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  • il y a 16 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 29 octobre 2025.

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00:00Et dans l'actualité, les suites du cambriolage du Louvre, la garde à vue des deux suspects interpellés samedi soir doit s'achever dans la journée.
00:18On devrait d'ailleurs en savoir un peu plus puisque la procureure de la République de Paris annonce une conférence de presse.
00:24Ce sera cet après-midi à 17h. Dans l'actualité également, Jean Castex, l'ancien Premier ministre officiellement nommé patron de la SNCF, c'est ce qu'annonce la direction de l'entreprise.
00:38L'ex-patron de la SNCF devenu aujourd'hui ministre du Travail, lui, relance le débat justement autour du travail.
00:45Pourquoi les Français ont-ils autant de mal à travailler un peu plus longtemps, un ou deux ans, à vouloir absolument arrêter de travailler vers 60-62 ans ?
00:58Il a rouvert le débat hier, c'était devant les sénateurs. J'attends vos réactions.
01:03Trouvez-vous que les Français ont un problème avec le travail ? Comment réconcilier les Français avec le travail ?
01:08On en débattra dans quelques minutes.
01:10Et puis, l'incertitude et l'inquiétude face au cessez-le-feu au Proche-Orient, le cessez-le-feu est menacé, doit être rétabli au plus vite.
01:19Voilà ce qu'a déclaré tout à l'heure le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barraud, en conseil des ministres.
01:25Et ce, après plusieurs frappes menées cette nuit par Israël sur la bande de Gaza.
01:31La météo avec vous, Anthony Cazmarek, on l'a dit, deux dépressions donc aujourd'hui.
01:35Une qui touche le sud, une qui touche l'ouest.
01:38Et ensuite ?
01:38Et demain, journée de calme, au répit, une pause, ça fera du bien à tout le monde.
01:42Alors, il y aura encore quelques orages en Corse à surveiller.
01:45Mais partout ailleurs, plus de pluie demain.
01:47Bon, un ciel encore très nuageux au réveil.
01:50Soit des nuages bas, soit des brumes, des brouillards de la grisaille qui devraient se dissiper au fil des heures.
01:56Notamment dans la moitié sud, au nord de la Seine et près des frontières de l'Est.
01:59C'est là que les éclaircies seront les plus belles en cours d'après-midi.
02:02Et puis très rapidement, déjà de nouveaux nuages arriveront sur la Bretagne, la Normandie, puis le Nord-Pas-de-Calais en fin d'après-midi.
02:09Et ça, ça annonce un vendredi plus perturbé.
02:11Alors, de nouvelles pluies vendredi vont remonter près de la Méditerranée.
02:15Et d'autres, un peu comme aujourd'hui, vont arriver dans l'Ouest.
02:17Mais a priori, elles n'iront pas jusqu'aux régions de l'Est.
02:19Donc, vous dire si en Ile-de-France, si sur le centre et le sud-ouest, il pleuvra, pour l'instant, on ne sait pas trop.
02:25Ce qui est sûr, c'est que ce sera pluvieux au nord-ouest et au sud-est vendredi, avec des températures qui vont grimper.
02:30Ce sera une belle douceur, 17 de moyenne au nord et 20 au sud.
02:33Puis samedi, un temps de Toussaint pour la Toussaint, c'est logique.
02:37Une bonne perturbation pluvieuse et venteuse va traverser tout le pays d'ouest en est.
02:41Elle laissera la place dimanche à des averses avec quelques éclaircies.
02:46Les températures baisseront, mais elles seront deux saisons.
02:48Et puis logiquement, à partir de lundi, c'est le retour des hautes pressions, de l'anticyclone,
02:52avec donc logiquement un temps sec et ensoleillé pour tout le monde.
02:56Merci beaucoup, Anthony.
02:59Jusqu'à 14h.
03:01Les auditeurs ont la parole.
03:03Amandine Bégaud sur RTL.
03:05C'est vraiment du pur voyeurisme.
03:08Qu'est-ce que ça peut leur faire de savoir s'il a une cellule de 9 mètres ou de 9,50 mètres.
03:14Donc je trouve, comme d'habitude, que ces gens, de toute façon, c'est du grand n'importe quoi.
03:20À part polémiquer, ils ne peuvent faire que ça.
03:22Le message de Nadine au 3210, alors que la France Insoumise a déposé une demande en référé auprès du tribunal administratif de Paris,
03:31après s'être vu interdire l'accès au quartier d'isolement de la prison de la santé.
03:36C'est là où est incarcéré Nicolas Sarkozy.
03:38L'audience avait lieu ce matin.
03:41Décision cet après-midi ou plus tard demain.
03:44Et ça vous fait beaucoup réagir.
03:45Bonjour Patrick.
03:46Bonjour Madame Bégaud.
03:49Ça me fait très plaisir de vous avoir.
03:51Mais oui, bienvenue.
03:52C'est la première fois que vous nous appelez, je crois.
03:54Tout à fait.
03:55Bon, vous nous appelez d'où ?
03:57De Roubaix.
03:58De Roubaix.
03:59Vous faites quoi dans la vie ?
04:01Alors moi, je suis téléconseiller au téléphone pour les pièces détachées automobiles,
04:07mais pour Youngtimer, donc les véhicules anciens, tout ce qui est coccinelle, combi et tout ça.
04:14D'accord.
04:14Bon, très bien.
04:15Et alors, toute cette polémique autour de la France Insoumise et de cette visite à la prison de la santé,
04:21vous en pensez quoi ?
04:23Que c'est encore une vaste simagrée de la part de LFI pour créer de la polémique où il n'y en a pas.
04:33Ils veulent juste essayer de prouver qu'il y a un système de préférence pour l'ex-président Sarkozy,
04:42alors qu'il est logé à la même enseigne que les autres, en fait.
04:48Et c'est vraiment, encore une fois, du magistral LFI, en fait,
04:56qui essaye de provoquer toujours dans la dégradation de la France.
05:01Et c'est vraiment ce qui est dommage.
05:04Eux disent, et je vais donner leurs arguments, que tous les députés aujourd'hui,
05:09et c'est le cas, la loi l'y autorise, ont le droit d'aller visiter une prison.
05:14Oui, ils ont le droit d'aller, effectivement, visiter les prisons, quelles qu'elles soient.
05:21Ils ont le droit d'y aller même avec des journalistes, quels qu'ils soient.
05:25Mais pourquoi, à ce moment-là, réclamer de le voir, lui,
05:31et, bizarrement, avec des journalistes qui ne sont pas habituels ?
05:36Alors, ils ne disent pas avec lui, mais ils disent qu'ils voulaient aller voir ce quartier de l'isolement.
05:42Apparemment, ils ont clairement demandé à le voir, lui.
05:45Et, bizarrement, les journalistes qu'ils avaient sélectionnés, choisis pour aller visiter M. Sarkozy,
05:54ne sont pas leurs journalistes habituels, mais des journalistes qu'ils utilisent plutôt pour leur propagande.
06:00Oui, alors là, vous allez peut-être un peu fort, Patrick.
06:04Mais, en tout cas, ce qui vous gêne, c'est qu'ils aient choisi d'aller dans cette prison,
06:07dans ce quartier, au moment même où Nicolas Sarkozy y est incarcéré.
06:11C'est ça ?
06:13Oui, et puis, c'est leur pratique.
06:17C'est leur pratique, en fait.
06:20Ils y vont, ils décident d'aller le voir,
06:23ce qui a empêché aussi M. Sarkozy de recevoir sa propre famille.
06:29Je ne sais pas, à ce moment-là, qu'ils prévoient les choses correctement,
06:33et ils disent clairement, nous, on veut aller voir M. Sarkozy,
06:38et là, auquel cas, ils prévoient la chose.
06:41Ce qui n'empêchera pas M. Sarkozy de recevoir sa famille,
06:43et peut-être que M. Sarkozy acceptera de les recevoir.
06:47Je vous cite juste ce que dit l'agence France Presse,
06:51qui cite une source pénitentiaire,
06:53qui explique qu'en effet, ces deux députés ont exigé de pouvoir visiter le quartier d'isolement,
06:59de rencontrer Nicolas Sarkozy,
07:00et de pouvoir échanger avec les deux policiers chargés de la protection
07:03de l'ancien chef de l'État en détention.
07:06Ça, c'est ce que dit une source pénitentiaire à l'agence France Presse,
07:09et les deux députés en question, eux, disent,
07:13nous, on voulait aller dans ce quartier d'isolement,
07:15mais on n'a pas demandé à voir Nicolas Sarkozy.
07:18Patrick, restez avec nous, je voudrais vous faire dialoguer avec Valérie.
07:21Bonjour Valérie.
07:22Oui, bonjour Amandine, bonjour aux auditeurs.
07:24Vous nous appelez d'où ?
07:26Je vous appelle d'un petit, enfin d'un gros village,
07:29situé pas loin de Grasse, dans les Alpes-Maritimes.
07:32Qui s'appelle comment, le petit village ?
07:34Qui s'appelle Péménade.
07:36Péménade, c'est joli.
07:36Vous en pensez quoi, vous, de cette histoire ?
07:40Moi, je rejoins Patrick, c'est ça, l'auditeur précédent.
07:45Madame Obono et M. Bernal, ici, ont décidé d'aller visiter la prison.
07:50Ça, très bien, c'est leur droit.
07:51Je crois qu'ils l'ont fait pour d'autres centres pénitentiaires avant.
07:54Donc ça, voilà, on ne peut pas leur enlever ça.
07:57Mais alors, pourquoi vouloir visiter ce quartier d'isolement,
08:01comme par hasard, maintenant ?
