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  • il y a 20 heures
Ce lundi 8 décembre, Florian Ielpo, responsable de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, Benjamin de Lacvivier, gérant Actions MidCaps chez Amplegest, Jean-Louis Cussac, trader pour compte propre chez Perceval Finance Conseil, Laurent Denize, directeur des investissements d'Oddo BHF AM, Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de capitaux chez Tikehau Capital, et Amélie Derambure, responsable des stratégies d'investissement multi-actifs chez Amundi, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business. Dans un instant, l'ouverture des marchés européens. On attend la Fed. Ça y est, c'est cette semaine. Il faut dire qu'on a beaucoup attendu quand même, Etienne.
00:14Ce n'est pas le jour J, mais c'est la semaine, en tout cas, de la Banque Centrale Américaine. Jérôme Powell, bien sûr, qui est attendu au tournant depuis des semaines maintenant sur cette fameuse baisse de taux. On l'a vécu ensemble.
00:25Un consensus qui anticipait à 90% cette baisse, puis ensuite qui ne l'anticipait plus et qui l'anticipe à nouveau. On en parlera d'ailleurs en début d'émission, désormais, à près de 90%.
00:34Mais le risque n'est pas neutre. Il y a même une probabilité probablement supérieure à ces fameux 11% que finalement, il n'y ait pas cette baisse de taux.
00:41Et vous imaginez bien les dégâts sur les marchés, sachant que Wall Street était encore vendredi proche de ses records.
00:47On était à moins de 2% sur les trois grands indices américains, que le 10 ans américain est toujours proche des 4%, avec beaucoup d'attentes, bien sûr, par rapport à cette baisse de taux.
00:57Le tout alors que Jérôme Powell va rendre sa casquette au mois de mai.
01:01Et ça sera probablement Kevin Asset qui va prendre le relais l'année prochaine.
01:06En attendant, c'est très calme sur les marchés.
01:08Et déjà, vendredi soir, le CAC 40 a clôturé inchangé.
01:12Sur la semaine dernière, il y avait une variation de 0+, à peine.
01:16Donc, il ne s'est pas passé grand-chose sur le marché parisien la semaine dernière.
01:18Quand ce matin, du côté du Nikkei, on a un CAC 40 qui a clôturé stable.
01:23Quand les futurs américains sont là aussi stables.
01:26Donc bon, il faut s'attendre à 2-3 séances un petit peu molles.
01:29C'est le Nikkei qui a clôturé.
01:30Parce que le CAC 40, il n'a pas encore ouvert.
01:32Il va ouvrir dans une minute, évidemment.
01:34Du côté des marchés japonais, il y a eu des mouvements du côté du secteur de la défense.
01:38Oui, le secteur de la défense qui était entouré ce matin.
01:41Avec ce week-end, de nouvelles tensions.
01:44En tout cas, tensions géopolitiques entre la Chine et le Japon.
01:49Deux pays qui, depuis samedi, s'affrontent mutuellement par communiqué
01:53concernant d'éventuelles déstabilisations d'avions de chasse
01:57entre la Chine et le Japon ce week-end.
02:00Alors bon, les deux parties s'accusent mutuellement.
02:03Mais en tout cas, ça fait craindre de nouvelles tensions.
02:05Et donc forcément, le Japon qui va devoir probablement se réarmer,
02:09augmenter ses budgets militaires.
02:11Avec donc la nouvelle première ministre, Sanaï Takachi.
02:13Et puis surtout, encore ce week-end, le premier ministre,
02:16le ministre de la Défense américain,
02:19qui a dit que les membres de l'OTAN n'allaient pas assez vite
02:22dans cet objectif d'un budget de 5% du PIB dédié à la défense.
02:26Au menu également, la Chine qui achète beaucoup d'or.
02:31Beaucoup d'or.
02:31Encore une tonne d'or qui a été achetée le mois dernier
02:34par la Banque Populaire de Chine.
02:36Forcément, ça participe à la très forte envolée de l'or
02:39depuis le début de l'année.
02:40On est à 60% en dollars, au-delà des 4200 dollars ce matin
02:44pour une once d'or.
02:44Et on verra dans un instant, en début d'émission,
02:46que la Chine a probablement acheté bien plus qu'une tonne d'or.
02:49En dehors de ce chiffre officiel,
02:51il y a des stocks d'or qui continuent de s'accumuler du côté de la Chine.
02:55Le CAC 40 qui ouvre à l'instant.
02:58En très légère baisse de 0,1% à 8102 points pour le CAC 40.
03:02Quand du côté des autres indices en Europe,
03:05on est également proche de l'équilibre.
03:07Eurostock 50 est sur un 0 pointé.
03:09La bourse de Londres est sur un 0,1%.
03:12Idem du côté de Madrid.
03:14Une valeur à suivre aujourd'hui, c'est Total Energy
03:17qui va, ça y est, enfin avoir une action
03:20du côté du New York Stock Exchange.
03:22Jusqu'à aujourd'hui, il détenait un ADR,
03:24c'était un certificat qui était distribué par des banques.
03:27Donc, ce n'était pas totalement une action.
03:30Ça donnait le droit d'une action, mais ce n'était pas une action.
03:32Et donc, à partir d'aujourd'hui,
03:33les actionnaires américains n'auront plus un ADR,
03:36mais une véritable action,
03:38donc une action en dollars,
03:39ce qui va pouvoir...
03:41Valoriser le cours, nous disait tout à l'heure Wilfried Galland,
03:44que ça va permettre de concurrencer un peu
03:45les majors américaines,
03:47Total étant moins bien valorisées que les autres.
03:49Déjà, les ETF, aujourd'hui, aux États-Unis,
03:51quand c'est des ADR,
03:52bien souvent, il est sous pondère.
03:54Donc là, désormais, il y aura probablement
03:56plus d'actions Total Energy dans les ETF,
03:59et bien Oil & Gas, du côté des États-Unis.
04:02Et puis, il y aura également certains gérants américains
04:04qui, jusque-là, ne regardaient pas l'action Total
04:06parce qu'elle n'était pas dans leur viseur,
04:08et qui, peut-être, achèteront cette action Total Energy,
04:11avec, en effet, une décote qui est très importante,
04:13dans le sens où, aujourd'hui,
04:14Total se paye de l'ordre de 9 à 10 fois
04:16les résultats anticipés pour l'année prochaine,
04:18contre 15 à 18 fois pour Exxon et Chevron,
04:21qui sont ses deux grands concurrents américains.
04:23Il y a les glaces à surveiller, aussi, aujourd'hui.
04:24Oui, avec, notamment, Unilever,
04:26qui met en bourse, aujourd'hui, en bourse,
04:28d'ailleurs, à New York, mais aussi à Amsterdam.
04:31Eh bien, son activité glace,
04:32ça sera, bien sûr, à suivre.
04:34C'est une introduction en bourse
04:35qui passe par un spin-off,
04:37c'est-à-dire qu'il se désengage
04:39de certaines activités pour les mettre en bourse
04:41et ainsi récupérer des milliards.
04:43Les magnums et les cornettos.
04:45Au sommaire de Good Morning Market.
04:47Eh bien, on verra dans...
04:48Nous verrons dans un instant.
04:49Ça me déstabilise, vos histoires de glace, là.
04:51Eh bien, c'est l'actualité.
04:52Eh bien, c'est l'actualité, c'est vrai.
04:53Les magnums sont dans l'actualité aujourd'hui.
04:54On parle de magnums dans une émission de bourse.
04:56On parlera également, bien sûr, de l'or,
04:58avec, donc, eh bien, l'or, l'or closé.
05:01Oui, le, le...
05:02Voilà, il fallait la faire.
05:03L'once d'or qui, donc, est très recherchée,
05:05en ce moment, par la Chine,
05:07avec la Banque Populaire de Chine,
05:08qui a donc acheté une tonne d'or le mois dernier.
05:11Et puis, la fête, bien sûr, la Banque Centrale Américaine.
05:13Que faut-il attendre de Jérôme Paul mercredi ?
05:16Est-ce que le marché n'est pas un peu trop optimiste
05:18ou un peu trop complaisant ?
05:19Réponse dans un instant.
05:20Ça va aller pour l'émission, vous voulez que je reste ?
05:22Non, ça va aller.
05:23Non, alors je pars.
05:23Bonne émission, à demain.
05:27UFM Business présente
05:28Good Morning Market.
05:31Etienne Braque.
05:32Et le CAC 40 qui ouvre en manque en léger repli.
05:35Moins 0,3% sous les 8100 points.
05:388091 points quand l'Eurostox 50, c'est 0,15%.
05:41Les détails dans un instant avec Jean-Louis Cussac.
05:44Et puis ensuite, ce seront les équipes d'Amplégès
05:46qui seront avec nous afin de revenir sur l'univers des small et mid-cap
05:49avec un CAC small qui gagne 50% depuis le début de l'année.
05:52Des idées de diversification dans quelques minutes.
05:55Mais juste avant, on va planter un petit peu le décor de cette semaine
05:58avec donc la fête de la Banque Centrale Américaine
06:00qui est bien sûr au menu ce mercredi.
06:04En effet, les heures vont être longues d'ici mercredi soir.
06:07En attendant, le communiqué de la fête de la Banque Centrale Américaine
06:11qui est donc attendue sur une baisse de taux.
06:14Et pour en parler, c'est Florian Elpo
06:16qui est avec nous en charge de la macroéconomie chez Lombard Odiayem.
06:19Bonjour Florian, merci de nous accompagner ce matin.
06:22Dans un instant, nous parlerons également de l'industrie allemande
06:25qui se montre plus résiliente qu'anticipée le mois dernier.
06:28Puis également de la Chine qui continue d'acheter massivement de l'or.
06:32Mais oui, quand même, commençons par la Fed.
06:35C'est vraiment l'événement de la semaine sur les marchés.
06:37Avec Oracle d'ailleurs qui publiera également ses résultats en milieu de semaine.
06:41Qu'attendez-vous du côté de Lombard Odiayem,
06:43de la Banque Centrale Américaine ?
06:46Sachant que depuis plusieurs jours maintenant,
06:49le marché anticipe vigoureusement une baisse de taux.
06:54Absolument.
06:54Bonjour Florian, bonjour à tous.
06:56Effectivement, c'est l'événement de fin d'année.
06:59C'est l'événement qui peut casser le rallye.
07:02On observe depuis les plus bas de novembre ou au contraire l'amplifié.
