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  • il y a 1 semaine
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00C'est toujours la polémique et les réactions politiques depuis que Bruno Le Maire, dans un entretien accordé à nos consoeurs, Caroline Roux,
00:07raconte qu'il a alerté le président de la République dans une lettre datée de 2024 sur les déficits.
00:13Il lui a dit au mois d'avril, il faut une stratégie ambitieuse de contrôle de nos finances publiques.
00:18Et l'un des arguments de Bruno Le Maire, c'était de dire qu'il y avait moins de rentrées fiscales aussi.
00:22Sauf que le président, le chef de l'État, n'en a pas tenu compte.
00:25Il lui a répondu, je n'en vois pas l'intérêt devant les chefs de sa majorité.
00:28En avril 2024, toujours.
00:31Alors, est-ce que le président de la République a caché la réalité aux Français ?
00:34Est-ce qu'il y a eu un déni, une omission, ce qui relève du scandale d'État ?
00:39On va en débattre, en discuter.
00:40Mathieu Vallée, pour le Rassemblement National.
00:42Bonsoir.
00:43Vous mettez carrément en cause la sincérité du budget.
00:46Et vous dites même que les élections européennes, finalement, ont reposé sur un mensonge.
00:52Puisqu'on n'a pas dit la vérité, notamment du déficit, aux Français avant d'aller voter.
00:58En même temps, les macronistes ont pagné ces élections.
01:01Ils ont envoyé ma maillée la pauvre soldat courageuse au milieu du champ de bataille avec le résultat qu'on lui connaît.
01:06Donc, elle a au moins le mérite d'y aller.
01:08Personne ne voulait y aller.
01:09Parenthèse fermée sur les élections.
01:10Mais c'est un mensonge d'État, selon vous ?
01:12Ah oui, c'est un mensonge d'État.
01:13Parce que M. le maire le reconnaît chez Caroline Roux, sans faire de pub pour votre concurrence.
01:17Il explique qu'il s'est gouré de 42 milliards d'euros sur la dépense.
01:20Donc, à partir de ce moment-là, ce n'est pas un petit dérapage.
01:22C'est une sortie de route complète.
01:23Il serait interdit bancaire.
01:24Quand on a un pays qui est en état de surendettement, on ne peut pas se permettre de faire tout et n'importe quoi.
01:28Vous voyez bien qu'on verse de l'argent à tout le monde.
01:29On verse de l'argent à Gazan.
01:30On verse de l'argent à l'aide publique au développement.
01:32On donne de l'argent à l'Ukraine.
01:33Mais on n'a plus un rond.
01:34Donc, c'est ça que je ne comprends pas.
01:36Il y avait des réductions à faire.
01:37Et nous, on avait alerté.
01:38On avait même déposé une motion de censure fin mai.
01:39Jean-Philippe Tanguy, sur 20 trentaines, chez Apolline de Manarme, avait alerté dès mars 2024.
01:44Et lors des élections en juin, il avait demandé ce qui allait se passer après le 9 juin, le jour des élections.
01:48Donc, on est rassuré quand même.
01:50M. le maire nous explique dans l'interview qu'il va avec ses enfants à Saint-Malo faire du vélo.
01:54Et que sur la piste cyclable qu'il emprunte, son copain qui est le maire de Saint-Malo lui explique que ce n'est pas l'Amérique à financer la piste cyclable,
01:59mais que c'est bien son budget, pour lequel, visiblement, il n'est pas au courant.
02:01Donc, ça en dit long sur le sérieux budgétaire qui était le sien.
02:04Donc, en réalité, oui, ils sont mauvais en budget.
02:07Et au lieu de nous prendre pour des toccards, ils auraient mieux fait nous écouter.
02:09Parce que nous, on n'est pas dans des clans partisans.
02:11On est pour l'intérêt général.
02:13Et c'est pour ça qu'on avait alerté l'opinion des élections.
02:15Jordan Bardella avait même demandé sur notre antenne à nous dire des finances publiques.
02:17Tout le monde s'était foutu de sa gueule.
02:18Mais finalement, les faits nous donnent raison.
02:20Et malheureusement, si je veux dire, parce que je ne me délecte pas de voir le budget de l'État et l'argent des Français,
02:24jetés par les fenêtres, telles que la situation du pays nous montre aujourd'hui.