08:03Ils pouvaient très bien laisser avant.
08:06Pourquoi vouloir venir, effectivement, avec des journalistes,
08:11voire avec leur téléphone ?
08:13S'ils se veulent tellement humanistes,
08:17eh bien, écoutez, pour en revenir plus tard,
08:18quand M. Sarkozy ne sera plus dans ce quartier-là.
08:22Voilà, moi, je pense que, de toute manière, comme a dit Patrick,
08:25LFI ne vive, je dirais, que sur de la polémique,
08:32sur des provocations et des coups d'éclat.
08:35Il faut absolument qu'ils fassent le buzz et qu'ils fassent parler d'eux.
08:38Donc là, je trouve ça, quand même, assez minable.
08:43C'est peut-être le rôle d'un député d'aller visiter des prisons,
08:49mais ce n'est pas le rôle d'un député d'aller semer le bazar.
08:51En l'occurrence, ils n'avaient pas demandé l'autorisation à M. Sarkozy
08:55pour venir le voir.
08:56Il fallait d'abord qu'ils demandent l'autorisation,
08:59d'après ce que j'ai entendu.
09:01Là, ça n'a pas été le cas.
09:02Donc, qu'ils disent que c'est de leur droit, très bien.
09:06Mais là, je pense qu'il y a des conditions particulières.
09:08Et demander à voir les agents de sécurité de M. Sarkozy,
09:15je ne vois pas comment ça va se faire avancer, je dirais,
09:23les conditions d'incarcération des autres prisonniers.
09:26Donc, c'est bien, évidemment, pour semer le bazar.
09:30C'est un coup politique, en fait.
09:32C'est ce que vous dites.
09:32Je pense qu'actuellement, pardonnez-moi, je m'arrêterai là.
09:37Je pense qu'actuellement, il y a peut-être d'autres choses à faire
09:40à l'Assemblée nationale.
09:41Ces deux députés ont peut-être un budget à voter.
09:45Donc, visiter les prisons pourront le faire après, je pense.
09:48Voilà.
09:49Alors, Valérie et Patrick, restez avec nous,
09:51parce qu'on est avec Julien.
09:52Bonjour, Julien.
09:53Bonjour.
09:54Vous êtes sympathisant LFI, c'est ça ?
09:56C'est ça, oui.
09:57Bon, on va y changer dans un instant.
09:59Juste d'un mot, vous, vous approuvez la démarche
10:01des deux députés de la France Insoumise ?
10:02Bien sûr.
10:03Oui, c'est normal pour vous.
10:05Bien évidemment.
10:06Bon, on va dialoguer dans un instant avec vous, Valérie et Patrick.
10:10A tout de suite sur RTL.
10:11Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 30 de 10.
10:1550 centimes la minute.
10:18Amandine Bégaud.
10:19RTL midi, les auditeurs ont la parole.
10:22Je suis d'origine de Belgique.
10:24On entend ce matin que les députés ne sont pas contents
10:26parce qu'ils n'ont pas été visiter la prison de M. Sarkozy.
10:30Est-ce qu'on ne peut pas lui foutre la paix ?
10:32Alors, je ne suis pas pro Sarkozy, mais est-ce qu'ils n'ont pas autre chose à faire ?
10:35Vous êtes déjà l'arrivée de l'Europe.
10:38Vous ne savez pas surveiller le Louvre.
10:39Vous ne savez pas voter un budget.
10:41Est-ce vraiment nécessaire de passer son temps d'aller voir M. Sarkozy ?
10:45Le message de Sophie au 30 de 10 qui nous appelle depuis la Belgique.
10:50Julien, bonjour.
10:52Vous êtes, et on le disait juste avant la pause, sympathisant LFI.
10:56Vous n'êtes, j'imagine, pas du tout d'accord avec Sophie qu'on vient d'entendre ?
11:00Pas du tout.
11:00Pas du tout puisque déjà, c'est la règle qui est comme ça.
11:04C'est un droit, ce n'est pas la règle, c'est un droit.
11:07Oui, si vous voulez, c'est un droit.
11:09Et le droit est fait pour être respecté, il me semble.
11:12Surtout vis-à-vis d'un ministère ou du ministère de la Justice.
11:16Parce que c'est M. Darmanin qui est derrière tout ça.
11:18On ne va pas se cacher.
11:20Comment ça ?
11:21C'est M. Darmanin qui a empêché les députés d'accéder au quartier où est M. Sarkozy.
11:27C'est le patron de la prison de la santé, en l'occurrence.
11:30Oui, mais derrière ça, c'est M. Darmanin qui est là.
11:33Ce n'est pas le directeur de la prison de la santé, c'est M. Darmanin.
11:37Voilà.
11:38Et en fait, M. Bernal, ici, c'est un spécialiste des questions pénitentiaires et judiciaires.
11:43Ça, c'est vrai.
11:44Il visite régulièrement des prisons.
11:46D'ailleurs, il avait visité à l'époque M. Balkany
11:49et il avait été remercié par la femme de M. Balkany, chaleureusement, de sa visite.
11:54Vous voyez ?
11:55Donc, c'est quelqu'un qui est spécialiste.
11:56Et en fait, c'est son droit de pouvoir visiter.
11:59Là, il a été empêché d'exercer son droit.
12:01Tout à l'heure, j'entendais un auditeur dire que M. Sarkozy était un détenu comme les autres.
12:06Non, il a deux personnes qui assurent sa sécurité,
12:09ce qui n'est pas le cas des autres personnes incarcérées.
12:13Parce que le ministère de l'Intérieur a estimé que sa sécurité n'était pas garantie dans la prison.
12:18Voilà.
12:19Donc, ce qui veut dire qu'en fait, les personnes qui assurent la sécurité de la prison...
12:21Sa sécurité, pas la sécurité.
12:23Sa sécurité à lui.
12:25Voilà.
12:26Donc, les personnes qui assurent la sécurité de la prison
12:29ne sont pas à la hauteur de M. Sarkozy.
12:32C'est ça que ça veut dire, en fait, ce que vous me dites.
12:34Non, ça veut dire que visiblement...
12:36Ils ne sont pas au niveau, quoi.
12:37Ah non, ce n'est pas au niveau, mais que ça ne permettait pas, visiblement,
12:40en tout cas, c'est ce que dit le ministre de l'Intérieur,
12:43d'assurer sa protection.
12:44Mais sur le sujet de visite des prisons, je voudrais juste, effectivement, rappeler la règle.
12:49C'est le directeur de la prison de la santé a rappelé qu'une visite parlementaire
12:54visait à contrôler, et je le cite,
12:56le fonctionnement global d'un établissement pénitentiaire
12:59et ne peut pas être utilisé pour s'entretenir de manière spécifique avec un détenu.
13:04On peut arriver en disant,
13:05bonjour, je viens visiter votre prison,
13:07bonjour, je veux voir le quartier de l'isolement,
13:09mais on ne peut pas dire, bonjour, je veux venir voir tel ou tel détenu.
13:12C'est exactement ce qui s'est passé.
13:14D'ailleurs, c'est ce que M. Bernalissi s'explique.
13:16Ce n'est pas ce que dit l'administration pénitentiaire.
13:19Alors, qui a raison et qui ment ?
13:20Je ne sais pas.
13:21C'est pour ça qu'il y a une décision du tribunal administratif
13:24qui doit avoir lieu d'ici demain.
13:28Donc, ça veut dire qu'il y a un menteur entre les députés
13:30ou l'administration pénitentiaire ?
13:32Exactement.
13:33On saura tout à l'heure qui est-ce qui a menti.
13:36Et pour moi, ce n'est sûrement pas M. Bernalissi,
13:38parce que lui, il est très clair.
13:40Il a bien expliqué qu'il souhaitait visiter le quartier de détention,
13:44pas la personne en elle-même.
13:46Et d'ailleurs, il a pu visiter,
13:48lors de sa visite, d'autres quartiers.
13:51Il a été bloqué à ce niveau-là,
13:53au niveau du quartier où est détenu M. Sarkozy.
13:55Mais il n'a jamais demandé à visiter M. Sarkozy.
13:58Et c'est pour ça que lui était dans son droit
14:00et respecter la règle.
14:02Arnaud, vous êtes avec nous. Bonjour.
14:04Oui, bonjour Amandine.
14:06Écoutez, tout ça me fait sourire encore,
14:09même pas vraiment sourire.
14:11Écoutez, les filles,
14:13à pour objectif de bordéliser tout, en fait,
14:16sur tous les sujets,
14:17je trouve ça lamentable,
14:19je trouve ça pitoyable.
14:20Et les filles,
14:21elles sont extrêmes à tous les niveaux,
14:23dans leurs propositions politiques,
14:25comme dans leurs comportements.
14:26Qu'on laisse tranquille Nicolas Sarkozy,
14:28faire croire aux gens que les deux députés
14:30et les filles ont été voir la prison,
14:32de la santé,
14:33non pas parce qu'il y avait Nicolas Sarkozy,
14:35mais parce qu'il y avait d'autres prisonniers.
14:37Ils y allaient pour faire le buzz.
14:39Donc, ça devient insupportable.
14:41Voilà.
14:42Je trouve que les députés,
14:43comme la dame le disait précédemment,
14:44il ferait mieux de trouver un budget
14:45pertinent pour la France
14:48plutôt que d'aller perdre du temps
14:49à l'éviter des prisons en ce moment.
14:50Ils ont autre chose à faire.
14:51En tout cas, avec nos impôts,
14:52puisqu'ils sont payés avec nos impôts,
14:53ils ont autre chose à faire
14:54que d'aller visiter une prison
14:55pour faire du buzz.
