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  • il y a 2 jours
Ce mercredi 12 novembre, Jean-Baptiste Pethe, chef économiste chez AG2R La Mondiale, Matthieu Ceronne, trader et fondateur de Galileo Trading, Alain Du Brusle, directeur général délégué de Claresci Finance, Adam Kurpiel, responsable de la Recherche Taux chez Société Générale CIB, Romain Aumond, macroéconomiste et stratégiste chez Natixis Investment Managers, et Laurent Chaudeurge, membre du comité d'Investissement chez BDL Capital Management, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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00:00L'actualité des marchés financiers continue sur BFM Business. Dans un instant, l'ouverture. Etienne Braque, comment ça s'est passé à Wall Street hier soir ?
00:13Deux salles, deux ambiances. Pour une fois, la tech a fait une pause quand la vieille économie a surperformé. Plus 1% pour le Dow Jones quand le Nasdaq a reculé légèrement de 0,3% sous notamment le pli de Nvidia qui a clôturé sur une baisse de 3%.
00:29Après une hausse de 6% lundi, il ne faut pas l'oublier avec cette nouvelle hier importante. SoftBank qui a vendu toutes ses actions Nvidia. Il est resté environ 6 milliards de dollars.
00:39Ça y est, c'est fait, c'est liquidité. 6 milliards de dollars qui ont notamment vocation à être alloués dans OpenAI. Vous savez que SoftBank, qui est un groupe japonais d'investissement qui détient notamment des participations dans OpenAI,
00:51s'est engagé à injecter 30 milliards de dollars dans les prochaines semaines. Et donc, c'est des ventes d'actions.
00:56Ce n'est pas qu'ils ne croient plus à l'IA. Ce n'est pas ça. C'est une réallocation.
00:59C'est une réallocation. Alors, 6 milliards de dollars, ça peut paraître beaucoup. Mais bon, il ne faut pas oublier que Nvidia vaut 5 000 milliards.
01:05Donc, ils ont réussi à vendre très facilement ces titres tout au long du mois d'octobre.
01:09Dans les valeurs à suivre aujourd'hui, Edenred et Ploxy.
01:11Ploxy qui est attendu en baisse de plus de 5%, moins 3% pour Edenred. C'est les ordres d'idées.
01:16Avec cette nuit, le président Lula, président brésilien, qui a signé un décret visant à plafonner les commissions sur les tickets restaurant.
01:25Il faut voir que depuis des semaines, vous avez beaucoup de restaurateurs au Brésil qui se plaignaient de commissions élevées de l'ordre de 6 à 7% dans certains.
01:33Donc, désormais, ça sera plafonné à 3,6%.
01:36Des délais de paiement également qui sont raccourcis.
01:39Désormais, ces acteurs auront l'obligation de payer dans un délai de 15 jours contre 30 jours auparavant.
01:45C'est quand même important puisqu'il faut voir qu'aujourd'hui, Ploxy, c'est quasiment 30% de son chiffre d'affaires qui est réalisé au Brésil.
01:52Et Edenred, c'est environ 20% de son chiffre d'affaires.
01:55Une période qui était très favorable ces dernières années pour ces deux acteurs avec la remontée des taux dans le sens où en fait, cet argent est placé sur du monétaire à court terme.
02:04Et donc, ça a eu un impact très important sur les revenus financiers.
02:08Donc, ce ne sont pas des mesures à prendre à la légère, que ce soit sur leur exposition géographique, mais également sur ces dépaiements puisque forcément, ce temps en moins, ça sera un temps en moins placé sur du monétaire.
02:18Un mot de l'activité chinoise avec ces chiffres qui viennent de JD.com sur la journée des célibataires.
02:24Oui, journée des célibataires qui s'est visiblement bien passée pour JD.com.
02:28Comme chaque année, ça se déroule le 11 novembre en Chine, c'est une sorte de Black Friday.
02:32JD.com, qui est l'un des gros acteurs avec Alibaba, JD.com revendique 300-400 millions de clients actifs par mois.
02:39Ils ont annoncé une hausse des commandes de plus de 60% hier.
02:44Également, une activité favorable dans le secteur des loisirs, donc tout ce qui est hôtels et également réservation dans le secteur aérien.
02:51Bon, le titre a pris 1,3%. Ça montre quand même la prudence, car depuis de nombreuses semaines maintenant, les statistiques chinoises déçoivent.
03:00Et la fameuse relance, notamment d'un point de vue de la consommation, a souvent déçu.
03:05Le CAC 40, qui ouvre ? Qu'est-ce que ça donne ?
03:07Plus 0,3%. Le CAC 40 qui frôle son record historique. Il faut voir qu'hier, la Bourse de Londres et la Bourse de Madrid ont battu leur record.
03:14Le CAC 40 est à moins de 100 points de son plus haut. 8185 points. BNP Paribas, Renault et Legrand sont les plus fortes hausses.
03:22Secteur bancaire à suivre aujourd'hui, car figurez-vous que ABN Amro a publié ses résultats et les résultats trimestriels de la banque sont meilleurs qu'attendus.
03:29Une nouvelle fois, le secteur bancaire qui dépasse les attentes, c'est le secteur phare avec un Eurostox Bank qui gagne plus de 50% depuis le début de l'année.
03:37A noter qu'Edenred est réservé à la baisse. C'est aussi en baisse d'un peu plus d'un pourcent dans les premières secondes de cotation.
03:45Il faudra bien sûr suivre ce titre dans les prochaines minutes à 15,43 euros.
03:48L'once d'or continue de pousser, comme depuis le début de la semaine, au-delà des 4124 dollars pour une once d'or.
03:54Et puis sur le front des taux, le 10 ans américain est en baisse de 2 points de base à 4,09.
03:59Nous en reparlerons dans un instant. Le marché qui est persuadé, ou presque, en tout cas à plus de 60%,
04:04qu'il y aura une baisse de l'ordre de 25 points de base dans un mois, lors de la prochaine réunion du 10 septembre.
04:09Car les dernières statistiques, non pas officielles, en tout cas, ce sont des statistiques privées,
04:15montrent quand même que notamment les PME américaines sont inquiètes, ressentent un net ralentissement de leur activité,
04:21quand sur le front du marché du travail, ça semble également complexe aux Etats-Unis.
04:25Lors des taux, de quoi on parle dans Good Morning Market ?
04:27Eh bien, nous reviendrons bien sûr dans un instant sur ces statistiques américaines,
04:30et puis ensuite sur les valeurs qui font l'actualité, à commencer notamment par ce secteur des tickets-restaurants
04:35qui est en forte baisse, en attendant bien sûr la cotation d'Edenred qui interviendra dans les prochaines secondes.
04:41Et puis ensuite, à 9h30, nous reviendrons notamment sur le marché obligataire
04:46avec les équipes de Société Générale CIB, et donc notamment sur ces anticipations de baisse de taux
04:51qui bougent beaucoup ces dernières heures.
04:53Et c'est parti pour Good Morning Market, et donc un cac et ronde qui ouvre en hausse
05:04après déjà deux belles séances avec des gains supérieurs à 1%.
05:07L'indice parisien prend 0,4% à l'ouverture, à la porte des 8200 points, 8085 points.
05:13Edenred qui a mis de longues secondes à côté est désormais en baisse de 10%,
05:17sous les 20 euros, 19,09 euros pour ce titre Edenred, moins 11% même désormais, 18,86 euros.
05:23Ça va très vite quand son concurrent Plexi de son côté cède 7,7% à 14,40 euros,
05:29avec je vous le disais en préambule le Brésil qui impose un nouveau cadre réglementaire
05:34pour ces deux acteurs dans l'activité ticket-restaurant.
05:37Mais juste avant, on va parler des statistiques américaines qui ont une nouvelle fois déçu,
05:41en tout cas qui sont ressortis en dessous des attentes hier après-midi.
05:45Et pour évoquer ce sujet, c'est Jean-Baptiste Pette qui est avec nous,
05:49chef économiste de AG2R La Mondiale.
05:51Bonjour Jean-Baptiste Pette, merci de nous accompagner quelques minutes ce matin
05:56pour revenir notamment sur la situation aux Etats-Unis,
05:59car oui, les sociétés américaines, en tout cas les PME, n'ont pas le moral.
06:03C'est ce qui ressort du rapport NFIB qui interroge de nombreux patrons aux Etats-Unis
06:09pour prendre un petit peu le pouls de leur activité, également du marché de l'emploi.
06:13Oui, alors ce n'est pas l'enquête la plus connue dans les marchés,
06:17mais elle était attendue dans un contexte où on a assez peu de données officielles.
06:23C'est une enquête qui est intéressante car elle a beaucoup de détails sur l'activité,
06:28l'emploi, l'investissement d'une part, et d'autre part, les prix, les salaires, le crédit.
06:33Donc on a un bon panorama de ce que pensent les petites entreprises.
06:38Moi j'ai trouvé que l'activité était plutôt résiliente dans cette enquête.
06:43L'enquête a un peu baissé, c'est vrai, mais elle est toujours au-dessus de la moyenne de 2024.
06:48Quand on regarde sur les intentions d'embauche, elles reculent légèrement,
06:53mais elles sont à des niveaux plus élevés que là où elles étaient entre mars et juillet.
06:58Donc même si on a un marché de l'emploi qui est peu dynamique, il n'y a pas non plus d'effondrement.
07:04Et quand on regarde les intentions d'investir, elles ont augmenté,
07:07elles sont au plus haut depuis le début de l'année,
07:09ce qui est peut-être le signe d'un effet du stimulus budgétaire voté par le Congrès cet été
07:15qui donne des incitations à l'investissement.
07:19Des données bien sûr qui sont impactées par le shutdown,
07:21dans le sens où ces entreprises ont été interrogées pendant le shutdown aux États-Unis.
07:26Du côté de l'emploi, forcément, ce shutdown a des conséquences,
07:30dans le sens où ce sont des entreprises qui ont du mal à se projeter,
07:34d'autant plus que visiblement, elles ont des difficultés à trouver certains profils.
07:39Oui, alors l'incertitude est chronique depuis le début du deuxième mandat de Donald Trump.
07:46Ça a été l'incertitude internationale avec les droits de douane.
