- il y a 5 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00Le paysage politique, on va continuer de le regarder, de le scruter attentivement avec nos invités, bien évidemment,
00:07dans le contexte que l'on connaît à la veille de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu à l'Assemblée nationale.
00:12Et là, ce qui nous intéresse, c'est un gros plan, un sondage IFOP pour valeurs actuelles en cas de législative que souhaitent les électeurs.
00:20Qu'attendent-ils ? Eh bien, ils aimeraient une coalition des droites avec les Républicains, le Rassemblement national et reconquête.
00:27Pour mémoire, reconquête, c'est le parti d'Éric Zemmour. 52% y sont favorables.
00:32Et quand on interroge uniquement les sympathisants LR, c'est 82%, 88% pour ceux qui sont proches du Rassemblement national.
00:40Donc là, les électeurs de droite plébiscitent l'Union des droites, qui pour l'instant ne se met pas en place.
00:46Anistas Rigaud, bonsoir. Vous avez été le président de Génération Z, les jeunes, avec Éric Zemmour.
00:52Éric Zemmour est favorable, c'est d'ailleurs son programme, à cette Union des droites.
00:59Finalement, les électeurs aussi.
01:01Oui, tout à fait. Et puis les électeurs...
01:02Par les électeurs, 52% ?
01:04Non, je parlais des électeurs de droite.
01:06Ah oui, non.
01:0682% des sympathisants LR, 80%, c'est même un plébiscite.
01:10Ça, ça n'est pas neuf.
01:10Oui, voilà, c'est ce que j'allais dire. Il y a deux choses à retenir dans ce sondage.
01:13La première chose, pardon, c'est qu'une majorité de Français, 52%, est favorable à cette coalition, à cette Union des droites.
01:20Ce n'est plus un tabou.
01:21Ce n'est plus un tabou du tout.
01:22Et la deuxième chose qui est intéressante, c'est que 100% des électeurs reconquêtes seraient favorables à cette Union,
01:2888% au Rassemblement national, et fait nouveau, puisque ça a cruellement augmenté,
01:3382% des électeurs des Républicains, donc de M. Retailleau.
01:36Moi, ce que je retiens, c'est que la base des électeurs de ces trois partis, de ces trois mouvements,
01:41considère, et eu égard de la situation, ça semble assez normal,
01:44que cette coalition a du sens et surtout peut faire face au bloc émacronisme central,
01:49ce qu'on appelle communément le bloc commun,
01:51et surtout face à la menace d'un bloc d'extrême-gauche,
01:53qui certes est divisé en ce moment, mais fait évidemment peur aux Français,
01:56que ce soit sur leur position sur le Hamas, leur position économique,
01:59j'entendais un peu des discussions à l'antenne sur la Taltzucmane, sur Taltz et toujours plus.
02:03Et je crois que le bon sens est en train de primer aujourd'hui,
02:06et ce sondage en est la démonstration.
02:07Alain Duhamel ?
02:08Ce qui est intéressant et un peu paradoxal,
02:12c'est que la personne jusqu'à présent la plus opposée à l'union des droites,
02:17c'est Marine Le Pen, qui est contre l'union des droites.
02:19Mais pas Jordan Bardella.
02:21Jordan Bardella est plus prudent, mais elle est contre,
02:25alors que c'est évidemment son intérêt.
02:28Son intérêt, c'est d'avoir des renforts qui arrivent,
02:30parce que s'il y a des renforts qui arrivent, ça lui presque assure la majorité.
02:35Mais non, parce qu'elle refuse d'être cataloguée d'abord pendant 40 ans,
02:41elle a refusé, 40 ans j'exagère, enfin 20 ans,
02:44elle a refusé d'être cataloguée d'extrême droite,
02:48maintenant elle refuse d'être cataloguée de droite,
02:50elle considère qu'elle est du centre, d'un centre, de son centre,
02:54et qu'elle est elle le centre, ça c'est sûr.
02:56– Mais par exemple, quand on interroge Jordan Bardella,
02:59lui il dit que l'union des droites n'est pas possible
03:01parce que Bruno Rotaillot est totalement absorbé par le macronisme.
