- il y a 6 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 23 octobre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:07Avec Amandine Bégaud.
00:09Et deux grands titres à retenir aujourd'hui dans l'actualité.
00:12D'abord la suspension de la réforme des retraites, officiellement actée ce matin au Conseil des ministres.
00:17Une suspension qui sera financée à la fois par les mutuelles qui vont voir leur taxe augmenter.
00:22Ça veut dire que le prix des complémentaires santé, tout simplement le tarif, va augmenter aussi.
00:27Mise à contribution également des retraités qui vont voir leur pension gelée.
00:34Qu'en pensez-vous ? Trouvez-vous ça normal ? On va en débattre dans quelques instants au 3210.
00:40L'autre grand titre, c'est bien sûr cette tempête Benjamin.
00:43A priori, aucune victime pour l'instant.
00:47C'est ce que nous disait il y a quelques minutes, Eric Brocardi, le porte-parole des sapeurs-pompiers de France.
00:53Prudence toutefois parce que les vents ont soufflé fort. On a dépassé même les 160 km heure par endroit.
00:59On a 18 départements qui sont toujours en alerte orange clair de l'Orme.
01:05Un mot juste d'abord de la progression de cette tempête.
01:08A partir de quand est-ce que ça va à peu près se calmer ?
01:10Là, ça commence déjà à se calmer à l'ouest du pays.
01:12Donc c'est plutôt une bonne nouvelle.
01:13Mais là, c'est l'Est qui est concerné par des rafales qui vont s'intensifier.
01:17Je le rappelle, ça sera surtout la Méditerranée, la Corse surtout, mais aussi les Alpes qui seront concernées par les plus fortes rafales
01:23pouvant atteindre les 130 km heure, voire très localement les 150 km heure.
01:28Donc surtout, on ne privilégie aucune activité en extérieur et on rentre le maximum d'effets personnels afin que tout soit bien à l'abri.
01:37Donc là, c'est pour la tempête.
01:38Elle va continuer de souffler cet après-midi jusqu'en fin de soirée, début de nuit suivante.
01:42Et c'est la Corse qui vraiment sera la dernière à sortir de la vigilance justement pour les vents.
01:47Et demain matin, c'est fini ?
01:49Alors demain matin, justement, les vents vont quand même se calmer dans la majorité.
01:53On aura encore quelques rafales possibles vers le littoral de la Manche jusqu'à 70 km heure.
01:59Mais le ciel, en revanche, lui, restera bien chargé, bien pluvieux, surtout vers les régions centrales.
02:03Il n'y aura que les Pyrénées, la Méditerranée qui pourrait retrouver un temps un peu plus lumineux.
02:07Et puis aussi, zoom sur les températures puisque la dépression nous aura officiellement fait entrer en automne.
02:14Là maintenant, les températures en matinée seront inférieures, seront en dessous des 10 degrés et ce sur l'ensemble des régions.
02:22Et puis donc dans l'après-midi, on va se stabiliser entre 11 à 12 degrés pour une large moitié nord et jusqu'à 15 degrés pour la moitié sud.
02:29Un temps qui va perdurer pour la journée de samedi.
02:32Et donc à partir de dimanche, on pourrait avoir quand même une amélioration à partir du quart nord-ouest avec davantage de soleil.
02:39Et ceci restera à confirmer pour les jours suivants.
02:42Merci beaucoup Claire Delorme pour toutes ces explications.
02:46Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
02:50Amandine Bégaud sur RTL.
02:53Bonjour RTL, bonjour à toute l'équipe.
02:55Moi je lance un message à tous les retraités, il faut boycotter toutes les élections à venir et les laisser dans leur panier de crabe tous, les laisser se débrouiller.
03:08Boycotter les élections, c'est la réponse, la réaction de Françoise au 3210 après le détail du financement de la suspension des retraites, de la réforme des retraites.
03:19On va en parler, échanger avec vous, Mathilde Piquet, qui était avec nous pour nous détailler justement le financement de la suspension de cette réforme, est avec nous de nouveau en studio.
03:32Mathilde, vous connaissez parfaitement toutes ces questions, donc vous allez être très précieuse, à la fois pour moi mais surtout pour nos auditeurs.
03:38On le rappelle, cette suspension va être financée à la fois parmi les mutuelles, dont les taxes vont augmenter, donc le tarif des mutuelles va augmenter.
03:45Tout à l'heure, l'un d'eux nous disait, ça pourrait être une augmentation à deux chiffres.
03:50Et puis, les retraités, eux aussi, mis à contribution. On en parle avec vous, Marie-Jeanne. Bonjour Marie-Jeanne.
03:58Bonjour Madame.
04:00Et merci beaucoup de nous appeler, je crois que c'est la première fois que vous nous appelez ici à RTL.
04:05Tout à fait, c'est la première fois, mais je vous écoute tous les jours.
04:08Ah, c'est un grand plaisir Marie-Jeanne, vous nous appelez d'où ?
04:12De Dunkerque.
04:13De Dunkerque, où ça a pas mal soufflé, non, ce matin ?
04:15Et ça souffle encore.
04:17Et ça souffle encore. Vous êtes retraitée vous-même ?
04:20Je suis retraitée, j'ai 73 ans. Donc, retraitée depuis 10 ans, en gros.
04:27Et là, je trouve abusée encore. Moi, j'ai pas une grosse retraite, j'ai pas cotisé toute ma vie.
04:36Donc, j'ai des périodes de coupure, de coupure au niveau des cotisations, quoi.
04:44Vous avez quelle pension de retraite ? Combien ?
04:47J'ai 1300 euros par mois.
04:50Alors, sur les 1300 euros, j'ai 500 euros de charges.
04:55J'ai acheté un appartement, il y a 30 ans. Et sur cet appartement, je décharge le collectif. Donc, ça, je peux pas réduire.
05:05Ça, c'est 500 euros par mois ?
05:07Par mois.
05:08Alors, il y a le chauffage, il y a l'eau chaude, l'eau froide. Il y a la dame de service qui fait les paliers. Et en plus, j'ai 200 euros par mois d'impôt foncier.
05:19150 euros, 151 euros de mutuelles par mois.
05:26151 euros de mutuelles, oui. C'est beaucoup, ça, Marijane.
05:30Oui, c'est énorme.
05:32Donc, en fait, là, si j'additionne tout, vous avez dit 500 euros, pardon, de charges, plus 200 pour la taxe foncière. On est à 700. Plus 151 de mutuelles, ça fait 851.
05:451300 moins.
05:4750 euros de téléphone et 50 euros d'EDF.
05:51Donc, on est à 951. Ça veut dire que pour manger et vivre, il vous reste 300 euros ?
05:59Oui, même pas.
06:00Même pas.
06:00Même pas, parce que je vous ai pas compté l'assurance de l'appartement. Enfin, il y a encore des choses comme ça, en plus. Donc, on vit à découvert tous les mois. Alors, je disais au monsieur qui m'a contacté, moi, j'ai des fenêtres que je devrais changer.
06:16J'ai l'air qui passe de partout. J'ai pas de radiateurs qui marchent parce qu'ils sont tous percés. Parce qu'en habitant au bord de la mer, ça s'abîme très vite. Eh bien, je peux pas changer. J'ai pas de chauffage. J'ai pas de, voilà.
06:29Donc, vous ne vous chauffez pas, Marijane ?
06:31Non.
06:32Ah oui. Et parce que vous ne pouvez pas financer le changement de radiateurs ?
06:38Des radiateurs, voilà.
06:39Mais par contre, je paie les charges. Parce que les charges, c'est que vous ayez des radiateurs ou pas, c'est compté, quoi. C'est la superficie. C'est autant qu'y aimes.
06:51Et, Marijane, vous nous disiez donc 1300 euros de retraite. Il y a Mathilde Piquet, qui est journaliste au service économie, qui est avec moi en studio.
07:01Mathilde, même les petites retraites vont être pénalisées ?
07:05Oui, exactement. Le gel des pensions de retraite, il concerne effectivement toutes les pensions de retraite.
07:10Ça avait été un gros débat, notamment dans le budget de l'année dernière, où la même mesure était initialement prévue.
07:16Certains députés avaient essayé de dire, bon, les petites retraites en dessous de 1600 euros, on va essayer de les exempter.
07:23En fait, ça, c'est un peu technique, mais d'un point de vue législatif et même presque constitutionnel, c'est pas possible.
07:28Parce que c'est l'égalité de tous, finalement, devant l'impôt et la revalorisation des prestations sociales.
07:38Donc, effectivement, toutes les pensions, même les plus petites, sont concernées.