07:50C'est toujours une incertitude.
07:51On a la Cour suprême qui doit se prononcer bientôt sur la légalité des droits de douane réciproques.
07:58Mais il y a aussi une incertitude domestique qui est présente avec notamment ce shutdown.
08:04Les entreprises ont ralenti la voilure en termes d'investissement, en termes d'emploi.
08:10Mais voilà, il y a quand même une certaine résilience.
08:12Et on a donné l'activité résiste.
08:13Sur les tensions du marché de l'emploi, effectivement, dans l'enquête,
08:18on a vu que les difficultés de recrutement étaient stables depuis trois mois.
08:23Donc, les entreprises voient toujours un marché du travail relativement tendu.
08:29Là aussi, peut-être le signe des conséquences d'une réduction assez forte de l'immigration
08:35depuis le début de l'année.
08:36Comment aujourd'hui, à travers ces statistiques, la bourse américaine, les investisseurs
08:42anticipent les futures baisses de taux aux États-Unis ?
08:45Les anticipations bougent énormément ces dernières heures.
08:48Là, si on regarde le baromètre FedWatch, on voit que désormais, 60% des interrogés
08:53anticipent une baisse de taux de 25 points de base dans un mois.
08:56Puisque, pour rappel, la prochaine réunion, ce sera le 10 décembre.
08:59Oui, alors, les anticipations de baisse de taux de décembre ont beaucoup diminué
09:04depuis la conférence de presse de Jérôme Powell, qui a insisté sur le fait qu'une
09:09nouvelle baisse n'était pas acquise.
09:12Et c'est vrai qu'il y a des arguments pour une pause dans la baisse des taux.
09:16Je le disais, la résistance de l'activité, on va avoir une croissance en 2025 qui est
09:22finalement autour de 2%.
09:23On a des conditions financières encore accommodantes.
09:26On a beaucoup d'incertitudes étant donné l'absence de données officielles.
09:30Donc, par exemple, on n'aura pas en décembre, on n'aura pas l'inflation du mois d'octobre.
09:35On n'aura peut-être pas le rapport emploi du mois d'octobre.
09:38Et dans ce contexte, il est peut-être sage de faire une pause en décembre et attendre
09:44les données pour éventuellement reprendre en janvier.
09:47Mais il y a aussi des arguments pour une prolongation de la baisse de taux avec beaucoup
09:53de gouverneurs de la Fed qui ont un poids un peu plus important quand même que les présidents
09:59de Fed Régional qui poussent pour une baisse des taux en décembre.
10:04Donc, le match est très serré.
10:06Je pense que la probabilité est légèrement supérieure à une baisse de taux.
10:10Mais effectivement, il y a un grand débat qui est en train d'avoir lieu.
10:16En tout cas, le marché obligataire, lui, est porté par ses anticipations de baisse de taux.
10:21Nous en reparlerons dans quelques instants.
10:22Mais le disant américain, alors qu'il n'a pas coté hier, puisque le 11 novembre, il n'y a pas de cotation
10:27aux États-Unis sur le marché obligataire, semble se détendre par ses anticipations de baisse de taux.
10:32Donc, un peu de prudence, c'est un petit peu le message par rapport à ça, Jean-Baptiste Pette.
10:37Oui, je pense qu'on est en train de parler d'éventuellement une pause en décembre.
10:41Mais on n'est pas en train de parler de la fin de la baisse des taux de la Fed, déjà.
10:47On voit qu'il y a quand même des signaux sur le marché de l'emploi qui sont toujours à l'essoufflement.
10:53Des annonces de licenciement pour le mois d'octobre qui sont à des niveaux assez élevés.
10:56Des offres d'emploi qui sont à des niveaux faibles.
11:00Donc ça, ça milite plutôt pour la poursuite d'une baisse de taux.
11:03Ça, ça renforce le marché obligataire.
11:06Et on est dans un contexte où, effectivement, à la fois l'emploi ralentit,
11:10mais on sait que la croissance du PIB au quatrième trimestre sera faible.
11:14On aura sans doute des indicateurs qui ne seront pas très bons.
11:17L'emploi d'octobre qui sera peut-être négatif.
11:21Donc tout ça, tout ça consolide un peu le marché obligataire à court terme.
11:26Après, la grande question, c'est si on a une réaccélération de la croissance en 2026,
11:30est-ce qu'on ne peut pas avoir des taux d'intérêt qui repartent à la hausse,
11:35étant donné le stimulus budgétaire notamment qui a été voté ?
11:40Ce marché obligataire, nous en reparlerons dans 20 minutes avec Adam Curpiel,
11:44responsable de la recherche taux chez Société Générale CIB.
11:47Merci beaucoup, Jean-Baptiste Pette, de nous avoir accompagné ce matin.
11:50Chef économiste de AG2R La Mondiale pour faire un point sur les dernières statistiques aux États-Unis.
11:549h12, tout de suite, on se penche sur la séance du jour avec un CAC 40 qui essaye de retrouver ses plus hauts historiques.
12:02Avec une hausse de 0,5%, 8195 points pour le CAC 40, plus 0,7% pour l'Eurostox 50,
12:10des records du côté de la Bourse de Londres, mais également du côté de la Bourse de Madrid.
12:14Pour regarder cette séance en direct, c'est Mathieu Ceron qui est avec nous,
12:17trader et fondateur de Galileo Trading.
12:19Bonjour Mathieu, merci de nous accompagner ce matin.
12:22Après déjà deux belles hausses d'un pour cent, lundi et hier, le CAC 40 visiblement poursuit sur sa lancée.
12:29Oui, exactement.
12:31Les marchés actions ont repris leur marche en avant après le trou d'air de fin de semaine dernière,
12:35de jeudi et vendredi dernier.
12:37Un CAC qui est porté notamment par les valeurs du luxe,
12:42avec hier les belles progressions d'LVMH, 2,5, Hermès 374, Kering 2,
12:48qui pèsent environ, ces trois valeurs-là pèsent environ 15% au sein de l'indice.
12:54Donc sur le CAC, de manière générale, quand le luxe se va, le CAC se porte bien
12:59et on en a eu une nouvelle fois à l'illustration ces derniers temps.
13:02Un CAC, vous le disiez, à proximité de ces derniers records,
13:06on est environ 0,8% des plus hauts.
13:09Même constat aux États-Unis sur le SP500,
13:12qui est également à moins de 1% de ces derniers plus hauts.
13:15Donc sur le fond, et c'est ce que je rappelais notamment en fin de semaine dernière,
13:20sur le fond, les tendances restent haussières.
13:22Il n'y a pas de remise en question de quoi que ce soit.
13:24Alors on a parfois, le plus souvent, des billets haussiers
13:28et parfois des billets baissiers à court terme,
13:30au gré de phases de doute, comme on l'a eu en fin de semaine dernière.
13:35Mais je persiste et je signe, ces replis-là sont des opportunités d'achat
13:41dans la mesure où, techniquement, il suffit par exemple de mettre sur les graphiques
13:45une moyenne mobile 50 en jour, on est revenu sur le CAC tester cet indicateur-là.
13:51Idem aux États-Unis, le SP500, le Nasdaq sont revenus tester ces zones support dynamiques-là.
13:58Donc dès qu'il y a des replis un petit peu importants, en ce qui me concerne,
14:01je continue de payer.
14:03Alors après, il y a différentes façons de le faire.
14:04C'est vrai que moi, j'ai préféré le faire via des options en fin de semaine dernière,
14:08ce qui offre un effet de levier intéressant et un risque extrêmement limité.
14:13Donc sur le CAC, j'exploite désormais à court terme un billet haussier.
14:17Donc j'essaye d'acheter sur repli et je suis actuellement positionné
14:19au-dessus des 8150 pour tenter un rebond.
14:23Nous sommes actuellement à 8203 sur le futur novembre,
14:26donc 8150 pour tenter un achat.
14:28Considérant que comme pivot court terme, je vais prendre 8020.
14:32Dans une optique un petit peu plus longue, la zone support à surveiller,
14:35c'est toujours, et j'en parle depuis plusieurs semaines avec vous,
14:38c'est la zone des 7750.
14:40Tant qu'on est au-dessus, on reste du bon côté,
14:42il n'y a absolument aucune remise en question de quoi que ce soit.
14:45À surveiller également le VIX qui s'est fortement dégonflé,
14:49qui depuis le pic de vendredi a perdu 25%.
14:52Donc ce n'est pas négligeable non plus.
14:54Donc on sent que dès qu'il y a un petit peu de nervosité,
14:56certains viennent payer, viennent se couvrir.
14:59Et puis finalement, c'est une alerte sans frais.
15:02Les marchés repartent comme systématiquement ces derniers temps.
15:07Vous avez également dans le même temps le Bitcoin
15:09qui est dans l'attente d'un catalyseur,
15:11qui évolue au-dessus des 100 000,
15:13qui se maintient au-dessus des 100 000,
15:15mais avec une volatilité à court terme extrêmement faible.
15:19Donc voilà, je continue de payer les replis sur les indices,
15:23à court, moyen terme toujours.
15:25Du côté des valeurs, dans un instant,
15:27nous parlerons en détail de cette annonce du côté du Brésil
15:31avec Alain Dubrul de Claresco sur Eden Red, sur Plexi,
15:34avec une réforme du ticket restaurant qui pèse sur ces valeurs.
15:38D'un point de vue technique, Mathieu Serron,
15:40comment vous regardez les moins 10% d'Eden Red
15:42qui est sur des plus bas de 2016 sous les 20 euros,
15:45la baisse de 6,7% de Plexi à 14,55 euros.
15:48Plexi qui, souvenez-vous, était rentré en bourse en février 2024.
15:52Ça y est, on est à moins 50 depuis sa première séance.
15:56Oui, les graphiques sont épouvantables sur les deux valeurs
15:59avec, vous le disiez, un nouveau coup dur annoncé
16:02puisque le Brésil représente 19% du chiffre d'affaires d'Eden Red
16:07et 28% pour Plexi.
16:10Plexi qui a annoncé d'ailleurs saisir la justice.
16:13Je le rappelle, Plexi, c'est un spin-off de Sodexo.
