- il y a 4 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00Des propos qui, semble-t-il, ont rassuré notamment Boris Vallaud, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale,
00:06un conseil des ministres aura lieu donc jeudi pour adopter la suspension de la réforme des retraites
00:12comme c'est prévu dans le deal passé entre les socialistes et Sébastien Lecornu.
00:16Alain Duhamel, pourquoi Emmanuel Macron se mêle de cela et sème le trouble ?
00:22En tout cas, déjà, il y a une chose qu'on peut dire, c'est qu'Emmanuel Macron ne simplifie pas les choses pour Sébastien Lecornu.
00:28Et qu'en réalité, il a fallu que cet après-midi, Sébastien Lecornu dise poliment mais clairement le contraire de ce que le président de la République a dit en déplacement.
00:38Bon, c'est mauvais en soi et c'est mauvais dans la mesure où Emmanuel Macron avait expliqué que Sébastien Lecornu aurait carte blanche.
00:49C'était son mot. Visiblement, il y a du mal à s'y faire. C'est comme ça.
00:54Là, il n'aide pas son premier ministre qui a déjà une partie partie s'il a joué.
00:57Non seulement il ne l'aide pas, mais il le handicap.
01:00Et il le handicap sur un mot dont il sait très bien que c'est un mot qui est symbolique à propos de la réforme des retraites.
01:06Bon, je pense que la réponse de Lecornu était ce qui était logique de dire.
01:12Et le fait qu'il y ait l'annonce de cette lettre rectificative, alors c'est de la technique...
01:18Alors qu'État de Ménin va tout nous expliquer dans un instant.
01:20D'ailleurs, il le fera très bien, j'en suis sûr.
01:22Mais cette lettre rectificative, en réalité, ça visse les choses.
01:26Et ça veut dire que ce qui a été promis serait tenu.
01:30Autrement dit...
01:31Pas dans ton loupe.
01:32Autrement dit, il y a une double vice de la part de Lecornu, une en direction du président et une en direction du Parlement.
01:38Ça prouve aussi qu'on est...
01:39Enfin, ça prouve, ça confirme, ça illustre le fait qu'on est dans une phase à la fois non seulement d'instabilité chronique et profonde,
01:48mais en même temps d'expérimentation parlementaire.
01:51Parce que tout ça, c'est aussi parce que le Parlement retrouve des droits qu'il n'a jamais eu sous la Ve République,
01:57bien que ce soit prévu dans la Constitution, et qui consistent à jouer un rôle, je ne dis pas forcément moteur,
02:04mais en tout cas significatif pendant l'élaboration du budget qui est le principal acte annuel d'un Parlement.
02:11Alors techniquement, Gaëtan Mélin, bonsoir.
02:13Comment sera actée la suspension de la réforme des retraites ?
02:16Alors, on rappelle que l'objectif, initialement, c'était d'annexer un amendement au projet de loi de finances de la sécurité sociale.
02:24Ce qui obligeait, en quelque sorte, le Parti socialiste à voter ce budget de 2026
02:30s'il voulait que cette suspension de la réforme des retraites soit effectivement actée pour 2026.
02:38Car si le budget de 2026 n'était pas voté, le gouvernement aurait repris le budget initial par ordonnance.
02:48Et donc, comme c'est le budget initial, il n'y a pas les amendements.
02:52Donc, il n'y a plus la suspension de la réforme des retraites.
02:55En prenant effectivement une lettre rectificative, qui sera présentée au Conseil des ministres ce jeudi,
03:03ensuite au Conseil d'État, ensuite au Conseil des finances publiques,
03:07eh bien, cette lettre sera annexée au projet initial qui serait examiné à partir du 4 novembre.
03:15Et donc, même si le Parti socialiste ne vote pas le budget de 2026
03:20et que le gouvernement est contraint de passer par ordonnance,
03:25eh bien, la suspension fera également partie de ce projet de budget qui sera acté par ordonnance.
03:33Et donc, effectivement, la promesse faite par le Premier ministre aujourd'hui au Parti socialiste,
03:39eh bien, elle sera valide que le budget soit voté ou pas.
03:43– Finalement, les propos ambiguës d'Emmanuel Macron ont poussé Sébastien Lecornu
03:49à être peut-être plus précis cet après-midi à l'Assemblée nationale
03:51et à satisfaire votre demande, vous les socialistes.
03:54Céline Hervieux, bonsoir.
03:55– Bonsoir. Oui, tout à fait.
03:57Je pense que cette clarification, elle était nécessaire et attendue.
04:00Donc, c'est bienvenu.
04:01Après, le Président de la République, notre Président, on ne le découvre pas.
04:04Il a du mal à se remettre en question.
04:06Il a du mal à reconnaître, finalement, ce qui est en train de se passer aujourd'hui.
04:10C'est qu'on a réussi à les faire plier, en réalité, dans le cadre de la négociation.
04:14– Vous qu'il se taise, le chef de l'État ?