14:57Julien, qu'est-ce que vous répondez à Arnaud ?
14:59Il y avait quand même une volonté
15:00de faire du buzz.
15:02Je trouve cette réponse,
15:03personnellement,
15:04c'est mon avis,
15:05complètement ridicule.
15:06Parce qu'on sent très bien
15:07que derrière tout ça,
15:08on sent très bien
15:09que derrière tout ça,
15:09en fait,
15:10c'est simplement pour
15:11donner une mauvaise appréciation
15:14de la fille.
15:15Mais il y avait plein d'autres prisons
15:16à visiter, Julien, non ?
15:18Pourquoi celle-là,
15:19une semaine après l'incarcération
15:21de Nicolas Sarkozy ?
15:22Ah ben, celle-là, pourquoi ?
15:23Parce qu'elle est en plein Paris.
15:25Et vous savez qu'en ce moment,
15:26on travaille le budget,
15:26c'est bien à Paris que ça se fait.
15:27Ils ne vont pas aller à l'autre bout de la France
15:28déjà pour visiter.
15:30Et en plus,
15:31comme on le disait tout à l'heure,
15:32M. Sarkozy,
15:33c'est une personne extraordinaire.
15:35C'est-à-dire qu'elle sort de l'ordinaire.
15:37Donc,
15:37il faut juste s'assurer
15:38que tout se passe bien
15:39aussi pour lui.
15:40Puisque M. Bernalissis
15:41a bien précisé,
15:42en plus de son point de vue,
15:44que pour lui,
15:45M. Sarkozy n'avait rien à faire en prison.
15:47Vous voyez ?
15:48Donc,
15:48c'était juste pour prendre
15:49de ces nouvelles
15:50qu'ils y sont allés
15:51pour être sûrs ?
15:52Je ne sais pas
15:52ce que vous nous dites.
15:54Non, non.
15:54Pour voir que tout était bien respecté
15:56au niveau de la sécurité.
15:57Pour voir que tout se passait
15:58normalement dans la prison.
16:00Et c'est aussi
16:01pour assurer la sécurité
16:02de M. Sarkozy.
16:03Ardon.
16:04Bien sûr, bien sûr.
16:05Non, mais tout ça est ridicule.
16:08Franchement,
16:08c'est irrigible.
16:09Les arguments
16:10que vous donnez
16:11sont irrigibles.
16:12Et bien sûr
16:13que les deux députés
16:14et les filles
16:15ont été là-bas
16:15pour faire le buzz.
16:16M. Attendez,
16:16appelons un chat, un chat.
16:18C'est à croire aux gens
16:19qu'on va essayer
16:20de...
16:20Qu'on se préoccupe
16:21chez les filles
16:22de la sécurité
16:23de Nicolas Sarkozy.
16:24C'est vraiment ridicule.
16:26Bon, écoutez,
16:27c'est comme ça.
16:28On veut faire du buzz.
16:29Ils font du buzz
16:29depuis tout le temps.
16:30Ils bordellisent
16:31la sobriestation nationale
16:32depuis quelques années.
16:34Quand on a le...
16:35Moi, j'aime bien
16:35regarder les débats.
16:37C'est franchement insupportable.
16:39Voilà.
16:39Bon, écoutez.
16:40Et les filles
16:40font du éleffi.
16:41Tout simplement.
16:42Voilà.
16:43J'arriverai pas
16:43à vous mettre d'accord
16:44de toute façon,
16:45mais c'était pas l'objectif.
16:46Mais vous le voyez,
16:46tous les points de vue
16:47s'expriment sur RTL.
16:49Merci à tous les deux,
16:51Arnoux et Julien
16:51et donc décision
16:52du tribunal administratif
16:55de Paris.
16:55Marie-Bénédicte Allaire
16:56nous le disait,
16:57ce sera soit cet après-midi,
16:58soit au plus tard,
16:59demain.
17:00Participer au débat
17:01en appelant le 32-10
17:0250 centimes la minute.
17:05Le travail,
17:05pour le dire très simplement,
17:06c'est répondre à la question
17:07pourquoi autant de Français,
17:09quel que soit leur métier presque,
17:10à 60 ou 62 ans,
17:11ont-ils autant envie
17:12de quitter le travail ?
17:13Je trouve cette question
17:14on n'a pas eu l'occasion,
17:15pour reprendre un terme neutre,
17:16de la traiter,
17:17il faut la traiter.
17:18Parce qu'elle est déterminante
17:19quand même sur le fait
17:19que les Français
17:21résistent autant
17:21à l'idée de travailler
17:22deux ans plus.
17:23S'il y avait moins de résistance,
17:24voire pourquoi pas du plaisir
17:25à travailler un peu plus,
17:26la question se poserait différemment.
17:27C'est pour ça
17:28qu'il est très important
17:29que cette conférence
17:29parle autant de travail
17:30que de retraite.
17:32Pourquoi autant de Français
17:34ont-ils autant envie
17:35de quitter le travail
17:36passé 60 ans ?
17:37Ces mots,
17:38ce sont ceux
17:39du nouveau ministre du Travail,
17:40Jean-Pierre Farandou,
17:41l'ex-patron de la SNCF,
17:43qui souhaitent rouvrir le débat
17:45et qui souhaitent
17:45que cette conférence
17:46sur le travail
17:47et les retraites
17:47qui va être organisée
17:49a priori dans les semaines
17:50qui viennent,
17:51évoque aussi
17:52cette question du travail,
17:53du rapport des Français
17:54au travail.
17:55On va en parler
17:56avec vous, Michel.
17:57Bonjour, Michel.
17:59Oui, bonjour.
18:00Vous nous appelez d'où ?
18:02Je vous appelle Toulouse.
18:03Et vous êtes chef
18:04d'entreprise,
18:04c'est ça ?
18:05Alors voilà,
18:06je suis chef d'entreprise,
18:07j'ai 65,
18:08j'ai 68 ans
18:09et en fait,
18:10je suis à la retraite
18:11depuis 5 ans.
18:13J'ai pris ma retraite
18:14mais j'ai considéré
18:15que j'ai monté
18:17une entreprise
18:17parce que pour continuer
18:18à travailler,
18:19parce que je considère
18:20que ma vie a été faite
18:22aussi à travers le travail,
18:23par le travail,
18:24grâce au travail,
18:25qu'on se construit
18:25à travers le travail,
18:26qu'on construit sa vie
18:27à travers le travail,
18:28que l'on peut réaliser
18:30ses souhaits,
18:31élever sa famille
18:32à travers le travail
18:34et en tout cas
18:34à travers les revenus
18:35et surtout le plaisir
18:36que l'on prend au travail.
18:38Moi,
18:38je ne conçois pas
18:39et je ne fais pas
18:40que travailler,
18:41ma journée,
18:43c'est entre 14 et 15 heures
18:44d'activité.
18:45Je travaille à peu près
18:4610 à 12 heures.
18:47Je dors 5 à 6 heures
18:49par nuit,
18:49je me coche entre
18:50minuit et 1 heure du matin
18:51et je me lève à 6 heures.
18:53Et alors,
18:53comment vous s'organise
18:55votre journée ?
18:56Le matin à 6 heures,
18:57je me lève,
18:58je déjeune,
19:00je lis le quotidien papier
19:03et puis après,
19:04je vais à mon bureau,
19:05je regarde ce qu'il y a
19:08un petit peu à faire
19:09et puis après,
19:10je vais sur les chantiers
19:11voir ce que mes collaborateurs font
19:13et toute ma journée
19:14et puis je vais après
19:15faire des devis
19:16chez des clients,
19:17je vais chez les fournisseurs,
19:18etc.
19:18L'activité d'un chef d'entreprise
19:20du bâtiment,
19:21donc c'est une activité difficile
19:22c'est le bâtiment.
19:23Oui,
19:23c'est ce que j'allais vous dire
19:24et j'allais vous dire,
19:25Michel,
19:26alors vous êtes aujourd'hui
19:27chef d'entreprise
19:28donc même si vous êtes
19:29aux côtés de vos salariés,
19:32bien sûr,
19:32vous êtes sur le pont
19:33mais vous n'avez pas
19:33les deux mains dedans,
19:34ce n'est pas vous
19:35qui êtes sur le chantier.
19:36Est-ce que vous comprenez
19:37que certains de vos salariés,
19:39d'ouvriers,
19:40qui peut-être toute leur vie
19:41ont été sur un chantier,
19:42eux,
19:43aient envie de souffler
19:44au moment de l'âge de la retraite ?
19:45Alors,
19:46je comprends,
19:47je comprends tout
19:48mais je suis aussi sur le chantier,
19:49je les aide,
19:50je porte des briques,
19:51j'ai une activité physique également.
19:53Ah oui ?
19:53Bien sûr,
19:54j'ai une activité physique
19:54parce que c'est comme ça,
19:56parce que l'exemplarité
19:57est faite aussi
19:58qu'à travers ses collaborateurs,
20:00si vos collaborateurs
20:01voient que vous travaillez,
20:03ils ont encore plus de plaisir
20:05et surtout d'exemplarité.
20:06Le travail,
20:07pour moi,
20:07c'est l'exemplarité.
20:08Et je rejoins totalement
20:09ce que dit
20:10le ministre
20:12qui a parlé.
20:13Moi,
20:14aujourd'hui,
20:14il y a eu deux étapes
20:15gravissimes
20:16au niveau
20:16de notre fonctionnement national.
