- il y a 17 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 21 octobre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:08Avec Amandine Bégaud.
00:10Et c'est l'image du jour, Nicolas Sarkozy en prison.
00:12L'ancien président a été incarcéré ce matin à la prison de la santé, comme prévu, placé à l'isolement.
00:18Ses avocats annoncent d'ores et déjà avoir déposé une demande de mise en liberté.
00:23Le débat autour de l'exécution provisoire est un débat légitime.
00:27Voilà ce que dit Emmanuel Macron, mais il doit être mené dans le calme, explique le président qui est actuellement en déplacement en Solvanie.
00:35Emmanuel Macron a par ailleurs évoqué la réforme des retraites.
00:38Suspension ne signifie pas abrogation, dit Emmanuel Macron, qui n'exclut pas un référendum sur le sujet.
00:46Dans l'actualité également, l'alerte enlèvement levée.
00:50Le jeune Ryan, qui avait été enlevé hier soir dans un foyer de Haute-Vienne, a été retrouvé.
00:55Il est sain et sauf.
00:57Et puis dans le Val-d'Oise, 1700 foyers restent privés d'électricité après le passage hier d'une tornade.
01:03Tornage, tornade pardon, qui a fait un mort et neuf blessés.
01:08La météo avec vous, Claire Delorme.
01:11Pluvieux, on l'a dit, au sud cet après-midi.
01:13Ça va continuer ces prochains jours ?
01:14Oui absolument.
01:15Donc attention, là c'est vraiment le défilé des perturbations.
01:19A commencer par demain, une nouvelle va débarquer par la façade atlantique,
01:22qui apporte à nouveau des bonnes pluies du sud-ouest au nord-est.
01:25Les Pyrénées, la Méditerranée et les départements du nord de la Seine seront épargnés avec un temps plus sec.
01:30Mais attention pour jeudi.
01:31Jeudi, c'est le vent qu'on va surveiller.
01:33Donc ça reste encore affiné.
01:35Mais on pourrait avoir des rafales atteignant les 100 km heure sur la façade atlantique et la Manche.
01:39Mais également en montagne et en Corse.
01:41Et attention, ça pourrait aussi atteindre les 90 km heure dans l'intérieur des terres.
01:45Donc jeudi, vraiment une journée à surveiller.
01:48Et puis, vendredi, le temps restera encore bien agité avec une alternance d'averses et d'éclaircies.
01:54Le vent, il va commencer à faiblir, mais il restera encore bien sensible avec quand même encore 60 km heure dans les terres.
02:00Et puis, côté température, ça évolue très peu.
02:02Ça reste dans les mêmes valeurs qu'aujourd'hui.
02:04Merci beaucoup Claire.
02:05Je suis outrée que la justice est décidée de le rendre coupable n'ayant aucune preuve contre lui.
02:21J'ai suivi tout son dossier.
02:23Et à partir d'aujourd'hui, je ne crois plus en la justice de mon pays.
02:27Je n'étais pas Sarkozy, mais à partir d'aujourd'hui, je le suis.
02:30La colère de Béatrice qui vient de nous laisser ce message au 3210 après l'incarcération de Nicolas Sarkozy.
02:37Vous êtes très très nombreux à réagir.
02:39Et on vous donne bien sûr, comme chaque jour, la parole sur RTL.
02:42Thomas Proutot, chef du service police-justice, est avec moi en studio.
02:46Rebonjour Thomas.
02:47Bonjour.
02:48On va accueillir Marc.
02:49Bonjour Marc.
02:50Oui, bonjour Madame Bégo.
02:51Vous nous appelez d'où ?
02:53Je vous appelle d'un petit village qui se trouve dans le vexin français, Bazincourt-sur-Efte.
02:59Oh, c'est joli comme nom.
03:00Oui, c'est magnifique.
03:02Le nom est magnifique et le village est magnifique.
03:03Bon, très bien.
03:04Et vous faites quoi dans la vie ?
03:05Je suis retraité.
03:06Très bien.
03:07Et alors, cette incarcération de Nicolas Sarkozy, est-ce que comme Béatrice, vous êtes outré ?
03:12Outré, peut-être pas le terme, mais ça me laisse pantois.
03:15Et ça me fait venir plein de questions à l'esprit, en fait.
03:20Allez-y.
03:20Si je peux vous résumer, en fait, je n'ai jamais été un fervent admirateur de M. Sarkozy,
03:25mais là, nous sommes vraiment en droit de me poser des questions.