02:27Mais ces accusations sont balayées par le gouvernement, et notamment par Maud Bréjon,
02:31Daniel Bonneau, bonsoir, la porte-parole du gouvernement,
02:33qui affirme que le président de la République avait pris toutes les mesures nécessaires
02:36durant cette année 2024, la fameuse année, pour réduire les déficits.
02:40Et elle cite notamment le gel de 10 milliards d'euros dès le mois de février.
02:43Elle dit, en gros, arrêtons de regarder dans le rétroviseur.
02:47Et si maintenant, on veut réduire le déficit,
02:49que les députés fassent ce boulot, en quelque sorte.
02:52C'est vraiment fort de café, pour le dire gentiment,
02:55d'entendre tous les représentants de la Macronie,
02:57qui sont responsables, effectivement, de la situation budgétaire actuelle, du déficit.
03:02C'est ce qu'avait montré la commission d'enquête menée par Éric Coquerel,
03:06vous savez, en tant que président de la commission des finances.
03:09Dès qu'il a été président de la commission des finances,
03:11il l'a pointé, lors de tous les débats budgétaires,
03:14nous l'avons pointé sur le manque de lisibilité, le manque de sincérité.
03:18Et ça a été démontré à chaque fois que nous avons eu l'occasion
03:21de pouvoir débattre du budget,
03:23quand les débats n'ont pas été arrêtés par 49-3.
03:26Donc oui, ça, c'est su depuis très longtemps,
03:29et c'est un problème très grave du débat public,
03:34qu'il n'est pas dû en rendre des comptes plus tôt,
03:39et qu'ils aient tous continué,
03:40parce qu'il avait indiqué, lors de la commission d'enquête,
03:42que Mme Borne était au courant, puisqu'il l'avait alertée, elle aussi.
03:45Et donc je suppose que les premiers ministres à sa suite l'ont aussi été.
03:49Donc on voit que depuis des années, en vérité,
03:52depuis huit ans, qu'Emmanuel Macron mette sa politique au service des plus riches
03:57et fait payer aux classes moyennes et populaires cette politique,
04:00c'est mensonge après mensonge.
04:02Sauf que là, on regarde le rétro,
04:03mais c'est vrai que quand je regarde ce qui se passe à l'Assemblée nationale,
04:05pardon, mais vous, au sein du groupe de la France Insoumise,
04:10vous ne votez pas beaucoup de réduction de dépenses publiques.
04:12On continue à dépenser de l'argent qu'on n'a pas.
04:15Non, nous, nous avons fait en sorte que les recettes soient élargies,
04:21parce que nous considérons...
04:21Oui, on augmente les impôts, mais on ne baisse pas la dépense.
04:25Non, je vous assure, on n'augmente pas les impôts de manière générale.
04:29Nous faisons en sorte que ceux qui ont beaucoup profité précisément
04:33de la politique d'Emmanuel Macron, on parle de 62 milliards par an,
04:37ce n'est pas nous qui le disons, c'est la cour des comptes,
04:39de coupes dans les recettes, qui ont bénéficié aux ultra-riches.
04:42Donc vous remettez les impôts.
04:44On rend de la justice fiscale qui permet effectivement
04:48d'avoir les recettes nécessaires pour pouvoir faire fonctionner le pays,
04:51pour pouvoir faire fonctionner les services publics.
04:54Il ne faut pas baisser les dépenses, c'est simplement augmenter les recettes.
04:56Il faut augmenter les recettes, oui, c'est une logique.
04:58Nous ne sommes pas d'accord avec la logique macroniste.
05:00C'est précisément, je vous rappelle, vous venez de dire à l'instant,
05:03et je pense qu'il y a un accord sur tout le plateau,
05:05que les responsables des déficits, ce sont les politiques d'Emmanuel Macron.
05:08C'est la politique supposément de l'offre.
05:09Oui, parce qu'il n'a pas baissé les dépenses.
05:11C'est leur histoire.
05:11Non, non, non, ce n'est pas vrai.
05:13Ils n'ont pas arrêté de faire des coupes budgétaires
05:15sur le dos des classes populaires.
05:17Je vous renvoie.
05:18On a continué à embaucher des fonctionnaires.
05:20Non, non, non, ce n'est pas vrai.
05:21Ah, écoutez, allez dire ça à l'hôpital, allez dire ça à l'école.
05:24Et la fonction publique ?
05:25Ce n'est pas vrai.
