- il y a 4 semaines
Afin que nos actes d’achats aient un impact limité sur l’environnement et la santé, la transparence sur les produits est essentielle. Si pour certains secteurs, elle est presque absente, pour d’autres, l’information est trop présente et difficile à assimiler. L’enjeu est de permettre l’accès à une connaissance complète et facile d’accès.
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00:00Et on a entendu vos premières positions sur la responsabilité des consommateurs.
00:10On entre maintenant dans le vif du sujet.
00:12Comment concrètement influencer positivement les comportements d'achat
00:16pour notamment préserver la santé des consommateurs ?
00:21Selon une enquête de Santé publique France en 2024,
00:24beaucoup de Français déclarent manquer d'informations fiables
00:27sur les produits qu'ils consomment.
00:29Trop d'informations peut conduire à la confusion.
00:32Et dans certains secteurs comme l'alimentaire ou le textile,
00:36la complexité technique est même souvent un frein.
00:40Victoire, Scord, note les marques selon leurs différents impacts sociaux et environnementaux.
00:48Va, puisque vous avez prêtez à le lancer.
00:51Côté santé, ces enjeux ou risques en l'état, ils sont visibles ?
00:57Oui, absolument. Scord, dans un premier temps, ça va être une application pour les consommateurs
01:01qui va être entièrement gratuite.
01:04Et donc, c'est l'application qui estime la vraie valeur des marques.
01:09Donc derrière valeur, on peut mettre plein de choses.
01:11On a quatre critères majeurs et des critères mineurs néanmoins importants.
01:17Dans les quatre piliers majeurs de la méthodologie, on a « waste », donc les déchets,
01:22entre guillemets l'impact écologique global de la marque,
01:25en termes évidemment d'émission carbone, mais aussi tout simplement
01:27combien de volumes de produits la marque met en marché chaque année.
01:31parce que quand vous êtes une marque de basket même pas propre
01:34et que vous produisez 50 000 paires par an versus Nike qui en produit,
01:38je crois que c'est autour de 450 millions, c'est pas la même chose
01:41puisqu'on l'a dit, l'impact était majoritairement situé à l'échelle,
01:45au niveau de la production d'un produit.
01:47Il y a le nombre d'invendus aussi que la marque laisse derrière elle.
01:49En moyenne, pour les marques qui ne sont pas du tout vertueuses,
01:51ça peut aller jusqu'à 30% des produits de mode qui sont fabriqués
01:54et qui ne sont jamais vendus, donc qui deviennent directement des déchets.
01:57Donc c'est pas la même catégorie que « waste » ?
01:59Alors c'est dans « waste », ça nous fait partie des sous-critères dans « waste ».
02:02Ensuite, on a sur le versant « respect », donc le deuxième volet qui est « respect »,
02:07le respect des travailleurs et le respect des consommateurs.
02:10Donc là, on va s'intéresser au pouvoir d'achat,
02:12puisqu'on a remarqué avec des études préalables sur la communauté que l'on anime,
02:18on a plusieurs centaines de réponses de consommateurs, consommatrices
02:22qui sont un peu partout dans l'hexagone avec très différents pouvoirs d'achat,
02:26que la priorité, c'est pas les valeurs écologiques ni sociales,
02:28mais c'est vraiment le rapport qualité-prix.
02:30Est-ce que j'investis dans un bon produit ?
02:32Est-ce que j'en ai pour mon argent ?
02:33Et finalement, c'est quand même directement corrélé à la longévité du produit.
02:37On a ensuite un critère santé, comme vous l'avez évoqué.
02:40Donc là, bien sûr, on va s'intéresser à tout un tas de paramètres.
02:43L'épiphase, par exemple, qui ont fait beaucoup de bruit cette année.
02:46La toxicité des produits sur des personnes fragiles,
02:49les femmes enceintes, les enfants, par exemple.
02:52Le rejet de produits toxiques dans les eaux de consommation,
02:54les nappes phréatiques, etc.
02:55Et on a une quatrième brique, donc dans les critères majeurs,
02:58qui concerne la durabilité extrinsèque.
03:00On a parlé un peu du marketing.
03:02C'est la rapidité avec laquelle, en fait, on essaie d'évaluer l'obsolescence émotionnelle d'un produit,
03:06c'est-à-dire la rapidité avec laquelle on va s'en lasser après l'avoir acheté.
03:10Soit parce que, tout simplement, il est mal fait,
03:12et esthétiquement, typiquement dans l'ultra-fast fashion,
03:15ce qu'on nous a vendu ne correspond pas à ce qu'on reçoit,
03:17donc on va le mettre une fois et puis s'en débarrasser.
03:19Parfois même avec son étiquette, malheureusement.
03:22Soit parce que, tout simplement, il y a une telle pression marketing de renouvellement,
03:27de l'incitation à l'achat par les marques,
03:29à travers des campagnes de communication, de l'influence, des newsletters, etc.
03:32qu'on va se dire, il me faut ce prochain produit,
03:34alors qu'en fait, il y a une semaine, j'en ai déjà acheté un que je n'ai quasiment pas porté.
03:38Donc ça, ce sont aussi des critères qu'on va mesurer.
03:40Et dans les critères mineurs, on a des drapeaux rouges et des drapeaux verts,
03:44donc green flag, red flag.
03:46À titre d'exemple, dans les green flags, on va avoir certaines certifications.
03:50Le fait, par exemple, que la marque n'utilise pas du tout d'avion
03:52dans l'ensemble de ses process de production et de distribution.