03:28En fait, un ancien personnage de l'État qui a occupé les plus hautes fonctions est condamné
03:33à 5 ans de prison avec un mandat de dépôt immédiat pour avoir, entre guillemets,
03:38peut-être financé sa campagne présidentielle avec de l'argent étranger.
03:42Ça, c'est un fait.
03:43Bien que cette affaire soit fondée sur une note médiatarte jugée que crédite par le
03:48tribunal, imaginons tout de même que M. Sarkozy soit coupable.
03:52En tout état de cause, il ne s'est pas enrichi personnellement, n'a pas puisé dans les
03:57caisses de l'État, ni dans la poche des Français.
04:00Alors certes, il y aurait faute, mais la sentence n'est-elle pas disproportionnée ?
04:05Ce qui vous choque, ce n'est pas qu'il soit condamné, c'est qu'il aille en prison ?
04:10Oui, parce qu'en fait, la loi française donne à tout présumé coupable d'être
04:16innocent jusqu'à ce qu'il ait usé de tous les recours que la justice lui permet
04:21d'avoir, et entre autres, l'appel.
04:23Et en l'état actuel des choses, effectivement, il est présumé innocent puisqu'il a fait
04:28appel.
04:29Thomas Proutot, qui connaît parfaitement ce dossier.
04:32En fait, Thomas, ce qui choque Marc, c'est cette exécution provisoire.
04:37Alors, on peut le comprendre, on peut comprendre aussi que c'est difficile de comprendre la
04:43décision du tribunal parce qu'elle est complexe.
04:46Effectivement, quand on dit que ce qui est retenu contre lui, c'est la préparation d'un
04:51délit, on se dit mais le délit ne l'a pas commis et donc pourquoi est-ce qu'il se retrouve
04:54condamné à cinq ans avec en plus une exécution provisoire au regard de la gravité de l'infraction ?
05:00C'est ce qu'avaient écrit la présidente et les trois magistrats qui ont jugé de cela.
05:05Alors, ce n'est pas qu'un point de vue, c'est-à-dire que les éléments du dossier,
05:09c'est ce qu'écrivent les magistrats, sont en fait très lourds parce que la préparation,
05:12ça veut dire une entente avec Brice Hortefeux et Claude Guéant pour qu'ils commencent
05:17un processus de penser à aider à lever le mandat d'arrêt international visant quelqu'un
05:25qui est donc un terroriste notoire, Abdallah Senoussi, qui faisait partie du régime de Canafi,
05:29qu'ils ont commencé à envisager cette hypothèse avec en contrepartie un flux d'argent vers la France.
05:35Le simple fait d'avoir mis des moyens d'État, puisqu'à l'époque Brice Hortefeux était ministre délégué
05:40et Claude Guéant, directeur de cabinet de Sarkozy, est considéré, puisque ça, ça a été pour le coup établi
05:45avec des preuves, que c'est suffisamment grave et que c'est même très grave et que c'est pour ça
05:50que cette exécution provisoire a été décidée, en plus de la peine de 5 ans, qui est elle-même
05:56une peine déjà très lourde.
05:57Marc, allez-y.
05:58Monsieur Prouto, j'entends parfaitement ce que vous dites.
06:00Si ce n'est qu'aujourd'hui, ce ne sont que des présomptions.
06:04Aucune preuve n'a été apportée.
06:06Aujourd'hui, on n'en trouve pas de traces de ce financement libyen dans la campagne électorale
06:12à M. Sarkozy.
06:14M. Sarkozy n'était pas présent au moment des peut-être tractations qu'il y a eu avec l'État libyen.
06:20Donc, tout ce qu'on pourrait éventuellement lui reprocher, c'est de l'avoir su que ses
06:24collaborateurs et de l'avoir, de s'être tu.
06:28C'est tout ce qu'on peut lui reprocher aujourd'hui.
06:29C'est ce qu'on lui reproche.
06:30On considère que c'est notamment ce qu'on lui reproche, bien évidemment.
06:33Je comprends, je comprends.
06:34Parce que ce sont ses collaborateurs directs.
06:35Parce que ce n'est pas disproportionné.
06:37En parallèle de ça, vous avez les dirigeants d'un parti politique français que je ne citerai
06:42pas, qui ont été condamnés à 4 ans de prison pour détournement, eux, de fonds publics.