05:27Ce n'est pas vrai.
05:28Les infirmières ont été revalorisés.
05:30Écoutez, allez dire ça aux infirmières, je vous assure que...
05:31Ah, peut-être pas assez, mais c'est vrai.
05:33Oui, mais en fait...
05:33Je parle de sous la représentation, c'est dès qu'il y a tellement...
05:35Non, mais vous n'allez pas faire croire aux Français, aux Françaises,
05:38que dans la situation où on a 10 millions de pauvres dans ce pays,
05:41dans la situation où 22% de la population a découvert le 16 du mois
05:45que cette politique-là leur a profité
05:48ou que leurs impôts ont été pressés.
05:49Non, ce n'est pas vrai.
05:51Les ultra-riches ont vu leurs impôts quasi réduits à zéro.
05:56Effectivement, les classes moyennes et populaires
05:58ont subi les contre-coups de cette politique.
06:01Donc oui, il faut en finir avec cette politique
06:02et nous sommes contre la logique même qui a mené à la crise.
06:05Sauf que les déficits vont s'aggraver encore plus demain
06:08puisqu'on va suspendre la réforme des retraites.
06:10C'est soumis au vote des députés et c'est même élargi,
06:13et c'est le gouvernement qui le souhaite,
06:14cette suspension aux carrières longues, aux fonctionnaires.
06:19C'est ce que réclamait la gauche à certaines carrières de fonctionnaires.
06:21Donc là aussi, on va dépenser de l'argent.
06:23Oui, mais effectivement, le Premier ministre a été très clair sur ce point,
06:26à déficit constant, c'est-à-dire sous les 5%.
06:29Et comment on y arrive ?
06:30Eh bien, on augmente tout simplement les recettes.
06:32Et c'est ce qui va se passer.
06:33C'est qu'effectivement, d'un côté, on va avoir des dépenses
06:35qui vont être beaucoup plus importantes que prévu.
06:38Il n'y a qu'à regarder le budget de la Sécurité sociale.
06:40L'objectif était quand même de passer de 22,5 milliards d'euros
06:43à 17,5 milliards d'euros.
06:45Et là, en fait, on va avoir un budget de la Sécurité sociale
06:47qui va être de 25 à 30 milliards d'euros.
06:50Donc, vous voyez bien que le déficit, il va être...
06:52On fait l'inverse de ce qui était annoncé.
06:54Exactement.
06:54Et donc, pour financer ces mesures,
06:57on va augmenter les recettes.
07:00Donc, une grande partie, effectivement,
07:02vont être prises en charge par les grandes entreprises,
07:05les ménages les plus fortunés,
07:07mais aussi par les ménages modestes.
07:10Et ça, il faut le dire, c'est très important.
07:12Eh bien, tout simplement parce qu'il y a certaines niches fiscales
07:14qui vont être abandonnées.
07:16Il y a certains impôts qui vont être relevés.
07:19Donc, oui, ça va être supporté aujourd'hui par les ménages.
07:23Donc, les oppositions sont quand même peut-être mal placées pour des leçons, alors ?
07:26Juste, Olivier, juste une chose qui est importante aussi de revenir,
07:29c'est qu'effectivement, on a 1 400 milliards de dettes en plus
07:32entre 2017 et 2025.
07:35Mais aussi, il faut expliquer que ces dépenses supplémentaires
07:40ont permis de financer un certain nombre de choses.
07:43Je pense aux Gilets jaunes.
07:45Je pense à la crise du Covid.
07:47Je pense à la période d'hyperinflation.
07:50Le problème de l'exécutif aujourd'hui,
07:52c'est qu'ils n'ont pas su débrancher suffisamment vite,
07:55effectivement, le quoi qu'il en coûte.
07:56Le chèque facile.
07:58Souvent réclamé par les oppositions.
08:00Vous étiez les premiers à dire qu'il faut faire des chèques.
08:04Et vous aussi, monsieur, vous étiez les premiers à réclamer
08:08à Brunelemer des chèques.
08:09Parce que vous êtes en forme, monsieur Toucheau.
08:11Oui, oui, mais toujours.
08:12C'est le 11 novembre, c'est sûrement pour ça que la fête de la France
08:14vous rend heureuse.
08:15C'est bien, tant mieux.
08:15On partage sur ce plateau, j'imagine, la fête des Français.
08:17Mais vous dites une bêtise, madame ?
