- il y a 7 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00On va terminer, il est 18h30 avec le signé Consigny, débat dans un instant autour de ce sondage IFOP qui met en tête du premier tour
00:08Jordan Bardella et Marine Le Pen, 33% d'intention de vote, Edouard Philippe 16%, 15% pour Raphaël Glucksmann, 12% pour Jean-Luc Mélenchon
00:16et 9% pour Bruno Retailleau. Réaction justement de différentes personnalités de la vie politique.
00:23– Bonjour. – Il y a un rapport de force politique aujourd'hui qui n'est pas celui des gouvernants ou du politique, de la politique qui est menée.
00:31Donc les Français font comprendre de toutes les manières possibles à M. Lecornu et à M. Macron de changer de politique.
00:36– Ça s'écroule complètement. – C'est-à-dire, mais Apolline, il suffit d'aller sur le terrain, moi je suis dehors toute la journée, je suis chef d'entreprise,
00:42moi j'ai pas besoin de ce sondage, je veux dire dehors, c'est exactement ce qu'on voit, ce qu'on ressent.
00:46– La menace est là, elle est bien là, mais c'est ça qui devrait péter la figure de tout le monde et obliger tous ceux qui préparent 2027 et sont soucieux du sort des Français.
00:59– Alors nous allons en débattre de ce sondage dans le signé consigné, avec Charles Consigné bien sûr.
01:03– Bonsoir Charles. – Bonsoir.
01:04– Bonsoir Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle de 2027.
01:10– Et sondé, vous êtes à combien dans le sondage ?
01:12– Trois. – Trois. C'est un bon début ?
01:14– Votre plus gros score ça avait été 4,7% ?
01:16– 4,7% et…
01:17– C'était en 2017 ?
01:20– 2017 oui.
01:21– Alors Charles Consigné, c'est le Rassemblement National qui est largement devant,
01:24et il est imbattable, inarrêtable le Rassemblement National ?
01:27– Le Rassemblement National manifestement est porté par une lame de fond très forte,
01:33qui à mon sens tient à deux choses, d'abord un besoin fort d'alternance dans le pays,
01:38je pense que les Français ont envie de changer d'équipe et de changer de politique,
01:44et je pense que le Rassemblement National fait son succès aussi sur, d'une part, son discours contre l'immigration,
01:51mais aussi beaucoup sur son discours social, et qu'en fait il fait appel à un certain inconscient français
01:57qui, somme toute, a envie qu'on lui maintienne l'état-providence.
02:02Je pense qu'il y a ça qui est très fort, qui est imprimé par Marine Le Pen.
02:06Là où j'y vois une limite, c'est que quand même, M. Bardella a sans doute des qualités politiques et médiatiques indéniables,
02:14mais je crains qu'il soit quand même un tout petit peu jeune pour diriger la France,
02:19je pense qu'Emmanuel Macron était déjà un chouïa jeune pour faire deux mandats,
02:23et donc je ne suis pas sûr que si c'est Bardella le candidat, le RN gagne à la fin,
02:28mais je pense qu'il y a dans le pays un fort besoin d'alternance,
02:31et donc on a ce soir sur ce plateau une des figures qui représente aussi cette alternance.
02:39Inarrêtable le Rassemblement National ?
02:41En fait, je crois que, moi je me méfie beaucoup des sondages,
02:44parce que vous les avez connus aussi.
02:46Je pense qu'il y a une volonté d'alternance, et que ce sera un patriote,
02:49quand je dis un patriote, c'est quelqu'un qui veut l'indépendance de la nation,
02:53qui sera à l'Elysée en 2027, j'en suis convaincu.
02:56Maintenant, attention les sondages, parce qu'on les a connus,
03:00Delors et Balladur devaient être élus, ça a été Chirac.
03:03On est deux ans avant.
03:04Juppé, Fillon devaient être élus, ça a été Macron.
03:08Et je crois qu'il y a une vague.
