- il y a 4 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00– Ce matin, les amis, la famille, les quidams étaient rassemblés devant le domicile de Nicolas Sarkozy
00:07pour apporter un soutien à l'ancien président de la République qui est entré en prison.
00:13Il était 9h37, il va passer sa première nuit en prison à la Santé à Paris.
00:18Invité ce soir Nadine Morano depuis le Parlement européen à Strasbourg.
00:23Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation parce que je sais que vous êtes rare.
00:26Vous n'avez pas encore entendu précisément sur l'incarcération de Nicolas Sarkozy.
00:32Lorsque vous avez vu ces images ce matin, qu'avez-vous ressenti ?
00:39J'ai ressenti d'abord une profonde injustice parce que, comme vous le savez, c'est un jugement de première instance
00:47et le président Nicolas Sarkozy a fait appel de cette décision.
00:50Quand on regarde ce jugement, je vous rappelle, il a été relaxé des chefs de recel et de détournement de fonds publics,
00:56de corruption passive et de financement illégal de campagnes électorales.
01:01Bon, il y a eu une décision qui a été prise d'un mandat de dépôt différé.
01:06Quand on en discute avec les magistrats, il y a même beaucoup de magistrats qui trouvent cette décision choquante,
01:16qui trouvent cette décision plus politique que judiciaire.
01:22Et donc, vous savez, moi depuis qu'il y a eu le mur des cons, alors que j'ai confiance en la justice de mon pays,
01:27alors que l'institution judiciaire est un pilier important de notre démocratie,
01:31et bien cette confiance, elle a été ébranlée depuis le mur des cons.
01:35Et donc, ce qui se passe aujourd'hui pour moi, de voir Nicolas Sarkozy entrer en prison,
01:40où je trouve que chaque minute qu'il y passe, c'est pour moi une injustice,
01:44voire une honte aussi pour notre pays.
01:47Ici, vous voyez, je suis au Parlement européen et beaucoup de mes collègues sont abasourdis
01:51de voir celui qui a présidé l'Union européenne en 2008, puisqu'il a été président en exercice de l'Union européenne.
02:00Les parlementaires sont choqués qu'un ancien président d'un État membre se retrouve ce soir incarcéré.
02:08Mais vous présentez Nicolas Sarkozy comme une victime.
02:10Il a été condamné par la justice.
02:13Dans une autre affaire, il a également été condamné définitivement.
02:16Que répondez-vous à ceux qui disent Nicolas Sarkozy ?
02:21Il n'est pas au-dessus des lois, c'est un citoyen comme les autres.
02:24Et s'il doit aller en prison, il faut qu'il aille en prison.
02:30Nicolas Sarkozy est un citoyen comme les autres, évidemment, mais pas en dessous des autres non plus.
02:37Et vous voyez, dans le système judiciaire, il y a ce qu'on appelle l'individualisation de la peine.
02:43C'est-à-dire que pour chaque prévenu, on analyse sa personnalité, son parcours, son passé, son passif.
02:51Et je trouve étonnant que dans la balance, voyez-vous, et personne ne dit cela sur les plateaux,
02:58personne ne dit que Nicolas Sarkozy a beaucoup apporté à la France.
03:04Nicolas Sarkozy a servi son pays et a été un grand président pour la France.
03:08Et là, je trouve étonnant qu'en matière d'individualisation de la peine,
03:13eh bien, ça ne pèse pas dans les décisions qui sont prises.
03:17Parce que Nicolas Sarkozy, voyez-vous, a fait appel.
03:20Et donc, comme justiciable, il est aujourd'hui présumé innocent, puisqu'il a fait appel de cette décision.
03:26Et donc, je trouve assez choquant de délivrer...
03:30J'en parlais avec Jean-Paul Garraud, que vous avez sans doute reçu sur vos plateaux,
03:34qui est député européen, aujourd'hui ancien magistrat.
03:39Et j'en parlais avec lui ce midi, et qui me rappelait à quel point de faire ce mandat de dépôt différé,
03:45parce que s'il y avait urgence à le mettre en prison,
03:48si Nicolas Sarkozy menaçait de s'échapper,
03:51si Nicolas Sarkozy menaçait l'ordre public,
03:54ou de détruire des preuves.