20:18Il y a eu Martine Aubry
20:18et ses 35 heures
20:19qui ont montré
20:20que l'on pouvait essayer
20:21de travailler peu
20:22pour gagner sa vie
20:23et espérer
20:24pouvoir conduire sa vie
20:26et avoir un équilibre économique.
20:28Et il y a récemment
20:29le Covid
20:31qui a mis
20:32des personnes
20:33pendant un an
20:35pratiquement,
20:36voire plus,
20:37puisque certaines
20:38n'ont pas su reprendre le travail
20:39et ont travaillé à la maison.
20:41Pour moi,
20:42ça aussi,
20:42c'est dramatique.
20:43Et donc,
20:43ça donne le fait
20:44de croire
20:45qu'on peut vivre
20:47en travaillant peu
20:48ou voir certains
20:49en ne travaillant pas
20:50puisqu'il y a même
20:51des parties
20:52qui veulent donner
20:53un revenu unique
20:54sans activité,
20:56professionnelle.
20:56Mais vous n'allez
20:57jusqu'à dire,
20:58Michel,
20:58que les Français
20:59ont un problème
20:59avec le travail
21:00ou pas ?
21:01C'est certain.
21:02Moi,
21:02en tout cas,
21:04j'en suis économiquement
21:05convaincu.
21:06J'ai trois enfants.
21:07J'ai trois enfants
21:08et j'ai sept petits-enfants.
21:10Parmi mes trois enfants,
21:12il y en a
21:12qui ont 36, 38
21:14et 41 ans.
21:18Parmi les trois,
21:19il y en a un
21:19qui considère
21:20que c'est trop facile,
21:22trop pénible,
21:23ça ne sert à rien
21:24de travailler,
21:25etc.,
21:25qu'il faut,
21:26que les aides sociales
21:27sont bien,
21:27etc.,
21:27ça me rend fou.
21:29Donc,
21:30ce n'est pas une histoire
21:30d'éducation
21:31puisque j'imagine
21:32que vous ne l'avez pas
21:32élevée comme ça.
21:33Non,
21:34non,
21:34mais effectivement,
21:35sur les trois,
21:36il y en a une
21:37qui a cette vision,
21:38c'est la sienne.
21:39Mais voilà,
21:40pour revenir,
21:41si vous voulez,
21:41au travail,
21:42moi,
21:42je comprends aussi
21:43que des personnes
21:44qui ont travaillé
21:44pendant des années
21:45puissent se considérer
21:46comme fatiguées
21:47ou le sont peut-être
21:48vraiment.
21:49Moi,
21:49je considère
21:50qu'on conduit
21:51sa vie.
21:51Ce n'est pas notre vie
21:52qui nous conduit,
21:53c'est nous
21:53qui conduisons notre vie,
21:54c'est nous
21:54qui décidons notre vie,
21:55ce que l'on veut faire
21:56et ce que l'on veut devenir.
21:57Mais ça,
21:58c'est une question
21:58d'état d'esprit.
21:59Or,
22:00si on n'a pas
22:00d'état d'esprit
22:01pour avoir cette volonté
22:02pour considérer
22:03que la vie
22:03est un combat
22:04et que l'on doit gagner,
22:06effectivement,
22:07moi,
22:07je n'ai jamais été malade,
22:08je ne me suis jamais
22:08mis en arrêt maladie
22:09parce que ça ne sert à rien.
22:11Parce qu'effectivement,
22:12parfois,
22:12je suis allé un petit peu
22:13patraque au travail
22:14parce que c'était comme ça,
22:15c'était nécessaire
22:15et que je n'envisageais pas
22:18un fonctionnement différent.
22:20Bon,
22:20Michel,
22:21restez avec nous,
22:21on va échanger avec Joseph.
22:23Je voudrais vous faire dialoguer ensemble.
22:24Bonjour, Joseph.
22:26Bonjour.
22:26Bonjour, madame.
22:27Bonjour à tous les auditeurs.
22:29Vous nous appelez d'où, Joseph ?
22:31À la Falaise,
22:31dans le Calvados.
22:32Très bien,
22:33vous êtes retraité ?
22:34Oui, retraité.
22:36J'étais outilleur mouliste.
22:38Et vous avez entendu
22:39ce que dit Michel ?
22:41Oui,
22:41j'ai entendu un petit peu
22:43parce que je ne peux pas.
22:44J'attendais mon tour,
22:45donc je ne pouvais pas faire tout.
22:48Mais vous avez le sentiment
22:49que les Français
22:51ou que des Français
22:52ont un problème
22:53avec le travail ?
22:54Bien sûr,
22:56mais le problème,
22:57il n'est pas au niveau de...
22:59Moi, je pense
23:00qu'il n'est pas uniquement
23:01au niveau de ce que disait
23:04Michel avant,
23:05mais surtout,
23:07il est au niveau du rapport
23:09interne aux entreprises,
23:11entre ouvriers,
23:13patrons
23:13et chefs d'ateliers.
23:16Voilà.
23:16Moi, chez nous,
23:18il y avait...
23:19Mon patron,
23:21quand il est venu me voir
23:22le jour où je suis parti en retraite,
23:24il m'a dit
23:24vous êtes en excellent...
23:28Ah, vous êtes bien,
23:28vous pourriez faire encore
23:29quelques années.
23:31J'ai dit oui,
23:31mais si je travaillais
23:32dans une entreprise
23:33avec une autre mentalité,
23:37j'aurais pu faire quelques années
23:41parce que j'adorais mon travail.
23:45Le problème,
23:45il est qu'un patron
23:47reste un patron.
23:49Il faut des ouvriers
23:50et des patrons,
23:50je suis d'accord,
23:51mais un patron,
23:52quand il a besoin de vous,
23:54il vous utilise.
23:57Et quand il n'a plus besoin de vous,
23:58vous faites le torchon.
23:59Bon, alors,
24:00tous les patrons
24:01ne sont pas comme ça.
24:01Regardez Michel,
24:02il est aux côtés
24:03de ses salariés.
24:04Vous savez,
24:07j'ai eu des réunions patronales
24:09et tout,
24:09j'étais au syndicat,
24:11j'ai vu comment ça se passait.
24:13Le patron,
24:14il défend son biftec,
24:16nous aussi,
24:17mais il n'empêche
24:19que la mentalité,
24:21c'est ça qui joue
24:23à l'intérieur de l'entreprise.
24:24Michel,
24:26je vais vous laisser répondre
24:27dans un tout petit instant
24:28et on va poursuivre le débat
24:30avec vous,
24:31Joseph,
24:32dans un tout petit instant.
24:33Juste avant cela,
24:34on accueille Jean-Alphonse Richard.
24:35Bonjour Jean-Alphonse.
24:36Bonjour Amandine.
24:37L'heure du crime,
24:3814h comme chaque jour
24:39sur RTL
24:39et aujourd'hui une affaire
24:40dont on a beaucoup,
24:41beaucoup,
24:41beaucoup parlé,
24:42l'affaire Betaram.
24:43Ben oui,
24:43on croit la connaître par cœur,
24:44cette affaire de Betaram.
24:46On en a beaucoup parlé,
24:46vous l'avez dit,
24:47l'affaire s'est déplacée d'ailleurs
24:48sur le terrain quasiment
24:49exclusivement politique.
24:50Mais que dit vraiment
24:51cette enquête à rebondissement,
24:54la enquête rouverte
24:55des centaines de plaintes
24:57au fil des années,
24:57centaines de plaintes
24:59des suicides
25:00et puis je vais vous raconter
25:01aussi la mort mystérieuse
25:02d'un curé,
25:04le père Pierre-Sylvier Caricard
25:06et dirigeait l'institution
25:07de Betaram.
25:08C'est par lui que le scandale
25:09d'ailleurs est arrivé.
25:10On l'a retrouvé flottant
25:11entre deux eaux
25:12dans le Tibre
25:13au sud de Rome.
25:15Une mort des plus mystérieuses
25:16et des plus inquiétantes,
25:17j'ai envie de dire.
25:18L'abbé Caricard
25:19était sur le point
25:20d'aller en prison.
25:22Alors c'est aujourd'hui,
25:23Betaram,
25:23les murs du silence.
25:25L'heure du crime,
25:26on vous éclaire
25:26sur cette ténébreuse
25:28et incroyable enquête.
25:30C'est à 14h évidemment.
25:32A tout à l'heure.
25:32A tout à l'heure.
25:33On sera bien sûr
25:34fidèles au poste.
25:35Avant cela,
25:35on poursuit le débat
25:36autour du travail.
25:37Les Français
25:37ont-ils un problème
25:39avec le travail ?
25:40Vous nous appelez
25:40au 3210.
25:41Jusqu'à 14h,
25:44Amandine Bégaud
25:45vous donne la parole
25:46sur RTL.
25:49Téléconnecté.
25:5112h30, 14h.
25:53RTL midi,
25:54les auditeurs ont la parole.
25:55Avec Amandine Bégaud.
25:56Moi, j'ai fait partie
25:58d'une très grande entreprise
25:59qui en était
26:00à son dixième plan social,
26:02plan de départ volontaire,
26:03donc qui incitait
26:04à partir à 60 ans.
26:06Une fois partie de l'entreprise,
26:07on se retrouvait au chômage.
26:09Ce n'est pas forcément
26:10les seigneurs
26:10qui souhaitent partir,
26:11c'est les entreprises
26:12qui dégraissent.
26:14Le message de Vincent
26:15au 3210,
26:16on évoque le travail
26:18et cette petite phrase
26:19prononcée hier
26:20par le ministre du Travail,
26:22Jean-Pierre Farandou,
26:22qui était l'ancien patron
26:23de la SNCF.
