- il y a 21 heures
Ce vendredi 14 novembre, Julien Marcilly, chef économiste de Global Sovereign Advisory, Daniel Cohen de Lara, associé de Next Momentum, Arnaud Cayla, directeur de la Gestion de Cholet Dupont Oudart, Bertrand Ducurtil, directeur général du groupe Neurones, Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade, et Roland Kaloyan, responsable de la stratégie actions européennes chez Société Générale CIB, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00Journée spéciale AIM 2025 sur BFM Business avec la tribune.
00:07BFM Business présente Good Morning Market.
00:13Et plancière continue sur BFM Business.
00:16Un instant l'ouverture avec Étienne Braque.
00:18Les marchés européens qui sont attendus...
00:21On met la lumière.
00:22Qui sont attendus dans quelle direction ?
00:25Sachant qu'hier c'était compliqué à Wall Street.
00:27On était en baisse toujours, cette problématique des taux.
00:29Les taux, encore et toujours, depuis des semaines maintenant.
00:33Le marché n'attend qu'une chose, c'est que la Fed, la Banque Centrale Américaine, baisse ses taux.
00:37Sauf que hier vous avez plusieurs membres de la Fed qui ont un petit peu cassé l'ambiance en estimant que non.
00:42Il était un petit peu prématuré de parler de baisse de taux pour la prochaine réunion du 10 décembre.
00:46Parce que ces membres de la Fed, ils craignent surtout que l'inflation accélère à cause des droits de douane.
00:51Et donc par rapport à cela, vous avez le Nasdaq qui a clôturé sur une baisse de plus de 2%.
00:56C'était sa plus forte baisse en l'espace d'un mois.
00:58Quand le S&P a lâché 1,5% pour faire simple, tout ce qui a bien fonctionné ces derniers jours a été vendu.
01:03C'est-à-dire les cryptos, la tech et puis également certaines valeurs cycliques.
01:09Alors qu'à l'inverse, le CAC 40, lui, a limité la casse une nouvelle fois, moins 0,1%.
01:14Compte donc une baisse de plus d'1% pour les indices américains.
01:17On a eu du côté chinois que des chiffres publiés cette nuit en dessous des attentes.
01:21Et nous en parlerons dans un instant avec Julien Marsili.
01:23Vous allez voir que les nouvelles ne sont pas très bonnes.
01:26Secteur immobilier qui est toujours en souffrance.
01:28Des prix dans le neuf qui reculent une nouvelle fois.
01:30De plus de 2% au mois d'octobre.
01:32Des ventes au détail qui sont sur des plus bas d'un an en termes de dynamique de croissance.
01:37Et puis surtout la production industrielle qui ne manque pas.
01:39C'est-à-dire au final que les industriels chinois ne savent pas trop où ils vont.
01:43Notamment au mois d'octobre.
01:44Il ne faut pas oublier que ce sont des chiffres qui ont été notamment en partie compilés avant la réunion avec Xi Jinping et Donald Trump.
01:51Et donc c'est compliqué aujourd'hui.
01:52Il faut trouver de nouveaux débouchés.
01:54Puisque vous avez des droits de douane qui étaient importants au mois d'octobre sur les produits exportés vers les Etats-Unis.
01:59Et donc forcément il y avait beaucoup d'attentisme.
02:02Le mois dernier en Chine, les indices chinois n'ont pas trop réagi.
02:05C'est surtout le Nikkei qui a perdu 1,7%.
02:08Mais cette baisse de la bourse du Japon, il faut la corréler à la baisse de Wall Street hier soir.
02:12Oui, il faut quand même des annonces du côté des valeurs.
02:14L'ouverture dans un instant, pas de cours Ubisoft à regarder ce matin.
02:18C'est suspendu ?
02:18Oui, c'est suspendu.
02:19Hier soir, la société a demandé à Euronext de ne pas coter sa valeur à partir d'aujourd'hui.
02:25Pour un temps qui pour l'instant n'est pas déterminé.
02:28Le groupe va faire des annonces.
02:29Ça intervient quand même à une période un petit peu particulière dans le sens où Ubisoft était censée publier ses résultats hier soir.
02:35Et donc sans donner plus de motifs, ils ont demandé à suspendre la valeur le temps de publier leurs résultats.
02:40Donc visiblement, il y a quelques cafouillages du côté de la publication de ses résultats décaliers.
02:45Le CAC 40 qui ouvre ?
02:46En baisse de 0,56% qui redescend sous les 8200 points.
02:51Ce CAC 40 a 8186 points.
02:53Moins 0,7% du côté de l'Eurostox 50.
02:56La Bourse de Paris qui revient sur les valeurs défensives.
02:59Danone, Engie, Carrefour ou encore Pernod Ricard et Orange sont les 5 seules valeurs qui ouvrent dans le vert ce matin.
03:05A l'inverse, les cycliques ferment la marche.
03:07Stellantis ou encore ArcelorMittal perdent un peu plus de 1,5%.
03:11Orca 40, une valeur à suivre, c'est Alstom qui a publié hier soir ses résultats.
03:16Exercice décalé, résultat meilleur qu'anticipé.
03:18Le groupe qui revoit également ses objectifs pour cette année dans le haut de la fourchette.
03:22Ce titre qui vient de très loin quand même, notamment depuis l'acquisition de Bombardier, reprend quelques couleurs à 23,50 euros.
03:28Et puis du côté de la Bourse de Zurich qui a une valeur à suivre ce matin, c'est Richemont.
03:35Vous savez, c'est la maison mère de Cartier qui a publié ses résultats, bien au-delà des attentes.
03:40Ses résultats, croissance dans la joaillerie de 17% en organique au troisième trimestre.
03:47Quand souvenez-vous, depuis un mois, les différents acteurs du luxe avaient une croissance proche de zéro, pour faire simple.
03:53Donc, avec une dynamique qui est très forte pour Richemont, que ce soit en Asie, plus 10%, mais aussi aux Etats-Unis, croissance supérieure à 20%.
04:00Cet après-midi, on regardera Verizon aussi.
04:02Oui, Verizon, avec des informations du Wall Street Journal hier qui a évoqué 15 000 suppressions de postes.
04:07C'est quand même 15% des effectifs.
04:09Nouveau patron qui est arrivé il y a un mois chez l'opérateur téléphonique.
04:12Il vient de chez Paypal et aujourd'hui, il a un objectif, c'est de redresser l'entreprise qui perd des parts de marché face à AT&T et T-Mobile.
04:19Alors bon, il part de l'intelligence artificielle.
04:21Est-ce que sans l'intelligence artificielle, ces suppressions de postes auraient eu lieu ?
04:24Probablement.
04:25Mais en tout cas, ça accélère le mouvement, puisque ce sont beaucoup de postes dont les fonctions support qui seront supprimées,
04:30notamment du côté des services clients, avec des chatbots qui vont désormais prendre le relais.
04:34Au menu de Good Morning Market.
04:35Dans un instant, nous allons revenir sur ces fameuses statistiques chinoises publiées cette nuit, inférieures aux attentes.
04:41Ensuite, nous parlerons de la tendance, des valeurs à suivre, également du côté des valeurs allemandes,
04:47avec, vous allez le voir, beaucoup d'anticipation par rapport au plan de relance l'année prochaine.
04:51Et puis, comme chaque vendredi, un patron qui est présent dans Good Morning Market.
04:55Et ce matin, c'est Bertrand Ducurtid, le patron de Neuron, une ESN française,
04:59qui, vous allez le voir, surfe également sur l'intelligence artificielle, ses perspectives.
05:03Ça sera dans une demi-heure.
05:04Bonne émission.
05:05À lundi.
05:05Journée spéciale AIM 2025 sur BFM Business avec la tribune.
05:14BFM Business présente Good Morning Market.
05:19Et c'est parti pour Good Morning Market en direct jusqu'à 10h.
05:23Et puis ensuite, vous retrouverez les experts de l'IA en direct depuis Marseille pour l'AIM.
05:28C'est l'Artificial Intelligence Marseille, 3ème édition, 2 jours.
05:31Vous l'avez déjà vécu hier sur BFM Business pour réfléchir autour des grands thèmes autour de l'IA.
05:37Et ça sera Anthony Morel qui vous accompagnera à partir de 10h.
05:41La tendance à la Bourse de Paris, on l'a vu il y a un instant.
05:43Moins 0,6% pour le CAC 40 à 8 180 points.
05:47Moins 0,6% pour l'Eurostox 50.
05:49Avec donc, hier, plusieurs membres de la fête qui se sont montrés très prudents sur une baisse de taux.
05:53En ce qui concerne la prochaine réunion du mois de décembre, nous en reparlerons dans une demi-heure avec nos deux invités.
06:00Avec notamment Maxime Darmé pour Allianz Trade et Roland Colloyan pour Société Générale CIB.
06:05Juste avant, on va parler de la Chine avec une salve de statistiques qui ont été publiées cette nuit.
06:11Et c'est Julien Marsili qui est avec nous, chef économiste de Global Sovereign Advisory Week qui est avec nous.
06:16Bonjour Julien Marsili, merci de nous accorder quelques minutes pour revenir sur ces nouvelles fraîches en provenance de Chine.
06:22avec donc plusieurs indicateurs qui ont été publiés cette nuit et qui sont en dessous des attentes.
06:27Que ce soit dans le secteur industriel, du côté de la consommation, du côté de l'immobilier.
06:32C'est toujours compliqué du côté de la Chine.
06:36Oui, complètement.
06:38C'est vrai que tous ces indicateurs ont le mérite au moins de confirmer une tendance qui est celle du ralentissement.
06:44La première partie de l'année en Chine avait été plutôt surpris favorablement en termes d'activité.
06:51La deuxième un peu moins.
06:54Ce qui montre que finalement les autorités chinoises doivent toujours faire face à deux défis majeurs.
07:01Un côté demande et un côté offre.
07:04Et donc côté demande, évidemment il y a la question de la faiblesse de la consommation des ménages.
07:09On l'a vu avec les données de vente au détail qui ne s'améliorent pas.
07:13Et là où il y a des raisons sans doute d'être un peu prudents voire pessimistes en la matière.