04:15– Si vous voulez, nous, en tant que député, on ne s'intéresse pas tellement à la question du chef de l'État.
04:20En plus, là, il est à l'étranger.
04:22Nous, notre interlocuteur, c'est Matignon, c'est le Premier ministre.
04:25Ce sont les députés du Bloc commun.
04:27Donc, c'est avec eux qu'on essaye d'expliquer que pour obtenir une stabilité politique,
04:31il faut lâcher des choses.
04:33– Ça se passe à l'Assemblée.
04:34– Mais ça se passe à l'Assemblée.
04:35Et je pense qu'enfin, on est peut-être en train d'assister à ce basculement
04:37dont vous parliez à l'instant, M. Duhamel.
04:39Donc, cette clarification, elle était nécessaire.
04:42Et nous, on est satisfaits, en tant que socialistes, à ce stade,
04:45de se dire qu'il y a des millions de Français, en fait,
04:47qui pourront enfin obtenir cette suspension de la réforme des retraites,
04:50qui était tant attendue.
04:51Et nous, finalement, ne sommes que de modestes porte-voix, porte-parole,
04:54d'une mobilisation populaire, syndicale, qui a aujourd'hui un débouché politique.
04:59Et c'est une bonne chose.
04:59Et je pense qu'il faut s'en féliciter et en être satisfait.
05:02– Depuis le début, Jean-Luc Mélenchon n'y croit pas.
05:04Il pense que vous vous êtes fait avoir par Sébastien Lecornu.
05:06D'ailleurs, il a immédiatement réagi aux propos d'Emmanuel Macron.
05:09François Pigmal reconnaissait finalement que Sébastien Lecornu va tenir sa promesse.
05:14– Non, mais moi, je suis halluciné.
05:17Depuis le début, vous avez passé les déclarations d'Emmanuel Macron,
05:20qui a condensé de la macronie.
05:22Une bordélisation sur la forme, y compris de son propre camp.
05:26Mais le roi des arnaques, qui nous révèle toujours sa propre arnaque,
05:29parce qu'il est toujours fier de lui, et qui nous parle bien de décalage.
05:32Et vous continuez à parler de suspension.
05:35– Vous aussi vous parlez de décalage, mais quelle est la différence entre les deux ?
05:37– L'artifice par lequel va passer M. Lecornu
05:39va obliger tous les socialistes à censurer.
05:42Est-ce que vous allez accepter un budget qui prévoit, par exemple,
05:4630 milliards d'euros d'économie sur les services publics ?
05:54Le Sécurité sociale, c'est 7 milliards d'euros d'économie sur la santé.
05:59Ça veut dire, grosso modo, pour que j'explique aux gens,
06:02votre reste à charge, par exemple, quand vous allez chez le médecin,
06:04il va augmenter.
06:05– Vous allez censurer, comme le demandent d'ailleurs
06:17des sections des jeunes socialistes, je pense,
06:19le budget et le budget de la Sécurité sociale.
06:22En termes de cohérence, c'est ce qu'il y a dans notre programme du Nouveau Front Populaire.
06:25– Ou l'amender.
06:25– Ou l'amender, mais je pense que les amendements,
06:28ça va être compliqué de les faire passer tous aux macro-distes
06:31qui ont promis, qui ont promis,
06:35justement les Français dans leur…
06:36– J'aimerais finir mon propos.
06:39Ces deux budgets sont des budgets de guerre sociale.
06:41Vous avez le gel des APL,
06:44vous avez 10 millions de retraités qui vont perdre jusqu'à 300 euros de pension par mois.
06:46– Vous ne reconnaissez pas que les socialistes, finalement,
06:49ont obtenu gain de cause.
06:50Ça vous fait mal de le reconnaître ?
06:51– Mais non, mais M. Truchot,
06:53M. Truchot, c'est la même…
06:54– Reconnaissez-le, au moins sur la suspension des retraités,
06:57ils ont tenu ça.
06:57– Si vous avez le syndrome de Stockholm,
07:00des arnaques de la Macronie, c'est votre sujet.
07:02Pour ma part, je suis vacciné contre depuis bien longtemps
07:05et je pense que les Françaises et les Français aussi.
07:07D'ailleurs, il y a une mesure qui fait consensus
07:09chez 80% de nos concitoyens et concitoyennes,
07:12au moins, c'est l'abrogation de la réforme des retraites.
07:14Donc, il va y avoir certainement des amendements là-dessus
07:17et je pense que les socialistes devraient s'exprimer pour.
07:20Mais en tout cas, je ne vois pas comment ils peuvent,
07:21aujourd'hui, accepter un décalage,
07:25un décalage de la réforme des retraites
07:26pour une année de génération en contrepartie de budgets
07:31qui sont des budgets de casse sociale
07:33qui vont affaiblir tout le monde.
07:35– Alain Duhamel, vous voulez réagir ?
