- il y a 1 heure
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00Le Premier ministre Sébastien Lecornu va repartir à la rencontre des formations politiques
00:04trois jours après le rejet global de la partie recette du projet de loi de budget.
00:08Sébastien Lecornu reprend le dialogue et Hugo Capelli, vous qui êtes à Matignon pour BFMTV,
00:13on a vu le chef du gouvernement intervenir ce matin pour mettre les formations politiques devant leurs propres responsabilités.
00:23Oui, Sébastien Lecornu qui a envoyé un certain nombre de messages politiques ce lundi pour commencer la semaine.
00:29D'abord, il a fait un point sur ce qui concerne évidemment les débats budgétaires qui se poursuivent à l'Assemblée nationale.
00:37Sébastien Lecornu qui propose en plus des débats budgétaires d'ouvrir d'autres débats avec des votes à l'Assemblée
00:45sur un certain nombre de thèmes pour montrer qu'il peut y avoir en fait des compromis.
00:50Donc il y aura plusieurs thèmes de débats, l'agriculture par exemple ou encore la défense, nos armées.
00:55Et ça devrait être d'ailleurs le premier débat qui pourrait avoir lieu lundi prochain, dans une semaine.
01:00Tout ça sera tranché demain.
01:02Et puis l'autre message, encore plus politique cette fois-ci, Sébastien Lecornu qui s'en est pris aux responsables politiques.
01:10Ceux qui pensent à la prochaine élection présidentielle qui selon lui sont à l'origine des blocages actuels.
01:15Il s'en prend en particulier au Rassemblement National, à la France Insoumise.
01:19On va écouter Sébastien Lecornu.
01:20Certains partis politiques, certains candidats à l'élection présidentielle
01:27estiment au fond que le compromis n'est pas compatible avec leur propre stratégie électorale
01:35et qu'au fond derrière il y a une forme de cynisme qui est en train de se dégager
01:40et qui peut mener à ce que certains errements idéologiques de certains partis politiques bloquent la situation.
01:47Et ça pour moi c'est un point de vigilance important.
01:50On l'a vu notamment dans les comportements de la France Insoumise et même parfois du Rassemblement National.
01:55Sébastien Lecornu qui reste plutôt optimiste.
01:58Il va poursuivre avec cette méthode, consulter, consulter les syndicats dans les prochains jours, dans les prochaines semaines
02:04mais aussi les partis politiques.
02:07Et ça commence dès ce soir.
02:09Le premier ministre qui va recevoir son camp politique, les partis Renaissance, Horizon ou encore le Modem.
02:15– Voilà, Hugo Capelli à l'hôtel de Matignon, Vincent Gauthier pour BFM TV.
02:19Donc on va faire comme on dit un point d'étape maintenant avec Nargis Hadji.
02:24Nargis pour voir, donc on le sait, l'examen du budget se poursuit au Parlement
02:28mais surtout quelle est la chronologie à venir, que va-t-il se passer, quelles sont les prochaines étapes ?
02:33– Donc vous le disiez Alain, après le rejet de la partie recette dans la nuit de vendredi à samedi en première lecture à l'Assemblée,
02:39c'est donc la copie initiale du gouvernement qui est arrivé aujourd'hui en commission des finances au Sénat.
02:45Après cette commission, que se passe-t-il ?
02:47Eh bien, direction, direction, direction, je vais vous le dire tout de suite,
02:51commission des finances, direction, pardon, les séances publiques.
02:53Et oui, c'est vrai qu'il y a beaucoup d'informations, ça porte à confusion.
02:56Donc ça va durer normalement jusqu'à mi-décembre et ça ne s'arrête pas là.
02:59Il y aura une commission mixte paritaire.
03:02Et à partir de cette commission mixte paritaire, on le rappelle,
03:04cette députée, cette sénateur, plusieurs options.
03:06La toute première, les 14 élus se mettent d'accord sur un texte pour le budget 2026.
