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  • il y a 6 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 03 octobre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:08Et à la une, ce coup de théâtre ce matin sur le perron de Matignon, Sébastien Lecornu a pris la parole pour la toute première fois depuis la passation de pouvoir il y a trois semaines.
00:19Il l'annonce, il renonce au 49.3 et tend la main aux socialistes. Le Premier ministre propose la création d'une taxe sur le patrimoine financier.
00:30Dans l'actualité également, une nouvelle enseigne d'habillement en difficulté, c'est la marque IKKS qui a été placée en redressement judiciaire.
00:37Plus de 1000 emplois sont menacés. On parlera aussi de ce débat autour des vacances scolaires.
00:44Faut-il les rebaptiser, appeler les vacances de la Toussaint, vacances d'automne ? C'est ce que propose le Conseil national de l'éducation.
00:51Le ministère dit non, mais le débat existe. Vous nous appelez dès à présent au 3210.
00:56Du foot avec ce soir la septième journée de Ligue 1. Le Paris FC reçoit l'Orient. Match qui sera bien sûr à suivre sur RTL Foot.
01:05C'est dès 20h. Notre météo. Alors on va voir le programme du week-end avec vous Valérie.
01:12Ça se dégrade, on l'a dit aujourd'hui. Ça va continuer demain.
01:14Oui, puis demain c'est même la plus vilaine journée sur l'épisode de trois jours.
01:17Là, on va avoir de grosses pluies dès demain matin sur une bonne portion nord-ouest du pays.
01:21Des pluies qui seront soutenues d'ailleurs dans la partie la plus au nord, vers les Ardennes, vers la Champagne également.
01:25Pluies qui seront en plus associées à de très fortes rafales de vent.
01:28Ça va souffler fort le long des côtes de la Manche.
01:30Des rafales jusqu'à 120 km heure entre la Seine-Maritime et le Pas-de-Calais.
01:34100 km heure dans les terres.
01:36Ces pluies vont avancer au fil de la journée.
01:37On les retrouvera dans le courant de l'après-midi entre l'Aquitaine et le Nord-Est.
01:40Et puis en soirée des Pyrénées, aux Alpes et même les régions méditerranéennes seront probablement touchées dans la soirée.
01:46Alors à l'arrière de tout cela et à l'avant, entre les deux, avant et après le passage de la dégradation,
01:50on peut quand même, alors pas mal, on s'en balle pas, mais on peut espérer une petite éclaircie.
01:54Les températures seront à peu près stables demain.
01:5610 à 17 degrés au réveil, là c'est plus doux parce qu'il y a plein de nuages.
01:5914 à 30 l'après-midi, les 30 c'est pour Perpignan, ne cherchez pas.
02:02Les 14 pour Nancy et puis dimanche, ce sera beaucoup plus lumineux.
02:06On devra avoir du soleil un petit peu partout, juste encore quelques averses dans l'Est.
02:09Et vu l'état des températures, ça va impliquer des chutes de neige dès 500 mètres dans les Alpes.
02:1417 degrés moyenne pour le nord, 20 pour le sud.
02:16Merci beaucoup Valérie.
02:18On en parlait dans le journal, la tension semble encore monter d'un cran ces derniers jours entre la Russie et les Européens.
02:33Il y a eu ce pétrolier russe intercepté au large de Saint-Nazaire qui a repris la mer aujourd'hui.
02:39Et puis ces survols de drones, la nuit dernière au-dessus de l'Allemagne, l'aéroport de Munich, deuxième aéroport du pays, a dû être fermé.
02:47Est-ce que tout cela vous inquiète ?
02:48On a voulu aujourd'hui prendre le temps d'expliquer, se poser un tout petit peu.
02:55Le lieutenant-colonel Vincent Arbaretti est toujours avec nous.
02:58Merci. Vous allez échanger avec les auditeurs et on va accueillir d'abord Laurent. Bonjour Laurent.
03:03Bonjour Madame Bégaud, bonjour aux auditeurs.
03:06Vous nous appelez d'où ?
03:07Mes respects, mon colonel de Dreux.
03:09De Dreux, très bien.
03:11Dans mon sentiment, les régimes changent, les époques évoluent mais les méthodes restent les mêmes.
03:18C'est-à-dire ?
03:18On a connu l'époque des chalutiers soviétiques qui venaient quand on tirait des missiles au centre d'essai des Landes.
03:24Nous, on a été prévenus deux mois avant.
03:27Eux étaient déjà sur place quand on arrivait, ils étaient au courant avant nous.
03:31On avait des, comme le disait le colonel tout à l'heure, des BR Foxtrot, des Tupolev bombardiers stratégiques
03:37qui s'égaraient négligemment au-dessus de la mer Baltique et qu'on accompagnait.
03:40Non, moi, mon sentiment, c'est qu'il y a une volonté en face, parce qu'il faut bien appeler un chat un chat,
03:47une volonté en face de multiplier les possibilités de nous pousser à la faute.
03:52Et le colonel, je pense, sera d'accord avec moi.
03:55Vous êtes ancien militaire, Laurent, c'est ça ?
03:57Oui, tout à fait.
03:57Vous avez l'air quand même très au point.
04:00Oui, je suis resté affûté, disons.
04:02Je pense que le colonel sera d'accord avec moi.
04:05Un incident, on peut gérer.
04:06Deux incidents, on peut gérer.
04:07Quand il y en a 50, on multiplie les risques.
04:10Lieutenant-colonel, la Russie veut nous pousser à la faute, comme le dit Laurent ?
04:14Oui, alors en fait, effectivement, parce que Vladimir Poutine,
04:18qui a engagé une guerre ouverte avec l'Ukraine depuis trois ans,
04:23actuellement n'arrive pas encore à obtenir la décision
04:26et à obtenir une paix telle qu'il la voudrait,
04:30c'est-à-dire avec ses conditions qu'on connaît.
04:32Et donc, comme il sait que les Européens aident financièrement et matériellement les Ukrainiens,
04:37ils cherchent à les affaiblir.
04:39Et comment peut-il les affaiblir ?
04:41Nous sommes des démocraties, avec nos qualités et nos défauts.
04:45L'Union Européenne ou l'OTAN, ce sont plusieurs pays qui sont de forces différentes.
04:50Et donc, il va...
04:52On en a l'impression.
04:54On n'en a pas la preuve formelle,
04:56à part les MIG et puis les drones sur les pays de l'Est.
05:00Mais pour l'Allemagne,
05:01pour la Belgique,
05:03on peut se douter que ce soit les Russes.
05:05Mais voilà.
05:06Alors en fait, il va essayer d'user nos nerfs.
05:09C'est une guerre psychologique, en fait ?
05:10Absolument.
05:11Et alors, j'ai essayé de retrouver...
05:14Entre temps, Hitchcock en parle très bien dans certains de ses films des années...
05:18La fin des années 30,
05:19où les Américains ne sont pas encore concernés par la Seconde Guerre mondiale,
05:23mais où en 39, il y a eu la guerre déclarée par la France et le Royaume-Uni,
05:28et l'Empire britannique à l'Allemagne, à l'Allemagne nazie.
05:32Et donc, on est dans la période que j'évoquais hier,
05:36entre, disons, septembre 39 et mai 40,
05:40où il y a eu une guerre ouverte.
05:41Alors évidemment, il n'est pas du tout sûr,
05:45et on ne le souhaite pas,
05:46que les Russes aient envie d'attaquer un pays de l'OTAN.
05:48Mais il faut quand même se préparer à cette possibilité.
05:52Par contre, on peut imaginer que les Russes harcèlent,
05:57par les drones, qui sont un nouvel outil,
05:59nos installations civiles.
06:00Ce n'est pas un hasard, Munich.
06:03Laurent, restez avec nous, on va accueillir Dominique.
06:05Bonjour, Dominique.
06:06Oui, bonjour.
06:07Vous nous appelez d'où ?
06:09Orléans.
06:10Orléans, très bien.
06:11Vous, vous n'êtes pas militaire ?
06:14Vous n'avez pas été militaire ?
06:15Je suis retraité.
06:16Vous êtes retraité.
06:17Vous faisiez quoi ?
06:19J'ai été militaire un moment.
06:21Oui, d'accord.
06:22Vous vouliez réagir, vous aussi ?
06:24Dites-nous.
06:26Oui, parce que je...
06:27Tous les pays ont un espace aérien
06:31qui leur appartient de la même façon
06:33qu'ils ont des eaux territoriales jusqu'à X nautiques
06:36et après, il y a les eaux qui sont au fond
06:38à 200 nautiques et 12 nautiques en surface.