07:36– Oui, c'est quand même piquant et un peu paradoxal
07:40de voir qu'au moment où il y a une mesure
07:42que la gauche, toute tendance confondue,
07:45demandait depuis plusieurs années.
07:48Qu'à ce moment-là, vous refusiez de reconnaître
07:51qu'il y a une avancée dans un sens
07:53que vous-même, vous souhaitiez.
07:55Je veux dire, je ne découvre pas l'Amérique,
07:59je connais un peu l'Assemblée nationale,
08:00avant que vous soyez nés,
08:02je sais bien donc que la pire des choses,
08:06que vraiment, l'épreuve la plus grande,
08:10ce n'est pas du tout que ses adversaires marquent un point,
08:12c'est que ses alliés le marquent avant vous.
08:15Mais je trouve que dans le genre illustration,
08:17vous êtes formidable.
08:18– M. Duhamel, mais dans le programme
08:20du Nouveau Front Populaire, vous n'avez nulle part remarqué,
08:22nous souhaitons un décalage
08:24pour une gesticulation de la réforme des retraites.
08:27Nous souhaitons l'abrogation de la réforme des retraites.
08:28– Oui, mais vous n'êtes pas au pouvoir,
08:29donc c'est toujours mieux que rien, non ?
08:31– Mais vous avez raison de rappeler
08:32que le Nouveau Front Populaire aurait dû gouverner ce pays
08:35et que je pense qu'on est ici dans le nœud du problème,
08:38c'est-à-dire M. Macron,
08:40qui fait des gesticulations depuis l'étranger,
08:42et le vrai problème, en vérité,
08:44et y compris le problème des socialistes,
08:46c'est celui-là,
08:47c'est qu'il faudrait un retour au surme
08:49– Il est élu pour 5 ans.
08:51– Alors Gaëtan Mélin, quand on parle de décalage
08:54ou de suspension, ça concerne qui précisément ?
08:56Ça veut dire qu'on devait passer aux 63 ans ?
09:00– Là, au 1er janvier 2026,
09:01puisqu'on est à 62 ans et 9 mois.
09:02– Et donc c'est reporté jusqu'en janvier 2028 ?
09:04– En janvier 2028,
09:05et non pas comme le dit le président,
09:07on n'allait pas arriver à 63 ans en 2027,
09:09mais en 2026,
09:10il y a un petit décalage.
09:12– Donc c'est la génération 64 et suivante,
09:15bien évidemment,
09:16qui va bénéficier de cette suspension,
09:19de ce décalage.
09:20– Ça concerne combien de personnes ?
09:21– C'est difficile à estimer de toute façon,
09:24puisqu'il y a encore une fois,
09:25il y a les gens…
09:25– Plusieurs millions,
09:26alors le Parti Socialiste dit 3 millions.
09:28– C'est très difficile à estimer,
09:29parce qu'encore une fois,
09:30on ne sait pas aujourd'hui à ce stade
09:32quelles sont les personnes
09:33qui auront la possibilité de partir
09:34à 62 ans et 9 mois,
09:36mais qui ont l'intégralité de leur trimestre,
09:38exactement, 171 trimestres,
09:41et qui vont déclencher ce départ à la retraite.
09:43Certains vont peut-être vouloir prolonger,
09:46parce qu'encore une fois,
09:47ça augmente leur pension.
09:49Ça, c'est la première chose.
09:50La deuxième chose sur laquelle je voulais revenir,
09:52c'est que finalement,
09:53aujourd'hui, Sébastien Lecornu
09:55fait une énorme faveur au Parti Socialiste,
09:58parce qu'il ne lie plus à ce budget de 2026.
10:01Et on le voit bien dans les discussions
10:03qui ont lieu en ce moment
10:04en commission des finances,
10:05on voit certains amendements
10:06et qui sont adoptés,
10:07d'autres qui sont rejetés.
10:10Il y a une vraie discussion
10:12entre les parlementaires.
10:13Et cette discussion...
10:14Ça, c'est tout nouveau.
10:14Ça, on n'a jamais connu ça, l'Assemblée.
10:16Et c'est vraiment différent
10:16par rapport aux discussions de l'an dernier
10:18que moi, j'avais suivi justement
10:20en commission des finances
10:21et qui n'étaient pas de cet ordre.
10:23Aujourd'hui, il y a vraiment des points
10:24sur lesquels on avance,
10:26aussi bien du côté du Parti Socialiste
10:28que du côté du socle commun.
10:31Chacun défend ses positions.
10:33Encore une fois, il y a certains articles
10:34qui sont rejetés,
10:35d'autres qui sont adoptés.
10:37Et on verra comment se comporteront
10:40les députés vendredi prochain
10:41lorsque la discussion
10:42commencera dans l'hémicycle
10:45à l'Assemblée nationale.
10:46Alain ?
10:46Oui, très brièvement.
