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  • il y a 3 mois
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00Avec Signé Consigny, c'est votre rendez-vous quotidien tous les jours à 18h30.
00:04Je vous en prie, vous pouvez laisser la place aux deux impétrants qui sont Charles Consigny, l'avocat, l'éditorialiste BFM TV
00:10et le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamran, membre du bureau national du Parti Socialiste.
00:16Bonsoir M. le maire.
00:17Bonsoir M. Marchal.
00:18Merci d'être là. Bonsoir Charles Consigny, bonsoir Maître.
00:20Bonsoir M. Marchal.
00:21On vient d'entendre Daniel Obono à l'instant qui parlait du programme de la France Insoumise.
00:26Le signé Consigny ce soir, c'est tout sauf la gauche pour Matignon et pour les affaires.
00:33Alors, je ne dis pas exactement tout sauf la gauche.
00:37D'abord, bonsoir M. le Premier ministre.
00:39Merci d'avoir accepté notre invitation en exclusivité sur BFM TV avant même l'annonce.
00:46On va loin dans les exclus.
00:47Bien sûr.
00:48Je ne dis pas tout sauf la gauche exactement, mais c'est le débat qu'on va avoir.
00:52Moi, je pense qu'il faut maintenant arriver à trouver des solutions d'intérêt général.
00:58C'est ce qu'a essayé, ou c'est en tout cas ce que prétend essayer François Bayrou.
01:04Et en face, on a, je trouve, des réactions très politiciennes.
01:08Et notamment du Parti Socialiste, je trouve qu'on a des réactions très politiciennes.
01:11Et une espèce d'attachement, à mon sens, presque immature au programme socialiste.
01:19C'est-à-dire qu'en gros, ce que je comprends des déclarations des uns et des autres,
01:22et j'ai beaucoup écouté les représentants de votre parti, qui est un peu pivot dans toute cette histoire,
01:28ils ne sont pas contents.
01:29Ils n'étaient pas contents de Barnier parce qu'il n'était pas assez à gauche pour eux.
01:32Et ils ne sont toujours pas contents de Bayrou, qui est pourtant l'extrême centriste dans toute sa splendeur,
01:37parce qu'il n'est pas assez à gauche non plus.
01:39Et en particulier parce qu'il n'augmente pas suffisamment, à leurs yeux, les impôts,
01:43alors même qu'il se dit favorable à la réflexion, à trouver une solution
01:48pour taxer encore davantage les plus hauts revenus, etc.
01:52Et donc moi, je dis, pas forcément tout sauf la gauche à Matignon.
01:57Ça peut être quelqu'un issu de la gauche, encore que j'ai l'impression que ça va plutôt être la droche,
02:01la droite de gauche ou la gauche de droite, avec Cazeneuve ou des gens comme ça
02:05qui ne sont quand même pas les plus énervés du spectre socialiste.
02:10Mais je constate qu'il y a une rigidité programmatique chez vous qui m'interroge.
02:15Et moi, je pense en effet que ce serait très mauvais pour la France.
02:20Bonsoir.
02:21Une rigidité programmatique, je ne sais pas.
02:23En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'actuellement, il y a une rigidité
02:25au regard de l'expression des Françaises et des Français.
02:29C'est de plus en plus compliqué pour les Françaises et des Français.
02:31La fin du mois démarre le 10, le 10, le 12.
02:36On est déjà dans le rouge pour une bonne partie des Françaises et des Français.
02:38C'est la raison pour laquelle, avant de parler du 8, je voudrais revenir sur le 10.
02:41Et le 10, c'est non pas la convergence des colères, ça doit être la convergence des solutions.
02:47Je ne sais pas s'il y a une rigidité programmatique.
02:49Je le vois tous les jours en tant que maire.
02:51Il y a un problème de pouvoir d'achat, de plus d'argent sur le compte en banque,
02:54plus de sous dans le compte en banque pour les classes populaires et les classes moyennes.
02:57Très concrètement, aujourd'hui, quand vous vous analysez, après Barnier, après Bérou,
03:04limite, on nous a menti.
