- il y a 2 jours
Ce jeudi 11 décembre, Jean-Baptiste Pethe, chef économiste chez AG2R La Mondiale, Jean-Louis Cussac, trader pour compte propre chez Perceval Finance Conseil, Joachim Hermann, fundamental analyst chez Kepler Unigestion, Matthieu Ceronne, trader et fondateur de Galileo Trading, Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade, et Vincent Juvyns, responsable de stratégie d'investissement chez ING, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité des marchés financiers continue sur BFM Business. Dans un instant, l'ouverture. Etienne Braque, on devait ouvrir en petite baisse, mais grâce à Schneider Electric, ça devrait être en hausse.
00:15Schneider Electric est en hausse de plus de 2% après ouverture. Le groupe tient aujourd'hui sa réunion investisseur avec des objectifs qui ont été reformulés pour 2030.
00:23Et un groupe qui se veut de plus en plus tech. Ce matin, il dit qu'on pense réaliser 25% de notre chiffre d'affaires dans le secteur des logiciels d'ici à 2030.
00:31Donc on connaît bien sûr ce groupe pour les disjoncteurs, les interrupteurs, les prises, avec également une forte part de son chiffre d'affaires dans l'industrie,
00:38mais également demain dans le secteur des logiciels. Un groupe qui, dans le même temps, annonce également 3 milliards, entre 2,5 et 3,5 milliards de rachats d'actions d'ici à 2030.
00:47Et puis surtout, une croissance organique de son chiffre d'affaires entre 7 et 10% sur la période 2025-2030.
00:55Donc dans un contexte où il y a quand même assez peu de visibilité, là vous avez un groupe qui se mouille et qui dit on va faire une croissance de notre chiffre d'affaires entre 7 et 10% d'ici à 2030.
01:02Donc ça forcément, ça plaît à la bourse. Et donc on le verra dans un instant, ça devrait aider le CAC 40.
01:07Il ne faut pas oublier que c'est l'une des plus grosses pondérations du CAC 40, avec aujourd'hui un groupe qui pèse un peu plus de 7% dans l'indice.
01:14Dans l'actualité macroéconomique hier, c'était enfin la réunion de la Fed avec cette baisse des taux d'un quart de point. Donald Trump aurait voulu plus ?
01:21Ah oui, il voulait deux fois plus. Juste après la réunion de la Fed sur son réseau social, il a à nouveau dit c'est pas assez, il faut aller plus loin.
01:27Bon, c'était compliqué quand même de mettre en place une baisse de 50 points. Déjà 25 points, c'est pas mal, sachant que pour l'instant, les membres de la Fed étaient toujours dans le brouillard,
01:35dans le sens où c'est la semaine prochaine seulement que le bureau des statistiques va publier ses chiffres d'inflation et d'emploi.
01:41Mais la Fed n'a pas attendu, elle voit bien que le marché de l'emploi est en train de se dégrader.
01:45Elle voit également que visiblement, le pic d'inflation sur les biens, pas sur les services, mais sur les biens, serait touché au premier trimestre.
01:51Quand dans le même temps, la croissance sera plus forte qu'attendue, finalement, les États-Unis devraient faire plus de 2% de croissance l'année prochaine,
01:57grâce à une consommation qui est quand même robuste, et puis surtout des dépenses dans l'IA,
02:01qui propulsent notamment la croissance dans certains États, et donc in fine pour les États-Unis.
02:06Alors justement, dans l'IA, il y avait hier les résultats d'Oracle un petit peu décevant.
02:10Avec un titre qui était en baisse de plus de 11% hier soir en après-bourse, ce qui pèse sur les futurs américains.
02:16Le Nasdaq 100 perd un peu plus d'1%.
02:18Oracle qui a publié des résultats légèrement en dessous des attentes, que ce soit sur le chiffre d'affaires,
02:23mais également sur le résultat net, et puis surtout qui a augmenté significativement ses dépenses d'investissement.
02:28Finalement, ils ne vont pas faire 35 milliards de dépenses, mais 50 milliards sur l'exercice annuel qui se clôture à fin mai,
02:34quand dans le même temps, le free cash flow est négatif.
02:36Donc ça, ça inquiète. En fait, les investisseurs se disent qu'ils dépensent des milliards dans leur data center.
02:41Il y a soi-disant 300 milliards de carnets de commandes, mais en fait, on ne sait pas trop,
02:44parce qu'au Pony Eye, du jour au lendemain, la tendance peut s'inverser.
02:47Et pour l'instant, ils ne récoltent pas le free de leurs investissements.
02:49Et c'est ce qui explique que ce titre est en baisse de 30% depuis le mois de septembre.
02:52Et s'il perd 10% aujourd'hui, on sera sur un moins 40% en l'espace de trois mois.
02:56Le CAC 40 qui ouvre à l'instant ?
02:58En hausse de 0,2% grâce notamment à Schneider Electric, avec un titre Schneider Electric qui est en hausse de plus de 2% à l'ouverture,
03:062,3% à 239 euros.
03:098 044 points pour le CAC 40 qui surperforme donc les futurs à Wall Street,
03:14mais également l'Eurostox 50 puisque l'indice européen est sur une hausse de 0,1%.
03:19Autre valeur à suivre aujourd'hui, Pernod Ricard avec un avis de recommandation positive sur la valeur.
03:24C'est la deuxième plus forte hausse, plus 1,5% à 74,42, suivi de LVMH, plus 1%.
03:30Car vous avez un acteur du luxe ce matin qui revoit la hausse ses prévisions pour cette année,
03:34c'est Brunello Cuccinelli.
03:35C'est un acteur italien d'une taille modeste, c'est 6 milliards de capitalisation boursière à 1 000 ans.
03:40Mais le groupe prévoit une croissance plus forte qu'attendue de son chiffre d'affaires pour cette année.
03:44Et ça profite à cette valeur qui est en hausse de 1,4%, 94 euros pour Brunello Cuccinelli.
03:50Néanmoins, le titre perd toujours plus de 10% depuis le début de l'année.
03:54Alors qu'est-ce que ça donne pour Abivax ?
03:55Eh bien ce titre Abivax qui a gagné 20% hier en séance, 10% à la clôture,
03:59est en petite baisse de 2% à 112,40 euros.
04:03On est toujours sur une hausse de 1 500% depuis le début de l'année.
04:07Avec, on en parlait ce matin, beaucoup de rumeurs concernant un éventuel rachat de cette biotech
04:13qui a annoncé des résultats positifs cet été, résultats de phase 3.
04:17Donc c'est la dernière phase avant une demande de mise sur le marché d'un traitement.
04:22Là, on est dans les maladies intestinales.
04:24Des résultats qui étaient au-delà des traitements actuels.
04:27Et visiblement, l'Aïlili qui s'intéresse à Abivax,
04:29que ce soit du côté d'Aïlili et du côté d'Abivax, c'est no comment.
04:33On ne commande pas cette rumeur.
04:34Ça vaut donc plus que Carrefour ?
04:36Quasiment autant.
04:37Hier en séance, avec les plus 20, on était à 10 milliards de capitalisation boursière quand même.
04:41Pour une boîte qui ne gagne donc pas encore d'argent.
04:43Au menu de Good Morning Market.
04:44Dans un instant, nous serons avec les équipes d'Agile User La Mondiale
04:47pour revenir sur les annonces de la Fed.
04:48Que faut-il retenir en dehors de cette baisse de taux de 25 points de base
04:51qui était très légèrement attendue ?
04:53Et puis ensuite, nous parlerons du secteur des télécoms,
04:56avec notamment Orange qui gagne 40% depuis le début de l'année.
04:58C'est l'une des plus fortes hausses du CAC 40 depuis le mois de janvier.
05:02Le marché des options comme chaque jeudi.
05:05Et puis ensuite, dans le face-à-face, nous reviendrons un petit peu sur l'allocation,
05:08le portefeuille idéal pour l'année prochaine.
05:10Et puis bien sûr, sur ces annonces de la Fed.
05:12Bonne émission, à demain.
05:20Et c'est parti pour Good Morning Market jusqu'à 10h.
05:23Et puis ensuite, bien sûr, vous retrouvez les experts avec Raphaël Lejean.
05:26Le CAC 40 plus 0,2% grâce notamment à Schneider Electric.
05:28Nous verrons cela dans un instant avec Jean-Louis Tussac.
05:31Plus 2%, donc c'est la plus forte hausse au-delà des 238 euros.
05:34Mais juste avant, on va faire un point sur les annonces de la Fed
05:36avec donc cette baisse de taux qui est enfin là.
05:39C'est la troisième depuis le début de l'année.
05:41Enfin, oui, car elle était très attendue cette baisse de taux depuis des jours, des semaines maintenant.
05:47Et pour en parler, c'est Jean-Baptiste Pette qui nous accompagne à distance,
05:50chef économiste de AG2R La Mondiale.
05:52Bonjour Jean-Baptiste Pette.
05:53Bon, en dehors de cette baisse de taux, en effet, qui était pricée à hauteur de 90% par le marché,
05:59qu'est-ce que vous retenez là des annonces de la Fed qui, ça y est, arrête de réduire son bilan
06:04et qui, à partir de demain, va également commencer à racheter des obligations.
06:09Ça, c'est quand même important pour soutenir le marché obligataire.
06:12C'est vrai, c'était peut-être une surprise.
06:17Il y avait encore des analystes qui étaient un peu sceptiques sur la volonté de la Fed
06:23d'augmenter son bilan très rapidement pour régler ces problèmes de liquidité
06:27qui sont apparus sur les marchés monétaires depuis quelques mois.
06:31Donc, la bonne nouvelle, c'est que la Fed n'a pas été timide.
06:34Elle a annoncé une augmentation de son bilan dès maintenant
06:38et elle est même allée au-delà des attentes
06:40puisqu'elle va acheter au moins 40 milliards de bons du Trésor de courte maturité
06:46dans les prochains mois jusqu'à mai.
06:49Et elle s'engage même à en faire plus s'il le faut
06:51pour vraiment passer ce cap sur la liquidité.
06:54Donc, ça, c'est vrai que c'était plutôt une bonne nouvelle.
06:55On a un risque en moins dans le marché.
06:58Et ça va soutenir la politique budgétaire de Donald Trump
07:00puisque les États-Unis, ces derniers temps, s'endettent beaucoup à court terme.
07:04On a vu une petite réaction hier sur les taux.
