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  • il y a 5 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 02 octobre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:07Et à la une, cette nouvelle journée de mobilisation, 250 cortèges prévus un peu partout en France
00:14et au cœur des revendications, une demande de pouvoir d'achat.
00:17Au même moment, l'entourage de Sébastien Cornu, le Premier ministre, annonce 4 pistes de baisse d'impôt à l'étude.
00:25Parmi elles, une réduction d'impôt sur le revenu pour les couples payés chacun au SMIC.
00:31Dans l'actualité également, cette affaire de navires russes au large de Saint-Nazaire.
00:36Thomas Proutot, on vient d'apprendre que le capitaine du bateau avait terminé sa garde à vue.
00:41Oui, il va être déféré devant la justice française.
00:43Le capitaine du navire sera jugé pour refus d'obtempérer aux autorités maritimes le 23 février prochain.
00:51Son second, lui, a été remis en liberté.
00:53Le parquet de Brest rappelle qu'ils étaient aussi visés par une enquête pour défaut de pavillons
00:57suite aux incohérences lors de leurs échanges avec la marine française ces derniers jours.
01:01Ce délit ne peut leur être imputé à titre personnel.
01:04Le procureur de Brest précise que le capitaine et son second sont de nationalité chinoise, sans autre détail.
01:10Tous les autres aspects éventuels de l'affaire ne relèvent pas de la justice, conclut le communiqué du procureur.
01:15On suppose que cela concerne la possible appartenance à la flotte fantôme
01:19qui transporte le pétrole russe et l'éventuel rôle dans les survols de drones au Danemark.
01:24C'est désormais à la marine nationale de décider de la suite des opérations
01:27et notamment si le navire peut reprendre sa route vers l'Inde avec sa cargaison présumée illégale de brutes russes.
01:34Merci beaucoup Thomas Proutot, chef du service police-justice de RTL.
01:38A retenir également cette attaque au couteau à Manchester, au nord de l'Angleterre.
01:41Une attaque à l'extérieur d'une synagogue en pleine fête de Kipour.
01:46Quatre personnes ont été blessées.
01:48Et puis on va revenir également largement sur cette annonce qui provoque un tollé dans le monde de l'habillement.
01:56Certains magasins Galerie Lafayette et le BHV à Paris vont accueillir la marque Chine de l'ultra fast fashion.
02:05Est-ce que c'est de la concurrence déloyale ?
02:07La fin des petits commerces tels qu'on les connaît, on en débat au 3210 dans un instant.
02:12La météo, encore une belle après-midi Peggy on le disait et ça va se gâter donc demain.
02:18Oui et on va chercher le soleil demain parce que le ciel sera souvent couvert déjà dès le matin
02:21entre la Bretagne, le Limousin, la frontière belge avec quelques averses, alors des plus faibles
02:26mais quelques averses tout de même entre la Bretagne, la Normandie et le Nord-Pas-Calais.
02:31Dans l'après-midi les pluies vont gagner les Hauts-de-France, l'Île-de-France et les Charentes.
02:35Ce sera couvert sur les deux tiers nord du pays et sur le sud ce sera un ciel voilé mais bien voilé.
02:41Et dans cette perturbation on va la retrouver samedi, elle sera même plus active
02:45puisqu'on aura des pluies parfois soutenues qui vont traverser le pays d'ouest en est.
02:49Retour des éclaircies après le passage de la perturbation, il faudra attendre dimanche pour un retour au calme
02:53sous un ciel, elle est variable entre nuages et éclaircies et des températures en baisse
02:57souvent comprises entre 17 et 20 degrés en moyenne entre le nord et le sud.
03:02Merci beaucoup Peggy.
03:03Moi je ne suis pas pour acheter des vêtements excessivement chers car je n'en ai pas les moyens
03:16mais néanmoins je ne veux pas acheter non plus des vêtements qui valent rien et qui au premier la vache vont se désintégrer quoi.
03:22Donc entre acheter peu cher et pas cher du tout et dans de mauvaises conditions de fabrication,
03:27aucun respect pour les personnes qui travaillent dans ces chaînes de pas cher.
03:32Effectivement le dilemme est en pied.
03:34Le message de Françoise au 3210 et vous êtes très très nombreux à réagir après cette annonce.
03:42Je vous le disais, plusieurs magasins des Galeries Lafayette, les magasins Dijon, de Reims, de Grenoble, d'Angers et de Limoges
03:48qui vont tout comme le BHV à Paris bientôt accueillir en chair et en os j'allais dire la marque SHEIN.
03:55Cette marque qui était jusqu'ici disponible uniquement via internet, marque très très peu chère, ultra fast fashion comme on dit
04:05et je vous le disais ça vous fait beaucoup beaucoup réagir.
04:07Bonjour Bérangère.
04:08Bonjour Amandine.
04:10Vous nous appelez d'où ?
04:11Près de l'île, dans le nord.
04:13Dans le nord, très bien.
04:14Et vous êtes commerçante c'est ça ?
04:16Oui, je suis à mon compte depuis 10 ans dans le prêt-à-porter féminin, moyenne gamme.
04:20Moyenne gamme, donc vous vendez ?
04:2330-40 euros, prêt-à-porter, robe, femme.
04:28Bon, et alors vous voyez d'un mauvais oeil SHEIN qui débarque dans les grands magasins ?
04:33Oui, parce que c'est la mort pour les petits commerçants des centres-villes.
04:38Je suis située en centre-ville, donc aujourd'hui on manque de trafic, les gens n'ont plus d'argent
04:43et c'est un symbole, c'est fou de voir qu'ils vont débarquer dans les magasins, qu'il n'y a aucune réglementation.
04:52On n'est pas logé aux mêmes enseignes et ce n'est pas possible, il faut intervenir, il faut arrêter tout ça.
04:59Moi par exemple, il y avait une robe que j'achetais chez mes fournisseurs l'année dernière.
05:05Eux le vendaient au prix d'achat hors sac que j'achetais chez mon fournisseur.
05:10Sur l'application ou sur le site internet SHEIN, il était vendu au prix ?
05:15Et c'était la même robe ?
05:17La même.
05:17Alors pardon, je voudrais juste comprendre un truc là, Bérangère.
05:20Ça veut dire que cette robe, elle est donc achetée chez le même fournisseur ou il fabrique la même ?
05:26Il fabrique la même.
05:29De visuel, c'est la même robe.
05:30Après, je n'ai pas le tissu et tout ça, mais toujours est-il que cette robe, visuellement, elle était la même.
05:38Et alors, chez vous, elle était vendue combien en magasin ?
05:4039,90 euros.
05:42Et eux ?
05:4314 euros, quelque chose comme ça.
05:47Bon, effectivement, entre les deux, il n'y a pas photo.
05:48Je ne sais pas si vous avez entendu Frédéric Merlin, qui est le patron de ces magasins Galerie Lafayette et du BHV à Paris,
05:55qui était notre invité il y a quelques minutes.
05:57Et il disait, moi, mon objectif, c'est de redynamiser les centres-villes.
06:01Qu'est-ce que vous lui répondez ?
06:02En fait, c'est ça.
06:03Il va faire venir du trafic chez lui, en fait.
06:06Mais redynamiser les centres-villes, il n'y a pas des BHV, des magasins à Galerie Lafayette dans toutes les villes.
06:12Et puis, il y a tous les petits centres-villes.
06:15Mais il dit que ça peut profiter aux magasins autour.
06:16Vous y croyez, ça ?
06:18Non, pas du tout.
06:19Les gens reviendront peut-être pour Chine, mais pas pour ce qu'il y a autour.
06:22Et puis, c'est 1 200 m².
06:25On ne parle pas d'un corner de 30 ou 40 m².
06:28On parle de 1 200 m².
06:29C'est un super marché.