03:04Et c'est vrai, quand on voit qu'il y a 6 LR dans ce gouvernement
03:08qui reste majoritairement macroniste,
03:10on se dit que les LR sont toujours tournés vers le centre,
03:12et assez peu vers leur droite.
03:14– Et ce que je ne comprends pas dans la question de l'union des droites,
03:16c'est l'union des droites pour quoi ?
03:19– Pour avoir le pouvoir.
03:20– Avec qui ?
03:21– Parce que ça voudrait dire quoi ?
03:22Que les LR disent, on suit Marine Le Pen à la présidentielle ?
03:27Ça n'a pas de sens, vous voyez ce que je veux dire ?
03:29– Laurent Wauquiez dit une primaire de Gérald Darmanin
03:31jusqu'à Sarah Knafow par exemple.
03:33– Voilà, mais ce n'est pas Marine Le Pen.
03:34– Oui mais ce n'est pas Marine Le Pen.
03:34– Mais il dit cette droite-là.
03:35– Voilà, mais en tout cas, quoi qu'il en soit,
03:38soyons pragmatiques,
03:39tout le monde va être président de la République,
03:41et à droite on a pléthore de candidats,
03:43droite et centre-droite.
03:44– Justement, d'où l'idée d'une primaire qui irait de Bardella jusqu'à…
03:47– Le Pen n'a aucune envie ni intérêt de faire une primaire,
03:50d'autant plus qu'elle répète souvent qu'elle n'est pas de droite,
03:52elle la redit…
03:53– Elle ne sera peut-être pas candidate surtout.
03:54– Voilà, mais elle dit,
03:55en tout cas, elle ne donnera pas sa place à quelqu'un de LR.
03:59– Mais Bardella, elle ne dit pas la même chose,
04:01pour ça que j'assiste, il y a une différence entre les deux.
04:04– Bardella, il veut quoi ?
04:05Il veut faire une primaire Bardella ?
04:06Je ne crois pas.
04:07– Non, il dit que les voix de droite peuvent nous rejoindre.
04:11– Voilà, lui il dit,
04:13« Les gens de droite votent pour moi ».
04:14– Il veut être la mélanie…
04:17– On pose une question, les Français se disent,
04:19« Bah oui, pourquoi pas, des Français de droite,
04:21une partie des Français est une partie plus importante encore là,
04:24mais concrètement, on pose une question
04:26qui n'a aucun avenir ni possibilité. »
04:28– Mais qu'est-ce qui différencie sur le fond,
04:29parce que, là c'est des calculs,
04:30mais qu'est-ce qui différencie aujourd'hui sur le fond
04:32les LR du Rassemblement national ?
04:35– L'économie.
04:35– Le programme économique, j'ose espérer.
04:37– On va voir, parce que si les LR soutiennent
04:39la suspension de la France de l'Europe,
04:40c'est comme le RL.
04:42– C'est clair, si LR aujourd'hui ne se positionne pas
04:44comme un libéral, c'est-à-dire comme le parti…
04:47– Mais ce n'est pas le cas, ils ne le font pas.
04:48– J'espère que l'LR…
04:51Parce qu'aujourd'hui, un électeur de droite
04:53qui est libéral, il n'a aucun parti pour qui voter.
04:58Il est profilin.
04:58– Mais est-ce qu'il n'est pas très minoritaire,
05:00l'électeur de droite libérale ?
05:01– Écoutez, heureusement encore que la droite française
05:03peut représenter la droite de la réussite,
05:05la droite de l'effort, la droite des entreprises.
05:06– Surtout, jusqu'à présent, ça peut changer
05:10quand on approchera l'élection présidentielle,
05:13mais jusqu'à présent, le programme économique
05:15de Marine Le Pen et du Rassemblement National,
05:19c'est un pouding.
05:21C'est-à-dire qu'il y a des aliments qui viennent de partout,
05:23il y en a des vieux, il y en a des neufs,
05:25il y en a qu'on ajoute, il y a des couleurs différentes,
05:28mais ça n'a aucune unité.