03:10D'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est que tous ceux qui ont touché Macron,
03:13si je puis dire, approché Macron, servi Macron, sont en chute libre.
03:17Édouard Philippe, notamment.
03:18Édouard Philippe, mais c'est normal.
03:19Il était pourtant l'un des favoris.
03:20Qui reste qualifié pour le second tour.
03:22Oui, enfin, c'est très...
03:24Moi, je pense qu'il y aura une alternance.
03:26La vraie question qui se pose, et je vais être honnête,
03:28j'ai été l'un des premiers au second tour, en 2017, à soutenir Marine Le Pen.
03:33Et j'ai connu de près.
03:35Et je ne cesse de leur répéter, sans succès jusqu'à maintenant,
03:39qu'on ne gagne jamais seul et que le problème du RN,
03:42ce n'est pas de faire 34 au premier tour,
03:44c'est de faire 50,01 au second.
03:47Et pour ça, je pense qu'ils n'ont toujours pas compris,
03:50je le dis, pas méchamment, mais pour les aider,
03:53qu'il faut une coalition, qu'il faut travailler large,
03:56qu'il faut élargir.
03:57Ce n'est pas obligatoirement l'union des droits de stricto sensu,
03:59c'est l'union des patriotes,
04:00une vraie union des amoureux de la France
04:03qui irait pour moi de retaillot, oui,
04:05de retaillot à Le Pen, en incluant votre serviteur.
04:08Mais avec quel chef de file ?
04:10Après ça, il faut déjà montrer aux Français
04:12qu'on est capable d'élargir.
04:14Or, le RN, plus il monte dans les sondages,
04:17plus il prend la grosse tête,
04:18et plus il exclut tout le monde.
04:19On l'a vu avec Marion Maréchal qui a été exclu,
04:21on l'a vu avec Zemmour,
04:23on l'a vu un peu avec moi,
04:24on le voit...
04:25Et je ne pense pas qu'on gagne,
04:28et je leur dis amicalement,
04:30je ne pense pas qu'on puisse gagner
04:31comme ça.
04:34Premier point.
04:35Et puis deuxième point,
04:35il y a un problème d'incarnation,
04:37je vous rejoins,
04:37désolé de mettre les pieds dans le plat,
04:39mais je pense que la vraie question,
04:41ce sera de savoir si Marine Le Pen
04:42sera inéligible ou pas.
04:44Si elle est éligible,
04:46il faut être honnête,
04:46qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
04:48elle a une épaisseur,
04:49et elle a eu des combats,
04:51et j'ai eu des accords,
04:52des désaccords,
04:53mais je reconnais son charisme.
04:56Moi, je le dis très clairement,
04:58Bardella,
04:59à 30 ans,
04:59quelles que soient ses qualités,
05:01ses mérites,
05:01son intelligence,
05:02son talent,
05:02ne peut pas être président de la République,
05:04c'est une folie.
05:05C'est une folie.
05:06Mais c'est une folie,
05:07parce que si,
05:08ce n'était pas quelqu'un de proche,
05:11que j'aimerais voir dans un gouvernement,
05:12par exemple,
05:13peut être un très bon ministre,
05:15je dirais,
05:15à 30 ans,
05:16on a eu l'expérience,
05:1737 ans,
05:18les magazines,
05:19les couvertures people avec Macron,
05:21on va pas recommencer.
05:21Bardella,
05:22c'est une espèce de nouveau Macron.
05:24Exactement.
05:25Et donc,
05:26je le dis,
05:27je préfère mettre les pieds dans le plat.
05:29Non, mais c'est un produit marketing
05:30qui plaît de nouveau,
05:31parce que vous avez critiqué,
05:33et au-delà du produit marketing,
05:35dont les idées résonnent aujourd'hui
05:38dans la population.
05:40Mais les idées,
05:41je les partage.
05:42Moi, ce que je veux,
05:42c'est qu'on gagne.