16:15Nous sommes sur deux valeurs d'un point de vue fondamental
16:20qui sont intéressantes.
16:21On est sur des PER autour de 9,10 sur les deux
16:24avec une activité attendue en croissance pour les prochaines années.
16:28Mais la force du momentum, on le voit clairement en ce moment,
16:33la force du momentum.
16:34Vous avez des secteurs qui sont hyper recherchés,
16:37il y a en tête bien évidemment,
16:39d'autres qui sont complètement délaissés
16:41et le secteur dans lequel opère Plexi et Eden Red
16:43est complètement délaissé.
16:46D'un point de vue graphique, il n'y a pas de sujet.
16:49Les tendances court, moyen, long terme,
16:51tout est orienté à la baisse avec ce matin de nouveau plus bas.
16:55Alors, même si nous sommes sur des niveaux support,
16:59moi franchement, je reste à l'écart de ces deux dossiers-là.
17:01Je considère qu'il y a mieux à faire ailleurs.
17:04Mais on peut attendre éventuellement pour ceux qui auraient de l'intérêt
17:07sur ces dossiers-là, considérant qu'à un moment donné,
17:09il y aura peut-être une recobrie à jouer.
17:11Attendez au moins que la poussière retombe,
17:13qu'on ait une stabilisation,
17:15qu'il y ait un petit peu moins de tension
17:16et qu'il y ait au moins une amorce de repli.
17:18Moi, quand c'est comme ça, vous connaissez la nage,
17:20on n'achète pas un couteau qui tombe.
17:22Moi, je veux bien le faire sur des valeurs
17:24qui graphiquement sont intéressantes, sont saines.
17:29Mais là, le graphique étant épouvantable,
17:31je passe mon tour.
17:32Eden Red qui est désormais divisé par trois
17:34depuis ses plus hauts historiques.
17:36Merci beaucoup Mathieu Serron de nous avoir accompagné,
17:37trader et fondateur de Galileo Trading.
17:39On vous retrouvera demain à 9h30
17:41pour faire un petit point sur les options,
17:43voir comment on peut utiliser les options
17:45dans un contexte où il y a de la forte volatilité.
17:48Vous le voyez depuis le début de la semaine
17:49et surtout dans un contexte où les indices européens
17:51retrouvent leur plus haut historique.
17:539h19 sur BFM Business.
17:55Tout de suite, on va continuer à parler de ces deux valeurs,
17:57Eden Red et Plexi, qui perdent près de 10% ce matin.
18:01Et pour comprendre les oeufs de ce qui se passe,
18:04c'est Alain Dubrul qui est avec nous,
18:05directeur général délégué de Claresco Finance.
18:08Bonjour Alain Dubrul.
18:09Merci de nous accompagner ce matin.
18:11En effet, revenons sur ces baisses marquantes
18:14depuis l'ouverture sur Eden Red,
18:16sur Plexi, moins 10% pour Eden Red, 19 euros.
18:20Plexi, moins 6% à 14,64 euros.
18:23Avec donc le président du Brésil,
18:27le président Lula, qui a signé un décret cette nuit
18:29visant à plafonner les commissions
18:30et également à raccourcir les délais de paiement
18:33pour les restaurateurs.
18:35Oui, alors c'est évidemment une morcée de groupe
18:37qui, en bourse, sont globalement pénalisés
18:40depuis deux ans par justement des craintes
18:43sur une évolution de la réglementation
18:44qui pourrait leur être défavorable.
18:46Alors effectivement, rappelons,
18:47le Brésil, c'est 28% du chiffre d'affaires de Plexi,
18:5019% du chiffre d'affaires d'Eden Red,
18:53sachant cependant, comme on l'avait rappelé précédemment,
18:55que chez Eden Red, il n'y a pas que les tickets restaurants.
18:58Ils ont beaucoup diversifié le métier
18:59depuis une dizaine d'années
19:00avec le PDG actuel Bertrand Dumasie,
19:03ce qui fait qu'en fait l'activité
19:04de tickets restaurants stricto sensu
19:06est maintenant à 9,5% du chiffre d'affaires,
19:09comme l'a précisé la société
19:10par la communauté ce matin d'ailleurs.
19:12Toutefois, les mesures qui sont annoncées
19:15semblent assez radicales
19:16puisqu'il s'agit de plafonner les commissions
19:18versées aux restaurateurs à 3,6%.
19:22Rappelons que c'est un pays relativement pauvre,
19:24donc le prix moyen d'un repas n'est pas très élevé.
19:27Cela dit, la prestation,
19:28que ce soit chez nous ou là-bas,
19:29ça reste la même d'un point de vue technique.
19:31Donc, on peut penser que les commissions prélevées
19:33aux commerçants sont en moyenne supérieures
19:35à ce qu'on voit chez nous.
19:37Donc, 3,6%, ça serait assez bas.
19:39Et puis, l'autre point,
19:39c'est que c'est un pays historiquement
19:41avec de l'hyperinflation
19:42où, en tout cas,
19:42les taux d'intérêt restent élevés.
19:45Et donc, ce qu'on appelle le float dans ce métier,
19:47c'est-à-dire les liquidités prélevées
19:50et reversées ensuite,
19:53il y a un délai,
19:54donc il y a un BFR négatif
19:56sur lequel les entreprises
19:58font pas mal d'intérêts sur la trésorerie.
20:01Donc, évidemment, là,
20:02ils imposeraient de réduire les délais de paiement
20:04de 30 jours à 15 jours aux commerçants,
20:07ce qui réduirait aussi les revenus sur le float.
20:10Donc, au global,
20:11évidemment, c'est négatif.
20:14Edenred indique que l'EBITDA de l'année prochaine,
20:17qui devait initialement croître entre 2 et 4%,
20:19serait entre moins 8 et moins 10,
20:21ce qui veut dire concrètement,
20:23entre moins 8 et moins 12,
20:25ça veut dire que ça affecterait l'EBITDA
20:26d'une dizaine de pourcents,
20:27donc le résultat net,
20:28c'est plutôt de 15%.
20:30Évidemment, c'est très violent.
20:32Alors, rappelons deux choses quand même.
20:33D'abord, le fait que la valorisation d'Edenred
20:35a beaucoup baissé.
20:37Donc, ces crates réglementaires
20:38sont en partie dans le cours.
20:40La deuxième chose,
20:41c'est que les tickets restaurants,
20:43c'est quand même une activité essentielle
20:47dans le monde des entreprises.
20:49Il s'agit que les employés soient capables
20:51de s'alimenter correctement à l'heure du déjeuner.
20:54Donc, les recettes, en général,
20:56elles viennent des commissions prélevées
20:58sur les commerçants.
20:59Clairement, elles sont prises à la baisse.
21:00Elles sont prises sur les intérêts financiers
21:03faites sur le BFR négatif.
21:05C'est aussi revu à la baisse.
21:06Mais il y a une troisième source de revenus
21:08qui est ce qu'on facture aux entrainements.
21:09Là, comme en Italie,
21:10souvent, on se prend tellement
21:11près des commerçants
21:12qu'aux entreprises,
21:14et même parfois dans les entreprises.
21:15Donc, on peut penser
21:16que sur le moyen terme,
21:18si on donne moins aux commerçants
21:19et qu'on prend moins sur le float,
21:21eh bien, on va facturer davantage
21:23les entreprises
21:23parce qu'il faut bien
21:24que le système tourne.
21:25Donc, c'est à relativiser.
21:26Toutefois, c'est évident
21:27qu'Edenraide,
21:28qui a subi beaucoup
21:29de déconvenus réglementaires,
21:30qui venait de faire
21:31un investor day assez encourageant,
21:34en essayant de remettre au plus bas
21:36les attentes
21:37pour pouvoir se reprendre à la hausse,
21:39là, c'est une nouvelle déception.
21:40Et on peut comprendre
21:41que pour beaucoup,
21:42ça soit l'exception de trop.
21:44Bon, toutefois,
21:45moins 10% de baisse aujourd'hui,
21:46c'est moins que la baisse
21:48probablement immédiate du BPA,
21:50sachant que ces mesures
21:50pourront peut-être aussi être contestées.
21:52Donc, ça ne paraît pas choquant.
21:53Je pense que le titre
21:54ne reste pas cher du tout,
21:55mais comme ça vient d'être dit,
21:57il y a un momentum
21:58qui est très défavorable.
21:59Là où c'est plus surprenant,
21:59c'est Plexi,
22:00parce que Plexi
22:01sont beaucoup plus exposés
22:03que Edenraide au Brésil,
22:0528% de chiffre d'affaires,
22:06et en plus,
22:07la part des tickets restants
22:08est beaucoup plus importante
22:10que chez Edenraide.
22:11Donc, on pourrait imaginer
22:12que l'impact négatif pour Plexi
22:14soit très supérieur
22:15par rapport à celui d'Edenraide.
22:17Or, le titre ne perd aujourd'hui
22:19que 8%.
22:19Je me serais attendu,
22:20toutes choses égales par ailleurs,
22:22à ce que Plexi souffre
22:23bien plus qu'Edenraide.
22:2414,42€ pour ce titre Plexi,
22:26quand Edenraide est à 19,12€.
22:29Du côté de l'actualité
22:30des entreprises,
22:31pas mal de publications ce matin
22:32dans le secteur bancaire
22:34avec ABN Amro
22:35qui gagne un peu plus de 2%,
22:36résultat au-delà des attentes.
22:37Et puis, on a également
22:38Infineon dans le secteur
22:39des semi-conducteurs
22:40qui relève ses prévisions.
22:42Discours encourageant
22:43sur l'intelligence artificielle.
22:45Même chose également cette nuit
22:46du côté de Foxconn,
22:48qui est le premier sous-traitant mondial
22:49qui a annoncé une hausse
22:50de son bénéfice trimestriel
22:51de plus de 17%.
22:53Ça y est, le MMMTOM
22:54est un petit peu plus favorable
22:55sur ce secteur
22:56des semi-conducteurs,
22:57Alain Dubrul.
22:59Disons, ce qu'on voit
23:00sur les semi-conducteurs,
23:01c'est ce qu'on a vu
23:02chez Legrand il y a quelques jours,
23:03c'est qu'en fait,
23:04l'activité générale
23:06semi-conducteur
23:07n'est pas particulièrement excitante,
23:08surtout chez Infineon
23:10où le gros de l'activité,
23:11c'est des semi-conducteurs
23:12pour l'automobile, etc.