03:57Évidemment, la présidente du tribunal aurait jugé utile de l'incarcérer de manière immédiate.
04:03Je pense qu'ils n'ont pas osé aller jusque-là.
04:06Et donc, ce mandat de dépôt différé,
04:08pour beaucoup de magistrats, dont Jean-Paul Garraud,
04:10ou d'autres magistrats avec lesquels je me suis entretenue,
04:13ont trouvé cette décision choquante.
04:15Et donc, c'est vrai que...
04:16Mais l'exécution provisoire, elle existe dans la loi.
04:18Pardon, mais Nadine Morano, l'exécution provisoire, elle existe.
04:21Elle est appliquée à d'autres prévenus.
04:24On peut, effectivement, y revenir.
04:25Enfin, c'est souvent les députés qui ont décidé de mettre cela dans la loi.
04:29D'ailleurs, Emmanuel Macron, tout à l'heure, s'exprimait là-dessus.
04:32Il disait qu'il n'était pas contre un débat.
04:34Il n'est pas le seul, d'ailleurs.
04:35Plusieurs personnalités.
04:36Mais en fait, finalement, c'est quand il s'agit d'un homme politique
04:41que, tout d'un coup, on s'interroge sur la dureté de certaines lois.
04:45C'est étonnant.
04:48Non, non, non.
04:49Je pense que sur ce dispositif d'exécution provisoire, il faut qu'on ait un débat.
04:57Il faut réouvrir le débat parce qu'il n'y a pas d'appel possible.
05:01Il n'y a pas de procédure judiciaire possible pour avoir un recours.
05:05Et là, en la matière, je trouve que cette décision est choquante.
05:10Voilà.
05:10C'est pas que Nadine Morano, pardon, pardon, M. Truchot,
05:15mais il n'y a pas que Nadine Morano qui se trouve choquée de ça.
05:18Oui.
05:19Il y a des Français qui sont choqués par la décision,
05:21qui sont sans doute attrissés de voir Nicolas Sarkozy,
05:23mais il y a aussi des Français qui se disent
05:24qu'il n'y a pas de raison qu'il soit traité différemment
05:27et qui ont peut-être même été étonnés de voir Emmanuel Macron le recevoir à l'Élysée,
05:31d'entendre Gérald Darmanin, le garde des Sceaux,
05:34dire qu'il irait le voir en prison,
05:36d'apprendre que Marine Le Pen lui a passé un coup de fil,
05:39qu'Édouard Balladur est venu le voir,
05:41comme s'il y avait finalement une réaction de corps.
05:44Tout d'un coup, la caste politique faisait corps autour de Nicolas Sarkozy.
05:51Non, parce que je trouve qu'il a été traité différemment.
05:54Contrairement à ce que vous dites, je pense qu'il a été traité différemment.
05:58Et je trouve profondément cette décision scandaleuse
06:03parce que, encore une fois,
06:05quand vous regardez les chefs de recel de détournement de fonds publics,
06:10relaxés, relaxés de corruption passive, relaxés de financement illégal de campagne électorale,
06:16et en même temps de se dire que le document qui a amené à cette affaire,
06:21d'après ce qui a été écrit dans ce jugement,
06:24est probablement faux.
06:26Ce n'est pas moi qui le dis, c'est écrit.
06:27Et que Nicolas Sarkozy soit envoyé en prison, en prison,
06:33un ancien président de la République avec tout ce qu'il a fait pour le pays,
06:36avec tout ce qu'il a fait pour la France,
06:38avec tout ce qu'il a fait pour l'Union Européenne.
06:41Enfin, franchement, oui, je trouve qu'il a été traité différemment.
06:45Et depuis qu'il y a ce mur des cons,
06:48des magistrats qui se permettent de défiler contre une politique pénale,
06:52contre la politique pénale de Nicolas Sarkozy,
06:55oui, je me pose des questions sur le traitement qui lui a été infligé.