07:42Maintenant, ce qui est important de savoir aussi, c'est que pour les retraités qui payent très peu d'impôts,
07:48qui sont vraiment juste au-dessus du barème et qui payent vraiment un tout petit peu d'impôts,
07:52il va y avoir le maintien d'un abattement fiscal. Aujourd'hui, il est à 10%.
07:58Ça va être un forfait de 2000 euros. Donc, ça va permettre aux retraités qui payent un tout petit peu d'impôts
08:04de peut-être sortir, effectivement, de l'impôt.
08:07Marie-Jeanne, vous payez l'impôt sur le revenu ou non ?
08:10Ah non, non, je paye l'impôt foncier, mais pas l'impôt sur le revenu.
08:13Donc, par exemple, les cas de Marie-Jeanne, c'est-à-dire vraiment les petites retraites,
08:16ça vous met en colère, ça, Marie-Jeanne, j'imagine ?
08:20Beaucoup. Beaucoup, parce que je trouve que c'est trop facile de toujours taper sur les retraités.
08:26Bien sûr, on est vulnérable, on ne va pas aller dans la rue, bloquer tout, c'est impossible.
08:33Donc, c'est facile, c'est toujours sur nous, en fin de compte.
08:37Parce que là, je l'ai, les retraites, mais bon, alors il faudrait qu'on gêne les prix,
08:41qu'on n'augmente pas les prix, quoi, à la consommation.
08:45Et c'est tout le problème, c'est que les prix risquent d'augmenter.
08:46C'est pour vous, j'imagine, une perte de pouvoir d'achat aussi derrière.
08:50Ah ben, bien sûr. Moi, je ne fais rien, à part me nourrir, je ne m'habille pas,
08:55parce que je ne sors plus, enfin, je veux dire, donc, bon, je n'ai pas de sortie,
09:00jamais de cinéma, jamais rien. Un cinéma à 12 euros, ce n'est pas possible, quoi.
09:06Et donc, aujourd'hui, c'est difficile, et on comprend quand on fait avec vous,
09:11effectivement, ce calcul. Vous vous inquiétez, donc, Marie-Jeanne, pour les prochains mois ?
09:16Ah, bien sûr, bien sûr. C'est très inquiétant, parce que tout en faisant attention,
09:22vous savez, toutes les charges où je peux faire attention, comme l'électricité,
09:26mes charges qui sont, je fais attention, je n'allume pas la lumière, pour dire, j'allume,
09:32je prends une pile pour monter dans ma chambre.
09:34Ah, vous faites avec la lampe-torche ?
09:38Voilà.
09:39C'est comme ça que vous vous éclairez pour faire des économies sur l'électricité ?
09:42Ben, bien sûr, parce que, autrement, il faut que j'allume, ben, c'est des spots,
09:47ça consomme beaucoup, ben, je prends une lampe-torche pour monter dans ma chambre.
09:50Qu'est-ce que vous auriez envie de dire, Marie-Jeanne, aux députés qui vont se prononcer
09:54sur ce budget, si vous les aviez en face de vous ?
09:58Si je les avais en face de moi, je dirais que c'est trop facile, je pense que l'argent,
10:02on peut l'apprendre à l'heure.
10:03Vous voyez, comme M. Sarkozy qui est en prison, moi, je ne l'aurais pas mis en prison.
10:08Je lui aurais pris sa retraite de président, tous les mois, à vie.
10:13Ça aurait peut-être été plus bénéfique que de le mettre en prison,
10:16ou ça va nous coûter encore de l'argent.
10:18Il y a de l'argent qui est gaspillé, vous savez.
10:20On ne sait pas tout, hein.
10:23Marie-Jeanne, restez avec nous, et merci beaucoup pour votre témoignage,
10:26mais je voudrais qu'on échange aussi avec Nicole.
10:29Mais restez avec nous, Marie-Jeanne.
10:30Bonjour, Nicole.
10:31Oui, bonjour, Amandine, bonjour à tous.
10:33Vous aussi, vous êtes retraitée, vous nous appelez d'où ?
10:36Du Pas-de-Calais.
10:37Du Pas-de-Calais.
10:38Et vous aussi, vous êtes très en colère.
10:41Ah oui, oui, oui, moi qui suis quelqu'un de calme, là, j'ai vraiment une...
10:47Je m'entends en écho, je voulais vous dire aussi, je m'entends en écho quand je parle.
10:53Quand vous entendez, Marie-Jeanne, vous vous entendez en écho, c'est ça ?
10:56Quand je parle, je m'entends en écho.
10:58Ah là, quand vous parlez ?
10:59Mais parce que vous devez être sur haut-parleur, Nicole.
11:02Non, non, non, non, je ne suis pas sur haut-parleur.
11:04C'est bon maintenant, je pense que c'est terminé, voilà.
11:07Ah, pardon.
11:07Donc vous avez entendu le témoignage de Marie-Jeanne ?
11:10Oui, bien sûr, mais je suis comme Marie-Jeanne, je suis très en colère et je me demande comment les socialistes peuvent accepter de priver certains pour faire bénéficier aux autres.
11:30Ce n'est pas possible, quoi.
11:34Vous avez une pension de retraite de quel montant, vous, Nicole ?
11:37Alors moi, j'ai 1 400 euros.
11:40J'ai travaillé jusqu'à 67 ans pour avoir une retraite complète.
11:46Donc là, je suis à la retraite depuis un an.
11:50Donc j'ai vu ma mutuelle augmenter, là, cette année, de 250 euros par an.
11:56Donc je suis à 1 850 euros par an.
12:01Donc là, elle va apparemment...
12:03Elle va encore augmenter, a priori.
12:04Encore augmenter.
12:06J'ai repris une petite activité pour m'octroyer un 13e mois.
12:14Ça veut dire que vous travaillez en plus ?
12:16J'ai repris, oui.
12:17Mais vous faites quoi ?
12:19Alors, je surveille des examens.
12:21D'accord.
12:22Parce que, histoire d'avoir un complément de revenu.
12:24Oui, voilà.
12:25Ça, ça me donne un 13e mois en espérant que je ne serai pas imposable.
12:30On va voir.
12:31Mais de toute façon, c'était obligatoire.
12:36Nicole, avec Marie-Jeanne, on a fait l'inventaire de ces dépenses.
12:40Et en fait, c'est très important pour que chacun comprenne.
12:44Et on voyait Marie-Jeanne à qui il reste à peu près 150-200 euros pour se nourrir chaque mois.
12:53Vous, vous me disiez, donc votre mutuelle, 1850 euros pour l'année, ça fait 154 euros par mois.
13:00Vous êtes propriétaire aussi ?
13:02Oui, je suis propriétaire.
13:03Avec des charges à payer chaque mois, j'imagine ?
13:05Ah oui, mais j'ai les impôts fonciers à 150 euros par mois.
13:11J'ai le DF, le chauffage au gaz.
13:15Alors, pour le chauffage au gaz, c'est amusant parce que je...
13:18Enfin, c'est amusant.
13:19Je repense à ma maman, quand nous étions petits, elle allumait parfois un chauffage dans une pièce en fermant la porte.
13:27Je m'aperçois que je fais la même chose de temps à autre pour ne pas mettre le chauffage dans toute la maison.
13:33Sauf quand mes petits-enfants sont là, bien sûr.
13:38Vous diriez qu'il vous reste combien, Nicole, chaque mois pour vous nourrir et pour vivre une fois que toutes les charges sont payées ?
13:44250, 300 euros ?
13:48Oui, 250.
13:50Mais oui, parce qu'il y a la voiture.
13:53Là, j'emmène la voiture au contrôle technique.
13:55Il y a l'assurance maison.
13:57Il y a...
13:59C'est dur.
14:01Mais bien sûr que c'est très difficile.
14:03Et je me disais, est-ce qu'avant de passer cette loi, est-ce qu'on pourrait nous regarder dans les yeux et me dire
14:14« Tu vas travailler plus, par contre, toi, à côté, qui est destiné à prendre ta retraite, tu vas travailler moins longtemps.
14:25Et toi, tu vas reprendre une activité à 68 ans pour pouvoir sauvenir. »
14:31Enfin, je ne sais pas, en tant que socialiste, est-ce qu'ils pourraient nous regarder dans les yeux et nous le dire en face ?
14:39Mais ce n'est pas possible.
14:41Et pourquoi ne prend-on pas cette somme sur les ultra-riches ?
14:46Je ne comprends plus cette société qui...
14:50Mais ce qui est bien, c'est que nous allons mourir plus jeunes parce que le cœur en prend un coup.