23:13Et là, le message était plutôt prudent
23:16pour 2026,
23:17mais ce qui est revu en haut,
23:19c'est la partie data center.
23:20Oui, même Infineon est exposé,
23:22moins que les autres,
23:23mais tout de même,
23:23ils sont exposés à ce segment,
23:25lequel est en forte progression.
23:27Et donc, au final,
23:28même si le message global
23:29était plutôt prudent,
23:30le titre réagit plutôt positivement
23:32ce matin en raison
23:34de la bonne santé
23:35des data centers.
23:36On a vu, il y a aussi
23:37les résultats d'AMD
23:38qui, a priori,
23:40sont bien accueillis par marché.
23:41Donc oui, la partie IA
23:42continue de tirer ce secteur.
23:45Mais c'est vraiment que l'IA,
23:46c'est un peu le problème,
23:47il faut que l'IA tienne.
23:48Du côté des small and mid-cap,
23:49à suivre également Énergie,
23:51avec Clément Gare sur X
23:52avait fait un tweet
23:54en disant que visiblement,
23:56Énergie était en train
23:58d'être vendue à un groupe allemand.
24:00Bon, Énergie a très vite
24:01démenti la nouvelle.
24:02C'est un petit peu un serpent de mer
24:04quand même du côté
24:04d'Énergie inéventuelle
24:06au PA aujourd'hui.
24:08Disons, rappelons,
24:09Énergie, c'est quoi ?
24:10C'est en deux,
24:11c'était trois métiers,
24:12donc la radio,
24:13le cœur du groupe,
24:14des stations,
24:15vous connaissez tous,
24:16Énergie,
24:16Nostalgie,
24:17GRIFM,
24:18Réalisé Chanson,
24:19c'est presque 10 millions
24:19d'auditeurs quotidiens,
24:20une présence en digital,
24:22nombreuses web,
24:22radio, etc.
24:24Économiquement,
24:25c'est 230 millions
24:26de chiffres d'affaires,
24:26plutôt stagnants,
24:27avec une marge d'exploitation
24:28un peu supérieure à 10%.
24:30L'autre activité,
24:31c'est le diffuseur TowerCast,
24:32ce sont des tours
24:33qui émettent des ondes
24:35pour les revenus extérieurs,
24:37enfin un concurrent de TDF.
24:39Ça, c'est une activité
24:40qui génère à peu près
24:4080 millions de revenus,
24:42assez récurrents,
24:43avec une bonne marge
24:44à 25% de récemment d'exploitation.
24:46Donc, au global,
24:47si on fait l'ensemble des deux,
24:50c'est à peu près 300 millions
24:51de chiffres d'affaires
24:52avec l'arrêt de l'énergie
24:52d'aventure,
24:53quand même 300 millions d'euros.
24:55Et donc, en sept ans d'année,
24:57ils ont cédé
24:57les chaînes résiduelles
25:00au groupe CMA-CGM
25:01pour une contribution
25:02au résultat net
25:02d'à peu près 60 millions d'euros.
25:03Donc, avec tout ça,
25:04ça veut dire qu'on a un groupe
25:05avec près de 370 millions d'euros
25:07de trésorerie net,
25:09c'est-à-dire plus de la moitié
25:10de la capitalisation,
25:11deux activités relativement stables
25:13avec 40 millions de restes d'exploitation,
25:14le tout détenu à 85%
25:16par son fondateur,
25:17Jean-Paul Baudcrou,
25:18qui a 79 ans,
25:18et ses deux enfants.
25:20Donc, quand on regarde
25:21la valorisation,
25:22bon, compte tenu du cash
25:23sur le résultat net,
25:25c'est assez cher,
25:2617 fois,
25:26parce qu'il y a beaucoup de trésorerie,
25:28mais si on retraite de la trésorerie,
25:29les deux activités opérationnelles
25:30sont valorisées
25:31à environ 6 fois
25:32le résultat d'exploitation.
25:34Bon, le titre a monté
25:35de 10% récemment
25:36au-dessus de 8 euros
25:37sur des rumeurs de cession,
25:38mais ça fait des années
25:38qu'on imagine que c'est à vendre,
25:40ou peut-être qu'un jour,
25:41ils feront un dividende exceptionnel,
25:42pour l'instant, on ne voit rien.
25:43Le fait que CMA-CGM
25:45ait acheté les chaînes télé
25:46a pu alimenter ses espérances,
25:48mais bon,
25:49globalement,
25:50la trésorerie pléthorique,
25:52ça fait plus de 10 ans
25:54que c'est comme ça,
25:55ce n'est pas logique,
25:56mais ça reste le cas,
25:57et a priori,
25:58moi, je ne suis pas convaincu
25:59qu'une numération soit éminente,
26:00parce que le fondateur
26:01reste attaché au métier des radios,
26:03ça fait des années
26:04qu'il tolère un tel excellent trésorerie,
26:06et par ailleurs,
26:07il faut dire aussi
26:07qu'à 6 fois les bits,
26:08la valorisation
26:09de l'activité radio
26:12au towercast
26:12n'est pas si attractive que ça,
26:14parce que ce sont des activités
26:16sans croissance.
26:17Donc oui,
26:19toujours de la spéculation,
26:20mais sur ces niveaux,
26:22c'est peut-être plus si attractif que ça,
26:23et puis par ailleurs,
26:24il n'est pas du tout certain
26:25qu'il est probable
26:26qu'il faille encore attendre
26:27pas mal d'années.
26:28Merci beaucoup
26:29de nous avoir accompagné
26:29Alain Dubrulle
26:30pour faire un point
26:30sur Plexi,
26:32sur Eden Red,
26:32sur Infineon,
26:33et donc à l'instant
26:33sur NRJ,
26:358,14 euros
26:36pour cette valeur,
26:38small et mid-cap,
26:38puisque nous sommes
26:39sur une capitalisation boursière
26:41d'un peu plus
26:42de 600 millions d'euros.
26:44On se retrouve dans un instant,
26:45très courte pause,
26:45et puis nous parlerons
26:46du marché obligataire
26:47avec les équipes
26:48de Société Générale CIB
26:49et donc ces anticipations
26:51de baisse de taux
26:52concernant la prochaine réunion
26:53de la Fed
26:54qui sera dans moins d'un mois,
26:55ça sera le 10 décembre,
26:57quand vous regardez
26:57le 10 ans américain,
26:58il s'est un petit peu détendu
26:59ces dernières heures
27:00avec notamment
27:00des données américaines
27:02du côté des statistiques
27:03de l'emploi
27:04qui étaient plutôt contrastées.
27:05Nous voyons ça
27:06dans un instant
27:06et puis ensuite,
27:07ça sera bien sûr
27:08l'heure du face-à-face
27:09avec Laurent Chauderge
27:10pour BDL Capital
27:11et Romain Aumont
27:12pour Natixis IM.
27:14A tout de suite.
27:15L'UFM Business présente
27:18Good Morning Market
27:21Étienne Braque
27:22Deuxième partie
27:23de Good Morning Market
27:24dans un instant
27:24on va parler
27:25du marché obligataire
27:25juste avant
27:26un petit mot
27:26sur la séance du jour
27:27plus 0,7%
27:28pour le CAC 40
27:29au-delà des 8200 points
27:30ça y est c'est fait
27:318218 points
27:32le CAC 40
27:33qui est à moins de 1%
27:35de son record historique
27:36des records nombreux
27:38en ce moment
27:38vous l'avez vu
27:39à la Bourse de Londres
27:40mais également du côté
27:41de la Bourse de Madrid
27:42en soutien
27:43comme hier ce matin
27:44le secteur du luxe
27:45plus 1,5%
27:46pour Hermès
27:46vous avez LVMH
27:47qui prend 1,5%
27:48également à 642 euros
27:50alors bon
27:51la hausse n'est pas liée
27:52mais intéressant de voir
27:53que LVMH a annoncé ce matin
27:54la division
27:55montre et entre en négociation
27:58de l'ajout perré
27:59pour rentrer au capital
28:00de ce fabricant de montres
28:02une participation minoritaire
28:03donc dans l'ajout perré
28:05à l'inverse
28:05on en parlait
28:06en préambule
28:07le secteur des tickets
28:07et restaurants
28:08est en forte baisse
28:09Eden Red
28:107,8%
28:11sous les 20 euros
28:12à 19,43 euros
28:13quand Pluxy
28:14perd 11% désormais
28:16ça accélère à la baisse
28:17à 13,92 euros
28:18avec donc
28:19deux valeurs
28:20qui sont très exposées
28:21au marché brésilien
28:22le Brésil
28:23qui a annoncé
28:24ce qu'il allait plafonner
28:24les conditions
28:25à 3,6
28:26les délais de paiement
28:27allaient être réduits
28:28de 30 à 15 jours
28:29forcément
28:30ça impacte
28:31ces deux valeurs
28:31qui réalisent entre
28:3220 et 30%
28:33de leur chiffre d'affaires
28:34au Brésil
28:35même si dans un communiqué
28:37Eden Red
28:37tente de minimiser
28:38en disant que
28:38cette activité
28:39ticket-restaurant
28:40au Brésil
28:40représente 9%
28:42de son chiffre d'affaires
28:43ça n'empêche que
28:44ça aura quand même
28:45des conséquences financières
28:46à court terme
28:47avec Eden Red
28:48qui revoit à la baisse
28:49sa prévision
28:50d'EBITDA
28:51pour l'exercice 2026
28:53tout de suite
28:53on va parler du marché obligataire
28:55comme chaque jour
28:57on fait un focus
28:58à 9h30
28:59et le mercredi
29:00c'est le marché obligataire
29:01qui a sa place
29:02et il se passe
29:02beaucoup de choses
29:03sur ce marché obligataire
29:05et nous voyons cela
29:06tout de suite
29:06en direct
29:07avec Adam Curpiel
29:08qui est avec nous
29:09par téléphone
29:09responsable
29:10de la recherche taux
29:11chez Société Générale
29:13CIB
29:13bonjour Adam Curpiel
29:14merci d'être avec nous
29:15en effet
29:16parlons du 10 ans américain
29:18qui essaye de se détendre
29:20un petit peu
29:20depuis cette nuit
29:21il n'y avait pas de cotation
29:22hier
29:22avec notamment
29:23des anticipations
29:24de baisse de taux
29:24qui sont de plus en plus fortes
29:26comment aujourd'hui
29:27vous regardez
29:27ce 10 ans américain
29:29qui revient
29:29sous les 4,10%
29:31bonjour