10:48On voit quand même,
10:49déjà dans les discussions
10:50en commission des finances,
10:52qu'il y a un assez large assentiment
10:54au-delà des clivages gauche-droite
10:56pour protéger les petits revenus
10:59et que c'est sensible
11:01et que c'est général.
11:03Oui, oui.
11:03Mais les petits revenus en règle générale.
11:05Enfin, toutes les mesures d'économie
11:06sont en train de sauter.
11:07Et qu'en revanche,
11:09il y a un blocage très net
11:10en ce qui concerne
11:11un impôt sur la fortune,
11:13quelle qu'en soit la forme.
11:16Et que de ce point de vue,
11:17ça, c'est un...
11:17Enfin, c'est pas un pari que je fais,
11:20c'est une certitude.
11:21C'est un sujet qui va monter
11:22quand on passera
11:23de la commission des finances
11:25jusqu'ici
11:26en discussion
11:27en séance plénière
11:29et qu'à ce moment-là,
11:31on verra ça ressurgir,
11:32et je pense,
11:33avec des clivages différents
11:34de ceux qu'on connaît en ce moment.
11:35Mais combien va coûter
11:36quand même cette suspension
11:38parce que c'est un coût
11:38pour la nation ?
11:39Le Premier ministre a indiqué
11:40que sur l'année 2027,
11:42normalement,
11:43c'est un coût
11:44de 400 millions d'euros
11:45parce qu'on rappelle
11:46que l'augmentation du départ
11:48de l'âge à la retraite,
11:49normalement, c'est à l'automne.
11:51C'est pour ça que
11:51sur l'année 2027,
11:53finalement,
11:55c'est moins douloureux.
11:56En revanche,
11:572026, pardon,
11:58en revanche,
11:58pour 2027,
11:59c'est 1,8 milliard.
12:00Et au fil des années,
12:01ça coûtera de plus en plus cher.
12:03Et comment on compense ?
12:04C'est l'objet de Sébastien Lecornu.
12:08C'est d'ailleurs,
12:09c'est très marrant
12:09parce que dans cette lettre rectificative,
12:12normalement,
12:13il devrait y avoir
12:14la mesure de compensation
12:15puisque cette mesure,
12:17comme elle va faire partie
12:18du projet de loi
12:19de finances
12:19de la sécurité sociale,
12:21il doit y avoir
12:21la compensation.
12:22Là, on va peut-être avoir
12:22des mauvaises surprises.
12:23Normalement,
12:24on verra cela
12:24parce qu'encore une fois,
12:25il y a un chemin
12:26d'examen
12:28de cette lettre rectificative
12:29qui d'abord sera examinée
12:31au Conseil d'État
12:32et ensuite devant
12:33le Haut Conseil
12:34des Finances Publiques
12:35avant que ça ne soit débattu,
12:37encore une fois,
12:38en Commission des Finances,
12:39donc à partir du 4 novembre.
12:41Amandine Attalaya,
12:42on s'étonne quand même
12:44de voir un chef de l'État
12:46qui a promis de laisser
12:47son Premier ministre
12:48avoir les coups d'effranche,
12:51les mains libres
12:51parce que la situation
12:53est quand même complexe
12:54et qui ne peut pas s'empêcher
12:55de mettre son grain de sel
12:56et de compliquer les choses
12:57avec ce débat sémantique,
13:00ce n'est pas une suspension,
13:02ce n'est pas une abrogation,
13:03c'est un décalage.
13:04Preuve que ça lui coûte
13:05terriblement
13:06d'avoir lâché
13:07cette suspension aujourd'hui
13:09de la réforme des retraites.
13:10Emmanuel Macron
13:11a vraiment eu du mal
13:13à le faire
13:14et il a certainement fallu
13:16pour y parvenir
13:17que Sébastien Lecornu
13:18le pousse
13:19avec d'autres députés
13:21macronistes
13:22pour qu'il parvienne
13:23à faire cela.
13:24Mais on voit bien
13:25dans ces mots
13:26qu'il ne consent pas
13:27à reconnaître
13:29une forme de défaite
13:30ou d'échec pour lui
13:31et que quand il avait rencontré
13:32les partis politiques
13:34à l'Élysée,
13:35Emmanuel Macron
13:36était sur l'idée
13:36d'un simple décalage
13:38de la mesure d'âge
13:38mais qu'il ne souhaitait pas
13:40qu'il y ait une suspension
13:41sur le nombre
13:42de trimestres cotisés.
13:43Par ailleurs,
13:44Emmanuel Macron
13:44est quand même
13:45coutumier du fait
13:46d'abord de s'exprimer
13:47à l'étranger
13:47sur la situation française
13:49contrairement à ce qu'il dit
13:49c'est très fréquent.
13:50Ensuite,
13:51c'est à l'étranger aussi
13:52qu'il a déjà tenu
13:52des propos
13:53qui ont fait polémiques
13:54par exemple
13:55les gaulois réfractaires.
13:56Vous vous souvenez ?
13:57C'était sorti de nulle part
13:58pendant un voyage...