07:06Il faut être très clair.
07:07C'est le dernier événement clé probablement de 2025.
07:12À ce stade-là, il n'y a peu ou pas de raison d'imaginer
07:18que l'on n'assiste pas à une dernière baisse de taux
07:21de la Réserve fédérale américaine.
07:24Florian Yelpo, que l'on va retrouver dans un instant.
07:30Décidément, la vision vidéo n'est pas très bonne ce matin.
07:33En effet, quand vous regardez le consensus FedWatch ce matin,
07:37nous sommes à 87% sur une baisse de taux de 25 points de base.
07:41Florian, est-ce que vous nous entendez ?
07:43Dans les notes qui nous seront partagées.
07:46Et ensuite, la session des questions-réponses
07:49et la façon qu'aura Jérôme Powell de répondre aux questions
07:52qui justement toucheront à 2026.
07:57Florian Yelpo, qu'on va recontacter par téléphone.
07:59La liaison sera peut-être un peu plus fiable.
08:01Pour revenir sur les grands enjeux de cette réunion
08:04de la Banque centrale américaine qui se tiendront à partir de demain.
08:09Mais dont, bien sûr, la communication se fera lors du deuxième jour.
08:12Et ça sera bien évidemment mercredi.
08:15En attendant, le CAC 47 0,3%, moins 0,2% pour l'Eurostoxx 50.
08:21Vous avez un marché qui est un petit peu en pause ces dernières heures.
08:24Quand vous regardez ce matin la clôture du côté du Nikkei,
08:27avec un Nikkei qui a clôturé parfaitement stable
08:29quand les futurs américains ce matin se cherchent également une direction.
08:33Du côté des valeurs, à souligner que bon nombre des valeurs du CAC 40 sont dans le rouge.
08:39Il faut trouver un petit peu les rares hausses.
08:40Ça montre bien que le marché prend assez peu d'initiatives.
08:44L'once d'or, 4 223 dollars pour une once d'or.
08:47Quand le pétrole grappille 0,2% à 63 dollars pour un baril de Brenne, 60 dollars pour le WTI.
08:54Du côté de l'euro dollar, nous sommes toujours au-delà des 1,16 à 1,1662.
08:59Quand sur le front des taux, le 10 ans français est pas mal remonté ces derniers jours.
09:02Tout comme le 10 ans américain, souvenez-vous, on était proche des 4% sur le 10 ans américain.
09:06On est désormais à 4,14 quand le 10 ans français est à 3,55.
09:12Un écart de taux entre la France et l'Allemagne qui est toujours au-delà des 70 points de base.
09:16Et donc le CAC 40 qui cède 0,3% dans les premières minutes de cotation.
09:21On a peut-être retrouvé Florian Yelpo depuis Lombard-Rodier-Yem par téléphone.
09:25Est-ce que la liaison est meilleure désormais, Florian ?
09:27Est-ce que vous êtes avec nous ?
09:29Normalement, oui.
09:30Et bien vous entendre, c'est parfait.
09:31Donc reprenons le fil de notre discussion.
09:34Nous évoquions les anticipations de baisse de taux.
09:37Et votre scénario chez Lombard-Rodier-Yem qui était également dans ces fameux 87%
09:41qui convergent vers une baisse de taux de 25 points de base.
09:45Oui, absolument.
09:46L'idée, c'est qu'on devrait avoir cette baisse de taux.
09:48Encore une fois, c'est le dernier événement un peu pivot de notre année sur les marchés financiers.
09:54Il faut être très clair à ce sujet-là.
09:56Avec des conséquences globales pour tous les porteurs d'action.
09:58Maintenant, l'enjeu de la réunion n'est pas nécessairement cette baisse de décembre,
10:04mais plutôt ce qui va être dit de la suite.
10:06Ce qu'on a envie de savoir, c'est est-ce que cette baisse de taux sera ce qu'on appelle une hawkish cut,
10:12c'est-à-dire une baisse de taux avec une révision néanmoins du ton du banquier central
10:18qui se tournerait vers quelque chose d'un peu moins accommodant.
10:22L'idée, elle est très simple, c'est pour le moment, on anticipe encore une série de baisses de taux en 2026
10:27et Jérôme Powell pourrait confirmer ou infirmer l'imminence de la suite des baisses de taux.
10:35Et c'est ce que les marchés vont scruter.
10:37S'il nous surprend en ne le faisant pas et en laissant la porte grande ouverte à des baisses de taux,
10:42c'est très positif pour les marchés financiers, c'est très positif pour les actions globalement.
10:45Au contraire, si on peut avoir une petite note hawkish, alors on pourrait avoir certaines valorisations
10:51qui sont aujourd'hui très chères, notamment aux US, se faire challenger à nouveau.
10:55Nous aurons bien sûr l'occasion de reparler de la fête tout au long de l'émission avec nos différents invités
11:00et notamment dans le face-à-face ce matin avec Raphaël Thuin de Tikeo Capital et Amélie de Rambur de Amundi.
11:06L'autre sujet aujourd'hui, Florian Elpo, c'est la Chine, la banque centrale chinoise qui continue d'acheter massivement de l'or.
11:13Alors, il faut se contenter pour l'instant des données officielles, une tonne d'or supplémentaire le mois dernier.
11:20Bon, visiblement, les chiffres pourraient être bien plus importants si on en croit certains économistes.
11:25Oui, ça fait 24 mois globalement que la Chine achète agressivement de l'or.
11:31Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que lorsque la Chine achète de l'or, elle n'achète pas du métal,
11:35mais elle achète de la liberté monétaire.
11:37Ce que la Chine tente de faire, c'est de faire de son économie et de sa monnaie une place tournante,
11:45une référence incontournable dans les marchés financiers modernes.
11:49Ça, c'est la première lecture.
11:51La seconde lecture, pour avoir, en cas d'accident, pour le cas où le plan chinois ne porterait pas les fruits attendus,
11:59c'est aussi une assurance, une forme d'assurance de détenir de grandes réserves d'or.
12:05Aujourd'hui, c'est ce que tente de piloter aujourd'hui la Chine.
12:09Attention, on a quand même aujourd'hui toujours d'excellents chiffres sur cette économie chinoise.
12:14Pendant la nuit, on a assisté à une progression des exports bien au-delà de ce qui était attendu,
12:19avec une petite faiblesse sur les imports, mais qui reste cohérente avec les chiffres qu'on a reçus récemment.
12:24Dans l'ensemble, on place toujours la Chine dans cette période de reprise lente,
12:30un petit peu comme en Europe, de reprise lente, mais qui gagne en visibilité.
12:35Une reprise lente en Europe, vous le soulignez, avec notamment l'industrie.
12:39On a eu des données de l'industrie française, c'était vendredi matin,
12:42qui étaient légèrement supérieures au consensus.
12:45Idem ce matin, avec la production industrielle en Allemagne,
12:48et bien là aussi, qui affiche une vigueur plus forte qu'espérée,
12:52avec notamment une hausse de la production industrielle le mois dernier, de l'ordre de 1%.
12:58Est-ce que là aussi, comme en France, il faut mettre ça sur le dos de l'industrie aéronautique,
13:03Airbus, bien sûr, sans le citer, qui participe à cette bonne tenue de l'industrie ?
13:09Oui, en partie.
13:11Simplement, ce que moi j'aurais envie d'y lire,
13:13c'est aussi la confirmation d'une chose dont on parle, vous et moi, depuis pas mal de semaines,
13:17c'est cet embryon de reprise européenne, cet embryon de reprise en Allemagne.
13:23L'Allemagne, au cours des 36 derniers mois, a globalement été le mouton noir de la chaîne de valeur européenne.
13:30On a besoin que l'Allemagne aille mieux pour pouvoir assister à une véritable reprise économique en Europe.
13:38Bonne nouvelle, 1,8% de progression de la production industrielle en un mois,
13:42alors qu'on attendait 0,3%, c'est énorme, c'est une énorme surprise.
13:47Et cette surprise positive, elle intervient dans un contexte
13:50où les marchés et les grands investisseurs doutent profondément
13:54de la soutenabilité de la reprise européenne.
13:56Donc imaginez une série de bonnes nouvelles sur la France, l'Allemagne,
14:00les économiques, cœur de l'Europe, dans un contexte où les investisseurs
14:04ne sont que peu ou pas convaincus par la reprise européenne.
14:07Voilà de quoi alimenter le fameux rebond de début d'année des valeurs européennes.
14:11Ça, c'est l'un des éléments clés qui sous-tend notre scénario 2026.
14:16Pour vous, c'est un argument supplémentaire pour continuer à surpondérer,
14:20je ne sais pas, mais en tout cas à pondérer d'une façon importante les actions européennes ?
14:25Surpondérer sans hésiter, évidemment, pour deux raisons.
14:29Alors, soit vous êtes un investisseur européen et vous allez vous contenter
14:32simplement de la progression et des dividendes que vous allez voir sur les valeurs européennes
14:37qui, aujourd'hui, restent en bas de la côte en termes de valorisation,
14:40si vous les comparez aux actions américaines notamment,
14:43mais pas que.
14:43Certaines valorisations chinoises ou indiennes commencent aujourd'hui
14:47à donner des signes d'extrême valorisation.
14:52C'est globalement une évidence.
14:54Mais si vous êtes un investisseur étranger, en plus,
14:56vous allez aussi pouvoir profiter probablement de la robustesse de l'euro.
14:59Parce que s'il y a reprise en Europe, dans l'ensemble,
15:03il y aura progression de la productivité.
15:05Et cette progression de la productivité va alimenter également la progression de la monnaie.
15:09Donc, on pense, on continue de penser que vous soyez un investisseur européen ou non européen,
15:15il y a un intérêt assez clair aujourd'hui à aller surreprésenter
15:18les grandes valorisations européennes dans vos portefeuilles.
15:21Merci beaucoup, Florian.
15:22Florian Riepot nous a accompagné ce matin en charge de la macroéconomie
15:25chez Lombard au DIM pour faire un point sur ce chiffre bien meilleur que prévu ce matin en Allemagne.
15:30La production industrielle allemande qui a augmenté de 1,8% en octobre
15:33par rapport au mois précédent, quand le consensus était basé à 0,4%.
15:38La Fed également, bien sûr, au menu ce mercredi.
15:41Sans compter l'or qui gagne désormais plus de 60% depuis le début de l'année.
15:44La Chine qui continue d'acheter massivement de l'or.