29:33donc le 10 ans américain
29:34effectivement
29:35il a été confiné
29:36dans une fourchette
29:37très étroite
29:38depuis le début
29:39des shutdowns
29:40du gouvernement américain
29:41il a évolué
29:42entre à peu près
29:433,425%
29:454,15%
29:46et effectivement
29:47depuis
29:48la séance déjà hier
29:49marquée par le futur
29:50a vu
29:51une baisse
29:52en fait
29:52de rendement
29:53dû au chiffre
29:54des créations d'emplois
29:56des ADP
29:57plutôt décevant
29:58qui font suite déjà
29:59à quelques données privées
30:02également
30:02montrant la fragilité
30:04des marchés de l'emploi
30:06tout cela
30:07également
30:08dans un contexte
30:09où les marchés
30:10s'attendent
30:11à une fin
30:12très prochaine
30:13des shutdowns
30:14du gouvernement américain
30:16peut-être même
30:16cet après-midi
30:17la chambre des représentants
30:19va le voter
30:19ce qui pourrait
30:21in fine
30:21donner lieu
30:22à la publication
30:23des données officielles
30:24donc publiques
30:26par les bureaux
30:28of labor statistics
30:29en particulier
30:30donc on peut avoir
30:31les chiffres
30:32de non-femme
30:33paroles
30:33les chiffres
30:33de création
30:34d'emplois officiels
30:35pour le mois
30:35de septembre
30:36ou publiés
30:36très prochainement
30:37peut-être
30:38d'ici quelques jours
30:38et ensuite
30:39la même statistique
30:41pour le mois
30:41d'octobre
30:42avec la fragilité
30:43de ces données-là
30:44effectivement
30:45le marché
30:46voit la probabilité
30:48d'une baisse
30:50des taux
30:50de la Fed
30:51en décembre
30:51se renforcer
30:52elle reste loin
30:54de 100%
30:55elle est aux alentours
30:56de deux tiers
30:58estimées par le marché
30:59avec au-delà
31:00trois baisses
31:01des taux
31:02supplémentaires
31:02de la Fed
31:03Comment aujourd'hui
31:05chez Société Générale
31:06CIB
31:06vous anticipez
31:07cette baisse de taux
31:08notamment sur
31:10la prochaine réunion
31:11on voit quand même
31:11qu'il y a pas mal
31:12de divergences
31:13et c'est vrai
31:13qu'en l'absence
31:14de statistiques
31:15aujourd'hui
31:15les anticipations
31:16sont très volatiles
31:18Tout à fait
31:20donc effectivement
31:21la réunion
31:22de la Fed
31:22de fin d'octobre
31:23a vu
31:24Jérôme Powell
31:25vraiment surprendre
31:28beaucoup de participants
31:29en admettant
31:30que la décision
31:31de la prochaine
31:32décision de la Fed
31:33de 10 décembre
31:33n'est absolument
31:35pas garantie
31:37en termes
31:37de décision
31:38de baisse des taux
31:39de 25 points de base
31:40tout cela
31:41parce qu'effectivement
31:42la Fed
31:43est un peu
31:43dans le noir
31:44statistique
31:44dans le flux
31:45statistique
31:45essentiellement
31:47concernant
31:47le côté inflation
31:49puisque comme je viens
31:50de vous dire
31:50il y a quelques indicateurs
31:52qui permettent
31:53à la Fed
31:53de suivre
31:53l'état des lieux
31:55de marché de l'emploi
31:56en revanche
31:57il est beaucoup plus compliqué
31:59de suivre ce qui se passe
32:00sur l'inflation
32:01donc on pourra également
32:02prochainement
32:03peut-être avoir
32:04quelques chiffres
32:04en fait les chiffres
32:06d'inflation américaine
32:07pour le mois de septembre
32:08mais il n'est vraiment
32:09pas évident
32:11et clair
32:11comment les chiffres
32:13d'inflation
32:14pour le mois d'octobre
32:15seront publiés
32:16puisque tout simplement
32:16les enquêtes
32:17n'ont pas pu être faites
32:19et ensuite
32:20il n'est pas certain
32:21si les chiffres
32:22des mois de novembre
32:23vont être publiés
32:24comme prévus
32:24le 10 décembre
32:25le jour des réunions
32:26de la Fed
32:26donc cela explique
32:28le pricing de marché
32:29à seulement des tiers
32:30pour ces mois-ci
32:31nous
32:32quant à la société générale
32:34nous nous attendons
32:35quand même
32:35à une baisse des taux
32:36étant donné
32:37nous sommes quand même
32:39la majorité
32:39plutôt des positions
32:41plutôt d'oïch
32:42en fait vert
32:43de cette baisse
32:43récemment
32:44on a eu un speech
32:44de la part de Dali
32:45dans ce sens-là
32:46en revanche
32:47les trois baisses
32:48des taux supplémentaires
32:49qui suivent
32:50ne sont pas garanties
32:53selon nous
32:53la Fed pourrait délivrer
32:55moins de baisses
32:55des taux
32:56pourquoi ?
32:56parce que l'inflation
32:57pourrait s'avérer
32:58un peu plus persistante
33:00et avoisiner
33:003%
33:02tout au long
33:02de l'année prochaine
33:03du côté de la situation
33:05en Europe
33:05cette fois
33:06comment vous regardez
33:07le marché souverain
33:08le 10 ans français
33:09est revenu sous
33:09les 3,5%
33:103,42 précisément
33:12le 10 ans allemand
33:13de son côté
33:14est à 2,67
33:15est-ce qu'il faut voir
33:16là aussi un recul
33:17des souverains en Europe
33:18par anticipation
33:19de cette baisse de taux
33:20aux Etats-Unis
33:20ou on est sur
33:21d'autres préoccupations ?
33:24une baisse de taux
33:26aux Etats-Unis
33:26ne peut que aider
33:27en fait on a eu
33:29une dynamique assez similaire
33:30au début de l'année dernière
33:32ce qui se passe en Europe
33:33c'est qu'effectivement
33:34il n'y a pas trop
33:35de volatilité
33:35le marché européen
33:36devient un petit peu
33:37ennuyeux
33:38la BCE a terminé
33:40sa baisse de taux
33:41elle nous dit
33:41qu'elle est en bonne place
33:43elle n'a pas envie
33:43de baisser davantage
33:45elle ne pense pas encore
33:46à des hausses de taux
33:47donc le marché européen
33:48est devenu un marché
33:49de portage
33:50il n'y a pas de volatilité
33:51donc l'idée
33:52est de se positionner
33:53sur des segments
33:55des courbes de taux
33:56qui sont relativement
33:57peu risqués
33:57et de profiter
33:58des rendements
34:00d'après nous
34:01le meilleur segment
34:01qui offre
34:02le meilleur risque
34:03de la zone
34:04des 5 ans
34:05Merci beaucoup
34:06Adam Curpiel
34:06de nous avoir accompagné
34:07ce matin
34:07responsable de la recherche
34:08taux
34:09chez Société Générale
34:10CIB
34:109h38
34:11tout de suite
34:11c'est l'heure
34:12du face à face
34:12vous avez l'habitude
34:14comme chaque matin
34:15deux regards croisés
34:16ce matin
34:16Laurent Chauderge
34:18membre du comité
34:18d'investissement
34:19de BDL Capital Management
34:21bonjour Laurent Chauderge
34:22bonjour Etienne
34:22merci de nous accompagner
34:23ce matin avec Romain Haumont
34:24qui est macroéconomiste
34:25et stratégie
34:26chez Natixis Investment Management
34:27bonjour Romain Haumont
34:28merci également
34:30d'être là ce matin
34:31pour revenir
34:32sur ces grands sujets
34:33de marché
34:33ces anticipations
34:34de baisse de taux
34:35c'est vraiment
34:36en ce moment
34:37le leitmotiv
34:37c'est un petit peu
34:38le carburant
34:39des marchés actions
34:40Romain Haumont
34:41avec les marchés
34:42qui sont dans le flou
34:43dans le sens
34:43où avec ce fameux shutdown
34:44il n'y a pas de statistiques
34:45officielles
34:46et qui essayent
34:46de se raccrocher
34:47à différentes statistiques privées
34:49qui sont quand même
34:49assez mitigées
34:51absolument
34:51donc il faut quand même
34:53rappeler fondamentalement
34:54qu'avec cette annonce
34:55de fin de shutdown
34:56on va commencer à y voir plus clair
34:57sur les données de septembre
34:59au moins
34:59dans la mesure où
35:00comme l'a rappelé
35:01l'un des intervenants auparavant
35:02on est dans le flou
35:03le plus total en octobre
35:04néanmoins on va avoir
35:05un flux de données
35:05informationnel
35:06qui va être très important
35:07notamment les rapports
35:08sur l'emploi de septembre
35:09et notamment finalement
35:10le PIB
35:11qui va être publié
35:12avec du délai
35:13mais qui va être publié quand même
35:14et globalement
35:15on est en train de se dire
35:16que ça va permettre
35:18d'ancrer un petit peu
35:19les anticipations de marché
35:20dans la mesure
35:20où on était dans un marché
35:21de sentiments
35:22pur sentiment
35:22où on avait finalement
35:24de la volatilité
35:24aussi dans les mesures
35:25de sentiments
35:26que ce soit les enquêtes
35:26auprès des entreprises
35:27dans le secteur manufacturier
35:28ou des services
35:30maintenant
35:30ce que l'on constate
35:32c'est que globalement
35:33on fait face
35:34à un ralentissement
35:34conjoncturel aux Etats-Unis
35:35ça c'est plus ou moins acté
35:37néanmoins
35:38la vitesse
35:39avec laquelle on arrive
35:40sur cette fin de cycle
35:41va être déterminante
35:42dans la manière
35:42d'appréhender
35:43la séquence
35:44notamment de la baisse
35:45ultérieure
35:46des taux de la Fed
35:47au niveau du mois de décembre
35:48prochaine réunion
35:49bien sûr
35:50ça sera le 10 décembre
35:51allez dans
35:51à peine un mois
35:52Laurent Chauder
35:54aujourd'hui
35:54comment vous regardez