03:56Et dans les red flags, ça va de, par exemple, greenwashing,
04:00campagne itérative, dénoncer, ou bien travail des enfants,
04:03une seule fois, c'est suffisant pour dire que c'est un énorme red flag, etc.
04:07Et enfin, on a quelques critères qui concernent la transparence des marques,
04:10c'est-à-dire leur volonté à nous délivrer ces informations,
04:14le taux de complétude sur l'ensemble de la notation,
04:16et enfin, la courbe de progression,
04:18parce que vous pouvez être un acteur mass market,
04:21un qui habit, par exemple,
04:22qui n'est franchement pas associé à une étiquette verte,
04:25mais qui a néanmoins théoriquement une roadmap RSE
04:28et avec des jalons concrets qui vont de maintenant à dans cinq ans.
04:33Et ça, il nous semble intéressant aussi de donner cette info aux consommateurs.
04:36une entreprise, il faut l'avoir à l'instant T,
04:38mais il faut aussi considérer que sa transition,
04:42au même titre que la nôtre, c'est un chemin,
04:45que ça prend du temps, des moyens financiers, des moyens humains,
04:47et donc il faut accompagner tout ça en soutenant aussi sa marque.
04:49Et vous pouvez déjà nous dire combien de marques seront répertoriées,
04:52comment ça va marcher ?
04:53Alors, ça, c'est un petit peu la puissance de l'outil.
04:56Historiquement, on avait une première version bêta,
04:58on faisait tout à la main,
04:59donc on arrivait à une centaine de marques avec une équipe chevronnée.
05:02Et ce sont des informations que nous, comme un des mortels,
05:07si on cherche, on les trouve ?
05:08Alors, oui et non.
05:09Il y a des informations qui sont confidentielles,
05:11il y en a beaucoup qui sont publiques,
05:12mais qu'il faut savoir chercher et surtout interpréter,
05:14puisque quand vous avez une page RSE d'une marque de mode,
05:17il peut y avoir à boire et à manger dedans.
05:18Il y a des rapports financiers pour les entreprises cotées,
05:21il y a des rapports d'ONG, bien sûr, des rapports d'enquête.
05:23Donc, c'est tout ce travail depuis 7 ans qu'on fait d'accumulation de data
05:27et également en partenariat avec certaines marques
05:29qui sont capables de nous délivrer des informations vérifiables
05:32sur les critères qu'on demande.
05:34Et ensuite, passage à la moulinette d'un algorithme
05:37qui nous aide justement à avoir du volume sur les fiches de marques.
05:41Et donc, idéalement, on va sortir autour de 300 marques
05:43au moment du lancement de l'application d'ici la fin de l'année.
05:46Et l'objectif est quand même d'en avoir plus de 1000 au bout d'un an
05:49et idéalement d'avoir le maximum de marques possibles
05:52sous réserve que les informations soient vérifiées.
05:56Donc, on préfère faire moins ambitieux, mais solide pour le démarrage.
06:02Laetitia, dans l'électronique ou l'électroménager,
06:05les impacts pour la santé sont moins visibles, mais bien réels.
06:08Il y a les substances nocives, la pollution liée à la fabrication.
06:14Est-ce qu'il existe aujourd'hui une demande claire d'infosanté
06:18de la part des consommateurs ?
06:20Alors, l'information que recherchent les consommateurs
06:22sur les appareils du quotidien électrique, électroménager, etc.,
06:26ce n'est pas tant sur la santé que sur le rapport à l'investissement,
06:31comme on disait.
06:32Nous, on a fait un choix de plaidoyer très pragmatique.
06:36En effet, les impacts environnementaux,
06:38l'obsolescence qu'on appelle, nous, marketing,
06:40parce que ce n'est pas la faute du consommateur,
06:42mais bien celle de tous les investissements dans le marketing
06:46pour orienter ses choix, qui compte.
06:50Tout ça compte, mais pour le consommateur,
06:52in fine, on l'a beaucoup dit, c'est le prix qui compte.
06:55Et donc, nous, ce qu'on a aspiré,
06:59on a obtenu avec, hop, halte à l'obsolescence programmée,
07:02c'est d'avoir une information claire
07:04qui mette fin à une asymétrie d'informations.
07:07Parce que le fabricant, le distributeur éventuellement,
07:10sait à peu près si son produit est durable, réparable,
07:13surtout le fabricant, il l'a conçu, il l'a designé.
07:15Par contre, le consommateur, lui,
07:17entre un produit, un ordinateur et un autre,
07:19une imprimante ou une autre,
07:21a très peu d'informations,
07:23si ce n'est le prix, la réputation de la marque.
07:25Et donc, s'il a peur que ça ne dure pas,
07:28il va certainement aller au moins cher,
07:29comme ça, il limite un peu les risques.
07:33Finalement, c'est très important d'avoir une information
07:36sur la durabilité, la réparabilité,
07:39mais la réparabilité au sens de,
07:40est-ce que je pourrais le réparer pour qu'il dure ?
07:43Puisque si je mets le prix,
07:44si j'achète quelque chose de plus qualitatif,
07:46je veux être sûre que j'en ai pour mon argent.
07:48Et je veux être sûre que ce produit va me durer plusieurs années,
07:51donc ça va amortir un peu son coût d'achat.
07:54Sinon, je vais acheter le moins cher, évidemment.
07:55Je suis rationnelle.
07:56Et donc, on a obtenu,
07:58on a demandé et obtenu un indice de durabilité sur les marques,
08:02et sur tous les produits vendus.