07:20C'est vrai que les autorités avaient décidé l'année dernière des mesures de soutien de la consommation à court terme.
07:27En ciblant des achats de certains biens particuliers.
07:31On voit que ces effets de court terme s'estompent.
07:33En revanche, tous les sujets de moyen terme liés notamment au taux d'épargne toujours très élevé des ménages en Chine
07:42qui est lié à des problèmes structurels.
07:45Eux ne sont pas traités.
07:47Donc de ce côté-là, la situation a peu de chances de s'améliorer.
07:51Vente au détail 2,9% en octobre.
07:55C'est la croissance la plus faible depuis septembre 2024 quand même.
07:58On a une production industrielle qui est ralentie à 4,9%.
08:01C'est son plus bas niveau depuis plus d'un an.
08:04Il y a quand même aujourd'hui une situation qui est complexe dans le sens où vous avez des exportations
08:09qui sont en forte baisse en destination des États-Unis avec les droits de douane.
08:14Et une Chine qui doit trouver de nouveaux débouchés, que ce soit avec ses voisins,
08:18mais aussi du côté du Mexique ou du côté de l'Europe.
08:21Aujourd'hui, ils cherchent des débouchés.
08:25Totalement.
08:26Le dilemme côté offre pour les autorités chinoises est le suivant.
08:29C'est-à-dire que d'un côté, évidemment, elle souhaite qu'il y ait de la croissance
08:34et donc que la production augmente.
08:37De l'autre, elle l'a dit plus clairement ces dernières semaines,
08:41elle prend conscience des surcapacités qui sont de plus en plus grandes
08:46dans un nombre de secteurs de plus en plus grands, lui aussi.
08:51Et donc, ces deux écueils à éviter, en même temps, ne sont pas évidents,
08:55parce que c'est un peu contradictoire.
08:57Jusqu'à maintenant, effectivement, la manière de le gérer a été la suivante.
09:01C'est-à-dire que les perspectives sur le marché chinois n'étaient pas extrêmement bonnes,
09:06mais c'était compensé par le fait que les débouchés à l'export,
09:09eux, ont été favorables, malgré le protectionnisme américain.
09:14C'est-à-dire que les entreprises chinoises ont réussi à écouler une partie de leur production
09:20dans d'autres pays, à la fois en Asie, en Europe, en Afrique.
09:25Donc, évidemment, c'est une bonne nouvelle à court terme.
09:28Ceci dit, pour 2026, on peut aussi se dire que ces pays-là ne vont pas rester sans réagir.
09:34Et il est possible qu'ils décident des mesures protectionnistes
09:38ciblant encore un peu plus les produits chinois.
09:42En tout cas, c'est l'enseignement qu'on peut tirer de ce qui s'était passé
09:45sur les mesures protectionnistes concernant les véhicules électriques.
09:49C'est-à-dire, un peu après le protectionnisme américain et européen en la matière,
09:54la Chine avait essayé de découler ses voitures électriques
09:57dans un grand nombre de pays émergents.
09:59Et certains d'entre eux, notamment le Brésil et la Turquie, avaient réagi rapidement.
10:02Donc, c'est ce à quoi il faut s'attendre dans d'autres secteurs d'activité
10:05pour l'année prochaine, sans doute.
10:07Pour rappel, ce sont des données du mois d'octobre.
10:09C'est-à-dire qu'une partie de ces données étaient encore à la période
10:13où les droits de douane étaient importants entre les États-Unis et la Chine.
10:18Ils ont été revus à la baisse, bien sûr, à la suite de la réunion fin octobre
10:21entre Xi Jinping et Donald Trump.
10:23La Chine qui vise toujours aux alentours de 5% de croissance cette année.
10:27Est-ce que pour vous, c'est un objectif qui est toujours atteignable ?
10:30Et quels sont vos scénarios pour 2026 ?
10:34Oui, sur les droits de douane, évidemment, ce qui a été décidé très récemment
10:38est une bonne nouvelle.
10:39Mais malgré ça, il faut quand même souligner que les droits de douane
10:42vont rester très élevés entre les États-Unis et la Chine.
10:45Donc, c'est un climat, un environnement qui va rester durablement
10:49beaucoup plus protectionniste qu'il ne l'était auparavant,
10:52malgré ces accords.
10:55Ensuite, sur la croissance, à court terme, étant donné que le début d'année
10:59avait été quand même assez nettement meilleur que prévu,
11:03la cible de 5% sur l'ensemble de l'année 2025 reste jouable.
11:10Mais encore une fois, quelque part, cette cible de croissance,
11:13elle est secondaire en Chine.
11:16C'est-à-dire que ce qui devient de plus en plus important,
11:19c'est la gestion de ces problèmes structurels,
11:21et notamment celui des surcapacités, qui touche un nombre de secteurs
11:27de plus en plus grands, et plus seulement les habituels
11:30dont on avait l'habitude de parler depuis une dizaine d'années.
11:34Merci beaucoup, Julien Marcy.
11:35Il nous a raccordé quelques minutes ce matin,
11:36chef économiste de Global Sovereign Odozoi,
11:39pour faire un point sur les statistiques chinoises
11:41qui ont été publiées cette nuit, que ce soit donc sur l'immobilier,
11:44les ventes au détail, mais également l'investissement.
11:47Tout de suite, on va parler de la séance du jour avec un CAC 40
11:49qui, tient pour une fois, n'est pas sur un record aujourd'hui.
11:51Daniel Cohen-Delara en plateau avec nous, associé chez Next Momentum.
11:57Bonjour Daniel.
11:57Bonjour Etienne.
11:58Merci de nous accorder quelques minutes.
12:00Hier matin, à cette même heure, on était sur un plus haut historique,
12:02à 8300 points.
12:03On est désormais, allez, un bon 100 points en dessous,
12:06à 8191 points, moins 0,5%.
12:08Allez, LVMH tente de se reprendre, plus 0,8%,
12:11avec notamment Richemont qui gagne 8%
12:14après la publication de ses résultats ce matin,
12:17des résultats bien au-delà des attentes.
12:19174 francs suisses pour Richemont,
12:21qui est notamment la maison mère de Cartier.
12:24Comment vous regardez la tendance à la Bourse de Paris ?
12:27Pas si mal par rapport à la baisse d'hier soir.
12:29Pour rappel, le Nasdaq a perdu 2%,
12:30c'était sa plus forte baisse depuis le 10 octobre.
12:33Alors, on est monté sur le CAC depuis plusieurs jours
12:36en faisant ce que l'on appelle des gaps,
12:37c'est-à-dire des trous de cotation.
12:39C'est-à-dire qu'on a ouvert et on est resté toutes les séances
12:44au-dessus du plus haut de la veille.
12:47Donc, on a des trous de cotation qui sont autant de supports
12:50et de zones éventuellement à retester.
12:52Et qu'est-ce qui se passe ce matin ?
12:54On est en train de tester la première zone,
12:57ce premier gap, la zone des 8 170.
13:00Et c'est vraiment la première zone,
13:03le premier niveau qu'il faudrait tenir
13:06pour juguler ce mouvement de baisse.
13:10Si ça ne tient pas,
13:11eh bien, le deuxième niveau, c'est 8 100.
13:14Alors, ce schéma de repli,
13:16il est un petit peu normal.
13:19On est bien monté en ligne droite
13:22depuis l'annonce du shutdown.
13:25Donc, à un moment donné,
13:26il y a des prises de bénéfices
13:28et le fait de regarder ces trous de cotation
13:33vont nous indiquer jusqu'où il faudrait descendre
13:38pour retrouver un courant acheteur.
13:40Donc, on va surveiller 8 170
13:42et on va surveiller 8 100
13:44si le premier niveau ne tient pas.
13:468 193 à l'instant, une baisse de 0,47%
13:49et donc le CAC 40 qui réduit ses pertes
13:52depuis quelques minutes
13:53grâce au secteur du luxe qui prend le relais.
13:55Du côté de Wall Street,
13:57comment vous regardez la tendance
13:58?
13:58Il ne faut pas oublier que le Nasdaq
13:59a pris 40% depuis le mois d'avril,
14:02le S&P 500 aussi,
14:03avec notamment tout l'engouement
14:04autour de l'IA.
14:06Oui, alors, il y a deux phénomènes en ce moment.
14:08Il y a l'engouement autour de l'IA
14:10tel que vous l'indiquez
14:12et puis il y a des craintes
14:15qu'il n'y ait pas de baisse de taux
14:18dans la réunion de la Fed de décembre.
14:20Il y a encore quelques jours,
14:22ce qu'on appelle le FedWatch,
14:23l'observateur où les probabilités de baisse étaient autour de 70%.
14:30On est descendu très rapidement actuellement au niveau des 50%.
14:34Le marché manque à cause du shutdown de repères,
14:38de repères économiques.
14:39Et puis, il y a ce phénomène de l'intelligence artificielle
14:43où périodiquement, et plus on monte,
14:46plus le marché s'interroge sur la pertinence des investissements dans ce domaine.
14:50Et la meilleure façon qu'a le marché de tester,
14:55eh bien, c'est de prendre des bénéfices,
14:57c'est de vendre,
14:58et puis de voir à quel niveau,
15:00à quel moment,
15:01eh bien, on retrouve un courant acheteur.
15:03C'est quelque part, le marché a besoin de se rassurer.
15:07Et c'est ce qui se passe à l'heure actuelle.
15:09Ça commence à être un petit peu important
15:10puisque le Nasdaq, en particulier, hier,
15:13a cassé un canal haussier.
15:16On surveillera sur le Nasdaq, pardon,
15:20le Nasdaq 100,
15:21le niveau qui est fondamental,
15:24qui est à 24 220 points,
15:27qui est le niveau qui invaliderait
15:29la tendance haussière actuelle.
15:31Donc, le marché teste.
15:33Il teste.
15:34Et pour l'instant, dans le doute,
15:36il vend les performances honorables,
15:38c'est-à-dire les mégatech américaines,
15:41il vend également un petit peu certaines cryptos.
15:43Et puis, à l'inverse, on voit des valeurs cycliques
15:45qui, elles, surperforment.