06:46De plus de 4 millions de fonds européens sur les fonds publics.
06:50Et vous pensez au Rassemblement national ?
06:52Par exemple, l'exécution provisoire a eu lieu sur sa peine d'inigibilité, mais
06:59pas sur la peine de prison.
07:00Pourquoi ?
07:01Marc, restez avec nous parce que c'est très intéressant ce débat.
07:05Et alors, effectivement, c'est un peu technique, mais Thomas est là pour nous aider à tout
07:09bien décrypter.
07:10On va accueillir Sophie.
07:10Bonjour Sophie.
07:12Bonjour.
07:12Vous nous appelez d'où ?
07:14Je vous appelle de Chenevière-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.
07:17Très bien.
07:17Et vous faites quoi, vous, dans la vie ?
07:19Je suis chef de projet informatique.
07:21Très bien.
07:22Vous êtes d'accord avec Marc qui trouve que finalement cette incarcération est un peu
07:29disproportionnée ?
07:31Alors, pas tout à fait.
07:32S'il n'en était qu'à son premier fait d'arme, effectivement, ça aurait pu être abusif.
07:38Là, je pense qu'il a pris quand même pour l'ensemble de ses œuvres et de sa carrière,
07:42déjà.
07:43Et puis, par ailleurs, n'importe quel citoyen lambda, quand il est attrapé par la justice,
07:50il a d'abord un rappel à la loi, après il a éventuellement une amende, un sursis
07:55ou plus.
07:57Et donc là, l'histoire, c'est qu'il y a quand même un passif derrière tout ça.
08:03Il a été quand même président de la République.
08:05Il siège au Conseil constitutionnel.
08:08Alors, il n'y siège plus.
08:11Il n'y siège plus.
08:11Ah oui, forcément.
08:12Non, non, mais même, pardon, avant son incarcération, il n'y siégeait plus.
08:16Oui, d'accord.
08:17Mais enfin, il y a quand même siégeé en ayant été condamné.
08:19Donc, enfin, il y a un moment donné, il faut quand même qu'on se mette dans une position
08:26où si on veut que les citoyens lambda puissent respecter la justice par ailleurs, il faut
08:33que les grandes sementes qui ont été présidents de la République, qui ont été
08:35condamnés et qui ont été au Conseil constitutionnel, se plient à la même traction.
08:41La justice doit être la même pour tout le monde.
08:43Exactement.
08:44Thomas, c'est intéressant.
08:46Sophie dit que le fait qu'il ait déjà été condamné par le passé a sans doute aussi
08:51pesé.
08:51Ça compte aussi, ça, pour des juges quand ils décident d'une peine ?
08:55Alors, ça compte de la manière, ça a été exprimé directement par le tribunal,
08:59par la présidente du tribunal, qui a dit à Nicolas Sarkozy qu'en plus de la gravité
09:03des faits, il n'avait pas semblé prendre la mesure de la gravité de sa condamnation
09:07précédente.
09:08La condamnation, dans le cadre de ce qu'on appelle les écoutes, où il a été condamné
09:12pour corruption.
09:15Pour laquelle il a apporté un bracelet électronique.
09:16Pour laquelle il a apporté un bracelet électronique.
09:18Donc, cette peine qui est une peine définitive, pour laquelle il a été considéré définitivement
09:21coupable, il n'est plus présumé innocent, il n'a pas semblé, dans les débats, quand
09:26on a fait sa personnalité, quand on est revenu dessus, prendre la mesure de la gravité
09:30et continuer à dire qu'il est innocent de tout.
09:32Et donc, là, la présidente a dit, ça, ça pèse aussi dans la balance, puisque la
09:35peine, c'est censé aussi être une mesure de réinsertion, évidemment, en parlant de
09:39Nicolas Sarkozy, ce n'est pas le sujet, mais de prise de conscience de la gravité
09:42des infractions.
09:42Elle a considéré que son attitude de dénégation totale durant l'ensemble des débats et
09:47en revenant sur les précédentes affaires, ça n'avait pas été, entre guillemets,
09:52suffisant et que, donc, peut-être le seul passage en prison pouvait lui faire prendre
09:55conscience de la gravité des faits qui lui sont reprochés.
09:58Je parle du point de vue de la magistrate.
10:00Du point de vue de la magistrate et, en fait, oui, de la justice et de la manière dont
10:04elle a rendu son jugement et l'a expliqué.