15:48Une tonne d'or, d'après les chiffres officiels le mois dernier.
15:51Tout de suite, on va regarder en détail la séance du jour.
15:53Les séances de légères baisses avant cette banque centrale américaine.
15:58Avec un CAC 40 qui recule de 0,3% et qui repasse sous les 8 100 points, 8 088 points.
16:04Pour regarder en détail cette séance, c'est Jean-Louis Cussac, trader pour compte propre
16:08chez Perceval Finance Conseil qui est avec nous.
16:10Bonjour Jean-Louis.
16:11Comment vous regardez la tendance ?
16:13On est encore et toujours à la porte de ces 8 100 points.
16:18C'est toujours la même chose.
16:19Vraiment, les jours se suivent et se ressemblent.
16:21Les phases de marché se suivent et se ressemblent.
16:25On piétine énormément.
16:27On ne trouve pas de catalyseur pour repartir de l'avant et pour vraiment s'affranchir des plus hauts de l'année.
16:35Parce qu'en fait, on a buté sur la zone haute depuis le mois de février.
16:42C'est quand même assez incroyable.
16:45À part l'événement d'avril, quand il y a eu des taxes, la loi nière annoncée, la violence des propos.
16:52Vraiment, les marchés avaient chuté jusqu'à 6 800.
16:54Mais en définitive, les 9 dixièmes du temps, nous sommes restés entre 7 500, 8 250.
17:03C'est vrai que nous sommes proches de la zone haute.
17:07L'idée d'acheter reste d'actualité.
17:10La tendance haussière n'est pas infirmée.
17:13Maintenant, on ne s'inscrit pas dans une dynamique haussière au quotidien.
17:19Moi, j'ai commencé à acheter à 90 ce matin.
17:22J'étais placé à 80.
17:23J'étais placé jusqu'à 8060.
17:26C'est une zone d'achat.
17:27Après, ce n'est pas simple parce que souvent, on est fait partiellement sur les premières demandes
17:34puisqu'on évolue relativement dans d'étroites limites, parfois d'une manière un peu nerveuse.
17:41Surtout sur New York, quand ça part à la baisse comme ça, 0,6, 0,7, 0,8,
17:45on se dit que cette fois-ci, ça va peut-être sortir un peu par le bas,
17:48aller retracer un peu plus et puis non, ça repart.
17:51Et là, New York est revenu à la porte des 6 900.
17:54Donc, il y a toujours une dynamique positive présente sur l'ensemble des marchés.
18:02Et c'est vrai, on est à 87% de pro-bas de baisse des taux par la Fed cette semaine.
18:08Après, il va y avoir Broadcom, jeudi, c'est assez important.
18:11C'est une valeur emblématique américaine.
18:15Il y a Oracle aussi mercredi, juste avant.
18:17Donc, l'idée, c'est toujours la même.
18:22Je cherche des opportunités.
18:25On a du mal à en trouver parce que les publications ont eu lieu.
18:30Les jeux ont été faits, si vous voulez.
18:33On voit quand même que les dernières, comme Compagnie des Arts,
18:36qui a annoncé il n'y a pas longtemps, elle est ramassée.
18:41Elle vient de franchir ses derniers jours son plus haut,
18:45qui était donc au mois de août 2025.
18:49Donc, ça, c'est plutôt pas mal.
18:52C'est un bon signal.
18:55Ce sont des valeurs qu'il faut acheter sur des replis, maintenant.
18:58Ce n'est pas facile d'attraper comme ça le mouvement.
19:02Je vois que GTT fait partie un petit peu des volumes du jour
19:05par rapport à ce qu'elle fait habituellement.
19:08Elle a retracé.
19:09Alors, par exemple, typiquement, on pourrait se dire
19:11« GTT, proche de 170 euros, je vais en profiter. »
19:16Elle a perdu 10%, à peine, mais je vais essayer d'en acheter un petit peu.
19:20Et puis, vous voyez, c'est cet état d'esprit qui va dominer les investisseurs.
19:26Et encore une fois, on s'approche de la fin de l'année.
19:29On ne veut pas perdre la perf réalisée.
19:31L'année 2025 s'est bien déroulée.
19:35Donc, on va essayer de ne pas prendre d'abord de grandes initiatives.
19:40Il n'y a pas de quoi.
19:42Et on va essayer d'assurer les bonnes performances de l'année 2025.
19:48Donc là, ce matin, achat sur des replis.
19:51On n'est pas pressé.
19:52Il n'y a pas de signal intraday sur le plan technique.
19:56En plus, le marché vient de démarrer.
19:58Donc, il n'envoie pas de signal puissant.
20:01Bon, les indicateurs, les statistiques américaines,
20:04oui, plaident pour une baisse des taux.
20:07OK.
20:07Elle est anticipée, mais elle sera certainement saluée.
20:11Si jamais, donc, elle a lieu mercredi.
20:14Et donc, voilà, l'ensemble des marchés actions
20:17restent vraiment focalisés sur la Fed.
20:23Et en attendant, ils gardent un côté positif,
20:27chasse aux bonnes affaires, aux opportunités,
20:29sur des petits retracements.
20:31Donc, c'est vraiment un statu quo
20:33qui pourrait donc avoir lieu jusqu'à la fin de l'année tout de même.
20:37Je ne pense pas qu'il y ait de grands mouvements à anticiper.
20:41Mais en tout cas, ça reste favorable.
20:44Merci beaucoup, Jean-Louis.
20:45Jean-Louis Tussac qui nous a accompagné ce matin,
20:46un trader pour compte propre chez Perceval Finance Conseil
20:49et donc le CAC 40 qui recule de 0,25% à 8 094 points.
20:53Les valeurs à suivre aujourd'hui,
20:54L'Oréal qui cède 1,6% à 366 euros
20:57alors que le groupe a annoncé ce matin
20:59l'acquisition de 10% supplémentaire
21:01au capital de Garl Derma.
21:03Le groupe détient désormais ainsi 20%
21:05dans ce groupe spécialisé dans la cosmétique.
21:09Tout de suite, on va parler des valeurs comme chaque jour
21:10à 9h20 avec aujourd'hui des équipes d'EmpliGest.
21:13Et plus particulièrement, Benjamin Delac-Vivier
21:17qui est avec nous, gérant action chez EmpliGest.
21:19Bonjour Benjamin Delac-Vivier.
21:21Bonjour Thierry.
21:21Merci de nous accompagner ce matin.
21:23Vous êtes gérant Small & Mid Cap
21:25aujourd'hui chez EmpliGest.
21:27Le secteur des Small & Mid qui a repris des couleurs
21:29depuis le début de l'année.
21:31Alors porté comme toujours dans les indices
21:33par certaines valeurs.
21:34En l'occurrence, le CAC Small,
21:35s'il gagne 50% depuis le début de l'année,
21:37c'est grâce notamment à certaines biotech.
21:39Mais quand on regarde en Europe,
21:41le MSCI Europe Mid Cap,
21:43on est à 20% depuis le début de l'année.
21:45Bon, enfin, le secteur reprend des couleurs.
21:47Oui, enfin, on a connu une année avec plusieurs étapes.
21:53On a surtout connu un gros rebond
21:54après le Liberation Day de Donald Trump
21:55quand il a commencé à imposer des droits de douane
21:57aux Etats-Unis.
21:59Les plus petites valeurs, généralement,
22:00elles sont plus domestiques.
22:01Elles vendent plus en Europe et moins aux Etats-Unis.
22:04Donc elles ont été protégées un peu par ça
22:06et donc elles ont bien rebondi.
22:08En revanche, depuis la rentrée, depuis septembre,
22:11on voit que les Large Cap ont un petit peu rattrapé le retard
22:13et globalement, entre les Small, Mid et les Larges,
22:15il n'y a pas un écart énorme de performance
22:16depuis le début de l'année.
22:18Il y a encore beaucoup de potentiel
22:19parce qu'on parle de niveaux de valorisation
22:20qui étaient quand même très, très bas sur les Small Cap.
22:24Aujourd'hui, sur les Small Cap en Europe,
22:25on se paye à peu près un petit peu moins de 8 fois l'Ebidda.
22:28Quant en moyenne, on se payait plutôt aux alentours de 9 fois.
22:31Et donc ce qui est un plus bas historique quasiment.
22:34Et sur les Large Cap, c'est complètement l'inverse.
22:35On est quasiment un plus haut historique
22:36en termes de valorisation en Europe.
22:40Même s'il faut rappeler que l'Europe
22:41est très largement sous-valorisée
22:43par rapport aux Etats-Unis, par exemple.
22:45Oui, ce qui est intéressant de voir,
22:46c'est que si le MSCI Europe Mid Cap
22:48gagne 20% depuis le début de l'année,
22:50le MSCI World Mid Cap est à seulement plus 4.
22:53C'est-à-dire qu'en fait, concrètement,
22:55si on fait simple,
22:56cette très belle tendance des Small Cap en Europe,
22:59on ne la voit pas aux Etats-Unis.
23:01Non, l'Europe a profité de...
23:03En fait, c'est un peu Trump qui s'est tiré une balle dans le pied.
23:05Toutes les mesures qu'a mis Trump en place
23:07ont un petit peu réveillé l'Europe.
23:09L'Europe qui est la zone qui échange le plus
23:11dans le commerce mondial,
23:12à l'import de Chine et à l'export aux Etats-Unis.
23:16Et quand Trump a mis des droits de douane,
23:18on s'est retrouvés dans une situation assez compliquée.
23:20Et en plus de ça, de l'autre côté,
23:21on a la Chine qui importe de plus en plus
23:23sur les marchés européens,
23:24qui inonde nos marchés européens.
23:26Et avec les droits de douane de Trump,
23:28en fait, les flux chinois se redirigent en Europe.
23:31Et donc, l'Europe est un peu au pied du mur.
23:33Et donc, elle a décidé de se réveiller.
23:34Et il y a toute une nouvelle thématique
23:35dont on parle beaucoup en ce moment,
23:37qui est la souveraineté européenne,
23:38et qui a fait rebondir certains pans
23:41de l'économie européenne.
23:43Et si vous regardez aujourd'hui
23:45ces small and mid-cap européennes,
23:47est-ce qu'elles commencent, ça y est,
23:48un petit peu à profiter du plan de relance allemand,
23:51si on sort du secteur de la défense ?
23:53En début d'émission,
23:54on voyait également des chiffres.