03:06Bérou est venu avec, souvenez-vous, il est limite entré par effraction dans le bureau du président de la République
03:12pour s'imposer et expliquer qu'il a apporté de la stabilité et qu'il allait sauver la France.
03:16Au regard de la situation, il n'en est rien.
03:18Il a son agenda politique.
03:20C'est la raison pour laquelle, à l'image des Françaises et des Français,
03:23je suis et en colère et surtout inquiet.
03:25Maintenant, le sujet, et si on est républicain, si on est patriote, si on aime la France,
03:29et surtout si on est à l'écoute de ce qui se passe, on doit sauver le pays.
03:32Sauver le pays, c'est quoi ?
03:33C'est déjà à court terme répondre par un choc social à la demande des Françaises et des Français qui souffrent.
03:38Mais c'est quoi un choc social ?
03:39C'est-à-dire quand vous dites plus de sous sur le compte en banque ?
03:41Alors plus de sous sur le compte ?
03:42C'est quoi ? C'est plus d'allocation ?
03:44Alors très concrètement, vous avez évoqué les différentes propositions des camarades socialistes,
03:50écologistes, communistes, radicaux de gauche.
03:53Si à l'occasion vous croisez Olivier Faure, transmettez-lui mes amitiés et surtout le message suivant
03:59parce qu'il ne prend pas mes appels.
04:01Et surtout il ne prend pas mes appels, donc j'espère le voir à Blois parce que concrètement ça signifie quoi ?
04:06Travailler plus ?
04:07Non, pour moi ça signifie un treizième mois.
04:08Un treizième, un treizième, non mais attendez, un treizième.
04:11Il faut travailler plus pour gagner de l'argent.
04:12J'y viens, j'y viens M. Marchand, mais un treizième mois pour tous, un treizième mois.
04:16Ça, ça serait une réponse concrète.
04:17Comment ça s'articule ?
04:18Ça se travaille avec les collectivités territoriales, ça se travaille avec les syndicats,
04:23ça se travaille avec les entreprises, ça se travaille avec les formations politiques.
04:30Là c'est concret, si vous m'autorisez que je termine mon propos, M. Consigny.
04:35Ensuite, donner un avenir radieux.
04:37Comme je le disais, le désendettement c'est un moyen, ce n'est pas une finalité.
04:42Est-ce qu'aujourd'hui on peut se dire qu'on offre un avenir radieux pour notre pays ?
04:45Alors effectivement, parce que moi je suis en responsabilité et je sais ce que c'est gérer les données publiques.
04:50Ma ville, j'ai désendetté de moins 38%.
04:52Aujourd'hui, quand vous êtes en responsabilité dans une commune,
04:54si vous ne respectez pas l'écueil budgétaire, vous êtes rattrapé par la patrouille, à savoir le préfet.
04:59Donc oui, il faut aller chercher les 40 milliards.
05:03Il y a la taxe Zuckman, vous en connaissez beaucoup vous des personnes qui ont un patrimoine de 100 millions ?
05:08Donc allez chercher la taxe Zuckman, ça nous donne la possibilité d'aller chercher les 20 milliards.
05:12Allez chercher, et je vous invite à revoir le rapport du sénateur,
05:16l'excellent rapport sur les aides aux entreprises du sénateur Gay.
05:20Je l'ai élu, c'est un sénateur communiste.
05:22C'est un sénateur communiste de 20 milliards.
05:24Donc l'avenir radieux passe par un gouvernement de gauche, oui c'est possible,
05:29avec des mesures de gauche qui répondent à l'exigence des Français.
05:34M. Boimran, c'est extraordinaire parce que c'est exactement ce que je disais.
05:37C'est-à-dire que pour vous, un avenir radieux, c'est plus de sous dans les comptes des Français,
05:42c'est via les collectivités territoriales.
05:45C'est-à-dire qu'on en est à se dire, comment on va faire en sorte d'augmenter les rémunérations des gens
05:50en passant ça par les collectivités territoriales.
05:53C'est parce que je dis.
05:54Si, si, vous avez dit, ça passe par un travail avec les élus, etc.