10:08Merci beaucoup, Thomas, pour toutes ces explications.
10:10Vous restez avec nous.
10:10On va poursuivre le débat dans un tout petit instant et accueillir notamment François.
10:14Bonjour, François.
10:16Oui, bonjour.
10:17Vous nous appelez de Deauville et alors, pour vous, c'est de la justice politique.
10:21C'est ça juste d'un mot.
10:23Mais naturellement, mais c'est un scandale.
10:25Regardez, le président Sarkozy a été mis près d'un an sur table d'écoute.
10:30Vous vous rendez compte, si vous mettrez tout le monde français sur un an sur table
10:32d'écoute, vous allez en trouver des choses.
10:34Bon, allez, on se retrouve dans un instant, François.
10:36Je vous écoute dans un instant.
10:38A tout de suite sur RTL.
10:40Message sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
10:4450 centimes la minute.
10:47Amandine Bégaud.
10:48RTL midi.
10:49Les auditeurs ont la parole.
10:51S'il est en taule, c'est qu'il l'a mérité.
10:53Il faut arrêter, quoi.
10:54Avec le comportement, en plus, qu'il a eu vis-à-vis des Français quand il était président.
10:58Et qu'on arrête de le soutenir sans cesse quand on a vu tous ces rigolos ce matin
11:02qui applaudissaient.
11:03Je trouve ça pitoyable et lamentable.
11:05Il est au trou.
11:06Qui les reste ?
11:06La réaction de Pierre au 3210.
11:10Sévère après l'incarcération du Nicolas Sarkozy.
11:14François, vous nous appelez de Deauville.
11:16Pardon, je vous ai un peu coupé la parole.
11:18On devait faire une petite pause.
11:20Vous n'êtes pas du tout d'accord avec Pierre qu'on vient d'entendre ?
11:22Pas du tout, pas du tout, parce que regardez, le président Sarkozy a été mis sur table d'écoute pendant un an.
11:27J'aurais bien voulu voir les juges sur table d'écoute, eux, pendant un an, quand ils l'ont manigancé, le mur des cons.
11:32Vous voyez ce que je vais vous dire ?
11:33Ça, c'est le système des murs des cons.
11:35C'est-à-dire, c'est facile de dire, on juge, les gens, vous savez, sont soupçonnés,
11:40et puis dans la vérité, on les condamne.
11:41Non, non, il faut des preuves.
11:42C'est bien beau de dire une justice, c'est normal qu'il y ait une justice pour le président Sarkozy,
11:47comme pour tout le monde, mais c'est une affaire de juges, vous savez, avec le mur des cons, je me répète,
11:53mais elle n'a pas été montée par hasard.
11:55Et puis, M. Sarkozy voulait réformer la justice.
11:58Il les avait même appelés les petits pois.
11:59Ça n'avait sans doute pas dû leur faire plaisir.
12:04Donc, vous avez plein de gens qui méritent autre chose.
12:06Mais attendez, on traverse un mauvais passage.
12:09Le président Macron s'est fait humilier avec M. Trump.
12:12On se fait voler les bijoux au Louvre.
12:14Là, on voit un cinéma avec le président Sarkozy qui était quand même...
12:19Mais François, tout ça n'a rien à voir.
12:21Le président Sarkozy, parce qu'il voulait réformer.
12:23Il voulait réformer la France.
12:25Mais François, vous êtes d'accord avec moi ?
12:27Il n'y a aucun lien entre le Louvre, Emmanuel Macron et Donald Trump et Nicolas Sarkozy ?
12:32Non, c'est l'humour, c'est l'humour.
12:33Non, ne lui mettez pas ça en plus.
12:36Je vous en prie, je vous en prie.
12:37Alors, qu'est-ce qu'il va avoir, M. Penel ?
12:39Vous savez, il a fait des faux documents, M. Penel.
12:43Le patron de Mediapart ?
12:44Est-ce qu'il va avoir quelque chose ?
12:45Oui.
12:45Est-ce qu'il va avoir quelque chose ?
12:47Est-ce qu'il va avoir une mise en examen ?
12:49Est-ce qu'il va avoir quelque chose, ce monsieur ?
12:50Parce que l'affaire, elle est sur du faux, au départ.
12:53On est bien d'accord ?
12:54Alors, justement, il y a Thomas Proutot, chef du service police et justice, qui est avec nous.
12:58Il y a ce document Mediapart qui pose question, Thomas ?