08:19Je sais que vous êtes assidus dans vos comptes.
08:21On ne dit pas de bêtises.
08:22Vous n'êtes pas d'accord avec ?
08:23Je vais vous démontrer pourquoi.
08:25Il y a des économistes qui nous expliquent,
08:26sur les 1 400 milliards de dettes que vous évoquez,
08:28la moitié est due aux crises.
08:30Crise sanitaire, crise des Gilets jaunes.
08:31Je n'ai pas dit le concret.
08:32Et l'autre moitié...
08:32Je n'ai pas dit le concret.
08:34Je sens que vous êtes tous en forme,
08:35mais me souhaitez pas tous dessus.
08:36On va tous se parler tranquillement.
08:39Et donc, je disais simplement que la moitié,
08:40c'est due aux crises, les 1 400 milliards.
08:42Et l'autre moitié, vous voyez,
08:43comme quoi je ne dis pas de bêtises non plus,
08:45et l'autre moitié, c'est due à des choix politiques.
08:47Donc, quand nous, on propose de réduire, par exemple,
08:50les aides liées à l'immigration, 12 milliards d'euros,
08:51lorsqu'on propose de réduire la contribution
08:53du budget de la France à l'Union Européenne
08:55de 8,7 milliards d'euros,
08:56et je peux continuer la liste si on a le temps
08:57pendant une demi-heure d'émission.
08:59On fait des propositions.
09:00On peut ne pas être d'accord,
09:01vous avez raison, M. Truchot,
09:02avec ce que nous, on propose.
09:04Mais en tout cas, nous, on a proposé des mesures
09:06depuis des années.
09:08Et en tout cas...
09:08Mais vous n'étiez pas aussi en train de réclamer
09:10à Bruneau-le-Mer toujours plus de dépenses
09:12pour faire face, effectivement, à la hausse de l'inflation ?
09:16M. Truchot, vous prenez pour quelqu'un
09:18qui est à la porte de la chapelle
09:18et qui fait la manche
09:19et qui demande des sous à M. Le Maire ?
09:21C'est souvent comme ça, en France.
09:22On demande toujours des sous à l'État.
09:23Vous êtes trompé.
09:23Non, nous, on ne demande pas des sous à l'État.
09:25On veut d'abord faire des réductions à l'État.
09:26On veut mieux dépenser l'argent des Français.
09:27Suspendre la réforme des retraites,
09:28si ça va coûter ?
09:29Attendez, on peut faire l'historique.
09:31Raffarin, Fillon, Touraine, Borne,
09:34tout le monde nous avait promis
09:34que c'était la dernière des retraites,
09:36des réformes, j'entends.
09:37Et à chaque fois, on nous dit au bout de trois ans
09:38que la réforme n'est pas bonne
09:39et ça n'a pas financé le système par répartition.
09:41Donc, je ne vais quand même pas être comptable
09:43d'un système des retraites
09:44où nous, on a proposé une réforme
09:45depuis, singulièrement 2022,
09:47la présentation de Marine Le Pen
09:49à la candidature à la présidentielle
09:50et la proposition des élections législatives
09:52anticipées en 2024
09:53où on avait dit que oui,
09:54on ferait 62 ans pour tout le monde.
09:56Oui, on ferait pour les catalogues
09:58avant 20 ans, on partira à 60 ans.
09:59Mais avec des pensions en baisse,
10:00des cotisations en hausse,
10:01comment vous financez ce modèle ?
10:02Mais madame, on fait des choix.
10:04Mais on finance déjà par des recettes
10:05que l'État, aujourd'hui,
10:06ne va pas chercher de nous dire.
10:07Les agences de l'État.
10:08Si on fait un toit à l'État,
10:11pardonnez-moi, on parle de notre système
10:13par répartition.
10:15Ça ne marche pas comme ça.
10:16Le principe, ce sont les cotisations
10:17qui ont payé les pensions.
10:19C'est d'ailleurs pour ça que Marine Le Pen
10:21propose que lorsqu'il y a un deuxième enfant,
10:23on puisse réduire cette part
10:24au niveau de l'impôt
10:25parce que ça permettra aux gens
10:26de faire plus d'enfants.
10:27En tout cas, c'est à faire des enfants
10:28pour que le système fonctionne.
10:30Ah bah pardon, mais si c'est par répartition,
10:32c'est qu'il faut autant...