26:24Pourquoi autant de Français
26:25ont-ils autant envie
26:26de quitter le travail
26:27à 60, 62 ans ?
26:29Voilà ce qu'il a dit
26:30hier devant les sénateurs.
26:32Michel, vous êtes toujours
26:33avec nous.
26:33Je voudrais juste
26:34vous faire réagir
26:34à ce que disait Joseph
26:35avant la pause,
26:36c'est-à-dire que tous les patrons
26:38ne sont pas forcément
26:38très reconnaissants.
26:41Et Vincent, il dit
26:42un peu la même chose
26:43dans le message
26:43qu'il vient de nous laisser.
26:44Oui, moi,
26:45dans les propos de Joseph,
26:47il y a deux points
26:47qui me sont intéressants.
26:51D'une part,
26:52il a dit
26:52qu'il aurait bien
26:53aimé continuer
26:54parce qu'il en avait
26:55la volonté
26:56et que le travail
26:56lui plaisait.
26:57Ça, c'est un point positif.
26:58Et après,
26:59il a un petit peu
26:59stigmatisé les patrons.
27:01Vous savez,
27:01moi,
27:02dans les entreprises
27:03aujourd'hui,
27:04ils sont en très
27:04grandes difficultés,
27:05beaucoup,
27:06et nos gouvernants
27:07ne s'en rendent pas compte.
27:08Quand la nuit,
27:08vous ne dormez pas
27:09parce que vous savez
27:10que vous avez
27:10vos salaires assurés,
27:11vous savez que vous avez
27:12les traites des fournisseurs
27:13qui tombent,
27:14et que vous avez
27:14des clients
27:15qui ne vous payent pas
27:15depuis 30 jours,
27:1660 jours,
27:17alors que le travail
27:18est bien fait
27:18parce que c'est le fonctionnement,
27:19c'est un fonctionnement,
27:21c'est très difficile.
27:22Les chefs d'entreprise
27:23ne sont pas des patrons,
27:24les petits chefs d'entreprise
27:25sont des petits patrons
27:27qui ont les mêmes difficultés
27:29que leurs collaborateurs,
27:29que leurs salariés,
27:31et donc,
27:31ce qui est dommage,
27:32c'est qu'on oppose
27:33systématiquement
27:34le patron
27:35au chef d'entreprise.
27:37Moi, je crois que
27:37quelqu'un qui arrête
27:38de travailler
27:39parce qu'il est à la retraite,
27:40parce qu'il en a assez fait
27:43dans le cadre de son travail,
27:44parce qu'il s'est fait licencier
27:45peut-être
27:45parce que c'est une grosse entreprise
27:47au bout de 5, 6 plans
27:48de redressement
27:50et de continuation
27:52ont arrêté.
27:53On peut se réinventer,
27:54on peut réinventer sa vie,
27:56on peut se mettre
27:56autour d'entrepreneur
27:57et de fabriquer
27:58et de faire
27:59à travers soi-même
28:00une activité,
28:01un fonctionnement
28:02qui permet,
28:03en étant son propre patron,
28:04de meubler sa vie,
28:06de travailler
28:07afin de montrer
28:08l'exemplarité
28:10vis-à-vis de soi-même
28:11d'abord,
28:11l'exemplarité
28:12vis-à-vis du groupe,
28:14vis-à-vis d'autrui,
28:15et puis surtout
28:17l'exemplarité
28:17vis-à-vis de sa famille.
28:19Je pense que le travail,
28:19c'est à travers le travail
28:20qu'on montre
28:22l'individu
28:23que nous sommes
28:23pour diriger sa vie
28:24et faire en sorte
28:25de la conduire
28:26au mieux.
28:26Je ne crois pas
28:27que sans travail
28:28on puisse avoir
28:29une ville équilibrée.
28:30C'est ma vision,
28:31c'est que ma vision,
28:32mais j'ai l'impression
28:33que toutes les personnes
28:34ont cette capacité
28:35en eux
28:36de se reconstruire,
28:37de se refabriquer
28:38pour devenir
28:39un individu différent
28:40qui ne travaillera
28:41peut-être pas
28:4145, 40 heures
28:43ou 35 heures
28:44par semaine,
28:45mais qu'il,
28:45en conduisant
28:46ce qu'il sait faire
28:48avec la manière
28:48de le faire,
28:49saura se faire
28:50un complément de salaire
28:51ou simplement
28:52pouvoir vivre
28:53économiquement
28:53parce que l'activité,
28:55parce que la vie,
28:55je le redis,
28:56est un combat
28:56et que ce combat,
28:58il faut que chacun
28:58individuellement le fasse.
29:00Michel,
29:00je voudrais donner
29:01la parole à Sandrine aussi,
29:02passionnée
29:03par son travail,
29:04comme vous.
29:04Bonjour Sandrine.
29:06Oui, bonjour.
29:07Vous nous appelez
29:08d'où Sandrine ?
29:09Du Calvados,
29:10Saint-Pierre-sur-Dive.
29:10D'accord.
29:11Alors vous,
29:12vous n'êtes pas
29:12à la retraite,
29:13vous êtes aide-soignante.
29:15Oui, je suis aide-soignante,
29:16oui.
29:17C'est un travail difficile.
29:19Oui,
29:19depuis une vingtaine d'années
29:20et avant,
29:20j'étais auxiliaire de vie.
29:21Donc en fait,
29:23un peu le même milieu.
29:26Donc c'est vrai
29:26que c'est un travail difficile.
29:27Moi,
29:27c'est un métier
29:28que j'adore
29:28et en fait,
29:30je comprends,
29:31je comprends
29:32les gens
29:34qui ont 60,
29:3662 ans,
29:37après avoir travaillé
29:39une quarantaine d'années
29:41qu'ils aient envie
29:43de partir.
29:44Alors moi,
29:44je vais vous donner
29:44mon exemple.
29:46Je travaille
29:46un week-end sur deux.
29:48Vous avez quel âge
29:49Sandrine, pardon ?
29:5053 ans.
29:52Donc il me reste
29:52encore quelques années.
29:54Mais ça ne me pose
29:54pas de problème.
29:55Tant que déjà,
29:56je me dis que physiquement,
29:57il y a quand même
29:57cette barrière-là.
29:59Oui,
30:00c'est un travail physique
30:01ce que vous faites.
30:02Physique.
30:03Donc tant que physiquement
30:04je peux,
30:06je ne me dis pas
30:07que j'ai envie de partir,
30:09que je n'ai plus envie
30:10ou de rester chez moi.
30:12Mais en fait,
30:14il y a quand même
30:15plusieurs sujets en un.
30:17C'est-à-dire,
30:18par exemple,
30:18moi je travaille
30:18un week-end sur deux.
30:20Et quand on arrive
30:22à la cinquantaine,
30:24on regarde en arrière
30:25et on se dit quand même
30:26qu'on a fait,
30:27même si c'est
30:27un métier passion,
30:28on a fait quand même
30:29beaucoup de sacrifices
30:30pour la vie de famille.
30:31Tous ces week-ends
30:32qu'on n'a pas passés
30:33avec son mari,
30:33les enfants.
30:35Je vais vous donner
30:36l'exemple de mon fils
30:37qui est serveur
30:37depuis quatre ans
30:39et qui lui,
30:40alors lui,
30:40il est jeune,
30:41il n'a que 25 ans.
30:42Et là,
30:43il envisage
30:44d'arrêter de travailler
30:45mais de changer de profession
30:47parce que le serveur,
30:49c'est tous les week-ends,
30:50tous les Noël,
30:51les jours fériés
30:52et il se rend compte déjà
30:54qu'il passe à côté de ça.
30:56Vous pensez
30:59que c'est une question
30:59de génération,
31:00Sandrine,
31:00ça ?
31:01Non,
31:02je ne pense pas.
31:03Je ne pense pas
31:04parce que je comprends
31:05que mes enfants
31:07résonnent comme ça.
31:09Moi,
31:09en plus,
31:10j'ai une cinquantaine
31:10d'années
31:10donc je n'ai pas l'impression
31:12de faire partie non plus
31:13des générations.
31:14pour des jeunes.
31:15Non,
31:15mais par rapport
31:15à vos enfants,
31:16pardon,
31:16ce que je disais,
31:18vous,
31:18vous les avez faits
31:19ces sacrifices-là
31:20et aujourd'hui,
31:21c'est vrai que ceux
31:21qui rentrent dans le marché
31:22du travail,
31:23en tout cas,
31:23c'est ce qu'on entend souvent,
31:26pensent aussi
31:27qu'il n'y a pas
31:27que le travail
31:28dans la vie,
31:29qu'il y a aussi
31:30la famille,
31:31les loisirs.
31:32Alors,
31:34bon,
31:34moi,
31:34je vais vous raconter
31:36un petit peu aussi
31:37pourquoi,
31:38pourquoi,
31:39pour moi,
31:39c'est quand même
31:39très important.
31:41J'ai perdu ma maman,
31:41j'avais 5 ans.
31:43Mon papa
31:44était chef de chantier
31:46donc il partait souvent
31:47dans le sud,
31:49enfin,
31:49il partait souvent
31:50une quinzaine de jours
31:51et donc,
31:53on a été,
31:54notre père
31:54a sacrifié,
31:56a sacrifié
31:57volontairement ou pas,
31:59ses enfants,
32:01ses enfants
32:02et sa vie
32:02avec ses enfants
32:03pour son travail.
32:05Et vous voyez,
32:07je ne sais pas
32:08s'il le regrette,
32:09mais nous,
32:10nous,
32:12forcément,
32:13que ça a été
32:13très difficile pour nous
32:14et moi,
32:14je ne me dis jamais,
32:16jamais je ferais ça
32:17pour mes enfants.