13:01Oui, oui, vous avez à la fois raison et tort, c'est-à-dire qu'effectivement, enfin, il faut être prudent de toute façon sur ce fameux document Mediapart, qui est le point de départ de l'histoire dans sa partie publique.
13:11C'est une fois qu'il a été révélé, que Mediapart a fait la une avec ça en 2012, que l'affaire a été lancée.
13:17Aujourd'hui, 13 ans plus tard, il y a eu d'innombrables débats, et le débat reste ouvert, parce que, d'un côté, toutes les procédures engagées pour faux, justement, ont été classées sans suite, jusqu'au plus haut recours.
13:30Mais dans sa décision du tribunal, la même qui a condamné Nicolas Sarkozy, le tribunal dit que ce document était probablement un faux.
13:39Probablement.
13:40Ce qui va à l'encontre de trois autres décisions de justice.
13:43Donc, le débat reste ouvert.
13:44Le débat reste ouvert. Ce qui est important, c'est que ce qu'il a déclenché a révélé des éléments qui, eux, sont avérés et incontestables.
13:55François, vous êtes un électeur de Nicolas Sarkozy, vous le diriez comme ça ?
13:59Je vais vous dire quelque chose. Vous prenez, après la guerre, les trois meilleurs présidents qu'on a eus en France, parce que ce n'est pas une jouissance d'accabler le président Sarkozy comme ça,
14:09parce qu'il y a eu De Gaulle, Pompidou et le président Sarkozy.
14:13Le reste, vous n'avez qu'à regarder dans l'État qui est la France. Vous avez vu, dans l'État où c'est qu'on en est arrivé, il n'y a plus rien qui va.
14:20Et ça vous a choqué de le voir rentrer dans cette prison ce matin ?
14:25Mais attendez, c'est un ancien président. On l'accuse à, comment je vais dire, des choses qui n'ont même pas définitivement la preuve.
14:32Il faut avoir définitivement la preuve. S'il aurait définitivement la preuve d'affirmatif, ça change tout.
14:39Mais là, c'est sur le bénéfice du doute. On n'enferme pas les gens sur le bénéfice du doute.
14:43Il a fait appel de la décision, en tout cas.
14:45Il y a appel en plus. On attend que l'appel se finisse. On attend plein de choses.
14:50Avant, là, ils ont voulu faire du théâtre. Le mur des cons, c'est eux.
14:53C'est-à-dire que ces gens-là, ils ont voulu le condamner absolument parce qu'ils ont peur d'être réformés.
14:58Et ça, il aurait dû réformer le président Sarkozy.
15:01Il aurait dû, parce que je vais vous dire quelque chose, le président Sarkozy va se relever.
15:04Avec les phrases qu'il a dites, il va se représenter aux élections.
15:08Vous pensez qu'il va se représenter à l'élection présidentielle ?
15:10Bien sûr, bien sûr. Dites, c'est un monsieur qui a du cran.
15:14Vous vous rendez compte que si jamais on aurait eu ce monsieur-là dans les grosses affaires qu'on a en ce moment avec l'Ukraine,
15:19on a plein de choses qui ne vont pas. Vous croyez qu'il serait laissé faire ?
15:22Et je vous rappelle qu'il s'était présenté à la primaire de son parti et qu'il n'en était pas sorti vainqueur.
15:32C'est François Fillon qui avait été choisi candidat.
15:34Juste, Thomas Proutot, vous vouliez ajouter quelque chose ?
15:35Oui, je crois que c'est très intéressant dans ce que dit François.
15:37Et quel que soit le point de vue dont on se place, on se rend compte qu'en partie,
15:41cette décision de justice qui est évidemment historique et extrêmement lourde, extrêmement grave,
15:45évidemment personne ne se félicite ce qu'un ancien chef de l'État se retrouve en détention.
15:51C'est intéressant, c'est que cette décision, elle n'est pas comprise.
15:54Oui, c'est ça. C'est pour ça qu'il faut prendre le temps de l'expliquer.
15:57Et c'est un vrai sujet qui est aujourd'hui, il y a une réflexion depuis d'ailleurs un mois déjà,
16:01qui a accéléré sur la justice elle-même qui s'interroge,
16:03sur comment est-ce qu'on doit expliquer les choses pour ne pas se retrouver avec des gens
16:12qui ont l'impression qu'il y a un complot ou qu'il y a une injustice ou que tout ça est dirigé
16:15contre un ancien président parce que lui-même avait été désagréable avec les juges.