07:07Ce matin, nous sommes à 4,13 pour le 10 ans américain.
07:10Le 30 ans de son côté est sur une réaction plus timide.
07:13On est toujours proche des 4,8 %, 4,77.
07:16Comment aujourd'hui ces rachats d'obligations américaines
07:20peuvent se répercuter sur le marché du crédit au sens large ?
07:24Sur le marché du crédit, il peut y avoir des problèmes
07:28d'un manque de liquidité sur le marché monétaire
07:32puisque le marché monétaire, finalement, finance le marché du crédit,
07:36le marché des treasuries, via le marché du repo.
07:39Donc, si on enlève les problèmes éventuels sur le marché du repo,
07:44forcément, on met un peu de l'huile dans les rouages du marché du crédit.
07:49Donc, ça, c'était nécessaire, il me semble.
07:52Pour revenir à votre remarque sur le déficit,
07:55c'est vrai qu'une banque centrale qui achète,
07:58qui monétise un peu plus de dettes publiques,
07:59ça peut inquiéter, mais il faut avoir en tête quand même
08:03que la Fed achète des treasuries de courte maturité.
08:09Donc, finalement, son impact sur le marché des treasuries
08:12est quand même plutôt limité.
08:15Et toute hausse de taux d'intérêt par la suite
08:19se manifestera directement par une hausse du coût de financement pour l'État.
08:23Donc, je ne pense pas qu'il faille trop s'inquiéter de ce mouvement
08:26qui était pour moi essentiellement technique.
08:28Hier, les membres de la Fed ont également mis à jour leurs prévisions
08:31pour l'année prochaine.
08:32Finalement, il ne prévoit plus 1,8% de croissance,
08:34mais 2,3% quand l'inflation de son côté
08:37devrait atterrir aux alentours des 2,4% dans un an.
08:41Est-ce que vous êtes à l'aise avec ces perspectives ?
08:43C'est vrai que quand on regarde la consommation aux États-Unis,
08:46elle tient, et puis surtout, ces fameuses dépenses
08:47dans l'intelligence artificielle soutiennent la croissance aux États-Unis.
08:53Oui, mais nous n'avons pas un scénario complètement différent.
08:56Peut-être, à la marge, un peu plus prudent sur la croissance,
09:00un peu plus haussier sur l'inflation.
09:02Je pense que Jérôme Powell a fait un bon travail hier
09:07pour justifier justement ces prévisions,
09:11pour justifier du côté de l'inflation,
09:13que pour lui, l'inflation hors droits de douane
09:18était déjà proche de 2%,
09:20car l'inflation des services était en décélération,
09:24l'inflation des salaires était en décélération,
09:27comme on l'a vu hier avec la statistique trimestrielle.
09:30Et donc, pour lui, une hypothèse qu'il prend,
09:33c'est que cette inflation va se résorber assez naturellement
09:38après quelques années.
09:41Alors, il pourrait avoir tort, bien sûr,
09:43si son hypothèse est fausse,
09:45si on a des nouvelles tensions sur le marché de l'emploi.
09:48On va dire que, voilà,
09:49je pense que le diagnostic émis hier est plausible,
09:52et il était plutôt positif sur l'économie américaine.
09:55C'est une économie américaine qui a finalement une croissance
09:57qui est assez correcte,
09:58des gains de productivité qui sont plus élevés
10:01qu'avant la pandémie.
10:04Et donc, je pense que c'est ça qui a aussi soutenu les marchés.
10:08Troisième baisse de taux depuis le début de l'année.
10:10Désormais, le taux de directeur se situe
10:12dans une fourchette de 3,5 à 3,75.
10:15Quelles sont vos anticipations de baisse de taux
10:17pour l'an prochain ?
10:19Hier, dans ce fameux dotplot,
10:20donc c'est le nuage de points,
10:22les membres de la Fed ont laissé entrevoir une baisse de taux.
10:25Bon, visiblement, le marché, le consensus est légèrement au-dessus.
10:31Oui, alors nous, on a aussi une baisse de taux l'année prochaine,
10:35et puis après, on s'arrête là.
10:36C'est-à-dire qu'on pense que le taux neutre
10:38est entre 3,25 et 3,50 %.
10:41Dans une situation où on a aussi une stimulation budgétaire
10:46qui pourrait soutenir l'économie l'année prochaine,
10:49avec le plan de relance qui a déjà été voté à l'été,
10:52et éventuellement un nouveau plan de relance budgétaire
10:55qui pourrait être voté au printemps.
10:57C'est en tout cas ce qu'a mentionné
10:59le conseiller économique du président Trump avant-hier,
11:05sur l'idée que, comme le déficit public était moins élevé
11:08qu'attendu en 2025, on pouvait se permettre de faire un nouveau plan de relance.
11:11Donc, étant donné cette stimulation budgétaire,
11:15faut-il vraiment avoir une politique monétaire accommodante ?
11:17Nous, on ne le pense pas.
11:18Donc, c'est plutôt une seule baisse, et puis après, on s'arrête.
11:21Mais ça reste un scénario de normalisation monétaire,
11:25de croissance plutôt satisfaisante.
11:26Maintenant, nous, le risque, on le place plutôt du côté de l'inflation.
11:30Parce qu'on ne va pas quand même avoir une inflation
11:32qui reste un peu trop haute pour la Fed.
11:33Ça, c'est notre risque principal.
11:35Néanmoins, Jérôme Powell voit un pic d'inflation dans les biens,
11:39probablement au premier trimestre,
11:41avec notamment des effets de base qui seront plus difficiles l'an prochain
11:44avec ces fameux droits de douane.
11:45C'est vrai qu'il sera compliqué de comparer les statistiques de 2026
11:49par rapport à 2025.
11:52Alors, deux sources d'incertitude sur l'inflation,
11:54la diffusion des droits de douane.
11:56Donc, l'hypothèse de Powell, c'est qu'après le premier trimestre,
11:58on a fait l'essentiel.
12:00C'est plausible, encore une fois, mais est-ce que c'est certain ?
12:02Non, parce qu'on a taxé beaucoup de biens de production intermédiaire
12:06et les entreprises pourraient mettre un peu plus de temps
12:09à diffuser ces droits de douane au prix.
12:11Ça, c'est le premier point.
12:12Le deuxième point, c'est finalement cette stimulation budgétaire,
12:16cette stimulation monétaire,
12:17qui pourrait relancer l'économie américaine l'année prochaine,
12:21de manière assez nette,
12:22dans un contexte où, certes, on a des gains de productivité
12:26grâce à l'intelligence artificielle,
12:28mais on a aussi un choc d'offre négatif,
12:31qui est la réduction de l'immigration,
12:33donc la réduction de l'offre de travail.
12:36Donc, dans ce contexte,
12:37est-ce qu'on ne va pas surstimuler l'économie américaine,
12:40refaire tendre le marché de l'emploi,
12:42faire baisser le taux de chômage,
12:43faire augmenter les salaires ?
12:45Powell n'y croit pas pour l'instant,
12:46mais c'est un risque quand même qui est assez présent,
12:49il me semble, pour la deuxième partie de l'année.
12:52Et donc, c'est comme ça que je pense qu'il faut se positionner
12:57plutôt pour une hausse des rendements obligataires
12:59à horizon 12 mois.
13:01Merci beaucoup Jean-Baptiste Pette
13:02de nous avoir accompagné ce matin,
13:03chef économiste de AG2R,
13:05la mondiale gestion d'actifs,
13:06pour revenir à chaud sur les annonces
13:08de la Banque centrale américaine hier,
13:09qui a donc annoncé, comme attendu,
13:11une baisse de taux de 25 points de base
13:14et qui, dans le même temps,
13:15se met à racheter des obligations d'État à court terme,
13:18les fameux T-Bonds,
13:19à hauteur de 40 milliards de dollars par mois,
13:22et tout cela commencera demain.
13:249h14, tout de suite,
13:25on jette un coup d'œil sur la tendance à la Bourse de Paris,
13:27un CAC 40 qui est parfaitement stable.
13:30En effet, c'est un zéro pointé
13:32après avoir ouvert sur une légère hausse.
13:34On est désormais sur le même niveau
13:35qu'hier soir à la clôture, à 8 019 points.
13:37Jean-Louis Cussac est avec nous,
13:38trader pour compte propre
13:39chez Perceval Finance Conseil.
13:41Bon, ça bouge un petit peu, là,
13:42sur les futurs, Jean-Louis,
13:43on était en baisse tout à l'heure
13:45et puis il y a eu un petit sursaut avec Schneider
13:46et puis là, on revient à un point d'équilibre.
13:48– Oui, bonjour, on enfonce des portes ouvertes
13:51sur les marchés, il n'y a pas grand-chose,
13:53pas de densité.
13:55On peut d'ailleurs se demander,
13:56mais qu'est-ce qui pourrait motiver
13:57les gérants à passer à vraiment une phase active ?
14:02Rien.
14:04Et on approche de la fin de l'année.
14:07Tout le monde espère qu'on termine en roue libre,
14:09c'est une évidence, me semble-t-il.
14:11Donc, les marchés sont hésitants.
14:15On garde des intérêts ciblés sur des news,
14:17par exemple, Exosense qui a eu un contrat de 500 millions,
14:21elle prend 7%, mais sur le reste,
14:23bon, voilà, s'il ne se passe pas grand-chose,
14:25il y a des intérêts spéculatifs, comme d'habitude,
14:28mais rien qui mérite un intérêt fort
14:32et qui nous envoie un message fort.
14:35On a une volatilité impucite à 12,5 sur décembre,
14:39bon, l'échéance, c'est la semaine prochaine,
14:42c'est plus au janvier, c'est 13,
14:44et sur mars, c'est plutôt vers 14, 15, 15.
14:47Donc, vous voyez, la méfiance reste toujours là.
14:54Personne ne rêve à des jours exceptionnels.
14:57Et donc, les investisseurs se couvrent,
15:01en tout cas, ne prennent pas de risques trop importants.
15:05La tendance, elle est haussière,
15:07elle n'est pas affirmée, l'idée d'acheter,
15:09mais il faut mieux, peut-être,
15:12avoir un comportement opportuniste, scalper.
15:15Moi, je tente des écarts de 0,7, 0,4, 0,7%.
15:20Ce matin, dans le traite du jour,
15:24on a proposé 8,5,5.
15:26Alors, on a fait ce niveau, 8,5, on a fait 4,5.