14:57Non, mais Nicole, il ne faut pas dire ça.
14:59Il ne faut pas dire ça.
15:00Restez avec nous.
15:01On va poursuivre le débat dans un instant.
15:03Et si parmi les personnes qui nous écoutent, il y en a qui défendent justement la suspension de cette réforme des retraites,
15:08je voudrais aussi vous entendre.
15:09Appelez-nous au 3210.
15:10A tout de suite, Nicole et Marie-Jeanne.
15:13Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
15:1750 centimes la minute.
15:20Amandine Bégaud.
15:22RTL Midi.
15:22Les auditeurs ont la parole.
15:24Je suis un monsieur qui va être en retraite dans 9 jours.
15:29Vu la conjoncture actuelle, vu l'augmentation des députés mutuelles qui va peut-être se faire,
15:34j'ai décidé, si ça passait, de ne plus rester en France et de partir au Maroc.
15:40Voilà le message de Richard qui nous a appelé au 3210 à la retraite dans 9 jours.
15:46Et vu comment ça se passe, il songe à s'en aller, à quitter la France.
15:51On est toujours avec Marie-Jeanne et Nicole.
15:53Restez bien avec nous, on va accueillir Régine.
15:54Bonjour Régine.
15:55Oui, bonjour.
15:57Vous nous appelez d'Angoulême.
15:58J'en vous appelle d'Angoulême, tout à fait.
16:00Et vous êtes vous aussi retraitée.
16:02Vous venez d'entendre, j'imagine, le message de Richard qui disait
16:05« Moi, je suis à la retraite dans 9 jours, je songe à partir ».
16:08Je comprends, je comprends tout à fait.
16:11De toute façon, déjà, je trouve très malsain et hypocrite de mettre en rivalité les actifs proches de la retraite et les retraités.
16:17C'est innommable d'agir comme ça.
16:21Le gouvernement met toujours en place le prélèvement de 1 euro pour 1 000 personnes plutôt que 1 000 euros pour une personne.
16:32Les ultra-riches ne seront pas taxés.
16:34La taxe Zuckman ne passe pas parce que sinon, les pauvres vont quitter la France.
16:38Mais nous, aux retraités, moi, la première, si j'avais le choix, je la quitterais, la France.
16:42Je n'en peux plus de payer et d'être essorée comme ça.
16:47Vous avez quelle pension de retraite ?
16:50Moi, je n'ai pas une mauvaise pension.
16:51J'ai 2 400 euros, mais je suis seule, je vis seule.
16:55J'ai un appartement, j'ai un crédit immobilier sur mon appartement que j'assume seule.
16:59La taxe foncière que j'assume seule.
17:01Toutes les charges inhérentes à cet appartement que j'assume seule.
17:05Et une mutuelle, parce que je vais être doublement taxée comme tous les retraités.
17:08La mutuelle, on la paye beaucoup plus cher quand on est à la retraite.
17:12Du coup, j'ai pris une mutuelle moins chère, mais je suis moins bien remboursée.
17:16J'ai des soins dentaires qui sont moins bien remboursés, donc je paye de ma poche.
17:21Enfin, c'est une imaginative...
17:23Il vous reste combien, Régine, à la fin du mois, une fois que vous avez payé vos charges, votre crédit ?
17:29Une fois que j'ai payé toutes mes charges, ma voiture, mes charges, mon crédit, ma taxe foursière, tout compris.
17:35Maintenant, il me reste quoi ? 150 euros par mois ?
17:37C'est tout ?
17:38Mais oui, c'est tout.
17:40Mais oui, c'est tout.
17:41Une fois que j'ai payé toute l'alimentation et tout, je m'ai tout compris.
17:44Une fois que vous payez l'alimentation, d'accord.
17:46Oui, oui, oui.
17:47Tout compris.
17:48Mais donc, 150 euros pour vous...
17:50Du coup, pour, j'allais dire, vous faire plaisir.
17:52Enfin, essayer de vous faire plaisir.
17:53Me faire plaisir, il ne reste plus grand-chose qu'en plaisir.
17:56Je vais voir ma fille à Bordeaux de temps en temps en train, en prenant les tarifs les moins chers.
18:00Je suis obligée d'avoir une voiture parce que les transports en commun à Angoulême, il n'y a pas le métro, il n'y a pas le tram.
18:05À partir de 21 heures, il n'y a plus rien.
18:07Donc, il faut pouvoir se déplacer aussi.
18:09Moi, qui adore toujours tout ce qui est culturel, je vais très peu au cinéma.
18:16Je ne m'achète plus de livres.
18:17Je vais à la médiathèque.
18:18Heureusement, on a une belle médiathèque.
18:20Je ne m'achète plus rien au niveau culturel, de quoi que ce soit.
18:25Parce qu'il faut que je fasse des économies sur quelque chose.
18:28Parce que Noël approche.
18:29Il faut toujours faire face à un impondérable.
18:32Mais à la fin, qu'est-ce qu'ils veulent ?
18:34Nous mettre sur la paille complètement.
18:36Mais moi, je veux bien descendre dans la rue.
18:37Moi, je veux bien boycotter.
18:39C'est de Françoise tout à l'heure qui disait qu'il faut boycotter les élections.
18:43Elle appelait les retraités à ça.
18:45Mais oui, moi, j'ai voté pour Macron parce que je ne peux pas voter pour Le Pen.
18:48Ce n'est pas possible.
18:49À sa deuxième élection, il avait un superbe discours.
18:52En réalisant bien qu'il avait été élu parce qu'on avait voté contre, mais pas pour lui.
18:58Cette élection m'oblige.
19:00Il l'avait dans son discours.
19:01Elle l'a obligée en quoi ?
19:03En quoi ?
19:04Elle l'a obligée en rien.
19:05Mais c'est innommable.
19:08Je ne décolère pas contre ces gens qui ont mis le pays dans un bazar monstre.
19:13Vous lui en voulez à Emmanuel Macron aujourd'hui ?
19:15J'en veux, oui, au gouvernement.
19:18À Emmanuel Macron et à son gouvernement, bien entendu.
19:21Hollande avait dit que c'était le président des riches, même des très riches.
19:26Je pensais que c'était une boutade.
19:28J'ai compris à quel point c'était la réalité.
19:29Restez avec nous, Régine.
19:31On est toujours avec Mathilde Depiquet, qui est journaliste ici au service Économie.
19:35Mathilde, Régine le disait très bien.
19:37En fait, pour les retraités, c'est la double peine, en fait, cette suspension de la réforme des retraites.
19:41Il y a certes le gel des pensions de retraite, mais les mutuelles ?
19:45En fait, les retraités, quand on dit que les mutuelles vont augmenter, les retraités sont ceux chez qui l'augmentation va être la plus forte.
19:52Pour deux raisons.
19:54Un, quand vous êtes à la retraite, vous n'avez plus la contribution de votre employeur.
19:57Donc, vous devez payer plein pot, si on peut dire.
20:00Et puis, deuxième élément, quand vous êtes retraité, vous avez plus de soins à faire.
20:05Vous êtes, entre guillemets, considéré plus à risque par une mutuelle.
20:08Et donc, forcément, là encore, les tarifs augmentent davantage.
20:11Donc, voilà, c'est vraiment la double peine.
20:13Marie-Jeanne, vous êtes toujours avec nous.
20:15Vous avez une mutuelle ?
20:17Oui, vous me disiez ça.
20:18J'ai une mutuelle, oui.
20:19J'ai la mutuelle, mais moi, ce qui me met le plus en colère, c'est qu'elle va augmenter.
20:24Mais c'est que le prix des boîtes de médicaments vont augmenter et que la mutuelle ne donne rien.
20:30Parce que sur les boîtes de médicaments, pour l'instant, on donnait 50 centimes.
20:34Maintenant, on va donner 2 euros ou 1 euro.
20:37C'est la franchise médicale qui va augmenter en euros, absolument.
20:40Mathilde.
20:401 euro.
20:42Donc, moi, je prends énormément tous les mois.
20:45J'ai au moins 40 boîtes de médicaments.
20:47Vous voyez ce que ça va faire ?
20:48Mais parce que vous êtes en affection longue durée, Marie-Jeanne ?
20:52Oui.
20:52Oui.
20:53Ah, et donc ça, ce n'est pas concerné par la franchise.
20:54Normalement, je ne connais pas tous les détails, Marie-Jeanne, excusez-moi.
20:57Mais normalement, alors, c'est concerné par la franchise, mais normalement...
21:00C'est plafonné.
21:01C'est plafonné, effectivement.