16:20François, restez avec nous, on va accueillir Philippe. Bonjour Philippe.
16:24Bonjour.
16:24Vous êtes chauffeur routier, vous nous appelez d'où ?
16:28Je suis actuellement en Espagne.
16:29Ah, vous êtes en Espagne. Très bien.
16:32Et alors vous, vous n'êtes pas du tout d'accord avec François ?
16:35Alors écoutez, ce que j'entends plus tout à l'heure, ça me périrait, mais d'une force.
16:38Alors Sarkozy, l'un des trois meilleurs présidents de la France est connus.
16:41Écoutez, parce que je suis au volant, mais je me roulerai bien par terre.
16:44Deuxièmement, toujours afficher les juges, les magistrats, etc.
16:49En disant, ils sont de gauche, ils veulent se taper un gars de droite, machin, c'est trop facile.
16:55Trop, trop facile.
16:56Après, tout le monde dit la justice et la justice.
16:59Les politiques en premier, dont l'ERN, qui fait toujours de la justice, d'accord ?
17:04Là, la justice fait son travail, on va lui dire qu'en fait, c'est de l'acharnement politique.
17:09Parce que comme ils sont tous de gauche, évidemment, ils tapent un mec de droite.
17:13Enfin voilà, ça devient du grand n'importe quoi.
17:15Alors, juste Philippe, pour essayer de relativiser un tout petit peu,
17:19ce qui en choque certains, c'est qu'il a fait appel,
17:21et donc qu'officiellement, il n'est pas coupable, il est toujours présumé innocent,
17:26et que malgré cet appel, il va en prison.
17:28Alors, il y a le bout de suite du PNF, je ne sais plus comment il s'appelle,
17:31qui est passé sur votre antenne il y a quelques temps, d'accord ?
17:34Qui a reconnu qu'il n'y avait pas eu...
17:36Du parquet financier.
17:37Le parquet financier Jean-François Bonner.
17:38Voilà, qui a reconnu sur votre antenne qu'il n'y avait pas eu un transit d'argent.
17:45Il l'a reconnu sur votre antenne.
17:48Pas d'enrichissement personnel de Nicolas Sarkozy, mais...
17:51Des flux d'argent.
17:52Des flux d'argent.
17:53Des flux d'argent.
17:54Excusez-moi, Kadhafi a quand même été reçu à Paris.
17:58On lui a fermé Paris, le Louvre, pour lui tout seul,
18:01on lui a fini les jardins d'Elysée pour mettre un temps, machin,
18:04et vous allez nous faire croire qu'il n'y avait rien entre Kadhafi et Sarkozy.
18:08Maintenant, écoutez, Sarkozy est en prison, il a fait appel, d'accord, ok.
18:12Il y a combien de gens qui ont fait appel, qui sont encore en prison ?
18:15Il y a combien de gens qui sont préventifs, donc reconnus innocents jusqu'à preuve du contraire ?
18:21Ils n'ont pas encore été jugés, donc ils sont encore présumés innocents.
18:24Et pourtant, ces gens-là sont préventifs en prison.
18:27Thomas Proutot, justement, l'exécution provisoire, on est d'accord,
18:31ce n'est pas quelque chose, le fait comme ça d'aller en prison,
18:33alors même qu'on fait appel, ça arrive à d'autres personnes pour d'autres faits ?
18:37Non seulement ça arrive, mais c'est extrêmement courant, on a même un chiffre très précis,
18:42sur exactement une peine de 5 ans prononcée en première instance,
18:46il y a 85% des prévenus qui restent en détention provisoire,
18:53ou sont placés en détention provisoire.
18:55Attention, parce qu'il y a une grande partie de ces gens-là qui arrivent déjà détenus à l'audience,
18:59ce qui n'est pas le cas de Nicolas Sarkozy.
19:00Si on prend que les gens qui arrivent libres à l'audience et qui prennent 5 ans, c'est 1 sur 2.
19:04Ah, 1 sur 2 va en prison même s'il fait appel ?
19:061 sur 2 va en prison même s'il fait appel, il y a un mandat de dépôt à l'audience,
19:09et 1 sur 2 attend l'appel, voilà, c'est une statistique très précise de 2024.
19:13Bonjour Marc !
19:15Oui, bonjour !