06:31Bérangère, vous constatez, est-ce que vous, parmi vos clientes,
06:36il y a des gens qui vous disent, moi, aujourd'hui, je n'assiette plus que sur ce type de plateforme ?
06:41Oui.
06:42Malheureusement, parce que ce n'est pas cher.
06:43Parce qu'elles cherchent du prix, parce qu'il y a le pouvoir d'achat.
06:48Et parce qu'aujourd'hui, si elles veulent s'offrir du renouvellement de vêtements,
06:52c'est ce qu'elles font.
06:53Et du coup, vous avez observé une baisse de votre chiffre d'affaires ?
06:56Oui.
06:56Pour tout vous dire, je vais fermer boutique, comme on dit.
06:59Je pense qu'on sera de plus en plus nombreux.
07:01Mais après 10 ans, je ferme boutique, je pense, début d'année prochaine.
07:05Ah oui, vous allez fermer parce que ?
07:07Parce que je n'en sors plus, en fait.
07:09Enfin, tout le monde le sait, les commerçants, on travaille beaucoup pour ne pas gagner grand-chose.
07:16Alors, certes, on est à son compte et on n'est pas trop soi-même.
07:20Mais quand bien même, il faut payer les équipes aussi en magasin.
07:23Et nous, on a tout restreint là depuis deux ans.
07:25Et en fait, je me retrouve à faire de la vente en magasin.
07:28Et ce n'est pas mon métier initial.
07:30Vous aviez combien de salariés au départ ?
07:33J'avais deux boutiques physiques et donc j'avais quatre salariés.
07:36Et là, aujourd'hui ?
07:38Je n'ai plus qu'une boutique physique et un salarié.
07:41Plus vous qui travaillez.
07:43Oui.
07:43Et en termes de chiffre d'affaires, vous l'évaluez à combien, la baisse ?
07:49La baisse, après, elle est progressive depuis malheureusement 2022-2023.
07:54Mais là, j'ai perdu en trois ans 30% le chiffre d'affaires.
07:58Ah oui, 30% ?
07:59Oui.
08:00Donc, on serre, on serre, on serre jusqu'à ce qu'on ne puisse plus serrer la ceinture.
08:03Et j'aimerais juste relancer un petit sujet, c'est les beaux commerciaux.
08:07On ne peut plus être tenu par un bail commercial qu'on signe pour trois ans et pieds et mains liées.
08:13Ce n'est plus possible.
08:14Parce que, par exemple, vous, ça vous coûte combien votre bail ?
08:17Le bail, donc, c'est le loyer.
08:20Donc, moi, c'est un petit loyer, j'ai envie de dire, c'est 1 000 euros par mois.
08:24Mais quand on signe, on part pour trois ans, six ans, on devrait pouvoir, au bout de six mois,
08:30ou même pendant la période triennale, dire à tout moment, en fait, je peux partir.
08:35Là, en fait, non, on est parti pour trois ans.
08:38On signe, on part pour trois ans.
08:39Et si on veut redonner un peu de dynamisme, c'est, voilà, inciter à l'installation de boutiques physiques
08:45ou à d'autres concepteurs, mais, voilà, dire, on part pour un an, pour deux ans.
08:49Enfin, on part et au bout de six mois, on peut réagir.
08:52Même pour le propriétaire, ça paraît, ça paraît simple.
08:56C'est simple.
08:58Et Bérangère, vous dites, je vais devoir mettre la clé sous la porte, fermer mon magasin.
09:03Qu'est-ce que vous allez faire ?
09:04Eh bien, comme je suis indépendante et à mon compte, le jour où j'arrête, je n'ai pas de chômage,
09:09je n'ai rien et je dois vivre.
09:12Donc, j'ai déjà retrouvé du travail.
09:14Donc, je fais double casquette, là, en contrôle de gestion, dans les chiffres,
09:19dans le premier domaine, dans une entreprise qui fabrique du linge maison français,
09:24qui prône le Made in France, ici, Vendorshutten, à côté de Lille.
09:29Et alors, pourquoi vous vous étiez lancée dans cette aventure-là ?
09:32Après, c'est une histoire avec ma sœur qui est venue me chercher pour lancer des boutiques,
09:38puisqu'il y a dix ans, c'était le plein essor des petites boutiques en centre-ville,
09:42avec du prêt-à-porter, du renouveau régulier pour faire face,
09:46enfin, pas faire face, mais à des camailleux, des promos,
09:48pour ne pas avoir la même chose que tout le monde, en fait.
09:53Bon, et elle est où, votre boutique, précisément, et elle s'appelle comment ?
09:56Qu'on vous fasse un peu de pub, quand même.
09:57C'est Bérela, c'est à Béthune, donc j'ai l'Instagram, le Facebook,
10:01le site internet, berela.fr,
10:03ou pour lequel on se creuse, on se creuse, on se creuse,
10:06et j'ai développé une gamme de robes cérémonies,
10:08parce que ça, c'est quelque chose, en tout cas, qui prend un peu plus.
10:12Et alors, attendez, vous avez dit qu'il y avait un site internet,
10:15ça veut dire que vous vendez aussi à distance ?
10:17Oui, on est obligé, on essaye de s'élever par tous les moyens,
10:21d'aller chercher du chiffre d'affaires.
10:23Restez avec nous, Bérangère, vous pouvez rester encore un tout petit peu ?
10:26Un tout petit peu !
10:27Bon, et bien, un tout petit peu, on va échanger avec d'autres auditeurs
10:30dans un tout petit instant, à tout de suite.
10:31Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
10:3650 centimes la minute.
10:38Amandine Bégaud.
10:40RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
10:43Écoutez, il faut arrêter l'hypocrisie,
10:45puisque si on regarde, la plupart des vêtements sont fabriqués dans ces pays-là,
10:50les vêtements qu'on nous vend aujourd'hui dans les chaînes de magasins un peu partout.
10:54Alors effectivement, chaîne va passer en direct, ça ne plaît pas,
10:57mais il ne faut pas dire que c'est de la mauvaise qualité ou quoi que ce soit,
11:00puisque c'est ce qu'on nous vend tous les jours.
11:03Le message de Christophe au 3210, cette histoire de Chine,
11:07qui débarque dans les grands magasins, ça vous fait beaucoup, beaucoup réagir.
11:10Bonjour Victor.
11:11Bonjour Amandine, bonjour à tous.
11:12Ça vous fait beaucoup réagir, effectivement, sur l'application RTL et sur la page Facebook.
11:16Pour Franck, c'est non.
11:18Qualité des vêtements médiocres, bilan carbone désastreux,
11:21Brice Simon, BHV s'y associe, j'arrête d'y aller.
11:24François Chine, c'est la validation de l'esclavage.
11:27Et puis Nicole, vous me faites tous rire, quand on n'a pas les moyens,
11:29c'est une solution viable pour se vêtir.
11:32Et on l'entend, les témoignages et les réactions sont extrêmement partagées.
11:36On est toujours avec Bérangère.
11:38Bérangère qui a une boutique de prêt-à-porter féminin à Béthune
11:42et qui nous le disait tout à l'heure, dans quelques mois,
11:43je vais devoir mettre la clé sous la porte, c'est déjà décidé.
11:47Pas le choix.
11:48Bérangère, je voudrais vous faire discuter avec Loïc.
11:51Bonjour Loïc.
11:52Bonjour.
11:52Bonjour Amandine, bonjour Bérangère.
11:55Vous nous appelez d'où Loïc ?
11:57Moi, j'habite à Langres, mais je ne suis pas très loin de Dijon, en fait.
12:01Très bien.
12:02Et alors vous, vous êtes content ou pas de voir Chine débarquer dans les grands magasins ?
12:09On va dire que oui, pour une certaine raison, oui, ça m'arrange, on va dire.
12:14C'est toujours compliqué de se défendre parce que bon, c'est clairement le diable, il faut dire ce qui est.
