- il y a 3 mois
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00On faisait le calcul, oui c'est ça ?
00:01Oui, ça fait J-4.
00:02On est à J-4 avant le vote de confiance.
00:06J'ai vu que c'est comme les enfants, on dit combien de dodo jusqu'à la rentrée des classes.
00:08C'est ça. Quel suspens surtout.
00:10Pour François Bayrou et lundi, bien évidemment, c'est une journée au Combien Politique
00:13où vous vivrez en direct sur BFM TV.
00:15En attendant, le chef du gouvernement, toujours à Matignon,
00:18continue d'écouter, de consulter, de regarder.
00:20Alors on parlera du Parti Socialiste tout à l'heure.
00:21Là, ce qui nous intéresse, c'est ce qui se passe à droite.
00:25Et là, c'est avec vous, François Gapillon.
00:27On va regarder précisément.
00:28Peut-être qu'on peut dire que c'est un peu le bazar à droite, François.
00:32Un tout petit peu.
00:33Parce que tout commence ce matin, sur BFM TV d'ailleurs,
00:36avec la petite phrase de Laurent Wauquiez, interrogée par Apolline de Malher.
00:39Écoutons-le.
00:41Prenons le même scénario dans l'autre sens.
00:43Olivier Faure d'un côté, Jordan Bardella de l'autre.
00:45Vous censurez pareillement.
00:47Non. Et là-dessus, je veux être bien clair.
00:50On a pris un engagement, nous.
00:51On ne censure pas.
00:53C'est-à-dire qu'on ne censurera pas un gouvernement socialiste,
00:55on ne censurerait pas un gouvernement du Rennes.
00:56Pourquoi ?
00:57J'essaie d'être cohérent avec ce que je vous dis.
00:59Je vous dis que je suis pour la stabilité politique.
01:01Nous ne faisons pas partie de ceux qui font tomber des gouvernements dans ce pays.
01:04Tout simplement parce que, quel qu'il soit,
01:06je pense que l'instabilité est catastrophique pour le pays.
01:09Réponse du numéro 1 du Parti Socialiste.
01:11Justement, quelques heures plus tard,
01:12Olivier Faure à la sortie de Matignon.
01:14Il y a une proposition sur la table.
01:17Elle permet, bien sûr, d'offrir un autre regard sur l'avenir.
01:23Et je pense que ça mérite effectivement d'être discuté.
01:25Et donc, tant mieux si Laurent Wauquiez dit qu'il ne censurerait pas ce gouvernement.
01:29Je pense qu'aujourd'hui, on est dans une impasse.
01:31Et que donc, tout responsable politique devrait se poser la question de savoir
01:35comment est-ce qu'on en sort ?
01:36Comment est-ce qu'on sort ce pays de l'impasse dans laquelle il est rentré
01:39après une dissolution qui, à bien des égards, est une dissolution ratée ?
01:43Oui, mais voilà, entre-temps, et c'est là que ça se corse à droite,
01:45Bruno Retailleau, président du Parti LR,
01:48a contredit Laurent Wauquiez, le patron des députés LR,
01:51par ce tweet que vous découvrez.
01:53Si LR a accepté d'entrer au gouvernement,
01:55c'est justement pour empêcher la gauche d'accéder au pouvoir,
01:57écrit celui qui est aussi, bien sûr, ministre de l'Intérieur.
02:00Il ne peut pas y avoir de chèques en blanc, écrit Bruno Retailleau.
02:03Si un gouvernement socialiste devait mener une politique contraire aux intérêts de la France,
02:07le devoir de la droite serait de l'empêcher, fin de citation.
02:09Ce à quoi Olivier Faure, encore lui, a répondu par cette phrase.
02:14Bruno Retailleau s'opposerait à un gouvernement de gauche,
02:17mais visiblement, un gouvernement d'extrême droite ne le choquerait pas.
02:20Et Jean-Luc Mélenchon ne mettra à son tour son grain de sel,
02:24toujours sur les réseaux sociaux, avec ce message.
02:26Heure après heure, se fait un glissement politicien, estime le leader Insoumis.
02:31Une grande coalition de Glucksmann-Avoquiez avec le PS et la Macronie.
02:35Les Insoumis n'ont rien à voir avec cette tambouille,
02:38et ils la combattent, car ce n'est pas l'engagement pris devant les électeurs
02:41avec le programme du Nouveau Front Populaire.
02:44Merci pour ce tableau du bazar, mon cher François Gapillon.