15:47Quand on regarde le Dow Jones,
15:49cette semaine, c'est quand même assez frappant
15:50de voir la surperformance de plus d'un point, quand même.
15:53Alors, oui.
15:54Mais bien qu'hier, le Dow Jones ait fait une bougie rouge
15:57quand même significative.
15:58Il a baissé également.
15:59Alors, en fait, c'est un peu le fait
16:01que les valeurs plus traditionnelles
16:04qui sont dans le Dow Jones,
16:06elles, ont pris le relais, quelque part.
16:08Mais on n'aura pas de hausse des indices américains
16:13importantes si la tech ne suit pas.
16:16Ça, c'est très clair.
16:17Si la tech ne suit pas,
16:18les valeurs cycliques, elles, se replieront.
16:21Moins, peut-être, que la tech.
16:23Mais elle, toute seule, aujourd'hui,
16:25vu l'importance dans les indices américains
16:28qu'a ce secteur technologique,
16:30les autres secteurs ne pourront pas progresser
16:33si la tech ne progresse pas.
16:35Pour vous, il ne peut pas y avoir une rotation sectorielle
16:37où la tech fait un pas de côté
16:38et puis, à l'inverse, on pourrait avoir les cycliques,
16:41la pharma, les valeurs pétrolières, etc.
16:43Prendre le relais, pour vous,
16:44c'est un scénario qui semble complexe.
16:46Regardez hier, Tesla, c'est moins 6.
16:49Nvidia, c'est moins 3,5.
16:51Et Alphabet, c'est moins 3.
16:54C'est-à-dire que lorsqu'il y a un schéma de peur,
16:56ça entraîne un schéma de vente.
16:58Justement pour tester ce niveau de marché.
17:00Donc, je ne pense pas que le marché
17:02puisse progresser sans la tech.
17:04Le poids est beaucoup trop important aujourd'hui.
17:07Il y a trop de capitaux qui sont dessus.
17:11La baisse de la tech entraînerait la baisse des indices
17:14et entraînerait pas forcément une rotation sectorielle importante,
17:18mais une sortie d'argent des actions
17:22pour aller peut-être sur l'obligataire,
17:25sur l'or, même si l'or ne représente pas
17:27un marché très important.
17:29Donc, je ne pense pas qu'on puisse vivre
17:31et monter sans le secteur de la tech.
17:34Du côté des valeurs,
17:35quelles sont les valeurs, les secteurs
17:36que vous surveillez en ce moment,
17:38Daniel Cohen de Lara ?
17:39Alors, je regarde parce que je trouve
17:42que c'est deux valeurs.
17:44Parce que, d'abord, ce sont des grosses capies
17:46du CAC 40.
17:48Elles sont dans deux secteurs
17:49qui sont très différents.
17:51La première, c'est le luxe,
17:52dont on parlait ce matin, qui rebondit.
17:54Donc, Hermès, hier, a échoué
17:57sur une résistance importante à 2210.
18:00Je pense que le risque,
18:03c'est un risque de retour sur les 1982 000.
18:07Et s'il y a un rebond, c'est un niveau d'achat.
18:09A contrario, pour revenir vraiment
18:11dans un schéma très haussier,
18:13il faudrait reprendre les 2160.
18:162168 à l'instant,
18:17plus 0,2%.
18:18Le secteur du luxe qui surperforme
18:20depuis quelques minutes.
18:21L'Oréal, plus 0,7% à 361.
18:24Plus 0,3% pour LVMH à 639.
18:27Avec, je vous le rappelle,
18:28la publication du jour,
18:29la star du jour aujourd'hui en Europe.
18:31Richement, qui gagne un peu plus de 7%.
18:33Autre valeur, peut-être ?
18:34Oui.
18:35Safran, qui est aussi très significative
18:37d'un secteur assez dynamique, quand même.
18:39À la fois l'aviation, la défense.
18:44Alors, Safran est bien monté.
18:46Est bien monté.
18:47Et depuis la dernière semaine d'octobre,
18:49il ne bouge plus.
18:50Il est dans ce qu'on appelle un range,
18:52c'est-à-dire une zone de consolidation
18:54à l'horizontale entre 302 et 310 euros.
19:00Le risque, c'est effectivement,
19:02en cas de rupture de cette zone des 310 euros,
19:06serait de revenir sur une zone
19:08qui est très importante,
19:09qui est à 293 euros.
19:11Et ce niveau, il est très important
19:13parce que sa rupture
19:14invaliderait la tendance haussière de Safran.
19:17Donc, aurait une résonance toute particulière.
19:20Et de la même manière,
19:22il faudra refranchir les 310 euros
19:25en clôture pour retrouver
19:27une jambe de hausse sur Safran.
19:29Moins 0,8%, 304,40 euros.
19:31À l'instant, pour ce titre,
19:32Safran qui a doublé, là,
19:34en l'espace de deux ans.
19:35C'est très spectaculaire,
19:36ce parcours boursier de Safran,
19:38grâce notamment à des résultats
19:39qui ont épaté les analyses
19:40de trimestre en trimestre.
19:42Merci beaucoup, Daniel Cohen-Delara.
19:43Je rappelle que vous êtes associé
19:45chez Nexperimentum
19:45pour faire donc un point technique
19:47sur le CAC 40,
19:48sur les indices américains,
19:49et donc sur Hermès et sur Safran.
19:51On va continuer à parler de valeurs
19:52comme chaque jour sur BFM Business
19:54à 9h20.
19:54Avec ce matin, Arnaud Caïla
19:58qui est en direct avec nous,
20:00directeur de la gestion
20:01de Cholet-Dupont-Houdard.
20:03Bonjour Arnaud Caïla,
20:04avec vous on va se pencher
20:05sur la bourse allemande
20:07et plus particulièrement
20:08sur les valeurs
20:10qui pourraient profiter
20:11de ce fameux plan de relance allemand
20:14qui a porté les indices
20:15dès le début de l'année.
20:16Si on fait les comptes aujourd'hui,
20:18le DAX gagne 20%
20:19depuis le début de l'année,
20:19le MDAX,
20:20donc c'est l'indice
20:21des valeurs moyennes
20:22du côté de Francfort,
20:24gagne 15%
20:24depuis le 1er janvier.
20:26Bon, la question est assez simple.
20:28Est-ce qu'aujourd'hui,
20:28le marché va un peu trop vite
20:31par rapport à ce plan de relance,
20:32sachant que,
20:33que ce soit dans les statistiques,
20:35mais que ce soit également
20:35du côté des sociétés,
20:37pour l'instant,
20:38ça met du temps
20:39avant de se concrétiser
20:40ce fameux plan de relance.
20:42Exactement.
20:43Alors, comme vous venez de le dire,
20:44le DAX a fait une performance
20:45remarquable cette année.
20:47Si on compare par rapport au CAQ,
20:49c'est 10% de mieux.
20:50Donc, on peut penser
20:51que ce plan de relance
20:53est désormais bien intégré
20:54par le marché.
20:55Néanmoins,
20:56si on regarde en termes
20:57de valorisation,
20:58le constat est tout autre,
20:59puisque si on regarde
21:00en PE forward,
21:01donc en prenant en compte
21:02les BPA 12 mois glissant à venir
21:04sur le DAX et le CAQ,
21:06on a finalement une conclusion
21:08qui est tout autre,
21:09à savoir que le DAX
21:10se paye 14,5 fois
21:12contre 15 fois contre le CAQ.
21:14Donc, c'est-à-dire
21:14que le marché allemand,
21:15en intégrant les bénéfices futurs,
21:17se paye moins cher
21:17que le marché français.
21:19Donc, c'est quelque chose
21:19qui nous intéresse.
21:20Après, comme vous l'avez dit,
21:22le plan de relance
21:23qui a été initié
21:23par Friedrich Merz
21:24en début d'année
21:25nous semble désormais
21:26bien intégré.
21:27Quand on regarde
21:27la performance
21:28des valeurs de défense,
21:29néanmoins,
21:30et des valeurs d'infrastructures
21:31type Hortif,
21:33qui a fait des performances
21:34absolument remarquables
21:35cette année.
21:35et en discutant avec certains dirigeants
21:39de sociétés,
21:40je pense notamment
21:40au CFO de SPI
21:42que j'ai eu le bonheur
21:44de rencontrer en septembre,
21:45clairement,
21:46ils nous disaient
21:46qu'ils n'attendaient pas grand-chose
21:48de ce plan de relance
21:49sur l'exercice 2026
21:51et que ce sera probablement décalé
21:53sur la fin d'année 2026
21:55avec un plein effet
21:55probablement 2027.
21:56La raison est toute simple,
22:00c'est comme vous le savez,
22:01en fait,
22:01le processus de décision
22:02est très décentralisé
22:04en Allemagne
22:05et c'est les landers
22:06qui doivent financer
22:07ce plan de relance
22:08et donc on aura forcément
22:10un retard à l'allumage
22:11avec un début,
22:13en tout cas un plein effet
22:14pour les entreprises
22:14qui sera probablement
22:15sur 2027.
22:17Les finances,
22:17ce n'est pas ce qui nous intéresse.
22:18Aujourd'hui,
22:19ce qui nous intéresse,
22:20c'est ce qui est peu
22:22pricé par le marché
22:23et ce qui est peu
22:24pricé par le marché,
22:26c'est des initiatives privées
22:28type Made in Germany
22:29qui ont été lancées
22:31au courant l'été.
22:34C'est un programme
22:35qui ressemble
22:35à des entreprises allemandes
22:37pour investir massivement
22:39en Allemagne
22:40avec trois objectifs principaux.
22:43C'est relancer
22:44la croissance économique allemande
22:46après une période
22:47de stagnation
22:48depuis 4-5 ans environ.
22:50C'est renforcer
22:51la compétitivité
22:52de l'industrie allemande.
22:54Vous savez que l'automobile,
22:55la chimie,
22:56traverse une période
22:57un peu compliquée
22:57via des investissements,
22:59une modernisation
23:00de l'outil de production
23:01et des innovations.