15:30Et si jamais on y retourne, là, à partir de 15,
15:32de toute façon, on vient de le faire, là, on a fait 12.
15:35Bon, mais c'est un niveau à partir duquel,
15:36entre 15 et 5, on peut tenter des achats.
15:40Et je parle donc du futur,
15:428 027 à l'instant T.
15:45C'est vraiment un marché
15:47qui n'envoie pas de message fort,
15:50sauf celui d'une certaine résilience.
15:56Parce que c'est vrai que l'ambiance générale,
15:59elle ne donne pas envie, encore une fois,
16:01de passer aux grandes manœuvres, c'est évident.
16:03Il n'est pas sensible à l'effet domino,
16:06on l'a vu à X reprises.
16:08Sur le plan de la construction, c'est solide.
16:10Le marché, alors, le marché US,
16:13c'est un peu la même chose.
16:15Là, il a baissé quand même cette nuit,
16:16puis il stabilise depuis 4 heures du matin.
16:20Et vous voyez, les résultats d'Oracle,
16:22c'est bien, c'est bon,
16:24mais la valeur baisse sensiblement à aftermarket.
16:28Je crois qu'elle était autour de moins 10.
16:29et ce que l'on aura à chaque fois comme idée,
16:35enfin, comme crainte,
16:38c'est la question de la rentabilité des investissements.
16:42Alors, c'est vrai qu'on peut gagner dans ce métier
16:44beaucoup, beaucoup d'argent,
16:46mais on peut également ne pas arriver à rentabiliser,
16:49parce que tout est gigantesque à tous les niveaux.
16:52Et quand c'est à ce niveau-là,
16:54écoutez, il y a un risque très important.
16:58Et donc, la rentabilité des investissements dans l'IA
17:01n'est pas évidente du tout aux yeux de tous.
17:07Peut-être pas tout le monde,
17:08mais en tout cas, il y a beaucoup d'investisseurs
17:12qui se posent des questions.
17:13Et voilà, moins 11, moins 10, moins 11.
17:17Il y a un marché américain qui marque le pas ce matin.
17:19Enfin, dans la nuit, là, on a bien reculé.
17:23On est à 8 034 sur le futur.
17:26Et hier soir, on était plutôt vers 6 834.
17:31Et hier, on était à 6 890, à peu près, en fin de séance.
17:36Donc, globalement, OK, on cherche des opportunités,
17:41mais il ne faut pas s'attendre à ce qu'il y ait...
17:45Moi, par exemple, le rallye, je n'y crois pas trop.
17:47De toute façon, je n'y pense même pas trop.
17:48Mais c'est vraiment la chasse des intérêts ciblés
17:54sur des news, etc., qui feront qu'il y aura des mouvements.
17:59Mais je ne crois pas qu'il y ait des programmes
18:02qui puissent y avoir des programmes d'achat
18:05sur l'ensemble du marché.
18:06Non, ça ne me paraît pas possible pour cette fin d'année.
18:09Et donc, un CAC 40 qui étale ce matin 0,8 021 points.
18:13Schneider Electric, qui est la plus forte hausse,
18:15plus 1,9 % après avoir annoncé ce matin ses objectifs
18:18à l'occasion de sa réunion investisseur.
18:20Un groupe qui prévoit une croissance organique
18:21de son chiffre d'affaires comprise entre 7 et 10 %
18:24à taux de change constant sur la période 2025-2030.
18:26Un programme de rachat d'actions compris entre 2,5 et 3,5 milliards d'euros
18:30d'ici à 2030.
18:32Et puis, dans le même temps, un groupe qui souhaite augmenter
18:34ses parts dans les solutions logicielles.
18:37Comment vous regardez ce titre ?
18:39Jean-Louis Tussac, Schneider Electric, plus 1,8 %, 237 euros.
18:43Il ne faut pas oublier que cet été, c'était l'une des plus grosses
18:46pondérations du CAC 40, devant même LVMH.
18:50Oui, ces derniers mois, l'action a bien progressé.
18:56Mais là, elle stabilise.
19:00Elle a perdu 15 % par rapport à son plus haut du 28 octobre,
19:07enfin octobre, et elle remonte.
19:10Mais elle est à l'image de ce qu'on observe sur l'indice CAC 40.
19:15Souvent, d'ailleurs, moi je dis que Schneider,
19:16c'est un peu un indicateur avant, c'est un peu un éclaireur,
19:20si vous voulez, sur le moral, etc., sur l'activité.
19:25C'est une valeur que je suis beaucoup,
19:28et je me souviens, par exemple, dans certaines phases de repli
19:30de l'indice, où le marché, un peu plus tard, s'était effondré.
19:35Elle s'était une des premières à avoir donné un signal de vente.
19:39Bon, ce n'est pas le cas actuellement.
19:41Elle se porte bien, elle n'est pas non plus donnée,
19:44mais les avis sont positifs, et elle peut facilement revenir.
19:48Alors oui, ça, c'est pour la fin de l'année, pourquoi pas ?
19:50S'il y a des habillages de bilan, de portefeuille,
19:53elle peut facilement revenir vers les 250, 5, 60.
19:57260, c'est possible.
19:59En tout cas, elle a fait son petit retracement de 15.
20:02Bon, ça ne remet pas en cause l'idée de l'acheter,
20:06tant qu'on ne casse pas, on va dire, 210.
20:08Là, on est à 238, vous voyez.
20:10Donc, un potentiel encore de hausse par rapport à 260,
20:14ça représente 7-8%.
20:15Donc oui, ça reste une belle valeur à posséder en portefeuille,
20:21notamment lorsqu'il y a des retracements.
20:23Plus 2% pour Schneider Electric,
20:24qui est de loin la plus forte hausse, 238 euros,
20:26suivi de Pernod Ricard,
20:27qui est soutenu notamment ce matin par un avis de recommandation de Barclays,
20:30plus 1,8% pour Pernod à 74,68 euros.
20:34Or, CAC 40 a souligné Abivax qui se dégonfle après sa séance d'hier,
20:37le titre qui était sur une hausse de 10% hier soir,
20:40en 5% ce matin à 108,40 euros.
20:42Et puis à l'inverse, Exosense qui gagne un peu plus de 6%,
20:45après avoir remporté un contrat de plus de 500 millions d'euros.
20:499h21 sur BFM Business tout de suite,
20:51on va parler du secteur des télécoms
20:53qui a repris des couleurs depuis le début de l'année,
20:55avec notamment une hausse de 40% depuis le 1er janvier pour Orange.
20:59Et pour parler de ce secteur des télécoms,
21:02ce sont les équipes de Kepler Unigestion qui sont avec nous,
21:05et plus particulièrement Joachim Herrmann,
21:07analyste chez Kepler Unigestion.
21:09Bonjour Joachim, merci de nous accompagner ce matin.
21:12En effet, le secteur des télécoms en Europe,
21:14qui était boudé, notamment il y a encore 4-5 ans,
21:17a retrouvé des couleurs d'une façon spectaculaire depuis le début de l'année.
21:21Comment vous expliquez ce rebond ?
21:23Enfin, c'est bien plus qu'un rebond,
21:25notamment on parlera dans un instant du cas d'Orange,
21:27mais quand on est sur des hausses de 20, 30, 40%
21:29en l'espace de quelques mois,
21:31on est quand même aujourd'hui sur des mouvements très forts.
21:34Oui, bonjour Étienne, merci pour l'invitation.
21:36Effectivement, le secteur des télécommunications n'a pas du tout été ennuyeux cette année,
21:41comme vous le soulignez.
21:42Il y a eu une performance très très bonne de tout le secteur européen jusqu'au mois de mai,
21:47porté principalement par le caractère défensif de ce secteur,
21:52face à des tarifs qui venaient des États-Unis,
21:55et dans un environnement également de taux favorables pour les telcos.
22:00On sait qu'ils ont besoin d'investir énormément.
22:02Quand les taux baissent, c'est profitable pour les entreprises
22:05et pas ricochet pour les actions.
22:07On remarque cependant que depuis le mois de mai,
22:09néanmoins, ça s'est un peu tassé.
22:12Par rapport au pic que ça avait atteint,
22:14on est plutôt à autour de moins de 10%.
22:15C'est principalement lié à Deceux Télécom,
22:18qui pèse énormément dans le secteur,
22:20dans le sous-indice MSCI,
22:23ça pèse à peu près 40%.
22:24Et les problèmes de Deceux Télécom
22:26ne viennent pas exactement de l'Europe,
22:28mais des États-Unis,
22:29et leur exposition à T-Mobile.
22:31Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit,
22:33ce n'est pas parce qu'il y a des problèmes aux États-Unis
22:34que le secteur européen fonctionne moins bien,
22:36mais on n'est pas très loin de ça.
22:37Parce que sinon,
22:38hormis Deceux Télécom,
22:39depuis le mois de mai,
22:40on assiste à la poursuite de la montée de certains titres,
22:44tandis que d'autres ont subi une correction parfois sévère.
22:49Côté d'Orange,
22:50on est sur une hausse de 40% depuis le début de l'année.
22:52Le titre a retrouvé les 13 euros.
22:54Nous sommes à 13,65 euros.
22:56Malgré la hausse de 40%,
22:57le rendement est toujours là,
22:59puisqu'on a un rendement au cours actuel
23:00qui est supérieur à 5%.
23:02Ça, c'est quand même aujourd'hui un argument très fort,
23:05le retour des valeurs de rendement.
23:08Oui, tout à fait.
23:10Orange bénéficie de cet appétit
23:12pour les investisseurs,
23:13pour le rendement.
23:15Le dividende à 5,5%
23:16est en plus très sécurisé.
23:19On a un modèle, nous,
23:22de détection de dividendes.
23:24On est une maison de croquante.
23:26On a des modèles pour la sélection de titres,
23:27mais on a aussi des modèles qui nous aident
23:29à prévoir la robustesse des dividendes.
23:32Et c'est le cas pour Orange.
23:34Le modèle ne voit rien de mauvais, au contraire.
23:37Le modèle aime bien également,
23:38en ce moment,
23:40Orange, d'un point de vue de sélection de titres.
23:41C'est un titre qui est un des meilleurs
23:44dans notre univers, d'après le modèle.
23:48Le modèle, il voit quelque chose de très intéressant
23:50au sujet d'Orange, en ce moment.
23:51C'est une combinaison qui est assez rare.