06:59D'ailleurs, si je suis allée devant chez lui ce matin,
07:02si j'ai répondu à l'appel de Louis Sarkozy,
07:05de ses enfants, de sa famille,
07:07et des Français nombreux qui nous ont écrit,
07:10et qui lui ont écrit,
07:11en trouvant cette décision scandaleuse,
07:13comme les parlementaires,
07:14dont une parlementaire belge qui s'est exprimée dans cet hémicycle,
07:18pour dire à quel point elle a été choquée
07:20de cette décision d'incarcération d'un président d'un État membre,
07:26de la France,
07:27franchement, oui, pour moi,
07:29il n'a pas été traité d'une manière convenable comme les autres.
07:33Il a été traité d'une manière différente.
07:35Pour moi, c'est la réalité.
07:36S'il n'y avait pas eu le mur des cons,
07:38moi, je figurais sur ce mur des cons à ses côtés.
07:40Donc, moi, après, je peux me poser des questions aussi.
07:42Quel juge avons-nous en face de nous ?
07:44Est-ce qu'ils vont nous juger correctement ?
07:47Ce n'est pas le syndicat de la magistrature.
07:48La présidente n'était pas membre du syndicat de la magistrature.
07:51C'était l'USM, effectivement.
07:52Non.
07:53Elle a été syndicaliste.
07:54Elle était à l'USM, l'autre syndicat.
07:57Elle a été syndicaliste.
07:57Elle a manifesté contre la politique de Nicolas Sarkozy.
08:03Oui.
08:04Bon.
08:05Alors, moi, je pense qu'à un moment,
08:07il faut quand même se poser des questions
08:09sur la confiance qu'on peut avoir
08:12en notre système judiciaire
08:13à partir du moment où des magistrats sont syndiqués.
08:16Là aussi, il faudrait ouvrir le débat.
08:18Si on a besoin d'avoir une...
08:20Parce que ce terme a été utilisé par Nicolas Sarkozy
08:23dans sa réaction sur les réseaux sociaux ce matin.
08:26Il parlait de vengeance.
08:27Pour vous, c'est une vengeance ?
08:28Et une vengeance, d'ailleurs, contre qui ?
08:30Contre quoi, précisément ?
08:31Écoutez, moi...
08:34Pourquoi il en voudrait Nicolas Sarkozy, le magistrat ?
08:36Alors, je me rappelle quand le débat avait été lancé
08:41sur la réforme concernant le juge d'instruction,
08:46sur toutes les réformes que Nicolas Sarkozy voulait mettre en place.
08:50Je sais qu'il y avait eu des levées de boucliers.
08:52Bon.
08:52Moi, j'ai été à ses côtés pendant 4 ans et demi dans ce gouvernement.
08:55Je sais ce qu'il a fait pour ce pays
08:56pendant la crise économique et financière.
08:59Alors, un journaliste, tout à l'heure, devant chez lui, me dit
09:01« Ah, mais là, vous n'êtes pas là pour parler de son bilan. »
09:03Ben, excusez-moi, quand je vois dans quel état se trouve le pays
09:06au bout de 12 ans, après que nous ayons quitté le pouvoir,
09:09et quand je vois comment lui, quand il a constitué le G20,
09:12quand il y a eu le sommet de Pittsburgh,
09:14tout ce qu'il a fait pour notre pays,
09:16et quand je vois la dégringolade de la France aujourd'hui,
09:20je me dis que, alors que Nicolas Sarkozy était aux affaires,
09:24eh bien, le pays allait mieux, la France allait mieux,
09:26et que quand il parle de vengeance,
09:30ou lorsqu'il dit qu'il n'ait pas été traité comme les autres,
09:33moi, j'ai envie de lui dire une chose,
09:34je ne sais pas s'il nous regarde à ce temps-ci,
09:36mais il nous disait toujours que pour devenir président de la République,
09:40c'est comme si on escaladait l'Everest et en haut de sommet.
09:43En général, il n'y a pas beaucoup d'oxygène,
09:46et il n'y en a toujours qu'un qui peut arriver sans doute au sommet,
09:49surtout dans une épreuve de conquête de la présidence de la République.
09:52Tout a été fait pour l'abattre, en fait.