12:21Mais les gens sont tapés au portefeuille et quand on peut faire des économies, on n'a pas le choix.
12:26Mais on ne va pas juger, vraiment, on pose le débat et chacun donne ses arguments.
12:30Et sans juger, ce n'est pas du tout l'idée.
12:33Loïc, vous êtes déjà client de ce type de marque ?
12:37Alors effectivement, vu que nous, on habite en campagne, donc c'est une petite ville, 7000, 8000 habitants, donc on n'a pas beaucoup de magasins sur place.
12:46Le peu qu'on a, ce n'est pas convenable ou c'est très cher.
12:50Donc, on est obligé de commander et nous, on fait peut-être une commande par mois sur Internet, on va dire.
12:55Ah oui, une commande par mois. Et vous achetez quoi ?
12:58En général, des pantalons ou des habits, des t-shirts, des choses comme ça.
13:02Ma femme, elle prend quelques robes aussi.
13:06Et en termes de qualité, parce qu'on dit souvent que c'est de la très, très mauvaise qualité.
13:11Écoutez, moi, pour l'utilisation que j'en fais, on va dire que ça tient le coup.
13:15Après, oui, j'imagine qu'il ne faut pas non plus, il ne faut pas tirer sur la corde, on va dire.
13:20Mais moi, je ne m'en plains pas.
13:21Bérangère, vous entendez le témoignage de Loïc qui dit qu'on est dans une petite commune
13:27où il n'y a pas forcément de magasin adapté.
13:30Et puis, il y a cette question du coût.
13:31Et pour le coup, on est tous concernés à tous faire plus attention.
13:36C'est vrai qu'entre, j'allais dire, une robe à 14 euros ou même pour habiller ses enfants, par exemple,
13:43et une à 40 euros, il n'y a pas photo.
13:45Oui, non, c'est sûr que je peux comprendre pour le porte-monnaie.
13:47Mais si ça continue comme ça, il n'y aura plus du tout de boutique en centre-ville, de petits indépendants.
13:53Et en fait, c'est ça.
13:54Après, je peux comprendre pour le porte-monnaie.
13:56Et aussi, alors, niveau qualité, du coup, j'ai commandé trois articles chez Chine que j'ai renvoyés
14:01parce que la qualité, elle est vraiment, vraiment encore un cran en dessous pour moi.
14:05Mais après, on sait que les clients Chine achètent pour jeter.
14:13Clairement, c'est du jeu sale.
14:14Ils achètent pour jeter.
14:15Vous gardez combien de temps, Loïc, ce que vous avez commandé ?
14:19En général, je peux garder ça assez longtemps.
14:23Moi, je ne suis pas dans le principe d'acheter pour jeter, justement.
14:26Je ne comprends pas.
14:27De ce que j'avais commandé, là, franchement, la qualité, le petit.
14:30Les photos sont très bien faites.
14:32C'est plutôt assez alléchant, on va dire.
14:34Mais quand on reçoit le produit, la matière, la tenue, les finitions,
14:38on voit que c'est des finitions basiques.
14:41Mais c'est du très bas de gamme.
14:43Je suis tout à fait d'accord sur ce qu'elle dit.
14:46Je suis d'accord avec vous.
14:47C'est juste que vous savez, quand les gens n'ont pas beaucoup d'argent,
14:50ils ne sont pas très regardants.
14:52C'est un principe de réalité.
14:54C'est le nerf de la guerre, c'est ça.
14:55C'est l'argent.
14:56De toute façon, il ne faut pas se l'oublier.
14:57Et c'est un achat plaisir.
14:58Avant ça, on doit manger, on doit se nourrir, on doit se chauffer.
15:03Et je comprends tout à fait.
15:05Et c'est pour ça aussi que, clairement, on a une bête de chiffre d'affaires
15:07dans les boutiques ou les trafics.
15:09Les gens, ce ne sont plus les mêmes plaisirs.
15:11Bonjour Charles.
15:12Bonjour.
15:13Vous nous appelez d'où ?
15:14De Montpellier.
15:15De Montpellier.
15:16Et alors, vous en pensez quoi ?
15:18Moi, je ne suis pas du tout choqué.
15:20Parce que, bon, on parle de Cheyenne, on pourrait parler de Primark,
15:23on pourrait parler de tout un tas de marques comme ça.
15:25Mais, évidemment, je reprends l'idée que ça permet à des foyers modestes de s'habiller.
15:31Donc, c'est une forme de démocratisation, quelque part.
15:35Et puis, ce n'est pas par hasard s'ils ont autant de succès.
15:38Donc, c'est évident.
15:39Mais par contre, moi, ce qui me gêne beaucoup, c'est les gens qui sont des donneurs de leçons.
15:43Parce que ces mêmes personnes qui critiquent l'implantation de ce type de magasin
15:47en disant que ce n'est pas éco-responsable, que ce n'est pas éthique,
15:53que les conditions de fabrication sont désastreuses, etc.
15:57Mais ces mêmes personnes, qu'est-ce qu'elles font lorsqu'elles décident d'acheter un produit technologique ?
16:01Qu'est-ce qu'elles font lorsqu'elles décident de renouveler, par exemple, leur smartphone ou leur ordi ?
16:06Est-ce qu'elles se posent la question sur l'extraction des métaux précieux pour fabriquer les processeurs, etc.
16:10Donc, ça, c'est un premier point.
16:14Et ces mêmes personnes, qu'est-ce qu'elles font ?
16:16Elles vont sur Internet et elles achètent leur appareil, leur smartphone ou autre, sur le site qui est le moins cher.
16:24Donc, elles ont exactement la même démarche dans d'autres secteurs, vous voyez, commerciaux, dans d'autres secteurs de produits.
16:33Elles ont la même démarche que certaines personnes qui achètent des vêtements.
16:36Mais regardez, Charles, par exemple, aujourd'hui, en région, il y a plein de centres-villes dans lesquelles il n'y a plus de magasins,
16:45à part les grosses enseignes, mais de magasins d'électroménagers ou d'électroménagers.
16:49Tous ces trucs-là, ça a disparu, on est d'accord ?
16:51Oui.
16:52Parce que les gens achètent sur Internet.
16:53Mais bien sûr.
16:54Et Bérangère le disait très bien, le risque, c'est qu'il n'y ait plus du tout de magasins dans les centres-villes.
16:58C'est déjà un peu le cas, parce que déjà, l'offre, elle est beaucoup plus large, elle est beaucoup plus vaste sur Internet.
17:06Après, bon, c'est malheureux, on peut le déplorer, mais on est dans un système qui est capitaliste, de libre-échange.
17:12Et voilà, on ne peut pas déplorer les effets dont on chérit les causes, en quelque sorte.
17:18Et la mort des petits commerçants, vous savez, ça ne commence pas aujourd'hui.
17:22Ah non ?
17:23C'est un phénomène qui est là depuis très longtemps et depuis l'avènement de l'achat en ligne pour tout et pour n'importe quoi.
17:30Vous achetez, vous, Charles, sur ce type de plateforme ?
17:32J'achète de partout.
17:34C'est-à-dire que, moi, après, vous savez qu'il y a des gens qui sont capables de faire des kilomètres et des kilomètres,
17:39des centaines de kilomètres pour trouver un magasin Primark physique.
17:43Donc, par exemple, c'est une enseigne qui se développe, qui s'implante un peu partout.
17:49Quant à la qualité, j'ai envie de vous dire que tout dépend de ce que vous achetez.
17:52C'est pareil.
17:54Vous savez, quand vous achetez un jean, la toile jean, c'est une toile jean.
17:58Elle n'est pas moins solide chez J-Star ou plus solide chez J-Star que chez Primark ou je ne sais quoi.
18:05C'est vrai, ça, Bérangère, ou pas ?
18:07Je ne peux pas vous répondre exactement, mais je pense que la coupe ne sera pas la même.