08:04Et donc là, aujourd'hui,
08:05on a énormément de catégories de produits
08:06qui sont concernées par cet indice.
08:08Et là où on parlait de réglementation,
08:11ce qui est bien,
08:12c'est que c'est justement une obligation de la loi AGEC.
08:14Et donc, tous les fabricants sont obligés
08:16de donner ces informations.
08:18Et on gagne du temps.
08:19Parce que, qu'elles le veuillent ou non,
08:21elles sont obligées de renseigner
08:23une grille de critères très importante.
08:25Et comment il apparaît au consommateur, cet indice ?
08:27Et bien, en plus, là aussi,
08:29c'est réglementé.
08:30Donc, ça doit être à côté du prix,
08:32de manière très claire, très évidente.
08:34Ce n'est pas caché dans une petite ligne
08:35après l'aspirative.
08:38C'est en ligne, comme en magasin,
08:40on a une note sur 10.
08:42Et ça, beaucoup de consommateurs l'ont déjà vu
08:44sur leur aspirateur, l'ordinateur, le smartphone.
08:47Et donc, plus on se rapproche du 10,
08:50plus on est une marque durable.
08:51C'est le nutri-score de l'électroménager, quoi.
08:53Exactement.
08:54Et en fait, c'est même plus que l'électroménager,
08:57parce que c'est le bricolage,
08:58c'est énormément de produits du quotidien.
09:00Et ces critères, ça peut être sur la durabilité,
09:04la réparabilité.
09:06Il y a vraiment des critères très exigeants,
09:09sur lesquels nous, à Hop,
09:10on participe à tous les groupes de travail,
09:12avec toutes les parties prenantes,
09:13les distributeurs, les réparateurs,
09:15les fabricants, etc.
09:16On se met autour de la table
09:17et on regarde les critères
09:19qui sont importants pour le consommateur.
09:21Et lui, à la fin, il a une note
09:22qui lui permet de dire,
09:25cet ordinateur, il a tel prix,
09:28mais il a telle note aussi de durabilité,
09:29qui compte, par exemple, la maintenance.
09:32Est-ce que c'est facile de l'entretenir ?
09:34Est-ce que c'est facile de le réparer ?
09:36Est-ce qu'il est robuste ?
09:38Par exemple, sur une machine à laver,
09:39il faut pouvoir encaisser 20 ans de lavage,
09:44de cycle de lavage en moyenne,
09:46pour être vraiment considéré durable.
09:48Donc, c'est sérieux.
09:49Et ça, ça permet au consommateur
09:51vraiment d'avoir les informations clés,
09:52de choisir en connaissance de cause.
09:54Et là, il peut exercer toute sa pression de consommateur.
09:57Mais si on n'a pas cet outil,
09:58on ne peut pas consommer en connaissance de choix,
10:02on ne peut pas orienter les marques.
10:02Mais est-ce que, Laetitia,
10:03il y a eu des études, par exemple,
10:05qu'on se trouve justement sur l'impact
10:07que peut avoir cet indice de réparabilité aujourd'hui
10:09vis-à-vis du prix dans les comportements d'achat ?
10:11Oui, et c'est significatif.
10:13Les marques qui ont augmenté leur indice de durabilité,
10:17qui ont une bonne note,
10:18vraiment, voient leur chiffre d'affaires
10:21augmenter sur ces produits-là.
10:22Donc, clairement, ça a un gros impact
10:24parce que les consommateurs sont prêts à payer un peu plus
10:27parce qu'ils savent qu'ils vont amortir ce coût.
10:30Donc, ce n'est pas comme dans l'alimentaire
10:31où c'est peut-être d'autres dynamiques.
10:32Là, sur des produits durables,
10:34eh bien, le prix, c'est vraiment essentiel.
10:37Et c'est là qu'on réconcilie environnement
10:39et pragmatisme économique.
10:41Parce qu'on n'a pas besoin d'expliquer
10:43à un consommateur en quoi il fait un geste écolo.
10:45Parce que, de facto,
10:46s'il prend un produit qui est plus durable,
10:48plus réparable,
10:49il va durer et il va faire un geste écologique.
10:51Donc, c'est bon pour tout le monde.
10:52Et on a aussi des entreprises qui s'engagent,
10:54qui sont précurseurs,
10:56qui vont encore plus loin,
10:57qui aident le consommateur à avoir le choix durable,
11:00des choses comme ça.
11:01Donc, il y a des distributeurs aussi
11:03qui voient bien que c'est important
11:04de parler à leurs clients.
11:06Parce que sur Internet,
11:07certaines marques s'en fichent complètement.
11:09Mais là, au fond, la différence,
11:10certains distributeurs,
11:11nous, on les voit,
11:12on a organisé,
11:13on fédère un club de la durabilité
11:15avec une quarantaine de marques.
11:16Parce qu'en effet,
11:17la transition, c'est un chemin.
11:19Il y a beaucoup d'entreprises françaises
11:20qui voient que c'est un enjeu économique et stratégique
11:22et qui s'y engage.
11:24Et donc, c'est avec les entreprises aussi
11:25qu'on pourra créer des solutions
11:27et des alternatives pour les consommateurs.
11:29Le secteur qu'adresse Laetitia
11:33autour des produits numériques,
11:35par exemple, ou dans la mode,
11:36on a une particularité quand même,
11:37c'est qu'en France,
11:38il n'y a plus d'industrie.
11:39Donc, les conséquences de la façon
11:41dont sont conçus ces produits,
11:42les conditions de travail, etc.,
11:43ne sont absolument pas perceptibles.