23:55Alors bon, on n'est pas sur des croissances extraordinaires,
23:58mais une certaine forme également
23:59de résilience de l'industrie en Allemagne,
24:01un petit peu en France également.
24:02Bon, la consommation, c'est un petit peu en demi-teinte.
24:05Quels sont les signaux
24:06qu'on voit aujourd'hui ces entreprises ?
24:08Alors, on n'y est pas encore.
24:10Le plan allemand, il met un petit peu de temps
24:11à se mettre en place.
24:12C'est normal, c'est un plan qui est énorme.
24:15Je rappelle, c'est 500 milliards d'euros sur 10 ans.
24:18Donc, ça veut dire 50 milliards par an,
24:20à peu près 1% du PIB allemand.
24:22Donc, c'est très important.
24:26Et là, par exemple, la semaine dernière,
24:31il y avait l'association des équipementiers
24:33du secteur automobile qui annonçait
24:34que pour la première fois,
24:35on allait avoir un déficit commercial
24:38sur le secteur automobile entre l'Europe et la Chine.
24:40C'est-à-dire que pour la première fois de l'histoire,
24:42on va acheter plus de voitures aux Chinois
24:44qu'ils en achètent en Europe.
24:46Quand vous regardez aujourd'hui les valeurs
24:49que vous détenez en portefeuille,
24:50typiquement des Scouts 24,
24:52Hélice, Flatex de Giraud,
24:54des Longhi, Euronext, des Logistiques,
24:56est-ce que ce sont des valeurs
24:57qui sont bien positionnées
24:58pour profiter aujourd'hui
25:00de la fameuse souveraineté européenne ?
25:02Ce sont des acteurs qui sont assez domestiques,
25:04comme vous l'avez dit en préambule.
25:06Et forcément, demain,
25:07s'il y a un redémarrage plus fort qu'escompté
25:09de l'économie européenne,
25:11elles vont en profiter.
25:12Si on parle de Flatex de Giraud et Euronext,
25:15ce sont des valeurs qui sont sur le secteur
25:16des services financiers.
25:18Elles vont profiter du retour
25:21de l'investissement de l'épargne des Européens.
25:23Aujourd'hui, les Européens épargnent beaucoup.
25:26On a 10 000 milliards sur les comptes courants en Europe.
25:30Et on pousse de plus en plus
25:31pour avoir des Européens
25:33qui financent leur économie.
25:35On a des plans qui changent,
25:36notamment aux Pays-Bas et en Allemagne.
25:38On va vers de plus en plus une retraite
25:40par capitulation plutôt qu'une retraite.
25:42retraite par répartition.
25:42Et donc ça, ça va bénéficier à ces valeurs-là.
25:45Et après, sur toutes les valeurs
25:46qui sont domestiques,
25:47l'accélération qu'il va y avoir
25:48sur l'économie en Europe
25:49avec tous les plans d'investissement
25:50qu'il va y avoir,
25:50elles vont profiter à ces valeurs-là.
25:52Oui, forcément.
25:53Et aujourd'hui, quand vous regardez
25:54le secteur de la défense,
25:56là aussi, en dehors des biotech,
25:58c'est le secteur, bien sûr,
25:59qui a été un des gros moteurs
26:01de cette année 2025.
26:03Vous estimez qu'il y a encore du potentiel
26:05ou là, on a atteint un plafond,
26:07en tout cas à court terme ?
26:08Alors ça dépend des valeurs.
26:09On a connu un début d'année
26:11assez extraordinaire
26:13pour les valeurs de la défense.
26:14Ça se calme quand même
26:14depuis en gros septembre
26:16avec les annonces de potentiel paix
26:19entre la Russie et l'Ukraine.
26:22Il faut quand même rappeler
26:23que ces valeurs, pour la plupart,
26:24elles sont assez peu exposées
26:26directement à l'Ukraine
26:28et qu'il y ait une paix ou pas,
26:31les Européens vont devoir
26:32reconstituer leur stock
26:33parce qu'ils ont donné énormément
26:34d'équipements militaires à l'Ukraine.
26:36Ils vont aussi devoir augmenter
26:37leurs armées qui sont pas suffisantes
26:40et en plus, il faut aussi rajouter
26:42le fait que les Américains
26:44font pression pour retirer
26:45le parapluie militaire
26:46et donc les Européens
26:47vont devoir se défendre
26:48de plus en plus tout seuls.
26:50On voyait que Trump demandait
26:51à ce que les Européens
26:52financent une plus grosse partie
26:53de l'OTAN d'ici à 2027.
26:56Donc il y a encore pas mal
26:56de potentiel,
26:57même si les valorisations ont monté.
26:59C'est un des secteurs,
27:00en tout cas, industriels
27:01où on a le plus de visibilité
27:02avec des niveaux de marge
27:03dans certains cas
27:04de très bonne qualité.
27:07Je pense notamment à Reign,
27:08qui est une société allemande
27:09qui fournait des équipements
27:13pour les chars,
27:15qui a des niveaux de marge
27:15qui sont très très élevés.
27:16Donc il y a encore un peu
27:17de potentiel.
27:17Aujourd'hui, Benjamin Delac-Vivier,
27:20vous gérez,
27:20co-gérez même,
27:21un fonds Small et Midcap.
27:23Vous avez lancé un prochain fonds,
27:25ça sera l'année prochaine.
27:26Quelles sont les thématiques
27:27qui vous intéressent ?
27:29Parce que le but,
27:29ce n'est pas de faire
27:29un copier-coller
27:30de votre fonds d'aujourd'hui.
27:31Vous allez ouvrir
27:32un petit peu les portes.
27:34Pour vous, c'est quoi
27:34les paris de 2026,
27:36si je résume un petit peu ?
27:37Ce fonds-là qu'on va lancer
27:39qui s'appelle
27:39Amplegeste Souveraineté Microcap 2031
27:42et qui va se positionner
27:43sur les entreprises
27:44qui vont bénéficier
27:44des plans de relance
27:45de la souveraineté
27:46et qui va investir
27:48dans des micro-caps.
27:49Nous, on considère
27:49que c'est en dessous
27:50de 1,5 milliard de capitation boursière.
27:54On voit à peu près
27:55cinq thématiques
27:55qui sont les cinq thématiques
27:56que relevait Mario Draghi
27:58dans son rapport
27:58qu'il avait publié fin 2024
28:00qui avait été demandé
28:00par la Commission européenne
28:01pour voir où était l'Europe
28:03et comment faire
28:04pour aller mieux.
28:05C'est d'être moins dépendant
28:08des autres
28:09et donc de contrôler
28:09ce qu'on considère
28:10comme étant stratégique.
28:11Ça veut dire contrôler
28:12le cycle matériel.
28:13Là, c'est l'indépendance énergétique.
28:16Contrôler aussi
28:16les ressources critiques,
28:19les métaux critiques,
28:21les terres rares.
28:23C'est contrôler
28:23ces technologies stratégiques.
28:25C'est savoir se défendre.
28:26Donc, il y a aussi
28:26une partie un petit peu défense
28:27et avoir une industrie
28:30qui est complète
28:30et solide.
28:32Merci beaucoup,
28:32Benjamin,
28:32nous a accompagné ce matin.
28:33Benjamin Delac-Vivier,
28:34gérant Action
28:35chez Amplégeste
28:36pour faire donc un focus
28:37sur ce secteur
28:38des small et mid-cap
28:39qui a repris des couleurs
28:40depuis le début de l'année,
28:42que ce soit pour les indices
28:43mais également pour l'ensemble
28:45des gérants
28:45sur la place de Paris.
28:47Très courte pause,
28:48on se retrouve dans un instant.
28:49Nous serons avec les équipes
28:50de Odo BHF Asset Management
28:52pour faire un point
28:52sur les ETF,
28:54un petit point
28:54sur les flux,
28:55des flux qui sont toujours
28:56très intéressants
28:57à analyser.
28:58et puis ensuite également
28:59sur la bonne utilisation
29:01des ETF,
29:02comment aujourd'hui
29:02cet outil peut être utilisé
29:04dans une allocation.
29:05Et ensuite,
29:06ce sera Raphaël Thuin
29:06pour Ticket au Capital
29:07qui sera avec nous
29:08avec Amélie Derambur
29:09d'Amundi
29:10afin de regarder un petit peu
29:11le programme de la semaine
29:12qui est très chargé
29:13avec donc la Fed
29:14mercredi soir
29:15et puis également
29:15la tech qui sera à l'honneur
29:17avec notamment des résultats
29:19du côté de Broadcom
29:20ou encore Oracle
29:21en milieu de semaine.
29:22A tout de suite.