18:12On aura peut-être une densité de tissu qui sera un peu différente.
18:15Mais pour moi, la coupe, elle ne sera quand même pas pareille.
18:19Il y aura un travail derrière, mais effectivement, on paye la marque aussi.
18:23Ce qu'il y a de sûr, c'est que quand vous parlez de coupe,
18:28justement, ces marques-là se mettent à la page pour que les coupes soient flatteuses,
18:31pour que ça plaise.
18:33Et je vous garantis qu'une toile en jean, c'est une toile en jean, quelle que soit la marque.
18:36Charles, restez avec nous, on va accueillir Fabienne.
18:40Bonjour Fabienne.
18:43Allô ?
18:44Oui, bonjour.
18:45Vous êtes vous aussi commerçante ?
18:47Alors, moi, je suis commerçante.
18:49Où ça ? Expliquez-moi.
18:50J'ai un décompte sur Talence.
18:51Oui.
18:52Et donc, moi, en tant que commerçante, moi, j'ai toujours travaillé dans le moyenne gamme,
18:59haut de gamme.
19:01Moi, je suis vraiment déçu qu'on accepte que Chêne se mette en place, quoi.
19:10Parce que ? Expliquez-nous.
19:13Allô ? Je vous entends mal ?
19:14Oui, Fabienne, vous m'entendez ?
19:16Oui, ça y est.
19:16Oui, pardon.
19:17Je disais, oui, vous êtes déçu.
19:19Mais pourquoi ?
19:20Concrètement, qu'est-ce que ça peut avoir comme conséquence pour des magasins ?
19:24Moi, j'ai un dépôt-vente.
19:26Donc, on a exactement les mêmes problèmes qu'un magasin de prêt-à-porter traditionnel.
19:31Ah oui, pareil, vous constatez une baisse du nombre de clients ?
19:34Mais bien sûr.
19:34Mais de toute façon, la baisse, elle ne provient pas de maintenant.
19:39Elle a commencé à partir du Covid.
19:42Le Covid s'est terminé.
19:45On a repris nos activités, mais on a perdu beaucoup d'argent les deux ou trois premières années.
19:52Et puis, ce qu'on a perdu, on ne le récupérera jamais.
19:56C'est le Covid, en fait, où les gens ont pris l'habitude de s'habiller sur Internet ?
20:01Tout à fait.
20:03Ils ont commencé à commander à droite, à gauche.
20:07Et puis, quand les commerçants ont réouvert à la suite de ça,
20:10pour nous, ça a été vraiment la déconfiture.
20:14Vous pouvez le chiffrer, vous, Fabienne, dans votre magasin, à vous, à peu près ?
20:17Alors, moi, juste après le Covid, la première année, j'ai perdu 27 000 euros.
20:23Et la deuxième année, 24 000 euros, et ainsi de suite.
20:29Et ça représente quelle proportion de votre chiffre d'affaires ?
20:33Eh bien, ça, 35, 35 % à peu près.
20:37Voilà.
20:38Vous allez rester avec nous, Fabienne.
20:40Je garde aussi Loïc et Charles, si vous le voulez bien.
20:42Bérangère, je crois qu'il faut que je vous libère.
20:44Je vais aller manger un morceau.
20:45Merci beaucoup.
20:47Je rappelle le nom de votre boutique, Bérilla.
20:49Bérilla, pardon, à Béthune.
20:51Merci beaucoup.
20:53Et puis, on va poursuivre le débat avec les auditeurs dans un tout petit instant.
20:57À 14 heures, je vous le rappelle, c'est l'heure du crime.
20:59Vous reconnaissez la petite musique.
21:00Bonjour, Jean-Alphonse Richard.
21:01Bonjour, Amandine Bégaud.
21:03Alors, le programme du jour.
21:04Alors, écoutez, je vous parlais de l'affaire Didier Talineau,
21:06cuisinier le jour et meurtrier la nuit.
21:09En juillet 1999, le corps d'une étudiante, infirmière,
21:14elle s'appelle Carole Le Yondre, 20 ans,
21:16elle est découverte le crâne fracassé.
21:18On est en Loire-Atlantique, tout près de Châteaubriand.
21:21Mais c'est terrible à dire parce que c'est finalement grâce à ce meurtre,
21:25j'ai envie de dire, c'est compliqué à dire,
21:28mais qu'on va trouver un homme qui s'appelle Didier Talineau.
21:31C'est un jeune cuisinier.
21:32Il est très doué pour son métier.
21:33Il avait d'ailleurs un bel avenir.
21:35Et on va remonter surtout la piste de cet homme
21:37parce qu'effectivement, il est derrière la mort de Carole Le Yondre.
21:40Mais dans son sillage, on va retrouver l'étrange disparition de sa compagne.
21:44C'était 10 ans auparavant, on n'avait jamais retrouvé le corps.
21:47Et puis une autre femme également agressée.
21:50Alors, combien de victimes pour Talineau ?
21:53C'est à suivre évidemment dans l'heure du crime.
21:54Je ne vais pas tout vous raconter tout de suite.
21:56Didier Talineau, cuisinier et meurtrier.
21:5814h, à tout à l'heure.
21:59A tout à l'heure, Jean-Alphonse.
22:01Vous restez avec nous dans un tout petit instant.
22:03On poursuit le débat à Chine qui débarque dans les grands magasins.
22:06Bonne idée ou pas, est-ce que ça va tuer le petit commerce ?
22:09Vous composez le 30 de 10.
22:10A tout de suite.
22:10Jusqu'à 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
22:16Avec Amandine Bégaud.
22:1912h30, 14h.
22:21RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
22:23Avec Amandine Bégaud.
22:25Je suis bénévole au Resto du Coeur depuis un an.
22:28Je m'occupe du vestiaire.
22:29Et dans ce vestiaire, j'ai de plus en plus de vêtements de la marque Chine
22:33qui n'ont jamais été portés.
22:36Je me dis que les personnes les achètent parce qu'ils ne sont pas chers,
22:40mais qu'ils sont tellement de mauvaise qualité qu'ils ne les portent pas.
22:44Donc, ils s'en débarrassent.
22:46Et voilà pour le message de Michel au 30 de 10.
22:50On continue ce débat autour de l'ultra fast fashion.
22:55Les magasins, non pas les magasins, l'enseigne, enfin la marque Chine qui débarque.
22:59dans les grands magasins, dans plusieurs magasins-galeries Lafayette en région.
23:04C'est le cas notamment à Limoges où vous habitez, Nathalie.
23:07Bonjour Nathalie.
23:08Oui, bonjour Amandine.
23:09Je suis contente de vous avoir.
23:11Moi, je suis très contente de vous entendre aussi.
23:13Voilà.
23:14Donc, écoutez, je vais parler aussi pour pas mal d'amis,
23:18dont une qui travaille à son compte à domicile et qui fait des journées pas possibles.
23:23Et quand j'ai entendu cette, pour moi, cette belle ânerie,
23:29ça m'a quand même bien secouée.
23:32Et d'un, parce que ce sont des habits fabriqués par des enfants.
23:36Donc, moi, quand j'entends des auditeurs comme Marc qui achètent ça,
23:40est-ce qu'il a des enfants ?
23:41Est-ce qu'il ferait fabriquer ses habits par ses enfants ?
23:44Alors juste, je ne vais pas faire l'avocat de Chine du tout Nathalie,
23:47mais le patron du BHV et des enseignes galeries Lafayette qui vont accueillir Chine
23:53nous certifiait, après, il faudra aller vérifier ça,
23:56que tout ce qui sera vendu en magasin sera aux normes européennes.
24:00Oui, mais sans problème.
24:02Mais ce qui est vendu sur les sites, c'est la même chose.
24:05Il dit que ce ne sera pas la même chose.
24:06C'est ce qu'il dit.