05:59Les syndicats, les partis politiques, les collectivités territoriales.
06:02Et ça passe bien sûr par des rapports écrits par des sénateurs communistes.
06:07C'est sûr qu'avec ça, on connaît le passé radieux du communisme.
06:10Donc si on va sur l'avenir qu'ils nous promettent, honnêtement.
06:14Par ailleurs, je ne suis pas sûr.
06:17Autant j'étais pour à l'époque du NFP, etc.
06:20Je pensais que Macron devait donner sa chance à la force arrivée en tête.
06:24Je trouvais que c'était une manière simple de résoudre le fait qu'il n'y avait pas de majorité.
06:28En revanche, allez considérer que ce que réclament aujourd'hui les Français,
06:32vous avez vu comme moi le mouvement Nicolas qui paye,
06:35qui a beaucoup occupé les médias et pas seulement les médias ces derniers temps.
06:39Vous voyez comme moi les sondages sur le consentement à l'impôt
06:42qui font que les gens, ils commencent à en avoir un peu ras-le-bol.
06:45Vous voyez quand même aussi comme moi l'émigration de plus en plus de Français.
06:50Et pas seulement les riches qui effectivement s'exodent à Milan
06:54où ils ont un forfait fiscal ou ailleurs, ou à Dubaï ou que sais-je.
06:57Beaucoup de jeunes, beaucoup de jeunes qui partent
06:59parce qu'ils considèrent qu'ils n'ont pas en France la possibilité
07:02d'avoir l'avenir radieux que vous décrivez.
07:04Et je suis désolé de vous dire que moi je ne vois pas,
07:07mais peut-être vous allez m'expliquer,
07:09en quoi les Français, dans leur majorité aujourd'hui,
07:13réclameraient plus de mesures d'inspiration collectiviste
07:17telles que vous les décrivez là,
07:19ou en tout cas tordre le bras des entreprises
07:22pour les conduire à donner le 13e mois que vous décrivez.
07:27Il y a en ce moment même, et je termine par là,
07:28l'Assemblée Générale du MEDEF,
07:31enfin la rentrée, l'université d'été du MEDEF,
07:35le moral des chefs d'entreprise,
07:37vous voyez, il est plutôt au niveau du sol en ce moment.
07:40Donc moi, ma question c'est,
07:42et je la repose en fait, c'est la même qu'au début,
07:44mais manifestement, elle était bonne,
07:47sans vouloir me jeter des fleurs.
07:49Est-ce que franchement, vous ne devez pas
07:50mettre un peu d'eau dans votre vin,
07:52quitte à ce qu'Emmanuel Macron nomme un premier ministre de gauche,
07:54est-ce qu'il ne faut pas aller vers un programme
07:56plus neutre que celui que vous décrivez là ?
07:58– Soit le débat, il est sérieux,
08:01soit il est dans la caricature,
08:02je ne suis pas en train de dire qu'il faut aller chercher
08:04un peu plus de pouvoir d'achat,
08:05beaucoup de pouvoir d'achat,
08:06et répondre à l'exigence d'une bonne partie des Français
08:08qui souffrent, en tordant le bras aux entreprises.
08:10Je parle de concertation,
08:12je parle de travailler avec les syndicats,
08:14les syndicats, il y a les syndicats des salariés,
08:17mais il y a aussi le syndicat des entreprises.
08:18Vous avez évoqué le MEDEF,
08:19il y a aussi le syndicat des PME.
08:21Je parle de travail constructif.
08:23– Il est contre le…
08:23– Pardon, mais par exemple,
08:24– Est-ce que c'est un dialogue ?
08:27– Non, parce que c'est d'ailleurs une plaidoirie,
08:30et sinon je vais écouter.
08:32– Les syndicats, ils sont contre la chute de Bayrou,
08:35vous, vous êtes pour,
08:35c'est ça que je veux dire,
08:36vous parlez des syndicats des patrons,
08:38le PS s'apprête à voter contre Bayrou,
08:40les syndicats des patrons sont contre le fait
08:41de faire tomber Bayrou.