05:31Et d'ailleurs, tous les papiers qui sont faits
05:33sur l'analyse de leur évolution sur le plan économique,
05:37ça reste extraordinairement flou.
05:41– Oui, mais sur tout le reste, sur le régalien,
05:44qu'est-ce qui différencie le discours de Bruno Retailleau
05:46de celui de Marine Le Pen ?
05:48– Là, on en était au programme économique
05:50et même pas secondaire dans les circonstances actuelles
05:53et avec le budget qu'on doit faire passer.
05:55– Ce qui est très intéressant quand même aujourd'hui.
05:56– Je n'avais pas fini.
05:57– Pardon, excusez-moi, M. Diabelle.
05:58– Mais donc, bien sûr que c'est encore tout à fait flou
06:03mais ce qui est frappant, c'est qu'on est à un an et demi maintenant,
06:07même peut-être quelques jours de moins,
06:09de l'élection présidentielle
06:10et qu'on ne connaît pas vraiment la nature de leur programme économique.
06:15On a l'impression que, je disais Pouding,
06:17mais c'est aussi caoutchouche.
06:18– Donc c'est l'économie qui empêche cette union.
06:20– Je pense que ça joue un rôle essentiel.
06:22Et en particulier pour que le Rassemblement national
06:25essaie, ce qui est à ses objectifs,
06:27de convertir les personnes âgées
06:30et les catégories dites supérieures,
06:33il faut évidemment qu'ils soient plus rassurants
06:35sur le plan économique.
06:37– Ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui,
06:38le sujet qui semble diviser
06:40les différents courants du camp national,
06:43c'est la question économique.
06:44On est heureux de l'apprendre,
06:45parce que pendant des années, du côté des Républicains,
06:47ce n'était pas la question économique
06:48qui était mise sur le devant de la scène.
06:49Donc je suis très heureux ce soir, sur votre plateau,
06:52de constater que sur les thèmes régaliens,
06:54il y a une unanimité à droite.
06:55Donc ça, c'est un premier jalon qui est posé.
06:57C'est-à-dire que sur les questions identitaires,
06:59migratoires et sécuritaires,
07:00il y a déjà un alignement.
07:01C'est une bonne chose.
07:02La deuxième chose, je crois,
07:03c'est que sur les questions de dépenses publiques,
07:05il y a plutôt une unité de ce camp national,
07:07que ce soit sur le Rassemblement national,
07:09le parti d'Éric Chiotty, l'UDR,
07:11ou encore Reconquête.
07:12Ça, c'est le deuxième élément.
07:13Le troisième élément,
07:14c'est sur les dépenses publiques,
07:15supprimer des agences, etc.
07:16Il y a un consensus là-dessus,
07:17notamment dans un cas d'urgence.
07:18Le troisième élément qui est intéressant,
07:20c'est que même si moi, à titre personnel,
07:21je considère également
07:22que le président de la République
07:23est le nœud du problème,
07:25s'il y a dissolution,
07:27il y a la question des coalitions qui se posent,
07:29puisque ce n'est pas la présidentielle,
07:30c'est un autre modus critères,
07:31enfin, c'est une autre élection, pardon,
07:32ce sont les législatives.
07:34Et dans ce cas-là,
07:34la question de savoir
07:35qui est le candidat à l'élection présidentielle
07:37ne se pose pas.
07:38Donc, puisqu'il faut faire des alliances
07:40pour gouverner, on le voit,
07:41le seul que le commun arrive à le faire.
07:42Quatrième élément,
07:44et c'est intéressant,
07:45c'est que les LR pourraient s'aligner
07:47sur des ministres de gauche,
07:50ça a été le cas il y a encore quelques semaines,
07:51on l'a oublié,
07:52mais François Bayrou et Michel Barnier
07:53ont été premiers ministres,
07:54mais ne pourraient pas s'aligner,
07:56alors que la question du régalien
07:57est extrêmement forte pour les Français,
07:58mais ne pourraient pas s'aligner
07:59avec des membres du Rassemblement national
08:01ou de Reconquête, pardon.