29:22Deuxième partie
29:30de Good Morning Market
29:31et donc le CAC 40
29:32qui débute la semaine
29:33sur une note prudente
29:34moins 0,2%
29:358099 points
29:37même tarif
29:37sur les autres
29:38grands indices
29:38en Europe
29:39avec l'Eurostock 50
29:40qui recule de 0,16%
29:42quand le DAX
29:43à Francfort
29:43fait du surplace
29:44idem pour le FTSE 100
29:46du côté des valeurs
29:47à suivre aujourd'hui
29:47Total Energy
29:48qui fait donc son entrée
29:50au New York Stock Exchange
29:51je ne me dis pas
29:51avec un ADR
29:52mais avec une action ordinaire
29:53ça sera bien sûr
29:54l'un des grands temps forts
29:55de cette séance
29:56cet après-midi
29:57aux Etats-Unis
29:58et puis donc
29:59on en parlait
30:00en début d'émission
30:00l'once d'or
30:01qui continue de progresser
30:02avec donc la Chine
30:03qui continue d'acheter
30:04massivement des onces
30:05avec notamment
30:06la banque populaire de Chine
30:08qui continue de se dédollariser
30:10tout de suite
30:10on va parler des ETF
30:11comme chaque lundi
30:12dans Good Morning Market
30:13Avec ce maquin
30:16les équipes de Odo BHF
30:17Asset Management
30:18et plus précisément
30:19Laurent Denise
30:19qui est directeur
30:20des investissements
30:21Bonjour Laurent Denise
30:23merci de nous accompagner
30:24ce matin
30:25Bonjour Etienne
30:26Dans un instant
30:26on va parler des ETF
30:27comment cet outil
30:28aujourd'hui
30:29peut être utilisé
30:30pour diversifier
30:32son portefeuille
30:33justement
30:34comme on le fait
30:35régulièrement
30:35dans ce rendez-vous
30:36un petit point
30:37sur les flux
30:38comment aujourd'hui
30:40se portent les flux
30:41sur le marché
30:42des ETF
30:42notamment sur la classe action
30:44Alors
30:45très bien
30:46c'est le moins
30:47qu'on puisse dire
30:48on a cassé la barre
30:49des 3000 milliards
30:51dans le cours
30:52et surtout
30:52cette année
30:53on a des flux positifs
30:54supérieurs à 300 milliards
30:56313 exactement
30:58100 milliards de plus
30:59qu'en 2024
31:002 tiers
31:01même 3 quarts
31:02en fait
31:03sur l'année
31:03sur les actions
31:04et un quart
31:05sur l'obligataire
31:07et en fait
31:07au final
31:08quand on regarde
31:09sur les matières premières
31:10c'est finalement
31:11relativement limité
31:12en termes
31:13en termes de flux
31:14Si on fait un parallèle
31:17avec les mutual funds
31:18les fonds
31:19les FCP
31:19les fonds communs de placement
31:20ou les CICAV
31:21là on a effectivement
31:23deux mondes
31:24puisque côté actions
31:26on a des pertes d'encours
31:28à peu près de 69 milliards
31:29à comparer
31:31de à peu près
31:32230 milliards
31:33sur les actions
31:34alors qu'on a
31:36une différence
31:37encore assez marquée
31:38sur l'obligataire
31:39puisque les flux
31:41sur les fonds obligataires
31:42sont de 175 milliards
31:43très nettement supérieurs
31:45à ce qu'on observe
31:46sur les ETF
31:46donc on voit
31:47qu'on a un effet retard
31:48un petit peu
31:49sur l'obligataire
31:49mais qui est en train
31:50d'être comblé
31:51c'est plus compliqué
31:52à répliquer
31:52sous la forme
31:53d'ETF passif
31:54Et du côté
31:55des zones géographiques
31:56on se souvient
31:57qu'en début d'année
31:57l'Europe avait attiré
31:58beaucoup de flux
31:59ça s'est un petit peu calmé
32:00et là on voit
32:01depuis la rentrée
32:02à nouveau
32:03que c'est la zone
32:04Amérique du Nord
32:05donc Wall Street
32:06qui continue
32:07d'attirer les flux
32:08malgré les nombreuses questions
32:09sur les niveaux
32:10de valorisation
32:11sur la tech
32:11c'est exactement ça
32:13on a encore
32:15des flux
32:15sur les actions américaines
32:16à peu près
32:16trois fois supérieurs
32:18à ce qu'on observe
32:18sur l'Europe
32:19qui reste toujours positif
32:20quand même
32:21on a des flux
32:21sur l'Europe
32:22là pour le mois
32:23d'octobre
32:24on a un ratio
32:25en fait
32:25actions-obligations
32:26c'est plus trois quarts
32:27un quart
32:27c'est plutôt
32:28deux tiers-un tiers
32:29vous voyez
32:29qu'il y a aussi
32:30une appréhension
32:31des conditions de marché
32:32qui est aussi
32:33visible sur les flux
32:34d'ETF
32:35c'est-à-dire
32:35des valorisations tendues
32:36qui font qu'aujourd'hui
32:38en fait
32:38les investisseurs
32:39se mettent plutôt
32:42sur les fonds obligataires
32:43sur les ETF
32:44obligataires
32:45sur les ETF
32:46actions
32:46et puis au niveau sectoriel
32:48c'est assez intéressant
32:49de voir ce qui se passe
32:50et je trouve que
32:51les investisseurs particuliers
32:52puisque c'est surtout
32:53ceux
32:53qui les utilisent
32:55sont assez malins
32:57et font des mouvements
32:57plutôt intéressants
32:58puisqu'ils surpondèrent
33:00la santé
33:00on voit que la santé
33:02est sur des niveaux
33:02de valorisation
33:03assez attractifs
33:0414 fois en termes
33:05de multiples cours
33:06sur bénéfice
33:07et on a vu
33:08qu'il y avait
33:09malgré la pression
33:10sur les marges
33:11pression réglementaire
33:12des sociétés
33:14comme Novo Nordisk
33:14qui ont quand même
33:15un peu pris le bouillon
33:16et qui redeviennent
33:17peut-être attractifs
33:19ce n'est pas une recommandation
33:21d'achat bien sûr
33:22les fonds durables
33:23aussi
33:23qui est les actions
33:24les ETF
33:25sur les actions durables
33:26avec la thématique
33:27de l'électrification
33:28et puis
33:29à contrario
33:30un peu moins de flux
33:31sur l'Allemagne
33:31une sorte d'attente
33:33et puis ça ne vient pas
33:34ça c'est assez intéressant
33:35et puis ce qu'on appelle
33:36le Smart Beta
33:37le Smart Beta
33:37c'est la gestion quantitative
33:39du semi-passif
33:41et là
33:42ça a très bien performé
33:43donc peut-être aussi
33:43des prises de profit
33:44donc vous voyez
33:45des flux à l'intérieur
33:46en sectoriel
33:48et en jeu graphique
33:48qui appréhendent
33:49quand même pas mal
33:50les marchés
33:51et comment aujourd'hui
33:51un auditeur
33:52téléspectateur
33:53de BFM Business
33:54peut utiliser un ETF
33:55pour diversifier
33:57son portefeuille
33:58car c'est un outil
33:58c'est un outil
33:59comme une scie cave
34:00comme un fonds
34:01qui est géré
34:02par un gérant
34:03c'est-à-dire
34:03que ça ne fait pas tout
34:04aujourd'hui
34:04le ETF
34:05il peut le faire tout seul
34:06bien sûr
34:07il peut faire
34:07sa propre allocation
34:08choisir les ETF
34:09passifs ou actifs
34:10c'est ça aussi
34:11qui est intéressant
34:12on a aujourd'hui
34:13en fait
34:13des ETF actifs
34:16dans des ETF
34:16qui ne sont pas
34:18que de la réplication
34:18mais qui permettent
34:19justement de se positionner
34:20avec conviction
34:21donc il peut utiliser
34:22les deux enveloppes
34:24puisque ce sont des enveloppes
34:26mais avec un petit bémol
34:27quand même
34:27c'est comment
34:28il va appréhender
34:29la gestion du risque
34:30comment il va appréhender
34:31son allocation
34:32son évolution
34:33est-ce qu'il faut vendre
34:34les actions
34:35qui ont bien performé
34:36est-ce qu'il faut racheter
34:36celles qui ont baissé
34:37comment on fait
34:38au niveau mensuel
34:39c'est passif
34:40donc forcément
34:41c'est compliqué
34:42non mais c'est surtout
34:43compliqué dans l'appréhension
34:44du risque
34:44donc nous ce qu'on propose
34:45c'est plutôt
34:46une nouvelle méthodologie
34:49en fait
34:49de gestion d'actifs
34:50utiliser cette enveloppe
34:51cette flexibilité
34:53cette accessibilité
34:54les ETF passifs
34:55et travailler
34:56l'allocation
34:57mais une gestion active
34:59sous la forme
34:59d'un ETF actif
35:00on achète
35:01on achète un actif
35:01unique
35:02qui permet
35:04en fait
35:04de faire l'allocation
35:05et surtout
35:05et ça c'est fondamental
35:06appréhender le risque
35:07appréhender le risque
35:08c'est pas regarder
35:09aujourd'hui la corrélation
35:10la volatilité
35:11instantanée
35:12mais c'est regarder
35:13quelles vont être
35:15ces corrélations
35:16on voit bien
35:16qu'en 2022
35:18si on était positionné
35:19sur les actions
35:19et sur les obligations
35:20en même temps
35:21ça pouvait être compliqué
35:22donc
35:23je conseillerais
35:25quand même
35:25d'utiliser un professionnel
35:26et d'utiliser
35:28ces ETF passifs
35:30mais dans une enveloppe
35:32ETF active
35:32de gestion
35:33vraiment active
35:34et c'est ce qu'on a
35:35ce qu'on met en place
35:36chez Odo BHF
35:38donc c'est un ETF
35:39d'ETF
35:40c'est un ETF
35:40d'ETF
35:41exactement
35:41donc c'est un ETF
35:42dans lequel
35:42en fait il y a
35:43différentes poches dedans
35:44où vous derrière
35:45vous estimez
35:46qu'au vu des niveaux
35:47de marché
35:48au vu de la conjoncture
35:48etc
35:49il est plus judicieux
35:50de sous-pondérer
35:51tel ETF
35:52et de surpondérer
35:53un autre
35:54surtout ce qui est
35:55ce qui est vraiment
35:55extraordinaire
35:56avec les ETF
35:57c'est aujourd'hui
35:57la granularité
35:58qu'on a avec ces ETF
35:59c'est à dire
35:59que vous pouvez vous positionner
36:01sur un thème
36:01sur la défense
36:02par exemple
36:03vous pouvez vous positionner
36:04sur des valeurs technologiques
36:06en Corée
36:08vous pouvez vous positionner
36:09sur des banques
36:09au Japon
36:10et de la même façon
36:11sur l'obligataire
36:12de la même façon
36:13sur les matières premières
36:13de l'or
36:14du nickel
36:14ou de l'argent
36:15cette granularité
36:16elle permet
36:17une véritable diversification
36:18et j'ai presque envie
36:20de vous dire
36:20la réglementation
36:21y est bientôt
36:22pourquoi pas se positionner
36:23au travers de ces
36:24gestions d'ETF
36:25sur des bitcoins