24:06Non, ce ne sera pas la même chose d'après eux, mais bon.
24:09Non, mais il faudra aller vérifier.
24:10Aujourd'hui, il faut arrêter de se mentir.
24:12Donc, moi, j'habite Limoges depuis pas mal de temps.
24:15Je vis en centre-ville, je fréquente les nouvelles galeries
24:18et on ferme des boutiques comme le comptoir Cotonnier,
24:21où on a des habitudes.
24:23Je peux en citer d'autres marques.
24:24Je peux en citer d'autres, Gérard Darrell.
24:27Voilà.
24:28Et là, j'apprends qu'on ouvre cette enseigne de petits prix,
24:33de mauvaise qualité.
24:35Et voilà.
24:36Vous avez vu beaucoup disparaître les boutiques en centre-ville ?
24:38Oui, énormément.
24:40Énormément.
24:40Parce qu'en plus, ils ont ouvert une zone nord,
24:44donc tout le monde a été là-bas.
24:46Un centre commercial ?
24:47Voilà.
24:47Et les loyers sont très chers en centre-ville.
24:50Donc, du coup, moi, je me promène tout deux, trois fois par semaine.
24:55Je vois des boutiques fermées, le centre-ville mourir.
24:58Et donc, du coup, je suis contre tout ça.
25:00Je n'achète rien.
25:02Rien sur Internet.
25:03Rien du tout.
25:04Voilà.
25:04Je vais voir mes commerçants.
25:07Voilà.
25:08Tant pis si c'est plus cher.
25:10Tant pis si c'est plus cher.
25:12Effectivement.
25:12Je m'achète des avis.
25:13J'attends que ce soit des soldes, mais de qualité,
25:15que j'ai encore dans mon armoire depuis trois ou quatre ans.
25:18Donc, voilà.
25:19Et vous comprenez ceux qui disent,
25:22ben oui, mais quand on n'a pas les moyens...
25:24Je comprends, madame.
25:25Je comprends.
25:26Vous savez, j'ai été élevée dans une famille
25:28où on n'avait pas trop les moyens.
25:29Et du coup, on a acheté ça, à l'époque, en grande surface.
25:34Donc, je pense qu'il y a des boutiques déjà assez,
25:37comme Zara, qui a dit...
25:39Donc, je pense qu'on pollue.
25:41Et en plus, on pollue la planète avec tout cela.
25:44Alors, Nathalie, restez avec nous.
25:45On est toujours avec Fabienne.
25:46Fabienne, je rappelle, vous êtes commerçante.
25:48Vous, à Talence, vous avez un dépôt vente.
25:51Et on va accueillir Marie-Lyne.
25:52Oui, un dépôt vente, oui.
25:53Bonjour, Marie-Lyne.
25:54Bonjour, Amantie.
25:55Vous nous appelez d'où ?
25:57Alors, moi, je vous appelle de Grenoble.
25:59Oui, où il va y avoir aussi, donc, un étage chez Ine,
26:04au Galerie Lafayette.
26:06Au Galerie Lafayette.
26:07Et j'en suis très, très contente,
26:09parce que ça fait plusieurs années que j'achète chez Temu,
26:13chez Shein, et j'en suis très contente.
26:16Notamment par le prix,
26:18parce que je suis quelqu'un qui me change très, très, très souvent,
26:22on va dire.
26:22que j'ai trouvé que certains produits sont,
26:27contrairement à ce que beaucoup disent,
26:29de bonne qualité.
26:30On les lave,
26:31ça ne rétrécit pas,
26:34ça ne s'élargit pas,
26:35ça ne change pas de couleur.
26:37J'ai acheté plusieurs maillots de bain chez eux.
26:40Piscine à l'eau de Javel,
26:41il n'y a pas de souci.
26:42Et alors, le maillot de bain, par exemple,
26:43Marilyn, c'est combien ?
26:45Le maillot de bain,
26:47alors, j'en avais eu un gratuit,
26:48parce qu'ils savent fidéliser leur clientèle,
26:52et j'en ai un que j'ai dû payer 8 euros, à peu près.
26:55Et il ne bouge pas, à la piscine ?
26:57Et il ne bouge pas.
26:57La couleur ne bouge pas.
26:59Ça fait trois ans que j'en ai un d'un couleur bleu ciel,
27:02qui n'est pas devenu bleu fade.
27:04À tel point que chez ma fille,
27:07je l'ai poussée à acheter,
27:11et elle s'en est rendue compte.
27:13Elle l'achetait avant les vêtements chez Kiabi pour les enfants.
27:16Et bien, au premier lavage,
27:18il n'y avait plus de forme.
27:19Bon, Nathalie, vous entendez,
27:22Nathalie et Fabienne, d'ailleurs,
27:23vous entendez Marilyn ?
27:25Oui, oui.
27:25Écoutez, si Marilyn est heureuse comme ça,
27:29de détruire tout l'environnement,
27:33les petits commerces,
27:34voilà, moi, je ne partage pas son point de vue.
27:38Donc, les gens sont libres.
27:40Encore une chance dans ce pays.
27:41Mais voilà, donc, je pense qu'on va droit dans le mur.
27:44Fabienne, ça vous...
27:46Après, c'est vrai que la dernière fois...
27:48Alors, pardon.
27:50Excusez-moi, juste Fabienne,
27:51et après, Marie, je vous donne la parole.
27:53Oui, oui.
27:53Moi, je suis d'accord avec l'ancienne...
27:56l'auditrice qui vient d'intervenir.
27:58Nathalie.
28:00Parce qu'on ne dit pas aux gens, en plus,
28:02que Chen est rempli de produits chimiques
28:06très mauvais pour la santé.
28:07Ce monsieur qui va ouvrir tous ses magasins,
28:10là, dans les galeries Lafayette,
28:12en plus, il a signé certainement un gros contrat
28:15qui va lui rapporter beaucoup d'argent.
28:17C'est-à-dire qu'ils s'en foutent de la planète
28:20et des compagnies, etc.
28:22Et quand on dit aux gens,
28:23oui, on va faire une...
28:28Comment on appelle ça ?
28:28Des trucs européens.
28:30Moi, je n'y crois pas du tout.
28:32Bon, Marie-Lyne, je vous redonne la parole.
28:35Pardon, excusez-moi.
28:35Oui, pardon, Fabienne.
28:37Oui, on est en train de mentir aux gens
28:40comme beaucoup de grosses, grosses enseignes.
28:45On est en train de leur dire
28:47achetez-ci, achetez-là.
28:48Quand vous voyez que ça part en bateau
28:50et que c'est rempli de produits chimiques
28:52et qu'il faut des dizaines et des dizaines
28:54et des dizaines de lavages
28:55pour enlever un minimum de produits,
28:58on est en train de mentir
29:00et on continue à mentir aux gens.
29:02Alors, arrêtons toutes ces chaînes.
29:04Arrêtons.
29:05Marie-Lyne ?
29:06Pour le rapport qualité-prix
29:08pour les gens qui n'ont pas forcément
29:10les moyens d'aller en grande boutique,
29:12moi, j'ai voulu y aller au mois de juin.
29:14Mais écoutez, madame,
29:15tu peux intervenir, là ?
29:16Allez-y, allez-y.
29:18Je veux dire, madame,
29:20si vous n'avez pas les moyens,
29:21il existe aujourd'hui des dépos-ventes
29:23comme le mien.
29:24Moi, j'ai des étudiantes,
29:26j'ai des ados,
29:28j'ai des femmes qui ont des petits revenus,
29:31qui se prennent des marques.
29:33Voilà.
29:3420 euros des très belles vestes de qualité,
29:38de la laine,
29:40des trucs design.
29:42Mais on peut trouver
29:44qu'elles cherchent dans des dépos-ventes.
29:47Vous avez déjà essayé, Marie-Lyne,
29:48les dépos-ventes ?