08:04Et j'ai une petite question pour Mme Saillet,
08:06si, et vous avez raison,
08:07il y a des différences entre les Républicains
08:09et le Rassemblement national
08:11sur la question économique,
08:12mais avec Reconquête, par exemple,
08:14sur le régalien,
08:15il n'y a pas vraiment de différence.
08:17Et sur l'économie,
08:18il n'y en a pas beaucoup non plus.
08:19Donc moi, je crois que ce qui est imprimé,
08:21et j'en finis sur un mot,
08:21et j'en finis sur un mot,
08:24moi j'ai surtout l'impression
08:25que ce sont des postures qui priment,
08:27et on l'a vu avec le sketch de la semaine,
08:29pardon, je commente moins souvent que vous l'actualité,
08:30mais tous les Français,
08:31tous les gens avec qui on parle
08:32sont absolument effarés par les postures.
08:33Vous avez quand même des histoires
08:33dans votre parti aussi avec Marion Maréchal.
08:35Je ne vous ai pas visé particulièrement,
08:37Madame, ça y est, en l'occurrence,
08:38mais je crois que la classe politique,
08:39globalement, ne s'honore pas ces derniers jours.
08:41Et vous pouvez être d'accord avec ça.
08:42D'accord, mais je pense que chaque parti politique
08:44a ses histoires de crise et de tiraillement.
08:46Donc, bon, même si LR est très fort.
08:49Ce que je veux vous dire par là,
08:50si Reconquête, c'est Éric Zemmour,
08:52pardon de vous dire qu'on a quand même
08:53des différences de vision
08:54sur un certain nombre de sujets et d'approches.
08:56Sur l'Europe, notamment, aussi.
08:58Sur l'Europe.
08:58Il faudrait que ce soit clarifié
08:59en cas de l'humour des droites.
09:00Et de violence politique aussi.
09:01Parce qu'il a un comportement politique
09:03très violent.
09:04Je ne me reconnaîtrai pas en Éric Zemmour.
09:06Je ne pourrai jamais voter pour Éric Zemmour.
09:08Vous voyez ?
09:09Donc, je ne pourrais pas me comprendre.
09:10Moi, je ne pourrais pas être avec des gens
09:11qui ont été alliés avec Mélenchon.
09:12Vous voyez, moi, ça me poserait un grand problème.
09:13Vous avez tapé matin, midi et soir
09:16sur les LR qu'ont pourri la France,
09:18qu'ont foutu la France à l'envers,
09:19qu'ont ruiné la France.
09:21Les LR disaient pire d'Emmanuel Macron.
09:22Oui, c'est ça.
09:23Pardon, si je reprends les paroles
09:25de ceux qui, aujourd'hui,
09:26sont ministres d'Emmanuel Macron
09:27et qui n'avaient pas de voix de saignure.
09:28Je suis d'accord, mais je n'en faisais pas partie.
09:29Ça fait partie de la politique, ça.
09:30Mais ce que je veux dire par là,
09:32c'est que, de toute façon,
09:33c'est une question qui n'a pas de sens.
09:35Marine Le Pen a un socle électoral populaire
09:37très important
09:39qui ne l'empêchera toujours
09:40d'aller plus à droite sur sa politique économique.
09:43C'est son socle de base.
09:44Même s'ils ont élargi, si vous voulez,
09:46un socle plus urbain
09:49et plus entreprise,
09:51ils ont un socle qui tient.
09:53Donc, elle ne pourra jamais...
09:54Elle est bloquée avec ce socle.
09:56Elle ne fera jamais une politique libérale.
09:58On le voit là.
09:58C'est absolument vrai.
10:00En tout cas, c'est ce qu'elle dit.
10:01C'est ce qu'on comprend de ce qu'elle veut faire.
10:03Mais chez Bardella,
10:05c'est beaucoup plus subtil.
10:07Et on voit...
10:09Et ça, alors là, pour le coup,
10:10on le constate dans chacune des interviews
10:12qu'il donne,
10:15audiovisuel ou écrit,
10:16il a beaucoup évolué en une année,
10:20y compris par rapport à son livre précédent.
10:22Il a beaucoup évolué.