06:43Quand un avion rentre dans l'espace aérien d'un pays,
06:47ce pays est tenu de se défendre.
06:48Donc là, les Danois auraient dû faire décoller leur chasse
06:52et abattre le drone qui n'avait rien à faire là.
06:59À partir du moment où ils le laissent passer,
07:02puis après, peut-être qu'ils veulent mettre ça sur le dos de l'OTAN
07:05en disant que c'est l'OTAN qui n'a pas réagi, etc.
07:08Je suis désolé, mais sous l'OTAN, il y a un drapeau,
07:12c'est le drapeau danois.
07:13Ils auraient dû abattre ce drone de la même façon qu'en Allemagne.
07:17Vous ne comprenez pas pourquoi ils ne sont pas abattus systématiquement, c'est ça ?
07:20Voilà, parce que là, qu'est-ce que c'est ?
07:22Alors évidemment, si on l'abat, on l'abat et on ne dit rien.
07:28Donc le peuple ne sera pas au courant, il n'aura pas la peur.
07:31Maintenant, il sait qu'il y a des drones qui vont se balader,
07:33qu'on va laisser traîner comme ça pendant des heures au-dessus du pays
07:37et donc tout le monde a peur.
07:39Léton Colonel, il y a un risque de surréaction aussi.
07:43Oui, alors c'est ce qu'il faut éviter parce qu'on s'est aperçu
07:46que quand on a fait décoller des avions pour abattre ou accompagner des drones,
07:52c'était en Pologne et en Roumanie, ça faisait cher de la contre-mesure.
07:56Maintenant, effectivement, quand ce sont des zones peuplées
08:00ou quand on ne sait pas, c'est différent.
08:03Mais là, je vais répondre.
08:05Le ministre de l'Intérieur allemand, la semaine dernière, je crois que c'était samedi,
08:09quand il y avait eu les premiers drones supposés russes au-dessus du Mecklenburg,
08:13il avait dit que maintenant, il abattrait les drones.
08:15Mais là, qu'ont-ils fait les Allemands à Munich ?
08:17Ils ont été surpris.
08:18Parce qu'un drone, ce n'est pas forcément facilement détectable non plus,
08:21surtout de nuit et en très très basse altitude.
08:25On est aussi avec un autre Dominique de Lyon cette fois-ci.
08:28Bonjour.
08:29Bonjour à vous, bonjour à tous.
08:30Vous, vous êtes inquiet ?
08:32Oui, je suis un peu inquiet, mais surtout de savoir, effectivement,
08:36que Poutine puisse jouer avec nos nerfs comme ça.
08:39J'ai l'impression qu'on est dans une guerre, mais qui ne dit pas son nom,
08:42qui est un peu asymétrique, et où, en fait, c'est une espèce de guerre des nerfs.
08:46C'est-à-dire qu'il s'amuse avec des...
08:48Il teste nos défenses avec ses drones.
08:50Il essaie de déstabiliser notre société en envoyant des personnes
08:54qui font des croix juives sur des murs pour faire croire qu'il y a l'antisémitisme.
09:02On a trouvé des personnes également qui auraient déposé des têtes de cochon
09:06devant des mosquées, etc.
09:09Et on sait que ça vient de l'étranger.
09:10On soupçonne fortement la Russie.
09:13Donc, j'ai l'impression qu'en fait, Poutine, il n'a pas trop les moyens de sa politique.
09:17C'est-à-dire que je ne le vois pas quand même nous envahir.
09:20Ce n'est pas possible.
09:21Il ne réussit déjà pas à envahir l'Ukraine.
09:23Mais j'ai peur qu'ils nous mettent une sale ambiance
09:28et qu'on en vienne avoir une guerre totalement asymétrique
09:31où on est, par exemple, des attentats ou des choses fourventées par la Russie.
09:34Lieutenant-Colonel ?
09:36Avec les Russes, on a été déjà en guerre froide pendant 40 ans.
09:41Donc, on les connaît.
09:43Alors là, maintenant, la différence, c'est que les mesures économiques,
09:47les sanctions économiques prises par les pays occidentaux
09:50commencent à faire effet.
09:51Donc, effectivement, ça prouve aussi, tous ces moyens de déstabilisation,
09:55que nos mesures font effet.
09:57Alors maintenant, il faut que chacun garde son sang-froid.
10:01Mais, effectivement, il faut être vigilant.
10:04La vigilance, c'est quoi ?
10:06C'est rendre compte aux forces de police ou de gendarmerie
10:10dès lors qu'on voit quelque chose d'anormal.
10:13Mais c'est aussi de ne pas perdre son sang-froid.
10:15Les Britanniques, pendant la Seconde Guerre mondiale,
10:18ont montré leur sang-froid par rapport aux attaques allemandes
10:22sur le blitz de Londres.
10:24Donc, voilà.
10:26Je pense que, effectivement, la guerre à l'opinion,
10:30la guerre à l'opinion publique,
10:31ça fait partie de la guerre.
10:34Et la guerre hybride, telle que les Russes,
10:36l'ont définie dans cette fameuse doctrine
10:39des années 2010-2012.
10:42Bonjour Olivier.
10:43Bonjour à tous.
10:44Vous nous appelez d'où ?
10:46De Lyon.
10:47De Lyon.
10:48Vous avez le sentiment
10:50que l'Europe est trop absente, c'est ça ?
10:53Oui, parce qu'en fait, peur des drones, non, pas tellement.
10:56Oui, c'est par rapport à la réponse donnée, moi,
10:58que ce qui m'étonne, c'est qu'on a M. le Président
11:02qui veut prendre la tête d'une coalition très bien.
11:05Mais là, avec M. Poutine,
11:08on ne peut pas pratiquer le en même temps.
11:09Il est hors de question.
11:10Là, il faut vraiment montrer un peu les dents.
11:12Parce que, moi, j'ai en mémoire,
11:14déjà, ça avait commencé il y a bien longtemps,
11:16j'ai en mémoire cette réunion-là,
11:17avec cette immense table,
11:18où il s'était déjà bien...
11:20Mais vous ne le trouvez pas assez ferme, le Président français ?
11:22Pourtant, il a un peu durci le temps, ces derniers jours.
11:25Pas assez ferme, non, non, c'est une boutade, là.
11:28Comment voulez-vous pratiquer le en même temps ?
11:30Enfin, je ne sais pas, il y a un moment...
11:31Non, déjà, on voit aussi les faiblesses de l'Europe, justement.
11:37Et, le lieutenant-colonel Arbar,
11:38il est trop faible, le Président Macron, sur ce point-là ?
11:42Non, il a fait les déclarations qu'il fallait.
11:44Maintenant, le problème, c'est de joindre les gestes aux déclarations.
11:48Et c'est là-dessus que joue Poutine.
11:50Il dit, regardez, votre Président, il nous déclare la guerre,
11:53il dit qu'il est en confrontation, il n'est même pas capable.
11:56Enfin, notre Président, pas que notre Président, d'ailleurs,
11:58parce qu'on a plutôt bien réagi.
11:59Mais le chancelier allemand dit qu'il est en guerre avec la Russie,
12:02il n'est même pas capable de défendre son territoire contre de simples...
12:04Et je reviens à Emmanuel Macron, un coup, on dit qu'il est trop mou, j'allais dire.
12:09C'est un peu ce que nous dit Olivier.
12:11Et puis, de temps en temps, dès qu'il hausse le ton,
12:12quand il avait évoqué l'envoi de troupes, même à la frontière avec l'Ukraine,
12:17tout le monde avait dit, oh là là, il déclare la guerre comme ça.
12:20C'est compliqué.
12:20C'est compliqué.
12:21Véellement, c'est compliqué.
12:23D'autant plus que la France est un grand pays, c'est une puissance nucléaire.
12:27Et les Russes ne peuvent pas nous traiter de la même façon
12:30que d'autres pays qui n'ont pas l'arme nucléaire.
12:33Si les Russes envoient des drones en Allemagne, en Belgique, au Danemark,
12:37on a eu cette affaire de Mourmelon qui est toujours en enquête.
12:40Mais en France, le bateau, il a été arraisonné.
12:43Et donc, c'était conformément aux lois internationales.
12:47Et d'ailleurs, on l'a lâché.
12:48C'est normal qu'il soit reparti comme ça, d'ailleurs, ce bateau,
12:50avec à son bord le commandant et le second.
12:52Mais le commandant, il a été mis en examen.
12:55Il doit comparaître.
12:56Il ne va jamais comparaître, si ?
12:57Ensuite, il y a certainement...
13:00Alors, je ne sais pas s'il est à bord, le commandant.