32:18Et finalement,
32:18vous n'êtes pas là
32:19un week-end sur deux.
32:21Oui,
32:21mais c'est un week-end sur deux
32:23et par contre,
32:23je comprends que mon fils,
32:25à 25 ans,
32:25ne veuille plus
32:26travailler dans la restauration
32:27et ça,
32:28ça m'agace un peu
32:29parce qu'il y a quand même
32:30beaucoup de gens
32:30qui me disent
32:31oui,
32:31les gens ne veulent pas
32:32travailler le week-end,
32:33ils ne trouvent personne
32:33en restauration
32:34et moi,
32:35maintenant,
32:35je leur dis,
32:36je leur dis,
32:37vas-y,
32:37toi,
32:38va travailler
32:38tous les week-ends
32:39et les jours fériés
32:41et enfin,
32:43il y a tout un tas de choses.
32:44Et alors,
32:44une autre chose aussi...
32:45Oui,
32:46et après,
32:46je voudrais donner la parole
32:47à Jean-Michel.
32:48Oui,
32:48oui,
32:48oui,
32:49une autre chose,
32:50ce qu'on nous parle souvent aussi
32:52que l'espérance de vie
32:53s'allonge.
32:55D'accord ?
32:56Alors,
32:56c'est vrai,
32:58parce que moi,
32:58qui suis aide-soignant,
32:59je le vois bien,
33:00pour les plus de 90 ans.
33:02Mais tous ceux qui ont moins de 75 ans,
33:05il y a quand même,
33:05je pense que tout le monde,
33:06que ce soit les auditeurs,
33:08enfin,
33:09même peut-être,
33:09hélas,
33:10dans vos proches,
33:10il y a quand même beaucoup de décès
33:12de moins de 75 ans.
33:13Et alors,
33:14moi,
33:14je me dis,
33:15si,
33:15alors,
33:16on est à la retraite
33:16à 65,
33:1767 ans,
33:18si c'est pour,
33:19entre guillemets,
33:20profiter d'un peu de tranquillité
33:23et de sa retraite
33:24que pendant 5 ou 6 ans,
33:26eh bien,
33:28je me dis,
33:29c'est pour ça que moi,
33:29je n'ai pas envie de travailler.
33:31C'est pour ça que j'ai pas envie de travailler.
33:32Restez avec nous,
33:33je voudrais juste qu'on écoute Jean-Michel.
33:35Bonjour Jean-Michel.
33:36Bonjour Amandine.
33:37Vous nous appelez d'où ?
33:38Je vous appelle de Pressac,
33:40un petit village de 500 habitants
33:42au sud de la Vienne.
33:43Très bien.
33:43Et vous étiez agriculteur,
33:44c'est ça ?
33:45J'étais agriculteur,
33:46oui.
33:46Vous avez pris votre retraite ?
33:47Non, non, non.
33:48Alors,
33:48j'ai pris ma retraite
33:49et j'ai aidé mon fils
33:51à fonder une petite entreprise
33:52parce que quand j'ai arrêté mon métier,
33:54j'ai vendu mes machines
33:55et donc,
33:56j'ai aidé mon fils
33:58à fonder une start-up
33:59en robotique agricole.
34:01Voilà.
34:02Donc,
34:02vous avez un peu continué à travailler ?
34:04Je travaille à mi-temps,
34:05oui,
34:05je continue de travailler à mi-temps.
34:07Alors,
34:07j'ai pris ma retraite
34:08un peu avant
34:09que je puisse bénéficier
34:11d'une retraite à taux plein
34:12mais c'était délibéré.
34:13Il y avait eu des opportunités.
34:16J'avais trouvé un remplaçant
34:17et puis,
34:18mon fils avait besoin d'argent
34:20donc j'ai profité de cette fenêtre
34:21quitte à rener un peu
34:22sur ma retraite à taux plein.
34:24Je perds à peu près
34:25200 euros par mois.
34:27Vous avez entendu
34:27les propos du ministre du Travail.
34:29Pourquoi autant de Français
34:30ont-ils autant envie
34:31de quitter leur travail
34:32dès 60-62 ans ?
34:34Vous avez la réponse, vous ?
34:36Je crois que oui.
34:38Excusez ma prétention.
34:39Non, mais allez-y.
34:40Il faut redéfinir
34:42ce qu'est le travail.
34:44La plupart des gens
34:45travaillent un peu malgré eux
34:46pour gagner de l'argent,
34:47pour pouvoir après
34:48assumer la vie matérielle.
34:50Mais le travail,
34:51à l'origine,
34:52c'est du lien social.
34:55Amandine,
34:56vous,
34:56vous nous donnez
34:57des nouvelles du monde.
34:59Moi,
34:59je fais un métier que j'aime.
35:00Après,
35:01tout le monde n'a pas la chance
35:02de faire un métier qu'il aime.
35:03Non, non, mais attendez.
35:04Votre fonction,
35:05grâce à vous,
35:06grâce à vos collaborateurs,
35:07on a des nouvelles du monde.
35:10En revanche,
35:11vous ne faites pas pousser
35:12ce dont vous avez besoin
35:13pour vous nourrir.
35:14Non.
35:15Ça,
35:15c'était mon boulot.
35:16Donc,
35:17en échange des nouvelles du monde,
35:19je vous nourris.
35:20Ça marche,
35:21ça,
35:21avec mon médecin.
35:23Mon médecin,
35:23quand il écoute la radio,
35:25eh bien,
35:25il apprend des nouvelles du monde.
35:26Il soigne les enfants,
35:28vos,
35:28probablement,
35:29vos enfants.
35:30Et donc,
35:30le travail,
35:31c'est avant tout
35:32du lien social.
35:33Chacun d'entre nous
35:34ne peut pas vivre individuellement.
35:37On a besoin d'échanges,
35:39de bons services.
35:41Ça,
35:41ça marche avec tous les métiers.
35:42Moi,
35:42je n'ai pas pu apprendre
35:43à dire à mes enfants,
35:44en revanche,
35:45j'ai nourri les instits,
35:47les professeurs
35:47et tous ces gens-là.
35:48Vous comprenez ?
35:49Mais,
35:50ça donne...
35:51Alors après,
35:51ceux qui ne veulent pas travailler,
35:53Amandine,
35:53ils ont le droit.
35:55Mais en revanche,
35:56qu'ils ne demandent rien
35:57à personne.
35:58Juste pour conclure
35:59sur ce thème.
36:00même pas de logement social,
36:01même pas de reste du cœur,
36:03rien.
36:04Ils assument le fait
36:05de ne vouloir
36:06rendre service à personne
36:07et à ce moment-là,
36:09eh bien,
36:09qu'ils aillent vivre,
36:10je ne sais pas moi,
36:11dans les montagnes,
36:12je ne sais pas où,
36:13mais qu'ils ne demandent
36:13rien à personne.
36:14Oui,
36:14c'est la société,
36:16c'est ce que vous dites,
36:16Jean-Michel.
36:17Juste pour conclure,
36:18parce qu'après,
36:18il faut qu'on change de sujet,
36:19mais je voudrais donner
36:20la parole à Alain.
36:21Bonjour Alain.
36:22Bonjour.
36:23Excusez-moi,
36:24mais je vois ce que vous aviez
36:26envie de nous dire
36:26et du coup,
36:26je trouve que c'est
36:27un très bon message
36:28de conclusion.
36:29Vous vous dites,
36:30avec le travail,
36:30on existe,
36:31c'est ça ?
36:31Ah,
36:32c'est indispensable.
36:34C'est indispensable
36:35d'exister.
36:37On ne peut pas exister
36:39en étant fermé
36:40et gentiment à la maison
36:42à lire son journal.
36:44Il y en a qui aiment ça,
36:45très bien pour eux,
36:46respectons-les.
36:47Il y a eu des messages
36:48extraordinaires
36:49avec vos auditeurs,
36:51je les respecte.
36:52J'ai beaucoup aimé
36:53celui de Michel.
36:54dans le travail,
36:57dans le travail,
36:58je n'ai pas besoin
36:58de travailler,
36:59j'ai 72 ans,
37:01mais j'existe,
37:03j'existe.
37:04Et vous,
37:04vous continuez à travailler ?
37:06Vous étiez routier ?
37:06Ah oui,
37:06ah oui.
37:08Non,
37:08pas du tout.
37:08Ah bon,
37:09pas du tout,
37:09c'est marqué n'importe quoi
37:10sur ma petite fiche.
37:12Non,
37:12non,
37:12pas du tout.
37:13À ma retraite,
37:14j'étais dans la biochimie.
37:15Ah oui,
37:15d'accord,
37:16rien à voir.
37:17À ma retraite,
37:17j'ai passé
37:18une délicence
37:19de transport
37:20et aujourd'hui,
37:21je roule,
37:23je roule,
37:23je roule,
37:23et je transporte
37:25des chevaux de course.
37:26Mais c'est un plaisir,
37:28c'est vraiment extraordinaire
37:31d'exister
37:32parce qu'on répond
37:33à du sérieux,
37:35à de l'honnêteté,
37:36à des besoins,
37:38à des services.
37:39On existe.
37:40Bon,
37:40merci beaucoup Alain
37:41et on a quand même,
37:43et on l'évoquait avec Sandrine aussi,
37:44bien sûr,
37:44une pensée pour tous ceux
37:45d'entre vous
37:46qui font des métiers
37:47extrêmement difficiles
37:48et qui,
37:49au bout d'un certain âge,
37:50ne peuvent plus
37:51physiquement,
37:52soit parce qu'ils ont porté
37:54des charges très lourdes,
37:55soit eu des horaires
37:56extrêmement compliqués.
