septembre
40:55et là on est dans
40:56on réduit un petit peu
40:58la température
40:58et donc on voit
40:59que ça s'est déplacé
41:00vers les concepteurs
41:01demain
41:02ce sera probablement
41:03les gestionnaires
41:03de data
41:04de données
41:04donc on voit
41:05que le scénario
41:06il continue de se dérouler
41:07c'est une méga tendance
41:09et dans cette méga tendance
41:10on a besoin de respiration
41:11après encore une fois
41:13une rentrée
41:14phénoménale
41:15on a même vu
41:16un ASML
41:17en Europe
41:18qui a pris plus de 30%
41:19en l'espace d'un mois
41:20donc sur des grosses capitalisations
41:22avoir des mouvements
41:22comme ça
41:23c'est extrêmement sain
41:24et ce qui est sain
41:25c'est que tout le monde
41:25s'inquiète de la bulle
41:27donc oui
41:28il y a des gonflements
41:28oui
41:30on redevient plus raisonnable
41:31ce côté plus raisonnable
41:33peut durer
41:34encore plusieurs semaines
41:35et ça c'est plutôt sain
41:36donc ces prises de bénéfices
41:39elles sont saines
41:40quand on sait
41:41que l'IA
41:41c'est 36%
41:42de la capitalisation
41:42du S&P 500
41:43il ne faut pas être
41:44à 36%
41:45dans les portefeuilles
41:46chez Investir
41:46on nous recommande
41:47plutôt d'être positionné
41:48sur 5 à 7-8%
41:51pas plus
41:51sur l'IA
41:52mais on va y revenir
41:54c'est une méga tendance
41:55donc il y a des moments
41:57c'est des stop and go
41:58là on est dans une période
41:59où on se met à douter
42:00où on veut se protéger
42:01parce que l'hiver arrive
42:03mais globalement
42:04la tendance
42:06elle est là
42:06et surtout ce qu'on cherche
42:07c'est qui va générer
42:09de la productivité
42:10les GAFAM
42:11qui ont un parcours
42:12qui est quand même
42:13assez amusant
42:13vous avez vu hier
42:14Alphabet qui est passé
42:15devant Microsoft
42:16en termes de capitalisation
42:17boursière
42:17alors ça n'a pas tenu
42:18à la clôture
42:19mais on voit des dynamiques
42:20très intéressantes
42:21également du côté de Apple
42:22à l'inverse
42:23Meta était en difficulté
42:24ces 7 magnifiques
42:25elles ne vont pas du tout
42:26dans le même sens
42:26en tout cas pas au même moment
42:27oui mais il y a des momentums
42:29il y a des catalystes
42:30spécifiques
42:31idiosyncratiques
42:32propres à chaque valeur
42:33effectivement
42:33aujourd'hui Alphabet
42:35est uniquement poussé
42:36par le call Warren Buffett
42:37qui commence à grappiller
42:39quelques stocks
42:40donc là aussi
42:40en arrivant
42:41lui qui n'est pas
42:43totalement du tout
42:44investi dans l'IA
42:44puisque je le répète
42:46il était dans Apple
42:47il s'en désinvestit
42:48massivement
42:48aujourd'hui
42:49nous aussi
42:50on est très Buffettien
42:51dans l'approche
42:51on regarde la valeur intrinsèque
42:52donc dans la séquence
42:54où on commence à avoir
42:55un début de quelque chose
42:57qui s'annonce
42:57à être une correction
42:58ce qui n'en est pas une
42:59pour le moment
43:00donc on a un simple tassement
43:01donc oui effectivement
43:02il y a des arbitrages
43:03qui s'opèrent
43:04mais c'est assez concentrique
43:05puisque l'argent va dans l'argent
43:06et reste dans l'argent
43:07c'est-à-dire que
43:08là aussi les clients
43:09les fournisseurs des uns
43:10sont les mêmes
43:11donc pour le moment
43:13il n'y a pas de raison
43:16tant que là aussi
43:18on ne siffle pas
43:20la fin de la partie
43:20sur l'IA
43:21qu'il y ait un crash
43:24puisque c'est quand même
43:25une industrie
43:25une méga tendance
43:26dans laquelle il faut être
43:27et je rejoins totalement
43:28François
43:28il faut largement
43:30sous-pondérer
43:30l'IA aujourd'hui
43:31dans ses portefeuilles
43:32et profiter
43:33d'un certain nombre
43:34de sous-jacents