13:59Le jeu César à l'origine.
14:01Ça c'est certain.
14:02Pendant un voyage
14:03au Danemark,
14:04ça avait créé
14:05un débat
14:05qui était parfaitement inutile
14:07à ce moment-là
14:08et en fait
14:09on en revient
14:09au caractère propre
14:10d'Emmanuel Macron
14:11qui ne supporte pas
14:13au grand regret
14:13de plusieurs séquences.
14:14Sébastien Lecornu
14:15c'est lui qui l'a nommé.
14:16Il devrait au contraire
14:17l'aider.
14:17Oui, mais alors là
14:18on en revient
14:18au propos d'Évoire Philippe
14:19juste pour finir
14:20qui disait
14:20Emmanuel Macron
14:21n'aime pas
14:22les premiers ministres
14:23et encore moins
14:24les premiers ministres
14:24qui prennent trop de place.
14:25Même ses chouchous.
14:27Non mais surtout
14:28ce qui est très clair
14:29c'est que
14:30avant d'accepter
14:31la charge de premier ministre
14:33que Sébastien Lecornu
14:34ne recherchait pas
14:35comme condition
14:37il avait posé
14:37notamment
14:38d'avoir les mains libres
14:39sur ce point-là
14:40parce qu'il savait très bien
14:41que c'était en ce moment
14:43dans la bataille politique
14:44et parlementaire
14:45donc le symbole.
14:47Alors on va continuer
14:48d'en parler
14:49et puis il y a cette idée
14:50de référendum
14:50évoqué par Emmanuel Macron
14:52si les partenaires sociaux
14:53se mettent d'accord
14:54pourquoi ne pas soumettre
14:55la question
14:56par référendum
14:57aux Français ?
14:58Sébastien Lecornu
14:59l'a d'ailleurs repris
15:01tout à l'heure
15:03cette idée en tout cas
15:04il trouve que c'est intéressant
15:06est-ce que c'est souhaitable
15:07un référendum sur les retraites ?
15:08Est-ce que ça ne va pas être
15:08le festival de la démagogie ?
15:10A tout de suite.
15:11Emmanuel Macron
15:12n'exclut pas
15:13un référendum
15:14sur la réforme des retraites
15:15et le premier ministre
15:16Sébastien Lecornu
15:17a lui aussi ouvert la voie
15:19à la tenue d'un référendum
15:20cet après-midi
15:21à l'Assemblée nationale
15:22ce qui a fait bondir
15:23François Ruffin
15:24le député
15:25écoutez-le.
15:26Aujourd'hui
15:27moi je dis au président
15:28de la république
15:29il est au Slovénie
15:30qu'il y reste
15:30qu'il se taise
15:31qu'il laisse
15:32le pays travailler
15:34parce qu'il est devenu
15:36une nuisance
15:36aujourd'hui
15:37pour la France
15:38et s'il y a un référendum
15:39à poser aujourd'hui
15:40c'est le référendum
15:42sur sa démission
15:4280% des Français
15:44n'ont plus aucune confiance
15:46en M. Macron
15:47donc la question
15:48de sa démission
15:49doit être posée
15:50aujourd'hui
15:50avec clarté
15:51y compris
15:51quand il vient
15:52depuis de l'étranger
15:53continuer à faire
15:54des leçons
15:55aux Français
15:55Alors est-ce qu'un référendum
15:57sur les retraites
15:58est souhaitable ?
15:59Je pose la question
16:00à Thomas Ménager
16:00qui est avec nous
16:01le député RN
16:02du Loiret
16:03Vous étiez contre
16:04cette réforme
16:05des retraites
16:06d'Emmanuel Macron
16:07elle va être donc
16:08suspendue
16:09ça sera dès jeudi
16:10en Conseil des ministres
16:11mais faut-il désormais
16:13aller vers un référendum ?