37:58Effectivement,
37:59sans doute que tous les métiers
38:00ne permettent pas
38:01d'aller au-delà
38:02de 62,
38:0363,
38:0364
38:04ou que sais-je,
38:05un peu plus.
38:06Vous restez avec nous
38:07dans un tout petit instant.
38:08On va parler des AVC.
38:09Pourquoi ?
38:10C'est la journée mondiale
38:11et la Cour des comptes
38:12tire la sonnette d'alarme.
38:13Figurez-vous que chez nous,
38:15les patients victimes
38:17d'AVC
38:17sont encore trop souvent
38:19mal prises en charge.
38:21J'attends vos témoignages
38:21au 3210.
38:22A tout de suite.
38:24Envoyez-nous vos messages
38:25sur l'application RTL
38:26ou appelez-nous
38:27au 3210.
38:2850 centimes la minute.
38:31Amandine Bégaud,
38:32RTL Midi,
38:33les auditeurs ont la parole.
38:36À l'âge de 23 ans,
38:37j'ai eu un AVC.
38:38Je n'ai qu'une grosse séquelle.
38:39Je n'ai plus de sommet réparateur,
38:41donc je suis hyper soniaque.
38:42Je me suis bataillée
38:42pendant 10 ans
38:43auprès des neurologues
38:44pour qu'on fasse des tests
38:45parce que je me sentais fatiguée,
38:47je ne me sentais plus comme avant.
38:48Pendant 10 ans,
38:49je me suis entendue dire
38:50par les spécialistes,
38:51les neurologues,
38:51c'était psychologique.
38:52Le concernant,
38:53le suivi est inexistant.
38:55Et voilà pour ce message
38:56qu'on vient de recevoir
38:57au 3210
38:58à l'occasion de la journée mondiale
38:59de l'AVC,
38:59la Cour des Comptes.
39:00Je vous le disais,
39:01sonne l'alerte.
39:02Aujourd'hui en France,
39:03les patients victimes
39:04d'accidents vasculaires cérébraux
39:06sont encore trop souvent
39:08mal prises en charge,
39:10mal suivies également.
39:11On va échanger d'abord
39:14avec Véronique.
39:15Bonjour Véronique.
39:16Bonjour Amandine.
39:17Vous nous appelez d'où ?
39:19Le Mans-la-Sarfe.
39:21Très bien.
39:21Et vous,
39:22vous avez été victime
39:23d'un AVC ?
39:24Oui, il y a deux ans.
39:26Dans quelles circonstances ?
39:28J'étais malade,
39:30je n'arrêtais pas de tousser
39:30et j'avais des vertiges,
39:33mais je n'ai pas du tout
39:33pensé au Covid
39:34parce que j'avais déjà fait
39:36trois vaccins
39:37et deux Covid.
39:41Je me suis génie
39:42mes vertiges
39:43sur le dos du Covid.
39:45Et puis en fait,
39:46un matin,
39:46j'ai entendu frapper
39:47à ma porte,
39:48j'entendais mon téléphone
39:49sonner
39:50et je me suis rendue
39:51compte que j'étais par terre
39:52et que je n'arrivais pas
39:53à aller dans mon salon
39:54pour récupérer mon téléphone.
39:56Vous avez fait un malaise ?
39:57Et puis à un moment donné,
39:57j'ai vu le maire du village
39:59qui était devant moi
40:00et qui me dit
40:01fais-moi un sourire.
40:02J'ai fait un sourire,
40:03il me dit
40:03t'as la bouche de travers.
40:05Donc dans ma tête,
40:05tout de suite,
40:06je me suis dit
40:06j'ai fait un AVC.
40:07Donc ça s'est passé,
40:09vous étiez seule chez vous
40:10en fait ?
40:11En fait,
40:11j'étais chez moi
40:12mais je devais être couchée,
40:13j'ai dû vouloir me lever
40:14et je suis tombée.
40:15Et vous savez
40:16combien de temps
40:16vous allez être restée seule
40:18avant que les secours n'arrivent ?
40:19A priori,
40:20deux jours
40:20puisque le maire
40:21est allé voir mes voisins.
40:23Deux jours ?
40:23Vous avez vu Véronique récemment ?
40:25Ils lui ont dit
40:26dans la voie
40:26partir marcher tous les jours
40:27mais ça fait deux jours
40:28qu'on ne l'a pas vue.
40:30Donc ils ont appelé
40:30les pompiers
40:31et les pompiers
40:31ont changé le barillet
40:32de la porte.
40:33Ils sont entrés
40:34et du coup
40:34j'étais par terre.
40:36Mais on sait Véronique
40:37à quel point
40:37et on le rappelait
40:38tout à l'heure
40:38avec le professeur Amarenko
40:40en cas d'AVC
40:41il faut agir extrêmement vite.
40:42Je redonnais ce chiffre
40:43chaque minute de perdu
40:45c'est 2 millions de euros
40:46dans moins.
40:47Quels sont les séquelles
40:48que vous avez aujourd'hui
40:48Véronique ?
40:50Moi je suis dans un fauteuil
40:51depuis deux ans.
40:53Et vous avez en revanche
40:55jamais eu de problème
40:56de parole ?
40:57Non, non.
40:58Je n'ai pas eu d'atteinte
40:58au niveau parole
41:01au niveau cérébral.
41:02Et vous aviez eu
41:04des alertes
41:05un peu avant ?
41:06Pas du tout.
41:06Par ce sentiment
41:07de ne pas se sentir très bien
41:08mais aucune alerte.
41:10Non, non.
41:10Mais en fait
41:10moi quand je suis arrivée
41:12à l'hôpital
41:12et après
41:14quand j'étais en centre
41:15de rééducation
41:16ils m'ont dit
41:17vous avez fait un AVC
41:17sans raison.
41:19Parce que je ne bois pas
41:20je ne fume pas
41:21je n'ai pas d'hypertension
41:23je n'ai pas de diabète
41:24je n'ai pas de cholestérol
41:25donc ils n'ont pas compris
41:26pourquoi j'avais fait un AVC.
41:28Et après
41:29quand je leur ai dit
41:29que j'avais été testée positive
41:31au Covid la veille
41:32ils m'ont dit
41:32ah bah je ne cherchais pas
41:33parce que de toute façon
41:34le Covid a une action
41:35sur le vaisseau.
41:36Ah oui.
41:37Et donc vous avez passé
41:38plusieurs jours à l'hôpital
41:39puis dans un centre
41:40de rééducation.
41:41J'évoquais tout à l'heure
41:42la Cour des Comptes
41:43qui dit que
41:44les patients
41:45aujourd'hui en France
41:46sont trop souvent
41:47mal pris en charge
41:48mal suivis.
41:49Vous avez l'impression
41:49d'avoir manqué d'aide
41:51pendant ce suivi ?
41:52Au niveau de mon bras
41:53oui.
41:53Parce que quand je suis
41:54à l'hôpital du Mans
41:55l'hôpital s'est occupé
41:56de mon bras
41:57et de ma jambe
41:57j'ai vu des kinés
41:58j'ai fait de la rééducation
42:00avec de la réalité virtuelle
42:01mais en fait
42:02quand je suis arrivée
42:03après au centre
42:04de rééducation à l'Arche
42:05on s'est occupé
42:06de ma jambe
42:06mais pas beaucoup
42:06de mon bras
42:07et aujourd'hui
42:08mon bras
42:08il est complètement inerte.
42:10Véronique, restez avec nous
42:11on va accueillir Jessica
42:12bonjour Jessica
42:13Bonjour
42:14Vous nous appelez d'où ?
42:16De Saint-Alban-de-Roche
42:17en Isère
42:17Je peux vous me permettre
42:19de demander votre âge ?
42:21J'ai 39 ans
42:2139 ans
42:22et vous aussi
42:22vous avez fait un AVC
42:24toute jeune
42:24J'en ai fait même 2
42:26et j'avais 31 ans
42:2831 ans
42:292 à quelques jours
42:30d'intervalle c'est ça ?
42:32Oui 12 jours d'intervalle
42:33entre les deux
42:33Et comment ça s'est passé ?
42:34Expliquez-moi
42:35dans quelles circonstances ?
42:37Alors moi j'étais
42:38en réunion de travail
42:39subitement
42:40j'ai eu un mal de tête
42:41très ciblé
42:42à l'arrière de ma tête
42:43à droite
42:43j'ai perdu mon champ
42:45visuel gauche
42:46je n'arrivais plus
42:48à intervenir en réunion
42:49je ne savais plus
42:49ce que j'étais en train
42:50de dire
42:50et j'ai eu des gros
42:52gros vertiges
42:53Et donc immédiatement
42:54vous vous êtes dit
42:55c'est ça ?