03:13Ce texte ensuite doit être envoyé à l'Assemblée nationale, puis au Sénat afin d'être validé.
03:18La seconde option, la commission mixte paritaire n'est pas conclusive, il n'y a donc pas d'accord.
03:23Le budget revient à l'Assemblée.
03:25Le tout dans une course contre la montre, puisqu'on le rappelle,
03:28ce délai de 70 jours donc prévu par la Constitution a respecté.
03:32Il expire le 23 décembre et puis il y a une autre solution.
03:36Sébastien Lecornu a dit qu'il n'était pas favorable, c'est la loi spéciale.
03:40Une hypothèse donc évoquée ces derniers jours, le gouvernement doit déposer un projet de loi spéciale
03:45s'il veut donc cette loi spéciale pour le budget.
03:48Et c'est notamment ce qui s'est passé l'année dernière.
03:50Merci Nargis.
03:51Alors on va essayer de comprendre la nouvelle méthode Lecornu, Guillaume Daré,
03:54parce que ce n'est pas simple.
03:56Il propose de défixer des priorités absolues, des dossiers clés,
04:00notamment à l'armée, la sécurité, l'agriculture, l'énergie,
04:03d'en discuter avec les chefs de parti dans les prochains jours
04:06et ensuite de faire voter sur ces dossiers clés l'Assemblée nationale.
04:13Il pense qu'avec cette méthode, il va réussir enfin à faire adopter le budget.
04:16En fait, ce que disent les ministres qui ont pu échanger avec lui,
04:18c'est qu'il cherche aussi à dépolitiser finalement au maximum ce budget.
04:23Parce qu'on disait tout à l'heure, quand il s'exprime, qu'il parle de 2027,
04:26il évoque le cynisme de LFI et du Rassemblement national,
04:29mais quand il parle des prétendants à 2027, il faut le dire,
04:33il parle aussi de Bruno Rotaillot, qui est allé au lance-la-flamme samedi
04:36chez nos confrères du Parisien en disant que c'est un hold-up social,
04:39un hold-up économique, un hold-up démocratique ce budget.
04:41Donc il pense aussi aux Républicains.
04:44Maintenant, il veut essayer de cadrer les choses aussi,
04:47parce qu'il y a un truc qui n'est pas passé du tout,
04:49me disait un ministre ce midi,
04:51c'est l'histoire de la taxe foncière la semaine dernière.
04:54Cette ministre me disait que c'est la première grosse bourde qu'on doit gérer.
04:57Mais on aurait dû débrancher la prise tout de suite,
04:59c'est-à-dire tuer dans l'œuf tout de suite cette hypothèse-là.
05:03Donc là, ce qu'il veut faire, c'est essayer de reprendre la main.
05:07Et puis on le voit là où il disait il y a quelques semaines,
05:09lui-même l'a dit, on va réussir.
05:11Il y a quand même une petite nuance.
05:12Il dit, nous pouvons réussir.
05:14Mais on sent qu'il prend quand même des précautions
05:16pour dire que si ça échoue, ce sera de leur faute.
05:19– Alors donnons la parole au cynique, Sophie Taillé-Pollian.
05:23– Qui se retourne.
05:25– Je ne sais pas.
05:25– Il vous a traité de cynique tout à l'heure.
05:27Les oppositions, le cynisme des oppositions, vous êtes sentie visée ?
05:31– Vous qui êtes députée écologiste.
05:32– Si vous voulez, moi ce que je ne comprends toujours pas,
05:36c'est sur qui M. Lecornu s'appuie.
05:39C'est cette espèce de double langage d'avoir,
05:41soi-disant, des groupes qui le soutiennent
05:43et qui en fait votent comme ils veulent, tous différemment.
05:48– Vous parlez du bloc central, des LR.
05:50– Je parle du bloc, ce qui n'est pas un bloc.
05:53– D'ailleurs, personne n'a voté de budget.
05:55– Mais Horizon parfois se dénote également.