10:33Augmenter les actifs.
10:34Ah bah c'est pas un pari, c'est un reposition.
10:35Effectivement, il faut augmenter les actifs.
10:36Non, mais il y a une position.
10:37Madame Obono, vous hochez de la tête,
10:39mais pardon, je n'ai pas de leçon
10:40à recevoir de votre parti.
10:42Vous êtes la luculuc de la taxe.
10:43Vous connaissez cette chanson
10:44de l'une de folie.
10:45Avec vous, c'est du taxe, taxe, taxe.
10:47Ok, d'accord.
10:48Très bien, alors sérieusement,
10:49si on pouvait revenir sérieusement
10:51sur le débat, sur le débat,
10:53si on pouvait revenir...
10:54Monsieur Valé, Valé, Valé.
10:55Non, mais ça fait...
10:57Madame, vous l'interpellez.
10:59Madame, vous l'interpellez.
11:01183 milliards de taxes
11:02par votre parti, c'est ce que vous proposez.
11:04Vous proposez de taxer la mort,
11:05les héritages du milliard.
11:07Vous proposez, madame Obono,
11:08vous proposez de...
11:10Vous êtes devenue journaliste BFM maintenant ?
11:12Excusez-moi.
11:12Je fais un débat avec vous, madame.
11:13Non, non, moi, je voudrais répondre...
11:14Comment vous financez la suspension ?
11:16Vous êtes gênée pour les taxes...
11:18Mais s'il vous plaît...
11:19Comment, par exemple,
11:21la suspension de la rente de retraite
11:22qui va être a priori votée demain,
11:24ça, c'est de l'argent qu'il faut trouver, là ?
11:26Comment on fait ?
11:26Alors, d'abord, je voudrais rectifier
11:28ce que j'ai entendu.
11:29Non, aujourd'hui,
11:30le budget de la sécurité sociale,
11:32tel qu'il a été arrêté
11:33au débat dimanche soir,
11:35et j'y étais.
11:36J'avais demandé que ce soit prolongé
11:37avec mes collègues
11:38parce que nous voulions aller jusqu'au bout.
11:40Il maintient 12 milliards de coupes
11:42sur la protection sociale,
11:44sur les hôpitaux,
11:45sur les plus vulnérables,
11:47sur les soignants.
11:4712 milliards de coupes.
11:49Voilà où en est le budget
11:50de la sécurité sociale
11:51dont on ne va pas terminer la lecture
11:53parce que vendre mercredi soir,
11:56ça s'arrête à minuit
11:56et ensuite, on reprend le débat
11:58sur le budget de l'État
11:59qui ne s'était pas terminé.
12:01Et quand il s'est terminé,
12:02non, il n'y a pas eu
12:03les recettes qu'il fallait
12:05parce que nous,
12:06nous avons réussi à faire en sorte
12:07qu'il y ait 26 milliards de dégagés,
12:10mais le gouvernement annonce déjà
12:11qu'ils vont refaire voter
12:12pour enlever ça.
12:13Non, il continue sur la même voie.
12:15Et effectivement,
12:16c'est une voie catastrophique.
12:17Maintenant, on parle du décalage.
12:20Je rappelle quand même,
12:20ce sont les termes d'Emmanuel Macron.
12:22Je cite Emmanuel Macron
12:23qui a corrigé tout le monde.
12:24On sait bien qu'il y a...
12:25Là, vous citez Emmanuel Macron
12:26quand ça vous convient.
12:27Ah mais non, non,
12:27pas quand ça m'en convient.
12:28Moi, je veux bien le citer.
12:29Et d'ailleurs, je citais M. Le Maire
12:31qui a avoué l'entourloupe
12:34sur le déficit budgétaire.
12:35Moi, je prends un mot M. Emmanuel Macron
12:37et je le prends un mot
12:38quand il dit qu'on continuera
12:40la même politique.
12:41Il l'a dit, il l'a redit.
12:42Sur la question des retraites,
12:43il y a eu une espèce de magouille
12:46entre M. Le Cornu
12:47et le Parti Socialiste
12:48à qui il a vendu un décalage.
12:51C'est également M. Michael Zemmour,
12:53vous l'avez reçu sur votre plateau.
12:56Il a expliqué comment c'est un décalage
12:58qui fait gagner...
12:59Demain, vous votez pas la suspension ?
13:01Et qui fout trois mois
13:02à une génération.