21:03Et normalement, tout est remboursé quand vous prenez des médicaments en lien avec l'affection longue durée.
21:08Il se trouve que des fois, il y a des trous dans la raquette, et ce qui peut expliquer aussi votre reste à charge.
21:13Mais voilà, normalement...
21:14Moi, j'ai des restes à charge.
21:17Que je paie de ma poche et que la mutuelle ne donne rien, parce que la sécu, elle ne veut rien donner.
21:23Mettons des gouttes, j'ai un glaucome dans les yeux, elle ne rembourse pas, je ne suis pas remboursée ni par la mutuelle, c'est de ma poche.
21:31Ça, c'est aussi souvent des médicaments considérés, ça c'est un peu mon expression, mais de confort.
21:36C'est-à-dire des médicaments qui vont soulager, qui ne vont pas forcément traiter l'affection longue durée.
21:44Et donc, effectivement, ce n'est pas remboursé par la sécu ou les mutuelles.
21:47Marie-Jeanne, vous restez avec nous.
21:48On a beaucoup de messages aussi sur les réseaux sociaux, notamment sur la page Facebook de l'émission et sur l'application.
21:54Bonjour Victor.
21:55Bonjour Amandine, bonjour à tous.
21:56Beaucoup de réactions donc.
21:57Oui, on va commencer avec celle de Jean-Philippe.
21:59Merci les socialistes qui ont fait suspendre la réforme des retraites, c'était vraiment un bon calcul.
22:03C'est encore à nous, les petits, de combler le trou.
22:06Et puis une question, celle de Jérôme à Sainte.
22:08Bonjour, pour la réforme, pour la retraite complémentaire, Argyrk Arco, le gel est-il appliqué ou non ?
22:15Alors, ça c'est la question pour Mathilde.
22:17Merci Victor.
22:18Donc, pour le régime Agirk Arco, donc le régime complémentaire.
22:23Pour ceux qui ont été cadres, c'est ça ?
22:25C'est pour les salariés plutôt du privé.
22:29Donc, en fait, je reprends un petit peu les choses depuis le début,
22:32mais là on parle quand on dit gel des pensions de retraite, c'est les pensions de base.
22:37Le gouvernement ne peut pas agir en soi sur votre pension complémentaire.
22:40Maintenant, la semaine dernière, les partenaires sociaux qui gèrent le régime Agirk Arco
22:45se sont réunis pour justement décider de la revalorisation ou non pour l'année prochaine des pensions complémentaires.
22:52Il se trouve que comme la suspension de la réforme des retraites était dans l'air,
22:55ils ont dit, écoutez, les perspectives de notre régime complémentaire sont un peu inquiétantes.
23:01Ils ne sont pas arrivés à se mettre d'accord.
23:03Et donc, dans ce cas-là, ce n'est aucune revalorisation.
23:06Donc, c'est gel pour toutes les retraites.
23:08Exactement.
23:09On va poursuivre le dialogue avec Stéphane.
23:12Bonjour Stéphane.
23:13Oui, bonjour à vous.
23:14Et merci beaucoup de nous appeler.
23:16Vous nous appelez d'où ?
23:18Armantière, dans le Nord.
23:19Je ne suis pas encore à la retraite.
23:20Mais voilà, c'est ce que j'allais dire.
23:21Vous n'êtes pas encore à la retraite, vous êtes commerçant sur les marchés, c'est ça ?
23:24C'est ça, je suis commerçant ambulant.
23:27Et ce que vos témoignages nous apportent, je le vis tous les jours en fait.
23:32C'est ce que j'entends tous les jours chez mes clients.
23:35Ça fait 18 ans que je suis en activité.
23:37Au début, les gens venaient, ils se faisaient vraiment plaisir.
23:39Ils achetaient vraiment au coup de cœur, on va dire.
23:42Maintenant, ils arrivent tous avec des listes.
23:43Ils ont un budget à respecter.
23:45Ils arrivent avec une liste.
23:46Et au lieu de prendre un kilo de ceci, un kilo de cela, c'est deux, trois pièces chaque.
23:50Et puis, c'est tout.
23:52Il n'y a plus les achats coup de cœur, il n'y a plus les achats plaisir.
23:55On ne se fait plus plaisir.
23:56C'est ce que nous disaient Marie-Jeanne, Nicole ou encore Régine.
23:58Les gens n'ont plus les moyens.
24:00Et puis, on va encore les prester encore plus.
24:03Donc, ça va être de pire en pire.
24:05Je pense qu'il y a d'autres moyens, il y a d'autres périodes, il y a d'autres endroits à taper que toujours les retraités.
24:11Et Stéphane, est-ce que vous étiez pour la suspension de cette réforme des retraites ?
24:15D'un certain côté, oui.
24:18D'un certain côté, oui.
24:20Parce qu'il y a d'autres endroits à taper.
24:21On ne tape pas toujours sur les bonnes personnes.
24:25Là, vos témoignages, les gens qui étaient en ligne, leur retraite, ils l'ont méritée.
24:31Oui, ils l'ont travaillé.
24:32Ils ont travaillé pour.
24:34Ils n'ont rien volé à personne.
24:36Et Nicole, par exemple, est obligée, même à la retraite, de travailler, d'avoir un complément de retraite à 68 ans ?
24:43Ça, je le vois chez une personne, je connais une personne dans mon entourage qui a repris un boulot de femme de ménage chez des personnes âgées à 73 ans.
24:52Et parce qu'elle ne peut pas se permettre d'être à la retraite ?
24:54Absolument pas.
24:55Absolument pas.
24:56Sinon, elle ne vit plus.
24:57Elle a l'âge de ses clients, elle a l'âge des personnes chez qui elle travaille.
25:00Vous trouvez que c'est logique ?
25:02Non, non.
25:03Il faut agir autrement.
25:05Je ne sais pas.
25:06Si demain, aux prochaines élections, quelqu'un se présente en disant, moi, j'ai la solution miracle, je sais, je vais taxer les riches, je vais taxer...
25:12Eh bien, je pense que cette personne-là, elle a tout gagné.
25:15Cette personne-là, elle aura les voix de tous les retraités, de tous les actifs.
25:19Nous, on n'en peut plus.
25:20Même nous, à notre niveau, en commerçant, on n'en peut plus.
25:23Vous avez voté PS, je crois, Stéphane, pour les socialistes.
25:27Mais là, il faut changer d'avis.
25:29On n'a pas essayé le RN.
25:30Je pense que là, on va partir à fond RN.
25:32Ancien socialiste, vous seriez prêt à voter Rassemblement National ?
25:35Bien sûr.
25:36Bien sûr.
25:37Parce que les socialistes, on a eu Hollande qui n'a rien fait.
25:40Maintenant, on s'en va à droite.
25:42On a Macron qui fait pire que mieux, qui fait tout pour les riches.
25:46De toute façon, on ne va pas se le cacher.
25:49Le quoi qu'il en coûte, on le paye maintenant.
25:51Donc, c'était bien beau.
25:52Sans quoi qu'il en coûte, on a aidé énormément de monde.
25:55Maintenant, non, il faut agir autrement.
26:00J'hésite de plus en plus à partir dans les extrêmes.
26:03Merci beaucoup, Stéphane.
26:05On poursuit le débat dans un instant.
26:07Vous êtes très, très nombreux à nous appeler sur ce sujet.
26:10A tout de suite sur RTL.
26:12Jusqu'à 14h, Amandine Bégaud vous donne la parole sur RTL.
26:1612h30, 14h.
26:22RTL midi, les auditeurs ont la parole.
26:24Avec Amandine Bégaud.
26:26Moi, je rebondis sur le message de votre correspondante tout à l'heure
26:30qui disait qu'il pensait partir au Maroc une fois qu'il serait en retraite.
26:34Je l'invite à partir au Maroc.
26:36Moi, je vis au Maroc depuis trois ans.
26:37J'ai une vie qui est cent fois plus agréable à celle de la France
26:41où la nourriture est beaucoup moins chère, le peuple est très accueillant.
26:43C'est dommage de dire ça, mais qu'est-ce qu'on vit bien en arrière ?
26:46Quand je vous entends, c'est dramatique.
26:48Le témoignage de Patrick qui vient de nous laisser ce message au 3210
26:52et donc qui a choisi de partir à la retraite
26:54histoire d'avoir une retraite plus agréable.
26:59On va accueillir Hervé.