06:01Donc ça, c'est quand même une première chose.
06:04– Donc vous êtes en train de lui dire
06:05qu'il regarde déjà son propre camp
06:07avant de donner des leçons aux autres.
06:09– Après, je pense que là, ce qu'il a quand même cherché à faire,
06:12c'est de se dédouaner un peu.
06:13De se mettre au-dessus de la mêlée
06:15de tous ces parlementaires irresponsables.
06:17Aujourd'hui, la méthode qu'il a choisie,
06:19elle se heurte à deux choses.
06:21Elle se heurte d'abord à un problème institutionnel
06:24où les parlementaires, en réalité,
06:26l'institution de l'Assemblée nationale
06:28n'a pas vraiment les moyens,
06:29elle n'a pas été conçue comme ça dans la Ve République
06:31pour vraiment piloter la construction d'un budget.
06:34Et puis deuxièmement, au fait que les gens
06:36qui sont censés le soutenir ne le soutiennent pas.
06:38– Et cette nouvelle méthode qu'ils proposent ?
06:39– Au premier chef, les Républicains.
06:41– Oui, d'accord, mais cette nouvelle méthode,
06:43vous y croyez ?
06:43Vous avez compris exactement comment ça allait se faire ?
06:45– Alors, je n'ai pas encore totalement compris,
06:47mais comme nous allons être à nouveau invités
06:49et que nous, les écologistes, on va en discuter demain,
06:53mais à chaque fois que nous avons été invités,
06:55nous y sommes allés, donc on verra bien.
06:57Mais moi, ce que je vois, c'est que par exemple,
06:59dans les choses qui nous semblent absolument essentielles
07:00à discuter, il y a notamment les enjeux écologiques,
07:04notamment d'adaptation.
07:06Quand vous avez des incendies à ce niveau,
07:08des inondations à ce niveau dans notre pays,
07:10le budget du ministère de l'Écologie
07:12pour protéger les gens…
07:13– Devraient être une priorité.
07:14– Notamment, mais après…
07:15– Donc déjà, vous n'êtes pas d'accord sur les priorités ?
07:17– Oui, oui, après, c'est mon retranché,
07:19mais ça me semble très important quand même,
07:21et d'autres sujets.
07:22– Vous êtes député Horizon de Seine-et-Marne,
07:23quand même 125 heures de débat,
07:25et tout est parti à la poubelle ce week-end.
07:28Les Français qui regardent ça, se disent,
07:29mais à quoi sert nos députés en fait ?
07:31Ils s'agitent, ils débattent,
07:33ils font des propositions,
07:34puis finalement, tout est écarté.
07:35– Oui, alors, il y a plusieurs choses là-dedans.
07:37Moi, je suis assez d'accord avec un constat,
07:39il ne faudrait pas que le gouvernement
07:40se dédouane trop facilement
07:42et se mette en position d'être juste le script
07:44qui regarde et qui fait un coup des additions,
07:47un coup des sous-practions…
07:47– Ce n'est plus le budget du gouvernement,
07:49il l'arradit ce matin, c'est le budget du Parlement.
07:50– Si ça ne marche pas, ça sera d'autres fautes d'ailleurs.
07:52– Pardon, pardon, mais…
07:52– Ce ne sera pas de sa faute.
07:53– Actuellement faux.
07:54– Pardon, dans la lecture des institutions,
07:56le budget, il procède du gouvernement,
07:58qui mène l'action publique en France,
08:02qui mène les politiques publiques,
08:03qui les organise,
08:04donc qui propose un budget.
08:06Et puis ensuite, je veux dire,
08:08qui doit le mettre en œuvre.
08:09Et donc, les discussions,
08:10elles ne se font pas entre les groupes de l'Assemblée.
08:12– Il est en train de se défausser sur les députés ?
08:13– Elles se font entre les groupes de l'Assemblée
08:15et l'exécutif,
08:16puisque c'est un jeu de discussion
08:18entre celui qui propose
08:20et qui va mettre en œuvre
08:21et ceux qui doivent voter.