16:16Objectivement
16:16moi je ne porte que peu
16:17de crédit
16:18aux propos du président
16:19de la république
16:19ça va faire une dizaine
16:20de fois
16:21il faudrait regarder
16:21sur le site de BFM
16:22le nombre d'articles
16:23où Emmanuel Macron
16:24promet des référendums
16:25il y en a eu sur l'écologie
16:26les retraites
16:27l'immigration
16:27à chaque fois
16:29il balance une balle
16:30à laquelle on doit courir
16:31auquel les français croient
16:33malheureusement
16:33parce qu'ils aimeraient bien
16:34être consultés
16:35alors sur le principe
16:36oui mais je ne crois
16:37à aucun moment
16:38que le président de la république
16:39souhaite consulter le peuple
16:40il ne l'a jamais fait
16:41depuis son élection
16:43parce qu'il méprise le peuple
16:44parce qu'il ne veut pas
16:45entendre le peuple
16:46s'il avait entendu le peuple
16:47et qu'il avait entendu
16:48les français
16:49il aurait pris des décisions
16:50totalement inverses
16:51à celles qu'il prend maintenant
16:52depuis son arrivée au pouvoir
16:53donc sur le principe
16:54oui puisque nous l'avions demandé
16:56nous avions déposé
16:56une motion référendaire
16:57le rassemblement national
16:59au moment des débats
17:00qui aurait pu permettre
17:01aux français de s'exprimer
17:02par référendum
17:03mais tous les groupes politiques
17:04la gauche y compris
17:05et le bloc central bien entendu
17:06avait voté contre
17:07donc aujourd'hui je pense
17:08qu'encore une fois
17:09c'est de la poudre aux yeux
17:10tout cela n'arrivera pas
17:11c'est juste une manière
17:12pour le président de la république
17:13d'exister
17:14d'exister depuis l'étranger
17:15mais malheureusement
17:16derrière il y a la vie
17:17des français
17:17et des français qui travaillent
17:19et qui n'en peuvent plus
17:19ce qui est amusant
17:21c'est qu'on a vu cet après-midi
17:22Marine Le Pen
17:23finalement reprendre à son compte
17:24le combat des socialistes
17:26pour obtenir la suspension
17:27d'ailleurs
17:28elle s'est fait gentiment
17:30moquer par Boris Vallaud
17:32c'est vrai
17:33c'est un peu gonflé
17:33parce que
17:34c'est grâce aux socialistes
17:35qu'elle ait suspendu
17:36cette réforme
17:36qu'elle le sera cette semaine
17:37c'est pas grâce
17:38au rassemblement national
17:39pour le moment
17:40rien n'est fait
17:41c'est pas parce qu'il y aura
17:42un amendement
17:43et qu'il y aura une lettre
17:44rectificative
17:44qu'il n'y aura pas un texte
17:46en commission mixte paritaire
17:47qui ne va pas reprendre
17:48puisque au Sénat
17:49ils le disent très clairement
17:50ils vont essayer de détricoter
17:52et de supprimer
17:53notamment cet amendement
17:54du gouvernement
17:55même s'il était voté ici
17:56à l'Assemblée nationale
17:57vous n'avez pas entendu
18:01ça ne sera pas un amendement
18:03justement
18:03c'est ça la nouveauté
18:04ça sera directement
18:06dans le budget de la Sécu
18:07ça va être intégré
18:08avec une lettre rectificative
18:09dans tous les cas
18:10mais ce que je veux dire
18:10c'est qu'à un moment
18:11le texte va continuer son chemin
18:13donc ce texte
18:14il va passer en commission
18:15mixte paritaire
18:16et donc les sénateurs
18:17je peux vous le dire
18:18et le bloc central
18:19qui est majoritaire
18:20au sein de cette commission
18:22mixte paritaire
18:22ne laissera pas faire
18:23alors oui
18:24on évitera une censure
18:25du conseil constitutionnel
18:26sur un amendement
18:27et quelque chose
18:28qui n'était pas intégré
18:29dans le texte initial
18:30et qui aurait été vu
18:31comme un cavalier législatif
18:33mais dans les faits
18:34aujourd'hui
18:35rien n'est fait
18:36rien n'est certain
18:37pour les français
18:37et c'est grâce à Marine Le Pen
18:39que là
18:40il y a une chance supplémentaire
18:41puisqu'elle a été la première
18:42à lever le loup
18:43autour de cette suspension
18:45en appelant
18:45à une lettre rectificative
18:47et c'est une victoire
18:48aujourd'hui pour Marine Le Pen
18:49qui a forcé le gouvernement
18:50et les socialistes
18:51qui s'étaient totalement
18:52fait avoir
18:53et qui n'avaient pas regardé
18:53concrètement comment faire
18:55pour pouvoir obtenir
18:56cette suspension
18:57ont permis
18:58une première avancée
18:59mais je vous dis
18:59rien n'est fait
19:00arrêter de faire croire
19:01aux français
19:01tant les socialistes
19:02que sur les plateaux
19:04que c'est fait
19:04aujourd'hui rien n'est fait
19:05et les français
19:06vont partir toujours
19:07à un âge
19:07qui n'est pas décent
19:08à la retraite