13:03Et ensuite, en vérité,
13:05ça se décidera en 2027
13:07à partir du débat présidentiel.
13:10Et nous, ce que nous proposons,
13:12et nous allons en débattre
13:13à l'Assemblée nationale
13:14puisque ce sera dans notre niche
13:15parlementaire à nouveau,
13:16c'est l'abrogation.
13:18L'abrogation de la réforme des retraites.
13:22Nous, nous ne voterons jamais
13:23sous quelque forme que ce soit
13:25la réforme des retraites à 64 ans.
13:27Je vous rappelle qu'il n'y a jamais eu
13:30de vote sur cette réforme
13:32à l'Assemblée
13:33parce que sinon,
13:34il aurait repoussé la réforme.
13:36Et nous, nous restons fidèles
13:37au serment qui a été pris
13:38par les députés de la NUPES
13:41qui ont toujours été élus
13:43et nous avons été élus,
13:45nous avons été mis en tête
13:46des élections il y a un peu plus d'un an
13:48pour abroger cette réforme.
13:49Nous savons comment financer
13:51la retraite à 60 ans,
13:53qui est notre objectif.
13:54Par exemple, en augmentant les salaires,
13:56parce que vous savez,
13:57c'est les salaires qui contribuent.
13:58Par exemple, en réalisant
13:59l'égalité femmes-hommes.
14:01Par exemple, en augmentant
14:02le point de la cotisation.
14:04Il y a plein de manières
14:05et surtout, bien sûr,
14:06en relançant l'économie,
14:08en relançant l'emploi
14:09par la bifurcation écologique
14:10et sociale.
14:11Voilà tout un ensemble de politiques.
14:12C'est une autre politique
14:13qu'il faudrait mener, effectivement.
14:15Et c'est l'objectif que nous gardons,
14:16celui de la retraite à 60 ans.
14:18Vous êtes en train de faire
14:19Mme Obounou aussi.
14:20Mme Obounou,
14:20les socialistes,
14:22c'est quand même les gens
14:22à qui vous avez pactisé
14:23pour gagner,
14:24soi-disant,
14:24des sièges électoraux
14:25lors des élections législatives.
14:27C'est quand même les socialistes,
14:28vos amis ou vos ex-amis,
14:29je ne sais pas si vous avez
14:29repris le Pax ou pas,
14:30mais en tout cas,
14:31c'est eux avec les socialistes
14:32qui ont voté l'augmentation
14:34de 1,4 point de la CSG.
14:36C'est 3 milliards d'euros sur quoi ?
14:37Sur l'épargne des Français,
14:38le plan épargne-logement,
14:39sur par exemple l'assurance-vie.
14:41Et ça, c'est les Français
14:41qui vont le payer,
14:42donc vous voulez augmenter
14:42les salaires,
14:43mais vous leur prenez
14:44d'une autre masque
14:45que vous leur donnez
14:45d'une autre main.
14:46Et vous voulez augmenter
14:47la taxe d'habitation
14:48avec 1 milliard d'euros
14:49de taxes en plus ?
14:50Ne parlez pas à notre place,
14:51les gens n'y auront pas.
14:52J'ai lu votre budget,
14:52moi je suis bien.
14:53Non, mais vous mélangez
14:54un peu de tout,
14:54vous parliez des...
14:55Exprimez-vous lui.
14:56Oui, mais laissez-moi
14:57m'exprimer.
14:59Arrêtez de faire le...
14:59M. Ballard,
15:00vous êtes pas...
15:01Allez, allez,
15:02c'est bon.
15:03Est-ce que je peux répondre ?
15:03Je vais pas la nîchoir.
15:04Oui, mais...
15:04Vous l'avez déjà dit.
15:05Oui, mais il va finir
15:07par le vous le dire
15:08parce que ça devient pénible.
15:09Vous pouvez lui répondre.
15:10C'est vous qui êtes pénible.
15:10Non, non, mais je vais pas
15:11lui répondre,
15:12j'ai rien à lui répondre,
15:13il raconte n'importe quoi.
15:14Mais je vais rectifier.
15:15Justement, répondez-lui.
15:16Je vais rectifier.
15:16J'adore le réglé.
15:17Pourquoi vous me regardez ?
15:19Pourquoi vous vous adressez pas
15:19à M. Ballard ?
15:20Mais parce que
15:20il raconte n'importe quoi
15:22et je veux...