29:49Non, non, je ne fais pas les dépos-ventes
29:51parce que j'ai les moyens
29:51et je ne m'habille pas avec les vêtements.
29:53Mais ce n'est pas une question de moyens, madame.
29:55Mais alors, madame,
29:56si vous avez les moyens...
29:58Alors, pas toutes en même temps.
30:00Pardon, Nathalie.
30:02Nathalie, oui, je voulais dire à cette dame,
30:03si elle a les moyens,
30:04mais qu'elle fasse travailler les commerçants.
30:06Voilà.
30:07Mais moi, je vais vous dire...
30:08Alors, Marie-Lyne, maintenant.
30:09Moi, je suis commerçante, madame.
30:11Oui, oui, mais Marie-Lyne...
30:12Je fais travailler mes voisins.
30:15Oui, mais moi, je parle de la dame.
30:17Et on a des voisins de pré-apporté.
30:19Juste en même temps.
30:20Je parle de la dame qui achète sur chaîne.
30:22Oui, oui, oui.
30:23Je ne parle pas de la dame au point de vente.
30:24Au contraire, attendez.
30:26Parce que se changer tous les jours
30:28avec des produits à 8 euros,
30:30je ne vois pas vraiment le plaisir.
30:33Par contre, avoir des affaires
30:35qu'on garde, qu'on achète,
30:37ou dans un magasin,
30:39ou bien dans un dépôt-vente, effectivement,
30:41ou bien en vente à domicile
30:44pour des personnes qui ne peuvent pas se déplacer
30:45et qu'ils ont des prix
30:46et des collections sympathiques.
30:49Je trouve ça vraiment plus viable.
30:51Je voudrais faire répondre Marie-Lyne, quand même.
30:54Alors, j'ai perdu ma amant il y a un an.
30:58Elle avait des tenues de marque
30:59que j'ai voulu emmener dans un dépôt-vente.
31:02Et on m'a dit,
31:03ah non, non, c'est trop classe pour ici.
31:06Bon, ma poubelle, hein.
31:07Mais écoutez...
31:08Et ensuite, je suis allée...
31:10Non, non, non, tu n'es pas en même temps
31:11parce qu'on ne vous entend pas.
31:12Laissez parler, Marie-Lyne.
31:14Je vous coupe les micros, sinon.
31:15Laissez parler, s'il vous plaît, Marie-Lyne.
31:17On ne vous comprend pas, sinon.
31:18Je voulais vous dire qu'au mois de juin,
31:19je cherchais une tenue élégante, classe.
31:22Je suis allée...
31:23Malheureusement, le centre-ville de Grenoble,
31:26maintenant, c'est devenu des pistes cyclables.
31:29Il est absolument impossible de s'y garer.
31:32Et j'ai tourné pendant trois quarts d'heure.
31:33Donc, le centre-ville de Grenoble,
31:36je n'y vais plus.
31:38La Chine, je prends mon tram,
31:40il va m'arrêter devant.
31:41Et je vais trouver les tenues que j'ai sur le site.
31:45Après, peu m'importe si je le mets une fois, deux fois,
31:47ce n'est pas grave.
31:48Mais le tram, il vous amène aussi devant les boutiques,
31:50Marie-Lyne, pardon ?
31:52Non, parce que le centre-ville de Grenoble
31:54est très dispersé.
31:56Et les belles boutiques sont d'un point de la ville
31:59à l'autre bout de la ville.
32:01Vous ne pouvez pas vous déplacer sans voiture.
32:04Ce n'est absolument pas possible.
32:05Sinon, vous passez votre après-midi dans le tram,
32:08ce qui n'est pas forcément agréable.
32:11Ça fait des années, je ne le prends plus, d'ailleurs.
32:13Bon, merci en tout cas pour votre témoignage.
32:15Juste, je voulais entendre Serge.
32:17Bonjour Serge.
32:18Oui, bonjour.
32:19Alors, vous, vous êtes chauffeur routier
32:21et vous avez déjà acheté sur ce type de plateforme ?
32:25Une fois, une seule fois, au tout début.
32:27Et je ne savais pas ce que c'était comme site.
32:29Et quand j'ai reçu la marchandise,
32:31j'ai ouvert, c'était un petit gilet pour compléter une tenue.
32:35Et j'ai regardé.
32:36Pourtant, j'ai l'habitude, j'ai des tissus et tout ça.
32:39J'ai regardé le produit,
32:41je l'ai mis directement à la poubelle, sans le porter.
32:43Parce que...
32:43Franchement, j'étais la M-E-R-D-E.
32:47Voilà, tout simplement, le tissu,
32:49la façon dont il était conçu, etc.
32:51Et après, je me suis renseigné.
32:52Alors, je ne sais pas si la dame qui a des moyens,
32:55qui veut acheter du chêne,
32:57a une conscience,
32:58parce qu'on oublie les Ouïghours dans cette affaire-là.
33:01Il y a des enfants,
33:02mais aussi, il y a tout un peuple qui aurait dû à l'exclavage.
33:05Et je rejoins le témoignage des autres personnes.
33:07Effectivement, tous les produits qui viennent de Chine,
33:09comme sur Tému, comme sur Chêne,
33:11sont pourris de produits chimiques.
33:15Et alors, je vais vous dire,
33:17moi, je préfère acheter un T-shirt,
33:18alors on va crier au scandale,
33:19à 35 euros ou 30 euros,
33:22des petits producteurs,
33:23enfin, des petits créateurs,
33:24un en Bretagne, un en Ardèche.
33:26Mais moi, mon T-shirt, il va me durer combien de temps ?
33:29Quatre ans ?
33:29Plus ?
33:31Alors, si vous faites le calcul de T-shirt
33:32que vous allez acheter tous les huit jours à deux balles,
33:35ben, faites le calcul.
33:35Il vaut mieux peut-être être moins gourmand.
33:40Je ne sais pas.
33:40Moi, j'essaie d'être un jean tous les trois ans.
33:42Un jean dans une jeanerie,
33:44il va me faire 10 ans.
33:45Bon, merci en tout cas pour ce témoignage, Serge.
33:48Merci à vous, Marie-Lyne.
33:50Fabienne, également, merci.
33:52Elle s'appelle comment, votre boutique ?
33:54Elle s'appelle Démarquez-vous.
33:57Démarquez-vous, Atalance ?
33:58Atalance.
33:59Atalance, très bien.
34:00Et merci aussi à vous, Nathalie.
34:02Et comme vous êtes...
34:03Oui ?
34:04Je vous remercie de votre émission.
34:08Ah, merci à vous.
34:09Je trouve ça nécessaire qu'on informe réellement les gens
34:13qui ne pensent pas acheter du pas cher
34:18et on ne se pose pas trop la question derrière.
34:22Et vous êtes tellement nombreux à nous avoir appelés
34:25que vous savez quoi ?
34:25On va revenir sans doute sur ce sujet dans les prochaines semaines.
34:28On a même dit qu'on ferait un bilan quelques semaines après l'ouverture
34:31en retournant voir à la fois les commerçants des centres-villes concernés
34:34et puis voir les clients.
34:36On aura l'occasion d'en reparler.
34:37Merci à vous.
34:38Dans un instant, on change de sujet.
34:40Les jeux de société.
34:41Un Français sur quatre.
34:43Ils jouent au moins une fois par semaine.
34:44Et vous, appelez-nous au 3210.
34:46Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
34:50ou appelez-nous au 3210.
34:5250 centimes la minute.
34:56Amandine Bégaud.
34:57RTL Midi.
34:58Les auditeurs ont la parole.
35:00Nous, nous sommes une famille de quatre.
35:03Moi, mon mari, ma fille et ma petite-fille.
35:05On vit dans la même maison.
35:06Et on joue souvent, très souvent, à des jeux de société.
35:09Ma petite-fille a 8 ans maintenant.