19:09Rien n'est fait
19:10dit Thomas Ménagé
19:11Alain Duhamel
19:12Si ce qui a été décidé
19:13dans ces conditions-là
19:14avec la lettre rectificative
19:16va s'appliquer
19:17alors ça ne signifie pas
19:19que dans deux ans
19:20quand il y aura
19:21de nouveau
19:22rediscussion
19:22etc
19:23dans deux ans
19:24on peut reprendre
19:24cette réforme
19:25Absolument
19:26ou dans deux ans
19:27on peut en mettre
19:27en place une autre
19:28ça dépend
19:29Oui ça sera
19:29le prochain président
19:30la prochaine président
19:31Dans deux ans
19:31on repart à zéro
19:32mais sur la commission
19:35mixte paritaire
19:36non
19:37Thomas Ménagé
19:38dit le Sénat
19:39à droite
19:40ne va pas laisser passer ça
19:41C'est vrai que
19:42si on laisse
19:43la commission paritaire
19:45décider
19:46et que le Sénat
19:48est contre
19:48compte tenu
19:49du rapport des forces
19:50Assemblée nationale
19:51Sénat
19:51et de la répartition
19:52des voix
19:53à ce moment-là
19:54effectivement ça bloque
19:55mais simplement
19:56l'Assemblée nationale
19:57si elle le désire
19:58a le dernier mot
19:59Merci
20:00Merci Monsieur Duhamel
20:01Monsieur Ménager
20:02je ne sais pas
20:02s'il nous entend encore
20:03mais il faut être
20:04un petit peu plus attentif
20:05pendant les questions
20:06au gouvernement
20:06Monsieur le député
20:07parce que précisément
20:08le Premier ministre
20:09a pris des engagements
20:10donc c'est dommage
20:11vous qui étiez
20:11soi-disant
20:12en première ligne
20:13pour l'abrogation
20:15de cette réforme
20:15nous obtenons enfin
20:17la suspension
20:18de la réforme des retraites
20:18c'est ancré dans le mar
20:19parce que même si
20:20on n'arrive pas
20:21au bout de l'examen des textes
20:22même si c'est par ordonnance
20:23ce sera dans la copie
20:24initiale du budget
20:25de la sécurité sociale
20:26donc il y a un moment donné
20:27moi je veux bien
20:27qu'on fasse la poétique
20:28poéticienne toute la journée
20:30il y a eu une victoire
20:31il faut le reconnaître
20:32maintenant ça ne veut pas dire
20:33que ça perd un chèque
20:34Il y a une mauvaise aussi
20:34au Rassemblement national ?
20:35Mais écoutez
20:35de toute façon
20:35moi je veux dire aussi
20:37que dans le cadre
20:37de cette discussion budgétaire
20:38les masques vont tomber
20:39et j'invite tous les électeurs
20:41tous les français
20:42à regarder ce que vote
20:43le Rassemblement national
20:44soi-disant qui défend
20:45la veuve et l'orphelin
20:46à longueur de plateau télé
20:47justement
20:48ce qu'ils ont voté hier
20:49main dans la main
20:50en commission des finances
20:51avec les macronistes
20:52contre des mesures
20:53de justice fiscale
20:54où on demandait plus d'impôts
20:55pour les plus aisés
20:56pour les contribuables
20:58les plus riches
20:58contre la taxe Zuckman
20:59exactement
21:00alors qu'ils nous font
21:01des leçons toute la journée
21:02sur le pouvoir d'achat
21:03etc.
21:04C'est important que les gens
21:05le sachent
21:05le RN marche main dans la main
21:07avec les macronistes
21:08et il y a seulement la gauche
21:09pour se mobiliser
21:10pour que justement
21:11on puisse gager
21:11cette suspension
21:12de la réforme des retraites
21:13et c'est vrai que ça va être
21:14un élément important
21:15dans le cadre
21:15de la discussion budgétaire
21:16La réponse de Thomas Ménager
21:18les masques tombent
21:19Alors je ne sais pas
21:20qui est en plateau
21:20mais je vais répondre
21:21à la personne qui vient
21:22de raconter tout
21:22et n'importe quoi
21:23C'est votre collègue socialiste
21:25Oui, madame Hervieux
21:27j'ai très bien entendu
21:28ce qui se passait
21:29à l'Assemblée nationale
21:29et ce que vous oubliez
21:30de dire aux français
21:31c'est que si ça passe
21:32par ordonnance
21:32ce que vous venez de dire
21:33clairement en disant
21:34oui il y aura bien entendu
21:35la suspension
21:36de la réforme des retraites
21:36si ça passe par ordonnance
21:37mais ça sera le texte initial
21:38et qu'est-ce qu'il y a d'autre
21:39dans le texte initial
21:40il y a la désindexation
21:42des retraites
21:42il y a le doublement
21:43des franchises médicales
21:44Il y a tout
21:45On parle de la suspension
21:46de la réforme des retraites
21:47Mais madame
21:47c'est dans le PLFSS
21:48vous connaissez un petit peu
21:50les procédures parlementaires
21:51vous racontez n'importe quoi
21:52Vous dites n'importe quoi
21:54Oui mais là on parle
21:55de la suspension
21:56de la réforme
21:56Oui mais il y aura peut-être
21:57des choses