02:47Guillaume Daré, Amandine Attalaya, et puis nous avons deux responsables politiques.
02:51Nous sommes avec Tina Ba Diop, députée des Évines,
02:54porte-parole du Parti Socialiste, peut-être bientôt au gouvernement,
02:56et Mickaël Taverne, député RN du Nord, peut-être aussi.
02:59Bonsoir.
03:00On ne sait pas, en tout cas Guillaume Daré, on ne comprend pas bien ce qu'a dit Laurent Wauquiez ce matin.
03:04Est-ce que c'est une boulette ?
03:06Il y a une petite terreur, en tout cas il y a un manque dans l'entourage de Laurent Wauquiez.
03:09On reconnaît que le mot qu'il aurait dû prononcer, c'est qu'il n'y aura pas de censure automatique.
03:13C'est-à-dire que, dans le même cas que ce qui avait été fait à l'époque de François Bayrou,
03:17et avant même que Michel Barnier soit nommé,
03:19l'entourage de Laurent Wauquiez dit, on examinera effectivement ce qui sera mis sur la table comme proposition,
03:23quelle serait la ligne de ce gouvernement.
03:25On mettra de notre côté un pacte législatif, ce qu'ils avaient fait à l'époque où le président de la République,
03:30rappelez-vous, après les législatives, constituait justement une forme de consultation avec toutes les forces politiques.
03:36Et à l'issue de cela, si c'est compatible, on ne censurera pas automatiquement.
03:39En revanche, si c'est totalement contraire aux propositions des Républicains,
03:43en matière de sécurité, en matière d'économie, on censurera.
03:46Mais effectivement, ils reconnaissent qu'il y a eu une forme de loupé, si j'ose dire, dans les termes employés.
03:51En revanche, dans l'entourage de Bruno Rotaio, que j'ai eu juste avant d'entrer en plateau, ça fait bondir, évidemment.
03:56Un des proches de Bruno Rotaio me disait, avec ces mots,
04:00vous laissez entendre à l'électeur de droite que le gouvernement fort, c'est OK.
04:04Si c'est OK, on est mort.
04:06Il n'y a pas un député LR qui peut porter ça sur un marché.
04:10Ça paraît même évident.
04:11Je pense que Laurent Wauquiez, en fait, s'est un peu pris les pieds dans le tapis
04:15parce que, dans les sondages, les électeurs de droite ont quand même toujours aussi cette volonté de stabilité.
04:21Ils ne veulent pas le chaos, ils ne veulent pas de déstabilisation.
04:24Et donc, c'est difficile pour les responsables de droite.
04:26Il ne veut pas non plus apparaître comme celui qui n'est prêt à faire absolument aucun compromis.
04:31Et donc, ça donne cette position qui ne colle pas du tout avec les propos passés de Laurent Wauquiez,
04:34qui a toujours été l'un des plus grands opposants, précisément, à la gauche,
04:39aux alliances avec la France insoumise bizarroïde du bloc central.
04:44Et donc, il y a une incohérence qui n'échappe pas, bien évidemment, aux électeurs de droite.
04:49Il y a peut-être une autre pensée aussi dans la tête de Laurent Wauquiez,
04:52puisqu'il y a toujours cette bataille entre Laurent Wauquiez et Bruno Rotaio,
04:56sur lequel des deux sera le mieux placé plus tard.
04:58Laurent Wauquiez souhaite, on le sait tous, que Bruno Rotaio quitte le gouvernement
05:04pour ne pas continuer à prendre trop d'ampleur.
05:07Et donc, ça ne gênerait pas beaucoup, Laurent Wauquiez,
05:09s'il y avait un gouvernement, même un peu du centre, un peu de gauche respectable,
05:15tant que Bruno Rotaio quitte ce gouvernement.
05:17Et Bruno Rotaio ne peut rester que dans un gouvernement, précisément, du centre et de droite.
05:22Donc, tout ça est mêlé, comme en ce moment,
05:24et ça n'échappe pas non plus aux Français de deux pensées très stratégiques.
05:27– Ce qui ne nous échappe pas non plus, c'est que le Parti socialiste
05:30est quand même, en ce moment, au centre du jeu de l'après-Bayrou.
05:34Même Emmanuel Macron dit qu'il faut leur parler aux socialistes.
05:38– Mais les socialistes sont très clairs.
05:41Nous avons une proposition concrète de contre-budget,
05:44en fait un projet alternatif à celui qui est proposé par François Bayrou.