09:53Et je sais, je connais son courage, je connais sa pugnacité, sa force,
09:58sa dignité aussi.
09:59Moi, je pense à sa famille ce soir.
10:02Je sais qu'il va écrire un livre, j'en étais sûre d'ailleurs.
10:05Il va écrire un livre,
10:07et ce soir, il va devenir sans doute une légende
10:10dans le fonctionnement de notre pays.
10:13Il va écrire ce qu'il ressent,
10:15il va écrire sans doute ce fonctionnement
10:17ou ce dysfonctionnement qu'il aura eu à subir.
10:19Après, Nicolas Sarkozy n'est pas au-dessus des lois,
10:23mais il n'est pas en-dessous non plus.
10:25Alors, je pense à toute sa famille, à ses enfants,
10:27à son épouse, à tous nos militants
10:29qui ont fait cohorts,
10:31et je pense aussi à sa maman, figurez-vous.
10:34Nadine Morano, il y a une question de Marie Chantret
10:35qui est sur le plateau avec moi.
10:36Bonsoir, Nadine Morano.
10:37Vous étiez présente, et au moment où vous parlez,
10:39on voit ces images de ce rassemblement ce matin.
10:42D'autres figures, des Républicains,
10:44Henri Guénaud, Laurence Saillet,
10:46mais pas tant que ça, finalement.
10:47On était présente ce matin sur le lieu du domicile.
10:50Est-ce que vous regrettez que les figures de la droite
10:52ne se soient pas déplacées
10:54juste avant l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
10:59Oui, alors moi, vous savez, j'ai fait un aller-retour.
11:01Je suis repartie assez vite
11:02parce que je devais venir au Parlement européen.
11:05Je sais que de se déplacer ce matin,
11:08ça n'était pas évident.
11:10Il y avait des centaines de personnes.
11:12Je pense que si ça avait été à un autre moment,
11:14il y a des bus de militants qui se seraient déplacés
11:17parce qu'on a eu des demandes de nos militants
11:19de pouvoir faire des bus
11:21pour pouvoir venir soutenir Nicolas Sarkozy.
11:23C'est une réalité.
11:25J'ai fait une rentrée de nos adhérents.
11:28Je lui ai envoyé d'ailleurs à Nicolas Sarkozy cette vidéo.
11:31200 personnes qui se sont levées,
11:33qui l'ont acclamée.
11:34Je lui ai envoyé la vidéo sur son téléphone portable.
11:37Mais sur les figures du parti, Nadine Morano ?
11:38Bruno Rotaillon n'était pas là ce matin.
11:40Sur les figures, sur les politiques,
11:42ancienne UMP, désormais les Républicains,
11:45peu étaient là.
11:45Demandez-le.
11:47Je sais par exemple que François-Xavier Bellamy
11:50était au Parlement européen,
11:51mais qu'il était sur votre plateau hier matin.
11:54Il s'est exprimé sur ce sujet.
11:56Je vois que vous allez recevoir Laurent Wauquiez tout à l'heure,
11:58qui s'est exprimé sur les réseaux sociaux.
12:01Donc, beaucoup se sont exprimés.
12:04J'aurais préféré que les anciens ministres,
12:06ceux qui ont fait route avec Nicolas Sarkozy.
12:08Moi, vous savez, j'ai été déléguée des jeunes RPR de Morte-et-Moselle.
12:12J'avais 20 ans.
12:14Et Nicolas Sarkozy était secrétaire national à la jeunesse.
12:18Donc, on a fait un chemin politique ensemble,
12:21avec des victoires, avec des défaites,
12:23avec beaucoup à la fois de sourire,
12:26mais aussi, on a traversé des épreuves.
12:28Et je me devais d'être là ce matin,
12:31à ses côtés,
12:32parce qu'au-delà de ce président de la République,
12:34de sa fonction,
12:35c'est aussi un homme qui a du cœur
12:36et qui laisse jamais tomber ses amis.
12:39Et nous, nous ne le laisserons jamais tomber aussi.
12:41Et comme disait Louis,
12:42l'histoire n'est pas finie.
12:44Guillaume Daré veut vous poser une question.