21:58il y aura peut-être des choses
21:58qui nous conviendront pas
21:59Évidemment mais c'est pas le sujet
21:59dont on parle
22:00Vous dites n'importe quoi
22:04vraiment
22:04à un moment
22:05revoyez un petit peu
22:06la constitution
22:06ça sera intégré
22:08dans le PLFSS
22:09et ça sera
22:10avec toutes les horreurs
22:11avec toutes les horreurs
22:12qu'il y a
22:13sur les apprentis
22:14sur la désindexation
22:15des retraites
22:15sur le doublement
22:16des franchises médicales
22:17pour les soins
22:18Mais non mais
22:19vous allez voir
22:20mais vous croyez vraiment
22:21que monsieur Lecornu
22:22va tout vous céder
22:22Alors c'est vous
22:23qui êtes aujourd'hui
22:24main dans la main
22:25avec monsieur Lecornu
22:26c'est vous qui êtes
22:26en soutien
22:27à ce gouvernement
22:28macroniste
22:28madame Hervieux
22:29Donc arrêtez
22:30arrêtez de raconter
22:31de faire le tour des plateaux
22:32en disant que vous êtes
22:32contre les macronistes
22:33alors même que vous êtes
22:35aujourd'hui alliés
22:36vous les soutenez
22:36vous avez soutenu
22:37ce gouvernement
22:38vous l'avez maintenu
22:39en vie
22:40en refusant de censurer
22:41donc à un moment
22:42vous pouvez pas dire
22:43tout et n'importe quoi
22:44et donc nous en reparlerons
22:45et on comptera
22:45après les débats budgétaires
22:48la réalité
22:48mais vous êtes prêt
22:49à sacrifier les français
22:50et leur santé
22:51en échange d'une suspension
22:53qui n'est qu'un report
22:54et pour une fois
22:55le président de la république
22:56a eu raison de le dire
22:57ce n'est qu'un report
22:58donc vous vendez
22:59les français
22:59et vous vendez
23:00leur pouvoir d'achat
23:01et leur santé
23:02pour quelques années
23:04de décalage
23:05d'une réforme
23:05qui va dans tous les cas
23:06s'appliquer malheureusement
23:07Merci monsieur Ménager
23:09en direct de l'Assemblée nationale
23:10avec Jean-Baptiste Marr-Gotta
23:11pour les images
23:13une réaction
23:14puis après je voudrais
23:14qu'on parle du référendum
23:15Oui
23:16tout d'abord
23:16je dois dire
23:17que moi c'est un plaisir
23:19de venir
23:19parce que je rencontre
23:21les seules personnes
23:22qui croient encore
23:23aux fables de la Macronie
23:24et je vous assure
23:25que j'étais sur ma circo
23:26tout le week-end
23:27il n'y en a pas un
23:28qui m'a dit
23:29ah oui
23:29il va y avoir un décalage
23:31pour l'année 1964
23:32de la réforme des retraites
23:34c'est extraordinaire
23:34personne n'y croit
23:35et ce qui a été dit
23:37monsieur Duhamel
23:37c'est que
23:38et moi je le demande
23:38à ma collègue
23:39du parti socialiste
23:40si comme c'est prévu
23:41il y a 7 milliards d'euros
23:42d'économies sur la santé
23:44dans le projet de loi
23:45sur la sécurité sociale
23:46est-ce que vous le votez
23:47ou pas ?
23:47Est-ce que vous votez
23:48l'ascension ou non ?
23:49Mais moi je vous rejoins
23:50tout à fait monsieur Piqumel
23:51je voulais vous répondre
23:51tout à l'heure
23:52Est-ce que vous le votez
23:53l'ascension ou pas ?
23:54Si vous me demandez
23:55si ce budget
23:55pardon
23:56si vous me demandez
23:56si ce budget
23:57de la sécurité sociale
23:58tel qu'il est présenté
23:59aujourd'hui
23:59est celui des socialistes
24:00ou défendu
24:01par le nouveau fonds populaire
24:02Est-ce que vous le censurez ?
24:03La réponse est non
24:03Est-ce que vous le censurez ?
24:05La réponse est non évidemment
24:05nous allons nous battre
24:06point par point
24:07amendement par amendement
24:08pour détricoter justement
24:09et faire en sorte
24:10que ce budget
24:11Mais excusez-moi
24:12moi je ne fais pas
24:12de la politique fiction
24:13moi monsieur je suis engagé
24:14pour défendre mes engagements
24:15Ils ne censurons pas
24:16ils voteront contre
24:16Mais en fait
24:18la question de la censure
24:19Ils voteront contre ?
24:21De toute façon
24:21il n'y a pas de 49.3
24:22Donc ils vont censurer
24:22Mais attendez
24:23Il y a autre chose
24:24la censure
24:24Mais en fait
24:25c'est dommage
24:26que vous enjambiez
24:27Je vous pose une question
24:29c'est pour savoir
24:29s'il y a 7 milliards d'euros
24:31d'économies
24:31comme c'est prévu
24:32sur la santé
24:33si dans le PLF
24:34il y a 30 milliards d'euros
24:35d'économies
24:36sur nos services publics
24:37est-ce que le parti socialiste
24:38censure ou non
24:39ce gouvernement ?
24:40C'est allé simple
24:41Mais moi je ne vais pas
24:41vous répondre
24:42avant qu'on ait le débat
24:43en fait ça n'a aucun sens
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