23:53Il y a du momentum,
23:54c'est-à-dire le cours de bourse a beaucoup monté.
23:55Vous mentionnez 40%, c'est totalement vrai.
23:57Mais également associé à ça,
23:59une faible volatilité
24:00et une valorisation encore attractive.
24:02C'est pour ces raisons-là
24:03que le modèle aime beaucoup Orange.
24:05C'est un des meilleurs titres
24:06et il y a une bonne génération de flux de trésorerie.
24:09Et ce qui est intéressant également,
24:10c'est que c'est corroboré par l'analyse
24:11fondamentale.
24:12Je ne sais pas si vous voulez
24:13qu'on développe un peu plus le cas Orange,
24:15mais en tout cas,
24:15c'est quelque chose que le modèle apprécie.
24:17Oui, c'est quand même une société connue de tous aujourd'hui.
24:20En plus, qui devrait profiter
24:21de la consolidation du secteur des télécoms en France
24:23avec le rachat d'Altis qui est en cours.
24:27En tout cas, vous avez plusieurs acteurs
24:28qui se positionnent pour acheter
24:30les différentes activités d'Altis.
24:32Ça pourrait profiter aujourd'hui à Orange,
24:34sachant que dans le même temps,
24:35la guerre des prix est toujours là à court terme.
24:39Oui, tout à fait.
24:40La situation française est un des catalystes pour nous,
24:45si on regarde le titre d'un point de vue fondamental.
24:47Alors d'une part, petite parenthèse,
24:49c'est que par rapport à 2024,
24:51où Orange a beaucoup subi le contexte politique,
24:54on remarque que ces derniers mois,
24:56alors qu'il y a eu des sous-brosseaux
24:57à l'Assemblée, au gouvernement,
24:59le titre a peu bougé.
25:00Donc ça, c'est la sensibilité à la politique à bouger.
25:05Et comme vous le soulignez,
25:06d'un point de vue business,
25:08le marché français devrait aller vers une consolidation.
25:11On ne sait pas encore exactement sous quelle forme.
25:13On sait que les trois acteurs qui sont, eux, en bonne santé,
25:16se sont mis d'accord, de concert pour acheter Altis.
25:20À minima, on peut imaginer qu'il y aurait la disparition
25:22du quatrième opérateur,
25:23ce qui sera positif pour le marché,
25:25parce qu'avoir un opérateur qui a des difficultés,
25:28qui est potentiellement source de guerre des prix,
25:30justement, parce qu'il a du mal à subsister,
25:33il va tout faire pour conserver du revenu.
25:35Donc on imagine qu'une consolidation
25:36sera bénéfique pour le secteur.
25:38Et par ailleurs, Orange sont fondamentales
25:41au-delà de cette opération de fusion-inquisition.
25:44C'est un excellent management
25:45qui a été très bon sur la gestion des coûts,
25:48qui s'est aussi montré opportuniste en Espagne.
25:50Ils sont en train de racheter Mass Orange,
25:53la John Venture qu'ils avaient créée il y a quelques années.
25:56C'est aussi un groupe qui a une croissance à deux chiffres en Afrique,
26:00avec un faible risque de crédit,
26:02puisque les gens payent en avance,
26:03un faible risque de FX,
26:05car ils sont exposés au France CFA,
26:07qui est arrimé à l'euro,
26:09ce qui n'est pas le cas de nombreux groupes européens
26:11de télécommunications,
26:12comme Telenor, qui a du mal en Asie,
26:14ou Telefonica, dont on reparlera peut-être,
26:16qui a lui du mal en Amérique latine.
26:18FX, bien sûr, c'est le Forex,
26:19c'est les effets de devise.
26:21Un dernier mot, Joachim Herrmann,
26:22il nous reste une minute
26:24pour parler un petit peu quand même de ce secteur,
26:26des valeurs de rendement.
26:27Si ça se passe bien pour le secteur des télécoms,
26:29c'est peut-être plus compliqué
26:30pour les valeurs dans le secteur de l'énergie,
26:32de l'automobile,
26:33qui sont là aussi des secteurs très pourvoyeurs de rendement.
26:37Comment aujourd'hui vous anticipez un petit peu ce secteur,
26:40notamment en termes de durabilité ?
26:44Oui, on a ce modèle de robustesse des dividendes,
26:47comme vous soulignez,
26:48nous a pointé là récemment,
26:50si on prend les chiffres au 30 novembre,
26:51que le secteur de l'énergie et de l'automobile
26:53vont être en difficulté d'un point de vue des dividendes,
26:56de la soutenabilité de leurs dividendes.
26:58Ce n'est pas des surprises.
27:00L'énergie, le prix du pétrole,
27:01a quand même été encore chahuté cette année.
27:03Donc les gros groupes pétroliers
27:04vont avoir du mal à augmenter,
27:06ils vont même devoir peut-être baisser leurs dividendes.
27:08L'automobile,
27:10autre secteur en crise,
27:12les groupes allemands ont déjà coupé le dividende
27:15plusieurs fois ces dernières années.
27:17On imagine qu'en 2026,
27:19ils ne vont pas être en mesure de les augmenter.
27:21Et intéressant également,
27:22il va falloir être sélectif aussi
27:24dans le secteur de la consommation.
27:26Notre modèle nous indique,
27:27par exemple dans les sous-poches,
27:28comme l'agroalimentaire,
27:29ou les spiritueux,
27:30où les acteurs les moins bien positionnés
27:32du secteur du luxe,
27:33on risque d'avoir des mauvaises surprises
27:35au niveau des dividendes
27:36au début de 2026,
27:38quand ça va être annoncé.
27:39Merci beaucoup Joachim Irman
27:40de nous avoir accompagné ce matin.
27:41Depuis Genève,
27:42vous êtes analyste chez Kepler Unigestion
27:44pour faire un point
27:45sur les valeurs à rendement
27:47et plus particulièrement
27:48sur ce secteur des télécoms,
27:50avec notamment le cas d'Orange,
27:51qui gagne donc plus de 40%
27:52depuis le début de l'année.
27:54Encore ce matin,
27:55nous sommes au-delà des 13 euros.
27:56Très courte pause,
27:57on se retrouve dans un instant.
27:58Nous parlerons du marché des options
27:59avec le cas de Stellantis.
28:01Et puis ensuite,
28:02ça sera l'heure du face-à-face
28:03avec ce matin Vincent Juvinz de ING
28:05et Maxime Darmé de Allianz Trade.
28:07Nous reviendrons bien sûr
28:08sur les annonces de la Fed
28:09avec la Banque Centrale Américaine
28:11qui a baissé ses taux hier
28:12et surtout qui se remet
28:13à acheter des obligations d'État.
28:15Ça soutient notamment
28:16le marché obligataire
28:18avec une petite détente,
28:19que ce soit sur les taux longs
28:20et sur les taux courts,
28:21aux États-Unis.
28:21On se retrouve dans un instant.
28:22A tout de suite.
28:23Deuxième partie de Good Morning Market
28:31et donc un CAC 40 qui est dans le vert
28:32grâce à une valeur,
28:33Schneider Electric
28:34qui est la plus forte hausse
28:35ce matin du CAC 40,
28:36plus 2,4%
28:37après avoir présenté ses objectifs
28:392025-2030,
28:41239 euros pour la valeur,
28:43ce qui permet donc à l'indice
28:44d'être légèrement dans le vert,
28:45plus 0,1%
28:46quand l'Eurostock 57,
28:480,1%
28:49et surtout quand les futurs américains
28:50sont dans le rouge
28:51avec notamment du côté de Wall Street
28:54sur les contrats futurs.
28:55Un incisive S&P 500
28:57qui cède 0,9%
28:58quand le Nasdaq 100 perd plus d'1%
29:00sous le poids notamment de Oracle
29:01qui perd plus de 11%
29:03en après-bourse
29:04après avoir publié des résultats
29:06en deçà des attentes.
29:07Ce soir d'ailleurs,
29:08il faudra suivre Broadcom,
29:09autre acteur de l'intelligence artificielle
29:11qui sera scruté.
29:12Mais en attendant,
29:13à 9h32,
29:13on va parler des options
29:15avec le cas de Stellantis.
29:18Et pour parler des options ce matin,
29:20on retrouve Mathieu Serone,
29:21trader et fondateur de Galileo Trading.
29:23Bonjour Mathieu,
29:24merci de nous accompagner ce matin.
29:27Pour comprendre un petit peu
29:27ce marché des options,
29:28on va prendre un sous-jacent
29:30connu de tous,
29:30Stellantis,
29:31qui est bien sûr
29:32la maison mère de Peugeot,
29:33Citroën ou encore Fiat Chrysler.
29:35Un titre sous pression
29:35qui perd toujours plus de 20%
29:37depuis le début de l'année.
29:38Alors si on veut se positionner
29:39sur ce titre Stellantis,
29:41on peut l'acheter en direct
29:42ou le jouer à travers des options.
29:45Exactement.
29:45Et d'abord,
29:47pourquoi Stellantis ?
29:48N'oublions pas que les options,
29:49ce sont des outils
29:51qui permettent de jouer un scénario.
29:52Donc il faut avoir un scénario en tête,
29:54il faut avoir une idée en tête.
29:55Donc Stellantis,
29:56vous le disiez,
29:57on est sur une valeur
29:57qui est en souffrance
29:58depuis plusieurs mois,
29:59en repli de 57%
30:01par rapport à son plus haut
30:02de mars 2024,
30:04jusqu'à moins 70%
30:05par rapport au mois d'avril dernier.
30:08Donc vraiment un écart très important.
30:09Mais depuis quelques semaines,
30:11on constate une amélioration
30:12au niveau du secteur automobile,
30:14avec notamment un assouplissement
30:17de certaines normes aux Etats-Unis
30:19en ce qui concerne
30:19les économies de carburant,
30:21en ce qui concerne également
30:22l'électrification en Europe,
30:25donc qui pourrait être repoussée
30:26au-delà de 2035.
30:28Donc dans ce contexte-là,
30:30on a tout un secteur automobile
30:31qui a assez fortement rebondi.
30:36Et sur Stellantis,
30:38on a des indicateurs techniques
30:39qui sont repassés au vert.
30:40J'entends par là
30:41des moyennes mobiles longues,
30:42par exemple à 50 et 200 jours
30:44qui sont...
30:45Les prix sont repassés
30:46au-dessus de ces indicateurs-là.