27:01On continue bien sûr à parler de ces suspensions de la réforme
27:03et je vous le rappelle, ce sont à la fois les retraités qui sont mis à contribution
27:07puisque toutes les pensions de retraite vont être gelées
27:10et puis tous les assurés, tous ceux qui ont une mutuelle, une complémentaire santé
27:15puisque les taxes sur les mutuelles vont être revalorisées
27:20et donc le tarif des mutuelles va sans doute augmenter jusqu'à deux chiffres d'augmentation.
27:23Nous disait tout à l'heure l'un de leurs représentants.
27:26Bonjour Hervé.
27:27Oui, bonjour.
27:28Bonjour. Vous êtes retraité, vous ?
27:30Je suis retraité depuis janvier.
27:32Très bien. Et vous nous appelez d'où ?
27:33J'appelle de Loire-Atlantique.
27:35Et alors vous, vous êtes prêt à faire cet effort ?
27:37Alors je suis prêt mais sous certaines conditions.
27:40Quand je dis prêt, ça veut dire qu'à un moment donné, on ne peut pas toujours dire non à tout.
27:44Il ne faut pas oublier que la France quand même accuse un large déficit,
27:47qu'on pourrait être à un moment donné placé sous tutelle de l'Europe
27:51et avoir encore à payer plus que ce qu'on paye maintenant, à tous les niveaux, j'entends.
27:55Puisqu'il va bien falloir résorber le déficit.
27:57Alors pour moi, une idée qui m'est venue, j'entends vos auditrices et vos éditeurs,
28:01je suis d'accord avec eux, il n'y a pas de souci là-dessus.
28:04Mais je pense qu'il faudrait travailler comme avec le barème de l'impôt.
28:08C'est de se dire que les petites retraites ne devraient pas être touchées.
28:11Par contre, les retraites à partir d'un certain montant,
28:141500, 2000, 2005, en fonction des différents barèmes d'impôt,
28:17devraient pouvoir contribuer.
28:19Ah, et ce serait progressif, c'est ça ?
28:21Ça serait progressif comme l'impôt, avec un certain pourcentage.
28:24Je peux me permettre de vous demander quelle est votre pension de retraite à vous, Hervé ?
28:27Écoutez, elle est dans les 2700 euros.
28:30Donc vous vous considérez comme une bonne retraite ?
28:33Je me considère comme une très bonne retraite, une bonne retraite.
28:35Oui, je ne vais pas du tout me plaindre là-dessus.
28:38Et en même temps qu'on travaillerait sur cet impôt,
28:40il faudrait aussi travailler sur ce que payent les personnes.
28:44C'est-à-dire sont-elles locataires ?
28:45Sont-elles propriétaires d'un bien ?
28:46Ont-elles un patrimoine immobilier ?
28:48Parce qu'il est connu de toute façon du fisc.
28:50Et à partir de là, on pourrait trouver du financement,
28:53mais qui serait équilibré pour tout le monde.
28:57On ne va pas faire payer les petits.
28:58Hervé, Mathilde Piquet, qui est journaliste au service économie de RTL,
29:02est avec moi en studio.
29:03Bonjour.
29:04Mathilde, ça fait un peu usine à gaz,
29:07et en même temps, c'est plein de bon sens ce que dit Hervé.
29:09C'est vrai que ce serait assez logique de faire contribuer les gens
29:12selon à la fois leurs revenus,
29:14donc en l'occurrence les pensions de retraite,
29:16mais aussi leur patrimoine, etc.
29:19Et on a vu que ce n'est pas parce qu'on est propriétaire
29:21qu'on est « riche » pour autant.
29:23Marie-Jeanne, par exemple, elle nous expliquait,
29:25elle est certes propriétaire, mais elle a beaucoup de charges.
29:28Et c'est possible ou pas d'imaginer quelque chose comme ça, Mathilde ?
29:32Alors, ça a été déjà effectivement tenté.
29:34Alors, l'année dernière, effectivement, dans les débats,
29:37ce n'était pas tout à fait cette option qui avait été retenue.
29:40On voulait juste exclure les plus petites pensions.
29:43Maintenant, voilà, à savoir si, effectivement,
29:46on pourrait faire un barème pour geler certaines retraites et d'autres non.
29:51peut-être, je parle évidemment sans être extrêmement spécialiste du sujet.
29:59Non, non, mais après, c'est vrai qu'il y a des questions constitutionnelles.
30:01Effectivement, et puis aussi, ça ne fonctionne pas forcément
30:04comme le barème de l'impôt sur le revenu,
30:06c'est-à-dire que l'impôt sur le revenu,
30:07on a déjà un barème qui est là,
30:09et revaloriser certaines prestations sociales,
30:12c'est un mécanisme un peu différent.
30:14Hervé, les mutuelles dont le prix va, les tarifs, vont augmenter.
30:21Donc, vous, vous dites qu'il faut faire la même chose aussi pour les mutuelles ?
30:24J'estime qu'il faut faire, effectivement, la même chose que pour les mutuelles.
30:27Et encore une fois, en fonction, je l'entends,
30:29des revenus ou des parts de cotisation,
30:30il est anormal qu'effectivement, ces augmentations,
30:33je ne sais plus, de 2,5%, si je ne me trompe pas.
30:37Ah, non, non, non, pas 2,5%.
30:39Attendez, la mutuelle, ça pourrait augmenter.
30:42On n'a pas de chiffres pour l'instant.
30:43Pour l'instant, non, dans les prochaines semaines,
30:44on aura sûrement un chiffre général,
30:46mais en fait, c'est les mutuelles qui devront payer 2,25% de leurs cotisations à l'État.
30:52Et donc, pour vous, ça sera sûrement plus,
30:55parce que les mutuelles, en tout cas, l'argument des mutuelles,
30:58c'est de dire qu'on a des remboursements ces dernières années de soins de santé qui explosent.
31:02Et donc, déjà, à l'origine, il y aurait eu une revalorisation des tarifs des mutuelles.
31:09Là, effectivement, ça s'ajoute.
31:10C'est un peu la cerise sur le gâteau, si je veux dire.
31:13Non, je suis tout à fait d'accord.
31:14Donc, c'est vrai que cette augmentation des mutuelles,
31:16bien sûr qu'il faudra la subir.
31:18Mais ça pourrait être à 2 chiffres, nous disait tout à l'heure l'un de leurs représentants.
31:21Donc, 10%, par exemple.
31:22Qu'est-ce qu'on fait par rapport aux mutuelles, aux assurances au niveau de l'auto et de l'habitation ?
31:26Est-ce qu'il y a des réactions ?
31:27Tout le monde va dire oui, c'est trop cher.
31:28Encore une fois, on peut toujours faire jouer la concurrence.
31:30Je ne sais pas si c'est efficace, mais on peut toujours la faire jouer.
31:32Mais à chaque fois, effectivement, ces mutuelles, ces assurances augmentent.
31:36Alors, on est de plus en plus, plus on est âgé, et j'espère, enfin, tout au moins, je ne souhaite pas que d'autres personnes plus jeunes soient contributrices à l'assurance ou payent plus cher la rassurance.
31:45Mais à un moment donné, on est censé consommer plus.
31:49Plus, oui, de médicaments et de produits de santé, en tout cas.
31:53Tout à fait.
31:54Après, il faut peut-être savoir gérer aussi les médicaments.
31:57C'est un ancien débat.
31:58C'est-à-dire qu'au lieu d'avoir une boîte avec 20 médicaments, vous allez en utiliser 10, peut-être avoir des médicaments aussi au compte-gouttes, sauf les pathologies de longue durée.
32:05Oui, tout à fait, sauf les pathologies de longue durée.
32:06Mais vous êtes plein de bon sens et plein de solutions, Hervé.
32:10Vous n'avez jamais songé à vous lancer en politique, non ?
32:13Je l'ai fait à une époque.
32:15Ah bon.
32:16Thérèse est avec nous également.
32:19Bonjour, Thérèse.
32:20Oui, bonjour.
32:21Merci.
32:22Vous nous appelez de bric-entre-aubert, je crois.
32:24Oui, c'est ça.
32:24Vous êtes vous aussi retraitée.
32:26Et ce qui vous inquiète, c'est l'augmentation des mutuelles ?
32:28L'augmentation des mutuelles et puis de toutes les augmentations, pour moi, c'est un cumul sur les retraités et notamment sur les petites retraites aussi, bien sûr.
32:39Parce qu'il y a le gel des pensions, il y a le barème des impôts qui est gelé.
32:46Après, l'inflation, on n'aura plus les augmentations comme l'inflation.
32:50Donc, ça fait tout un cumul et c'est ça qui fait beaucoup pour les retraites.
32:54Elle vous coûte combien aujourd'hui, votre mutuelle, vous savez ?