23:02Et enfin,
23:03c'est promouvoir
23:04l'attractivité de l'Allemagne
23:05pour ces investissements
23:06qui soient à la fois
23:08nationaux et étrangers.
23:10Et dans les thèmes ciblés,
23:11on a les infrastructures,
23:13la transition énergétique,
23:15la R&D,
23:16la technologie
23:17et la modernisation des sites.
23:20Les grandes lignes
23:20de ce programme,
23:21c'est ça qui est intéressant.
23:22C'est,
23:23comme je l'ai dit tout à l'heure,
23:24cette initiative privée
23:25qui a été lancée
23:26le 21 juillet 2025,
23:28qui regroupait initialement
23:3061 sociétés,
23:32des grandes sociétés allemandes
23:33et des investisseurs étrangers
23:35pour renforcer
23:36l'attractivité de l'Allemagne.
23:38Ils avaient un objectif initial
23:39de dépenser
23:40631 milliards d'euros
23:42d'ici 2028
23:43sous forme de CAPEX
23:44et de R&D.
23:45Depuis le 21 juillet,
23:48il y a une quarantaine
23:49de sociétés
23:49qui se sont jointes
23:50à ce club.
23:50Aujourd'hui,
23:51le nombre de membres
23:51est passé à 105 sociétés.
23:57Arnaud Cayla,
23:57que l'on va retrouver
23:58dans un instant.
23:59Petite coupure.
23:59Ça y est,
24:00on vous a retrouvé.
24:00Comment aujourd'hui
24:01ça se concrétise,
24:02ce plan allemand,
24:03en termes d'investissement
24:04dans vos portefeuilles,
24:05chez Cholet, Dupont ou Dard,
24:07dans le sens où
24:08il y a des valeurs
24:09qui ont déjà
24:09très largement
24:10anticipé ces annonces,
24:12notamment quand je regarde
24:13certaines valeurs
24:14dans le secteur de la défense
24:15qui ont plus que doublé
24:16depuis le début de l'année.
24:17Comment aujourd'hui
24:18vous arrivez
24:19à choisir
24:20des valeurs
24:22dans ce contexte ?
24:24Vous avez complètement raison.
24:26Les valeurs de la défense
24:27ont fait des performances
24:28absolument remarquables.
24:29On peut penser
24:29à Rheinmetall
24:31qui a fait une performance
24:32exceptionnelle
24:33depuis le début de l'année.
24:34Pour autant,
24:36quand on regarde
24:37certaines valeurs,
24:38elles ont fait des plateaux
24:39depuis l'été dernier.
24:41Je pense à une société
24:41qui s'appelle Rhein,
24:43qui est une société
24:43qui est de mi-cap,
24:44qui fait 6,5 milliards
24:45d'euros de capitalisation,
24:47qui a fait un pic
24:47aux alentours
24:48de 80 euros cet été
24:49et qui depuis
24:50fait une consolidation
24:51horizontale.
24:52Ils ont publié hier
24:54le résultat
24:55au titre du T3.
24:56Crain,
24:56c'est un fabricant
24:57allemand
24:57qui est basé
24:58à Augsbourg,
24:59qui est spécialisé
25:00dans les systèmes
25:00de transmission,
25:01les boîtes de vitesse,
25:02l'embrayage
25:03pour des usages
25:05industriels,
25:05navals et militaires.
25:07Pour l'autre dire simple,
25:08ils font
25:08les boîtes
25:10de transmission
25:10pour les chars,
25:11que ce soit
25:12des chars allemands
25:12ou américains.
25:15Juste pour recentrer
25:16un peu le sujet,
25:18en 2024,
25:19ils faisaient
25:19un chiffre d'affaires
25:20de 1,14 milliard.
25:22Sur leur plan 2030,
25:23ils attendent
25:24entre 2,5 et 3 milliards
25:26d'euros
25:26de chiffre d'affaires.
25:27Donc,
25:27si on prend
25:27la fourchette haut,
25:28ça veut dire
25:28que grosso modo,
25:29en fait,
25:29ils ont triplé
25:30de taille
25:30en l'espace
25:32de 6 ans.
25:34Ils ont publié
25:34leurs résultats
25:35T3 hier matin
25:37qui montrent
25:38une amélioration
25:39continue
25:39de leur profitabilité
25:40et le titre
25:42a progressé
25:42de 7,2%
25:43sur la séance d'hier.
25:45Quand on regarde
25:45dans le détail,
25:46en fait,
25:47ce qui est assez marquant,
25:48c'est la prise de commande.
25:50Ils étaient
25:50à 230 millions
25:52d'euros
25:53de prise de commande
25:53l'année dernière
25:55à la même période.
25:56Ils sont
25:56à 325 millions d'euros,
25:58donc plus 41%
25:59de prise de commande.
26:00et ça a été
26:01notamment porté
26:01par un nouveau lot
26:02de chars
26:03K2 pour la Pologne
26:05avec un book to build
26:06qui a explosé.
26:08On est à 1,06%
26:08aujourd'hui.
26:09Ils vont refaire
26:10l'actualité
26:10la semaine prochaine,
26:12le 20 novembre.
26:13Ils vont tenir
26:14un Capital Market Day
26:15pour probablement
26:16remettre à jour
26:17leur objectif 2030.
26:18Je vous disais
26:19qu'ils avaient l'ambition
26:20de réaliser un chiffre d'affaires
26:21entre 2,5 et 3 milliards d'euros.
26:24Cet objectif
26:25pourrait être relevé
26:26à l'occasion
26:26de ce Capital Market Day
26:28compte tenu
26:29du dynamisme
26:30du pipeline
26:30qu'on vient d'évoquer,
26:31notamment dans les véhicules
26:32tactiques.
26:33On sera également
26:34très vigilants
26:35sur les expansions
26:37de marge,
26:37le consensus
26:38étant en 20%,
26:39ainsi que sur des éléments
26:40de M&A.
26:41Après,
26:41quand on regarde
26:42en valorisation,
26:46certes,
26:46le PE facial
26:47peut paraître élevé,
26:48mais quand on regarde
26:48en PEG,
26:49on se paye en 2026
26:50inférieur à une fois
26:51la croissance future.
26:53Ce n'est pas non plus
26:54excessif.
26:55Quand on passe
26:55sur 2027,
26:56on paye 0,75 fois.
26:58compte tenu
27:00de la consolidation
27:00de ces valeurs
27:01depuis l'été dernier,
27:03c'est encore une thématique
27:04qui nous semble intéressante.
27:05Merci beaucoup Arnaud Caïla
27:06nous a raccompagné ce matin,
27:07directeur de la gestion
27:08de Cholet-Dupont-Oudard.
27:10Merci pour une conviction,
27:12un exemple,
27:13des valeurs
27:13que vous détenez
27:14en portefeuille
27:15avec Renk,
27:16R-E-N-K,
27:17qui est dans le secteur
27:18de la défense entre autres,
27:20qui a publié ses résultats
27:21hier et c'est l'une
27:22des plus fortes hausses
27:23du MDAX
27:24avec une performance
27:25de plus de 250%
27:27depuis le 1er janvier.
27:28Très belle performance
27:29également que l'on va recevoir
27:30dans un instant,
27:31c'est le groupe Neuron,
27:31c'est une ESN
27:32qui est cotée
27:33à la Bourse de Paris,
27:34un milliard de capitalisation
27:35boursière,
27:35son directeur général
27:36sera avec nous
27:37dans un instant,
27:38Bertrand Ducurtil,
27:38pour parler de ses prévisions,
27:40de ses ventes
27:40qu'il a publiées
27:41il y a quelques jours
27:42et puis surtout
27:42de l'intelligence artificielle.
27:44Ça change quoi aujourd'hui
27:45dans son métier ?
27:46Réponse dans une poignée
27:47de secondes,
27:47à tout de suite.
27:47Journée spéciale
27:50AIM 2025
27:51sur BFM Business
27:52avec la tribune.
27:56BFM Business présente
27:58Good Morning Market
28:00Etienne Braque
28:02Good Morning Market
28:03deuxième partie.
28:04Dans un instant,
28:04nous serons avec
28:05Maxime Darmé
28:05de Allianz Trade
28:06et Roland Calouillan
28:07pour Société Générale CIB.
28:08Nous reviendrons
28:09sur la séance de baisse
28:10donc hier soir
28:11du côté de Wall Street
28:11avec le Nasdaq
28:12qui a perdu plus de 2%,
28:13moins 1,7%
28:15pour le S&P
28:15avec donc plusieurs membres
28:16de la fête
28:17qui se sont montrés prudents
28:18concernant une baisse de taux
28:20sur la réunion
28:21du mois de décembre.
28:23La bourse de Paris
28:23elle recule de 0,3%
28:25avec le CAC 40
28:26et bien qui limite la casse
28:28grâce notamment
28:28au secteur du luxe.
28:30L'Oréal, LVMH
28:31sont les deux plus fortes hausses
28:32dans le sillage de Richemont
28:33qui gagne désormais 8%
28:35à la bourse de Zurich
28:36après avoir publié
28:37des résultats bien au-delà
28:38des attentes
28:38avec une croissance
28:39de plus de 10%
28:40pour quartier
28:42tiré notamment par l'Asie
28:43mais également les Etats-Unis.
28:44Mais juste avant
28:45on va parler de Neuron
28:46une ESN française
28:47et son patron
28:48qui est avec nous en plateau.
28:51Vous avez l'habitude
28:52chaque vendredi
28:53à 9h30
28:53un patron est dans l'émission
28:55Good Morning Market
28:56et donc ce matin
28:57c'est Bertrand Ducurtil
28:58directeur général
28:59du groupe Neuron.
28:59Bonjour Bertrand Ducurtil.
29:01Bonjour.
29:01Merci d'être avec nous ce matin
29:02vous avez publié
29:03la semaine dernière
29:04votre chiffre d'affaires
29:05l'occasion
29:06de parler un petit peu
29:07de Neuron.
29:08Alors votre métier
29:09c'est le numérique
29:10c'est accompagner les sociétés
29:11dans leur transformation digitale
29:13notamment.