11:45Ce qui rend, je trouve,
11:46d'autant plus importants
11:47les indices,
11:49comme on vient de l'évoquer,
11:50c'est peut-être un petit peu différent
11:52dans le domaine agricole
11:53où là, on est bien obligé
11:54d'avoir des industries
11:55et des exploitations locales
11:57pour pouvoir nous alimenter.
11:58Il faudrait que je revienne
11:59sur cette déclaration après.
12:00Nous y reviendrons.
12:02Moi, Victoire,
12:03ça m'intéresserait aussi
12:03de voir si tu prends en compte
12:05dans ton outil
12:06le côté sourcing durable,
12:09finalement,
12:10ce que je source local,
12:11ce que je source
12:12avec des matières premières responsables
12:14et comment j'accompagne
12:15finalement ma chaîne de valeur
12:17dans la transition.
12:18Absolument.
12:19Je te dis ça juste après.
12:20OK.
12:21Avec plaisir.
12:22Du coup, effectivement,
12:23nous, on a fait le cœur
12:24de notre métier,
12:27l'accompagnement des agriculteurs
12:28et le financement
12:29de cette transition.
12:31Transition qui, finalement,
12:33se mène sur le terrain,
12:34donc à l'échelle des fermes
12:35et qui dure cinq ans.
12:37Finalement,
12:37on va accompagner
12:38les agriculteurs
12:39sur une trentaine de leviers
12:40pour notamment impacter
12:42la dimension carbone,
12:43donc leur permettre
12:44de réduire leurs émissions,
12:46de stocker plus de carbone
12:47durablement dans leur sol,
12:48mais aussi d'impacter
12:49la biodiversité.
12:51Et en fait,
12:51on travaille, du coup,
12:53nous, main dans la main
12:54avec des entreprises,
12:55justement,
12:56qui ont pris conscience
12:57de cette dimension,
12:58on va dire,
12:59responsabilité,
13:00mais aussi résilience économique,
13:03de se dire,
13:03demain,
13:04on a besoin, finalement,
13:05de matières premières.
13:06On est un LVMH,
13:07on a besoin de cuir,
13:08on est une marque de textile,
13:09on a besoin de l'un français,
13:12potentiellement,
13:13pour remplacer le coton.
13:14Et donc,
13:15on va, finalement,
13:15investir en France
13:17aux côtés de nos agriculteurs
13:18pour les accompagner
13:19dans cette nécessaire transition.
13:21Et notre métier,
13:23il est un petit peu
13:23similaire que du vôtre,
13:26mais vraiment sur le terrain
13:26où, effectivement,
13:28il faut délivrer
13:28la bonne information.
13:29Et pour délivrer
13:30la bonne information,
13:31il faut une mesure précise.
13:33Donc, en fait,
13:34on fait des diagnostics
13:35des agriculteurs
13:36et puis on va remonter
13:37des données
13:37qui peuvent être valorisées
13:39jusqu'au consommateur
13:42avec une pédagogie
13:44qui est nécessaire
13:45puisque, effectivement,
13:46pour passer de levier terrain
13:47à une histoire,
13:49peut-être marketing,
13:50parfois,
13:51nécessaire et nécessaire,
13:53finalement,
13:53pour embarquer
13:54les consommateurs.
13:55sous certificat biodiversité.
13:58Exactement.
13:59Exactement.
14:00Donc, on s'est associés
14:01avec une ONG.
14:02Donc, nous,
14:04on est une entreprise à mission,
14:05on est Bicorp,
14:06mais on a été chercher
14:08l'expertise d'une ONG
14:09qui s'appelle Noé,
14:11qui est une association
14:13qui a une vingtaine d'années
14:14et qui,
14:16ils sont 300 dans l'association,
14:18donc c'est une grosse association
14:19et c'est une association
14:19surtout de terrain
14:20et qui accompagne,
14:22aujourd'hui,
14:2370 000 hectares
14:24de terres aéricoles
14:25et ils viennent,
14:25finalement,
14:26faire du conseil
14:27technique et agronomique
14:28sur comment préserver
14:30la biodiversité
14:31sur une ferme,
14:33comment régénérer
14:34les écosystèmes locaux
14:34et on s'est associés,
14:36en fait,
14:36pour, effectivement,
14:38travailler sur des certificats
14:39de biodiversité
14:40puisqu'il est nécessaire
14:41toujours d'y inclure
14:43une notion de certification
14:44pour mettre,
14:46finalement,
14:46une notion de confiance
14:47et pouvoir aussi
14:48communiquer,
14:50mais communiquer
14:51de manière alignée
14:52avec des données robustes
14:54et donc,
14:55ce programme,
14:56c'est quelque chose
14:57qu'on développe
14:58dans des chaînes de valeur
15:00aussi,
15:00notamment dans la chaîne
15:01de valeur L'1
15:02avec Dior,
15:04Bétraff,
15:05puisque Dior fait du parfum
15:06à base d'éthanol,
15:08donc voilà,
15:09et une entreprise aussi,
15:10Norcisse,
15:12qui n'est pas en lien
15:13avec les matières premières
15:14naturelles,
15:15mais qui est un acteur engagé.