19:16Vous nous appelez d'où ?
19:18J'appelle Dévreux.
19:19Très bien, et alors vous, vous en pensez quoi de cette incarcération de Nicolas Sarkozy ?
19:23Ah là là, moi je suis enfin satisfait de constater que la justice des hommes ne condamne plus que les simples mortels.
19:30Pour planter le décor, moi je ne suis ni pro Sarkozy, ni contre Sarkozy.
19:36Juste ce qui me gêne le plus, ce qui me dérange le plus, c'est tout le cinéma et tout le bataille autour de son entrée en prison.
19:40On est en train d'en faire un martyr, se comparer au compte de Montecristo, mais bientôt on va lui faire une série.
19:45Comme l'a dit votre invité, effectivement son dossier c'est du lourd, c'est aussi ce qui a poussé à cette condamnation.
19:55Nicolas Sarkozy traîne plus de casseroles que ma voiture lors de mon mariage.
20:00C'est à mon avis ce qui justifie sa condamnation.
20:03Sincèrement, il a perdu le sol, il a été condamné juste sur une forte présomption.
20:08Comment on peut être aussi aveuglé comme l'auditeur pro Sarkozy ?
20:11Il est toujours là François, il est toujours là.
20:13Vous pouvez échanger calmement ensemble.
20:15Je suis très calme, mais je dis comment on peut être aussi aveuglé.
20:19C'est hallucinant, c'est exactement comme les gens qui sont aveuglés par Trump.
20:25Ils pourraient dire, faire n'importe quoi, ils pourraient tuer, ils pourraient violer.
20:28On l'innocentrait, on trouverait que c'est une bonne personne.
20:31C'est hallucinant.
20:32S'il devait énumérer le nombre de voyous en col blanc de droite qui ont été condamnés,
20:39j'ai la liste longue comme le bras.
20:41C'est hallucinant.
20:42Et un point dont je voudrais insister, c'est la présomption d'innocence.
20:46Je trouve que ça c'est une gageur.
20:48Je suis condamné, je fais appel, hop, ça y est, je suis présomé innocent.
20:52Mais c'est la loi, ça, Marc.
20:54Marc, c'est la loi.
20:55Mais je ne dis pas le contraire, je n'ai rien contre la loi.
20:58Je dis juste que, même si c'est la loi pour tout le monde,
21:01pour moi, c'est un texte de loi qui ne veut tout rien dire.
21:06À partir du moment où on est condamné, il suffit tout simplement que l'avocat passe appel
21:11pour que d'un seul coup, d'un seul, on se retrouve présumé innocent.
21:14Je suis désolé, mais des gens qui ont été condamnés juste sur de fortes présomptions,
21:19il n'y a pas besoin d'aller loin.
21:20Il suffit de remonter d'une semaine en arrière avec l'affaire Jubilard.
21:22À ce moment-là, il faut le laisser dehors, Jubilard.
21:25Alors, on parle d'autre chose.
21:27C'est une cour d'assises avec un soupçon de meurtre, des soupçons de meurtre.
21:31Je suis d'accord, mais il n'y a pas de preuve.
21:34Nicolas Sarkozy, il n'y a pas de preuve.
21:36Et on l'a condamné quand même, ce qui choque tout le monde.
21:38Je suis désolé, mais le dossier, il est quand même très, très, très lourd.
21:41Marc, juste, on va laisser répondre François, si vous le voulez bien.
21:45Oui. Non, mais monsieur, aujourd'hui, on subit une justice politique.
21:49C'est-à-dire, tout le système qui est en face, c'est la gauche.
21:53Et monsieur Sarkozy est de droite.
21:55Il faut remettre les choses au point.
21:56Là, on a vu le mur des cons.
21:58Vous vous rappelez, vous l'avez vu dans les grandes informations.
22:00Je pense que les journalistes ne sont pas mentaires.
22:02Et automatiquement, ils se sont mis sur une dizaine d'hommes de droite.
22:06Mais ils ne sont pas mis sur un seul de gauche, monsieur.
22:08On connaît toutes les affaires de la gauche.
22:10Je suis d'accord avec vous et les affaires.
22:11Mais vous n'avez pas cité ceux de la gauche.
22:13Vous auriez dû, parce qu'il y a des énormes.
22:15Et alors, ce qui donne à comprendre,
22:17que le système du mur des cons,
22:18c'est ce que subit le président Sarkozy aujourd'hui.