05:48Ce matin, par courtoisie républicaine, nos représentants,
05:53au premier desquels Olivier Faure s'est rendu à Matignon,
05:56pour redire qu'effectivement, nous voterons contre la confiance,
06:00dire que nous ne sommes pas d'accord.
06:02François Bayrou, lors de cet entretien, a affirmé ses positions
06:05en disant que rien de ce que nous proposions lui allait.
06:09Très bien, parce que de toute façon, nous, ce que nous proposons,
06:11ce n'est pas de faire un compromis avec lui.
06:13Ce que nous proposons, c'est de remplacer le gouvernement actuel
06:17par un gouvernement de gauche, avec une ou un Premier ministre de gauche,
06:22et d'offrir une alternative aux Français et aux Français.
06:24– Jean-Luc Mélenchon dit que vous êtes prêt à faire une grande coalition
06:26qui irait de Glucksmann à Wauquiez ?
06:28– Wauquiez, certainement pas.
06:30Nous, on a été très clairs, nous voulons un gouvernement de gauche.
06:32– Il est tolérant, et Laurent Wauquiez dit pas de censure.
06:34– Oui, mais alors, je pense qu'on va peut-être éviter de mélanger les choux et les carottes.
06:38On va être très clairs, il y a la droite d'un côté, il y a la gauche de l'autre.
06:41Nous, nous ne ferons aucun gouvernement d'Union républicaine de quoi que ce soit,
06:46ni avec la Macron, ni encore moins avec Laurent Wauquiez.
06:49– Donc il n'y aura pas de gouvernement coalicien, il faut dire les choses réclamantes,
06:51même avec le bloc central ?
06:53– Non.
06:53– D'accord, soit que la gauche, soit vous restez dans l'opposition.
06:57– Que la gauche, toutes celles qui souhaitent, toutes celles qui souhaitent.
06:58– Pas les insoumis ?
06:59– Les insoumis, sauf erreur de ma part, ont clairement dit qu'ils ne participeraient pas.
07:03– Mais il est fort aussi a dit qu'ils ne voulaient pas d'insoumiser dans son gouvernement.
07:05– Non, mais on va être très clairs.
07:05– Donc avec une soixantaine de députés, vous voulez gouverner tout seul ?
07:10– Alors, moi j'adore, parce que vous dites toujours, avec une soixantaine de députés,
07:13on peut parler du nombre de députés LR que nous avons, ou même Modem.
07:17– Oui, mais ils sont alliés avec les macronistes, ça fait quand même beaucoup plus de députés.
07:20– Mais c'est pour ça que ça n'a pas marché, c'est parce qu'on n'avait pas assez.
07:23– Et donc vous, avec une soixantaine de députés, vous dites, non, nous on veut être tout seul.
07:26– Non, on n'a pas dit qu'on voulait être tout seul.
07:28– On dit qu'on veut un gouvernement de gauche et des écologistes,
07:31avec toutes celles et ceux et la société civile qui a envie justement de travailler.
07:36– Ce qui compte c'est l'Assemblée.
07:37– Ensuite, à l'Assemblée, nous construirons des majorités en allant discuter texte par texte,
07:42puisque nous on change de méthode.
07:44On est les seuls à dire, on renonce au 49.3 pour justement travailler avec notre opposition républicaine
07:50à trouver des majorités.
07:51– On va avoir Franck Louvrier qui est avec nous, c'est le maire Les Républicains de la Boleskoublac,
07:57ancien conseiller Nicolas Sarkozy.
07:59Bonsoir M. le maire, bonsoir Franck Louvrier.
08:01– Bonsoir.
08:01– Dido, qu'est-ce qu'il lui a pris à Wauquiez ?
08:04Il savait précisément ce qu'il disait, là ?
08:05Il vous a mis dans une drôle de situation, vous, les LR, là ?
08:08– Bon, d'abord, celui qui nous met dans une drôle de situation, c'est François Oberrou, d'abord.
08:12Première chose, remettons l'Église au milieu du village,
08:14parce qu'il abandonne la France pour son calendrier personnel
08:17et laisse les clés, d'une certaine façon, aux socialistes, pourquoi pas ?
08:21Donc la situation, elle est dramatique.
08:23Donc, il est clair qu'aujourd'hui, il n'est pas question qu'il y ait une alliance de la droite avec la gauche.
08:29Il faut être très clair, ça n'a jamais été l'intention, j'espère, ni de le renvoquer,
08:33et encore moins de celle de Bruno Retailleau.