15:17On le fait avec
15:17le Muséum d'histoire naturelle
15:19et l'objectif étant
15:20de finalement
15:21valoriser
15:23les pratiques
15:24qui vont être
15:24mises en place
15:25par les agriculteurs
15:27en faveur de la biodiversité
15:28et surtout
15:28de les rémunérer plus,
15:30puisque tout l'enjeu,
15:31nous,
15:32sur faire changer
15:33les comportements,
15:34il y a une grosse dimension
15:35économique,
15:36puisque aujourd'hui,
15:37les agriculteurs,
15:38on a perdu trois quarts
15:39de nos agriculteurs
15:40en 50 ans,
15:41c'est 100 000 fermes
15:42qui ont mis
15:43les clés sous la porte
15:44et c'est avant tout
15:45la dimension aussi sociale
15:46qu'on cherche à mettre
15:47en avant
15:47à travers ce projet.
15:49Et vous pensez
15:49que ce repère,
15:50il peut devenir
15:51aussi fort
15:52que l'empreinte carbone
15:54pour le climat ?
15:56Nous,
15:56on a toujours
15:56prené une vision
15:57holistique,
15:58puisque en fait,
15:59les agriculteurs
16:00ne sont pas
16:01voués
16:03à cultiver
16:04du carbone.
16:05On croit
16:06que,
16:08voilà,
16:08en tout cas,
16:09nous,
16:09sur la ferme familiale
16:10qui est près de Lille,
16:12on pense qu'on a
16:13beaucoup plus à donner,
16:15on a impacté
16:15sur les écosystèmes,
16:17on va parler
16:17de qualité de l'eau,
16:19on va parler
16:19de biodiversité,
16:21de préservation
16:23de nos sols.
16:24Est-ce qu'on a bien
16:24saisi les enjeux,
16:25nous consommateurs,
16:26de la biodiversité
16:28sur notre assiette,
16:29notre alimentation,
16:30nos achats ?
16:31Je ne pense pas,
16:32c'est assez complexe en fait,
16:33d'où l'idée d'abord
16:35d'avoir une méthodologie
16:37de mesure
16:38qui soit robuste,
16:39validée scientifiquement,
16:40d'où l'idée de le faire
16:41avec le Muséum
16:41d'Histoire Naturelle
16:42et c'est un petit peu
16:43la base.
16:44Finalement,
16:44c'est ce que vous approchez
16:46vous dans vos domaines
16:48sur la responsabilité
16:50des marques
16:50et la circularité.
16:52C'est d'abord
16:52d'avoir un tiers
16:53de confiance
16:54qui va venir valider
16:55cette mesure
16:56pour ensuite pouvoir
16:57faire de la pédagogie
16:59et raconter une histoire
17:00et embarquer
17:01des agriculteurs,
17:02des acteurs économiques
17:03et le gouvernement
17:04dans cette histoire commune
17:06pour véritablement
17:07passer à l'échelle
17:08l'agriculture régénératrice.
17:09Victor,
17:11il y avait quelque chose
17:11qui vous a interpellé
17:13dans ce que Thomas avait dit.
17:14Vous voulez revenir dessus ?
17:15Oui, je voulais rebondir
17:16sur trois choses
17:16qui ont été dites
17:17avec un prisme positif.
17:20C'est vrai qu'on a commencé
17:21la discussion
17:22en parlant de crise
17:23aux problématiques
17:24et souvent quand on aborde
17:25des sujets relatifs
17:26à l'écologie,
17:26on est plutôt contre
17:27en général.
17:29Et il y a une grosse différence
17:30entre justement
17:31notamment légiférer
17:33en nivelant par le bas
17:35et en allant vers
17:36ce qui devrait être normal,
17:37typiquement le bio
17:38accessible pour tout le monde
17:39ou alors le fait
17:39qu'il n'y ait pas de pifas
17:40dans nos produits
17:40ou le fait qu'on n'ait pas
17:42à être obligé
17:42de changer d'ordinateur
17:43pour une mise à jour
17:44d'OS
17:45et guidé par l'exemplarité.
17:50Et c'est ce que fait
17:50par exemple
17:51le score de réparabilité
17:53pour les produits électroniques
17:54et c'est ce qu'on veut faire
17:56aussi avec Scord.
17:56Bien sûr qu'il y a des critères
17:57qui sont pénalisants
17:59pour les entreprises
18:00mais il y a aussi
18:00beaucoup qui les mettent
18:01en avant
18:01et qui au contraire
18:02cherchent à leur apporter
18:04un retour sur investissement
18:05de leurs actions bénéfiques.
18:07Je prends un exemple
18:08pour illustrer
18:09et vous répondre Mathieu
18:11sur la question
18:12des critères positifs
18:14et du sourcing des matières.
18:16Typiquement
18:16dans le scoring principal
18:19sur la catégorie déchets
18:20il y a des points positifs
18:22si vous utilisez
18:23des matières régénératives,
18:25des matières
18:25qui sont biosourcées,
18:26qui sont transformées localement
18:28ou évidemment
18:28du réemploi
18:29de matières déjà existantes.
18:30Et le but
18:31c'est qu'à la fin
18:32si vous avez deux acteurs
18:33très grand public
18:34qui se tire la bourre
18:36mais plutôt vers le haut
18:37parce que l'un a une moins bonne note
18:38et qui veut comprendre pourquoi
18:39à mon sens
18:40c'est extrêmement bénéfique
18:41et c'est aussi bénéfique
18:43côté consommateur
18:44qui vont avoir davantage confiance
18:45dans les marques
18:45et on rentre dans cette boucle vertueuse
18:47de je concède dépenser
18:49un petit peu plus
18:50parce que j'ai confiance
18:50dans la marque
18:51et les valeurs
18:52qu'elle me propose
18:52comme c'est le cas
18:53par exemple
18:54pour l'électroménager.