30:48On a eu,
30:49en fin de semaine dernière,
30:51un franchissement
30:52d'une résistance assez intéressante
30:53autour des 10.
30:54On butait dessous
30:55depuis plusieurs mois.
30:56On est sortis par le haut
30:57de cette zone-là,
30:59ce qui me laisse penser
31:00qu'il y a un retournement
31:02de tendance moyen-long terme
31:03sur Stellantis.
31:05Et donc la question sous-jacente,
31:07c'est comment en profiter,
31:08comment jouer
31:09un éventuel rebond,
31:12un recovery en début 2026
31:13de Stellantis.
31:15La solution,
31:16la stratégie
31:17que tout le monde connaît,
31:18c'est évidemment
31:18j'achète le titre
31:19et puis j'attends,
31:20j'attends que ça monte,
31:21éventuellement je mets un stop.
31:23Mais sur les options,
31:24il y a des choses
31:25beaucoup plus intelligentes
31:26entre guillemets
31:27à mettre en place,
31:28selon moi.
31:29La stratégie la plus simple,
31:32accessible à tous,
31:32va consister juste
31:33à acheter un col.
31:34J'achète une option d'achat,
31:36j'achète le droit
31:36d'acheter du Stellantis.
31:38Dans cet esprit-là,
31:40étant donné qu'on a
31:40des repères graphiques
31:41autour de 12,
31:42par exemple,
31:42on a une résistance
31:43autour de 12
31:44et éventuellement
31:44beaucoup plus loin
31:45autour des 14,
31:46moi je me suis intéressé
31:48donc au col 12.
31:50Et après,
31:51la question,
31:52c'est l'échéance.
31:53Quelle échéance choisir ?
31:54Quelle durée de vie ?
31:54Parce que n'oublions pas
31:55qu'une option
31:56est un actif
31:57qui se déprécie avec le temps.
31:59Plus le temps passe
32:00et à toute chose égale
32:01par ailleurs,
32:01moins l'option vaut chère.
32:02Donc il faut intégrer
32:04ce paramètre-là.
32:05Donc il ne faut pas prendre
32:06selon moi
32:06une échéance trop proche
32:07non plus
32:07parce que sinon
32:08l'impact du temps est fort.
32:09Mais quand on va chercher
32:10des échéances un petit peu
32:11plus lointaines,
32:12oui,
32:12on paye les options
32:13un petit peu plus chères
32:14mais l'impact du temps
32:15à court terme
32:16est moindre.
32:18Donc dans cet esprit-là,
32:19moi je me dis,
32:19bon,
32:19on pourrait très bien
32:20avoir un rebond.
32:21Les marchés étant plutôt
32:22pas mal en cette fin d'année,
32:24la macro étant plutôt intéressante
32:26et plutôt porteuse
32:27pour l'année prochaine,
32:28on peut très bien avoir
32:29un rebond,
32:30on va dire,
32:30en début d'année,
32:32premier trimestre
32:33qui pourrait se prolonger.
32:34Donc moi je me suis renseigné
32:35sur des options échéances
32:37mois de juin.
32:38Donc troisième vendredi
32:39du mois de juin.
32:40Quand on regarde
32:40le col 12,
32:42il vaut 50 centimes.
32:44Ce qui signifie
32:45que le droit
32:46d'acheter Stellantis
32:48à 12
32:49jusqu'au 19 juin
32:51me semble-t-il,
32:52le troisième vendredi
32:53du mois de juin,
32:54donc à 12,
32:55coûte 50 euros
32:57pour 100 actions
32:58parce qu'on est
32:59sur des multiples de 100.
33:00Donc il vaut 50 centimes,
33:02il représente 100 actions,
33:03donc je multiplie par 100.
33:040,50 fois 100
33:05égale 50.
33:06Donc pour 50 euros,
33:07j'ai le droit
33:08d'acheter
33:09du 100 actions Stellantis
33:11à 12 euros.
33:13Avantage,
33:14inconvénient de cette stratégie-là,
33:15eh bien en avantage,
33:16j'ai un effet de levier
33:18qui est important
33:19puisque pour 50 euros,
33:20j'ai une exposition
33:21de Stellantis
33:22de 1 200 euros,
33:23donc j'en ai fait
33:23le levier supérieur à 20.
33:27Et si jamais
33:28la valeur baisse,
33:29ma perte est limitée.
33:30Donc si jamais
33:31Stellantis s'effondre,
33:32si finalement
33:33ce signal-là
33:34avorte
33:35et puis Stellantis
33:36retombe dans ses travers,
33:38eh bien je vais perdre
33:39uniquement
33:39ces 50 centimes
33:40par action.
33:42En inconvénient,
33:43le temps passe.
33:44Si jamais Stellantis
33:45ne bouge pas
33:46durant les prochains mois,
33:47qu'on reste dans une zone,
33:48on va dire 8-10
33:50ces prochains mois,
33:52eh bien l'option
33:52va se déprécier
33:53et je vais perdre ma prime.
33:55Ce qui me fait penser
33:55que si jamais
33:57on veut essayer
33:57d'optimiser,
33:58il est possible
33:59donc de financer
34:00cet achat de col là.
34:02Je le finance,
34:02donc j'achète du col 12
34:04et je vais le financer
34:04par une vente de poutre.
34:05Alors là,
34:06ça commence à être
34:06un petit peu plus complexe,
34:07mais je vais vendre
34:08une option de vente
34:09qui va venir me financer
34:11mon achat de col.
34:12Par exemple,
34:13autour des 8,
34:13on a une zone support.
34:14On peut très bien
34:15toujours acheter
34:16ce col échéance 12
34:18qui vaut toujours 50 centimes,
34:19il n'y a pas de changement
34:20là-dessus,
34:20et le financer
34:21par une vente de poutre,
34:23par exemple le 8,
34:24qui vaut également
34:2550 centimes.
34:27Ce qui fait que,
34:27d'un côté,
34:28sur mon achat de col,
34:30je suis débiteur
34:31de 50 centimes,
34:32mais sur ma vente du poutre,
34:34je suis crédité
34:34de 50 centimes.
34:36Donc,
34:36j'ai un achat
34:38de Stellantis
34:40gratuit,
34:41entre guillemets.
34:42Mais cette stratégie-là
34:44comporte un risque également
34:45dans la mesure
34:46où comme je suis vendeur
34:47de poutre,
34:47je m'expose à un risque
34:48en cas de baisse,
34:49comme lorsque j'achète
34:50le titre d'ailleurs,
34:51il n'est pas plus important,
34:52j'ai exactement
34:53ce même risque-là.
34:55En cas de baisse,
34:56ma perte est illimitée.
34:58Mais en cas de hausse,
34:59mon gain est également
35:00illimité,
35:01avec toujours cet effet
35:02de levier
35:02dont je parlais tout à l'heure,
35:03supérieur à 20-25,
35:05même il est un peu renforcé
35:06dans la mesure où je suis
35:06vendeur de poutre,
35:07avec donc un effet de levier
35:08qui est plus important,
35:10car j'ai un cash immobilisé
35:11qui est moins important
35:12que si j'achetais
35:13le titre en direct.
35:15Et,
35:15ce n'est pas fini,
35:16si jamais,
35:17parce que n'oubliez pas
35:18que les options,
35:19ce sont des pièces de puzzle
35:20qu'on peut assembler
35:21les unes avec les autres,
35:22donc,
35:23je peux très bien
35:24acheter ce col-là,
35:25vendre le poutre-là
35:26pour financer,
35:27et si jamais
35:27je ne suis pas à l'aise
35:28à l'idée
35:29d'avoir une perte illimitée
35:31en cas de baisse,
35:32ce que je peux
35:32parfaitement comprendre,
35:33moi le premier,
35:34je ne suis pas à l'aise
35:34avec ce genre d'idée-là,
35:36on peut très bien
35:37rajouter une brique supplémentaire
35:38et donc construire
35:39une stratégie
35:40à trois pattes,
35:41achat de col 12,
35:43vente de poutre 8,
35:44un achat de poutre 7,
35:46de strike 7,
35:47qui va valoir
35:4825 centimes environ
35:50et qui va venir
35:51fermer le risque
35:52de toute cette stratégie-là,
35:54fermer le risque
35:54à la baisse
35:55de toute cette stratégie-là.
35:57Donc,
35:58je me retrouve
35:59acheteur
36:00de col
36:01C26-12
36:02pour quasiment
36:040 au final
36:05parce que tout
36:06est à peu près
36:06financé,
36:07avec un risque
36:08qui est parfaitement
36:10fermé,
36:10avec un risque
36:11sous 8
36:11mais parfaitement
36:12fermé à 7.
36:14Donc,
36:14cette stratégie-là,
36:15c'est une sorte
36:15de tunnel haussier
36:17avec un achat de poutre
36:20qui vient
36:20fermer le risque.
36:21Merci beaucoup
36:22Mathieu Serron
36:23de nous avoir accompagné
36:24ce matin,
36:25trader et fondateur
36:26de Galiléo Trading
36:26pour avoir fait
36:27un petit moment
36:28de pédagogie
36:29autour de ces options
36:30avec comme sous-jacent
36:31sur le marché des options
36:32aujourd'hui Stellantis.
36:33Bon,
36:33aujourd'hui,
36:33c'est la plus forte baisse
36:34du CAC 40,
36:35opportunité ou pas,
36:36moins 1,6% à l'instant
36:38à la barre des 10 euros,
36:4010,02 pour ce titre
36:41alors qu'à l'inverse,
36:42le CAC 40,
36:43lui,
36:43est légèrement dans le vert,
36:44plus 0,3%,
36:458046 points soutenus
36:47donc par Schneider Electric
36:48qui gagnent désormais
36:48plus de 3%,
36:509h40,
36:50tout de suite,
36:51c'est l'heure du face-à-face.
36:53Vous connaissez le rendez-vous
36:54chaque jour à 9h40,
36:56deux acteurs de marché,
36:57deux visions croisées
36:58avec aujourd'hui
36:59beaucoup d'actualités
37:00autour bien sûr
37:01des banquiers centraux.
37:02Vincent Juvin
37:03sera avec nous
37:04dans un instant à distance,
37:05responsable de la stratégie
37:06d'investissement de ING
37:07et en plateau,
37:08Maxime Darmé,
37:09économiste senior
37:09chez Allianz Trade.
37:10Bonjour à tous les deux,
37:11bonjour Maxime.