08:23Enfin, vous voyez,
08:24parce que ce discours-là qu'on voit poindre
08:26n'est pas sain.
08:29De dire finalement,
08:30on a mis quelque chose sur la table
08:33dont on ne sait pas très bien
08:33s'il était défendu par qui,
08:34parce qu'à la rigueur, on pourrait dire
08:36que finalement,
08:36toutes les options qui étaient dans le budget
08:37étaient défendues par les personnes.
08:38– On dit que c'est le budget de personne
08:39et donc de tout le monde.
08:40– Oui, mais qui a rédigé
08:41les 50 cartes du PLFSS ?
08:42– Est-ce qu'elle existe, cette majorité ?
08:44– Qui a proposé le doublement
08:45des franchises médicales ?
08:47– Qui a proposé, etc. ?
08:49– Donc, il fallait partir d'une page blanche ?
08:51– Non, mais il y a un moment,
08:52donc il faut en responsabilité discuter,
08:54mais cette responsabilité,
08:55il faut l'assumer tous.
08:57Et le gouvernement doit effectivement assumer…
08:59– Donc, si c'est un échec,
09:00ça sera un échec à la fois du Parlement,
09:02mais aussi du gouvernement.
09:02– En tout cas, s'il y a un échec,
09:05c'est sans doute…
09:05Il y aura à s'interroger sur la méthode.
09:09Il y a un Premier ministre
09:10qui essaye de sortir un budget pour la France.
09:13Et on est un certain nombre
09:14à l'Assemblée nationale
09:15à comprendre cela
09:17et à vouloir participer, effectivement,
09:18à cette œuvre de stabilisation.
09:19– Mais du coup, vous n'avez pas voté le budget ?
09:21Vous n'avez pas voté la partie recette ?
09:22– Il y a eu des discussions
09:23pendant plusieurs semaines
09:24avec, par exemple, les socialistes.
09:25– Bon, nous, on n'a pas participé
09:27aux discussions.
09:28Donc, jusqu'où elles ont été ?
09:29Pour quoi ?
09:30Pour quel pacte de gouvernement ?
09:32Est-ce que c'était un pacte de gouvernement ?
09:34Est-ce que c'était juste
09:35pour la mesure retraite ?
09:36On a eu l'impression à l'Assemblée nationale
09:37que c'était sans fin
09:38et qu'on avait ouvert une porte
09:40avec les socialistes
09:40qui amenait à d'autres revendications,
09:42puis à d'autres revendications,
09:43puis à d'autres revendications.
09:45– D'accord, mais M. Batou,
09:46est-ce que vous pouvez m'expliquer
09:47pourquoi vous n'avez pas voté
09:48la partie recette ?
09:49– Je vais vous le dire,
09:50parce que ça a été le concours l'épine
09:52en matière fiscale,
09:53des taxes, des taxes et des taxes.
09:55– Donc, contrairement à ce que dit
09:56le Premier ministre,
09:57M. Batou,
09:58– La taxe holding,
09:59proposée par M. Lecornu,
10:00a été divisée par 10,
10:03donc il y a eu des…
10:04– Ce n'était pas le budget des taxes.
10:05– Alors, attendez,
10:06parce qu'on est en plein leurre,
10:07parce que Sébastien Lecornu a dit ce matin
10:09« Je suis convaincu qu'il peut exister
10:10une majorité à l'Assemblée ».
10:11Elle n'existe pas.
10:13– Aujourd'hui, le vote de ce week-end
10:15a montré qu'il y a une majorité contre.
10:17– Il n'y a pas pour la suite.