15:23Moi, je vous ai pas parlé.
15:23Pourquoi vous vous adressez pas
15:24à M. Ballard ?
15:25Non, mais adressez-vous
15:26à M. Ballard ?
15:27Excusez-moi,
15:27excusez-moi.
15:27Moi, je ne suis pas en débat
15:28avec M. Ballard.
15:29Je viens expliquer.
15:30Il vient de vous interpeller.
15:31Instruisez-moi.
15:31Il a été embauché à BFM ?
15:33Non, pas du tout,
15:33mais vous êtes en débat.
15:34Madame Obroneau,
15:35excusez-moi.
15:35J'ai été policier,
15:36la position de vous détestez,
15:37ma maman.
15:38Vous me regardez,
15:39c'est pas moi qui vous ai parlé,
15:40c'est M. Ballard,
15:40c'est simplement moi.
15:41Est-ce que je peux répondre ?
15:42Oui, mais M. Ballard,
15:43d'accord.
15:44Donc, je vais répondre
15:45et rectifier.
15:47S'il vous plaît, M. Ballard.
15:48C'est insupportable.
15:48Je suis portable.
15:50Allez-y.
15:51Non, non, c'est pas drôle, en fait.
15:53S'il vous plaît, M. Ballard.
15:55Alors, je souhaite rectifier
15:57un certain nombre de bêtises
15:59qui ont été dites sur ce plateau.
16:01Premièrement, oui,
16:03vous avez remarqué
16:03que nous interpellions
16:05de manière récurrente
16:07les députés du Parti Socialiste
16:09qui, comme je l'expliquais tout à l'heure,
16:10comme tout le monde a bien entendu,
16:12sont rentrés dans une espèce
16:13de négociation magouille
16:14avec M. Locornu,
16:16ont déjà permis que M. Beyrou,
16:17avec l'aide du Rassemblement
16:18National,
16:19se maintiennent
16:21et mettent en place
16:22sa politique.
16:24Que M. Beyrou,
16:26avec l'aide du Parti Socialiste
16:27et du Rassemblement National,
16:29a pu se maintenir
16:29et mettre en place
16:30la politique de malheur
16:31que subissent aujourd'hui
16:32les Français et les Françaises.
16:33Et malheureusement,
16:34je le regrette,
16:35nous le regrettons,
16:36nous ne cessons de le dire,
16:37le Parti Socialiste
16:37est rentré à nouveau
16:38dans une négociation infernale
16:40avec M. Locornu,
16:41a déjà permis
16:42que M. Locornu
16:43ne soit pas censuré
16:44comme il l'aurait dû,
16:45parce que nous savons
16:47depuis le début
16:48que M. Locornu
16:49s'inscrit dans la même politique
16:51que M. Beyrou.
16:52Vous êtes trahis
16:53par vos amis socialistes ?
16:54Ce ne sont pas tant
16:55les Insoumis,
16:56ce sont les électeurs
16:56et les électrices
16:57qui sont trahis
16:58par ces compromissions.
16:59Parce qu'effectivement,
17:00nous avons été élus
17:01sur le programme
17:02du Nouveau Fonds Populaire,
17:03un programme qui est
17:03aux antipodes
17:04de la politique
17:05que fait aujourd'hui
17:06M. Locornu.
17:07et donc je crois
17:08qu'ils le paieront
17:09très très cher
17:10dans les urnes
17:11cette compromission.
17:12Nous espérons
17:13véritablement
17:13qu'ils cesseront
17:15de rentrer
17:16dans cette voie mortifère
17:17pour sauver M. Locornu
17:19et sauver M. Macron.
17:20Un mot Gaëtan Mélin
17:22c'est une journée
17:23très importante
17:24à l'Assemblée nationale
17:24demain
17:25parce qu'on va donc voter
17:25cette suspension
17:27de la réforme des retraites.
17:28Et oui, tout à fait.
17:29Effectivement,
17:29un vote qui devrait intervenir
17:30aux alentours de 15 heures
17:32et si effectivement
17:33la suspension
17:34de cette réforme des retraites
17:35n'est pas votée,
17:36eh bien,
17:37c'est le texte initial
17:38qui sera transmis au Sénat.
17:41Si ce n'est pas voté,
17:41c'est dire l'accord
17:42entre les socialistes
17:43et Sébastien Lecornu saute.
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