43:36qui vont profiter
43:36de l'IA
43:37qui ne l'utilisent pas encore
43:38d'une part
43:39qui vont avoir des gains
43:40de productivité
43:41importants
43:42typiquement ça fait quoi
43:43l'IA Walmart a gagné 6%
43:44ils disent aujourd'hui
43:45le e-commerce c'est super
43:46on va pouvoir faire ses courses
43:47sur Tchad GPT
43:48et vous avez même
43:50aujourd'hui Walmart
43:50qui déplace sa cotation
43:52du NICE
43:53pour aller au Nasdaq
43:54je suis d'accord
43:55avec ce que vous dites
43:55c'est-à-dire qu'aujourd'hui
43:56on a peut-être sous-estimé
44:00certains acteurs
44:01dits stratégiques
44:02c'est-à-dire que la distribution
44:03qu'on le veuille ou non
44:04c'est stratégique
44:05c'est-à-dire que
44:06sans transport
44:06sans distributeur
44:08c'est compliqué
44:09de pouvoir
44:10consommer
44:11donc ça vaut pour
44:12Walmart
44:13qui est le leader mondial
44:14aux Etats-Unis
44:14mais ça vaut pour
44:15d'autres acteurs
44:16français
44:17qui consolident
44:17cette industrie-là
44:18et pour le food
44:20notamment
44:21c'est stratégique
44:21pour le non-food
44:22c'est un peu différent
44:24mais dans ce cas-là
44:24il y a de l'IA partout alors
44:25oui
44:26il y aura de l'IA partout
44:27on est bien d'accord
44:28donc le risque
44:29c'est pas de tomber
44:30dans une bulle
44:31comme il y a 20 ans
44:32ou dès qu'on met le mot
44:33dot com
44:34internet
44:34tout prend
44:34non non
44:35mais on ne s'est pas bien compris
44:36Walmart aujourd'hui
44:37n'est pas du tout
44:38à la valorisation
44:39plafonnière
44:40je dirais
44:41complètement
44:42fofolle
44:43de Tesla
44:44ou d'Nvidia
44:44on n'y est pas du tout encore
44:47et ils n'ont pas encore
44:48pris la mesure
44:48de pouvoir là aussi
44:49et même dans les estimations
44:51de Free Cash Flow
44:51on n'y est pas du tout
44:52donc ça vaut pour Walmart
44:54et comme on parlait
44:56de la santé
44:56on parle d'autres activités
44:58dites stratégiques
44:59qui continueront
45:00à profiter de l'IA
45:01donc il y a ce ruissellement
45:02qui est vrai
45:03et François en a parlé
45:04donc il faut là aussi
45:07reprendre la teneur
45:09et avoir une allocation
45:09peut-être plus prudentielle
45:10ces jours-ci
45:11vers des valeurs
45:12plus défensives
45:13toujours des méga tendances
45:14mais des valeurs
45:15qui ont été un peu ignorées
45:16trop rapidement
45:17mais qui sont toujours
45:18dites stratégiques
45:19on parlait de la santé
45:20il y a deux minutes
45:20c'est quand même un secteur
45:22qui a été
45:24pendant le Covid
45:26là aussi redécouvert
45:27et qui depuis
45:29deux ans
45:30est souvent sous-pondéré
45:32ignorait injustement
45:33alors que
45:34sans la santé
45:35ça va être compliqué
45:37il nous reste à peine
45:38un mois de séance
45:39pour finir cette année
45:402025
45:41François Monnier
45:41est-ce que c'est l'heure
45:42des habillages
45:43de portefeuille
45:44comment aujourd'hui
45:45vous conseillez
45:46vos lecteurs
45:47chez Investir
45:47j'ai vu récemment
45:48que vous aviez quand même
45:49un portefeuille
45:50qui était très
45:51très neutre
45:53en termes de dynamique
45:55c'est vrai que c'est pas évident
45:56avec l'intelligence artificielle
45:57avec les zones géographiques
45:59etc
45:59quel est aujourd'hui
46:00le portefeuille type
46:01pour finir cette année 2025
46:02dans le portefeuille type
46:04là ce qu'on voit
46:05ce qui marche très très bien
46:06c'est la santé
46:06quand l'IA décroche
46:10on a eu Elili
46:11qui a gagné 30%
46:13en l'espace d'un mois
46:13alors que Elili
46:15n'avait strictement
46:16rien fait
46:16depuis le début de l'année
46:17donc on se termine
46:18enfin si l'année
46:20s'arrêtait aujourd'hui
46:21on a eu un passage
46:23à vide
46:24pendant de nombreux mois