29:15Est-ce qu'aujourd'hui
29:15on vous parle
29:16plusieurs fois par jour
29:17dizaines de fois par jour
29:18d'intelligence artificielle ?
29:21Est-ce qu'aujourd'hui
29:21vous voyez du côté
29:22de vos clients
29:23une envie de se transformer
29:24de comprendre un petit peu
29:25comment ça se passe
29:26et comment ça peut
29:27transformer leur métier ?
29:29Oui bien sûr
29:29c'est le sujet de l'année
29:31ça a même démarré
29:32l'année dernière
29:33et peut-être même
29:35l'année précédente
29:35donc c'est un sujet
29:37qui occupe beaucoup
29:38nos clients
29:39et nous aussi en interne
29:41puisque nous devons
29:43de changer
29:45transformer certains processus
29:47pour utiliser
29:48au maximum l'IA.
29:50Alors l'IA
29:51ça s'appuie sur des données
29:52donc notre rôle
29:56nous c'est essentiellement
29:57de travailler
30:00pour des gros clients
30:00et de mettre en place
30:02de permettre aux LLM
30:04donc les moteurs IA
30:06d'aller chercher
30:07d'aller travailler
30:08sur des données externes
30:09ça ils sont équipés
30:11enfin ils sont équipés
30:12naturellement
30:12mais aussi sur des données
30:13internes
30:14que nous leur préparons
30:15et afin que les moteurs
30:17puissent utiliser
30:18vraiment les données
30:19du client
30:21pour être efficaces
30:22et efficients.
30:23Alors vos clients
30:23c'est des acteurs
30:24des télécoms
30:25c'est des acteurs
30:25du secteur bancaire
30:26entre autres
30:27sans l'hésiter
30:28qui aujourd'hui
30:29font appel à vous
30:30pour développer
30:31des applications
30:32des logiciels métiers
30:34quand vous avez publié
30:35vos résultats trimestriels
30:36c'était le 5 novembre
30:37vous avez fait part
30:38d'une croissance
30:39de plus de 5%
30:40au troisième trimestre
30:41et surtout
30:41d'un certain point
30:42d'inflexion
30:43visiblement ça va mieux
30:44là depuis quelques semaines
30:45ça repart.
30:46On a eu des trimestres
30:48un peu contrastés
30:50cette année
30:50et là nous sommes
30:51plus optimistes
30:52pour la fin de l'année
30:53puisque le groupe Neurone
30:55donc son objectif
30:57de chiffre d'affaires
30:57c'est 850 millions
30:58il sera atteint
30:59ça on en est certain
31:01et concernant
31:02la marge opérationnelle
31:03on est plus optimiste
31:07pour la fin de l'année
31:07on est à 8,4 à fin septembre
31:10toute barbe essuyée
31:11la marge opérationnelle IFRS
31:13et on a maintenu
31:16confirmé
31:17qu'on serait au-dessus de 8
31:18au minimum
31:18pour l'ensemble de l'année.
31:22Avec aujourd'hui
31:23une dynamique qui est tirée
31:24par quel métier ?
31:24Quels sont aujourd'hui
31:25les clients
31:26où ça repart ?
31:27Alors c'est lié à l'IA
31:28en fait
31:29toutes nos activités data
31:30le traitement
31:31en temps réel
31:32de flux continu
31:33massif de données
31:34ça on travaille
31:36beaucoup là-dessus
31:37c'est important
31:38d'avoir des ordres
31:39de grandeur
31:39sur nos 850 millions
31:41d'euros de chiffre d'affaires
31:42en data
31:42on est à plus
31:43de 50 millions d'euros
31:44et ces expertises data
31:47on les utilise actuellement
31:48dans les très grands comptes
31:50pour injecter l'IA
31:52dans leur processus métier
31:55et vous voyez
31:56l'IA au sens strict
31:58dans nos activités
31:59représentera
32:00entre 1 et 2%
32:02du chiffre d'affaires
32:03l'année prochaine
32:03on a dépassé
32:050,5-0,6 cette année
32:06et c'est 1 ou 2%
32:08du chiffre d'affaires
32:10l'année prochaine
32:11attention
32:12c'est vraiment
32:12une révolution
32:13c'est comparable
32:14à internet
32:15ou comparable
32:16au téléphone portable
32:17et vous craignez pas
32:18une bulle aujourd'hui ?
32:21c'est vrai qu'il y a
32:21beaucoup de questions
32:22par rapport à
32:23l'intelligence artificielle
32:24par rapport au niveau
32:25de valorisation
32:25vous avez sûrement vu
32:26NVIDIA franchir
32:28les 5000 milliards
32:28de capitalisation boursière
32:30c'est vrai qu'aujourd'hui
32:31les performances sont folles
32:32pour ces acteurs américains
32:33il y a quelque chose
32:34qui est assez clair
32:35mais ça c'est plutôt
32:36les analystes du marché
32:37qui le disent
32:37mais on connait pas
32:38encore les gagnants
32:39il y a manifestement
32:41des valorisations
32:42des 7 magnifiques
32:44qui sont
32:44non corrélées
32:46avec leurs résultats
32:47donc il faut attendre
32:48les meilleurs disent
32:50voilà
32:50il y a une bulle
32:51mais on sait pas
32:52quand elle va éclater
32:53entre dans 15 jours
32:54ou dans 3 ans
32:55mais ça
32:56ça nous concerne pas vraiment
32:57nous on vit de service
32:59donc de toute façon
33:00on suit
33:01notre problème à nous
33:02c'est de bien
33:03bien définir
33:04les use case
33:06enfin les processus métiers
33:07qui vont pouvoir être aidés
33:09par l'IA
33:10à l'échelle
33:11et c'est ça
33:12le gros travail
33:12qui est fait
33:13dans nos clients
33:14du CAC 40
33:15avec qui on co-apprend
33:17en ce moment
33:17comment bien faire
33:19comment réussir
33:20et comment capter des gains
33:21aujourd'hui
33:22quelles sont les demandes
33:23de vos clients
33:24en ce qui concerne
33:25le cloud souverain
33:25parce que c'est vrai
33:26que ça a été une tendance
33:27pendant un temps
33:28et puis aujourd'hui
33:28ça a quand même du mal
33:30à se matérialiser
33:31pour ne pas les citer
33:32OVH aujourd'hui
33:33et bien c'est compliqué
33:35en termes de dynamique
33:35de croissance
33:36par rapport à certains
33:37acteurs américains
33:38est-ce que vous
33:39aujourd'hui
33:39vous arrivez à trouver
33:40des solutions
33:41souveraines
33:42pour accompagner vos clients
33:43ou non
33:43au final
33:43on ne peut pas passer
33:44à côté de la tech américaine
33:45alors nous
33:46comme OVH
33:47nous sommes certifiés
33:48par l'ANSI
33:48Secnum Cloud
33:50donc nous avons
33:51une filiale dédiée
33:53qui s'appelle Cloud Temple
33:54qui a un cloud
33:56un cloud souverain
33:57et sécurisé
33:58le problème du cloud
34:00souverain
34:00c'est que pour des ESN
34:02ça représente
34:02des CAPEX
34:03qui sont importantes
34:04vous connaissez
34:05le dossier OVH
34:06il y a des CAPEX
34:07qui sont vraiment
34:08très importantes
34:09nous
34:10nous faisons
34:11du cloud souverain
34:12pour des clients
34:13ETI
34:14et
34:15grands comptes
34:17pas forcément
34:18pour l'ensemble
34:18de leur système
34:19d'information
34:19nous suivons
34:21le mouvement
34:22puisqu'on était présent
34:23dans l'hébergement
34:24cloud privé
34:25et c'était pour nous
34:26un must-have
34:28que d'avoir
34:28cette certification
34:29Secnum Cloud
34:30ça représentait
34:31une trentaine
34:32d'annéums
34:33de développement
34:34et on l'est
34:35depuis 3-4 ans
34:36donc on est très content
34:37mais on a des croissances
34:38de 10-15%
34:39dans ce métier là
34:41donc aujourd'hui
34:42pour vous
34:42le cloud souverain
34:43c'est pas une idée
34:44qu'il faut abandonner
34:45non
34:45ça peut fonctionner
34:46ah non non
34:47nos clients
34:47sont très satisfaits
34:49on a des systèmes
34:49d'information
34:50complets
34:51qui sont sécurisés
34:52nous
34:53si vous voulez
34:54en tant qu'actionnaire
34:56et responsable
34:57de notre cloud
34:58souverain et sécurisé
34:59on est rassuré
35:00de savoir
35:01qu'il est Secnum Cloud
35:02donc on est très content
35:04et d'ailleurs
35:04tous nos clients
35:05basculent progressivement
35:06vers notre cloud
35:08Secnum Cloud
35:09c'est une belle activité
35:11d'avenir
35:12vous savez qu'en Allemagne
35:13ils ont aussi
35:14un cloud souverain
35:15sécurisé
35:16qui s'appelle C5
35:17il y a des normes européennes
35:18qui vont être créées
35:19c'est un enjeu
35:21et pour nous
35:22c'est un domaine
35:23d'activité
35:24qui est passionnant
35:24Bertrand de Curtil
35:25votre société
35:26a plus de 280 milliards
35:28en trésorerie
35:28c'est une bonne nouvelle
35:29de millions
35:31pardon
35:31280 millions
35:33de trésorerie
35:34c'est une bonne période
35:36pour vous
35:37dans le sens
35:37où contrairement
35:38à il y a 4-5 ans
35:39l'ère des taux négatifs
35:41est terminée
35:41donc ça vous rapporte
35:42des revenus financiers
35:44que faire de cette manne financière
35:46alors nous avons
35:48une politique
35:49de croissance externe
35:50d'achat
35:51d'entreprises
35:52qui sont assez petites
35:53et qu'on est capable
35:55de faire
35:55dont on est capable
35:56de faire multiplier
35:57la taille
35:58par 2
35:59par 3
35:59et ça
36:00ça a toujours été
36:01notre système
36:02puisqu'on a
36:02Neurone A
36:04la particularité
36:05d'être très décentralisé
36:06avec des entités
36:07spécialisées
36:08par type de service
36:09et des patrons associés
36:10donc on respecte
36:11nos propres patrons
36:12et c'est assez rare
36:13qu'on fasse des acquisitions
36:14structurantes
36:15ou des grosses acquisitions
36:18donc pour l'instant
36:19on a notre trésorerie
36:20qui ne nous empêche pas
36:21de dormir
36:22et on a une politique
36:23de dividende
36:24on donne à peu près
36:252,5-3% du cours
36:27chaque année
36:27en dividende
36:29avec un
36:30depuis 2021
36:3110 centimes chaque année
36:32qui sont rajoutés
36:33aujourd'hui
36:34comme vous le dites
36:35ça fait environ 3% de dividende
36:36je ne sais pas
36:37la question que
36:38certains auditeurs
36:39peuvent se poser
36:39c'est est-ce qu'il peut y avoir
36:40aujourd'hui un dividende spécial
36:42comme ça a été fait
36:42il y a quelques années
36:43alors on a de très bonnes relations
36:46avec nos investisseurs
36:48qui sont maintenant
36:49là depuis longtemps
36:50puisqu'il parfois
36:51ils nous traitent
36:51de vétérans de la bourse
36:52et en fait pour l'instant
36:54on leur dit
36:55que tôt ou tard
36:56il y aura une solution
36:58sera trouvée
36:58soit par des acquisitions
36:59soit par des retours
37:01vers l'actionnaire
37:01à notre trésorerie
37:02excédentaire
37:03quand vous disiez
37:04280
37:05c'est plutôt un point bas
37:06c'est en juin