08:43– D'accord, le sujet ce n'est pas la chute de Bayrou,
08:45le sujet c'est répondre aux Françaises
08:46et aux Français qui souffrent.
08:47Et pour répondre aux Françaises et aux Français qui souffrent,
08:49je pars du principe qu'aujourd'hui,
08:50il faut répondre à court terme,
08:51un choc sur le plan salarial.
08:53Et aujourd'hui, malheureusement,
08:55Bayrou, la seule réponse qu'il apportait,
08:57c'était une feuille Excel
08:58avec un désendottement de 44 milliards inéquitable,
09:01sans attaquer les gros patrimoines.
09:03– Avec les gros patrimoines par exemple.
09:04– Oui, mais les gros patrimoines,
09:06c'est les jours fériés,
09:06mais ce n'est pas ça qui va redonner
09:07du pouvoir d'achat aux gens.
09:08– Justement.
09:09– Pour avoir du pouvoir d'achat,
09:11ce qui semble basique,
09:12c'est de travailler plus,
09:13et là on est payé plus.
09:14– Sauf que justement,
09:15je vous invite à revoir les dernières statistiques,
09:17il y a 30 ans,
09:18il fallait 15 ans pour doubler son pouvoir d'achat.
09:22Aujourd'hui, il faut 80 ans pour doubler son pouvoir d'achat.
09:24C'est-à-dire que le travail ne paie plus.
09:25Aujourd'hui, c'est plus facile.
09:27– Parce que les entreprises disent
09:27qu'il y a trop de contraintes
09:28qu'il n'y a pas sur les salaires.
09:29– Pas du tout, c'est parce qu'aujourd'hui,
09:32regardez dans les années 2000,
09:33on avait allégé une bonne partie
09:35des cotisations patronales,
09:37et ça ne s'était pas répercuté
09:39par une augmentation des salaires.
09:40– Est-ce que je peux terminer mon propos
09:43sur justement le lendemain du 10
09:46et le lendemain de la chute de Bérou ?
09:48Donc aujourd'hui, on a conscience,
09:50M. Consigny,
09:50qu'effectivement, la majorité parlementaire
09:53n'est pas majoritairement de gauche.
09:56J'étais le premier à dire
09:57qu'il fallait justement prendre conscience
09:59de la situation dans laquelle on était,
10:01qui était historiquement exceptionnelle,
10:02à savoir une situation de 4ème République.
10:05Ce que je dis aujourd'hui,
10:05c'est qu'on a testé Barnier,
10:07on s'est pris le mur.
10:07On a testé Bérou,
10:08qui nous a menti,
10:10qui devait apporter de la stabilité,
10:11on s'est pris le mur.
10:12Je dis qu'aujourd'hui,
10:12le résultat des élections,
10:14c'est la gauche est arrivée première,
10:16mais n'a pas gagné.
10:17Et aujourd'hui,
10:18pour pouvoir répondre aux exigences sociales
10:20d'une bonne partie des Françaises et des Français,
10:22il faut apporter un choc salarial
10:23et négocier un 13ème mois
10:26avec les syndicats,
10:29avec les partis politiques progressistes,
10:31républicains,
10:32et de gauche écologistes,
10:33et avec une bonne partie
10:34de ceux qui font la vie,
10:36les entreprises.
10:37M. Boisbran,
10:37je perçois toujours la même mauvaise foi
10:40du Parti Socialiste.
10:41Peut-être qu'en fait,
10:42vous cherchez des postes,
10:43c'est possible.
10:43Peut-être qu'en fait,
10:44vous voulez vous distribuer
10:46Matignon, l'intérieur, etc.
10:47parce que je ne l'explique pas autrement.
10:49Vous dites que Bayrou ne fait rien
10:50sur les hauts patrimoines.
10:51Il s'époumonne à dire le contraire.
10:54Qu'est-ce qu'il a fait comme proposition
10:55pour aller chercher les 44 milliards
10:58par rapport aux grands patrimoines ?
10:59Ça fait trois jours
11:00qu'il dit qu'il veut taxer davantage
11:01les plus hauts revenus.