05:43Moi, je suis pas sur le reste.
05:44Ce que je veux,
05:45je veux qu'on gagne.
05:47Et pour gagner,
05:47il faut gagner le second tour.
05:48On a bien compris,
05:49mais je s'arrête sur l'idée
05:50que barder la présidence,
05:51ça serait une folie.
05:52Vous partagez ça, Charles ?
05:54Oui, quand même,
05:54parce que je pense,
05:57en tout cas,
05:57je pense que ce serait
05:58quand même pas très sérieux
05:59pour dire les choses comme elles sont.
06:02On voit bien,
06:03moi, j'ai 36 ans,
06:04je vois bien
06:05que j'apprends tous les jours
06:06et que je gagne
06:08en expérience,
06:09en maturité,
06:10j'ai l'impression...
06:12On a eu des présidents âgés,
06:13est-ce que c'était mieux ?
06:14Je pose la question.
06:15Sans faire de...
06:15Non, mais il y a un juste milieu.
06:18Il y a un juste milieu.
06:19Je pense que le président de la République,
06:21il a quand même
06:22des décisions très difficiles à prendre.
06:24Il doit porter le pays,
06:26l'incarner,
06:27et négocier avec des gens
06:28très durs aujourd'hui.
06:30Il faut imaginer
06:31que le président,
06:31demain,
06:32il sera avec Donald Trump,
06:34avec Vladimir Poutine,
06:36avec Erdogan,
06:37avec des gens
06:37d'un certain niveau
06:38et d'un certain âge
06:40et d'une certaine expérience,
06:42y compris des difficultés
06:43de la vie
06:44et de la vie professionnelle.
06:45donc Bardella me paraît
06:47effectivement,
06:47oui,
06:48nonobstant,
06:49évidemment,
06:49Xi Jinping aussi
06:50qui n'est pas le plus facile
06:51à manœuvrer
06:52puisque même Poutine
06:53devant Xi Jinping
06:54a l'air de Bardella,
06:55si vous voulez.
06:56Donc,
06:56il y a du boulot.
06:58Mais là où je ne suis pas
06:58d'accord
06:59avec ce que dit
07:00Nicolas Dupont-Aignan,
07:01c'est que
07:02ma question,
07:03c'est le on.
07:03Vous dites,
07:04on veut gagner,
07:04etc.
07:05Je suis désolé,
07:06entre Retailleau
07:07et Marine Le Pen,
07:08pour moi,
07:09il y a quand même
07:10un monde.
07:10c'est-à-dire que
07:10vous avez Retailleau
07:11qui est quand même
07:12sur une ligne économique
07:13plus proche
07:15de Margaret Thatcher
07:16alors que Marine Le Pen
07:18elle est sur une ligne économique
07:19quasiment à gauche.
07:20Donc la question,
07:21c'est pour quoi faire après ?
07:22Vous avez raison,
07:23mais moi je vais vous dire,
07:25je trouve sidérant
07:26de voir Retailleau
07:27chercher à faire
07:28un gouvernement
07:29avec des socialistes.
07:31Je pense,
07:32c'est pour ça
07:32que cette affaire
07:32le corps nu
07:33ne va pas durer longtemps
07:34à mon avis.
07:35Je trouve complètement,
07:36il y a moins de différence
07:37entre Retailleau,
07:38moi,
07:39Marion Maréchal,
07:40Éric Zemmour,
07:41Bardella pour le coup
07:42et même Marine Le Pen,
07:44il y a moins de différence
07:45qu'entre DLR,
07:49les socialistes,
07:50les modems,
07:52enfin,
07:52on est en plein délire.
07:53D'ailleurs,
07:53Bruno Retailleau
07:54dans le sondage
07:54ne performe pas.
07:56Peut-être que sa stratégie
07:57a des limites.