13:01Si, si, il a été ramené à bord.
13:03Ensuite, il y aura des liens avec la Chine, puisqu'il est chinois,
13:06pour le récupérer.
13:08Et il peut très bien, d'ailleurs, ne pas être présent.
13:10Il a une compagnie.
13:11On arrive à le tracer.
13:12Mais si vous voulez, oui, on a montré qu'un bateau
13:15ne pouvait pas, comme ça, faire des ronds dans l'eau
13:18au-dessus, à côté de nos eaux territoriales,
13:21sans avoir été arraisonnés et inspectés.
13:23Merci beaucoup, lieutenant-colonel Vincent Arbarétier,
13:26d'avoir été avec nous aujourd'hui.
13:29On a pris le temps, et on le n'y tenait,
13:30d'expliquer ce qu'il est en train de se passer.
13:33Parfois, effectivement, on peut être un peu effrayé
13:35par tout ce qu'on entend.
13:37C'est bien aussi de se poser et de prendre le temps
13:38de comprendre.
13:39Merci à vous.
13:40Dans un tout petit instant, on va changer complètement de sujet.
13:42On va parler vacances scolaires.
13:44Faut-il ou pas les rebaptiser,
13:45effacer les mentions aux fêtes religieuses ?
13:48On appelle ça des guignols, pour moi.
14:02Ça s'appelle vacances de Pâques,
14:03ou vacances de printemps,
14:05ou vacances des Toussaint.
14:06Je ne vois pas le changement.
14:07Il ferait mieux de s'occuper de la France
14:09et des choses plus importantes que ça.
14:11Voilà le message de Joseph.
14:13Très remonté, donc, après
14:14le Conseil national de l'éducation
14:17qui a proposé cette semaine,
14:19qui a même voté pour,
14:20rebaptiser les vacances scolaires,
14:22les vacances de Toussaint,
14:25de la Toussaint, pardon,
14:26pourraient devenir vacances d'automne.
14:28Alors, pour l'instant, et on vous le précise,
14:30le ministère a indiqué ce matin
14:32qu'il n'y était pas du tout favorable.
14:34Il n'en est donc pas question aujourd'hui.
14:36Mais ce débat, il existe.
14:38On va le prolonger avec vous,
14:39Hortense Crépin, spécialiste éducation,
14:41est avec moi en studio.
14:42Bonjour, Marie-Claude.
14:43Oui, bonjour.
14:44Je vous remercie de me donner la parole.
14:46Je vous en prie,
14:47vous nous appelez d'où d'abord, Marie-Claude ?
14:48De la région parisienne,
14:49pas très loin d'Evry.
14:51Oui.
14:51Et il est vrai que cette annonce
14:52que j'ai entendue
14:53m'a fait vraiment réagir.
14:56Et je rejoins le commentaire
14:58du monsieur précédemment,
14:59là, dans le répondeur.
15:01Oui, voilà.
15:01bien sûr, il faut dire que si des fois,
15:05déjà, le niveau des enfants
15:07était, disons, très élevé
15:09dans le, comment on appelle,
15:12PISA, c'est ça ?
15:13Oui, le classement PISA.
15:15Dans le classement PISA,
15:16peut-être pourrait-on s'occuper
15:18de cette histoire de changement.
15:20Et quoique, quelle est la mission,
15:22justement, je ne connais pas,
15:24du conseil de l'éducation ?
15:26Justement, Hortense Crépin,
15:28qui est avec nous,
15:29qui est journaliste ICRTL
15:30et spécialiste des questions
15:31de l'éducation, va nous expliquer.
15:32Hortense, il sert à quoi
15:33ce conseil national ?
15:34Alors, bonjour Marie-Claude.
15:36Oui, bonjour.
15:36Donc, pour vous expliquer,
15:37c'est une instance
15:38qui se réunit régulièrement
15:40sur des thèmes précis,
15:41c'est-à-dire que le vote
15:43qui est intervenu cette semaine
15:44portait autour du calendrier
15:46des vacances scolaires.
15:48Là, la question de l'appellation
15:49de ces vacances,
15:50c'était vraiment une goutte d'eau
15:51au milieu de cette réunion
15:53puisqu'il y a eu des dizaines
15:54et des dizaines d'amendements proposés.
15:56Aujourd'hui, de l'amendement
15:57sur l'appellation.
15:58Le rôle de cette instance,
16:00c'est d'être une instance consultative.
16:01Donc, il y a des syndicats d'enseignants,
16:03il y a des associations de parents,
16:04des organisations étudiantes
16:05et elles sont consultées.
16:07Elles ont voix au chapitre
16:08sur certaines thématiques.
16:09Là, on parlait en l'occurrence
16:11de la question des calendriers scolaires.
16:13Mais par exemple,
16:13on a souvent parlé sur Hortense
16:14de la question de l'éducation
16:15et de la sexualité.
16:16Il y avait eu un CSE,
16:17un Conseil supérieur de l'éducation
16:19sur ce sujet.
16:20Et donc, ça sert à ça.
16:21À la fin,
16:22c'est ce qu'il faut retenir surtout,
16:26les voix et les votes de ce CSE.
16:29Mais ça vous choquerait, Marie-Claude,
16:30si on changeait l'appellation
16:32vacances de la Toussaint ?
16:34Oui, ça me choque dans la mesure
16:36où quelque part,
16:38nous sommes quand même
16:38au nom de la laïcité
16:41parce qu'on entend ça fréquemment.
16:43Il faut tout bouleverser,
16:44tout changer.
16:45Mais ça fait des siècles et des siècles
16:47que ça s'appelle
16:48vacances de la Toussaint,
16:50vacances de Noël.
16:51Et petit à petit,
16:52on essaye d'effacer tout ça.
16:55Et ce qui me gêne aussi,
16:57mais bon, ça,
16:57on ne s'y est attaquée,
17:00pourquoi continue-t-on
17:01à appeler éducation nationale ?
17:04C'est instruction nationale.
17:07L'éducation,
17:08ce sont les parents
17:09qui doivent faire l'éducation.
17:11Et donc,
17:11pourquoi toujours
17:12éducation nationale ?
17:14Et d'autre part...
17:15C'est une bonne question.
17:16Allez-y, Marie-Claude.
17:16Pardon.
17:16Et d'autre part,
17:17ce que je souhaiterais savoir aussi,
17:19qui a mis ça sur,
17:22disons,
17:23sur la table
17:23pour changer le nom
17:25de ces vacances scolaires.
17:27Qui est à l'origine ?
17:29C'est un syndicat,
17:29c'est ça ?
17:29C'est un syndicat, absolument.
17:31La FSU SNIPP,
17:32qui est le principal syndicat
17:33de l'enseignement primaire,
17:34donc les écoles maternelles
17:36et les écoles primaires,
17:36qui a soumis cet amendement,
17:38qui a été voté.
17:3944 voix pour,
17:407 contre
17:40et 3 abstentions.
17:41Donc majoritairement,
17:42on a dit oui.
17:43Au final,
17:43le ministère a dit
17:44nous,
17:44on ne retient pas.
17:45Non.
17:45Eh bien écoutez,
17:47je remercie quand même
17:48là le ministère
17:49qui donne quand même,
17:51heureusement,
17:52qui est prioritaire,
17:53parce que,
17:54alors comme ça,
17:55on peut lancer
17:56des débats
17:57sur n'importe quelle
17:59lubie,
18:00je vais dire,
18:01entre guillemets,
18:02et je ne vois pas
18:03pourquoi
18:04on passe des heures,
18:06ces gens-là
18:07n'ont rien d'autre à faire
18:08que de se réunir
18:09pour parler
18:10du changement de nom
18:11des vacances scolaires.
18:13Alors Marie-Claude,
18:14ce n'était pas le seul sujet,
18:15ça a été à coquer.
18:16Mais oui,
18:17restez avec nous Marie-Claude,
18:18on va poursuivre le débat
18:19avec Martine.
18:20Alors je ne vous cache pas
18:21quand même qu'on a
18:21beaucoup,
18:22beaucoup d'appels
18:22contre ce changement de nom.
18:24Si jamais vous y êtes favorable,
18:26appelez-nous au 3210,
18:27ça nous intéresse aussi
18:29d'avoir votre avis.
18:30Bonjour Martine.
18:31Bonjour.
18:32Vous nous appelez d'où ?
18:33De La Fienne,
18:35un petit village
18:35près de Poitiers.
18:36Très bien.
18:37Vous aussi,
18:37vous êtes retraitée,
18:38c'est ça ?
18:38Oui,
18:38bien sûr,
18:39oui.
18:40Et alors vous êtes contre ?