12:45Nadine Morano, vous avez posé la question de la confiance,
12:47justement, dans la justice.
12:49Vous évoquez la syndicalisation des magistrats.
12:51Est-ce que ça veut dire que vous êtes
12:52pour l'interdiction de la syndicalisation des magistrats ?
12:54Moi, je pense que c'est un sujet dont il faut débattre.
13:00Personnellement, je trouve ça choquant
13:01que des magistrats peuvent être syndiqués
13:05alors que des militaires ne le sont pas.
13:07Vous voyez, vous avez certains corps de métiers
13:09qui ne peuvent pas l'être.
13:11Et donc, je crois qu'on a besoin d'avoir confiance en la justice.
13:14Alors, chacun peut avoir une opinion politique.
13:17Mais si vous voulez, quand vous voyez que des juges vont manifester
13:20ou tiennent des stands à la fête de l'humanité,
13:24quand vous êtes injusticiable et quand vous êtes un responsable politique,
13:28vous dites, oh là là, mais franchement,
13:31est-ce que dans une affaire judiciaire, quelle qu'elle soit,
13:34en procédure civile ou n'importe quoi,
13:36est-ce que... qui je vais avoir en face de moi ?
13:39Est-ce qu'il faut l'interdire, alors ?
13:42Je pense que le débat doit être posé.
13:46Personnellement, moi, je suis opposée à la syndicalisation des magistrats.
13:51Je le dis, je pense que les syndicats ne devraient pas...
13:54Les magistrats, pardon, ne devraient pas pouvoir afficher publiquement
13:58leurs préférences politiques, ni faire d'appel au vote,
14:03comme ça a été le cas notamment en 2012,
14:06où ils appelaient à faire battre Nicolas Sarkozy.
14:10Je trouve qu'après, pour le bon fonctionnement de la justice,
14:14et puis aussi pour le bon fonctionnement de la justice
14:17et des rapports entre la justice et les responsables politiques,
14:20ça serait mieux pour tous, je pense.
14:22Une dernière question, Nadine Morano,
14:25vous qui connaissez très bien Nicolas Sarkozy,
14:27il a dit plusieurs fois qu'il n'avait pas peur de la prison.
14:30Il va quand même passer sa première nuit en prison.
14:33Tout à l'heure, Maître Pardot décrivait le choc carcéral,
14:37c'est-à-dire qu'il y a quand même un choc,
14:39on n'est peut-être pas prêts d'ailleurs à le vivre.
14:42Quelle pensée avez-vous pour Nicolas Sarkozy avant cette première nuit ?
14:47Non, moi, je n'ai pas peur de ça.
14:49Je connais sa force mentale.
14:50Vous savez, c'est un sportif.
14:53Il en a traversé des épreuves.
14:55Il s'est préparé à ça.
14:57Je pense qu'il a sans doute plus de peine pour sa famille,
15:00qu'il doit supporter ça à l'extérieur.
15:02Mais il est parti avec le roman du conte de Monte Cristo,
15:08la biographie de Jésus,
15:10et sa force physique, psychologique, mentale.
15:14Je sais qu'il va écrire.
15:15Je sais qu'il est préparé à ça et qu'il peut tout affronter.
15:18Objectivement, ça ne m'inquiète pas.
15:20Je sais qu'il fera face à ça avec dignité, avec courage.
15:24Je sais qu'il sorte le plus rapidement possible avant les fêtes.
15:26Et qu'il se dérobera devant rien, en plus.
15:29Vous espérez qu'il sorte le plus rapidement possible ?
15:38Une demande de remise en liberté a été déposée par ses avocats avant Noël ?
15:43Chaque minute passée en prison est une minute de trop.
15:47Donc le plus vite, il retournera chez lui.
15:50Et mieux ce sera.
15:51Voilà.
15:51Merci Nadine Morano.
15:54Merci d'avoir été en direct ce soir depuis le Parlement de Strasbourg.
15:58Vous étiez ce matin devant le domicile de Nicolas Sarkozy
16:01pour apporter votre soutien, vous l'avez dit, ce soir sur BFM TV.
16:07Sous-titrage Société Radio-Canada
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