46:26et d'un seul coup
46:27une forte accélération
46:29donc il faut avoir
46:30de la santé
46:30d'abord la santé
46:31c'est acyclique
46:32il faut bien sûr
46:34hélas
46:35ne pas avoir trop
46:36de valeur française
46:37c'est à dire
46:37ne pas avoir un portefeuille
46:38avec 100% de valeur française
46:39même si c'est des sociétés
46:41qu'on connaît très bien
46:42parce que le risque politique
46:43il est là
46:43donc il faut
46:44il faut diversifier géographiquement
46:48il faut avoir une présence
46:50sur l'Allemagne
46:50parce que le plan de relance
46:51allemand
46:51va générer
46:53de la croissance rentable
46:55pour ces entreprises
46:56il faut toujours avoir
46:58une présence
46:59dans les valeurs
47:00de défense
47:01parce que
47:02même s'il y a des perspectives
47:03de paix
47:03en Ukraine
47:05sous l'impulsion
47:06de Donald Trump
47:06on le voit
47:07le réarmement
47:08il ne fait que de commencer
47:09donc là aussi
47:10c'est une méga tendance
47:10on parle de l'IA
47:11donc il y a des moments
47:12où ça souffle
47:13où on respire
47:14là on a eu des prises
47:15de bénéfices
47:16depuis quelques jours
47:17avec cette perspective
47:18de paix en Ukraine
47:19sur les valeurs de défense
47:20mais le carnet de commandes
47:22il est rempli
47:22on sait que
47:24par exemple
47:24Ryan Metal a dit
47:25qu'il allait
47:25multiplier par 5
47:26son chiffre d'affaires
47:28d'ici 2030
47:28compte tenu
47:29des carnet de commandes
47:30embarqués
47:31donc la croissance
47:32elle est là
47:33elle est visible
47:34donc il faut
47:35essayer de se diversifier
47:36en termes de thématiques
47:37donc
47:38et
47:39ne pas avoir
47:41100%
47:42son portefeuille
47:43en actions françaises
47:44parce que le risque politique
47:45quand même
47:45on ne peut pas
47:47l'ignorer
47:48et puis bien sûr
47:48il faut avoir
47:49un prisme finance
47:50banque
47:51les banques
47:51restent pas très chères
47:52alors on est souvent déçu
47:54ça reste volatil etc
47:55mais globalement
47:56quand on voit
47:56les titres
47:57Intesa San Paolo
47:58on voit
47:59Banco Santander
47:59on voit
48:00BNP Paribas
48:01ça fait plutôt
48:02des très bons parcours
48:03cette année
48:03il y a du rendement
48:04le dividende
48:05on n'en parle jamais assez
48:07c'est une composante
48:08essentielle
48:08de la performance
48:09d'un portefeuille
48:10et ce sont des valeurs
48:11qui affichent
48:11des rendements
48:12plus que confortables
48:13chez Lévy Capital Partners
48:15comment
48:15aujourd'hui
48:16vous terminez l'année
48:17dans les portefeuilles
48:18j'ai l'impression
48:19quand même
48:19qu'on réduit
48:19son exposition
48:20au risque
48:20un petit peu partout
48:21encore hier
48:22c'est ce qui explique
48:23peut-être
48:23le fait que
48:24Nvidia n'ait pas été
48:25ramassé
48:26avec une baisse
48:27de 3%
48:28à la clôture
48:29oui l'année est finie
48:30l'année a été bonne
48:31donc évidemment
48:32les actions étaient
48:33assez porteuses
48:34effectivement
48:34concentrées sur
48:36les magnifiques
48:37events
48:37et certaines situations
48:38spéciales en Europe
48:39nous on sous-pondère
48:41largement
48:41les produits
48:42illiquides
48:43les produits structurés
48:45le private equity
48:46les SCPI
48:47les OPCI
48:48la dette privée
48:49ça c'est une absolue certitude
48:51et ça fait de nombreux mois
48:52qu'on le sous-pondère
48:53évidemment
48:54chez Lévy Capital Partners
48:55et pareil
48:57le high yield
48:58on s'en détourne
48:59davantage
49:00car ça commence
49:01à craquer
49:02il y a certaines sociétés
49:04qui pourraient devenir
49:05des zombies
49:05aux Etats-Unis
49:06moi je n'ai pas
49:07de boussole
49:08sur les taux d'intérêt
49:09mais si par hasard