10:25Et disons qu'il agit comme s'il voulait,
10:28justement,
10:29ce qui d'ailleurs, électoralement,
10:30n'est pas idiot,
10:31mais il agit comme s'il voulait,
10:33électoralement,
10:34donner des gages,
10:35justement, aux catégories
10:37personnes âgées,
10:39conservatrices,
10:41mais prudentes,
10:42qui jusqu'à présent ne votent pas
10:44rassemblement national
10:45et qu'il veut attirer,
10:46notamment en étant
10:49raisonnable
10:49sur le plan économique.
10:50Mais il prépare la dissolution.
10:51S'il y a dissolution...
10:52Il prépare surtout son élection.
10:54Non, mais si jamais il y avait dissolution,
10:55ce qui est quand même plus probable
10:56que l'élection présidentielle,
10:57là, dans les prochains jours,
10:58les prochaines semaines,
11:00peut-être que le RN,
11:01il lui manquera quelques voix
11:02pour obtenir la majorité absolue.
11:04Et donc, dans ce cas-là,
11:04ils se tourneront vers les LR
11:05pour leur dire,
11:06venez travailler avec nous
11:08et comme ça,
11:08on forme une coalition
11:09de droite
11:11avec une majorité.
11:12Il y aura sûrement des invitations
11:13à prendre le thé ensemble.
11:14Bien sûr.
11:16A commencer par Madame Saïe et moi,
11:17peut-être à la fin du plateau.
11:18C'est tout le calcul
11:19du RN.
11:21À ceci près,
11:23ce qu'on oublie dans la donne,
11:25c'est que le RN
11:26a réussi ce qu'il avait
11:28toujours échoué à faire.
11:29Sous l'étiquette Front National,
11:30c'est créer une espèce de succursale,
11:32mais qui vit d'elle-même
11:33et qui, au final,
11:35peut porter des voix différentes.
11:36Je pense à l'UDR de Éric Ciotti.
11:37Quand on discute aujourd'hui
11:38avec des cadres du RN,
11:39ils vous disent
11:40l'union des droits,
11:41si elle se fait,
11:41elle ne se fait pas
11:41avec le Rassemblement National,
11:42elle se fait avec l'UDR,
11:44le parti qui est allié au RN.
11:46Si des candidatures LR
11:47devaient être portées
11:47sur une dissolution prochaine,
11:49ça se porterait
11:50sous l'étiquette
11:50UDR d'Éric Ciotti,
11:52qui se trouve être
11:53l'ancien président des Républicains,
11:55juste avant Bruno Retailleau.
11:56Et donc, on dit,
11:57enfin, le RN,
11:58ce qu'il nous raconte,
11:59c'est qu'il n'aurait même pas besoin,
12:01en quelque sorte,
12:01de faire une fusion acquisition
12:02sur LR,
12:03qu'il suffirait d'identifier
12:05ici ou là
12:05des figures de droite
12:06prêtes à passer
12:08de l'autre côté,
12:09qui rejoindraient l'UDR,
12:10et ce qui donnerait lieu
12:11derrière à une coalition,
12:12la fameuse coalition
12:13dont parle Jordan Bardella,
12:14ce n'est pas, en réalité,
12:15un groupe RN pléthorique.
12:17C'est un peu plus de RR
12:18et beaucoup plus d'UDR,
12:20à l'image, effectivement,
12:22de ce qui est dispensé.
12:22Mme Mélonie,
12:22elle a réuni la droite.
12:24C'est une question de survie
12:25pour LR ?
12:25Ou pas,
12:26vu ce qui se passe
12:27dans le parti Alain Duhamel ?
12:28En tout cas,
12:29aujourd'hui,
12:29pour LR,
12:31il y a une question
12:32qui est extrêmement difficile,
12:33parce qu'il y a à la fois
12:34une question de leadership,
12:35ils ont deux leaders antagonistes,
12:37et qu'il y a une question
12:38de positionnement politique.
12:40Les uns sont pour une coalition
12:41avec le centre
12:42et les autres sont contre.