18:41Ah ben oui,
18:42oui,
18:42je rejoins tout à fait
18:43les auditeurs et les auditrices
18:44qui viennent de parler.
18:45J'ai écouté la dame justement.
18:47Ah oui,
18:47je suis contre.
18:48Il y a des décennies,
18:49enfin,
18:50c'est la,
18:51comment,
18:51la chrétienté.
18:53Enfin,
18:54en France,
18:55c'est une religion catholique
18:56qui prime.
18:57Et pourquoi,
18:58qui,
18:59ça gêne justement,
19:00parce que j'ai écouté la dame,
19:01qui,
19:02à qui,
19:03ça peut gêner à qui ?
19:05Une autre appellation,
19:07les crèches,
19:08pareil,
19:08dans les hauts,
19:10de grande surface,
19:11tout ça,
19:12doivent être enlevés n'importe où.
19:13Mais pourquoi ?
19:14À quel titre ?
19:15À quel nom ?
19:17Je ne comprends pas.
19:18Et ça,
19:18je suis,
19:19pour ma part,
19:20c'est un langage que moi,
19:21contre,
19:21vraiment.
19:22Non,
19:22mais vous êtes très nombreux
19:23à être contre.
19:24Ah oui,
19:24oui,
19:24tout à fait.
19:25Moi,
19:25ça me fait,
19:26pas hors de moi.
19:28Et alors,
19:28comme le disait la dame auparavant,
19:31il y a des choses quand même plus graves,
19:32le monsieur aussi.
19:33Il y a la politique,
19:34des choses qui vont très mal,
19:35les moyens des Français,
19:36tout ça.
19:37Mais ça prime,
19:38ça,
19:39que de s'attarder sur des choses
19:40comme ça,
19:41franchement,
19:42est-ce qu'il n'y a pas d'autres
19:43problèmes plus graves
19:45en ce moment ?
19:47Et il faut que ça reste,
19:48justement,
19:48excusez-moi,
19:48il faut que ça reste
19:49les vacances de Noël,
19:51là,
19:51tout ça.
19:52Et,
19:52Hortense,
19:53les vacances de Pâques
19:54ont changé l'appel à l'heure.
19:56Depuis 1974,
19:58on n'appelle plus
19:58les vacances de Pâques
19:59les vacances de Pâques,
20:00mais les vacances de printemps
20:01aussi,
20:01parce que quand vous regardez
20:02le calendrier,
20:03parfois,
20:03la fête de Pâques
20:04ne tombait pas
20:05pendant les vacances scolaires.
20:07Et ça avait fait un tollé,
20:08ça,
20:08ou pas ?
20:10On va regarder.
20:13Martine,
20:13vous vous souvenez ou pas
20:14quand ce changement
20:15d'appellation ?
20:16Oui, maintenant,
20:16maintenant que vous le dites,
20:17c'est vrai.
20:18Mais moi,
20:18je souhaite,
20:19franchement,
20:19aujourd'hui,
20:20c'est la journée du sourire.
20:21Oui.
20:22Tout le monde aura le sourire.
20:23Il faut le garder.
20:24Et on va en parler
20:25avec Philippe Cavrivière
20:26tout à l'heure.
20:27Oui,
20:28c'est un sourire jaune
20:30que j'ai aujourd'hui
20:31quand j'entends pas.
20:32Oui,
20:32ce qui me dérange aussi,
20:34c'est toutes ces heures perdues
20:36sur des sujets,
20:38mais qui sont vraiment...
20:39Mais ils n'ont rien
20:40d'autre à faire.
20:41J'en reviens
20:42à mon premier raisonnement.
20:44Mais comment on peut
20:44laisser des gens
20:45se réunir
20:46et des commissions
20:47et des réunions ?
20:48Ça,
20:49c'est la maladie
20:49de la France.
20:50Et on n'avance pas.
20:51Et on n'avance pas.
20:53Mais d'autre part,
20:54ça,
20:54c'est...
20:55Vraiment,
20:55je pense que beaucoup
20:56de gens,
20:57ça doit les irriter.
20:58Mais comment faire
21:00pour changer ?
21:01Et en quoi ça dérange
21:03qu'on change
21:04le nom ?
21:05On va accueillir Benoît.
21:06Bonjour Benoît.
21:07Bonjour Amandine,
21:08bonjour Hortense.
21:08Vous êtes prof de maths,
21:10on vous a assez souvent
21:11de mémoire au téléphone,
21:13c'est bien vous ?
21:13C'est bien moi, oui.
21:14Très bien.
21:16Vous en pensez quoi
21:17de ce débat ?
21:18Déjà,
21:19le Conseil supérieur
21:20de l'éducation
21:20n'est pas national.
21:21Heureusement,
21:21il n'a qu'un avis consultatif.
21:23Alors,
21:23pour aller jusqu'au grotesque,
21:24moi je propose
21:25vacances d'Halloween
21:26et de Santa Claus.
21:27Oh là,
21:27vous allez faire exploser
21:28le standard là.
21:29Ah bah oui,
21:30mais non,
21:30mais il ne faut pas
21:31qu'il y ait
21:31de connotations religieuses,
21:32donc pourquoi pas
21:33l'homine et Santa Claus ?
21:34Voir éventuellement
21:35le Père Noël
21:35d'une boisson
21:36que tout le monde boit.
21:38Bref,
21:39est-ce que c'est vraiment
21:40le seul problème
21:41de l'éducation nationale ?
21:42Est-ce qu'il n'y a rien
21:42de plus grave ?
21:43La crise du regroupement,
21:44pallier les absences.
21:45Sachez que nous n'avons
21:46pas de profs d'allemand
21:47depuis le début septembre.
21:49Je pallie donc
21:50les absences
21:51de la collègue d'allemand.
21:52C'est vous qui faites
21:52les cours d'allemand
21:53en prof de maths ?
21:54Oui, tout à fait,
21:54parce que j'ai aussi
21:56la capacité de parler
21:56allemand en maths.
21:57Donc voilà ce qu'on m'a demandé
21:58de faire,
21:59vous voyez ?
21:59En tout cas,
22:00sur certaines heures
22:01où elle est disponible.
22:04Vous parlez du SNIPP,
22:05c'est pour le premier degré.
22:07Ils ont leur équivalent
22:08qui est aussi majoritaire
22:09entre guillemets
22:09dans le second degré
22:10et leur grande marotte
22:12actuellement,
22:12c'est de transformer
22:13les sujets d'examen
22:14où c'est écrit
22:16le candidat traitera
22:17en le candidat
22:19ou la candidate traitera.
22:21On n'a vraiment
22:22que ça à faire.
22:24Benoît, Martine
22:25et Marie-Claude,
22:26je vous propose
22:26de rester avec nous.
22:28On va accueillir Anne
22:28qui est plutôt
22:29pour ce changement de nom.
22:32C'est ça, Anne ?
22:34Non, pas vraiment.
22:35C'était une boutade.
22:35C'était une boutade.
22:36On va vous retrouver
22:37dans un tout petit instant
22:40à 14h,
22:42comme chaque jour.
22:42Vous avez rendez-vous
22:43sur RTL
22:44avec Jean-Alphonse Richard.
22:44Bonjour Jean-Alphonse.
22:45Bonjour Amandine.
22:46L'heure du crime
22:47est au programme aujourd'hui.
22:48Alors aujourd'hui,
22:49écoutez,
22:49je vous emmène
22:49dans une destination
22:50qui n'est pas très fréquente
22:53dans l'heure du crime.
22:53C'est d'ailleurs la première fois
22:54où on y va,
22:54c'est la principauté d'Andorre.
22:56Avec la disparition
22:57de Florent Grégoire,
22:5828 ans,
22:59c'était un ingénieur.
23:01Il avait décidé
23:01de voyager
23:02entre la France
23:03et l'Espagne.
23:04Et en décembre 2016,
23:05il disparaît subitement.
23:06Il sortait d'une pension
23:08de la principauté d'Andorre.
23:09Plus aucune trace.
23:10Mais une femme
23:11va attirer l'attention.
23:12Elle est bien plus âgée
23:13que lui.
23:15Elle a 56 ans.
23:16Elle est australienne.
23:17Elle dit être
23:18à sa petite amie.
23:19Pendant trois ans,
23:20elle va faire croire
23:21que Florent est vivant.
23:24Elle appelle la famille.
23:25Elle envoie des messages
23:26sur Internet,
23:27sur Facebook.
23:28Il a refait sa vie,
23:29cet homme.
23:29Il va bien,
23:30mais il ne veut plus vous parler
23:31et il ne veut plus parler à personne.
23:32C'est digne d'un film.