49:11ça repartait à la hausse
49:12pour x ou y raisons
49:14là on rentrerait
49:16dans un cercle
49:16assez vicieux
49:17de ce côté-là
49:17et oui on profite
49:19de certaines situations
49:20spéciales
49:20de valeurs
49:21très patrimoniales
49:22européennes
49:22et même françaises
49:24puisqu'il n'est pas dit
49:25qu'on ait un budget ou pas
49:27donc il y a toujours
49:27un risque politique
49:28mais il est assez bien
49:29pricé pour le moment
49:30mais il y a des situations
49:31qui laissent là aussi
49:32la main pour ramasser
49:34des small limit cap
49:35quand là aussi
49:36le bruit est ailleurs
49:37donc là aussi
49:38on ne nous parle
49:39que des Max 7
49:40mais je pense sincèrement
49:41qu'il faut continuer
49:42à regarder
49:43valeur par valeur
49:44et surtout
49:45valoriser
49:46ou valoriser
49:47c'est-à-dire
49:48ne pas tomber
49:49dans l'escarcelle
49:49des erreurs
49:50que font certains
49:50fonds de private equity
49:51qui valorisent encore
49:52les sociétés 12-13 fois
49:54les EBITDA
49:54là où aujourd'hui
49:56naturellement
49:57il devrait rentrer
49:58sur 7 ou 8 fois
49:59les EBITDA
50:00pour sortir le dossier
50:01dans 5-7 ans
50:02après build-up
50:03avec une vraie logique
50:04industrielle et financière
50:05pour assurer des théories
50:06sympathiques
50:07aux gens qui rentrent
50:08aujourd'hui
50:08donc nous
50:09comme on n'est pas
50:09très à l'aise
50:10depuis 2 ans
50:10sur ces gisements-là
50:11de private equity
50:12on ne rentre plus
50:13on attend
50:14on attend
50:15et pour le moment
50:16on est surtout payé
50:18pour faire du portage
50:20le sujet de la dette
50:21c'est un sujet
50:21qui vous inquiète
50:22aujourd'hui
50:23on voit quand même
50:24aujourd'hui
50:24BlackRock
50:25sur la titrisation
50:26de certaines dettes privées
50:28il y a des fragilités
50:30absolument
50:30en tout cas
50:31il y a des taux de défaut
50:32qui commencent à apparaître
50:33j'ai vu typiquement
50:33que BlackRock
50:34renonçait à certains frais
50:35de gestion
50:35ils essayent de mutualiser
50:37certains fonds
50:38etc
50:38il y a des inquiétudes
50:39sur la dette publique
50:40bien sûr
50:41en France
50:42mais pas uniquement
50:42regardez ce qui se passe
50:43du côté du Japon
50:44encore cette nuit
50:45avec un plan de relance
50:45ça c'est quand même
50:46aujourd'hui
50:47l'un des mots de l'année
50:48dette
50:48oui mais on va
50:50c'est pas un scoop
50:50je veux dire
50:51les Etats-Unis
50:52l'Angleterre
50:52le Japon
50:53la France
50:53sont des pays
50:54hautement endettés
50:55pour parler des souverains
50:56donc il y a un risque
50:57et le principal
50:58c'est celui
50:58qui ne maîtrise pas
51:00sa devise
51:00donc la France
51:01les autres
51:02sont chez eux
51:03voilà
51:05quand même
51:05on fait partie
51:06de la famille européenne
51:07pour ce qui concerne
51:08les sociétés
51:09dont je mentionnais
51:10qui pourraient devenir
51:11des zombies
51:11notamment aux Etats-Unis
51:13là où il y a
51:14un leverage
51:14assez important
51:16où des erreurs
51:17ont été encore commises
51:18par beaucoup
51:19de banques régionales
51:21ces deux trois dernières années
51:22après la Silicon Valley Bank
51:23et d'autres banques
51:24qui ont disparu
51:25ou qui se sont fait rattraper
51:26par JP Morgan
51:27et d'autres consolidateurs
51:29qui eux ont des bilans
51:30très solides
51:31je crois qu'évidemment
51:32l'histoire est en marche
51:35donc malheureusement
51:37il va y avoir
51:37des défauts
51:38qui vont s'apprécier
51:39et donc je crois
51:40que ces high yields
51:41vont possiblement
51:42pour certains
51:42devenir certaines fois
51:44des junk bonds
51:45vous avez raison
51:46la dette
51:47ce sera une des grandes
51:48thématiques de 2026
51:50pourquoi ?