36:26aussi
36:26puisqu'il faut aborder
36:27aujourd'hui
36:28les demandes des clients
36:29qui s'orientent
36:30de plus en plus
36:30vers la volonté
36:32d'avoir une allocation
36:32qui intègre
36:34ces bitcoins
36:35ces crypto assets
36:36et donc
36:37petit à petit
36:38pour vous c'est pas tabou
36:39le bitcoin
36:39c'est pas du tout tabou
36:41je ne sais pas
36:42Laurent Denis
36:42ne sait pas du tout
36:43ce que vaut un bitcoin
36:44en revanche
36:45mon travail à moi
36:46c'est de savoir
36:46si ça fait du sens
36:47dans une allocation
36:48si en risque
36:49et en corrélation
36:50ça fait du sens
36:51aujourd'hui
36:52on peut se poser la question
36:53mais à terme
36:54j'en suis persuadé
36:55ça devra
36:57faire partie des allocations
36:58et tous les acteurs
36:59se posent bien sûr
37:00la question
37:00la semaine dernière
37:01c'était Vanguard
37:01qui gère quand même
37:02plus de 11 000 milliards
37:03d'actifs
37:03qui se met là aussi
37:05à commencer
37:06à référencer
37:07du bitcoin
37:08exactement
37:08et je pense
37:09qu'il faut le faire
37:10je pense que c'est aussi
37:11une réponse
37:12à une demande
37:13c'est pas la volonté
37:14des asset managers
37:14de vouloir imposer
37:15ce bitcoin
37:16c'est de l'autre côté
37:17de ça
37:17c'est ce qu'on appelle
37:18client centric
37:19il faut répondre
37:20à la demande des clients
37:21et c'est ce qu'on essaie
37:22de faire aussi
37:22chez Odo BHF
37:23merci beaucoup
37:23Laurent Denis
37:24de nous avoir accompagné
37:25ce matin
37:25directeur des investissements
37:26de Odo BHF
37:27Asset Management
37:28afin de faire un point
37:29sur les flux
37:30des ETF
37:31et également
37:31sur l'allocation
37:33de cette fin d'année
37:33à travers ces outils
37:359h40 sur BFM Business
37:36tout de suite
37:36c'est l'heure
37:37du face à face
37:37vous connaissez le rendez-vous
37:40deux acteurs de marché
37:41pour faire un point
37:42un petit peu
37:43sur les grands enjeux
37:44avec ce matin
37:45Raphaël Thu
37:46un directeur
37:46des stratégies
37:47de marché de capitaux
37:47chez TKO Capital
37:48bonjour Raphaël
37:49vous êtes accompagné
37:50de Amélie de Rambure
37:51qui est responsable
37:52des stratégies
37:53d'investissement multiactifs
37:54chez Amundi
37:55bonjour Amélie
37:56merci également
37:57d'être avec nous
37:58ce matin
37:58oui la semaine
38:00va être chargée
38:01Raphaël
38:02avec la fête
38:02bien sûr
38:03bon ça fait des semaines
38:04limite des mois
38:04que nous parlons
38:05de cette banque centrale
38:06américaine
38:07et sur ce calendrier
38:08de baisse de taux
38:08et puis également
38:09en plus hasard de calendrier
38:10l'intelligence artificielle
38:11qui sera également au menu
38:12avec notamment
38:13des publications
38:14du côté de Oracle
38:15ou encore de Broadcom
38:16est-ce que le marché
38:17est trop optimiste
38:19complaisant
38:20je ne sais pas
38:20peut-être pas
38:21sur cette baisse de taux
38:23qui est attendue
38:24mercredi soir
38:25elle est pricée
38:25comme on dit
38:26elle est anticipée
38:27pour l'instant
38:27sur le baromètre
38:28FedWatch
38:29à près de 90%
38:30rien n'est jamais certain
38:32mais là la certitude
38:33est quand même très élevée
38:34le niveau de certitude
38:35oui on est à peu près
38:36confortable sur le fait
38:38que les taux vont baisser
38:39la Fed ne peut pas se permettre
38:41de changer de braquet
38:42si proche de la date
38:43et il n'y a pas eu de raison
38:44en termes de données
38:45macroéconomiques
38:46qui justifierait
38:47un changement de pied
38:48en revanche
38:49on va être très attentif
38:50effectivement
38:51à la réaction du marché
38:52à la suite de la réunion
38:53le marché aujourd'hui
38:54projeté très significativement
38:56vers ce cycle
38:57de baisses de taux
38:58semble très optimiste
38:59à l'idée que
39:00oui il va y avoir
39:01plusieurs baisses de taux
39:02à venir
39:02dans les mois qui viennent
39:04et en 2026
39:04et peut-être que
39:06au sein de la Fed
39:07là où beaucoup
39:08de dissensions demeurent
39:10entre ceux qui veulent
39:11baisser les taux
39:11et ceux qui trouvent
39:12qu'il ne va pas falloir
39:13aller trop vite
39:14on puisse avoir
39:15finalement un message
39:16qui soit un petit peu
39:17plus équilibré
39:18que ce que le marché attend
39:19et en particulier
39:20dans le discours
39:20de Jérôme Powell
39:21et dans la conférence
39:23de presse
39:23qui suivra
39:24on va être à l'écoute
39:25et à l'affût
39:26de signes que oui
39:27potentiellement
39:27nous allons rentrer
39:28dans une pause
39:29au niveau des baisses
39:30de taux d'intérêt
39:31que finalement
39:32aujourd'hui
39:33on se rapproche
39:34d'une politique neutre
39:35que les signes
39:36d'inflation
39:37et de leur résilience
39:38font que finalement
39:40on ne pourra pas
39:40aller trop vite
39:41et ça pourrait
39:42constituer une forme
39:42de déception
39:43donc sur la baisse de taux
39:44oui quasi certitude
39:46sur le message
39:47derrière cette baisse de taux
39:48on sera attentif
39:49en tout cas
39:49aujourd'hui
39:50le marché parisien
39:51comme l'ensemble
39:52des grands indices
39:53en Europe
39:54sont en mode pause
39:54il faut dire
39:55que l'année a été très bonne
39:56Amélie de Rambur
39:57pour les différents indices
39:59que ce soit en Europe
39:59mais aussi aux Etats-Unis
40:00mais également
40:01si on sort de la bourse
40:02vous qui aujourd'hui
40:04êtes responsable
40:05des stratégies
40:05d'investissement multiactifs
40:07tous les feux sont ouverts
40:08ou presque
40:08sur cette année 2025
40:10donc c'est quand même
40:11une réunion importante
40:12il ne faudrait pas
40:13que cette réunion
40:14remette un petit peu
40:14en cause
40:15les performances
40:15de cette année
40:16alors effectivement
40:17ça a été une très bonne année
40:18pour les actifs risqués
40:19au sens large
40:20des marchés du crédit
40:21jusqu'au marché actions
40:22donc on a des belles performances
40:24sur l'année 2025
40:25sur la fête
40:27je partage
40:27l'avis de Raphaël
40:28c'est vrai qu'on va avoir
40:30une baisse des taux
40:31c'est à peu près acté
40:32ce qui va être très important
40:33c'est le discours
40:34qui fait suite
40:35et on est aussi
40:35dans une forme
40:36de fin de cycle
40:37auprès de la réserve fédérale
40:39on va avoir
40:39la nomination
40:40du nouveau fête chair
40:41qui va arriver
40:42en mai prochain
40:43donc le nouveau président
40:44qui va remplacer
40:45Jérôme Powell
40:46donc ça va être très important
40:48de savoir
40:48qui va être choisi
40:49même si les rumeurs
40:50laissent penser
40:51que le candidat
40:52est déjà
40:52choisi
40:54par l'administration
40:55Trump
40:55et en l'occurrence
40:56c'est une personne
40:57qui partage
40:58à 100%
40:59qui est 100%
41:00alignée
41:00avec la vision
41:01de l'administration Trump
41:02sur ce que doit faire
41:03la réserve fédérale
41:04on va avoir aussi
41:05au mois de janvier
41:06donc le procès
41:07je sais pas
41:07c'est comme ça
41:08qu'il faut l'appeler
41:08de Lisa Cook
41:09de savoir
41:10si elle peut rester
41:11ou pas à la fête
41:12donc ça va aussi
41:13avoir un impact
41:14et d'une manière générale
41:16la trajectoire
41:16de la fête
41:17va être très importante
41:18pour les marchés financiers
41:19puisqu'on a
41:20chez Amundi
41:21comme dans à peu près
41:22toutes les maisons
41:23aujourd'hui
41:23un scénario
41:24qui est quand même
41:24assez favorable
41:25pour 2026
41:26mais qui tient
41:27en particulier
41:28sur le fait
41:29que les banques centrales
41:30sont en train
41:30de baisser les taux
41:31qu'on est dans un cycle
41:32de baisse
41:32alors peut-être
41:33pas très important
41:34sur la fête
41:35puisqu'on attend
41:36juste un retour
41:36à la neutralité
41:38mais quand même
41:38un cycle de baisse
41:39et là on a un scénario
41:40de risque élevé
41:42c'est-à-dire que
41:42si ce cycle de baisse
41:43se retrouve à être
41:44inexistant
41:45ou encore pire
41:46si on avait
41:47un cycle de hausse
41:48à la place
41:48comme certains
41:49commencent à le laisser
41:50craindre
41:51évidemment que le scénario
41:53s'en trouverait
41:53fortement changé
41:54donc là il faut
41:55avoir vraiment
41:56l'œil sur l'inflation
41:57est-ce que oui
41:58l'inflation tarifaire
42:00est un effet
42:01on va dire
42:01transitoire
42:02un effet unique
42:03et on peut retourner
42:04derrière
42:05vers la tendance
42:06autour de 2%
42:07ou pas
42:08et ça ce sera vraiment
42:09je dirais le juge de paix
42:10pour savoir
42:11quelle va être
42:11la trajectoire possible
42:13pour la Fed
42:13en 2026
42:16le coût de l'argent
42:17bien sûr
42:17c'est très important
42:18pour les entreprises
42:19les ménages
42:19mais bien sûr
42:20également pour vous
42:21en tant qu'épargnant
42:23Raphaël Thuin
42:23l'autre grand moteur
42:25qui est attendu
42:26en tout cas
42:26le relais de croissance
42:27c'est l'Europe
42:28encore ce matin
42:29la production industrielle
42:30en Allemagne
42:30est ressortie supérieure
42:32aux attentes
42:32sur la période
42:33du mois d'octobre
42:34il y avait des chiffres
42:35qui étaient moins mauvais
42:36que prévus également
42:37vendredi
42:37du côté de la France
42:39bon est-ce que ça y est
42:40les marchés européens
42:42au sens large bien sûr
42:43puisque bon
42:44les performances
42:44comme je le disais
42:45en préambule
42:45des grands indices
42:46ne sont pas trop mauvais
42:48depuis le début de l'année
42:49enfin se réveiller
42:50est-ce que l'Europe
42:51va se réveiller
42:52d'un point de vue
42:52macroéconomique ?