35:55ces anticipations
35:56de baisse de taux
35:57sachant que
35:59quand vous regardez
35:59notamment le baromètre
36:00FedWatch
36:01c'est très volatil
36:02c'est vrai que c'est compliqué
36:03de se faire à une idée
36:03en ce moment
36:04oui je pense que
36:05c'est effectivement
36:06entre la baisse de taux
36:07ou pas de baisse de taux
36:08les probabilités
36:09sont assez bien réparties
36:11je pense que le marché
36:11anticipe un peu plus
36:12une baisse de taux
36:13que pas de baisse de taux
36:14dans les deux cas
36:16il y aura probablement
36:17quand même des baisses de taux
36:18l'année prochaine
36:18donc on est quand même
36:19orienté sur une trajectoire
36:20de baisse de taux
36:21de la Fed
36:22et nous de notre côté
36:23on pense que c'est
36:24de manière positive
36:26pour les marchés actions
36:28puisque en général
36:28ça fait baisser un petit peu
36:29le coût du capital
36:30et ça aide un petit peu
36:31les valorisations
36:32avec notamment hier
36:33le Dow Jones
36:34qui s'est bien repris
36:35plus d'un pour cent
36:36quand les valeurs technologiques
36:37ont fait une petite pause
36:37après la très belle séance
36:38de lundi
36:39Romain Aumont
36:40comment au final
36:41cette baisse de taux
36:42elle pourrait impulser
36:44une sorte de relance
36:45aux Etats-Unis
36:46parce que
36:47vous vous rappele
36:47on est un peu
36:48dans une économie en cas
36:49c'est-à-dire qu'au final
36:50ce secteur de l'intelligence artificielle
36:51il n'en a pas vraiment besoin
36:52de cette baisse de taux
36:53par contre
36:53du côté des PME
36:55du côté du consommateur
36:56par contre
36:56elle serait la bienvenue
36:57absolument
36:58donc dans le cadre
36:59de cette économie en cas
37:00à l'heure actuelle
37:01qui bénéficie finalement
37:02à des large cap
37:04qui va bénéficier
37:05à des ménages
37:05qui sont déjà bien dotés
37:06financièrement
37:07on a la baisse de taux
37:08et ça c'est quelque chose
37:09que la réserve fédérale
37:11nous dit
37:12cette baisse de taux
37:13est faite pour les ménages
37:14qui ont de moindre capacité
37:16financière
37:16et pour les petites
37:18et moyennes entreprises américaines
37:19qui ont tendance
37:20quand même à souffrir
37:21encore du niveau
37:22des taux à l'heure actuelle
37:22pour finaliser
37:23leurs investissements
37:24et donc cette baisse de taux
37:26va nécessairement
37:27être un soutien
37:28pour les marchés
37:30pour les marchés
37:30risqués américains
37:31et donc en 2026
37:33nous on considère
37:34qu'il y a encore
37:34deux baisses de taux possibles
37:35même si le marché
37:36n'en price maintenant
37:36plus qu'une
37:37au niveau d'avril 2026
37:39et on est dans
37:40une séquence
37:41de normalisation
37:42de la politique monétaire
37:43dans les mots
37:43de Jérôme Powell
37:44on est encore
37:45dans une posture
37:45de politique monétaire
37:46qui est qualifiée
37:47quand même
37:47de sensiblement restrictive
37:48et donc passer
37:49en deçà
37:49de la neutralité
37:51monétaire
37:52ça va nécessairement
37:53insuffler
37:54un regain
37:56ou un rebond
37:57de la demande interne
37:59de telle sorte
37:59à ce qu'il y ait
38:00de façon conjuguée
38:02avec le stimulus budgétaire
38:03qui est quand même
38:03dans les tuyaux
38:04en 2026
38:05un retour
38:06de la croissance
38:07au niveau du premier trimestre
38:082026
38:09et de façon subséquente
38:11sur les trimestres
38:12ultérieurs
38:13en tout cas
38:14pendant ce temps
38:14on ne parle plus du tout
38:15de l'inflation
38:15alors que ça a été
38:16une préoccupation majeure
38:17ces derniers mois
38:18est-ce qu'aujourd'hui
38:20avec une inflation
38:21quand même
38:22qui est toujours collante
38:22dans le secteur
38:23des services
38:24la Fed peut vraiment
38:25baisser les taux
38:26est-ce que ça ne serait
38:26pas un frein quand même
38:27un argument
38:28pour continuer
38:29à plaider
38:31pour une pause
38:32et bien là
38:32c'est encore une fois
38:33les rapports sur l'emploi
38:34qui vont être déterminants
38:35dans la mesure
38:36où on va aussi avoir
38:37des données concernant
38:37les dynamiques salariales
38:39on a assisté
38:39à une normalisation
38:40aussi de ces dynamiques salariales
38:41sur les mois antérieurs
38:44montrent encore
38:45une décélération
38:46on sait très bien
38:46que le capital travail
38:47c'est le premier input
38:48du secteur des services
38:50donc de ce secteur
38:51de l'inflation
38:51qui est dit visqueux
38:53donc qui subit
38:53une rigidité à la baisse
38:54et si on observe
38:56encore une fois
38:56une décélération
38:57de la croissance
38:57des salaires
38:58on peut vivement penser
39:00que la Fed se dira
39:01et bien une partie
39:02du travail a été fait
39:03aussi sur la dynamique
39:03un petit peu plus visqueuse
39:04de l'inflation
39:06Laurent Chauderge
39:07aujourd'hui
39:07comment ça change
39:08votre stratégie
39:09d'investissement
39:10ces anticipations
39:11de baisse de taux
39:12ce marché obligataire
39:13aux Etats-Unis
39:13qui semble se détendre
39:14un petit peu
39:15on reparlera
39:15de l'intelligence artificielle
39:16dans un instant
39:17mais juste pour faire
39:18un point sur ces politiques
39:19monétaires
39:21je pense qu'on a parlé
39:22des baisses de taux
39:22et on n'a pas trop parlé
39:23aussi de
39:24à mon avis
39:24la fin
39:25la Fed annoncer
39:26la fin du quantitative tightening
39:28et potentiellement
39:29un quantitative easing
39:30à un moment donné
39:31ça je pense que c'est
39:32un catéliseur aussi
39:33très important
39:33on voit bien que
39:34la politique de la Fed
39:35devient plus accommodante
39:36c'est assez rare
39:37d'annoncer potentiellement
39:39un quantitative easing
39:40en phase de croissance
39:41historiquement
39:42ça a été plutôt
39:43en phase de récession
39:44pour desserrer un petit peu
39:45le marché du crédit privé
39:46là c'est pas un sujet
39:47aujourd'hui
39:48donc c'est plutôt
39:48le sujet du financement
39:49de l'Etat américain
39:50et de l'émission
39:51colossale de Trigeru Bits
39:53en ce qui nous concerne
39:55nous on gère essentiellement
39:56des fonds d'action européenne
39:58chez BDL Capital Management
39:59donc nous on est plus focus
40:01sur la micro
40:02et notamment sur les résultats
40:03des entreprises au troisième trimestre
40:04et ce qu'on constate finalement
40:06c'est que l'endroit
40:08des trois grandes régions
40:08l'Europe
40:09les Etats-Unis
40:10ou la Chine
40:10finalement
40:11l'endroit où ça se passe
40:13un petit peu mieux
40:14même si on part d'un point bas
40:15c'est l'Europe
40:15quand vous prenez
40:17les entreprises qui vous disent
40:18l'Europe est stable
40:19ou en croissance
40:19vous en êtes à peu près
40:20à 80% d'entreprises
40:22alors qu'aux Etats-Unis
40:23il y a beaucoup d'entreprises
40:24qui vous disent que tout va bien
40:25mais il y en a quand même
40:2540% qui vous disent
40:27que le marché ralentit
40:27et en Chine
40:28la plupart des entreprises
40:30vous disent qu'on n'est pas reparti
40:32voire dans certains segments
40:33comme la construction
40:34on est encore en train
40:35de baisser
40:36avec nous n'en moins
40:38des croissances
40:39qui sont plus faibles
40:40en Europe
40:40qu'aux Etats-Unis
40:41c'est-à-dire que
40:41quand vous regardez
40:42les bénéfices par action
40:43au troisième trimestre
40:44on est vraiment
40:45sur un chiffre faible
40:46en Europe
40:47alors que là
40:47certes avec les GAFAM
40:49aux Etats-Unis
40:50on est au-delà des 10%
40:51Oui
40:52c'est tout à fait vrai
40:53après je pense que les marchés
40:54regardent devant eux
40:55et anticipent
40:56nous ce qu'on constate
40:57c'est que
40:58quand on regarde les projections
40:59on n'a pas d'économiste interne
41:00quand on regarde les projections
41:01des différents économistes
41:03sur 2026-2027
41:05par rapport à 2024-2025
41:07on voit un vrai resserrement
41:08de l'écart de croissance
41:09entre les Etats-Unis
41:10et l'Europe
41:10là où vous aviez peut-être
41:11deux points de différence de croissance
41:13d'ici l'année prochaine
41:14et après
41:14on n'a plus qu'à 0,5%
41:16donc il y a un vrai resserrement
41:18de la croissance
41:18qui est à mon avis
41:19un nouveau thème
41:19et la deuxième chose
41:20c'est que quand vous regardez
41:21effectivement les dépenses
41:22en CAPEX
41:23d'intelligence artificielle
41:24nous on estime
41:25que sur les dernières années
41:26elles ont été entre
41:27400 et 500 milliards par an
41:28et quand on voit
41:29la croissance du PIB réel américain
41:31d'une année sur l'autre
41:32c'est autour de 500 milliards
41:33donc en gros
41:3480-90% de la croissance
41:36américaine en ce moment
41:37est tirée par l'IA
41:37donc ça montre bien
41:39que le sous-jacent