23:33C'est complètement un film.
23:35Vous allez voir,
23:35c'est un film angoissant
23:36et délirant
23:36parce que cette femme
23:37paraît totalement mythomane.
23:39Elle ment beaucoup sans arrêt.
23:41Qui est-elle,
23:42finalement,
23:42cette femme ?
23:43Et puis,
23:43est-ce qu'elle a tué
23:44ce jeune homme ?
23:46C'est toute l'affaire
23:47que je vous raconte aujourd'hui.
23:48Le dossier Florent Grégoire,
23:50le disparu
23:50de la principauté d'Andorre,
23:5214h sur RTL.
23:53A tout à l'heure,
23:54ma chère Amandine.
23:55A tout à l'heure,
23:55mon cher Jean-Alphonse.
23:57Vous restez avec nous.
23:57On poursuit le débat
23:58autour de ces vacances scolaires.
23:59Encore une fois,
24:00si jamais il y a des
24:01pour le changement de nom,
24:03appelez-nous
24:03parce qu'alors là,
24:03pour l'instant,
24:04on n'a que des contres.
24:0530 de 10.
24:05A tout de suite.
24:07Envoyez-nous vos messages
24:09sur l'application RTL
24:10ou appelez-nous
24:11au 30 de 10.
24:1250 centimes la minute.
24:1512h30, 14h.
24:17RTL midi,
24:17les auditeurs ont la parole.
24:19Avec Amandine Bégaud.
24:21Je trouve inadmissible
24:22qu'on revienne
24:23sur le nom
24:24des vacances scolaires.
24:25Depuis toujours,
24:26c'est les vacances de Noël,
24:27les vacances de Pâques.
24:29Pourquoi aujourd'hui changer ?
24:30Il faut absolument
24:31garder nos valeurs.
24:32On est des chrétiens.
24:33Point barre.
24:34Pourquoi revenir
24:34sur toutes ces valeurs,
24:36tout ce qui est mis en place
24:36constamment ?
24:37Voilà le message
24:38de Caroline au 30 de 10.
24:40Très remonté,
24:40comme beaucoup d'entre vous
24:42d'ailleurs,
24:42contre cette idée
24:43de rebaptiser
24:43les vacances scolaires.
24:45Alors, je vous rassure,
24:46c'est une idée
24:46du Conseil national
24:47de l'éducation
24:48qui a voté pour cette semaine.
24:50Mais le ministère
24:51de l'Éducation nationale
24:52nous a informé
24:53à Hortense Crépin
24:53ce matin
24:54qu'il n'était pas question,
24:55en tout cas pas pour l'instant,
24:56de retenir cette mesure.
24:58On va en parler avec vous,
24:59Anne.
24:59Bonjour.
25:01Anne ?
25:02Oui.
25:03Oui, bonjour.
25:04Oui, je vous entends,
25:05bien sûr.
25:05Vous nous appelez de Paris ?
25:07Oui, absolument.
25:08Très bien.
25:08Moi, ça me fait bondir
25:09et j'en ai assez
25:10de ces discussions
25:11complètement stériles.
25:12Ça commence à bien faire.
25:13Alors, je propose
25:14aux institutrices,
25:16aux conseils
25:16qui nous sortent
25:17des absurdités pareilles
25:18et surtout au nom
25:20de la laïcité,
25:21de leur supprimer
25:22tous les jours
25:23fériés religieux.
25:26Et les faire travailler
25:27ce jour-là ?
25:28Écoutez, oui,
25:28puisque c'est la laïcité
25:29qu'ils veulent.
25:31Donc, on va jusqu'au bout.
25:32Donc, il n'y a plus
25:32de lundi de Pâques,
25:33il n'y aura plus
25:34de jeudi de l'Ascension
25:35qui leur permettait
25:36quand même de faire un pont.
25:37On supprime
25:38le lundi de la Pentecôte,
25:39on supprime le 1er novembre
25:41et puis on va supprimer
25:42le 25 décembre.
25:43Parce qu'il faut supprimer
25:45toute connotation religieuse
25:46et bon, on supprime
25:46toutes les fêtes religieuses
25:48et tout le monde au boulot.
25:49Non, mais au-delà de ça,
25:50on entend votre ironie
25:51dans la voix, Anne,
25:52ça vous agace ?
25:54Ah, c'est plus que ça,
25:55le mot est faible.
25:57Je trouve ça absolument
25:58mais lamentable.
26:00C'est surtout oublier
26:01comme les autres auditeurs
26:04le disaient,
26:06c'est on est racine chrétienne.
26:09Que c'est leur place
26:10ou non, on ne peut pas rayer
26:12parce que ça les dérange.
26:15Anne, restez avec nous
26:16vous, je le disais,
26:18vous êtes très nombreux
26:18à être contre ça.
26:20Je crois qu'on a trouvé
26:21un auditeur pour.
26:22Bonjour Jean-Claude.
26:23Le pauvre.
26:25Vous nous appelez d'où
26:26Jean-Claude ?
26:27Je vous appelle
26:28de la Drôme.
26:29De la Drôme.
26:30Et vous êtes retraité
26:32de l'éducation nationale,
26:33c'est ça ?
26:34Absolument pas.
26:35Ah bon ?
26:35Je suis resté pendant 43 ans
26:39délégué départemental
26:41de l'éducation nationale.
26:43Ce sont les gens
26:44qui ont été nommés
26:45à l'époque,
26:46il y a 150 ans,
26:48pour faire respecter
26:49les lois de la République
26:50et les lois laïques
26:51dans les écoles.
26:52D'accord.
26:53Très bien.
26:53Et nous continuons,
26:54nous continuons,
26:55bien sûr,
26:55mes collègues
26:56continuent avec moi.
26:57Nous sommes une vingtaine
26:58de mille en France
26:59et nous sommes nommés
27:01officiellement
27:01dans les conseils d'école.
27:02D'accord.
27:03Et alors,
27:03vous,
27:04vous êtes plutôt favorable
27:05à ce changement de nom ?
27:07Tout à fait,
27:08depuis longtemps,
27:09parce que je trouve
27:10qu'il est absolument
27:11anormal
27:12que la religion,
27:16que ce soit
27:17à travers les noms
27:18ou à travers
27:18beaucoup d'autres choses,
27:20s'insère
27:21dans la sphère privée,
27:24la sphère laïque,
27:26excusez-moi,
27:27et de ce fait,
27:29pourquoi pas aujourd'hui
27:31avec la montée
27:32du communautarisme,
27:34accepter qu'il y ait
27:35une journée
27:37pour la fête du Ramadan.
27:38D'ailleurs,
27:39les islamiques
27:40le réclament
27:41et ça,
27:42ça ne peut pas exister
27:44dans la sphère
27:46publique et laïque.
27:47Bon,
27:47mais alors,
27:48les vacances de Noël,
27:49par exemple,
27:49Jean-Claude,
27:50les vacances de Noël,
27:51vous les appelez comment
27:52dans ces cas-là ?
27:53Tout à fait.
27:54Pour moi,
27:55Noël est fait
27:56la nativité,
27:58mais on peut très bien
27:59fêter le Père Noël,
28:00c'est ce qui se fait
28:01d'ailleurs,
28:02qui est une fête
28:04complètement,
28:05comment dirais-je,
28:06non religieuse.
28:07Donc on appelle ça
28:08les vacances du Père Noël ?
28:10Non,
28:10non,
28:11les vacances de Noël,
28:12mais Noël n'est pas,
28:14Noël n'a jamais été
28:15la fête de la nativité.
28:16Non,
28:17mais ils veulent changer
28:17de nom de vacances de Noël.
28:19Vacances d'hiver,
28:20la proposition.
28:21Vacances d'hiver,
28:22voilà.
28:22Mais sûr que les vacances d'hiver
28:23sont déjà les vacances de février,
28:24non ?
28:24Oui,
28:24c'est déjà les vacances de février.
28:26En tout cas,
28:27là,
28:27l'idée,
28:27c'est de donner
28:28vacances d'hiver aussi.
28:29Alors après...
28:29Oui,
28:30voilà.
28:30L'idée,
28:31si vous voulez,
28:32c'est que de plus en plus,
28:33et depuis longtemps,
28:35l'enseignement catholique notamment,
28:39s'insère dans la vie,
28:42dans la sphère publique,
28:44et la laïcité qui respecte
28:47et qui défend les religions
28:48ne l'admet pas
28:49dans la sphère républicaine.
28:51Bon,
28:52Anne,
28:52j'imagine que vous voulez réagir
28:53aux propos de Jean-Claude.