18:55Et ce qui m'a fait tiquer
18:56c'est sur la partie
18:57export des savoir-faire
18:59donc c'est sûr
18:59que la désindustrialisation textile
19:01elle a été massive en France
19:02néanmoins
19:03ce que je trouve aussi génial
19:05c'est qu'on change de discours
19:07quant à cette réindustrialisation
19:09on est au fait
19:10qu'on ne sera jamais compétitif
19:11en remettant des gens
19:12derrière des machines à coudre
19:13comme dans les années 60
19:14ça c'est sûr.
19:15En revanche
19:15ce qu'a évoqué tout à l'heure Laetitia
19:17c'est un très bon exemple
19:19d'ouverture de nouveaux marchés
19:21donc sur l'économie
19:22de la fonctionnalité
19:23l'économie du partage
19:24ou circulaire
19:25typiquement vous avez
19:27associé à ces produits
19:29qui sont plus durables
19:30qui sont réparables
19:30qui sont revendables
19:31des systèmes d'identification
19:33d'authentification
19:34de traçabilité
19:35qui amènent maintenant
19:36des entreprises françaises
19:38à créer des services
19:39donc pour ces systèmes
19:41d'authentification
19:42des puces
19:43des QR
19:43etc.
19:44et puis aux consommateurs
19:45de rentrer dans une nouvelle dynamique
19:47de sortie
19:48de jetabilité
19:49systématique
19:50de ce qu'on consomme
19:50et pour moi
19:51en tout cas dans la mode
19:52cette économie de services
19:54donc l'allocation
19:55la réparation
19:56etc.
19:57l'économie du partage
19:58comme la seconde main
19:59sont des mines d'or
20:02d'emplois
20:03et de restauration
20:04de la souveraineté
20:04de ce dont on a parlé
20:05etc.
20:06et ça donne aussi envie
20:07d'aller vers demain
20:08avec des considérations écologiques
20:09qui ne sont pas que punitives
20:10pour les entreprises
20:11il faut qu'on passe
20:13d'une primo vis
20:13à la récompense
20:15du bon sens
20:15c'est-à-dire des marques
20:16qui agissent
20:16pour que la consommation
20:17se fasse mieux
20:18avec ces modèles-là
20:19il y a beaucoup de cas
20:20de figures d'entreprises
20:21qui ont expérimenté
20:22ces modèles
20:22de location
20:23de fonctionnalité
20:24je n'en citerai pas
20:27de nom aujourd'hui
20:27mais malheureusement
20:28dans bien des cas
20:29alors que ça marche
20:30très bien
20:30et que c'est rentable
20:31souvent c'est au niveau
20:32des actionnaires
20:32que ça coince
20:33parce que ça implique
20:34de renoncer à des bénéfices
20:35et à de la profitabilité
20:36sur quelques années
20:37le temps d'opérer
20:38une transition
20:38d'un modèle linéaire
20:39à un modèle circulaire
20:41autour de l'économie
20:41de la fonctionnalité
20:42et ça c'est un autre gros problème
20:44qu'on n'a pas forcément
20:44adressé aujourd'hui
20:45on pourra peut-être
20:46en faire une spéciale
20:47à l'occasion
20:47Laetitia voulait réagir je crois
20:49oui sur tout ça
20:49c'est vrai que
20:50même si les produits
20:51en effet sont souvent conçus
20:53par des multinationales
20:54en dehors de nos frontières
20:55il y a en revanche
20:56beaucoup d'emplois
20:58qui peuvent être favorisés
21:00grâce à toute cette économie
21:01de la durabilité
21:01de la réparabilité
21:02et qui est obligé
21:04de transférer
21:05une économie
21:06qui se basait
21:06sur la vente
21:07de produits neufs
21:08vers des services
21:08et beaucoup d'entreprises
21:10pionnières l'ont déjà compris
21:11en tout cas celle du club
21:12de la durabilité par exemple
21:13et des emplois
21:15dans la réparation
21:16mais c'est en train
21:17d'exploser
21:18au niveau de tout
21:19ce qui est smartphone
21:19et de beaucoup
21:21d'électroménagers
21:22le lave-linge etc
21:23c'est vraiment
21:24une économie
21:24qui est en train
21:25d'exploser
21:26nous
21:26à Hop
21:28à l'Altalobstressions
21:28pour Amé
21:29on organise
21:30les journées nationales
21:31de la réparation
21:31on voit qu'il y a
21:33un élan énorme
21:34il y a plus de 1400 événements
21:36sur tout le territoire
21:37il y a énormément
21:37d'entreprises
21:38qui sont partenaires
21:39on fait un partenariat
21:40avec France Travail
21:41parce que la réparation
21:42c'est un emploi d'avenir
21:44c'est aussi
21:44un service stratégique
21:46d'avenir
21:47pour les entreprises françaises
21:48et ça
21:49beaucoup l'ont déjà compris
21:50et c'est vrai
21:51que sur ces enjeux-là
21:53il y a vraiment
21:53un enjeu
21:54d'économie locale
21:55qui est très vertueuse
21:57et qui est en plus
21:58favorisé
21:59par la réglementation
22:00là encore
22:00par exemple
22:01il y a le bonus réparation
22:03qui permet
22:04en fait
22:05c'est une obligation
22:06des entreprises
22:07de verser
22:08une petite
22:09éco-contribution
22:10qui est collectée
22:12ça fait un fonds
22:13qui est reversé
22:14au réparateur
22:15qui permet
22:15in fine