10:19– Il peut y avoir une majorité
10:20qui peut se retrouver
10:22mais en fait, si vous voulez,
10:23le problème, c'est qu'on n'inverse pas les rôles
10:25ou alors à ce moment-là,
10:26on se met dans un système
10:27qui perd la Ve République,
10:29qui est par exemple le système américain
10:30où le Congrès a des moyens
10:31pour faire le budget et le faire appliquer,
10:33où ils ont leur propre service,
10:35ils ont leur propre…
10:36Voilà, on est dans une autre disposition
10:37et c'est l'Assemblée avec le Sénat,
10:39c'est le Parlement qui fait le budget,
10:40mais ce n'est plus la même République.
10:44Mais là, si vous voulez,
10:45il ne faut pas qu'on tombe dans un jeu
10:46où chacun se refile la patate de chauve.
10:49– Je suis d'accord avec le collègue Valtou,
10:49il faut changer de République.
10:50– Non, mais je pense que ce n'est pas la même.
10:52Tu que dois le Denis,
10:53est-ce qu'il faut finalement revenir au 49-3 ?
10:55Ça serait plus simple pour Sébastien Lecornu ?
10:57– Écoutez, c'est une très bonne question
10:59parce qu'on voit bien que l'exercice
11:01qu'ils ont essayé d'installer
11:02ne fonctionne pas.
11:04Moi, je repense au vendredi 10 octobre
11:07quand Emmanuel Macron avait reçu
11:09tous les chefs de parti
11:10avant de renommer Sébastien Lecornu
11:12et Marine Tondelet avait eu
11:14une phrase assez rigolote en sortant,
11:16elle l'avait dit, c'était incroyable
11:17parce que pendant toute la réunion,
11:19on comprenait bien
11:20qu'il n'y avait pas du tout
11:20de pacte de non-centure,
11:21qu'il n'y avait pas du tout
11:22de majorité facilement trouvable
11:25et puis Emmanuel Macron
11:25a conclu la réunion ce jour-là
11:27en disant, bon, on est tous d'accord,
11:28c'est bon, on peut y aller comme ça.
11:30Et en fait, c'est un pouvoir
11:32qui est quand même spécialiste
11:33du déni de réalité.
11:34D'ailleurs, petite parenthèse,
11:35c'est pour moi un peu la même chose
11:36sur le plan géopolitique,
11:37c'est-à-dire qu'Emmanuel Macron
11:38fait semblant d'avoir les clés
11:39pour arrêter la guerre en Ukraine
11:41alors que tout est dans la main
11:42des Américains.
11:43Et là, c'est pareil à l'Assemblée,
11:45il n'y a pas de majorité.
11:47On sait très bien
11:47que rendre le pouvoir aux députés
11:49avec un morcellement pareil
11:51de l'Assemblée
11:51ne va donner qu'une fois
11:52à la saucisse fiscale
11:53ce qui a été le cas
11:55dans le volet recette du budget
11:56avec 40 milliards de hauts impôts
11:58puisque, évidemment,
11:59l'URN voulait sa hausse d'impôts
12:00à lui,
12:02chaque groupe voulait
12:03pousser son avantage.
12:05C'est vrai que Sébastien Lecornu
12:07a raison,
12:07ça a donné lieu
12:08à des initiatives politiques.
12:10Mais on s'en doutait,
12:12enfin, pardon,
12:12et les oppositions
12:14sont dans leur rôle.
12:15On ne va pas demander
12:16aux oppositions
12:16de faire le budget
12:18qui va plaire aux macronistes.
12:19Primo, il s'en doutait
12:21mais Secondo,
12:21il fait exactement la même chose
12:23parce que,
12:23de deux manières,
12:24aujourd'hui,
12:25en retombant sur ce discours moral
12:26que moi je trouve insupportable,
12:28c'est-à-dire ce chantage
12:29à la stabilité,
12:30en redisant
12:31avec des trémolos dans la voix,
12:32dans un exercice
12:32qui, sur la forme, honnêtement,
12:34marche un peu moins bien
12:34au fur et à mesure des semaines,
12:35c'est-à-dire que
12:36les allocutions
12:36dans la cour de Macron
12:37avec le petit palto de laine
12:39sous la veste
12:39aient l'air un peu contrit
12:40de Premier ministre
12:41le moins fort
12:42de la Ve République.