08:36Maintenant que François Oberrou rajoute la crise à la crise,
08:39la situation est très compliquée.
08:42Elle est entre les mains du président de la République.
08:44Quelle décision va-t-il prendre ?
08:45Moi, je pense qu'il ne souhaite pas, bien évidemment, qu'il y ait une dissolution,
08:50mais qu'il va être obligé de la faire.
08:51– Oui, maintenant, et Franck Louvry, elle a vous reporté sur France.
08:53– Il va être obligé de la faire, la dissolution ?
08:54Attendez, c'est intéressant, vous dites qu'il sera obligé de la faire.
08:57– Parce que…
08:57– Vous dites la situation est bloquée.
08:59– Entre la gauche qui explique qu'ils vont réussir à faire une majorité à 60,
09:03et que la droite qui n'arrive pas aujourd'hui à travailler correctement,
09:06en tout cas sous l'impulsion de François Oberrou,
09:09pour permettre d'essayer de faire avancer des textes,
09:11que je ne vois pas quel est le trou de souris dans lequel on pourrait sortir
09:15pour pouvoir justement essayer de voter un budget.
09:16– Monsieur le maire, Franck Louvry, là, ça vous permet de vous échapper un peu.
09:19Parce que là, on était sur Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau.
09:23Est-ce que vous validez plutôt la thèse de Laurent Wauquiez ou la thèse de Retailleau ?
09:27– Mais je ne valide pas du tout la thèse de Laurent Wauquiez,
09:29je valide plutôt celle de Bruno Retailleau, qui a toujours été très clair.
09:32Il était clair pour qu'on puisse travailler avec les gens qui n'avaient pu travailler auparavant,
09:37mais il est très clair qu'on ne travaillera jamais
09:39avec ceux qui sont nos adversaires et qu'on fait alliance avec l'extrême-gauche.
09:43Voyons, il faut avoir un bon sens.
09:46– Franck Louvrier, quand même, la droite est dans tous ses états
09:50depuis que François Bayrou a pris cette décision de faire voter la confiance.
09:55Le groupe LR est très divisé.
09:57Laurent Wauquiez a dit ce matin qu'il voterait la confiance,
09:59mais on sait qu'il y a une bonne partie de ce groupe qui ne votera pas à cette confiance,
10:04soit en votant contre, soit en s'abstenant.
10:06Donc en fait, plus personne ne tient les troupes chez LR ?
10:10– Ah ben c'est clair que, vu la situation en laquelle on est aujourd'hui,
10:13il n'y a pas de majorité qui peut s'imposer, en tout cas sur une même ligne.
10:18Moi je serais à la place parlementaire, j'irais vers l'abstention,
10:21il n'y a même pas de débat.
10:22La situation qui est amenée aujourd'hui, qui est une situation…
10:25– Donc Laurent Wauquiez a tort de voter la confiance ?
10:28– Mais il ne faut pas voter la confiance, moi je pense qu'il faut s'abstenir.
10:31– Mais vous avez des ministres LR dans ce gouvernement ?
10:33– Il faut s'abstenir aujourd'hui ?
10:34– Oui mais vous avez des ministres LR dans ce gouvernement ?
10:37– Mais bien sûr, mais il y a trois choix dans une élection,
10:39il y a l'abstention, il y a le vote pour et le vote contre.
10:42Moi je pense qu'il faut s'abstenir, parce qu'aujourd'hui,
10:45on ne peut pas, à la fois, on peut être d'accord avec ce que dit sur le fond François Bayrou,
10:49mais on ne peut pas accepter la méthode, elle est inadmissible.
10:52C'est-à-dire que M. Bayrou a forcé le président de la République
10:55à être Premier ministre, tout le monde le sait.
10:57Maintenant, il impose son calendrier de sortie, pour quelles raisons ?
11:00Parce qu'il a son calendrier électoral municipal ?
11:03Franchement, est-ce que c'est vraiment sérieux ?
11:05Je sais qu'il a déjà donné les clés aux socialistes
11:08en voulant donner une consigne de vote contre Nicolas Sarkozy
11:11aux élections présidentielles, mais là franchement,
11:13on est vraiment dans le délire total.
11:14Donc, à un moment donné, il faut être clair,
11:16nos alliés ne peuvent pas être les socialistes.
11:19Donc, il n'est pas question que, d'une façon ou d'une autre,
11:21on s'allie avec les socialistes dans la situation dans laquelle on est aujourd'hui.