28:55Absolument,
28:55il faut aller donc
28:56jusqu'au bout
28:57dans la logique de monsieur.
28:58Moi,
28:58je ne dis rien contre.
28:59Je suis ouverte à toute proposition.
29:01Mais dans ces cas-là,
29:02pourquoi continuer
29:03à fêter la Toussaint ?
29:04C'est quand même bien
29:05une fête religieuse catholique.
29:07Pourquoi fêter l'attention ?
29:09Ce n'est pas du tout protestant.
29:10L'attention,
29:11ce n'est pas une fête protestante.
29:12L'attention,
29:13pardon.
29:14Donc,
29:14on supprime les jours fériés religieux,
29:16Anne.
29:17Parce qu'il faut être laïque.
29:18Eh bien,
29:18férior laïque
29:19jusqu'au bout.
29:20Jean-Claude.
29:21D'accord.
29:21D'accord,
29:22tout à fait.
29:22Mais moi,
29:22je vais vous dire
29:23qu'il ne faut pas mélanger
29:25les vacances scolaires
29:27qui sont nécessaires
29:29aux enfants
29:30avec les vacances
29:31à type nominatif
29:34au niveau religieux.
29:36Et de ce fait,
29:37il est tout à fait anormal.
29:39Vous savez,
29:39aujourd'hui,
29:40on entend par exemple
29:42la direction
29:42de l'enseignement catholique
29:43qui voudrait que la prière
29:45soit faite
29:46dans les établissements
29:47de ce contrat
29:49avec l'État,
29:50la prière soit faite
29:51au début des cours.
29:52On en est là.
29:54Mais là,
29:54ce n'est pas le même sujet.
29:55Ce n'est pas le même sujet,
29:56Jean-Claude.
29:57Et puis,
29:57on parle d'enseignement catholique,
29:58ce n'est pas tout à fait
29:58la même chose.
29:59Ils ont quand même
30:00une certaine liberté.
30:01Oui,
30:01il y a une certaine liberté
30:02et puis c'est assez encadré.
30:04Effectivement,
30:05ces propos ont fait pas mal polémiques.
30:06Mais ce qui est surtout intéressant aussi,
30:08et le syndicat,
30:09à l'origine de cet amendement,
30:10l'expliquait,
30:11en disant
30:12c'est plutôt
30:13un faux débat
30:13parce que nous,
30:14c'est un amendement
30:15parmi d'autres qu'on a fait.
30:16Et il faut quand même rappeler,
30:17c'est plutôt intéressant,
30:18c'est qu'au-delà de la question,
30:20la simple question
30:20de l'appellation,
30:21les vacances scolaires,
30:22en ce moment,
30:22il y a une grosse convention citoyenne
30:24qui réfléchit
30:24à comment elles peuvent évoluer,
30:26etc.
30:27Exactement,
30:27la réorganisation ou pas.
30:28Est-ce que ce n'est pas finalement
30:29ça le vrai débat ?
30:31Et la FSU SNIPP,
30:33quand je l'ai contacté ce matin,
30:34m'expliquait ça en disant
30:34là,
30:35on parle plutôt d'un faux débat.
30:37On a fait cet amendement.
30:38Bon,
30:38il a été voté.
30:38Finalement,
30:44d'un mot, Jean-Claude, juste.
30:47Simplement,
30:48je voulais dire
30:49que les syndicats enseignants
30:51ont leur revendication.
30:56Moi, je ne suis pas syndiqué.
30:58Je dis simplement
30:59que la plupart,
31:00la grosse majorité
31:01des enseignants
31:02dans le secteur public
31:03sont des défenseurs
31:05de la laïcité
31:06et qu'en même temps,
31:07ils constatent
31:08la même chose que moi
31:09aujourd'hui.
31:10Alors qu'ils en fassent
31:11revendication aujourd'hui
31:12ou demain,
31:13mais sur le fond,
31:15je les comprends
31:16tout à fait.
31:16Merci beaucoup,
31:17en tout cas,
31:17Jean-Claude.
31:18Merci aussi à Anne
31:19de nous avoir appelé.
31:20Martine, Benoît,
31:22Marie-Claude et Nathalie.
31:23Hortense,
31:24merci à vous.
31:25Dans un instant,
31:26on va sourire
31:27et même rire.
31:28C'est la journée internationale
31:30du sourire.
31:31Qu'est-ce qui vous fait sourire ?
31:32Tiens, Hortense,
31:33qu'est-ce qui vous fait sourire ?
31:34Philippe Kervévière.
31:36Ça tombe bien,
31:36il est là dans le studio
31:37dans un instant avec nous.
31:38A tout de suite sur la tête.
31:40Jusqu'à 14h.
31:43Amandine Bégaud
31:43vous donne la parole
31:44sur RTL.
31:4912h30, 14h.
31:51Les auditeurs ont la parole
31:52avec Amandine Bégaud.
31:54Je garde le sourire.
32:03Et oui, on garde le sourire
32:06plus que jamais
32:07puisque c'est la journée
32:08internationale du sourire.
32:11Qui de mieux
32:12pour nous faire sourire
32:13que Philippe Kervévière ?
32:13À l'international.
32:14Ça va, Philippe ?
32:15Ça va, Amandine ?
32:15Je suis contente de vous avoir
32:16parce que vous manquez un peu le matin.
32:17Pareil, vous manquez un peu.
32:18Bon, alors, juste pour les auditeurs
32:19qui ne sauraient pas
32:20qui est Philippe Kervévière
32:22qui n'écouteraient pas
32:22RTL le matin,
32:23pouf.
32:24Allez, petit extrait.
32:25Ça, c'était Irm.
32:26Florinège.
32:27Alors, ce procès,
32:28c'est un épisode de Columbo.
32:29C'est long, c'est chiant,
32:30tu sais direct
32:30qui est le coupable
32:31mais tu regardes
32:31pour voir comment
32:32on va le coincer.
32:34C'était la meilleure admise
32:35de Delphine
32:35qui a déclaré
32:36« Pour moi, c'est Cédric ».
32:37Le fils,
32:39Cédric Jubilard
32:39a déclaré
32:40« Pour moi, c'est papa ».
32:41Yuki Jubilard,
32:43le Golden Retriever
32:44a déclaré
32:45« Cédric ».
32:47Ce qui veut dire
32:48« Oui, c'est Cédric ».
32:50Et même Cédric !
32:52Il a dit à ses compagnons
32:53de cellules
32:53« C'est moi ».
32:54Du coup, je pose la question
32:55« Qui peut bien être le tueur ? »
32:57On ne le sait pas.
33:01Voilà, c'est tous les matins
33:02juste avant 7h
33:04et à 7h55.
33:06Exactement, deux fois.
33:07Deux doses de Kervévière.
33:09Philippe,
33:09qu'est-ce qui vous fait sourire, vous ?
33:11On rit de choses graves.
33:13Vous avez vu,
33:14c'était l'affaire Jubilard.
33:16On se demande
33:16si on peut rire.
33:18Et puis après,
33:18quand on regarde l'actu,
33:19en fait,
33:20que ce soit Gérard Miller,
33:21que ce soit l'Ukraine,
33:22que ce soit Gaza,
33:24la maladie, le cancer, tout.
33:25Tout est triste.
33:26Le matériau, il est triste.
33:27Ce qui,
33:28dans notre petite discipline,
33:29quand je vous écoute,
33:30Amandine,
33:31ou quand j'écoute
33:31tous les journalistes
33:32faire les journaux, etc.,
33:33je me dis
33:34« Heureusement qu'on souffle un peu
33:36parce que sinon,
33:37c'est pas possible.
33:38Heureusement qu'on prend
33:38un pas de distance
33:39par rapport à tout ça.
33:40Sinon, c'est très anxiogène,
33:42toutes ces infos. »
33:43Et nous, on essaye,
33:44même avec le matériau triste
33:46et horrible
33:47d'un très certain féminicide
33:49avec l'affaire Jubilard,
33:51d'en parler quand même
33:52et de prendre cette distance
33:53et de se moquer
33:55de Cédric Jubilard.
33:56Et vous,
33:56qu'est-ce qui vous fait sourire
33:57dans la vie ?
33:58Moi, j'aime bien...
34:02Je ris des choses interdites.
34:04Je ris des choses graves.
34:06J'adore quand j'écoute
34:07un humoriste
34:08et que je fais
34:08« Wow, il va pas dire ça ! »
34:10J'aime bien ça.
34:11J'aime bien
34:11quand c'est un passing shot
34:13et quand ça part
34:14sur la ligne.
34:15J'aime bien
34:15quand c'est un peu...