37:06mais le point haut
37:08c'est plutôt 330
37:09340
37:09après dividende
37:11de la moitié du résultat
37:13du côté de votre flottant
37:14aujourd'hui
37:1530%
37:16puisque le capital
37:16est majoritairement détenu
37:18par les membres dirigeants
37:20sur ce plateau
37:21il y a une semaine
37:22j'avais patron chargeur
37:22qui disait
37:23aujourd'hui
37:23je conseille à personne
37:24d'aller en bourse
37:25est-ce que vous
37:26aujourd'hui
37:26vous trouvez votre place
37:27en bourse
37:28est-ce que vous avez envie
37:29comme certaines sociétés
37:30de quitter le pavillon
37:31pourquoi pas
37:31de sortir de la côte parisienne
37:34pour aller sur une autre place
37:35ou tout simplement
37:35pour aller dans
37:36dans le private equity
37:37non non
37:38ce n'est pas l'ordre du jour
37:39non non pas l'ordre du jour
37:41ce qui est important
37:43c'est de préciser quand même
37:44que le capital
37:45est verrouillé
37:45puisque le président fondateur
37:47de Neurone
37:48Luc de Chamart
37:49a 60%
37:49sur les 70
37:51du capital
37:53donc c'est
37:54c'est lui
37:55mais aujourd'hui pour vous
37:55vous trouvez encore
37:56votre place en bourse
37:57c'est-à-dire
37:57vous avez un milliard
37:58de capitalisation boursière
37:59vous ne dites pas
38:01comme certaines
38:01PME, ETI
38:02être pénalisé
38:03aujourd'hui
38:03par le fait
38:04d'être coté en bourse
38:05non non non
38:06c'est une vitrine pour vous
38:08ça vous apporte
38:08on est habitué
38:09ça fait 25 ans
38:10c'est rentré
38:11dans nos habitudes
38:12merci beaucoup
38:13de nous avoir accompagné
38:14ce matin
38:15Bertrand Ducurti
38:16je rappelle que vous êtes
38:16directeur général
38:17du groupe Neurone
38:18pour faire un point
38:19donc sur votre activité
38:21et le chiffre d'affaires
38:21qui a été publié
38:22il y a quelques jours
38:24tout de suite
38:24comme tous les jours
38:25à 9h40
38:26c'est l'heure du face à face
38:27face à face
38:31comme chaque jour
38:32à 9h40
38:32avec deux acteurs de marché
38:34ce matin
38:35Maxime Darmé
38:36économiste senior
38:37chez Allianz Trade
38:38et Roland Calloyan
38:39qui est responsable
38:40de la stratégie
38:41action européenne
38:41chez Société Générale
38:42CIEB
38:43bonjour à tous les deux
38:44merci d'être avec nous
38:45ce matin
38:46on va revenir
38:47notamment sur
38:48les anticipations
38:49de baisse de taux
38:50puisque depuis
38:50des jours
38:51des semaines maintenant
38:52le marché
38:53Maxime Darmé
38:54est omnibulé
38:55par une chose
38:55c'est la fameuse
38:56baisse des taux
38:57de la Fed
38:57avec pour rappel
38:58un pivot
39:00qui a été mis en place
39:01il y a quelques semaines
39:03maintenant
39:03bon hier
39:04plusieurs membres
39:05de la Fed
39:05ont quand même
39:06calmé le jeu
39:07vous avez notamment
39:08des présidents
39:09de Fed régional
39:10Niaïd Kashkari
39:11Raphaël Bostic
39:12ou encore
39:13Suzanne Collins
39:14qui ont estimé
39:14que non pour l'instant
39:15rien n'était garanti
39:17parce qu'il y a un risque
39:18de retour d'inflation
39:19aux Etats-Unis
39:20oui effectivement
39:21ce qu'on constate
39:22c'est que la Fed
39:22s'est peut-être
39:23un peu précipité
39:24dans ses baisses de taux
39:25à la rentrée
39:26donc ils se rendent bien compte
39:28que finalement
39:28d'une part
39:29l'activité semble tenir
39:30même si on n'en est pas
39:31vraiment sûr
39:32à cause du fameux
39:33shutdown
39:33qui limite
39:35la disponibilité
39:36des données économiques
39:37et surtout
39:38que l'inflation
39:39elle reste finalement
39:40ancrée autour de 3%
39:41rien n'indique
39:42que l'inflation baisse
39:43et en même temps
39:44le marché de l'emploi
39:46semble se stabiliser
39:47alors les créations
39:49d'emplois restent faibles
39:50mais il n'y a pas
39:50c'est pas non plus catastrophique
39:51le taux de chômage
39:52n'a pas l'air d'augmenter
39:53en tout cas pas beaucoup
39:54c'est ce que donnent
39:55aussi les données alternatives
39:56puisqu'on n'a pas
39:56les données officielles non plus
39:57donc finalement
39:58les faucons de la Fed
40:00et même d'autres
40:01commencent à sortir
40:02de leur nid
40:02et nous disent
40:03c'est peut-être pas nécessaire
40:05de baisser encore une fois
40:07les taux d'intérêt
40:08maintenant l'économie américaine
40:09est plutôt bien ancrée
40:09dans sa dynamique de croissance
40:11et si on continue de baisser
40:13l'inflation risque de devenir
40:14vraiment hors de contrôle
40:15en 2026
40:15alors le problème
40:16c'est qu'avec ce fameux shutdown
40:17on n'a pas de données
40:18donc c'est compliqué
40:19je vous disais
40:20les données du secteur privé
40:21oui oui
40:22les données du secteur privé
40:23mais les données du BLS
40:24même encore hier
40:26il y avait la Maison Blanche
40:28et certains commentateurs
40:29qui estimaient que non
40:30tout simplement
40:31il n'y aurait pas de données
40:31concernant la période d'octobre
40:33alors l'inflation
40:34probablement on ne l'aura pas
40:35parce que l'inflation
40:36c'est une des données
40:36où les statisticiens
40:38vont dans les magasins
40:39et donc ils ne pourront pas
40:40revenir en octobre
40:40octobre est passé
40:41donc très probablement
40:42on n'aura pas de données
40:43pour le mois d'octobre
40:44c'est quand même assez
40:44quasiment unique dans l'histoire
40:46je crois
40:46les données d'emploi
40:48enquête ménage
40:50aussi
40:50toutes les enquêtes
40:51auprès des ménages
40:52qui ne sont déjà
40:52pas de très bonne qualité
40:54parce que les taux de réponse
40:55ont beaucoup baissé
40:56depuis la pandémie
40:57donc on n'aura probablement
40:59peut-être pas
40:59le taux de chômage
41:00aussi d'octobre
41:01parce que le taux de chômage
41:02est basé
41:03sur l'enquête
41:04auprès des ménages
41:05on aura
41:06les enquêtes
41:07payroll
41:08emploi
41:08côté entreprise
41:09mais avec une qualité moindre
41:10et aussi
41:12on aura
41:13avec beaucoup de retard
41:14en février
41:15je pense
41:15les données
41:16consommation
41:17et revenus
41:18des ménages
41:19donc c'est une enquête
41:20très importante
41:21donc on saura
41:21en février
41:22si vous voulez
41:23ce qui s'est passé
41:24en octobre
41:24en termes de consommation
41:26et de revenus
41:27des ménages
41:28donc vraiment
41:29ça a perturbé
41:30effectivement
41:30la compréhension
41:32macroéconomique
41:33de l'économie américaine
41:34au quatrième trimestre
41:35encore une fois
41:36moi je ne suis pas
41:37trop inquiet
41:38parce que les données
41:38alternatives
41:39du secteur privé
41:40elles sont de moins
41:41bonne qualité
41:42certes que les données
41:42du secteur public
41:44officiel
41:45mais elles donnent
41:46quand même
41:46plutôt une bonne idée
41:47de l'état
41:48de l'économie américaine
41:49des prix
41:50et du marché du travail
41:51en tout cas
41:52hier
41:52ces différentes déclarations
41:53de membres de la Fed
41:55ont été prétextes
41:55à quelques prises de profit
41:57le Nasdaq a cédé
41:582,3%
41:59à 22 870 points
42:00c'était sa plus forte baisse
42:01depuis le 10 octobre
42:02ce matin
42:03le CAC 40
42:03perd 0,5%
42:05bon
42:06oui
42:06ces prétextes
42:07à quelques prises de profit
42:08Roland Caloyan
42:09il ne faut pas oublier
42:10le très beau parcours
42:11du Nasdaq
42:12ces dernières semaines
42:13effectivement
42:14il faut remettre
42:15un petit peu
42:15dans le contexte
42:15il y a des prises de profit
42:17après une performance
42:18quand même
42:18qui a été
42:18très impressionnante
42:20il y a des questions
42:21qui se posent aussi
42:21sur les valorisations
42:22aujourd'hui
42:23en particulier
42:24sur les valeurs technologiques
42:25donc effectivement
42:27je ne suis pas surpris
42:28que
42:29quand on a un petit peu
42:30effectivement
42:31des nouvelles
42:32qui vont dans ce sens
42:33sachant que
42:34ça a été
42:35un
42:36des catalyseurs
42:38de la dernière jambe
42:39de hausse
42:40la politique monétaire
42:41il y a effectivement
42:42des prises de profit
42:45qui se mettent
42:46qui se mettent en place
42:46des profits également
42:48qui sont quand même
42:49supérieurs aux attentes
42:50au troisième trimestre
42:51ça c'est quand même
42:51la bonne nouvelle
42:52on est en train
42:53de fermer ce chapitre
42:54des résultats
42:55du troisième trimestre
42:56quand vous regardez
42:57aujourd'hui
42:57en Europe
42:59bon les attentes
42:59étaient relativement basses
43:01mais dans l'ensemble
43:02on a un consensus
43:03qui a été battu
43:04oui alors après
43:05c'est toujours un peu
43:06la métaphore
43:07avec le saut à la perche
43:09plus la barre est haute
43:10plus c'est compliqué
43:11de la passer
43:12et là on ne peut pas dire
43:13que la barre était
43:13très très haute
43:14on a vu quand même
43:15tout au long de l'année
43:16des révisions baissières
43:17au niveau européen
43:18sur la majorité des secteurs
43:19qui ont été révisés
43:20à la baisse
43:21donc effectivement
43:22là on est arrivé
43:24avec des entreprises
43:25qui sont globalement
43:26plutôt battues
43:28le consensus
43:29mais c'est un peu
43:30quand on râle
43:31un peu historiquement
43:32ce trimestre
43:33le pourcentage
43:34d'entreprises
43:34qui ont battu
43:35les attentes
43:36et ceux qui ont déçu
43:37on est dans un ratio
43:39globalement en ligne
43:40avec la moyenne historique
43:42alors ce qui est assez amusant
43:45quand même
43:45c'est de voir
43:45que les entreprises
43:46font preuve
43:47d'une certaine forme
43:47de résilience
43:48lors de ces résultats
43:49du troisième trimestre
43:51résilience
43:52c'est peut-être également
43:52le mot que je peux utiliser
43:53sur les statistiques
43:54aujourd'hui
43:55Maxime Darmé
43:56quand on regarde
43:57les droits de douane
43:58aujourd'hui
43:58j'ai pas envie de dire
44:00même pas peur
44:00mais quand il y a
44:02certaines données
44:02pour l'instant
44:03ça se voit pas
44:04alors là vous parlez
44:05d'Europe ou aux Etats-Unis ?