35:10On a peut-être une centaine de jeux chez nous.
35:12Et on en emprunte également à la médiathèque de Jean-Christophe.
35:17Christelle, fan de jeux de société.
35:19On vient de l'entendre.
35:19Et vous êtes de plus en plus nombreux à jouer.
35:21Un Français sur quatre qui joue au moins une fois par semaine.
35:24Bonjour Jean-Christophe.
35:26Bonjour.
35:27Alors vous, expliquez-nous.
35:28Vous habitez où d'abord ?
35:29Alors j'habite à Neujan.
35:30Neujan-sur-Marne, dans le 94.
35:32En banlieue parisienne.
35:33Tout à fait.
35:34Et alors vous, vous êtes fou de jeux de société ?
35:36Je les collectionne même, quasiment.
35:38Ah bon ?
35:39Expliquez-moi.
35:39Oui, des vieux jeux de société des années 80-90.
35:42Je les cherche en brocante.
35:45Et du coup, je commence à avoir une petite collection sympathique.
35:48Et bien sûr, les jeux récents, les jeux de maintenant.
35:50D'accord.
35:51Et alors vous jouez à quoi par exemple ?
35:52En ce moment, c'est quoi le jeu auquel vous jouez le plus ?
35:55Unlock.
35:55C'est quoi ça ?
35:57C'est un jeu un peu comme un Nescape Game.
36:00Et en fait, c'est sûr en version papier.
36:02Et vous avez trois aventures dans une boîte.
36:04Avec un niveau de difficulté différent.
36:06Et vous devez résoudre une énigme pour arriver à la fin de l'histoire.
36:09D'accord.
36:10Donc c'est une partie assez longue.
36:11Non, pas forcément.
36:13C'est timé.
36:14Il y a une petite application qui vous permet en fait de connaître votre niveau.
36:18Et il y a un timer.
36:19Et ça dure à peu près une heure.
36:20Très bien.
36:21Et alors vous jouez avec qui Jean-Christophe ?
36:22Avec ma compagne.
36:23Oui.
36:24Yasmine, que je salue.
36:25Et nous aussi, on l'embrasse.
36:27Et donc du coup, en général, c'est une à deux fois dans le mois.
36:31Parce que j'ai d'autres activités qui font que c'est assez chronophage.
36:34Donc jouer aux jeux de société une fois par semaine, c'est un peu plus compliqué.
36:38Mais sinon, oui, c'est ça.
36:39Et alors vous ne jouez que tous les deux ?
36:41Alors on joue tous les deux parce que c'est des jeux qui peuvent se jouer effectivement à deux ou à quatre.
36:45Mais c'est vrai qu'on joue beaucoup ensemble.
36:47Et sinon, j'ai des amis qui sont aussi passionnés par le jeu de société.
36:51Et avec qui je joue.
36:53Et ce qui est assez amusant, c'est que je peux jouer aussi en ligne.
36:55D'une certaine manière avec un système de caméra qui me permet en fait de filmer mon plateau.
36:59Et l'ami en question jouait de son côté avec son plateau.
37:02Ah oui, vous jouez en physique en fait, mais à distance.
37:05Exactement.
37:06D'accord, ce n'est pas un jeu ou une application sur votre téléphone par exemple.
37:09Non, du tout.
37:10C'est un autre jeu que je peux vous citer.
37:12Ça s'appelle Dastron, qui est très sympa aussi.
37:14Et c'est assez récent, c'est assez moderne.
37:16C'est des systèmes de Kickstarter où on paye avant d'avoir le jeu.
37:19Et on le reçoit un an ou deux ans plus tard si on a été fidèle au système.
37:24Ah oui ?
37:25D'accord, donc c'est un jeu à récompense.
37:28C'est une anticipation, oui.
37:29On anticipe un peu la sortie du jeu.
37:31Et c'est des systèmes très modernes, très récents.
37:34Ça actualise un peu le jeu de société.
37:35Et ça coûte combien un jeu de société en moyenne ?
37:38Alors là, par exemple, on parle d'un lock, c'est une trentaine d'euros.
37:42Vous avez des versions où il n'y a qu'un seul petit jeu, ça tient dans une poche pour le voyage.
37:46Toujours unlock, ça coûte 15 euros.
37:48Et vous avez des jeux comme Exit par exemple, c'est à peu près la même veine.
37:52Et là, ça coûte aussi une quinzaine d'euros.
37:54D'accord.
37:55Bon, ben merci beaucoup pour votre témoignage, Jean-Christophe.
37:58On va accueillir Valérie.
37:58Bonjour Valérie.
37:59Bonjour.
38:00Vous nous appelez d'où ?
38:02Moulson, dans l'Allier.
38:03Très bien.
38:03Et alors vous aussi, vous jouez ?
38:05Ah oui.
38:06Racontez-moi.
38:07On joue surtout en famille.
38:09Dès qu'on se réunit, on passe des soirées à jouer.
38:12Et vous jouez à quoi ?
38:14Nous, c'est plutôt des jeux de cartes, des jeux comme le Triomino, le Uno, le Wasabi, des jeux comme ça.
38:24Et alors le Wasabi, c'est quoi ? Je ne connais pas.
38:25Ah, c'est un jeu de dés avec des cartes, avec des actions qu'il faut… On lance les dés, le but du jeu, c'est celui-là qui a plus de dés.
38:33D'accord. Et alors, vous faites ça en famille, mais c'est-à-dire en famille avec vos enfants ?
38:38Ah, la grande famille, les enfants, la grand-mère, les petits-enfants.
38:42D'accord. Et tout le monde joue ensemble ?
38:44Ah, tout le monde joue ensemble.
38:45Oui. Ceci dit, il y a peu de choses qui donnent l'occasion comme ça d'être tous ensemble, au moins autour d'un jeu de société, effectivement ?
38:52Chez nous, c'est presque une tradition. Depuis que mes enfants sont petits, ça a même permis à les aider à apprendre à le calculer, à compter, à lire.
39:03Alors, c'était ludique, plus ludique qu'à prendre des tables de multiplication, et voilà.
39:09Bon, et alors vous disiez au standard, je ne sais pas qui vous avait eu au standard tout à l'heure, mais vous disiez, attention, parce qu'il faut bien choisir avec qui on joue.
39:16Oui.
39:17Pourquoi ?
39:18Parce que, par moments, on essaie d'un petit peu de tricher, voilà. Et ça nous déclare des fous rires, des… Voilà.
39:28Vous aimez tricher, vous ?
39:29Ah non, pas moi. D'abord, je ne suis pas.
39:31Je ne sais pas faire. Voilà. Ça se voit trop sur moi.
39:37Bon, mais il y a beaucoup de méjoueurs dans votre famille ?
39:40Il y a fait ma fille, il est passé un temps, mais maintenant, non. Non. Maintenant, c'est lui, il est passé en grand du temps.
39:46Bon, ben écoutez, merci beaucoup pour votre témoignage. Bonjour Christelle.
39:52Oui, bonjour.
39:53Alors, on va discuter dans un instant, mais alors vous, vous avez plus de 100 jeux de société, c'est ça ?
39:57Alors, mon mari me dit, j'ai peut-être exagéré, on en a peut-être 80.
40:00Ah, ben c'est pas mal quand même.
40:01Parce qu'on en a vendu, en fait, tous les jeux bébés, on en a vendu beaucoup. Enfin, les jeux bébés.
40:06Oui, petits.
40:07Parce qu'il y a 8 ans, ma petite fille, il y a 8 ans maintenant. Donc, les petits, on en a vendu soit sur Internet, soit en ville grenier.
40:14Bon, et le reste, vous savez quoi ? On va en parler dans un instant, Christelle. On se retrouve.
40:17A tout de suite.
40:2012h30, 14h, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
40:29Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Amandine Bégaud sur RTL.