11:02Quelles sont les propositions concrètes ?
11:03Parce qu'il ne reste qu'un jour
11:05pour affuiter ça.
11:07Il a présenté sa feuille de route
11:08en juillet dernier.
11:08Il vous dit qu'il est prêt
11:10à le mettre dans le budget.
11:11Par ailleurs,
11:12on peut considérer que ça,
11:13ce n'est quand même pas forcément
11:14l'urgence dans le pays
11:15qui est déjà le plus taxé du monde.
11:17Vous qui êtes avocat,
11:17vous savez qu'un principe
11:18ça fait la charge de la preuve.
11:19En termes de présentation
11:20des pures budgétaires,
11:21il n'y a absolument rien de concret.
11:23Il y a certaines infractions
11:24pour lesquelles elles s'impèrent.
11:25J'ai une question pour vous.
11:28Est-ce que vous êtes toujours
11:29pour la retraite à 62 ans ?
11:30Pour l'abrogation
11:31de la réforme des retraites
11:32qui a eu lieu là
11:34sous le deuxième quinquennat Macron ?
11:36Alors déjà,
11:36souvenez-vous,
11:37M. Bérou nous avait apporté
11:39un conclave
11:39qui, si jamais
11:40il n'y avait pas eu
11:41une volonté de surmédiatisation,
11:43et là vous avez fait référence
11:44au MEDEF...
11:45Je vous demande juste
11:46est-ce que vous êtes pour revenir
11:48sur cette réforme ?
11:49En ce qui me concerne,
11:50j'ai toujours dit
11:50qu'il fallait revenir
11:51sur cette réforme
11:52en fonction des différentes corporations.
11:54Lorsque vous travaillez
11:55dans un boulot
11:56comme celui-là...
11:56Moi je veux bien
11:57ne pas vous interromper.
11:59Oui mais il faut que je puisse...
12:00Ce serait compliqué de débattre
12:00avec M. Consigne
12:01si jamais derrière
12:02on nous pose des questions...
12:02Mais non, il faut que ce soit clair
12:03pour notre téléspectateur.
12:03C'est très clair, la pénibilité.
12:06Pénibilité.
12:07Pénibilité.
12:08Vous allez répondre
12:08dans un instant.
12:09Pénibilité.
12:10Vous nous parlez,
12:10M. Bomran,
12:11des salaires.
12:12Quand on regarde
12:13les charges sur les salaires,
12:14vous appelez cotisations à gauche,
12:16moi j'appelle ça des charges.
12:17Vous regardez les blocs,
12:18il y a toujours un bloc énorme
12:20qui prend toute la place
12:21dans les charges sur les salaires
12:22et qui fait que
12:23pour payer quelqu'un
12:2460 euros,
12:26un employeur doit en débourser 100.
12:28C'est quoi ?
12:29C'est le bloc retraite.
12:31Donc moi ça me fait quand même
12:32un peu marrer à gauche
12:33quand vous expliquez
12:33que vous êtes pour
12:34augmenter les salaires,
12:35faire un choc sur les salaires
12:36alors que vous ne voulez
12:37rien changer
12:38au principal poste
12:40qui empêche
12:41de bien payer les gens en France
12:42qui est la cotisation
12:44pour les retraites.
12:45Ce qui est intéressant
12:45c'est qu'on voit
12:46ce qu'il y a entre
12:47des chroniques
12:49et quelqu'un
12:49qui est en responsabilité.
12:50Moi je suis en responsabilité.
12:51Et quand on est en responsabilité
12:52dans une mairie
12:53et quand on est en responsabilité...
12:54On gère les retraites.
12:55Ça vous donne
12:56beaucoup d'autorité.
12:58C'est la mairie de Saint-Ouen
12:59qui gère
13:00l'ensemble des retraites
13:01des Français.
13:01Vous n'êtes pas sans savoir
13:03que les retraites
13:05des agents
13:06impactent directement
13:07la quotidienneté
13:08lorsque vous êtes en responsabilité.
13:09Oui d'accord.