12:44Et que les députés actuels LR
12:48courent,
12:49comme d'ailleurs ceux du centre,
12:51de grands risques,
12:53sauf peut-être les ruraux,
12:54s'il y a une dissolution.
12:56– Oui, mais là,
12:57il y a ce que veulent
12:57les électeurs aussi.
12:58Il y a ce qui se passe
12:59à l'intérieur du parti
13:00et ce que veulent les électeurs.
13:01Et donc, aujourd'hui,
13:02les électeurs,
13:02ils écoutaient tous vos bic-macs.
13:04Finalement,
13:05vous êtes une machine à perdre
13:06pour nous.
13:07– Je pense qu'on est arrivé
13:08à un stade d'évolution
13:10de l'opinion
13:10où beaucoup de Français
13:12anticipent de toute façon
13:14la victoire de Marine Le Pen
13:15et où ceux qui sont à droite,
13:18même s'ils ne sont pas ravis
13:19de cette hypothèse-là,
13:22l'intériorisent.
13:23– Mais on voit bien
13:24que le Fonds républicain
13:25fonctionne bien
13:26lorsqu'il faut demander
13:28à un électeur de gauche
13:29de voter contre le RN.
13:30L'inverse,
13:31c'est beaucoup plus difficile.
13:33Aller demander à un électeur
13:34de droite
13:35de voter socialiste
13:37et alors encore moins insoumis,
13:39c'est plus compliqué.
13:39– Insoumis,
13:40il ne le fera pas.
13:40– Disons que les insoumis,
13:41il ne le fera pas.
13:42– Mais ça sera peut-être
13:43le deuxième tour
13:44du monsieur présidentiel.
13:45– Je suis d'accord avec vous
13:45s'il s'agit de dire
13:48qu'en cas de dissolution,
13:51un front républicain
13:52tel qu'il a existé
13:53la dernière fois
13:54peut se reconstituer
13:55non seulement entre les appareils
13:57mais chez les électeurs,
13:59je crois que non.
14:01Ça ne se passera pas
14:01de la même façon.
14:02– Merci d'avoir été
14:05dans cette discussion.
14:06Pardon,
14:07mais on a une information
14:08de dernière minute.
14:09Nicolas Sarkozy
14:10sera incarcéré
14:10à partir du mardi 21 octobre
14:12à la prison de la santé
14:13à Paris.
14:14Information,
14:16BFMDV,
14:16il avait rendez-vous
14:17aujourd'hui
14:17chez le juge,
14:18chez le magistrat.
14:19la prison de la santé
14:21c'était
14:21immisible.
14:22– C'est le symbole,
14:25c'est
14:26l'humiliation
14:28absolue
14:29que tout le monde,
14:31le monde entier
14:32va regarder.
14:34Ça ne sera
14:34pas très long
14:35mais ça sera
14:37forcément très pénible.
14:38– Madame,
14:38ça y est.
14:38– On était préparés,
14:40donc on s'est préparés.
14:42c'est très dur
14:44mais je sais
14:46que lui
14:47est dans un état
14:48d'esprit
14:48de force
14:50et de détermination.
14:51C'est quelqu'un
14:51qui est,
14:52je ne fais pas
14:52de l'idolâtrie,
14:53qui est hors du commun
14:54en termes de puissance
14:56mentale,
14:57physique.
14:57– Et d'énergie.
14:58– Et d'énergie
14:59et de combativité.
15:00Donc je fais confiance
15:01en sa combativité.
15:03J'espère qu'il n'y restera
15:04pas longtemps
15:05évidemment
15:06mais c'est très dur
15:08mais je sais que
15:09je fais confiance
15:10en sa combativité.
15:11– C'est très dur
15:11pour lui
15:12mais c'est très dur
15:13pour nous.
15:14– Je veux dire
15:14pour la française.
15:15– Bah oui.
15:16– La même semaine
15:17tout de même
15:17on a demandé
15:18la démission
15:18d'un président
15:19de la République
15:20et un ancien
15:20chef d'État
15:21est incarcéré
15:21en prison.
15:22– Dans un instant.
15:23– Sous la cinquième
15:24c'est quand même
15:25une mauvaise semaine.
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