41:40est finalement
41:41pas tellement plus intéressant
41:42hors IA
41:42aux Etats-Unis qu'en Europe
41:43en revanche
41:44les Etats-Unis sont à 22 fois
41:45les bénéfices
41:45et l'Europe à 13 fois
41:46Mais ce qui compte bien sûr
41:47c'est demain
41:49c'est quelle dynamique
41:50pour en dehors
41:51bien sûr du quatrième trimestre
41:52mais pour 2026
41:53d'un point de vue macro
41:55comment vous regardez ça
41:56Romain Haumont
41:57notamment aux Etats-Unis
41:58puisque c'est vrai
41:58qu'on parle beaucoup
42:00des valeurs tech
42:00mais il y a également
42:01beaucoup de valeurs cycliques
42:03du côté des Etats-Unis
42:04il faut rajouter
42:05il faut rajouter
42:05ce qui vient d'être dit
42:06qu'il y a quand même
42:07une demande interne
42:07de la part des ménages
42:08qui est quand même
42:08toujours très conséquente
42:09aux Etats-Unis
42:10tandis qu'elle l'est
42:10beaucoup moins en zone euro
42:11quand on regarde
42:12les taux d'épargne
42:14en zone euro
42:14ça reste quand même
42:15à des niveaux
42:15qui sont assez stellaires
42:16ça signifie qu'on n'a pas
42:18le consommateur européen
42:19qui vient soutenir
42:21finalement sa dépense
42:23de consommation
42:24et donc soutenir
42:25les valeurs cycliques
42:26en zone euro
42:27et la manière
42:27dont on voit
42:28finalement
42:29la dynamique intrinsèque
42:31sur les Etats-Unis
42:32en 2026
42:33et bien le stimulus budgétaire
42:35qui va être introduit
42:35par cette
42:36Big Beautiful Bill
42:38va permettre
42:39de nouveau
42:40de stimuler
42:41une croissance endogène
42:43donc la demande interne
42:44que ce soit
42:44l'investissement des entreprises
42:45et que ce soit
42:46la consommation des ménages
42:47et donc ça va être
42:48un catalyseur à la hausse
42:50pour les secteurs cycliques
42:51notamment aux Etats-Unis
42:52Les droits de douane
42:53quand vous regardez
42:54les résultats trimestriels
42:56Romain Aumont
42:57compliqué quand même
42:58pour le secteur automobile
42:59mais en dehors
42:59de ce secteur automobile
43:00visiblement
43:01les sociétés ont réussi
43:02à s'adapter
43:03du côté des données
43:04macroéconomiques
43:05est-ce que ça y est
43:06on a des premiers
43:06à retomber sur ces droits de douane
43:07parce que c'est pas évident
43:08avec les effets stockage
43:09avec également
43:10les entreprises
43:11qui ont revu
43:11leur chaîne d'approvisionnement
43:12pour l'instant
43:13le bilan n'est pas très clair
43:14le bilan n'est absolument pas clair
43:16quand on regarde finalement
43:17le taux de tarifs moyens
43:19statutaires
43:19dans les annonces
43:20qui ont été faites
43:21par la Maison Blanche
43:21on est caltable
43:22le droit de douane
43:23qui sont prélevés
43:25sur les importations
43:26sur les données
43:26du commerce
43:28du département du commerce
43:29qui va de nouveau publier
43:30avec la fin du shutdown
43:31les données de septembre
43:32on gravite plutôt
43:33aux alentours des 10%
43:34de tarifs
43:35dans la mesure
43:36où il y a énormément
43:36d'exemptions
43:37que ce soit sectorielles
43:38que ce soit au niveau
43:39des entreprises elles-mêmes
43:40et donc globalement
43:41les tarifs à l'heure actuelle
43:42on se rend compte
43:43qu'avec 10%
43:44l'économie est tout à fait
43:45capable d'absorber
43:46ce choc tarifaire
43:47dans la mesure
43:48où vous avez un partage
43:49finalement
43:50entre les pays exportateurs
43:51entre les importateurs
43:53aux Etats-Unis eux-mêmes
43:53et finalement
43:54on a une transmission
43:55aux consommateurs final
43:57et donc dans l'inflation
43:59qui est tout à fait marginale
44:00elle existe
44:01mais on n'est pas du tout
44:02face au choc
44:02auquel on avait pensé
44:04à l'orée
44:05du Liberation Day
44:07en avril
44:07Du côté de la Suisse
44:08il faudra bien sûr
44:09surveiller également
44:10ce sujet des droits de douane
44:11puisqu'actuellement
44:11il y a des négociations
44:12qui pourraient faire passer
44:13ces droits de douane
44:13de 39 à 15%
44:16les droits de douane
44:16du côté des portefeuilles
44:18de BDL Capital Management
44:19plus de peur que de mal
44:21est-ce qu'aujourd'hui
44:21vous revenez sur certains secteurs
44:23qui étaient totalement délaissés
44:24cet été
44:24à cause de questions
44:26sans réponses ?
44:27Non effectivement
44:28les résultats du troisième trimestre
44:29confirment
44:30ce que vous dites
44:31c'est que finalement
44:32pour la plus grande partie
44:33des sociétés
44:34ça a été déjà anticipé
44:35auparavant
44:36il y a quelques secteurs
44:37effectivement
44:38comme l'automobile
44:38ou les biens de consommation
44:40courantes
44:40avec des exportations
44:41importantes aux Etats-Unis
44:42qui souffrent
44:43mais dans l'ensemble
44:44on a vu peu d'objectifs
44:46ou de guidance
44:47qui ont été fortement révisés
44:48à cause de ça
44:49donc de notre côté
44:50on avait déjà pris
44:51des mesures
44:52à savoir
44:53limiter le nombre de sociétés
44:55qui sont exposées
44:56à cette thématique-là
44:57et on n'a pas fait
44:58de changements significatifs
45:00là-dessus
45:00Dans un instant
45:01on va continuer
45:01à parler d'allocations
45:02juste avant un petit point
45:03sur la séance en cours
45:04à la Bourse de Paris
45:05avec un indice parisien
45:06qui est à moins de 50 points
45:07de son record historique
45:088 225 points
45:09une hausse de 0,8%
45:11plus 1% désormais
45:12pour l'Eurostoxx 50
45:14soutenue notamment
45:15par le secteur bancaire
45:16BNP la plus forte hausse
45:17à 68,95 euros
45:19suivi notamment
45:20du secteur du luxe
45:21avec LVMH
45:22ou encore Hermès
45:23qui gagne plus de 1,5%
45:25à l'inverse
45:25Edenred perd désormais
45:278% à 19,50 euros
45:29plus que 6 moins 11,5%
45:30avec donc le Brésil
45:32qui va plafonner
45:33les commissions
45:34sur les tickets restaurants
45:35du côté de l'actualité
45:36des entreprises
45:37à suivre aujourd'hui
45:38Total Energy
45:38qui va fournir
45:391,5 TWh
45:40d'électricité renouvelable
45:43du côté des Etats-Unis
45:44à Alphabet
45:45pour alimenter
45:46ses data centers
45:47Veolia
45:47qui décroche un contrat
45:48de quasiment 400 millions d'euros
45:50du côté de l'Australie
45:51dans la gestion de l'eau
45:53et puis du côté
45:54du secteur bancaire
45:54c'est ABN Amro
45:55qui ferme le bal
45:56avec des résultats
45:56meilleurs qu'attendus
45:57ABN qui est sur une hausse
45:58d'un peu plus de 2%
46:00ce matin
46:00on poursuit nos échanges
46:01avec donc Laurent Chauderge
46:02pour BDL Capital Management
46:04et Romain Haumont
46:05pour Natixis IM
46:06du côté des portefeuilles
46:08du côté de la stratégie
46:09vous êtes stratégiste
46:11Romain Haumont
46:11comment on arbitre
46:12les portefeuilles
46:13du côté de Natixis
46:14pour aller les 30 dernières séances
46:16à peine qu'il nous reste
46:17pour le moment
46:18on maintient quand même
46:19une surexposition
46:20sur les marchés
46:21les marchés actions
46:22on est surexposé
46:24sur les Etats-Unis
46:25dans la mesure où on pense
46:26qu'on est dans un contexte
46:27qui en dépit de l'incertitude
46:29va quand même être porteur
46:30d'ici la fin de l'année
46:30on reconstruit des positions
46:33sur l'équity européen
46:36et sur l'émergent
46:37et on essaie fondamentalement
46:39de diversifier les portefeuilles
46:41en s'exposant sur la partie longue
46:43de la courbe
46:43que ce soit aux Etats-Unis
46:44ou en zone euro
46:45dans la mesure où
46:46encore une fois
46:47la tension sur la partie longue
46:48pour nous d'ici la fin de l'année
46:49ne va plus du tout être prégnante
46:51comme elle a pu l'être
46:51dans les mois précédents
46:53ça veut dire qu'il y a
46:54des opportunités aujourd'hui
46:55à saisir sur le marché obligataire
46:57à ces niveaux de prix aujourd'hui
46:59absolument
46:59donc on avait déjà
47:01ces discussions
47:01les mois précédents
47:03le stress en zone euro
47:06le stress français
47:07est en train de se dissiper
47:08donc on a quand même
47:09des opportunités
47:11à aller chercher
47:12sur la partie longue
47:13de la courbe
47:14en zone euro
47:14aux Etats-Unis
47:15finalement
47:16on a une réserve fédérale
47:18qui nous montre
47:18tout de même
47:19que par la gestion
47:20de son bilan
47:20elle va quand même
47:21venir soutenir
47:21le marché
47:22les obligations souveraines
47:24et donc on se rend compte
47:26qu'on a des opportunités
47:27d'ici la fin de l'année
47:27avec ces différents facteurs
47:30Laurent Chauder
47:30où sont les opportunités
47:32d'après votre maison
47:33d'après ABDL Capital Management
47:34comment on arbitre
47:35les portefeuilles
47:36quels sont les window dressing
47:38comme on dit
47:38non nous on pense
47:40que le marché européen
47:41est toujours très intéressant