34:16Bon, Philippe,
34:17les auditeurs
34:17ont envie d'échanger
34:19avec vous
34:19et des questions
34:19à vous poser
34:20mais je voudrais d'abord
34:20qu'on écoute Patrick.
34:21Bonjour Patrick.
34:23Bonjour.
34:23Vous nous appelez d'où ?
34:25De Lisieux.
34:26De Lisieux.
34:27Très bien.
34:27Vous faites quoi
34:27dans la vie ?
34:29Je suis artisan.
34:32Je n'ai pas les antennes
34:33de télé.
34:33Très bien.
34:34Je n'ai pas une des antennes.
34:36Je suis artisan.
34:37Qu'est-ce qui vous fait sourire ?
34:38Déjà Philippe.
34:40Merci Patrick.
34:42Non, parce que franchement
34:44le matin
34:44quand j'écoute
34:45c'est bien
34:47parce que c'est vrai
34:48comme il disait tout à l'heure
34:49on passe d'un sujet grave
34:50et on en fait un peu
34:51de l'humour.
34:53Ça me fait penser
34:54un peu à Coluche
34:54en fait.
34:55Il prenait aussi
34:56des choses
34:57un peu de la vie
34:58et puis hop
34:59il en faisait
34:59une...
35:00C'était bien fait.
35:01C'est un joli compliment.
35:04C'est pas mal.
35:04C'est pas mal.
35:06Ah oui, non,
35:07mais c'est vrai
35:07que Coluche
35:07bon,
35:09on ne va pas parler
35:09de Bigard
35:10ce n'est pas du tout
35:11le même humour.
35:12Non, c'est autre chose.
35:14Non,
35:14moi il ne me fait rien.
35:17C'est pas du tout
35:18le même thème
35:18mais ça me fait rire aussi.
35:20Bon, alors vous aussi Patrick
35:21vous redonnez
35:22le sourire aux gens.
35:23Ah ouais.
35:24Ben vous voyez
35:25ce n'est pas grand chose.
35:26Je vais chez quelqu'un
35:26ils sont en panne de télé.
35:28L'antenne
35:28elle est en panne
35:29depuis X temps.
35:30J'arrive chez eux
35:31on dépanne l'antenne
35:32et après mon soir
35:33il y a le sourire
35:34les gens ils sont là
35:34vous voulez boire quelque chose ?
35:36Ils sont heureux.
35:37Moi franchement
35:38ce boulot
35:39il m'a toujours
35:39on savait 30 fois
35:40que je fais ça
35:41il m'a toujours intéressé
35:42pour ça.
35:42Je donnais quelque chose
35:43à des gens
35:44et je repars
35:46et voilà
35:46ils ont retrouvé la télé
35:47les gamins
35:48ils sont devant la télé
35:48quand il y a
35:49une grosse tempête
35:50tout ça
35:50c'est vrai que c'est vachement bien.
35:51Et c'est pour ça
35:52que vous avez choisi ce métier ?
35:53Oui.
35:54Pour être en contact
35:55avec les clients
35:55et surtout pour leur donner
35:57du plaisir
36:00enfin du plaisir
36:00c'est vite dit
36:02mais au moins
36:03je sers à quelque chose.
36:05Tous les métiers aussi
36:06les canaux
36:08les machins
36:09mais là
36:09par exemple
36:10moi je ne fais pas sourire les gens
36:12vous voyez
36:13je ne fais pas sourire.
36:16Philippe
36:16vous
36:16pourquoi est-ce que
36:17vous avez voulu
36:19comme ça
36:19faire sourire
36:20et rire ?
36:21Ah je ne sais pas
36:22pourquoi on va
36:22je crois que c'est un refus
36:24de la normalité
36:25j'ai toujours eu peur
36:26d'avoir un métier normal
36:27et je pense que
36:29le divertissement
36:31la légèreté
36:32j'avais toujours
36:33la sensation
36:34la petite voix
36:35qui me disait
36:35fais un métier
36:37où tu donnes du bonheur aux gens
36:39je cherchais ça
36:40donc il y a eu
36:40le club med
36:41il y a eu des métiers sérieux
36:43où j'étais très mauvais
36:44l'immobilier
36:44j'ai coulé
36:46une agence immobilière
36:47et une sandwicherie
36:47et donc après
36:50il y a eu
36:52la bande à Canteloup
36:53avec Nicolas
36:55sur Europe 1
36:56chez Michel Drucker
36:57etc
36:57mais donc oui
36:58vous avez toujours fait rire ?
37:00tout petit ?
37:01petit je faisais des blagues
37:02c'est vrai qu'on a vécu
37:04un drame familial
37:05avec le cancer de ma soeur
37:06et je pense que ça donne
37:07une distance
37:10quand on vit la chose
37:10la plus grave au monde
37:12on se dit que rien n'est grave
37:13et je pense que ça
37:14explique la couleur
37:16de mon humour
37:16ça vous donne aussi
37:18le droit de rire
37:19de certaines choses ?
37:20aussi du cancer
37:21je vais beaucoup en parler
37:22dans mon spectacle
37:23et je vais en rire
37:24et je me dis
37:26moi je ne suis pas méchant
37:27c'est la vie qui a été méchante
37:28avec moi à 4 ans
37:29comme il y a beaucoup
37:31d'autres familles
37:32qui connaissent
37:33ce drame absolu
37:34de l'enfance
37:34ou de la maladie
37:35c'est Octobre Rose
37:37on est en plein mois
37:37du cancer féminin
37:39donc j'adresse un message
37:41à toutes les femmes
37:41en soins
37:42et tous les personnels soignants
37:43qui font un travail remarquable
37:44tu crois que c'est une bonne idée
37:46ça c'est le titre
37:46de votre spectacle
37:47premier spectacle
37:48je vous donnerai
37:49on va mettre toutes les dates
37:49sur le site internet
37:50mais vous serez par exemple
37:52le 20 mars au Mans
37:53à Arras
37:54le 27 mars
37:55hier
37:55c'est vous que j'ai critiqué
37:56tout ça
37:57bah non hier
37:58ça vous aimait bien hier
37:59c'est vers chez vous
38:00le 10 avril
38:01Dax
38:01le 17 avril
38:03allez j'en donne encore
38:04une autre Nantes
38:04le 19 juin par exemple
38:06il y a plein plein de dates
38:07un peu partout en France
38:07bonjour Marina
38:08bonjour Amandine
38:10et bonjour Philippe
38:11bonjour Marina
38:12vous nous appelez d'où ?
38:13de Macron
38:14près de Macron
38:14bon et alors vous vous vouliez parler à Philippe ?
38:17oui parce que je l'apprécie énormément
38:19merci Marina
38:20parce que je commence mes journées avec vous
38:22que ça me donne le sourire
38:24que pour moi c'est extrêmement important
38:26de pouvoir sourire et rire
38:28parce que la vie n'est pas toujours très douce
38:30et il nous reste encore ça
38:32et comme vous disiez
38:33ça permet de mettre un filtre
38:35et de voir les choses à distance
38:36et de poser les choses
38:38et il y a une question que je me posais
38:40alors on doit être 250 à s'il y a posé
38:43mais c'est pour savoir
38:44comment tous les jours
38:46vous arrivez à sortir deux billets
38:48et arriver à nous faire rire
38:50avec des choses nouvelles
38:51ah
38:52ben vous savez Marina
38:53je travaille avec des auteurs
38:55de grands talents
38:57Jonas, Clément, Arsène et Grégoire Day
38:59et ils alternent tous les jours
39:02et on n'est jamais mauvais tous en même temps
39:04le même jour
39:04il y en a toujours un qui est inspiré
39:06et puis on a cette gourmandise
39:10et moi je croise
39:11et j'ai des témoignages comme le vote
39:13qui me touchent beaucoup
39:13et quand je vous croise dans la rue
39:16les auditeurs
39:16les gens me disent
39:17merci
39:18il n'y a pas beaucoup de métiers
39:19où on vous dit merci
39:21comme ça spontanément
39:22et j'aime beaucoup ça
39:24et je me dis
39:24ça importe
39:25ce petit moment
39:26de rien est important pour les gens
39:28donc c'est un starter
39:30c'est le café du matin
39:31c'est un petit rendez-vous
39:32que j'ai avec vous
39:33et ça me touche toujours
39:34quand j'ai des auditeurs fidèles
39:36à ce rendez-vous
39:37qui se disent
39:37je démarre avec le sourire
39:39et vous ne vous réveillez jamais
39:40du mauvais pied ?