37:12Bonjour.
37:13Merci de nous accompagner
37:14ce matin.
37:15Séquence banque centrale
37:16très forte,
37:17à l'instant,
37:17la Banque Nationale Suisse
37:18annonce laisser ses taux
37:20inchangés,
37:21à 0%.
37:22La semaine prochaine,
37:23on aura la BCE,
37:24on en reparlera dans un instant.
37:25Et puis donc,
37:25hier,
37:26la Fed,
37:26la Banque Centrale Américaine
37:27qui a comme attendu
37:28annoncé une baisse de taux
37:30de 25 points de base.
37:31Désormais,
37:31le taux directeur
37:32se situe dans une fourchette
37:33de 3,5 à 3,75.
37:35C'est la troisième baisse de taux
37:36depuis le début de l'année.
37:38Une baisse de taux
37:39qui était
37:40très très attendue.
37:41Alors,
37:42très attendu,
37:43c'est vrai qu'il y a
37:43beaucoup de désaccords
37:46au sein du FOMC,
37:47l'organe de décision
37:48de politique monétaire
37:49de la Fed.
37:51Et bien qu'ils aient
37:52baissé les taux hier,
37:53comme attendu,
37:53vous l'avez dit,
37:55il y a quand même
37:55toujours 3 personnes
37:56au sein du FOMC
37:57parmi les 12 membres
37:59qui votent
38:00qui se sont opposés
38:00à cette baisse de taux.
38:02Et je pense
38:03qu'en arrivant en 2026,
38:04les dissensions
38:05vont s'accroître.
38:06Donc la Fed va devenir
38:07de moins en moins
38:08une banque centrale
38:09qui fonctionne
38:10par consensus,
38:12ce qui habituellement,
38:13historiquement,
38:13la plupart du temps
38:14était le cas,
38:15et de plus en plus
38:16une banque centrale
38:17un peu comme
38:17la Banque d'Angleterre,
38:18finalement,
38:18c'est-à-dire
38:19on affiche un petit peu
38:20publiquement nos divisions.
38:22On va avoir
38:22un nouveau chair
38:23d'ici mai
38:23qui sera sans doute
38:24très dove,
38:25très colombe,
38:26nommé par le Sénat
38:28et le président Trump.
38:30Mais en plus,
38:31il ne faut pas oublier
38:32que vous savez,
38:33le système de la Fed,
38:34du FOMC,
38:34c'est des
38:35présidents des FED
38:36de région
38:37qui vont joindre
38:39le comité
38:40de décision
38:40de politique monétaire.
38:41Et là,
38:41on a trois
38:42Hawks,
38:43trois faucons
38:44conservateurs,
38:46les présidents
38:46de la Fed
38:47de Dallas,
38:48Cleveland
38:48et Minneapolis.
38:50Donc ces trois
38:50personnes arrivent.
38:52Donc vous prenez
38:52tout ça
38:53et vous dites,
38:54finalement,
38:54les baisses de taux
38:55pour 2026,
38:56ça va être très limité.
38:57Là, on arrive
38:57vraiment à la fin
38:58du cycle
38:59d'assouplissement monétaire,
39:01me semble-t-il.
39:01Des membres
39:02qui,
39:02dans ce fameux
39:03dotplodes,
39:04ce nuage de points,
39:05où chaque gouverneur
39:06fait un petit peu
39:06ses prévisions,
39:07laisse entrevoir
39:07seulement une baisse
39:09de taux l'an prochain.
39:10Exactement,
39:10ça confirme que la Fed
39:13résiste à la pression
39:14politique,
39:14c'est-à-dire qu'ils n'ont
39:15pas changé par rapport
39:16à la dernière fois
39:17leur prévision de taux,
39:18ils ne voient qu'une baisse
39:19de taux en 2026,
39:20ce qui souligne bien
39:21que les baisses
39:24de taux potentielles
39:24sont limitées,
39:25mais aussi,
39:26ce qui est intéressant
39:26dans ce taux de plot,
39:27c'est la dispersion.
39:28Je reviens à mon histoire
39:29du début,
39:29c'est-à-dire,
39:31il y a 3,4%,
39:32c'est une médiane,
39:33mais autour de cette médiane,
39:34la dispersion s'est accrue
39:36par rapport à la dernière fois.
39:37Donc le FOMC
39:38est de moins en moins
39:39en accord.
39:40Les membres du FOMC
39:41sont de plus en plus
39:42en désaccord
39:42sur la politique
39:43militaire à mener,
39:44entre ceux qui pensent
39:45qu'il faut continuer
39:45à baisser les taux d'intérêt,
39:47le marché du travail
39:48est encore assez faible,
39:49donc ils sont encore
39:50assez inquiets,
39:51plutôt à juste titre,
39:52de la faiblesse
39:53du marché du travail,
39:54mais vous avez aussi
39:54une autre franche
39:55qui va en partie grossir,
39:57comme je vous ai dit
39:58avec les nouveaux
39:58présidents de FED régionales
40:00qui vont arriver
40:01dans le FOMC
40:01au début de l'année prochaine,
40:03qui eux,
40:04s'inquiètent
40:04de la persistance
40:05de l'inflation
40:06qui ne revient toujours
40:08pas à la cible
40:08des 2%.
40:09Néanmoins,
40:10si les membres de la FED
40:11hier ne se sont pas
40:12trop mouillés
40:12sur des baisses de taux,
40:13en tout cas sur un calendrier
40:14de baisses de taux,
40:15pour l'instant hier,
40:16Jérôme Paul a exclu
40:17une remontée des taux,
40:18bon c'est peut-être
40:19déjà ça à retenir
40:20Vincent Juvins,
40:21on vous retrouve
40:22depuis ING,
40:23c'est vrai que pour l'instant,
40:24bon une chose est sûre,
40:25la FED contrairement
40:26à la BCE,
40:27on en reparlera dans un instant,
40:28on se souvient
40:28qu'en début de semaine
40:29Isabelle Schnabel
40:29ne fermait pas la porte
40:30à une hausse des taux,
40:31il n'est pas question
40:32de remonter le coût
40:33du crédit aux Etats-Unis,
40:34loin de là.
40:36Non,
40:36ce n'est pas le sujet,
40:36en tout cas c'est en tout cas
40:37pas ce qui attendent
40:38les marchés,
40:38je note ce matin
40:40que les marchés
40:40tablent toujours
40:41sur deux baisses de taux
40:42en 2026,
40:43donc clairement
40:43se distingue en tout cas
40:45de ce que la FED
40:46elle-même communique,
40:47bon je pense que
40:48dans la sortie
40:48de Madame Schnabel
40:49il faut avoir
40:51un avertissement
40:52mais enfin
40:52c'est très très peu probable
40:54que la BCE
40:55soit amenée
40:55à relever ses taux
40:56en 2026
40:57très objectivement,
40:59aux Etats-Unis
40:59en tout cas
41:00ce n'est pas le cas,
41:01n'oublions pas
41:01qu'à côté de la politique
41:02monétaire conventionnelle
41:03qui vient d'être
41:04finalement très bien évoquée
41:06par l'invité précédent
41:08mais il y a également
41:09de la politique monétaire
41:10non conventionnelle
41:11et que là
41:12la FED se distingue
41:13également de la BCE
41:14avec une volonté
41:15finalement de mettre fin
41:16son programme
41:17de quantitative tightening
41:18avec un bilan
41:20de la FED
41:21qui sera,
41:22en tout cas
41:22qui aidera
41:23les Etats-Unis
41:23dans ses besoins
41:25de financement
41:25dans l'abaissement
41:27des coûts de financement
41:27des Etats-Unis
41:28donc on a quand même
41:28évidemment
41:29une politique monétaire
41:30qui à l'entente
41:31de 2026
41:32sera plus favorable
41:32la FED va procéder
41:32à 40 milliards
41:33de rachats de T-Bones
41:35donc ça,
41:35ça va quand même
41:36soutenir aujourd'hui
41:37le marché obligataire
41:38et puis surtout
41:39ça va aider les Etats-Unis
41:40qui encore l'année prochaine
41:42vont creuser le déficit
41:44avec notamment
41:45des dépenses budgétaires
41:46qui seront encore
41:46très fortes.
41:48Oui, tout à fait
41:49alors qu'en Europe
41:49on continue à aller
41:50dans le sens opposé
41:51puisque finalement
41:52le quantitative tightening
41:54de la BCE
41:54n'est pas remis en question
41:55donc on peut imaginer
41:57évidemment
41:57que les tensions
41:58sur les taux longs
41:59seront plus importantes
42:00en Europe
42:01qu'elles ne le seront
42:01aux Etats-Unis
42:02et ce d'autant plus
42:04que l'Europe
42:04est beaucoup plus
42:05à risque
42:06par rapport
42:07aux flux financiers
42:08internationaux
42:08que les Etats-Unis
42:09si on prend
42:10un marché obligataire
42:11comme la France
42:1260% des OAT
42:13sont détenus
42:14par des investisseurs
42:14étrangers
42:15tandis que
42:16ce n'est que 25%
42:18aux Etats-Unis
42:19donc on a finalement
42:19en termes de perspective
42:21de taux d'intérêt
42:22pour les gérants
42:23obligataires
42:23qui nous écoutent
42:25deux réalités
42:26qui sont fondamentalement
42:27différentes
42:27on a des pressions
42:28haussières
42:29sur les taux longs
42:30en Europe
42:30et on a finalement
42:32un statu quo
42:32plutôt à attendre
42:33aux Etats-Unis.