47:42dans sa structure
47:43et notamment
47:44ce qui est le plus intéressant
47:45depuis cette année
47:46c'est le fait
47:47que les valeurs dites
47:48avec une bonne visibilité
47:51ou une croissance
47:52et qualité
47:52sont de plus en plus intéressantes
47:55donc en fait
47:55ce qui s'est passé
47:56si vous vous souvenez
47:57avant le Covid
47:57vous avez eu ce quantitative easing
48:00et ces taux quasiment négatifs
48:01en Europe
48:02ça fait beaucoup monter
48:03ce type de valeur
48:04elles avaient une prime
48:05de 20% par rapport au marché
48:06cette prime est montée
48:07à quasiment 80-100%
48:08et depuis 2022
48:10et la hausse brutale
48:11des taux d'intérêt
48:11ce type de société
48:12baisse ou sous-performe
48:14en bourse
48:14et ça prime ce contracte
48:16et donc aujourd'hui
48:17vous avez des dossiers
48:18dans lesquels
48:19on est rentré cette année
48:20sur des valorisations
48:21que vous ne trouviez pas
48:22depuis 10 ans
48:23donc par exemple
48:24si je prends
48:24les 10 ou 12 entreprises
48:25dont on est actionnaire
48:26cette année
48:27on les a achetées
48:28en gros à 13 fois
48:29les bénéfices
48:29elles valaient
48:3019-20 fois
48:31depuis 10 ans
48:31donc il y a
48:32cette vraie opportunité
48:33en Europe
48:33malgré le fait
48:34que les marchés
48:35soient sur l'heure
48:36plus haut
48:36ou quasiment
48:37à l'intérieur
48:38de ce marché
48:38c'est ce qu'on voit
48:40qui nous enthousiasme
48:41beaucoup
48:42malgré la performance
48:42de nos fonds
48:43qui est à hausse
48:43de 20% à peu près
48:44on pense qu'il y a
48:45encore beaucoup
48:45de choses à faire
48:46sur ce type de dossier
48:47donc typiquement
48:48c'est de la pharma
48:49ça peut être également
48:50des valeurs bancaires
48:51alors ça peut être
48:52de la pharma
48:52on est actionnaire
48:53de Philips
48:54mais ça peut être aussi
48:55des biens de consommation
48:57courantes
48:57on est devenu actionnaire
48:58dans les boissons
48:59dans les spiritueux
49:00dans la bière notamment
49:01dans les parfums aussi
49:02une société espagnoe
49:04qui appelle Putsch
49:05qui traite par exemple
49:05à 12 fois les bénéfices
49:06quand on était à son IPO
49:07ils étaient à 25 fois
49:08il y a à peine 2 ans
49:09il y a pas mal de dossiers
49:10comme ça
49:10pas tous
49:11mais il y en a
49:12une partie importante
49:13si vous regardez par exemple
49:14dans l'univers européen
49:16les sociétés qui sont
49:17à la fois de qualité
49:18et à la fois
49:19avec une valorisation intéressante
49:20donc les deux ensemble
49:21qu'est-ce qu'on fait
49:22nous on achète
49:22des bonnes entreprises
49:23au bon prix
49:23jusqu'à 2022
49:26vous aviez seulement
49:26un quart
49:27entre 2015 et 2022
49:28vous n'aviez qu'un quart
49:29de l'univers
49:30qui étaient des sociétés
49:31à la fois
49:32valorisation raisonnable
49:34et à la fois de bonne qualité
49:34depuis 2022
49:35ce pourcentage augmente
49:37et aujourd'hui
49:37vous êtes à quasiment
49:3835% du marché
49:39qui correspond à ça
49:40donc le lac
49:41on va dire
49:41dans lequel on pêche
49:42chez BD Capital Management
49:43augmente
49:44en termes de poissons
49:45et d'opportunités
49:46ça ce sont les secteurs
49:47sur lesquels vous êtes
49:48à surpondérer
49:49à l'inverse
49:49quels sont les secteurs
49:50que vous sous-pondérez
49:51alors ce qu'on peut
49:52sous-pondérer notamment
49:53alors vous avez mentionné
49:54la pharma
49:55parce que c'est un secteur
49:56qu'on ne fait pas trop
49:56parce qu'on n'aime pas
49:58le manque de visibilité
49:59lié au générique
49:59etc
50:00mais au-delà de ça
50:01on est sous-pondéré
50:02sur la technologie
50:03par exemple
50:03on est sous-pondéré
50:05aussi sur les automobiles
50:06qu'un secteur
50:06que vous avez mentionné
50:07et sur les banques
50:08on était surpondérés
50:09en début d'année
50:10et on a réduit
50:11un peu cette exposition
50:12même si on est toujours
50:12actionnaire
50:13notamment suite
50:14à la fois
50:15à la forte hausse
50:16du secteur
50:17du coup il n'y a plus
50:18de décode de valorisation
50:18aujourd'hui
50:19vous étiez à 6 fois et demi
50:20les bénéfices
50:20maintenant vous êtes à 9 fois
50:219 fois et demi
50:22qui est la moyenne historique
50:23depuis 10 ans
50:23et en plus
50:24le taux de surprise
50:26positive des banques
50:27par rapport aux estimations
50:28des indices se réduit
50:29Du côté de Natix 6e
50:31Romain Aumont
50:32quelles sont les nouvelles
50:33les secteurs
50:34que vous allez suivre
50:35d'ici à la fin de l'année
50:37un peu les game changers
50:38qui pourraient
50:39un petit peu
50:40nous arriver
50:40dans les prochaines semaines
50:41Alors game changers
50:43on n'en voit pas trop
50:44mais par contre
50:44ce qui va nous intéresser
50:45tout particulièrement
50:46c'est la manière
50:46dont finalement
50:47le marché lui
50:48est en train d'anticiper
50:50la croissance des bénéfices
50:51notamment sur le secteur
50:52de la tech
50:52on sait qu'en 2026
50:54maintenant les earnings
50:55ou du moins les bénéfices
50:56sont revus à la baisse
50:57aux alentours de 20%
50:58tandis qu'ils étaient
50:59aux alentours de 29%
51:00en 2025
51:01donc c'est à dire
51:02qu'on a quand même
51:03déjà une revalorisation
51:04dans la façon
51:06dont les earnings
51:06vont se comporter
51:07sur le secteur
51:08de la tech
51:09on a une petite consolidation
51:10du point de vue
51:11de ces anticipations
51:12qui est tout à fait saine
51:13et donc pour nous
51:14ça peut constituer
51:14encore une fois
51:15un point d'entrée
51:15dans la mesure
51:16où on est convaincu
51:17qu'on est face
51:18à un choc de productivité
51:19positif majeur
51:20et que derrière
51:20ça va signifier
51:21beaucoup plus de croissance
51:22à moyen terme
51:23à horizon 5-10 ans
51:24et donc ça
51:25c'est quelque chose
51:26que l'on scrute
51:27de façon très attentive
51:28avec l'intelligence artificielle
51:30qui va révolutionner
51:31tout un tas de secteurs
51:32alors aujourd'hui
51:32c'est compliqué
51:33de voir les retours
51:34sur investissement
51:35mais aujourd'hui
51:36vous pouvez commencer
51:36à anticiper
51:38en tout cas
51:38à modéliser
51:39les valeurs
51:40les secteurs
51:40qui pourraient bénéficier
51:41de cette IA
51:42c'est quelque chose
51:44que l'on commence
51:44à chercher
51:45à modéliser
51:46dans la mesure
51:46où finalement
51:47ce qui manque
51:48dans toute cette équation
51:50c'est la vitesse d'adoption
51:51de cette technologie
51:52à travers les secteurs
51:53mais on commence
51:53à se rendre compte
51:54que du point de vue
51:55des industriels
51:55que du point de vue
51:56des entreprises énergétiques
51:58que du point de vue
51:59de l'infrastructure même
52:00du hardware
52:00du software
52:01ou des applicatifs
52:02on a encore
52:03des opportunités
52:06et globalement
52:07le champ
52:08d'investissement possible
52:09autour de cette thématique
52:10est en train
52:11de s'élargir
52:11dans la mesure
52:12où il y a de plus en plus
52:12d'acteurs
52:13qui commencent à rentrer
52:14sur cette thématique
52:16Merci beaucoup Romain
52:17de nous avoir accompagné
52:18ce matin
52:18Macro, économiste
52:20et stratégiste
52:21chez Natixis
52:21Investment Manager
52:22et Laurent Chauderge
52:24qui était également avec nous
52:25membre du comité d'investissement
52:26de BDL Capital Management
52:28Dans un instant
52:29vous allez retrouver
52:30Raphaël Legendre
52:31et les experts
52:32comme chaque jour
52:32de 10h à 11h
52:34quels sont les sujets
52:35que nous allons retrouver
52:36à 10h
52:37Bonjour Etienne
52:38bonjour à tous
52:38Aujourd'hui c'est le vote
52:39sur la suspension
52:40des retraites
52:41mais qui va payer
52:42la facture ?
52:43On va voir ça
52:43avec les experts
52:44On va parler de ce nouveau
52:45coup de gueule
52:46du patronat
52:47mais pourquoi faire ?
52:48Est-ce que ça change
52:48vraiment les lignes ?
52:49On va voir aussi
52:50pourquoi Yann Lequin
52:51la superstar
52:53de l'IA
52:53chez Meta
52:54pourrait quitter
52:55l'entreprise américaine
52:56Et puis enfin
52:57alors qu'Emmanuel Macron
52:59doit faire des annonces
53:00aujourd'hui à Toulouse
53:00l'Europe a-t-elle encore
53:01une place dans la course
53:02à l'espace ?
53:03Voilà le programme
53:04les experts 10h-11h
53:05et puis ensuite
53:06Antoine Arrigodry
53:06pour Tout pour investir
53:07on se retrouve demain
53:08à partir de 9h
53:10séance bien sûr
53:10à suivre à 11h
53:12et à partir de 15h30
53:13dans BFM Bourse
53:14avec peut-être
53:15un nouveau record
53:16qui sait
53:16nous sommes à moins de 50 points
53:178215 points
53:19pour la Bourse de Paris
53:20Good Morning Market
53:23sur BFM Business

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