40:36Eh bien, nous, nous adorons jouer aux jeux de société en famille le soir, avant de manger.
40:40Tous les soirs, nous jouons avec mon mari et ma fille.
40:43Et nous aimons Skoolking, Skyjo, Dictopia, Cracklist, Skibbo, Siskiprend, Trio, et la liste est encore longue.
40:52Bon jeu à tous !
40:53J'appelle Delacreuse, très jolie idée.
40:55On joue tous les vendredis avec des copines dans un petit bar de notre tout petit village.
41:01Et ça fait vivre et le village et le petit bar.
41:04Et nous, on en est très contentes.
41:06A bientôt, les auditeurs ont la parole.
41:07Eh bien, appelez-nous, tiens, pour nous dire où est ce petit bar dans ce petit village de Delacreuse.
41:12Ça nous intéresse d'y aller si vous entendez ce message.
41:17Merci à vous pour ces deux témoignages.
41:21Christelle, bonjour !
41:23Bonjour !
41:23Alors, vous me disiez avant qu'on fasse une toute petite pause.
41:26Bon, pas loin d'une centaine de jeux de société, même si vous en avez revendu quelques-uns.
41:31Vous jouez souvent, souvent, souvent ?
41:33Alors, au moins une fois par semaine.
41:37Et alors, avec qui ?
41:39Alors, avec ma petite fille, avec mon mari ou ma fille également.
41:45Des fois, avec des amis, quand on a l'apéritif, des fois un jeu de société.
41:49Voilà.
41:49Et alors, vous jouez à quoi comme jeu ? Par exemple, votre petite fille, elle a quel âge ?
41:53Elle a 8 ans.
41:538 ans et alors, elle aime jouer à quoi ?
41:56Mon petit-fille aime jouer à tout.
41:58C'est vrai ?
41:58Ah, énormément !
42:00Astérix, avec sa mère, elle joue beaucoup aux Trivial Pursuites, n'importe quoi, aux Pokémon.
42:08Oui.
42:09Bon, parce que Pokémon, en fait, c'est...
42:12Vous savez, l'académie de combat, en fait, c'est un jeu de société.
42:15Moi, je n'adhère pas à Pokémon.
42:17Donc, elle joue avec sa mère.
42:20Elle joue à Panicapha, Labyrinthe, Les Monopoly, parce qu'il y en a plusieurs.
42:24Il y a plusieurs Clumido, Ramsès, Lynx, Valet des Dinosaures.
42:27Ah, le Lynx, c'est super, ça.
42:29Ah, le Lynx, lui, on le joue, elle jouait toute petite.
42:32Pardon ?
42:33Elle vous bat au Lynx ?
42:34Parce que moi, le Lynx, on va expliquer pour ceux qui ne savent pas, c'est un grand tableau
42:37avec plein de tout petits objets en minuscules.
42:41Et on retourne des cartes et il faut retrouver le plus vite possible les tout petits objets.
42:45Et les enfants sont souvent beaucoup plus forts que les parents ou les grands-parents, non ?
42:48C'est ça.
42:48Elle est très, très forte.
42:49Et même à l'école.
42:50Bon, là, ça fait...
42:51Elle y joue depuis, ouf, ça fait au moins 3-4 ans au Lynx.
42:54Et même à l'école, c'est vrai qu'elle a été toujours très, très forte au Lynx.
42:56Elle a une observation, c'est impressionnant.
42:59Pourtant, les plateaux, on a un plateau où, en fait, on peut bouger.
43:02Ah oui.
43:03En fait, ce n'est pas toujours au même endroit.
43:05Donc, ça, c'est super.
43:06Mais bon, c'est vrai qu'elle est très, très forte là-dessus.
43:08Après, voilà, Ramsès, elle aime bien aussi.
43:10Brainstorm, c'est un jeu que j'ai, moi, depuis que je suis toute petite.
43:14Donc, voilà.
43:15C'est super sympa.
43:16Enfin, voilà, Dix-Tit.
43:17Enfin, il y a énormément de jeux.
43:19Ce qui est pas mal aussi, c'est les jeux coopératifs.
43:22Oui.
43:22Là, c'est...
43:23On joue en équipe.
43:24Ce n'est pas chacun pour soi.
43:25Là, on joue en équipe.
43:26Là, c'est sympa aussi.
43:27Comme qui l'a vu et à Trappes Fantômes.
43:29C'est les deux meilleurs jeux coopératifs auxquels j'ai joué.
43:31C'est super, quoi.
43:32Bon, restez avec nous, Christelle.
43:33On va accueillir Jean-Brice.
43:34Bonjour, Jean-Brice.
43:35Bonjour.
43:36Alors, vous aussi, vous jouez.
43:37Et vous avez même une association de jeux.
43:39Racontez-moi.
43:41Exactement.
43:41Donc, moi, je gère une association de jeux de société
43:43qui est basée à Bueil, dans le 27,
43:47tout près de la région parisienne.
43:48Voilà.
43:49Et on a une quarantaine de membres avec des soirées hebdomadaires
43:54tous les vendredis à partir de 20h jusqu'à 1h30, 2h,
43:59au moment où les jeux se terminent.
44:01Et là, vous jouez à quoi ?
44:02Alors, c'est vraiment très varié.
44:04On a, moi, en propre, j'ai à peu près 250 jeux.
44:07L'association en a aussi un peu plus d'une centaine.
44:11Donc, on a des jeux vraiment avec des mécaniques très variées,
44:13des jeux de poses de tuiles, d'ouvriers.
44:17C'est vraiment très varié.
44:18Et des jeux de cartes aussi, tout simples.
44:20Oui, exactement.
44:22On a un public aussi de niveau socioculturel très varié,
44:27d'âge très varié.
44:28On n'a pas d'enfants.
44:29On a fait le choix d'avoir un public ado-adulte.
44:31Voilà.
44:32Ado-adulte, nos plus jeunes membres aux alentours de 14 ans
44:36et notre doyenne à un petit peu plus de 70 ans.
44:39On ne va pas révéler son âge.
44:39Bon, c'est super.
44:41Jean-Brice, je ne sais pas si vous avez entendu le message
44:44que nous a laissé Véronique dans la Creuse.
44:45Bonjour, Véronique.
44:47Bonjour.
44:48Merci de nous avoir laissé ce message.
44:50Vous disiez, alors nous, on se retrouve une fois par semaine
44:52dans notre petit bar de notre petit village.
44:54Dites-nous où c'est et racontez-nous.
44:56Eh bien, c'est à Champagnat, dans la Creuse.
44:59Voilà.
44:59Petit part tout sympa.
45:01Saperlipopette.
45:02Oh, génial comme nom.
45:04Voilà.
45:05Bonjour Aminu, si elle m'écoute.
45:07Et voilà, tous les vendredis, nous, on se retrouve avec des copines.
45:09Qui, en fait, au départ, on était un peu, moi non, mais mes amis étaient assez seuls.
45:14Et du coup, on se retrouvait pour boire un petit coup.
45:17Puis un jour, on a sorti un jeu de société.
45:19Et puis après, on était, maintenant, on est cinq ou six.
45:22Et puis, on se retrouve comme ça, régulièrement.
45:25Bon, alors, vous savez quoi, Véronique ?
45:26Nous, on adore ces lieux comme ça, où il y a du lien social, où les gens se retrouvent, etc.
45:32On va envoyer une équipe de reportage RTL un vendredi soir, c'est ça ?
45:37C'est ça, oui.
45:38Et vous jouez aux cartes, à quoi ?
45:40Ah non, on peut jouer aux cartes, mais nous, on est plutôt des jeux de société comme RumiCube,
45:46Quirkel, Skyjo, toutes ces petites choses.
45:48Bon, bah super.
45:49On va venir vous voir, Véronique.
45:50Merci à vous, Christelle.
45:51Merci.
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