22:16au consommateur
22:17de réparer
22:17moins cher
22:18parce qu'on en revient
22:19toujours au prix
22:19réparer
22:20parfois ça coûte
22:21presque plus cher
22:22que d'acheter du neuf
22:23donc ce bonus réparation
22:24il permet
22:25de réparer moins cher
22:26et de soutenir
22:27les entreprises
22:28qui font bien
22:30la réparation
22:30parce que là aussi
22:31c'est intéressant
22:32celles qui vont verser
22:33plus pour le bonus réparation
22:35c'est celles qui réparent
22:36le moins
22:37il y a une sorte
22:38de prime
22:39à celles qui réparent bien
22:40elles ont à payer moins
22:41de prime
22:42enfin de taxes
22:43entre guillemets
22:44alors que celles
22:45qui font n'importe quoi
22:46et qui ne permettent pas
22:47d'avoir des
22:48qui ne conçoivent pas
22:49des produits bien réparables
22:50elles vont verser plus
22:52au pot commun
22:53et donc là on voit
22:54qu'il y a vraiment
22:54un système
22:54qui peut être vertueux
22:56et qui peut accompagner
22:57la réparabilité
22:58la durabilité
22:59de manière positive
23:00dézoomons un peu
23:01pour clôturer ce débat
23:03si vous le voulez bien
23:04selon le baromètre
23:05GreenFlex
23:06ADEM 2025
23:07de moins en moins
23:08de français
23:08affirment faire
23:09tout leur possible
23:10pour réduire
23:11leur impact environnemental
23:12ils ne sont plus
23:13que 13%
23:14soit une baisse
23:15de 5 points
23:16en un an
23:16même tendance
23:17du côté de la seconde main
23:18dont la pratique
23:19recule de 6 points
23:20c'est un paradoxe
23:22l'inquiétude
23:23face à l'urgence
23:23écologique
23:24progresse
23:25mais dans les actes
23:26au quotidien
23:26l'élan s'essouffle
23:27est-ce qu'on assiste
23:29à une fatigue écologique
23:31un découragement
23:32face à l'ampleur
23:33de la tâche
23:34déjà je me demande
23:34s'il n'y a pas
23:35une forme de biais
23:35dans la question
23:36parce que quand on demande
23:37faire tout son possible
23:38je pense qu'il suffirait
23:39de dire
23:39est-ce que vous faites
23:40de votre mieux
23:40et on aurait beaucoup
23:41moins de gens
23:42qui auraient répondu
23:42je ne le fais plus
23:43tout son possible
23:45on ne peut pas faire
23:45davantage
23:46et en ce moment
23:47dans la situation
23:47qui est la nôtre
23:48avec tous ces produits
23:49dont les prix ont beaucoup
23:50beaucoup augmenté
23:51ces 12 derniers mois
23:52je pense que notamment
23:53en rayon
23:53quand on fait ses courses
23:54on le voit beaucoup
23:56des prix parfois
23:57du jour au lendemain
23:58forcément
23:58je pense que si on demande
24:00si on fait tout le possible
24:01peut-être pas
24:01parce que je dois faire
24:02des choix
24:03des arbitrages
24:03et qu'en ce moment
24:04ils ne sont pas forcément
24:04en faveur des offres
24:05mieux disantes
24:06d'où le fait que là
24:07pour le coup
24:07la réglementation
24:08peut avoir un poids à jouer
24:09si elle récompense
24:10les marques
24:11qui sont plus vertueuses
24:12en ayant par exemple
24:12une TVA verte
24:13qui est un des objets
24:14de discussion assez intense
24:15qu'on a en ce moment
24:16notamment dans les perspectives
24:17des prochaines élections
24:18où il faut qu'on arrive
24:20à mettre en place
24:20ce type de système
24:21pour changer d'échelle
24:22auprès des entreprises
24:24qui ont des offres
24:24mieux disantes
24:25Victoire ?
24:26Oui tout à fait
24:27alors je pense qu'en effet
24:28il y a une fatigue
24:29je crois qu'on n'a jamais
24:31autant parlé des milliardaires
24:32et de à la fois
24:33ce qu'ils ont
24:33sur leur compte en banque
24:34et de l'impact carbone
24:36l'empreinte carbone
24:37en général
24:37et donc c'est normal
24:39qu'il y ait une lassitude
24:40quand on est un citoyen moyen
24:41et qu'on se dise
24:43c'est pas légitimement
24:44c'est pas dans mes mains
24:45néanmoins
24:46j'espère qu'il y a aussi
24:48une forme de repos
24:49militant
24:50parce que
24:51en tout cas dans la mode
24:52le législatif
24:54a vachement pris le dessus
24:55cette année
24:55on a tout un tas
24:56de projets de loi
24:57ou de lois
24:57qui ont été promulgués
24:58à l'échelle européenne
24:59d'ailleurs
25:00ou à l'échelle française
25:01on a mentionné
25:03l'affichage du cours
25:04environnemental des produits
25:04il y a le projet
25:05de loi anti-fast fashion
25:06également qui a été adopté
25:07à l'unanimité
25:08Assemblée nationale
25:09puis Sénat
25:09et qui est en cours
25:10d'application
25:11il y a des initiatives
25:12européennes
25:13de rébellion
25:14contre le modèle économique
25:15des marques
25:15d'ultra-fast fashion
25:16donc j'ose espérer
25:18que ça participe aussi
25:19au fait que les gens
25:20se disent
25:20ok il y a un relais
25:22de la part des décideurs
25:23et c'est une bonne nouvelle