42:34Maxime Darmé
42:35chez Economy
42:35chez Alliance Trade
42:36intéressant de voir
42:37que la Fed
42:38hier a revu à la hausse
42:39sa prévision de croissance
42:40l'année prochaine
42:41elle ne prévoit plus
42:421,8 mais 2,3
42:43et quand dans le même temps
42:44l'inflation
42:45elle va se rapprocher
42:47gentiment
42:48mais longuement
42:48de cette fameuse cible
42:50des 2%
42:50elle prévoit
42:512,4% d'inflation
42:52dans un an
42:53la Fed
42:54bon compliqué
42:55de faire des objectifs
42:56à un an
42:56sur cette fameuse inflation
42:57notamment avec la politique
42:58de Donald Trump
42:59néanmoins
42:59hier
43:00Jerome Powell
43:01a laissé sous-entendre
43:02qu'on pourrait toucher
43:04à un pic d'inflation
43:05sur les biens
43:06aux Etats-Unis
43:07au premier trimestre
43:08oui le diagnostic
43:09de Jerome Powell
43:10était plutôt bon
43:11en tout cas je le partage
43:12c'est à dire que
43:13je pense que la croissance
43:14va plutôt surprendre
43:15la hausse en 2026
43:16il y a des signaux
43:17très forts
43:18qui nous disent que
43:19la croissance
43:20pourrait un petit peu
43:20accélérer
43:21les dépenses d'IA
43:22sont vraiment colossales
43:24et les annonces
43:25très très importantes
43:26ça nous a surpris la hausse
43:27je rappelle que
43:2825% de la croissance
43:29américaine en 2025
43:30a été soutenue seulement
43:32par les dépenses de l'IA
43:3225%
43:33ce qui veut aussi dire
43:34par ailleurs
43:35qu'une grande partie
43:35de l'économie américaine
43:36va très mal
43:36par ailleurs
43:38vous avez un stimulus budgétaire
43:39qui arrive
43:40qui a commencé d'ailleurs
43:41avec des baisses
43:42d'impôts entreprise
43:42qui va arriver début 2026
43:43avec des baisses d'impôts
43:45pour les ménages
43:45c'est le président Trump
43:47qui a signé
43:48cette loi
43:49au courant de l'été dernier
43:51vous avez les baisses
43:52de taux
43:53de la Fed
43:53initiées depuis septembre
43:55qui commencent
43:55à mon sens
43:56à porter leurs fruits
43:57on voit une stabilisation
43:59voire une légère reprise
44:00des créations d'emplois
44:01aux Etats-Unis
44:02dans certaines enquêtes
44:03donc manifestement
44:04la Fed a bien réussi
44:05à stabiliser
44:07avec ses baisses de taux
44:07depuis septembre
44:08c'était bien le but
44:09stabiliser la situation
44:10des marchés
44:11de l'emploi
44:11et donc nous on voit
44:12une croissance
44:12qui sera autour de 2,5
44:14la Fed dit 2,3%
44:15l'année prochaine
44:16donc il y a plutôt
44:17des signaux encourageants
44:18ce qui nous revient
44:20à la question
44:20de la politique monétaire
44:21dans ce contexte
44:21on voit mal
44:22comment la Fed
44:22pourrait beaucoup baisser
44:24franchement ses taux
44:25en 2026
44:26quand ils vont se rendre compte
44:27que finalement
44:27les sous-jacents
44:29de la croissance
44:29sont plutôt solides
44:30sur l'inflation
44:31pour terminer là-dessus
44:32oui ils sont à 2,4
44:33je les trouve un petit peu bas
44:35l'économie américaine
44:36a quand même
44:36encore beaucoup de pénurie
44:37de main-d'oeuvre
44:38il y a quand même
44:39des pressions salariales
44:40les dernières enquêtes
44:41le confirment
44:41notamment auprès
44:42des PME américaines
44:43c'est la fameuse enquête
44:44NFIB
44:45que j'aime beaucoup suivre
44:46parce qu'elle est très intéressante
44:48elle mesure vraiment
44:49le pouls des PME américaines
44:51et en plus
44:51elle a très bonne corrélation
44:54avec les variables
44:54macroéconomiques
44:55on voit qu'on est loin
44:58d'avoir résolu
44:58les pressions inflationnistes
44:59donc les 2,4%
45:01me semblent
45:02un petit peu optimistes
45:03de la part de la Fed
45:04mais en tout cas
45:04sur les prévisions de croissance
45:06ça me semble plutôt
45:07en phase
45:09avec ce à quoi
45:10on peut s'attendre
45:10voilà pour le cas
45:11de la Fed
45:12et dans pile une semaine
45:13jeudi prochain
45:14le jeudi 18 décembre
45:15ça sera au tour
45:16de la BCE
45:17de s'exprimer
45:18alors bon là
45:19il n'y a pas de baisse de taux
45:20à attendre
45:20du côté de Francfort
45:22néanmoins
45:23aujourd'hui
45:23il y a pas mal
45:24de divergences
45:25Maxime Darmé
45:26du côté de la BCE
45:28avec d'un côté
45:29certains membres
45:30qui souhaitent
45:31une politique monétaire
45:32plus souple
45:32à commencer notamment
45:33par François Villerois de Gallo
45:34qui a encore fait une sortie
45:35cette semaine
45:36en disant qu'il fallait
45:36stimuler un petit peu plus
45:37l'économie
45:38que l'inflation était basse
45:39et puis de l'autre côté
45:40le camp un peu
45:41d'Isabel Schneebel
45:41qui est beaucoup plus
45:42conservateur
45:43conservateur
45:44alors la BCE
45:44oui on parait plutôt
45:46sur un statu quo
45:46entre les conservateurs
45:48et les plus colombes
45:50ce qu'il faut savoir
45:52c'est que la zone euro
45:53s'en exclut
45:54les pays un peu volatiles
45:54comme l'Irlande
45:55elle est plutôt en phase
45:56de petites accélérations
45:57pour l'année 2026
45:58donc ça
45:59ça soutient plutôt
46:00le statu quo
46:01plutôt qu'une baisse de taux
46:03l'inflation est
46:03largement ancrée à la cible
46:05elle va peut-être
46:06un peu baisser
46:07sous les 2%
46:08au début de l'année 2026
46:09grâce à la baisse
46:10des prix d'énergie
46:11et du pétrole
46:12très favorable
46:12pour l'économie
46:14mais ça veut aussi dire
46:14une baisse d'inflation
46:15ce qui est aussi très favorable
46:16donc on voit l'Allemagne
46:18accélérer assez nettement
46:19grâce au stimulus budgétaire
46:21l'Italie un petit peu
46:22et la France
46:23un petit peu mieux aussi
46:24notamment grâce
46:25au cycle industriel
46:25qui redémarre en Europe
46:27et notamment en France
46:28donc on observe
46:29c'est en tout cas
46:30très présent en France
46:31un petit peu moins en Allemagne
46:32on reste très prudent
46:33sur les perspectives
46:34de reprise du secteur industriel
46:36hors défense en Allemagne
46:37mais en tout cas en France
46:38on observe effectivement
46:40que le cycle industriel
46:41va un petit peu mieux
46:42les entreprises réinvestissent
46:44dans les biens d'équipement
46:45dans les machines outiles
46:45notamment
46:46les carnets de commande
46:47dans les biens
46:48les matériaux de transport
46:49sont assez bonnes
46:51hors automobile
46:51donc c'est plutôt
46:52matériel militaire
46:53transport
46:54bateau
46:55avion
46:55donc dans ce contexte
46:57la BCE
46:58à mon sens
46:59ils vont rester
46:59assez peut-être opposés
47:01entre les colons
47:02mais les faucons
47:02effectivement
47:03mais je vois mal
47:04comment ils pourraient
47:04baisser les taux
47:05pour la plupart
47:06de l'année 2026
47:07sachant que les 3
47:08principales économies
47:09de la zone
47:09Allemagne
47:10Italie France
47:11devraient un petit peu
47:12accélérer
47:12Vincent Juvelins
47:13comment vous regardez
47:14aujourd'hui
47:15la photographie
47:16des différentes statistiques
47:17qui nous sont parvenues
47:18ces dernières heures
47:19du côté de l'Europe
47:20ça résiste
47:21plutôt bien en France
47:22mais aussi en Allemagne
47:23deux gros moteurs
47:24bien sûr
47:25de l'économie européenne
47:26notamment dans l'industrie
47:27bon merci une nouvelle fois
47:29au secteur aéronautique
47:30et sous-entendu
47:30à Airbus
47:31oui en effet
47:33je pense que
47:34il y a eu une croissance
47:35économique cette année
47:36qui a été jusqu'ici
47:37relativement bien
47:38soutenue par la demande
47:39domestique
47:40les derniers signes
47:41sont quand même
47:42relativement peu encourageants
47:43je suis peut-être
47:44un peu plus
47:44un peu plus sceptique
47:46par rapport aux perspectives
47:46pour la zone euro
47:47dans les prochains mois
47:48on voit qu'on a quand même
47:49déjà trois mois
47:50soit de baies
47:50soit de stagnation
47:51des ventes au détail
47:52en Europe
47:53qui au-delà de l'industrie
47:54est évidemment
47:55un des moteurs
47:55de croissance important
47:57on voit que
47:58les intentions d'épargne
47:59des ménages européens
48:00sont au plus haut historique
48:02donc il y a quand même
48:03quelque chose qui se passe
48:03d'un point de vue
48:04de demande domestique
48:04alors j'entends évidemment
48:05l'Allemagne
48:06qui a finalement
48:07séduit les marchés
48:09avec cette annonce
48:09de plan de relance
48:10en début d'année
48:11et qui portera évidemment
48:12ses fruits
48:13dans les prochaines années
48:14je ne suis pas sûr
48:15qu'on en mesurera
48:16déjà l'effet
48:17en 2026
48:18pour être honnête
48:19donc on est quand même
48:20toujours dans une Europe
48:22qui reste quand même
48:23confrontée
48:24à des difficultés
48:26sur les exportations
48:27qui se relance
48:28sur son industrie
48:29avec ses rachats d'armement
48:30mais est-ce que ça suffira
48:31j'en doute
48:32qui finalement
48:34subit la déflation
48:36du fait des exportations
48:38d'excédents de production
48:39en provenance de Chine
48:41et du fait
48:41de la relative vigueur
48:43de l'euro
48:44donc sans être catastrophiste
48:46sur les perspectives
48:47pour la zone euro
48:48je ne suis pas
48:50dans une attente
48:51d'accélération
48:52de la croissance
48:53en 2026
48:54je pense qu'il faut aussi
48:55nuancer l'impact
48:57de l'impulsion budgétaire
48:58allemande
48:59celle-ci sera compensée
49:01quelque part
49:01avec l'austérité
49:02qui prévaut
49:03à certains égards
49:03dans d'autres pays
49:05la commission européenne