07:58Parce que plus il va
07:59vers Macron,
08:00plus il va perdre
08:01et je trouve quand même
08:02dommage que des gens
08:03qui sur l'immigration
08:04partagent des choses,
08:05sur la sécurité
08:06partagent des choses,
08:07ont une idée quand même
08:08de la France,
08:09peuvent avoir
08:10des désaccords économiques,
08:11il faudra faire des compromis.
08:12Mais je vais vous dire,
08:14on crève de ce système
08:16où d'un côté
08:17le RN dit
08:18aucun LR,
08:19où il doit venir avec nous
08:21et être soumis.
08:22Et de côté LR,
08:23le RN c'est le diable.
08:24Moi, ça fait 10 ans
08:25que j'essaye,
08:25moins de 10 ans,
08:262017,
08:27et j'ai payé de ma personne,
08:28j'en ai pris plein la gueule.
08:29j'essaye de dire à des gens
08:31qui partagent quand même
08:32en commun beaucoup de choses,
08:34vous devriez quand même
08:35travailler ensemble
08:36et permettez-moi
08:37de vous dire que
08:37si le Front républicain
08:39l'a gagné en 2024,
08:41du moins nous a empêchés
08:42de gagner,
08:43parce que c'est quand même
08:43la réalité au second tour,
08:44c'est parce qu'il a été
08:46beaucoup plus habile
08:47à mettre ensemble
08:48des gens peut-être
08:48très différents,
08:50mais qui ont convaincu
08:50les électeurs
08:51de ne pas voter pour nous.
08:52Donc je pense qu'il faut
08:53tirer les leçons
08:54des échecs.
08:55Alors est-ce qu'il faut
08:55empêcher à tout prix
08:56le RN de gagner en 2027 ?
08:58La question,
09:00c'est la question
09:02du Front républicain.
09:03Je pense que c'est
09:04la question centrale
09:04sur laquelle se met,
09:06enfin insiste
09:07Nicolas Dupont-Édouard.
09:08Moi, ce que je vous dis,
09:09des gens qui peuvent
09:10travailler ensemble,
09:11le RN a plutôt montré
09:12ces derniers mois
09:13qu'on ne pouvait pas
09:13travailler avec lui,
09:15puisqu'en fait,
09:15ils n'ont tenu parole
09:16sur rien,
09:17ils ont censuré
09:18des premiers ministres
09:19auxquels ils avaient assuré
09:20qu'ils ne les censureraient.
09:21notamment Michel Barnier.
09:22Ils ne les censureraient pas,
09:23Barnier.
09:24Ensuite, Bayrou a pensé
09:26qu'il pouvait partager
09:27avec eux
09:28l'envie de la proportionnelle,
09:32des sujets comme ça.
09:32En fait,
09:33ils l'ont balayé
09:34dès qu'ils ont pu.
09:36Et là, du coup,
09:36le corps nu,
09:37il est un tout petit peu
09:38plus prudent,
09:39bien qu'il ait
09:39des relations personnelles
09:40avec certains membres du RN,
09:42il n'a pas l'air
09:43de compter sur eux
09:44pour faire un accord.
09:44Et en fait,
09:45le Front républicain,
09:46oui, mais le Front républicain,
09:47il s'est fait quand même
09:48beaucoup entre gens
09:50qui étaient capables
09:51de faire des accords
09:52à peu près matures.
09:53Ce qu'on voit
09:53ces derniers mois,
09:54c'est que le RN
09:55demeure un parti
09:56très contestataire
09:57et demeure un parti
09:59malgré tout,
10:00même si, bon,
10:00c'est vrai que c'est un peu ringard
10:01aujourd'hui de dire ça,
10:03mais quand on soulève
10:04le capot,
10:04on a bien vu
10:05lors des dernières législatives,
10:07on n'a pas toujours
10:08des choses très brillantes.