39:42moi je suis très proche de mon chien
39:45de Virgil
39:46je traverse la vie
39:48comme un berger australien
39:49une balle, trois croquettes
39:52je suis heureux
39:53je me réjouis
39:54je n'ai pas le truc du
39:55nous les artistes
39:57on est sensibles
39:58on souffre de la vie
39:59non, non, non, pas du tout
40:00ça m'agace même
40:01ces clowns tristes un peu
40:03moi je suis heureux
40:04la vie est très généreuse
40:06avec moi
40:06je suis très heureux
40:07bon, vous restez avec nous
40:08Philippe
40:09et on poursuit le débat
40:09les échanges
40:10avec les auditeurs
40:11dans un instant
40:12à tout de suite
40:12on retrouvera notamment
40:13Agnès et Evelyne
40:14à tout de suite
40:14contactez-nous gratuitement
40:16via l'appli RTL
40:18ou au 30 de 10
40:1950 centimes la minute
40:20jusqu'à 14h
40:22RTL midi
40:23les auditeurs ont la parole
40:24avec Amandine Bégaud
40:27ça fait rire les oiseaux
40:28ça fait chanter les oeufs
40:30ça chasse les murages
40:32et fait briller le soleil
40:34ça fait rire les oiseaux
40:36et vous tiens
40:37qu'est-ce qui vous fait rire ?
40:38on en parle aujourd'hui
40:39à l'occasion de la journée internationale
40:41du sourire
40:42avec celui qui
40:43l'un de ceux qui nous fait le plus rire
40:44je ne vais pas me faire de...
40:46Philippe Cabrivière
40:48qui est avec moi en studio
40:49je voulais vous accueillir Agnès
40:52bonjour Agnès
40:53oui bonjour
40:54bonjour Agnès
40:55vous nous appelez d'où ?
40:57j'appelle de Cambrai
40:58très bien
40:59et ça vous parle
41:00ce sujet ?
41:01ça me parle beaucoup
41:02parce que
41:03notamment
41:04il y a une vingtaine d'années
41:05j'ai fait une dépression
41:07assez sévère
41:08et ce qui m'a sauvée
41:10c'est
41:11tous ces gens
41:12tous ces humoristes
41:13qui
41:13un jour je me suis dit
41:15mais je peux encore rire quand même
41:17et voilà
41:18et notamment à l'époque
41:20Nicolas Conteloup
41:21qui collaborait avec
41:23qui travaillait avec Philippe
41:24oui
41:24j'étais allée le voir
41:27au Palais des Glaces
41:28ah oui bien sûr
41:29voilà
41:30et quelqu'un m'avait
41:31alpagué un peu à la sortie
41:33en me disant
41:34vous voulez pas aller dire à Nicolas
41:35qu'il est bon
41:37que ça vous fait rire
41:38ce qui était le cas d'ailleurs
41:39et je me demande
41:40si c'était pas Philippe
41:41qui m'avait un peu
41:42ou le producteur
41:44c'est possible
41:44Nicolas c'est un artiste
41:46qui a besoin d'être rassuré
41:47en permanence
41:47et c'était le début
41:48le premier
41:49on a écrit trois spectacles ensemble
41:50et le premier
41:51c'était au Palais des Glaces
41:52donc le rire ça soigne
41:53en fait Agnès
41:54ah bah oui
41:54et donc je suis allée
41:55en effet le voir
41:56Nicolas
41:57je lui ai dit
41:57que j'avais beaucoup ri
41:58et il avait pris mes coordonnées
42:01et depuis tout ce temps
42:02aller peut-être
42:03deux fois par an
42:04on s'envoie un SMS
42:05pour prendre des nouvelles
42:06et voilà
42:09il me parlait de
42:09Céline de Cave Rivière
42:10à l'époque
42:11de Arnaud Demanche
42:13ouais bravo
42:13Laurent Vassillon
42:15toute l'équipe
42:15voilà c'est ça
42:17et moi ce qui me fait rire
42:19c'est que du bonheur
42:21et la journée du rire
42:22ça devrait être tous les jours
42:23ah bah ça on est bien d'accord
42:24franchement Agnès
42:25vous avez
42:26vous avez complètement raison
42:27Evelyne bonjour
42:29bonjour
42:31vous nous appelez d'où ?
42:33alors là actuellement
42:34je vous parle de Corse
42:35il fait beau en Corse ou pas ?
42:38oh là il fait trop beau
42:39il fait super beau
42:40qu'est-ce qui vous fait sourire vous ?
42:42ah bah le soleil bien sûr
42:44le soleil
42:44les gens
42:46c'est simple
42:48dès lors qu'il y a du soleil
42:49tout le monde a
42:49tout le monde a le sourire
42:51tout le monde est joyeux
42:52tout le monde
42:52ça dit bonjour
42:53voilà
42:54il y a vraiment un bon contact
42:55dès lors qu'il y a un sourire
42:56ça c'est clair
42:57et puis surtout
42:59le soleil
43:00à la base je suis de
43:02j'entendais Philippe
43:03là justement
43:03je suis de Livieux
43:04moi aussi
43:05à côté de Livieux
43:05il y a moins de soleil
43:07il y a moins de soleil
43:09c'est plus vert
43:09c'est plus vert on va dire
43:11donc là vous rechargez les batteries
43:13avant d'affronter
43:14la Normandie ?
43:16tout à fait
43:16jusqu'à fin octobre
43:18et puis après
43:18on reprend le bateau bien sûr
43:20et puis bon
43:20ce qui va me faire sourire aussi
43:22bien sûr
43:22c'est de retrouver mes enfants
43:23et mes petits-enfants
43:24ça va faire du moins
43:25je ne l'ai pas vu
43:26et là
43:26ça va être de grands sourires
43:27quand je vais les voir bien sûr
43:28bon merci beaucoup
43:30Evelyne
43:31et puis
43:33bonjour à Philippe
43:36qui nous fait toujours sourire aussi
43:37et bien rire sur la scène
43:39merci Evelyne
43:40je vous embrasse
43:41bonjour Marina
43:42rebonjour
43:44ah pardon
43:45excusez-moi
43:45je me mélange
43:47dans mes
43:47c'est Catherine
43:48à qui je voulais dire bonjour
43:49pardon
43:50bonjour
43:51bonjour Catherine
43:52et bonjour Philippe
43:54alors moi je voulais
43:55remercier Philippe
43:56et franchement
43:58je l'écoute
44:00à la radio
44:00je rigole
44:01je l'écoute
44:03avec
44:03le samedi soir
44:05avec
44:07comment
44:07Léa Salamé
44:08sur quelle époque
44:09Léa Salamé
44:10et je me marre
44:11merci Catherine
44:12et j'écoute aussi
44:13les grosses têtes
44:13depuis
44:14très très longtemps
44:16et
44:16les gens
44:18vont me prendre
44:18pour une frappe
44:19parce que dans ma voiture
44:21je rigole
44:22comme une pareille
44:23mais ça fait du bien
44:24dans le monde
44:26où on vit
44:26on vit vraiment
44:28de fou
44:28donc être
44:30complètement singulé
44:31moi ça me va bien
44:32et d'ailleurs
44:34j'aurais dû faire
44:35un métier
44:35comme Philippe
44:36parce que
44:37quand j'étais petite
44:38le premier
44:41carnet de notes
44:42que mes parents ont eu
44:43c'était marqué
44:44votre fille
44:45est un vrai petite
44:47et bien c'était
44:49une bonne chose
44:50c'est mieux les enfants
44:51comme ça
44:51moi je trouve Catherine
44:52Rachida
44:53bonjour
44:55très très vite
44:56bonjour Philippe
44:57je voulais vous dire
44:59Philippe
45:00que dès que j'ai entendu
45:00que vous étiez sur RTL
45:01j'ai appelé
45:02je vous adore
45:03c'est gentil
45:04merci Rachida
45:05non mais franchement
45:05vous êtes top
45:06vous faites plein de choses
45:07même pour le cancer pédiatrique
45:08pour les enfants
45:09avec Léo
45:10l'association
45:11et quand je vous écoute
45:12franchement
45:13vous me faites rire
45:13je rigole
45:14en plus ce que j'aime
45:15c'est que vous osez
45:16tout
45:16et même avec les invités
45:18le matin sur RTL
45:19j'adore la façon
45:20dont vous leur parlez
45:21franchement
45:22à Philippe
45:23vous êtes top
45:24je suis bien fait
45:25de venir moi aujourd'hui
45:25merci beaucoup
45:27Rachida
45:27Philippe
45:27pour que vous veniez
45:28plus souvent
45:28je vais revenir
45:29quand vous voulez
45:30je vais faire un bisou
45:30à David Pellicot
45:31qui nous écoute
45:32nous aussi
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