12:43Bon, ça va une seconde,
12:44ça va deux fois,
12:45mais la troisième
12:46ou la quatrième fois,
12:47ça ne marche plus très bien.
12:49Et par ailleurs,
12:49cette histoire de vote
12:50qu'ils veulent faire
12:50que vous avez évoqué...
12:52On essaie de comprendre
12:52la nouvelle méthode.
12:54En gros,
12:54ils vont réunir
12:57les présidents de groupe
12:57et ils vont leur demander
12:58sur des sujets majeurs
13:00que ce soit l'agriculture,
13:01la défense
13:02et des sujets comme ceux-là
13:04de pouvoir procéder
13:06à un vote à l'Assemblée
13:07mais c'est un vote
13:07qui ne sera que consultatif.
13:08C'est-à-dire qu'il n'aura pas
13:09d'impact...
13:09Ça n'entrera pas dans le budget.
13:11Ah non, ça n'aura pas
13:11d'impact sur le budget.
13:12C'est des votes
13:13où on demande à l'Assemblée
13:15d'être d'accord
13:17pour qu'il y ait un vote
13:18et qu'on s'exprime
13:19sur ce sujet-là
13:19mais ça n'a aucun pouvoir
13:21coercitif sur le sujet.
13:22Mais c'est pour répondre
13:24à l'accusation
13:25si j'ose dire
13:25de déni démocratique
13:27qui pourrait survenir
13:27comme on l'avait eu
13:28au moment de la question
13:29de l'Assemblée d'Orient.
13:29Mais c'est donc une manœuvre politique
13:30des réunions
13:30à notre manœuvre politique
13:31comme ça, il n'y a pas plus de...
13:32C'est bien de nous faire comprendre
13:33la...
13:33Pour l'instant, c'est au Sénat
13:34le budget.
13:34Les cuisines, effectivement
13:35mais ceux qui nous regardent
13:37se disent
13:37mais ça va se terminer comment
13:39cette histoire ?
13:39Parce que c'est ça
13:40la finalité.
13:40Une dissolution.
13:40Si c'est pour...
13:41Alors, tu as dit une dissolution.
13:43Je ne sais pas comment
13:44les choses vont se terminer
13:45mais...
13:46Mal ?
13:47De toute manière,
13:48on ne peut le...
13:49Il y a un problème au départ
13:50que vous vous rappeliez.
13:51C'est-à-dire qu'au départ,
13:52M. Macron justifie
13:53la renomination
13:54de M. Lecornu
13:55en disant
13:56de toute évidence
13:58le socle le plus stable
13:59c'est le socle
14:00qui va de LR à EPR
14:02et c'est la raison
14:03pour laquelle
14:03il y a besoin
14:04d'un Premier ministre
14:05issu de ce socle.
14:06Moi, ce que j'observe
14:06c'est qu'en fait
14:07ce socle n'est pas stable du tout
14:08qu'il n'existe pas
14:10qu'il n'y a pas de...
14:11Il n'y a pas de...
14:11de cohérence
14:13et d'homogénéité
14:14donc ça...
14:16À gauche non plus
14:17parce qu'on voit bien
14:17que les socialistes
14:18n'ont pas la même stratégie
14:19que vous
14:19ou que les insoumis.
14:21C'est une première chose.
14:22Après, soit
14:23il y a effectivement
14:24une capacité de compromis
14:25mais M. Valtou disait
14:26ah mais les socialistes
14:28ils ont demandé ça
14:28puis après ça
14:29c'est pas vrai du tout.
14:30Moi après, je ne suis pas là
14:31pour défendre la ligne
14:31des socialistes
14:32mais les socialistes
14:33ils ont dit
14:33dès le départ
14:34il y a un,
14:35la question des retraites
14:36deux, la question...