10:09Et on a quand même,
10:10malgré tout,
10:10et ça persiste aujourd'hui,
10:12un rapport aux étrangers
10:13qui peut poser problème,
10:14un rapport,
10:15c'est une réalité,
10:17on l'a vu,
10:17non mais on l'a vu
10:18lors des législatives
10:19de 2022.
10:20Mais en même temps,
10:21là où je trouve ça intéressant
10:22ce que vous dites,
10:23c'est effectivement
10:23toute la question
10:24va être de savoir
10:26si le front républicain
10:27persiste
10:28ou s'il saute définitivement.
10:31Mais moi,
10:31je maintiens
10:31qu'il y a une autre question
10:32derrière qui est
10:33la question de la ligne
10:34du RN
10:35et je maintiens
10:36que, par exemple,
10:37entre Éric Zemmour
10:38et eux,
10:39pareil,
10:39il y a un monde,
10:40quand vous écoutez
10:41le discours d'Éric Zemmour
10:42sur l'économie,
10:43il est beaucoup plus proche
10:44d'Emmanuel Macron
10:45que de Marine Le Pen.
10:48Derrière ça,
10:49il y a quand même
10:49un peu la droite
10:50et la gauche.
10:51Bien évidemment,
10:52mais moi je vous dis
10:53que le pays
10:54est en train de faire
10:54naufrage sur tous les plans
10:56et qu'on a une responsabilité
10:58historique,
10:59que ce soit l'ERN,
11:00que ce soit Zemmour,
11:01que ce soit Marion Maréchal,
11:02que ce soit moi-même,
11:03que ce soit la branche LR
11:06qui, sur l'identité,
11:08sur la nation,
11:09est plus proche de nous
11:10que des socialistes,
11:11il y a une responsabilité inouïe
11:13de dire aux Français
11:14on est prêt
11:15à se rassembler intelligemment,
11:17ça ne veut pas dire
11:17qu'on abandonne,
11:18moi je suis plus souverainiste,
11:19moi je défends une ligne
11:20vis-à-vis de l'Union Européenne
11:21beaucoup plus dure
11:21même que l'ERN.
11:22C'est marrant parce que
11:22vous dites ça,
11:23vous ne le dites pas
11:25pour en ce moment l'Assemblée.
11:27Ceux qui disent en ce moment
11:28à l'Assemblée
11:28on est prêt à se rassembler
11:29intelligemment
11:30dans l'intérêt du pays,
11:31là vous dites que c'est de la tambouille.
11:34Mais bien évidemment.
11:35Mais oui mais donc
11:35vous défendez ça
11:37pour une partie de l'échiquier
11:38mais pas pour les forces centrales.
11:39Je défends pour une vraie rupture.
11:41Les Français,
11:42ces sondages le montrent,
11:44demandent un vrai changement
11:45vis-à-vis ce qui s'est fait
11:46pendant huit ans.
11:48Pourquoi je conteste
11:48même le fait que l'ERN
11:50ne vote pas la censure ?
11:51C'est parce que je ne vois pas
11:51en quoi de prolonger
11:53artificiellement
11:54quelque chose
11:55qui a échoué depuis huit ans
11:56va arranger les choses.
11:57En revanche,
11:58je dis que tous ceux
11:59qui ont conscience
12:00que le pays est en train
12:01de crever sur pied,
12:02qu'il faut changer de politique,
12:04doivent intelligemment
12:05travailler ensemble.
12:06C'est quand même pas difficile.
12:07D'accord,
12:08mais le sondage montre
12:08aussi autre chose.
12:10Avec la perte de vitesse
12:12du bloc central,
12:13la gauche,
12:14qui n'est pourtant pas très haute,
12:15pourrait se qualifier
12:16pour le deuxième tour.
12:18Et je pense notamment
12:18à Raphaël Glucksmann
12:19qui,
12:20on regarde les marges d'erreur,
12:22il pourrait être
12:22au deuxième tour.
12:24Glucksmann,
12:24face à Le Pen ou Bardella,
12:26le Front républicain marchera.