32:57295 euros pour deux.
32:59Pour deux par mois ?
33:01Oui.
33:02Et c'est beaucoup plus que quand vous travaillez ?
33:05Ah ben oui, je payais 35 euros quand je travaillais.
33:08Enfin, 35 euros et puis mon mari, à peu près pareil.
33:13Vous pensez qu'on n'aurait pas dû suspendre cette réforme ?
33:18Je ne sais pas trop parce que ça fait un an que ça dure, que tous les partis politiques se chamaillent, ils n'arrivent pas à mettre en place un budget.
33:27Et c'est surtout ça qui nous fait perdre du temps, de l'argent.
33:31Et franchement, je trouve qu'ils devraient se mettre tous autour d'une table et essayer de s'entendre.
33:40C'est ce qu'ils essayent de faire, visiblement.
33:42Oui, mais c'est compliqué parce que dès qu'il y a quelque chose qui est mis en place, il faut censurer tout de suite.
33:49Donc, je trouve que là, ça ne va plus.
33:55On est avec Françoise. Bonjour Françoise.
34:00Hop, rattrapez votre téléphone, Françoise, vous m'entendez ?
34:03Ah non, oui, oui, je m'entends.
34:06Merci. On vous a rappelé parce que vous nous aviez laissé un message, vous lancez un appel à tous les retraités.
34:11Alors, vous, vous dites qu'il faut boycotter les élections à venir.
34:14Ah ben oui, oui, parce que c'est la seule façon pour qu'on se fasse entendre.
34:17Puisque, comme disait une certaine personne tout à l'heure, nous, si on défile dans la rue, si on bloque tout, on ne peut rien bloquer, en fait.
34:27Donc, ça ne sert à rien.
34:30Mais par contre, les élections, ça, ça peut vraiment les ennuyer.
34:34Et d'autant qu'on sait que les retraités sont ceux qui votent le plus.
34:37Voilà, c'est ça. Et d'un seul coup, s'il n'y a plus de voix pour aucun parti, ils vont se débrouiller.
34:44Comme je le disais tout à l'heure, en fait, c'est un panier de crabes.
34:49Moi, j'ai honte pour mon pays. Je vous jure, j'ai honte pour mon pays.
34:54Franchement...
34:55Et vous ne pensez pas que si vous n'allez pas voter, François, ce serait encore pire ? Enfin, je ne sais pas.
34:58Eh bien, vu l'état des choses, vu l'état des choses, ça va changer quoi, de plus ? Sincèrement.
35:07Nicole et Marie-Jeanne, Régine aussi, qui sont toujours avec nous, vous entendez l'appel de Françoise à boycotter les élections.
35:13Est-ce que c'est quelque chose qui vous parle, qui vous fait réagir ? Marie-Jeanne ?
35:17Non, moi, je ne suis pas d'accord. Parce que s'il n'y a plus voté, ça sera les riches qui voteront, et ils voteront en leur faveur.
35:26Nicole, vous, vous en pensez quoi ?
35:28Non, ça me fait peur de ne pas aller au bureau de vote, parce que j'ai l'impression de, peut-être, de maîtriser quand même un petit peu mon destin en votant.
35:40Mais j'avoue que je comprends, Françoise, parce qu'à écouter tous les témoignages, tout le monde est très, très en colère de cette injustice.
35:51Donc, je ne sais pas ce que l'on pourrait faire.
35:54Régine, vous, vous seriez prête à boycotter les élections ?
35:57Moi, je serais prête à voter blanc, et j'inviterais tout le monde à voter blanc.
36:00J'ai lu, j'ai sous la main le bouquin de José Saramago, La lucidité.
36:04J'invite tous vos auditeurs à le lire.
36:06C'est un roman qu'il a écrit il y a quelques années, où effectivement, lors d'élections,
36:09tous les électeurs votent blanc.
36:13Parce que c'est important de garder le droit de vote, et c'est important de faire savoir à quel point on est mécontent et en désaccord avec tout ce qui se passe.
36:21Donc, le droit de vote, gardons-le, mais allons voter blanc.
36:24Que ferait, qu'arriverait-il avec une majorité de vote blanc ?
36:30Mathilde Piquet.
36:31Oui, je voulais juste rebondir sur quelque chose qu'on a entendu un petit peu là depuis une demi-heure.
36:35Ce côté, on cherche finalement une solution miracle au financement de la suspension des réformes des retraites,
36:40ou en tout cas au système des retraites.
36:41Je vais casser l'ambiance, mais en fait, ça n'existe pas.
36:45Parce que, par exemple, l'année dernière, on a réuni, là, ce n'étaient pas les partis politiques,
36:49les partenaires sociaux, syndicats, patronats, pendant quatre mois, autour d'une table, toutes les semaines.
36:54Ils ne sont pas tombés d'accord.
36:56Et on voit que ce sujet est extrêmement compliqué.
36:59Qu'en fait, trouver de nouvelles ressources pour le système de retraite, c'est un peu un casse-tête insoluble.
37:04Jean-Louis, bonjour.
37:06Bonjour les auditeurs.
37:09Vous nous appelez, pardon, de Saint-Etienne ?
37:11C'est ça.
37:12Et vous êtes vous aussi retraité ?
37:13Oui.
37:14Allez-y.
37:15Oui, un petit rappel.
37:16Michel Rocard, dès 1991, proposait une réforme des retraites.
37:21Hélas, quel manque de courage depuis notre personnel politique.
37:25Tous les pays d'Europe ont mis en place une retraite à 65, 67, voire peut-être 70 pour le Danemark.
37:32Mais comme toujours, la France fait figure de mauvaise exception.
37:36Alors, je pense que si on fait un référendum sur l'âge de la retraite,
37:40pardon, les Français diront non à croire qu'ils naissent fatigués.
37:45Mais les grands perdants, ça va être nos enfants et petits-enfants qui, eux, auront des retraites minimales.
37:50Et je peux vous dire qu'ils nous en voudront avec raison.
37:55Il n'aurait pas fallu toucher à cette réforme, d'après vous ?
37:58Non, au contraire, je sais que ça va fermer les gens, mais il faut la mettre à 65 ans.
38:05Tous les pays le font, mais nos hommes politiques...
38:07Ah, et certains vont au-delà, 67 dans un certain nombre de pays.
38:11Au Danemark, il est prévu de la mettre à 70.
38:13Que je sache que Danemark n'est pas plus mal loti que nous, bien au contraire.
38:16Non, mais nos hommes politiques réfléchissent à leurs élections.
38:21Ils veulent faire plaisir à leurs électeurs.
38:23Ils n'agissent pas.
38:24Bon, ben merci beaucoup.
38:26Et qui c'est qui va trinquer ?
38:28Oui, évidemment, les retraiter.
38:30Exactement.
38:31Et je peux vous dire qu'ils nous en voudront.
38:33Et ils auront raison.
38:34Jean-Louis, merci beaucoup pour votre appel.
38:37Vous êtes fan d'Astérix ou pas, Jean-Louis ?
38:38Euh, oui, oui, oui, ça m'est arrivé d'en lire, oui, oui, oui.
38:43On va en parler dans un instant.
38:45Ce nouvel album d'Astérix qui est sorti aujourd'hui.
38:48Astérix en Lusitanie, je remercie tous ceux qui nous ont appelés.
38:51Vous avez été très, très nombreux à vouloir évoquer ce sujet de la suspension de la réforme des retraites.
38:56Thérèse, Hervé, Régine, Françoise, mais aussi Marie-Jeanne et Nicole.
39:01Merci beaucoup, Marie-Jeanne qui nous appelait pour la toute première fois.
39:04Si vous aussi, vous hésitez comme ça à nous appeler, n'hésitez pas.
39:07Là, vous avez vu, c'est toujours bienveillant et on vous accueille avec plaisir.
39:11C'est le 30 de 10 et c'est dans un instant.
39:13A tout de suite.
39:14Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 30 de 10.
39:1850 centimes la minute.
39:20Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
39:25J'avais 5-6 ans quand je lisais Astérix.
39:28C'est plein d'émotions parce que c'était le câlin avec ma mère.
39:31On tournait les pages.
39:33C'était plaisant.
39:34C'était plein de petits détails qu'on cherchait.
39:35Ça fait partie de mon enfance.
39:38Voilà pour le message de Marie-Claune, fan d'Astérix.
39:42Ça fait partie de mon enfance, nous dit-elle au 30 de 10.
39:44On parle d'Astérix à l'occasion de la sortie du nouvel album Astérix en Lusitanie.
39:49Il est sorti ce matin.