11:25Alors, justement, restez avec nous, Franck Louvrier,
11:26parce qu'on va continuer notre discussion.
11:28On va écouter ce que disait Nicolas Sarkozy il y a 48 heures,
11:31justement, à propos de la situation politique du moment
11:33et du Rassemblement national.
11:36Le président m'a dit, vraiment, président,
11:38dites-moi ce qu'il faudrait faire.
11:42Je l'ai répondu, je ne vous le dirai pas,
11:44parce que vous allez faire le contraire.
11:45Vous me demandez mon avis depuis 8 ans
11:49et vous faites ci, c'est bâtiment le contraire.
11:52Il pensait que Bayrou pouvait être maintenu.
11:55Vraiment ?
11:56Là, oui, vous savez, la politique, c'est un truc de professionnel.
12:02Je lui ai dit, Bayrou va tomber.
12:04Et vous allez vouloir nommer un Premier ministre.
12:10Et les mêmes causes produiront les mêmes effets.
12:12Mais vous allez perdre encore 3 mois.
12:15Et plus vous attendez, plus la pression sur votre démission sera importante.
12:20Donc il faut faire la dissolution.
12:22Et il fera la dissolution.
12:24Parce qu'il ne pourra pas faire autrement.
12:26Et le grand débat sera Front républicain ou pas de Front républicain.
12:29Et cette fois-ci, Front républicain, ça ne marchera pas.
12:32Je vous dis, moi, ce qui va se passer.
12:33Et là, il m'a dit quelque chose qui m'a beaucoup inquiété, le Président.
12:39Il m'a dit, je crois que vous avez raison.
12:42Alors là, j'étais sûr qu'il allait faire le contraire.
12:46Donc il ne fera pas la dissolution, Franck Louvrier.
12:48Puisque Nicolas Sarkozy, à chaque fois qu'il donne un conseil,
12:51le Président Macron fait le contraire.
12:53Écoutez, je ne suis pas dans la tête d'Emmanuel Macron.
12:56Non plus celle de Nicolas Sarkozy.
12:58Mais il y a une chose dont je suis sûr.
12:59C'est que s'il n'y a pas un acte politique très fort pour permettre de sortir de cette crise,
13:06la pression, à juste titre, comme le dit Nicolas Sarkozy,
13:08va être encore plus forte sur la sortie du Président de la République.
13:12Parce qu'il ne faut pas se leurrer.
13:13On n'arrivera pas aujourd'hui, dans la situation parlementaire dans laquelle on est,
13:16à dégager une majorité.
13:17Et vous le voyez bien.
13:18On est à une France qui est entre la droite et l'extrême droite,
13:22et on va mettre un Premier ministre socialiste.
13:24Non mais, on tombe des nus.
13:26Franchement, on ne colle pas du tout à la réalité du pays.
13:29Et ça va créer encore des tensions supplémentaires.
13:31On le voit bien.
13:32Donc la question aujourd'hui est de savoir si François Béroux s'en va.
13:36Et s'il s'en va, du même coup, il faudra bien évidemment affaire à un acte pris.
13:41Et la chance, c'est qu'on a une constitution qui nous permette d'agir.
13:44Et cette constitution nous donne la possibilité de la dissolution.
13:47Moi, je pense que foncièrement, le Président ne veut pas de la dissolution,
13:50mais il va être obligé de la faire.
13:51Dissolution, mais pas de démission ou de présidentielle anticipée ?
13:55La dissolution évite la démission anticipée,
13:58parce que la démission anticipée, c'est une crise politique très grave.
14:02Quand un Président de la République quitte ses fonctions,
14:04vous imaginez ce que c'est ?
14:06Les répercussions.
14:07Donc il y a quand même avant, des paravents,
14:10et notamment des outils que nous offrent la Constitution 58 et la dissolution.
14:14Merci Franck Louvrier, maire les Républicains de La Boulle.
14:17Merci d'avoir été avec nous pour continuer cette discussion,
14:19parce qu'il y a une voix qu'on n'a pas encore entendue,
14:21celle du groupe qui est le plus important à l'Assemblée nationale,
14:24enfin de la formation politique, celle du Rassemblement national,
14:26avec Mickaël Taverne qui est avec nous, en observateur, bien évidemment.
14:30Et qui ne serait pas censuré par l'envoqué, a priori.
14:32Allez, à tout de suite.
14:32Sous-titrage Société Radio-Canada
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