44:06aux Etats-Unis
44:06oui effectivement
44:07les droits de douane
44:09si vous voulez
44:09ça révèle le fait
44:10que l'économie américaine
44:11c'est vraiment une économie
44:12à deux vitesses
44:13les données macro
44:14sont plutôt bonnes
44:15mais c'est tiré
44:16quand même en grande partie
44:17il faut le dire
44:17par les gens de la tech
44:18et par la révolution IR
44:20on estime environ
44:21que les dépenses d'IA
44:22prises au sens large
44:24dépenses d'investissement
44:25mais aussi dépenses
44:26par les ménages
44:27contribuent à 30%
44:29de la croissance américaine
44:30en 2025
44:31donc vous avez
44:32une économie américaine
44:33qui se porte bien
44:34dans le domaine
44:34de la technologie
44:35et plus généralement
44:36de l'information
44:37et communication
44:37mais si vous regardez
44:39sous la surface
44:41beaucoup de PME américaines
44:43on le voit beaucoup
44:43dans les enquêtes
44:44souffrent
44:45et elles ont pris
44:46dans leur marge
44:47les hausses droits de douane
44:48pour ne pas trop
44:49augmenter les prix
44:50donc voilà
44:52il faut vraiment regarder
44:53un peu en détail
44:54il y a des secteurs
44:55qui vont moins bien
44:57que d'autres
44:57globalement
44:59c'est vrai que l'économie américaine
45:00après voilà
45:00les données macro
45:01encore une fois sont bonnes
45:02je pense que la Fed
45:03ne baissera pas ses taux
45:04en décembre
45:05elle va faire une pause
45:05et je pense qu'au-delà
45:07de décembre
45:07les baisses de taux
45:08seront très limitées
45:08nous on pense qu'il y aura
45:0950 points de base
45:10de baisse de taux
45:11au premier semestre 2026
45:13donc voilà
45:15il faut vraiment regarder
45:16dans le détail
45:17je pense sectoriel
45:18et du côté de l'Europe
45:19ces droits de douane
45:20aujourd'hui
45:20comment ils sont digérés
45:22quand on regarde
45:22les prévisions de croissance
45:23pour l'année prochaine
45:25environ 1%
45:26du côté de l'Allemagne
45:27idem du côté de la France
45:29ils sont plutôt bien
45:30digérés pour l'instant
45:31c'est vrai
45:32que les facteurs dominants
45:33ne sont pas les droits de douane
45:34vous savez les droits de douane
45:35les importations américaines
45:38c'est 8%
45:38des importations mondiales
45:39donc après tout
45:40on peut se dire que
45:41seuls 8%
45:42des importations mondiales
45:43ont été impactées
45:43par des droits de douane
45:44alors c'est à la fois beaucoup
45:45mais pas beaucoup
45:46ce qui compte plus
45:47pour les perspectives européennes
45:49c'est la demande des ménages
45:50qui reste à tonnes
45:51mais sur le point plus positif
45:53on l'a vu avec les chiffres français
45:54de la croissance
45:55qui ont surpris à la hausse
45:56au troisième trimestre
45:57si on se rappelle bien
45:58les entreprises
45:59manifestement
46:00accélèrent leurs dépenses
46:01d'investissement
46:02dans l'IA
46:03ou plus généralement
46:04dans les dépenses de technologie
46:05il y a aussi le secteur
46:06de la défense
46:07manifestement aussi
46:08ça commence à pousser
46:09ça commence à tirer à la hausse
46:11la production industrielle
46:12manufacturière en Europe
46:13et particulièrement en France
46:14donc il y a vraiment
46:15je crois les droits de douane
46:16c'est un facteur parmi d'autres
46:18et qui finalement
46:19est un petit peu
46:20j'allais dire presque étouffé
46:22mais en tout cas
46:22qui est compensé
46:23par des tendances
46:25plus séculaires de fonds
46:27et j'en vois encore
46:28encore une fois deux
46:29l'IA
46:29le premier
46:30et les dépenses de défense
46:31donc pour l'instant
46:32l'économie européenne
46:33effectivement réside
46:34les marchés du travail
46:35aussi sont très résilients
46:36le télétôt de chômage
46:37dans la plupart des pays
46:38reste à des niveaux
46:39historiquement faibles
46:40donc le contexte macro
46:43reste plutôt satisfaisant
46:46dans un sentier de croissance
46:47autour de 1%
46:48qui n'est pas non plus
46:49en absolu quelque chose
46:50de quoi on pourrait se réjouir
46:52on aimerait que la croissance
46:52en Europe soit plus proche
46:54des 1,5 ou 2%
46:55et malheureusement
46:56c'est pas le cas
46:56parce qu'il n'y a pas
46:57le potentiel de croissance
46:59qui est au rendez-vous
47:01L'un des temps forts
47:02bien sûr de l'année prochaine
47:03ça sera le plan allemand
47:05un plan qui a été annoncé
47:06en début d'année
47:06qui va commencer petit à petit
47:08à se mettre en place
47:09dans le contexte
47:10que vient d'exposer
47:10Maxime Darmé
47:12chez Société Générale CIB
47:13Roland Calloyan
47:14comment aujourd'hui
47:15vous arbitrez les portefeuilles
47:16on a vu que ces dernières semaines
47:17les valeurs cycliques
47:18ont tenté de prendre
47:19un petit peu leur revanche
47:20avec notamment des gains
47:22de plus de 15%
47:23sur certaines valeurs cycliques
47:25est-ce qu'aujourd'hui
47:26il faut continuer
47:26à jouer ces valeurs cycliques
47:28pour accompagner
47:30ce mouvement de croissance
47:30l'année prochaine ?
47:32Alors ce qui est assez surprenant
47:33c'est qu'on se pose
47:34beaucoup de questions
47:34sur la macro
47:35et en même temps
47:35en Europe
47:36dans le marché d'action européen
47:37depuis le début de l'année même
47:38les cycliques font mieux
47:39globalement
47:39que les défensifs
47:40alors que ça fait 3 ans
47:43qu'on a quand même
47:44des bénéfices
47:44qui sont sous pression
47:45et n'arrivent pas
47:46à être délivrés
47:46résultat
47:47on a des valorisations
47:49qui montent
47:49quand on regarde
47:50le compartiment cyclique
47:51aujourd'hui en Europe
47:52on est sur des multiples
47:53de 20 fois
47:54et on paye 20 fois quoi ?