25:25maintenant il faut que
25:26les mots soient mis en acte
25:27mais voilà
25:28c'est à nouveau
25:29pour le prendre
25:30avec un prisme positif
25:31on clôture sur
25:33la touche positive
25:34on verra avec Mathieu
25:36remarque sur cette fatigue
25:37écologique
25:38c'est vrai que
25:41les marques
25:41avec lesquelles
25:42on travaille
25:43chez Agoterra
25:43regardent leurs consommateurs
25:46mais regardent aussi
25:47leur amont
25:48finalement
25:49aéricoles
25:50puisque c'est
25:51de l'ordre
25:52de la survie
25:53de l'entreprise
25:53typiquement
25:56un Pierre Fab
25:57c'est 37%
25:58de son chiffre d'affaires
25:58qui repose
25:59sur les matières
26:00premières naturelles
26:01et ils ont estimé
26:02avec Carbon 4
26:02que c'était
26:0325 millions
26:05d'euros
26:05de pertes
26:07qui pouvaient être liées
26:08finalement
26:09aux pertes
26:09de rendement
26:10et de manière annuelle
26:11donc
26:12en fait
26:14ces marques
26:15elles avancent
26:16parce que
26:16c'est une question
26:17de survie
26:18et ensuite c'est
26:18comment on peut
26:20raconter des histoires
26:21avec
26:23justement
26:23se poser
26:24les bonnes questions
26:24sur
26:25comment mettre
26:26de la traçabilité
26:27comment faire
26:27remonter
26:28les bonnes données
26:28pour délivrer
26:29le bon discours
26:30et embarquer
26:32sur quelque chose
26:32qui deviendrait
26:33finalement
26:34normal
26:34ce qui est complexe
26:36en ce moment
26:36c'est qu'on est vraiment
26:37dans cette période
26:38de transition
26:39c'est à dire
26:39qu'on vit des chocs
26:41et tu le
26:42vous le dites
26:42Thomas
26:43c'est
26:45voilà
26:45on voit notre
26:45panier
26:46qui augmente
26:48pour prendre un chiffre
26:50à plus 25%
26:51le prix de la viande
26:52depuis le début de l'année
26:53en fait
26:54les marques
26:55elles doivent s'adapter
26:56et en fait
26:56elles ont une responsabilité
26:57à venir finalement
26:58amortir ce choc
27:00auprès des consommateurs
27:01et demain
27:02faire évoluer
27:02leur modèle
27:03pour finalement
27:04cette alimentation
27:05plus saine
27:06et plus durable
27:06qu'on souhaite tous
27:07je pense au fond
27:08se normalise
27:09avec néanmoins
27:12un léger
27:13surcoût
27:13qui sera
27:15effectif
27:16qu'il faut savoir
27:19nommer
27:19même si l'augmentation
27:20du prix de la viande
27:21n'est pas forcément
27:21une mauvaise nouvelle
27:22puisque c'est à dire
27:22qu'il y aura moins
27:23de consommation
27:23de viande
27:23et ça a priori
27:24c'est pas une mauvaise chose
27:25pour la préservation
27:25de la planète
27:26et de la biodiversité
27:27Laetitia
27:28ce sera le mot de la fin
27:28moi sur ça
27:31je pense qu'il y a
27:31deux choses
27:32la première
27:33c'est que
27:34certes
27:34il peut y avoir
27:35une fatigue
27:36par exemple
27:36en se disant
27:36moi j'ai envie
27:37de réparer
27:38par exemple
27:38et concrètement
27:39je ne le fais pas
27:40pourquoi
27:40notamment parce que
27:41je trouve ça
27:42trop cher
27:42peut-être
27:43ou pas assez rentable
27:44et à côté de ça
27:44il y a un bonus réparation
27:46tout le monde
27:46peut y avoir accès
27:47tous les consommateurs
27:48qui est-ce qui est au courant ?
27:50Personne
27:51donc je pense
27:51qu'il y a déjà
27:52un petit problème
27:53parce qu'il se passe
27:53déjà des choses
27:54il y a des initiatives
27:55et beaucoup de consommateurs
27:56l'ignorent
27:57et pourraient activer ça
27:58s'ils le savaient
27:59donc c'est pour ça
28:00qu'on organise
28:01des journées nationales
28:02de la réparation
28:02en octobre
28:03et ensuite
28:04la deuxième chose
28:05c'est
28:06ce que je vois
28:07c'est qu'il y a quand même
28:07une vive émotion
28:09encore
28:09plus qu'une fatigue
28:11encore une
28:12vraiment une envie d'agir
28:14là on le voit
28:15400 millions d'ordinateurs
28:17sont concernés
28:17par une obsolescence
28:18prématurée
28:19et c'est pas de la faute
28:20des consommateurs
28:21ils sont victimes de ça
28:22ils ne peuvent rien y faire
28:24et pourtant
28:24les voix s'élèvent
28:25près de 45 000 signataires
28:29à notre pétition
28:29sur le site
28:30halteobsolescence.org
28:31on voit bien
28:32que parfois
28:32ce n'est pas vraiment
28:33entre les mains
28:34des consommateurs
28:35et qu'ils sont là
28:35pour le dire
28:36pour dire que ce n'est pas possible
28:37et qu'ils veulent vraiment
28:38des produits durables
28:39réparables
28:40et là
28:41je vois plus
28:43une énergie
28:44qu'une fatigue
28:44pour faire
28:46entendre la voix
28:48des consommateurs
28:48Merci pour ces touches positives
28:50on passe à la dernière séquence
28:52Merci à tous !
28:53Merci à tous !
28:53Merci à tous !
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