39:51Vous connaissez la musique ici.
39:54Victor, on a beaucoup, beaucoup de messages au niveau des réseaux sociaux et sur l'application RTL.
39:59Exactement, mais j'ai surtout une annonce puisqu'aujourd'hui, pour la sortie de ce nouvel opus Astérix en Lusitanie,
40:05nous à RTL, on vous offre, à vous les auditeurs, l'édition de luxe de ce 41e opus.
40:11Dans cette édition de luxe, vous avez aussi les planches et les documents de travail originaux des auteurs et un dossier inédit de 30 pages.
40:18Et c'est un très, très, très beau livre.
40:19Je l'ai en main, ceux qui nous regardent sur RTL.fr en vidéo.
40:23Effectivement, il y a la BD.
40:24Et puis ensuite, vous avez toutes les planches de travail.
40:27On voit même comment une BD est fabriquée.
40:29C'est super et c'est passionnant.
40:30On va accueillir Vendry.
40:31Bonjour.
40:33Bonjour.
40:33Oh, une petite voix.
40:35Tu as quel âge, Vendry ?
40:3711 ans.
40:3811 ans.
40:39Très bien.
40:39Tu nous appelles d'où ?
40:41D'Allemagne, à Hambourg.
40:42Oh là, et tu écoutes RTL, toi ?
40:45Oui, ma mère écoute RTL, du coup.
40:47Et du coup, tu as appelé parce que tu es fan d'Astérix, c'est ça ?
40:50Oui, c'est ça.
40:51Alors vas-y, raconte-moi.
40:52Qu'est-ce que tu aimes dans Astérix ?
40:55J'aime bien leur bonhomme.
40:57J'aime bien le dessiner.
41:00Et voilà, j'aime bien lire aussi leurs histoires.
41:03Et j'aime bien jouer aussi au Playmobil Astérix.
41:06Et ton personnage préféré, c'est qui ?
41:10Obélix.
41:11Pourquoi ?
41:13Parce que déjà, il est fixe aussi.
41:17Oui, il est bien comme chien, je trouve.
41:19Il est tombé dans la potion.
41:21Du coup, après, il n'a pas besoin de potion magique.
41:24Et voilà, c'est un petit peu ça.
41:25Et aussi, c'est drôle quand il veut se faire passer au devant de la...
41:28Quand il veut à chaque fois boire de la potion magique alors qu'il n'a pas le droit.
41:33T'aurais aimé, toi, tomber comme ça dans la potion magique tout petit ?
41:36Bah, oui.
41:38Parce qu'après, du coup, on est fort et c'est mieux.
41:41Et alors, tu habites en Allemagne, Vendrie.
41:44Tu les lis en français ou en allemand ?
41:47Bah, en français.
41:47En allemand, c'est trop dur parce que...
41:49Parce que...
41:50Il y a aussi beaucoup de jeux de mots en allemand et tout et tout.
41:53Et ils ne sont pas très compréhensibles.
41:54Après, je ne parle pas très bien allemand.
41:56D'accord.
41:56Je sais parler allemand et voilà.
41:58Bon, et les jeux de mots en français, ça, tu les comprends tous ?
42:01Oui, à peu près tous.
42:03Il y en a des aussi que je ne comprends pas.
42:04À quel âge t'as commencé à lire Astérix ?
42:08Euh...
42:09Auprès, à mes 8 ans.
42:14D'accord.
42:15Ah oui, donc ça fait...
42:16Et quel était un album préféré ?
42:18Astérix et Cléopâtre.
42:20D'accord, pourquoi ?
42:22Bah, parce qu'aussi, j'aime bien l'histoire où après, là, ils partent en bateau.
42:27Où il y a les...
42:29Voilà, où il y a aussi Cléopâtre, le gâteau empoisonné.
42:33Et c'est bien, je trouve, comme histoire.
42:36Bon, et tu les as déjà vus en film ou pas, les Astérix ?
42:39Oui, j'en ai déjà vus.
42:40J'ai déjà vu l'Empire du Milieu.
42:43Oui.
42:44Le domaine des dieux, le secret de la potion magique.
42:49Ah oui, tu les as tous vus.
42:50D'accord.
42:50Bon, bah, t'es super fan.
42:52Vendry, dis à tous tes copains de nous écouter, hein.
42:55Parce que RTL, c'est aussi pour vous, tu vois.
42:58On parle de choses qui vous intéressent.
43:01Astérix aussi.
43:02On va donner la parole à des un peu plus vieux, si tu veux bien, Vendry.
43:06Oui.
43:06Je vais commencer, tiens, avec qui ?
43:08Allez, Evan.
43:09Bonjour, Evan.
43:09Oui, bonjour, Amandine.
43:11Bonjour à tous.
43:11Vous nous appelez d'où ?
43:13Angers.
43:14Angers, vous avez quel âge ?
43:1532 ans.
43:1632 ans.
43:17Est-ce que, comme Vendry, vous lisez Astérix depuis que vous êtes tout petit ?
43:21Effectivement, c'est une Madeleine de Proust.
43:24Effectivement, je crois que j'en ai pas loupé un.
43:27Il me semble pas.
43:29Même jusqu'au dernier, le dernier, l'iris blanc.
43:33Et là, le nouveau, vous allez l'acheter ?
43:35Oui, en tout cas, je vais le lire, c'est sûr.
43:39Les premiers retours sont vraiment très bons, donc c'est encourageant.
43:43Qu'est-ce qui vous plaît dans Astérix, vous ?
43:45Bah, écoutez, moi, ce que j'aime bien, c'est que ça donne un peu une image, finalement, de résistance.
43:52Vous savez, un peu, voilà, c'est les Gaulois qui résistent à l'envahisseur.
43:56Un peu, bon, c'est un peu moins vrai pour la France aujourd'hui, si j'ai envie de dire.
44:00Mais, en tout cas, voilà, c'est côté aussi l'humour, le côté, voilà, le tac, le bon esprit, quoi, si vous voulez.
44:10L'esprit de famille, les jeux de mots entre les Gaulois, etc.
44:15Donc, c'est toujours, il y a un esprit, quoi.
44:18Il y a un esprit qui est toujours agréable.
44:19Et vous, vous avez un personnage préféré ?
44:22Bah, écoutez, je dirais, allez, le barde.
44:26D'accord, pourquoi ?
44:28Bah, c'est toujours marrant de le voir à la fin, au banquet, ligoté, c'est toujours marrant.
44:35Et entre Astérix et Obélix, vous préférez qui ?
44:38Oh, moi, j'aime bien Obélix pour ce qu'il est, pour le côté un peu malourd, un peu, vous savez, un peu empaté, un peu, voilà.
44:46C'est un peu marrant, c'est un bon personnage.
44:49Bon, merci de nous avoir appelé, Evan.
44:50Et alors, tous ceux qui passent à l'antenne aujourd'hui, vous allez avoir, Evan, on va vous envoyer.
44:54Ah, super !
44:55Astérix en Lusitanie, l'édition Collector.
45:00Et donc, vous verrez à la fois la BD, on va te l'envoyer, Vendry, aussi, tu l'auras.
45:04D'accord !
45:05Donc, à la fois la BD, et puis vous verrez comment est dessinée, il y a les planches encore en cours de travail, etc.
45:14On découvre plein de choses dans cet album.
45:17On va accueillir Renée.
45:18Bonjour Renée !
45:19Bonjour à vous tous !
45:21Bon, vous nous appelez d'où ?
45:23De Nantes.
45:24Et je peux donner votre âge ?
45:26Oh, si vous voulez !
45:2777 ans, c'est ça ?
45:28C'est ça !
45:28Et alors, vous, vous adorez Astérix aussi ?
45:31J'aime beaucoup Astérix, mais je dois avouer que les derniers, je ne les ai pas lus.
45:36J'ai plutôt relu les anciens.
45:39Et j'aime Astérix depuis le premier, puisque j'ai encore le numéro 1 d'origine.
45:46Vous avez le premier album, à l'époque où il est sorti ?
45:49Voilà !
45:50Oui !
45:50C'est lequel ?
45:51C'est...
45:52C'est...
45:52Je ne suis pas très très...
45:53C'est Astérix le Gaulois.
45:54Astérix le Gaulois, d'accord.
45:56Et donc...
45:57D'ailleurs, je l'ai acheté dans un vide-grenier.
46:00Et donc, c'est vrai que je suis plus attachée au premier, parce que c'était davantage le souvenir des livres de ma jeunesse.
46:13Voilà.
46:13Et puis, j'aimais mieux le graphisme.
46:17Bien que...