47:56On paye 20 fois
47:57une croissance à 2 chiffres
47:58l'année prochaine
47:58alors qu'elles ont été
47:59incapables de délivrer
48:00de la croissance
48:01sur les 3 dernières années
48:02donc sur un scénario
48:03extrêmement optimiste
48:04on a même des cycliques
48:05on a beaucoup de cycliques
48:06en Europe qui se traitent
48:07avec des multiples
48:07aujourd'hui plus élevés
48:08qu'un méta ou alphabète
48:10aux Etats-Unis
48:10donc ça peut être
48:13assez surprenant
48:14à l'inverse
48:15ces défensives
48:15sont complètement délaissées
48:17alors qu'elles ont
48:18une bonne visibilité
48:19elles ont une croissance
48:20certes plus faible
48:22mais une croissance quand même
48:23on est sur des multiples
48:24de 15
48:25et du coup
48:26quand on fait le relatif
48:27on est aujourd'hui
48:27sur des décotes
48:29extrêmement importantes
48:32des défensives
48:33par rapport aux cycliques
48:33ou une prime en tout cas
48:34des cycliques
48:35de l'ordre de 40%
48:36et c'est des primes
48:37qu'on voit typiquement
48:38lorsqu'on a des crises
48:40vous êtes dans le creux
48:41de la vague
48:42quand on a une récession
48:43et que le marché
48:43attend un rebond
48:44très très très fort
48:45donc
48:45quand en 2020
48:47Pfizer annonce
48:49son vaccin
48:50je comprends
48:51que le marché
48:52se dit
48:52on va réouvrir
48:53et il va y avoir
48:53une reprise économique
48:54mais c'est quoi
48:55le catalyseur
48:56à venir en 2026
48:57alors oui
48:57il y a le plan allemand
48:58mais effectivement
48:59ça va être très focalisé
49:00sur les valeurs allemandes
49:02comme Maxime l'a mentionné
49:04la croissance va être
49:04relativement molle
49:05en Europe
49:06autour de 1%
49:07les Etats-Unis
49:08on parle de baisse
49:09de taux de la Fed
49:09parce qu'il y a
49:10un ralentissement économique
49:11la Chine ça ralentit
49:12vous rajoutez par dessus
49:13le dollar
49:14et il y a potentiellement
49:16aussi on ne sait pas
49:16tout l'impact
49:17que sera sur les entreprises
49:18encore sur les taxes
49:19donc vous n'avez pas
49:20un environnement
49:21très porteur
49:21pour les bénéfices
49:23et le marché
49:24continue
49:25c'est un peu
49:26comme au casino
49:27noir-rouge
49:28vous mettez sur rouge
49:29ah bah c'est noir
49:30allez je double
49:31je remets sur rouge
49:32encore noir
49:33là vous dites non
49:33ça y est après 3 ans
49:34c'est la bonne
49:35et le marché continue
49:36à croire effectivement
49:37qu'on va avoir
49:38un rebond très fort
49:38des cycliques
49:39et comment vous arbitrez
49:40les portefeuilles
49:40vous aujourd'hui
49:41vous êtes responsable
49:42de la stratégie
49:42action européenne
49:43nous on recommande
49:44d'aller plutôt
49:44sur les défensifs
49:45alors les défensifs
49:48beaucoup d'investisseurs
49:49qu'on rencontre
49:49disent ouais mais
49:50c'est quand même
49:50ennuyeux
49:51c'est boring
49:52mais des fois boring
49:53c'est beautiful
49:54c'est très large
49:54également les défensifs
49:55on peut aller sur
49:56l'alimentaire
49:57sur le secteur pharmaceutique
49:58il y a un secteur
49:59qui fonctionne très bien
50:00par exemple depuis
50:00le début d'année
50:01dans le secteur défensif
50:02si on cherche des choses
50:03qui fonctionnent déjà
50:04c'est le secteur
50:04des utilities
50:05qu'on aime bien
50:07ça c'est les télécoms
50:08services aux collectivités
50:09voilà ça va être
50:09plutôt tout ce qui va
50:10être lié à l'énergie
50:11distribution de l'énergie
50:12donc services aux collectivités
50:14et puis il y a un autre secteur
50:15qui a des fondamentaux
50:16vraiment très intéressants
50:18et qui a eu
50:19une forte sous-performance
50:20c'est le secteur
50:21de la pharma
50:21avec évidemment
50:22des discussions
50:23avec le gouvernement
50:24américain
50:25et qui aujourd'hui
50:26quand on regarde le couple
50:27valorisation
50:28et visibilité
50:30est fondamentaux
50:32et qui apparaît
50:32être très intéressant
50:33vous savez
50:34avoir des histoires
50:35quand on investit
50:36avoir de belles histoires
50:36c'est bien
50:37avoir de bons fondamentaux
50:38c'est mieux
50:38et à l'inverse
50:39quels sont les secteurs
50:40où vous êtes à l'écart ?
50:42dans le compartiment cyclique
50:43là on trouve effectivement
50:44que le marché
50:45a très bien valorisé
50:46un exemple
50:47c'est le secteur du luxe
50:49là effectivement
50:50on est sur des
50:51on parlait des impacts
50:53de taxes de douane
50:54malheureusement
50:55pour ce secteur
50:56on est en plein dedans
50:59parce qu'on a un secteur
51:00qui doit produire en Europe
51:01et qui exporte
51:04dans le reste du monde
51:04bon alors aujourd'hui
51:05Richemont fait mieux
51:06que prévu
51:06mais bon peut-être
51:07que les attentes étaient basses
51:08en tout cas
51:08le titre prend 7,6%
51:10du côté de la bourse de Zurich
51:12et permet à l'ensemble
51:12du secteur de surperformer
51:14LVMH est la plus forte hausse
51:15du CAC 40
51:15avec un gain de 0,8%
51:17les temps forts
51:18en ce moment
51:19du côté de l'Europe
51:20c'est bien sûr la France
51:21bon sans faire de la politique
51:23on a quand même aujourd'hui
51:24des inquiétudes
51:25sur la formation d'un budget
51:26aujourd'hui Maxime Darmé
51:27c'est pas content
51:28qu'on est inquiet
51:29et puis il y aura également
51:30un budget à trouver
51:31du côté de Londres
51:32où là aussi
51:33on a un gouvernement
51:34qui est dans une certaine
51:35forme d'impasse
51:36alors deux situations
51:38j'ai envie de dire
51:39différentes
51:39au moins les Britanniques
51:41ils ont un gouvernement
51:41plus ou moins stable
51:42en tout cas
51:42ils ont une majorité absolue
51:43au Parlement
51:44même si le parti travailliste
51:46est de plus en plus divisé
51:47sur l'austérité budgétaire
51:48qui se prépare
51:49puisque
51:49le Royaume-Uni
51:51effectivement fait face
51:52à des défis budgétaires
51:53aussi quasiment aussi importants
51:54que la France
51:55donc effectivement
51:56on attend ce budget
51:57outre-Manche
51:59pour le 26 novembre
52:00bon le consensus général
52:02et on est d'accord là-dessus
52:03c'est qu'il y aura
52:04majoritairement
52:05des hausses de taxes
52:06plutôt que des baisses
52:07de dépenses
52:07puisque
52:08les marges de manœuvre
52:09pour baisser les dépenses
52:10en Grande-Bretagne
52:12sont très limitées
52:13non seulement vous avez
52:14la partie gauche
52:15du parti travailliste
52:16qui s'y oppose
52:16on l'a vu au printemps
52:18quand le gouvernement
52:19a essayé de baisser
52:22certaines prestations sociales
52:23tout de suite
52:24il y a une réaction
52:25très négative
52:26d'une bonne partie
52:27du parlement
52:28enfin du parti travailliste
52:30et donc ils ont dû
52:30revenir dessus
52:31donc ils ont quasiment
52:33aucune marge de manœuvre
52:34pour baisser les dépenses
52:34en plus ils doivent augmenter
52:35les dépenses de défense
52:36la Grande-Bretagne
52:37bien sûr est engagée
52:38comme les autres pays
52:38pour les augmenter
52:39donc ils vont se tourner
52:41côté taxes
52:42côté taxes
52:42manifestement
52:44les hausses de TVA
52:45vont être à exclure
52:46et on se dirigerait
52:48manifestement
52:49vers une hausse
52:50des impôts sur le revenu
52:51donc impacter les ménages
52:53peut-être aussi
52:55il semblerait
52:55qu'ils vont augmenter
52:56les impôts
52:57sur le secteur
52:58de l'immobilier
52:59de façon générale
53:00les transactions immobilières
53:01ce qu'on appelle en France
53:02les droits de notaire
53:03donc il semblerait
53:04que les ménages
53:05le marché immobilier
53:06les personnes plutôt aisées
53:07aussi
53:08vont être les premières cibles
53:10de ces nouvelles mesures
53:13budgétaires
53:13qui vont être annoncées
53:14donc le 26 novembre
53:16et ça sera bien sûr
53:17à suivre
53:17on est pris par le temps
53:18merci beaucoup
53:19à tous les deux
53:19de nous avoir accompagnés
53:20Maxime Darmé
53:20donc pour Allianz Trade
53:22vous êtes économiste
53:23et merci également
53:23à Roland Calloyan
53:24qui est responsable
53:25de la stratégie action européenne
53:27chez Société Générale CIB
53:28dans une poignée seconde
53:30on sera depuis Marseille
53:31où nous attend
53:32Anthony Morel
53:33puisque vous êtes
53:33au Vélodrome de Marseille
53:35où se tient
53:35depuis hier
53:36l'AIM
53:37c'est un grand forum
53:38autour de l'intelligence artificielle
53:40quel est le programme
53:41des experts
53:42de l'IA
53:43puisque aujourd'hui
53:44ça sera les experts
53:44de l'IA
53:45un programme un peu spécial
53:48pour une émission exceptionnelle
53:50puisqu'on est ici
53:51dans la capitale européenne
53:53de l'IA
53:53au moins pour deux jours
53:54à Marseille
53:55et on va parler
53:55IA et emploi
53:56thématique absolument
53:58passionnante et cruciale
53:59ou grande inconnue aussi
54:00est-ce que
54:00l'intelligence artificielle
54:02va tous nous mettre au chômage
54:03est-ce qu'elle va fabriquer
54:04une génération
54:05d'humains oisifs
54:06qui va devoir repenser
54:07le sens de sa vie
54:08ou est-ce qu'elle va au contraire
54:09nous augmenter
54:10faire des générations
54:12de super salariés
54:13avec des sortes
54:13de super pouvoir
54:14on aura sur le plateau
54:15deux économistes
54:16avec des points de vue
54:17très différents
54:18sur la question
54:19on en parle
54:19dans quelques minutes
54:20avec les experts de l'IA
54:22à partir de 10h
54:23jusqu'à 11h
54:23et puis ensuite
54:24vous retrouverez
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54:25pour tout pour investir
54:26on se retrouve
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