12:27C'est pourquoi...
12:28C'est pas sûr.
12:29C'est pourquoi j'insiste...
12:30Avec Glucksmann,
12:31il marchera pas ?
12:31C'est pourquoi j'insiste
12:32que la France a une gauche forte,
12:35c'est une constante,
12:36et c'est pourquoi
12:37je suis convaincu
12:38qu'il ne faut pas
12:39que le RN croit
12:40que parce qu'il a 33%
12:42à un sondage
12:42qu'il peut laisser tomber
12:43tout le monde,
12:44qu'il peut avoir
12:45la grosse tête.
12:45Je pense qu'il faut rassembler
12:47parce que si la France
12:49en 2027
12:50retombe
12:52dans un socialisme
12:54macroniste,
12:56c'est la mort du pays.
12:57Et moi,
12:57je défends mes convictions
12:58et c'est normal.
12:59Et je pense que chacun
13:01doit faire sa part de l'effort.
13:02Et je regrette
13:03que des bons sondages
13:05permettent de faire croire
13:06aux uns et aux autres
13:07que tout va marcher.
13:08C'est les sondages du jour.
13:09Non, il y a un effort à faire
13:10sur la coalition
13:12et sur le projet.
13:13Je comprends.
13:14Votre stratégie,
13:15en réalité,
13:15elle se tient.
13:16Et j'ai pas changé.
13:17Non, non,
13:18pas du tout,
13:19mais elle s'entend.
13:20Simplement,
13:20moi,
13:20je pense deux choses.
13:21Un,
13:22que si Glucksmann
13:23accède au second tour
13:24dans le sondage,
13:25c'est quand même parce que
13:27la droite et le centre
13:28y vont en ordre dispersé.
13:29C'est pas le cas,
13:29mais il n'est pas loin.
13:30Il y a une percée.
13:31Ils y vont en ordre dispersé.
13:33Je veux dire,
13:33l'UMP, à l'époque,
13:35avait été créée
13:35pour rassembler
13:36droite et centre, etc.
13:37Donc, je pense quand même
13:38qu'il y aura un seul candidat
13:40pour cette famille-là
13:42si les uns et les autres
13:43prennent leurs responsabilités,
13:45premièrement.
13:46Et deuxièmement,
13:46moi, je crois que tout
13:47n'est pas forcément
13:48affaire de tactique
13:49et de rassemblement
13:50de blocs
13:51qui seraient immuables.
13:53Je pense que
13:53la politique,
13:55c'est aussi
13:55une affaire d'idées.
13:57Et je pense
13:57qu'on n'est pas encore
13:58rentrés dans la séquence
13:59où les uns et les autres
14:00vont expliquer
14:01ce qu'ils veulent faire
14:02en France
14:03et quand ils vont le faire,
14:04pardon,
14:05mais je pense que
14:05votre rassemblement,
14:06il ne sera pas possible
14:07parce que les uns et les autres
14:08seront trop différents
14:09et on assistera
14:10à des propositions
14:11de modèles de société.
14:12Et à ce moment-là,
14:13des candidats vont se dégager.
14:14Donc, vous aurez l'occasion
14:15de venir en débattre de nouveau.
14:18Le modèle actuellement
14:19de M. Lecornu,
14:20Macron qui a mis
14:21la France à terre
14:22et le modèle.
14:23Là, on est en soins palliatifs.
14:24Déjà, il faut reconnaître
14:25le modèle Lecornu.
14:26On le connaissait pas encore.
14:27Merci.
14:28On parlera du fond.
14:29Merci Nicolas Dupont-Aignan.
14:30Merci Charles Consigny.
14:32À demain.
Recommandations
17:18
|
À suivre
4:29
20:08
14:57
21:15
15:05
15:33
20:37
13:20
15:19
13:54
18:16
22:58
7:25
19:07
Écris le tout premier commentaire