13:10Surtout vu l'âge
13:10et au calipa.
13:11Derrière.
13:12Derrière.
13:13Oui je suis désolé.
13:14Dans l'administration
13:15on part plutôt à la retraite
13:16que dans le secteur privé.
13:17Le vrai sujet
13:18ce ne sont pas
13:21des polémiques
13:23de comptoir.
13:24Le vrai sujet
13:25c'est aujourd'hui
13:26est-ce que la France
13:27peut redevenir la France
13:28en donnant plus de perspectives
13:29au niveau salarial,
13:31au niveau sécurité,
13:32au niveau éducation,
13:33au niveau santé.
13:34Aujourd'hui le pays
13:35est bloqué.
13:35Aujourd'hui les entreprises
13:36sont inquiètes.
13:38Les collectivités territoriales
13:39sont inquiètes.
13:40Les enseignantes
13:40et les enseignants
13:41sont inquiètes.
13:41Oui mais là vous allez
13:42mettre plus de chaos.
13:43Aujourd'hui, pardon ?
13:44Là vous allez créer
13:46plus de chaos.
13:46J'étais le premier
13:49à appeler
13:49un gouvernement
13:51de compromis
13:51au regard de la situation
13:52après la dissolution.
13:54Oui mais vous n'appelez pas
13:55à voter la confiance
13:55pour Bayrou
13:56donc en fait
13:57vous prenez le risque du chaos.
13:58Pour conclure
13:59notre discussion
13:59il y a quand même
14:01de grandes chances
14:02pour que François Bayrou
14:03tombe le 8 septembre
14:05prochain.
14:05Sur toute vraisemblance.
14:06Derrière
14:07est-ce que vous souhaitez
14:08que ce soit de nouveau
14:09le peuple qui tranche
14:10avec une dissolution
14:11et de nouvelles élections
14:12ou pas ?
14:13Moi ce que je pense
14:14c'est que la dissolution
14:15rajouterait du chaos au chaos
14:18et de l'inquiétude
14:19à l'inquiétude.
14:20Je pense aujourd'hui
14:21que l'après 8 septembre
14:23l'après Bayrou
14:24va se traduire
14:25par une discussion
14:26dès maintenant
14:27dès à présent
14:27sur l'aspect social
14:29l'aspect salarial
14:30avec une plateforme
14:31programmatique
14:32en incluant
14:32les syndicats
14:33et les partis politiques
14:35avec un progressiste
14:37républicain.
14:38Donc pas l'URN ?
14:38Pas l'URN.
14:40Pas la France insoumise ?
14:41La France insoumise.
14:41Je pense qu'en termes
14:42de projet
14:43que ce soit la sécurité
14:44la relation avec la police
14:45municipale
14:45l'Ukraine
14:46il y a un gouffre.
14:48Et derrière
14:49nommer un Premier ministre
14:50de gauche
14:50pour donner la possibilité
14:52à redresser le pays
14:54et surtout à apporter
14:55de la sérénité
14:56et de l'apaisement.
14:57Dissolution ou pas
14:58juste après ?
14:59Moi je n'en sais rien
15:00honnêtement
15:01je ne sais pas
15:01mais ça m'intéresse
15:02d'entendre ça
15:03parce que je pense
15:04qu'aujourd'hui
15:04dire pas l'URN
15:06pas LFI
15:06en prétendant gouverner
15:08dans le sens
15:08de l'intérêt général
15:09c'est persister
15:10dans l'erreur
15:11je suis désolé
15:11et si demain
15:12un Premier ministre
15:13de gauche fait ça
15:14il se fera rétamer
15:16comme les deux d'avant.
15:17C'est la différence
15:19entre la politique
15:19et la technique
15:20moi je gouverne
15:21en fonction d'une vision
15:22d'un projet
15:23et des valeurs
15:23et pas en fonction
15:24d'une feuille Excel.
15:24Merci monsieur le maire
15:27Karim Boiman
15:27merci Charles Consigny
15:29à demain pour signer
15:30Consigny tous les soirs
15:31à 18h30
15:32et on
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