49:06publiée dans son rapport
49:07d'automne d'ailleurs
49:08une mesure
49:08de cette impulsion budgétaire
49:10en Europe
49:11contrairement à
49:12en tout cas
49:13au je dirais
49:14à ce qui est largement discuté
49:15d'une Europe
49:16qui dépenserait davantage
49:17on a un fiscal impulse
49:19qui est plutôt
49:19en phase de contraction
49:21cette année
49:21comme il l'a été
49:22l'an dernier
49:23on pourrait avoir
49:24une légère amélioration
49:25en 2026
49:26du fait du plan allemand
49:27mais enfin
49:27on n'est pas dans un soutien
49:29massif à l'économie
49:30donc on est plutôt
49:31sur un traîne de croissance
49:32en Europe
49:33qui sera coincé
49:34entre 1 et 1,5
49:35donc ça tranche évidemment
49:37avec les attentes de croissance
49:38qu'on a outre-Atlantique
49:39à partir de ce scénario
49:40quelle est l'allocation
49:41que vous mettez en place
49:42aujourd'hui
49:42chez ING
49:43Vincent Juvins
49:44est-ce que vous commencez
49:45à repondérer
49:46un peu plus l'Europe
49:47ou au contraire
49:48à rester à l'écart
49:49Non clairement
49:51on est neutre
49:52sur l'Europe
49:52je vois davantage
49:53de potentiel
49:54sur des marchés
49:54comme les marchés émergents
49:56et je pense que si
49:57Donald Trump
49:59reçoit le feu vert
50:01de la Cour suprême
50:02aux Etats-Unis
50:03pour ses droits de douane
50:04ça lui permettra
50:05finalement
50:06de soutenir
50:07encore davantage
50:08d'économies américaines
50:09sur la consommation
50:10avec qui c'est
50:11des chèques aux ménages
50:12mais sur l'investissement
50:13et sur les entreprises
50:14avec des baisses d'impôts
50:15je pense qu'en 2026
50:17on pourrait
50:17dans ce cas de figure
50:18avoir des Etats-Unis
50:19un retour en tout cas
50:20de l'exceptionnalisme américain
50:22donc dans mon ranking régional
50:23je mettrai objectivement
50:24l'Europe en troisième position
50:26dans ce contexte-là
50:27en termes de performance
50:28de marché
50:28Bon un mot quand même
50:29de l'intelligence artificielle
50:30ce soir il faudra suivre
50:31les résultats de Broadcom
50:32hier soir on a eu
50:33les résultats de Oracle
50:34le titre était en baisse
50:35de plus de 11%
50:36en après-bourse
50:36ce qui pèse
50:37sur les futurs américains
50:39qui sont en baisse
50:40alors que l'Europe
50:41résiste plutôt bien
50:41le CAC 40 pour rappel
50:42grappille 0,6%
50:44plus 0,2%
50:45pour l'Eurostox 50
50:46pas mal d'interrogations
50:48bien sûr sur l'IA
50:49notamment sur le rythme
50:50d'investissement
50:51avec encore hier
50:52Oracle qui revoit
50:53à la hausse ses CAPEX
50:55et puis dans le même temps
50:56pas mal de questions
50:57sur la rentabilité
50:58de l'intelligence artificielle
51:00à court terme
51:01Vincent
51:01Oui en effet
51:03maintenant
51:04cette rentabilité
51:05on a pu la mesurer
51:06trimestre après trimestre
51:07dans les résultats
51:09publiés par les hyperscalers
51:10qui ont été finalement
51:11de bonnes factures
51:12il finit
51:13même ceux d'Oracle
51:14hier étaient de bonnes factures
51:15certes en dessous
51:17des attentes des marchés
51:18à certains égards
51:19mais on est quand même
51:20sur un trend
51:21qui reste globalement favorable
51:22on reste chez ING
51:24positif par rapport
51:25à la thématique
51:26IA
51:26comme beaucoup
51:27on essaie de l'aborder
51:28de la manière
51:29la plus large possible
51:30afin de bien se diversifier
51:32alors ça veut dire que
51:33préférence pour la tech américaine
51:35qu'on conserve
51:36mais de lui adjoindre
51:37en tout cas une exposition
51:37notamment au marché chinois
51:39on a vu ces dernières semaines
51:40vraiment que la Chine
51:41fourbi ses armes
51:42en la matière
51:43quelques IPOs
51:44qui ont eu beaucoup de succès
51:46et on voit que la Chine
51:46rattrape tout à fait son retard
51:48en termes de puces
51:50et peut désormais envisager
51:52de concurrencer NVIDIA
51:53à certains égards
51:54c'est également
51:55choisir les secteurs
51:56où l'IA va être
51:57va être disruptif
51:59je pense notamment
52:00au secteur des soins de santé
52:01je pense au secteur
52:02des utilities
52:03qui apparemment fournissent
52:05l'énergie nécessaire
52:05aux data centers
52:06je pense aux services financiers
52:08vous savez chez ING
52:09l'IA est de plus en plus
52:10implémentée
52:10dans nos parcours clients
52:12notamment pour mieux
52:14servir nos clients
52:15via notre site internet
52:16et nos applications
52:17je pense que partout
52:18on va commencer à voir
52:19que l'IA transforme
52:21le business model
52:22de pas mal de secteurs
52:23d'activité
52:23mais c'est le sujet
52:24de 2026
52:25il faudra évidemment
52:26compte tenu
52:27des attentes élevées
52:28que celle-ci rencontre
52:30en tout cas une réalité
52:31dans les chiffres
52:32mais enfin on reste positif
52:33sur cette thématique
52:34Maxime Darmé
52:34le mot de la fin
52:35vous êtes économiste
52:36est-ce que pour l'instant
52:37l'intelligence artificielle
52:38vous la voyez
52:38en termes de productivité
52:40en termes d'investissement
52:41en Europe
52:42notamment
52:43en Europe
52:43j'ai cru que vous allez dire
52:44aux Etats-Unis
52:44aux Etats-Unis
52:45on a largement
52:45les Etats-Unis
52:46il y a des signaux
52:46très nets
52:47effectivement
52:47d'accélération
52:48de la productivité
52:49dans les secteurs technologiques
52:50et en Europe
52:51industrie et services
52:51vous voyez des CAPEX
52:53importants
52:54des employés
52:54des gains de productivité
52:56alors les gains de productivité
52:58repartent en Europe
52:59mais je ne crois pas
53:00que ce soit l'IA
53:00c'est beaucoup trop précoce
53:02pour le dire
53:03en tout cas
53:04en France
53:04un marché que je suis
53:05de plus près
53:06on constate que les entreprises
53:08accélèrent leur investissement
53:09dans le digital
53:09moi je pense
53:11que c'est l'IA-LIA
53:12donc manifestement
53:13les entreprises françaises
53:14j'imagine européennes
53:15même si je ne peux pas
53:16vous l'affirmer
53:16je n'ai pas gardé
53:17les données allemandes ou italiennes
53:18accélèrent massivement
53:19et c'est un des facteurs
53:20de soutien de la croissance
53:21en France
53:21leur investissement
53:23dans l'intelligence artificielle
53:25donc plutôt des signaux
53:25assez encourageants
53:27mais il faudra attendre
53:29plusieurs années
53:30à mon avis
53:31pour que ces gains de productivité
53:32se diffusent
53:34à l'ensemble de l'économie
53:34vous savez
53:35une révolution technologique
53:36ça prend beaucoup de temps
53:37on l'a vu
53:37pendant la bulle internet
53:39dans les années 90
53:40il faut 3, 4, 5 ans
53:42pour qu'on commence
53:43à voir des effets
53:43très perceptibles
53:44très visibles
53:45d'une diffusion
53:46de la technologie
53:47dans l'ensemble des secteurs
53:48dans l'ensemble des entreprises
53:49et donc de voir
53:50les gains de productivité
53:51qui s'améliorent
53:52à court terme
53:54ces carnets de commandes
53:55annoncés par les entreprises
53:56se voient
53:57d'un point de vue macro
53:57notamment dans ses dépenses
53:59d'investissement
54:00merci beaucoup
54:00Maxime Darmé
54:01nous a accompagné ce matin
54:02Economie Senior
54:03c'est Allianz Trade
54:04et Vincent Juvins
54:05qui est avec nous
54:05à dispense
54:06responsable de la stratégie
54:07d'investissement
54:08de ING
54:099h57
54:10dans 3 minutes
54:11il sera à 10h
54:11et vous retrouvez bien sûr
54:12comme tous les jours
54:13Raphaël Legendre
54:14les experts
54:14quel est le programme
54:15des experts aujourd'hui
54:16Raphaël ?
54:17Bonjour Etienne
54:17on va commencer par le budget
54:18de la sécu
54:19nos élus se sont-ils
54:20agenouillés devant l'électorat
54:22le plus nombreux
54:23c'est-à-dire les seniors
54:25est-ce un budget
54:26de gérontocratie ?
54:27ce sera le premier thème
54:28des experts
54:29aujourd'hui
54:30on va revenir sur les questions
54:31de pouvoir d'achat
54:33alors que les NAO
54:34se sont ouverts
54:35dans les entreprises
54:35on a les prévisions
54:37des hausses de salaire
54:38du cabinet Alixio
54:39on va voir que c'est moins bon
54:40pour l'année prochaine
54:41on va revenir également
54:43sur les mesures
54:44de simplification
54:45présentées hier
54:47par Bruxelles
54:48parmi les normes
54:50environnementales
54:52est-ce la simplification
54:53ou de la dérégulation
54:54ce sera le troisième
54:55débat des experts
54:56et puis on reviendra
54:56évidemment sur la réunion
54:57de la fête d'hier
54:58qui a annoncé
54:58ça baisse des taux
55:00d'un quart de point
55:00voilà le programme
55:01les experts
55:0210h 11h
55:02et puis ensuite bien sûr
55:03vous retrouvez
55:04tout pour investir
55:04à suivre l'ouverture
55:05de Wall Street
55:06à partir de 15h30
55:07des futurs américains
55:08qui sont dans le rouge
55:09avec donc Oracle
55:09qui perd plus de 10%
55:11en après-bourse
55:11le CAC 40
55:12et pour l'instant
55:13épargné
55:13merci à Schneller Electric
55:15qui gagne près de 4%
55:16le groupe qui revoit
55:17ses objectifs à la hausse
55:18à l'occasion
55:18de sa journée investisseur
55:19242 euros
55:20pour la valeur
55:21et donc ça permet
55:22au CAC 40
55:23d'être dans le vert
55:238062 points
55:24pour la bourse de Paris
55:25très bonne journée
55:26Good Morning Market
55:29sur BFM Business
55:301
55:37et profile
55:39et
55:40les
55:45les
55:46Medicine
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