46:19Très simple, le tout premier n'a rien à voir avec ce qui est actuellement.
46:24Et je trouve que ceux qui sont actuels, les actuels sont excellents.
46:29Mais c'est vrai que je suis plus attachée au premier.
46:32Il y a une nostalgie.
46:33Voilà.
46:34Et vous l'avez passé de génération en génération ?
46:37Ah ben oui, c'est pour ça qu'il est dans un triste état et que je l'ai mis dans une boîte.
46:41Ah oui ? Parce que vos enfants l'ont lu ? Vos petits-enfants peut-être ?
46:46Voilà, c'est ça.
46:47Il est passé aux cousins, aux cousines, dans les mains de tout le monde.
46:50Mes parents, mon père était un fan.
46:53C'est finalement Astérix, c'est lui qui nous les a fait découvrir.
46:58Bon, restez avec nous René, on va retrouver Marie-Claude qui, elle, lisait blottie dans les bras de sa maman Astérix et Obélix.
47:05Dans un tout petit instant, on se retrouve dans moins d'une minute.
47:07A tout de suite.
47:08Vous connaissez la musique d'Astérix.
47:29Tiens, Damien qui est en registre, j'aimerais bien qu'on cherche « Quand la pétit va, tout va ».
47:32J'adore cette chanson.
47:34C'est Obélix qui chante.
47:36Vous allez, on vous parle, il m'en regarde désespérée Damien.
47:40On vous parle d'Astérix à l'occasion bien sûr de la sortie d'Astérix en Lusitanie, le tout nouvel album.
47:45Bonjour Marie-Claude.
47:47Bonjour Amandine.
47:48Alors vous nous avez laissé un message et on vous a rappelé, vous disiez « Je lisais Astérix blottie dans les bras de ma mère ».
47:54Ben oui, je suis née en 1959 et les premiers Astérix sont sortis au début des années 60.
48:01Et je ne veux pas dire que j'ai appris à lire avec Astérix, mais quand on est au CP, on apprend à lire.
48:09Et puis en même temps, on avait les bandes dessinées d'Astérix qu'on déchiffrait avec ma mère.
48:14Et je laissais une anecdote au standard où je disais « Moi, ce que j'aime bien, c'est le gros avec son mot « ir ».
48:23Parce que j'apprenais à lire et je disais le mot « ir » et non pas les « ménires ».
48:28Ah oui, le mot « ir ».
48:30Le mot « ir », ben oui.
48:32Du coup, vous avez su très vite écrire « ménire » en manche.
48:35Voilà, exactement. Et le prononcer également.
48:39Et vous continuez à lire Astérix aujourd'hui ?
48:41Toujours, toujours. Et j'ai passé ce plaisir à mes enfants.
48:48Et voilà, j'ai tous les Astérix.
48:51Et à chaque fois qu'il y en a un qui sort, je vais l'acheter.
48:55Voilà, ça fait partie de l'enfance.
48:59C'est toujours des beaux souvenirs.
49:03Marie-Claude, on va vous envoyer, comme à tous ceux qui sont passés à l'antenne aujourd'hui,
49:07l'édition collector de cette Astérix en Lucie Théry.
49:10Je vous remercie beaucoup. Je vous remercie.
49:12Vous verrez, c'est un très, très beau livre.
49:15En plus de la BD, il y a plein d'autres choses dedans.
49:18Restez avec nous.
49:20On va accueillir Laurent. Bonjour, Laurent.
49:23Oui, bonjour.
49:24Un fan d'Astérix aussi.
49:26C'est un peu comme votre auditrice précédente.
49:28Mon père avait un très gros poste dans une grosse banque française.
49:31Et il nous interviewait le matin, petit déjeuner sur Astérix.
49:33Non, c'est vrai.
49:35Est-ce que vous avez vu le détail dans telle image ?
49:37Et j'ai eu l'occasion, moi, dans ma vie professionnelle, de croiser M. Uderzo.
49:42J'ai dit, monsieur.
49:43Et je me suis retrouvé, j'avais un ami qui était électricien, qui venait chez lui intervenir.
49:50Il m'avait dit, j'ai une grosse armoire à déménager, une armoire dans laquelle il conservait toutes ses machines à écrire.
49:55Toutes ses anciennes machines à écrire et conservaient.
49:57Il m'avait dit, je ne pourrais pas déplacer l'armoire, faire l'électrification, je peux, donc tu viens m'aider.
50:01Et on se retrouve, il n'était pas prévu sur place.
50:04Et il arrive au moment de l'apéritif.
50:06Il dit, messieurs, vous ne pouvez pas partir comme ça, je vous sers l'apéro.
50:09Ah, vous avez pris l'apéro avec lui ?
50:10Et au milieu de l'apéro, il se lève.
50:13Parce que mon pote, lui, c'est un grand fan.
50:17Et je le vois revenir avec un truc dans les mains.
50:19Et je lui dis, monsieur Uderzo, qu'est-ce que...
50:21Écoute, je ne peux pas t'offrir un truc, on se connaît depuis peu, mais vu ce que tu m'as dépatouillé ce matin,
50:26je ne peux pas t'offrir un truc dédicacé, mais je t'offre un bon à tirer d'un album.
50:30C'est-à-dire qu'on lui renvoyait les épreuves d'imprimerie pour qu'il vérifie les couleurs.
50:37Et vous l'avez toujours gardé, ça, Laurent ?
50:39Et j'ai eu plusieurs appels du pied, ce n'est pas avant, je conserve ça comme le Graal.
50:46Et ce qui était très rigolo chez lui, c'est qu'on voit énormément de poules dans ses albums.
50:49De poules ?
50:50Il avait une passion pour les poules.
50:51Ah bon ?
50:52Et il avait des poulaillées, mais des poules, des trucs chinois, des trucs japonais, des choses improbables.
50:57Et les poules embadaient sur sa propriété.
51:00Et il fallait qu'on l'appelle Bébert.
51:04Monsieur Bébert, il m'a dit non, ça fait taulier de maison.
51:09Mais un gars d'une simplicité.
51:12Et moi j'aurais une question pour les deux nouveaux auteurs que j'apprécie énormément.
51:17Est-ce qu'il reste fidèle à l'idée de base qui était un album sur place dans le village, un album à l'étranger ?
51:23Alors, je ne sais pas. Ils étaient les invités d'Anne-Sophie Lapix hier soir. Je ne sais pas si vous les avez écoutés.
51:30Oui, j'écoutais ça. J'écoute toujours, maintenant, tout ce qui a trait à ma grande passion.
51:35Moi, je les lis en boucle. Je les relis en boucle et je prends ma loupe.
51:38Mais vous les connaissez par cœur, non, Laurent ?
51:40Comment ?
51:41Vous les connaissez par cœur, là ?
51:43Je regarde même les... Il faut regarder les images de certains marchés à Rome où vous avez le mari.
51:50C'est un humour qui est un peu décalé maintenant, mais vous avez le mari qui regarde le marché aux esclaves féminines
51:56et vous avez sa femme qui est rageuse, qui le tire par le bras.
52:00Oui, c'est un peu décalé, effectivement. Ce n'est plus trop 2025.
52:02Je sais bien, mais c'est tellement amusant. Et c'est tellement toujours de circonstances.
52:07Laurent, je voudrais juste donner la parole de petite seconde à Jérôme. Bonjour, Jérôme.
52:10Bonjour, Amandine.
52:12Bon, alors vous, vous êtes rebaptisé collectionniste ?
52:15Collectionniste, tout à fait.
52:17Pourquoi ? Parce que vous en avez plein, plein, plein ?
52:19Parce que j'en ai... Oui, partout.
52:21Oui, c'est-à-dire combien ?
52:23J'ai des dizaines de milliers de produits dérivés liés à Astérix et à la fin de l'univers.
52:28Et les livres, vous les avez ?
52:30Les livres, tous, oui. Je dois l'avoir. J'ai plusieurs centaines de livres, entre les versions, les éditions originales d'époque,
52:35les éditions rééditées, les versions en langue étrangère aussi.
52:39Bon, merci beaucoup, Jérôme. On n'a pas eu beaucoup de temps,
52:43mais on vous envoie aussi Astérix en Lusitanie, ce que vous entendez derrière.
52:46Tout va, quand l'appétit va, tout va, vive les canottes qui croient qui grignotent,
52:51quand l'appétit va, tout va, quand l'appétit va, tout va.
52:54C'est pas mal pour finir cette émission.
52:56Merci à tous de nous avoir appelés.
52:58Merci.
52:59Merci.
53:00Merci.
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