42:54ça va être une des clés
42:54de 2026 effectivement
42:56on a eu maintenant
42:56trois belles années
42:57sur les marchés
42:58mais c'est vrai que
42:59la performance jusqu'à présent
43:00a été très portée
43:01par la tech
43:03les Etats-Unis
43:04l'IA plus récemment
43:05et donc une thématique
43:06de 2026
43:07c'est
43:07va-t-on avoir
43:08une forme de rotation
43:10vers
43:10plus de cycles
43:12plus de value
43:12d'une part
43:13et quand on dit cycle
43:14les values
43:14on pense aussi
43:15Europe
43:15qui en soi
43:16est elle-même
43:17plus industrielle
43:18plus value
43:19et c'est vrai
43:20qu'il y a de bonnes raisons
43:21d'être optimiste
43:22pour 2026
43:23on a d'une part
43:24une forme de réaccélération
43:25économique
43:26qui est attendue en Europe
43:27en particulier
43:28grâce au plan
43:29de déploiement allemand
43:30et c'est très significatif
43:32on parle de montants
43:33colossaux
43:33et historiquement
43:34pour les investisseurs
43:35se mettre dans le sens
43:37de la dépense publique
43:38se mettre dans le sens
43:39du stimulus
43:40c'est souvent une bonne idée
43:41en termes de performance
43:42on a d'autre part
43:44des pressions inflationnistes
43:45qui sont bien moindres
43:45en Europe
43:46qui permettent
43:47de les voir venir
43:48peut-être en termes
43:49de politique monétaire
43:50ça c'est un deuxième facteur
43:51et puis l'Europe
43:52est moins chère
43:53l'Europe est attractive
43:54de ce point de vue là
43:55jamais elle a été
43:55aussi décoté
43:56comparé aux Etats-Unis
43:58dans son histoire
43:59donc finalement
43:59toute une série de facteurs
44:01qui s'alignent
44:02et qui peuvent faire penser
44:03que oui finalement
44:04la surperformance
44:04qu'on a vue depuis
44:05maintenant 12-18 mois
44:07de l'Europe
44:08comparé aux Etats-Unis
44:09puisse perdurer
44:10en 2026
44:11en tout cas
44:11ça sera une grande thématique
44:12et quels seraient
44:13les moteurs
44:14puisque cette année
44:15le moteur
44:15c'était notamment
44:16le secteur bancaire
44:17bon après des hausses
44:19de 50%
44:2040-50%
44:21depuis le début de l'année
44:22bon il est peu probable
44:23qu'il y ait à nouveau
44:24une hausse de 40-50%
44:25pour ce secteur bancaire
44:26alors quels sont
44:27les autres grands secteurs
44:28qui pourraient prendre
44:29le relais aujourd'hui
44:30en Europe
44:31alors effectivement
44:32les bancaires
44:33impressionnent par leur performance
44:34on peut estimer
44:35qu'il en reste
44:35encore potentiellement
44:36en tout cas
44:37ils sont dans une santé
44:38étincelante
44:39et leur trajectoire
44:41justifierait
44:42que d'une part
44:42que la performance continue
44:43à des niveaux de valo
44:44qui sont certes
44:45renchéries
44:46mais ne sont peut-être
44:47pas si excessifs
44:48que ça
44:48donc première idée
44:49deuxième idée
44:50je parlais de stimulus fiscal
44:52je parlais de
44:53déploiement de capitaux
44:55on pense à l'industrie
44:57on pense aux infras
44:58on pense à la défense
44:59chez Tiqueo
45:00on appelle ça même
45:01la souveraineté
45:01au sens large
45:02cette thématique
45:03de souveraineté
45:03on a envie
45:04d'y jouer
45:05une partie
45:07de son allocation
45:07c'est probablement
45:08une tendance
45:09très long terme
45:09on n'a pas envie
45:10d'être trop cynique
45:11finalement
45:12vis-à-vis de cette
45:13volonté
45:15en Europe
45:16de reprendre
45:17un petit peu
45:17le contrôle
45:18de son histoire
45:19de réinvestir
45:20dans ses chaînes
45:21de valeur
45:21dans son savoir-faire
45:22donc j'ai cité
45:23quelques industries
45:24en défense
45:25une partie de la performance
45:26est derrière nous
45:27mais on peut estimer
45:28qu'il y a encore
45:28un potentiel de hausse
45:29compte tenu
45:30de la méga tendance
45:31de croissance
45:31qui est en train
45:32de se déployer
45:32le plan allemand
45:34va lourdement investir
45:35sur les infrastructures
45:36et il y a des grands champions
45:37européens
45:38les Vinci et Fâche
45:40de ce monde
45:41qui pourraient voir
45:42ruisseler
45:43une partie
45:43de la demande publique
45:45la tech
45:45une prise de conscience
45:47a lieu aussi
45:47on a quelques grands champions
45:49européens de la tech
45:50pas assez malheureusement
45:51mais en tout cas
45:52un écosystème
45:53qui pourrait profiter
45:54de cette prise de conscience
45:55donc cette thématique
45:56de souveraineté
45:57d'industrialisation
45:58d'infrastructures
45:59nous plaît beaucoup
46:00pour 2026
46:01Amélie Durambure
46:02c'est quoi le portefeuille
46:03idéal pour 2026
46:04dans un monde
46:05où les indices actions
46:06ont bien performé
46:07cette année
46:07et où sur le marché
46:09du crédit
46:10le rendement
46:11il est toujours là
46:12mais il est moins
46:13attractif
46:14qu'il y a un an
46:15alors certes
46:15l'inflation a baissé
46:17en l'espace d'un an
46:18mais aujourd'hui
46:19on est quand même
46:19sur des rendements
46:20sur le marché obligataire
46:21notamment sur
46:22l'investment grade
46:23qui sont beaucoup
46:23moins attractifs
46:24alors c'est vrai
46:25il n'y a pas un portefeuille
46:27ou le portefeuille
46:28en fait ça dépend
46:29quand même
46:29différents types
46:30de portefeuilles
46:30en fonction
46:31de l'horizon de placement
46:33de l'appétit pour le risque
46:35de l'âge des investisseurs
46:36de la destination
46:37de l'épargne
46:37etc.
46:38mais globalement
46:39les vues qu'on défend
46:41pour l'année 2026
46:42restent quand même
46:42assez constructives
46:43c'est-à-dire qu'on est
46:44globalement optimiste
46:45pour plusieurs raisons
46:46sur les actions
46:47en particulier
46:48mais aussi
46:49sur tous les papiers
46:50on va dire
46:50à spread
46:51donc le crédit
46:52l'investissement grade
46:53en particulier
46:54et surtout en Europe
46:55plus qu'aux Etats-Unis
46:56ou en Asie
46:58donc on aime toujours
46:58le crédit européen
46:59pour plusieurs raisons
47:00la première
47:01c'est qu'on est quand même
47:02dans une croissance économique
47:04qui reste honorable
47:04donc nos perspectives
47:05sont plutôt sur une croissance
47:07autour du potentiel
47:08en Europe
47:09aux Etats-Unis
47:09etc.
47:10avec même des risques
47:11de surprises positives
47:12on a des banques centrales
47:14qui devraient baisser les taux
47:15ou en tout cas
47:16pas les monter
47:16mais plutôt
47:17devraient les baisser
47:18c'est un point majeur
47:19sur lequel il ne faut
47:20vraiment pas se tromper
47:21on a des valorisations
47:23en Europe
47:23ou dans certaines zones
47:24qui restent attractives
47:26on attend
47:27avec la relance budgétaire
47:28américaine
47:29un broadening
47:30donc une extension
47:31en fait
47:32du cycle
47:33au-delà
47:34des valeurs
47:34de l'intelligence artificielle
47:36et du cycle tech
47:37au sens large
47:38on attend une expansion
47:40en fait
47:40de ce cycle
47:41avec un soutien
47:41de l'investissement
47:42qui serait plus large
47:43que ça
47:44on attend
47:44une réaccélération globale
47:46des dépenses des ménages
47:47notamment en Europe
47:48avec un pouvoir d'achat
47:49qui serait un peu mieux orienté
47:51par rapport à cette année
47:52et donc au global
47:53un stimulus budgétaire
47:55en Europe
47:56via l'Allemagne
47:58comme Raphaël l'a développé
48:00mais aussi
48:00aux Etats-Unis
48:01en Chine
48:02etc.