14:36Ils ont obtenu
14:37Ils ont obtenu une faute
14:39Bon moi je l'ai votée
14:40j'ai pas de problème avec ça
14:41mais ils ont dit tout de suite
14:42qu'il y avait aussi
14:43une difficulté
14:44sur les recettes de l'État.
14:46Ils ont mis en avant
14:46la taxe du CMAN
14:47mais finalement
14:48ils ont dit
14:48peu importe le...
14:50Et nous en tout cas
14:51c'est ce que nous disons
14:51nous disons
14:52peu importe
14:53l'instrument fiscal
14:54mais il faut que nous
14:56récupérions des recettes
14:57parce que nous ne pouvons pas
14:58financer les besoins
14:59des Françaises et des Français
15:00y compris les besoins
15:01en défense
15:01ou les besoins en santé
15:02Il y a eu plus de 30 milliards
15:04de recettes fiscales
15:05sur les intervotées.
15:05Oui mais comme le disait
15:06mon collègue
15:07le président Valtou
15:08nous n'avons pas les moyens
15:10techniques
15:11qu'a le gouvernement.
15:13Donc la taxe
15:14qui a été votée
15:14sur les bénéfices
15:15des multinationales
15:16on nous dit
15:17qu'en fait
15:17elle ne tourne pas.
15:19Donc en fait
15:19que le gouvernement
15:20dise
15:20puisqu'il y a une majorité
15:21à l'Assemblée nationale
15:22pour dire
15:22on va taxer les multinationales
15:23une majorité
15:24à l'Assemblée nationale
15:25pour taxer les multinationales
15:26que le gouvernement
15:27se mette au travail
15:28pour nous proposer
15:29un truc qui tourne.
15:30Je ne sais pas
15:31c'est quand même incroyable.
15:32Sur aussi la question
15:34des patrimoines
15:34des grandes transmissions
15:35c'est vraiment
15:36des gros patrimoines
15:37au moment des héritages.
15:39Ça fait trois ans
15:40que j'entends
15:40à l'Assemblée nationale
15:42M. Matéi du Modem
15:44des collègues de Horizons
15:46lui dire
15:46c'est vrai qu'il y a un problème
15:47que peut-être
15:50il y aurait un petit peu
15:50et toujours
15:51aucune proposition.
15:52Donc en fait
15:53il y a un refus
15:54de taxer
15:55les plus aisés
15:56des plus aisés
15:57et c'est ça le problème.
15:58c'est ça qui coince
15:59parce qu'après moi
16:00je ne vais pas
16:01c'est ce qui coince
16:04pour vous
16:04toute cette année.
16:05Si vous voulez
16:06un budget
16:06il se regarde
16:07sur ce point précis
16:09on a toujours dit
16:10qu'on n'était pas contre
16:11une augmentation
16:15une contribution
16:15plus importante
16:16et temporaire
16:17de ceux qui
16:18effectivement
16:18on peut vous mettre
16:19d'accord
16:20elle a été rabotée
16:21avec votre soutien
16:22d'ailleurs.
16:22Mais si vous voulez
16:23ce qui est compliqué
16:23c'est qu'un budget
16:24ça se regarde
16:25en recettes et en dépenses
16:26et c'est vrai que
16:27nous on est aussi attentifs
16:28à ce que les dépenses
16:29de l'État soient diminuées
16:31la partie dépense
16:31n'a pas été examinée
16:32donc c'est un exercice
16:34effectivement
16:34qui est complexe
16:35je ne sais pas
16:36si la nouvelle méthode
16:36va nous aider
16:37on verra
16:38puisque les discussions
16:39vont commencer
16:40ça commence quand
16:41simplement
16:41dans les prochaines heures
16:42ce soir et demain ?
16:43Oui absolument
16:43le socle commun
16:44déjà dès la fin d'après-midi
16:45je ne sais pas si
16:45Frédéric Velt ou si Andraou
16:47c'est Edouard-Philippe qui ira
16:47pour le socle commun ?
16:48Le président du groupe
16:50Oui
16:51Bon
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