42:56Alors pas du tout
42:57moi je n'étais pas
42:58consciente de ce qui m'arrivait
43:00je pensais que j'étais
43:01en train de faire
43:02une crise d'hypoglycémie
43:03et que j'allais faire
43:04un malaise
43:05et que j'allais tomber
43:05dans les pommes
43:06tout simplement
43:06entre guillemets
43:07mais par contre
43:09mon chef qui était présent
43:11a eu lui
43:12le bon réflexe
43:13d'appeler le 15
43:13d'appeler le SAMU
43:14mais malheureusement
43:15j'ai quand même eu
43:16une très mauvaise prise en charge
43:18les urgences
43:19n'ont pas pensé
43:20à un AVC
43:21sans doute du fait
43:21que je sois une femme
43:22et qu'en plus
43:23j'étais jeune
43:24et à 31 ans surtout
43:24voilà
43:25et donc on pensait
43:28à une migraine ophtalmique
43:29dans un premier temps
43:30et ce premier temps
43:32a duré très très longtemps
43:33parce qu'il a fallu
43:33attendre 53 heures
43:35pour passer une IRM
43:36et qu'on me dise
43:37enfin que j'avais fait
43:38un AVC
43:38et après
43:39la prise en charge
43:40ça a été
43:42ou
43:43alors je suis restée
43:45deux semaines
43:46à l'hôpital
43:47et à la suite
43:48de ces deux hospitalisations
43:50je n'ai pas eu
43:51d'ordonnance
43:52pour une rééducation
43:53malgré toutes les séquelles
43:54que je présentais
43:55on vous a laissé sortir
43:56comme ça de l'hôpital
43:57sans rien
43:58exactement
43:58alors que j'avais vu
44:00une orthophoniste
44:01qui m'avait fait un bilan
44:02qui montrait
44:03que j'avais
44:03de gros problèmes
44:04des locutions
44:05et des problèmes
44:06cognitifs
44:07j'avais vu également
44:08un kiné
44:09pour mes problèmes
44:10d'équilibre
44:11et malgré tout ça
44:14j'ai fait aussi
44:14des examens
44:15ophtalmologiques
44:15qui m'ont dit
44:16qu'effectivement
44:17j'avais perdu
44:17tout mon champ gauche
44:18et malgré ça
44:20j'ai dû me débrouiller
44:21par moi-même
44:22avec mon généraliste
44:23pour essayer
44:23de trouver
44:23des professionnels
44:24donc j'ai fait
44:26ma rééducation
44:27moi-même
44:27à mes frais
44:28en libéral
44:29Bon, restez avec nous
44:30Jessica
44:31on va poursuivre
44:31le débat
44:32dans quelques toutes
44:32petites secondes
44:33à tout de suite
44:33Amandine Bégaud
44:35RTL midi
44:36les auditeurs ont la parole
44:38vous voiturer
44:39jusqu'à 14h
44:41les auditeurs ont la parole
44:43Amandine Bégaud
44:44sur RTL
44:45Je suis arrivée
44:48à l'hôpital de Béziers
44:49et un coup de chance
44:50j'ai été prise
44:51tout de suite
44:52dans le service adapté
44:53pour faire ma thrombolise
44:55je me suis réveillée
44:56le lendemain
44:57et ça allait
44:57donc effectivement
44:58j'étais prise en charge
44:59à temps
45:00Voilà, prise en charge
45:02à temps
45:03et c'est ce qui fait
45:03bien sûr
45:04toute la différence
45:04le message de Catherine
45:06au 3210
45:07on continue à parler
45:08de l'AVC
45:09à l'occasion
45:09de cette journée mondiale
45:10et de ce rapport
45:11de la Cour des Comptes
45:12qui s'alerte
45:13puisque les patients
45:15victimes d'accidents
45:16vasculaires cérébraux
45:17aujourd'hui en France
45:18sont encore trop souvent
45:19mal pris en charge
45:20mal suivis aussi
45:21ce qui occasionne
45:22des séquelles
45:23qu'on aurait sans doute
45:24pu éviter
45:25on va accueillir
45:26Laurence
45:26bonjour Laurence
45:27oui bonjour Amandine
45:29bonjour aux auditeurs
45:31alors vous
45:32ce n'est pas vous
45:32qui avez été victime
45:33d'un AVC
45:33mais votre papa
45:34voilà
45:35c'est mon papa
45:36qui a été victime
45:36d'un AVC
45:37le 1er novembre
45:3999
45:40donc en fait
45:41il a fait
45:42son malaise
45:43le matin
45:44maman
45:45maman a eu
45:45le bon réflexe
45:46et a appelé
45:47les secours
45:48donc en fait
45:49il avait repris connaissance
45:50il s'est habillé seul
45:52pour eux
45:52les secours
45:53lui ont posé
45:54diverses questions
45:55auxquelles il a su répondre
45:56donc il est parti quand même
45:59parce qu'il avait
46:00la bouche encore de côté
46:01les secours
46:03l'ont emmené à l'hôpital
46:04arrivé à l'hôpital
46:05ils lui ont fait passer
46:06l'IRM
46:07et donc en fait
46:08tout de suite
46:08ils ont décelé
46:09que c'était un AVC
46:10mais seulement
46:11l'interme sur place
46:13ce jour-là
46:15avait la crainte
46:18enfin n'a pas su interpréter
46:19l'IRM
46:20entre l'AVC ischémique
46:22ou hémorragique
46:23et donc n'a pas procédé
46:25à la thrombolise
46:26donc il y a eu
46:28un problème de prise en charge
46:29sur le moment
46:30ah ben total
46:31donc en fait
46:32il l'a laissé
46:34aux urgences
46:34une bonne partie
46:35de la matinée
46:36ne sachant pas
46:37quoi en faire
46:38il l'a transféré
46:39sur l'île
46:40sur un service
46:41donc plus adapté
46:43mais là-bas
46:45en fait
46:45on ne lui a toujours
46:46pas fait la thrombolise
46:47alors peut-être
46:48ils ont pensé
46:49qu'il l'avait eu
46:50puisqu'il avait été pris
46:51en charge
46:51dans la demi-heure
46:52et en fait
46:54à 22h
46:54il a refait un AVC
46:56et là par contre
46:57aphasie
46:58totale
46:59et puis
47:00paralysie aussi
47:02côté droit
47:02et aujourd'hui
47:03en fait
47:03il est en fauteuil
47:04il ne parle plus
47:05et en fait
47:06ça aurait pu être évité
47:07avec la thrombolise
47:08puisqu'en fait
47:08c'est une mauvaise interprétation
47:10de l'IRM
47:10Jessica
47:11vous êtes toujours
47:12avec nous
47:12vous nous le disiez
47:13vous avez fait
47:14deux AVC
47:14à 12 jours d'intervalle
47:16et vous êtes
47:16finalement sortie
47:17de l'hôpital
47:18sans suivi
47:19sans ordonnance
47:20aujourd'hui
47:21vous avez décidé
47:21de vous mobiliser
47:22c'est aussi pour ça
47:23que vous nous avez appelé
47:25oui en fait
47:26depuis je suis active
47:28sur les réseaux sociaux
47:29pour convaincre
47:31le ministère de la santé
47:32d'agir
47:33pour une campagne
47:34de santé publique
47:35contre l'AVC
47:35qui est le nom
47:36que vous retrouverez
47:37sur mes réseaux
47:38j'ai mis en place
47:39une pétition
47:40que vous retrouverez
47:41avec le hashtag
47:42pétition AVC
47:43qui compte
47:44près de 26 000 signatures
47:45aujourd'hui
47:46mais parce que vous trouvez
47:47qu'on est trop mal informé
47:48Jessica
47:49chacun de nous
47:49mais totalement
47:50totalement
47:51regardez autour de vous
47:53écoutez
47:53écoutez les français
47:55vous verrez
47:561 sur 2
47:56ne connaît pas
47:57les signes d'un AVC
47:58alors que c'est une urgence
47:59et pourtant 1 sur 5
48:00en fera 1
48:01c'est ce que nous disait
48:02tout à l'heure
48:02le professeur Aramenco
48:04tout à fait
48:05et en plus
48:06il s'agit de la première
48:07cause de mortalité
48:08de la femme en France
48:09avant le cancer du sein
48:10et la première cause
48:11de handicap
48:12donc il serait vraiment temps
48:13j'espère que
48:14madame Rist
48:14notre ministre de la santé
48:16vous écoute
48:16et nous écoute
48:18nous les victimes
48:18et les aidants
48:19et sera convaincue
48:21d'agir enfin
48:22contre l'AVC
48:23je voudrais juste
48:24qu'on donne très vite
48:25la parole à Alain
48:26bonjour Alain
48:26bonjour
48:28je suis désolée
48:28je vais vous presser
48:29parce qu'il va falloir
48:30qu'on passe l'antenne
48:31à Jean-Alphonse Richard
48:32mais vous aussi
48:33vous avez été victime
48:34d'un AVC
48:34en revanche
48:35vous avez été bien pris en charge
48:37alors moi
48:38j'ai été bien pris en charge
48:39parce que
48:4010 minutes après
48:42que j'ai fait l'AVC
48:43ma fille m'a dit
48:45papa tu as quelque chose
48:47papa fait un AVC
48:48on appelle tout de suite
48:49les pompiers
48:50et j'étais à Center Park
48:52pour fêter Noël
48:53avec mes enfants
48:54et ma petite fille
48:56m'avait dit
48:57papi il a un problème
48:59ma fille est venue
49:01m'a tenu la main
49:02et on ressent
49:04ce que les autres font
49:05mais on n'a aucune réaction
49:07et la parole
49:08vous est sortie
49:09mais partie
49:10on ne sait plus parler
49:11on est en train
49:11de faire des
49:12des bruits de cochon
49:15excusez-moi
49:16et voilà
49:17d'où l'importance
49:18comme le rappelait Jessica
49:19finalement de faire
49:20une campagne d'information
49:21pour que tout le monde
49:22connaisse les règles
49:24au moindre doute
49:25vous composez le 15
49:27une minute de perdu
49:28je le disais
49:29dans la prise en charge
49:29c'est 2 millions de neurones
49:30qui sont détruits
49:33un grand grand merci
49:34à tous
49:35et puis j'ai une pensée
49:35tiens
49:35pour tous ceux
49:36qui seraient hospitalisés
49:38qui nous écouteraient
49:39et ainsi
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