48:03donc des stimulus budgétaires
48:05des banques centrales
48:06qui sont plutôt
48:06accommodantes
48:07ça fait en général
48:08un environnement
48:09qui est plutôt favorable
48:10pour les actifs risqués
48:11donc on reste globalement
48:13bien
48:13enfin surexposés
48:15on va dire
48:15par rapport à la neutralité
48:17sur les actions
48:18pour cette fin d'année
48:20et le début
48:20de l'année prochaine
48:22En termes de répartition géographique
48:24on l'a vu
48:24il y a une vingtaine de minutes
48:25avec les équipes de DOBHF
48:26les flux continuent
48:27d'aller encore
48:28et toujours
48:28sur les marchés américains
48:30est-ce que vous continuez
48:31également
48:32et bien
48:32de surpondérer
48:34peut-être pas
48:34mais
48:34continuer d'alimenter
48:36ces flux
48:37vers Wall Street
48:37Alors
48:38on aime les actions américaines
48:39c'est certain
48:40donc on a des expositions
48:41qui sont supérieures
48:43à celles de nos indices
48:44de référence
48:45sur les Etats-Unis
48:46après on est plus diversifié
48:47que les indices
48:48donc on est moins concentré
48:49sur la tech
48:51et les valeurs
48:51de l'AI
48:52on est très discriminant
48:53on va dire
48:54entre ces différentes valeurs
48:55au sein du multi-asset
48:56puisqu'on peut
48:57faire un choix
48:58en fait de sélection
48:59sur les différentes valeurs
49:00donc là
49:01on va choisir
49:01entre guillemets
49:02celle dont on pense
49:03que le business model
49:04et les fondamentaux
49:06sont les plus sûrs
49:07on va dire
49:08ou les plus solides
49:09aujourd'hui
49:10donc plus diversifiés
49:11que les indices américains
49:13après on est aussi
49:14favorable
49:15à la zone européenne
49:16pour les raisons
49:16les mêmes raisons
49:17que celles que Raphaël
49:19a développées
49:19donc on partage
49:20cet optimisme
49:21on va dire
49:22sur la zone Europe
49:24et on aime bien
49:25l'Asie aussi
49:25donc les actions
49:26émergentes au sens large
49:28mais la Chine en particulier
49:29sur lesquelles
49:30on a aussi
49:31des positions
49:32qui sont supérieures
49:33à celles
49:33des indices de référence
49:34notamment sur la tech chinoise
49:36le Hang Seng
49:36qui surperforme
49:38depuis septembre
49:40et là
49:40depuis le début de l'année
49:41on est sur un gain
49:42de 25 à 30%
49:43donc quand vous parlez
49:44de la Chine
49:44c'est plus particulièrement
49:45la tech
49:46alors en particulier
49:47oui
49:47parce que c'est au moins
49:49une diversification
49:50par rapport à la tech américaine
49:52donc il nous semble
49:52important en fait
49:53pour des portefeuilles
49:54on va dire globaux
49:55et diversifiés
49:56d'avoir des positions
49:57sur la tech chinoise
49:59après on peut aussi
50:00commencer à remettre
50:01un petit pied
50:01on va dire
50:02sur la croissance
50:03domestique chinoise
50:04avec l'idée
50:05que le pire
50:06est probablement
50:06derrière nous
50:07et que tout
50:08ralentissement prononcé
50:10s'il devait se passer
50:11serait probablement
50:12contré on va dire
50:14par un stimulus budgétaire
50:15en Chine
50:17donc au global
50:17les actions chinoises
50:18avec bien sûr
50:19un focus sur la tech
50:21en particulier
50:22oui
50:23la zone Amérique du Nord
50:24bien sûr
50:24qui concentre
50:25toutes les attentions
50:26que ce soit en bourse
50:27mais aussi en termes
50:28d'investissement
50:29Raphaël Thuin
50:30c'est intéressant
50:30il y a une étude
50:31qui a été menée
50:31auprès de la table ronde
50:33européenne de l'industrie
50:34ça regroupe une soixantaine
50:36de grands groupes européens
50:37les ASML
50:38les BASF
50:38etc
50:39et aujourd'hui
50:4045% de ses patrons
50:41annoncent accroître
50:42leurs investissements
50:43aux Etats-Unis
50:44le pari est gagné
50:45ou pas pour Donald Trump
50:46je ne sais pas
50:47chacun se fera son idée
50:47mais en tout cas
50:48en termes d'investissement
50:49ça dit quelque chose
50:50aujourd'hui quand même
50:51c'est à dire que
50:51les investissements
50:52et la croissance
50:53non pas que
50:54de l'intelligence artificielle
50:55va en partie
50:56se faire là-bas
50:57alors en partie
50:58mais on peut dire
50:59que cette thématique
51:00de réindustrialisation
51:01finalement
51:02elle s'est exportée
51:03au-delà des Etats-Unis
51:04et probablement qu'en Europe
51:05c'est un peu ce qu'on cherche
51:05à faire aussi
51:06et on parlait de ces plans
51:07de déploiement de capitaux
51:08ils vont exactement
51:09dans ce sens-là
51:10donc oui effectivement
51:11on voit une forme
51:13de dominance du local
51:14produire localement
51:16pour vendre localement
51:17et c'est probablement
51:17une tendance
51:18pour la décennie à venir
51:19donc oui effectivement
51:20les Etats-Unis
51:21c'est incontournable
51:22dans une allocation
51:23évidemment
51:23pour s'y exposer
51:25à beaucoup de croissance
51:26beaucoup de productivité
51:27évidemment l'IA
51:29reste incontournable
51:30dans un portefeuille aussi
51:31alors l'IA
51:32on va la suivre de près
51:33ça a été
51:34le facteur numéro 1
51:35de marché cette année
51:36ça peut être aussi
51:38un facteur négatif
51:39si demain
51:40la tendance se retournait
51:41on est en train
51:42de constater
51:43qu'il y a une forme
51:44de changement
51:44de discours
51:45autour de l'IA
51:46là où la marée
51:47jusqu'à présent
51:48soulevait tous les bateaux
51:49on sent qu'aujourd'hui
51:51il y a une forme
51:51de dichotomie
51:52entre un business model
51:54type Alphabet
51:55versus celui d'OpenAI
51:56entre l'infrastructure IA
51:58versus les services
52:00les logiciels
52:00bref
52:01on est en train
52:01de complexifier
52:02un petit peu
52:02la donne sur l'IA
52:03et ça aussi
52:04en termes de performance
52:05à la hausse
52:05ou à la baisse
52:06ça sera un facteur
52:06mais si exposer
52:07aux Etats-Unis
52:08c'est une nécessité
52:09on l'a dit
52:10l'Europe est attractive
52:12donc concrètement
52:13on constate effectivement
52:14que les flux
52:14se dirigent
52:16vers les Etats-Unis
52:16mais il y a une forme
52:17de rééquilibrage
52:18malgré tout
52:18en tout cas
52:19beaucoup des grands
52:20allocateurs mondiaux
52:21à qui nous parlons
52:22par exemple
52:23en Asie
52:24ou au Moyen-Orient
52:25qui sont très exposés
52:27aux Etats-Unis
52:27qui ont beaucoup souffert
52:29de la baisse du dollar
52:30cette année
52:30et ça a été un facteur
52:31de performance négative
52:32très important
52:33pour ces allocateurs
52:34qui constatent aussi
52:35que le dollar
52:37finalement devient
52:37une forme d'arme
52:38géopolitique
52:39qu'aujourd'hui
52:40avoir du dollar
52:40quand on est chinois
52:41ou dans certains
52:43pays d'Asie
52:44c'est une forme
52:44de fébrilité
52:45beaucoup de ces gens-là
52:46aujourd'hui réfléchissent
52:47et considèrent
52:49cette idée
52:50de réallocation
52:51de diversification
52:53peut-être vers l'Europe
52:54c'est un petit peu
52:55le seul autre marché
52:56liquide
52:57profond
52:57et organisé
52:58qui permettent
52:59à ces grands allocateurs
53:00de se positionner
53:01et quand vous regardez
53:02les cinq dernières années
53:03sur chaque dollar
53:04investi
53:05dans le monde
53:0680 centimes
53:08l'ont été
53:08aux Etats-Unis
53:09et ça c'est une forme
53:10de déséquilibre
53:11qui ne peut pas perdurer
53:12donc pour revenir
53:13dans le sens
53:14de la question
53:14effectivement
53:15les Etats-Unis
53:16il faut en avoir
53:16mais cette idée
53:17qu'on puisse avoir
53:17un rééquilibrage
53:18des flux
53:19dans les mois qui viennent
53:19qui pourrait favoriser
53:21encore une fois
53:21l'Europe
53:22et d'autres géographies
53:23c'est quelque chose
53:24qu'on peut imaginer
53:25d'autant plus
53:25qu'on parle beaucoup moins
53:26d'intelligence artificielle
53:27aujourd'hui
53:27donc ça c'est un bon point
53:28pour l'Europe
53:29alors voilà
53:30dans un scénario négatif
53:31qu'on n'espère pas
53:33et qu'on envisage pas
53:34nécessairement
53:35aussi simplistiquement
53:38mais dans un scénario
53:39négatif
53:39où l'IA
53:40qui a propulsé
53:41à l'AOS
53:41puisse corriger
53:42à la baisse
53:42l'année prochaine
53:43ça crée
53:44à une sous-performance
53:45des US
53:45donc effectivement
53:46aujourd'hui
53:46lorsque vous achetez
53:47les Etats-Unis
53:48vous achetez l'IA
53:49donc c'est une forme
53:51de concentration
53:52en termes de positionnement
53:55qui est très importante
53:56elle peut être très bénéfique
53:58à l'AOS
53:58et il va falloir être
53:59très sélectif
54:00sur les valeurs
54:00la sélection de valeurs
54:02dans l'IA
54:02en 2026
54:03c'est à suivre
54:04mais ça peut être aussi
54:05une justification
54:06pour se diversifier
54:07et l'un des grands moments
54:08bien sûr
54:09ça sera la publication
54:09de Oracle mercredi
54:11avec également
54:12Broadcom
54:13qui publiera ses résultats
54:14jeudi
54:14merci beaucoup
54:15Raphaël
54:16tu as nous accompagné
54:16ce matin
54:17directeur des stratégies
54:18de marché de capitaux
54:19chez Tico Capital
54:20et Amélie de Rambur
54:21pour Amundi
54:23responsable des stratégies
54:24d'investissement
54:25multiactifs
54:269h56
54:27dans 4 minutes
54:29il sera à 10h
54:29et vous retrouvez bien sûr
54:30comme tous les jours
54:31à 10h
54:32les experts
54:32avec Raphaël Legendre
54:34quel sera le programme
54:35dans un instant
54:36Raphaël
54:36bonjour Étienne
54:37on va parler budget
54:38bien sûr
54:38demain c'est le vote
54:39solennel
54:39sur le budget
54:40de la sécu
54:41très attendu
54:42on est dans le money time
54:43est-ce que la France
54:44peut se permettre
54:45de rejeter ce budget
54:46on va voir avec nos experts
54:47et puis
54:47est-ce qu'on se serait
54:50pas complètement trompé
54:51sur l'état de la France
54:52finalement la croissance
54:53tient mieux que prévu
54:54et le déficit 2025
54:56pourrait être inférieur
54:57lui aussi
54:58que ce qu'on attendait
54:59et puis on ira
55:00du côté de l'Europe
55:01l'Europe va-t-elle
55:01enfin montrer l'écrou
55:03face à la Chine
55:04on reviendra sur l'interview
55:05d'Emmanuel Macron
55:05de retour en Chine
55:07c'est dans les échos
55:07aujourd'hui
55:08une menace de droit
55:09de douane
55:10et puis on terminera
55:11sur le plan de financement
55:12de l'Ukraine
55:12est-ce un risque fondamental
55:14pour l'Europe ?
55:16Voilà vous connaissez
55:16le programme
55:17les experts 10h 11h
55:18et puis ensuite
55:18vous retrouvez
55:19comme tous les jours
55:20Antoine Arigaudry
55:20à partir de 11h
55:21pour tout pour investir
55:22et suivez bien sûr
55:23à partir de 15h30
55:24BFM Bourse
55:25l'ouverture de Wall Street
55:26avec donc Total Energy
55:28qui fera sa première séance
55:29aujourd'hui
55:30au NICE
55:30non pas avec un certificat
55:32mais avec une action ordinaire
55:34c'est bien sûr
55:34une séance historique
55:35pour le groupe
55:36très bonne journée
55:36Good Morning Market
55:39sur BFM Business
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