51:50parce que d'abord
51:51on va commencer l'année
51:52avec énormément de dettes
51:53un peu partout
51:53et cette dette
51:55va faire que d'augmenter
51:56parce qu'on a des besoins
51:57à son colossaux
51:58les besoins à son colossaux
51:59en matière d'intelligence artificielle
52:01avec des data centers
52:01ils sont colossaux
52:02en matière énergétique
52:04la transition énergétique
52:06et les data centers
52:07consomment de l'énergie
52:08la dette va augmenter
52:09avec les plans de relance
52:11concentrés
52:11sur les sujets
52:13de défense
52:13notamment
52:14au niveau européen
52:16et en Allemagne
52:17en particulier
52:17donc on voit
52:19un besoin
52:19énorme
52:20de capitaux
52:21donc la question
52:22c'est comment
52:23on va trouver ça
52:24à une période
52:25où le crédit est cher
52:26en plus
52:26c'est une période
52:27où le crédit
52:27vous l'avez dit
52:28il est cher
52:28où les banques
52:30finalement sont toutes petites
52:30en Europe
52:31parce qu'il n'y a pas encore
52:32eu la consolidation
52:33la consolidation
52:33on le voit
52:34elle n'arrive pas à arriver
52:35donc est-ce que ça va être
52:36les capitaux privés
52:37est-ce que ça va être
52:37des acteurs comme BlackRock
52:38est-ce que ça va être
52:39qui va fournir
52:40tout ce capital
52:41mais on voit
52:42que le besoin
52:43il devient gigantesque
52:45en tout cas
52:45il y a une accélération
52:46dans les projets
52:47d'investissement
52:47alors ça va générer
52:48de la croissance
52:49mais il va falloir
52:49financer tout ça
52:50et ça sera bien sûr
52:51à suivre
52:52on aura l'occasion
52:52d'en reparler ensemble
52:53merci beaucoup
52:54François Monnier
52:55directeur de la rédaction
52:56d'Investir
52:56Olivier Lévy
52:57président de Lévy Capital Partners
52:59la bourse de Paris
53:00qui limite la casse
53:01par rapport au moins 2%
53:03ce matin du Hang Seng
53:04et du Nikkei
53:04moins 0,14%
53:06désormais
53:06on se stabilise
53:07à la porte des 8000 points
53:087968 points
53:10Raphaël Lejean
53:11vient de nous rejoindre
53:12on vous retrouve
53:12à partir de 10h
53:13quel est le programme
53:14des experts ce matin ?
53:15Bonjour Etienne
53:16aujourd'hui dans les experts
53:17on va parler consentement
53:18à l'impôt
53:19après le tollé
53:20provoqué par la hausse
53:21de la taxe foncière
53:23est-ce que le consentement
53:24à l'impôt
53:25est abîmé en France ?
53:27On va revenir également
53:28sur la méthode budgétaire
53:31Yael Brunpivet propose
53:32un grand big bang
53:33est-ce qu'il faut tout changer
53:34peut-être pour aider
53:35au consentement à l'impôt ?
53:36On va revenir aussi
53:37sur l'école
53:38avec un niveau des élèves
53:39qui continue de baisser
53:41au collège
53:41alors quelle réforme
53:42mener de toute urgence ?
53:44Et puis on terminera
53:44par le plan de relance
53:45au Japon
53:46117 milliards d'euros
53:48un plan de relance massif
53:49parce qu'il faudrait
53:50la même chose
53:50en France ou en Europe ?
53:51Voilà le programme
53:52des experts
53:5210h-11h
53:53et puis vous suivrez
53:54bien sûr BFM Bourse
53:55à partir de 15h30
53:57avec la reprise
53:58des quotations
53:58aujourd'hui
53:59d'Ubisoft
53:59ça sera d'ailleurs
54:00dans 3 minutes à 10h
54:01le titre qui était suspendu
54:02ces derniers jours
54:03le groupe qui tente
54:04de rassurer
54:05vous suivrez ça
54:05bien sûr
54:06sur l'antenne
54:06de BFM Business
54:07très bonne journée
54:08Good Morning Market
54:11sur BFM Business
54:12Sous-titrage Société Radio-Canada
54:13Sous-titrage Société Radio-Canada
54:13Sous-titrage Société Radio-Canada
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