22:22Et vous avez une justice de gauche.
22:24Et les politiques, tout le monde le dit.
22:25Il n'y a pas que moi.
22:26Donc, voilà pourquoi.
22:28Vous pensez qu'il y a des casseroles.
22:29Mais dans l'entreprise, il n'y a jamais de preuve.
22:31Thomas Proutot.
22:32Juste, on précise que le mur des cons,
22:34c'était dans un local syndical du syndicat de la magistrature.
22:37Et non pas dans le bureau d'un juge en fonction.
22:41Et que ce syndicat s'assume lui-même comme classé à gauche.
22:45Il le dit, il le répète, et il est minoritaire.
22:47Mais tous les magistrats ne sont pas syndiqués dans ce syndicat.
22:50Et tous les magistrats ne sont pas de gauche.
22:51Non, voilà.
22:52Il faut juste préciser,
22:53juste pour rappeler qu'est-ce que c'était ce fameux mur des cons,
22:55où, effectivement, il y avait notamment Nicolas Sarkozy.
22:57François et Marc, restez avec nous.
22:59On va poursuivre le débat dans un tout petit instant.
23:01Et encore une fois, vous êtes nombreux à nous appeler,
23:03notamment de l'étranger.
23:04Tiens, on verra ce qu'on en pense en Allemagne ou encore en Italie.
23:08Et puis à 14h, bien sûr, l'heure du crime.
23:10Bonjour Jean-Alphonse Richard.
23:11Bonjour Amandine.
23:13Aujourd'hui, un suicide qui n'en était peut-être pas un.
23:15Oui, c'est l'histoire du gendarme Christian Jambert
23:17et son étrange suicide.
23:19Christian Jambert, c'était un gendarme exemplaire.
23:21Il était opiniâtre, il était incorruptible.
23:24Et c'est lui, en 1984, qui est le premier à parler,
23:27à évoquer les disparus de Lyon.
23:29C'est lui le premier qui a pointé du doigt
23:31la responsabilité d'Émile Louis et sa dangerosité,
23:34le chauffeur de car.
23:35Eh bien, on ne l'a pas écouté à l'époque, en fait, Jambert.
23:38Il ne s'est pas découragé, il a continué à déranger.
23:40En 1997, la justice allait enfin l'entendre.
23:44C'était son bâton de maréchal.
23:45Il avait tout dans une petite valise jaune, Jambert.
23:48Il vous montrait la valise avec tous les documents,
23:50dès lors qu'on allait le voir.
23:51Eh bien, en 1997, on le retrouve suicidé.
23:54Deux balles dans la tête.
23:55Alors, il est peut-être contorsionniste, Jambert,
23:58mais c'est un peu compliqué.
23:59Deux balles dans la tête, officiellement suicidé.
24:01Ses papiers ont disparu.
24:02C'est cette histoire que je vous raconte aujourd'hui.
24:04L'histoire de Christian Jambert.
24:06L'incorruptible et les secrets de la sacoche jaune.
24:0914h, dans l'heure du crime.
24:10A tout à l'heure.
24:11A tout à l'heure, Jean-Alphonse.
24:13Et dans un instant, on poursuit, bien sûr,
24:15ce débat après l'incarcération de Nicolas Sarkozy.
24:17Thomas Proutot reste avec nous.
24:18A tout de suite sur RTL.
24:19Malheureusement, les juges n'ont pas fait leur travail correct.
24:34Les juges sont contre les politiciens de droite.
24:38La justice est plus de gauche que de droite.
24:41Et les juges se permettent de privilégier les gens de gauche
24:45et d'assassiner psychologiquement les gens de droite.
24:47Je viens d'entendre l'avocat de M. Nicolas Sarkozy
24:51qui nous dit « c'est une honte, c'est une honte ».
24:53Oui, c'est une honte.
24:54Et nous, Français, quand nous avons vu à la télé
24:57qu'il recevait M. Kadhafi avec sa tante dans la cour de l'Elysée,
25:02on n'a pas trouvé que c'était une honte.
25:03De toute façon, il a fait appel.
25:05Il y aura de nouveau un examen des faits qui lui sont reprochés.
25:09Donc, je ne vois pas pourquoi on en fait une pareille affaire d'État.
25:12Voilà, vous êtes très très nombreux à réagir au 3210,
25:16mais aussi sur les réseaux sociaux et sur l'application RTL.
25:20Bonjour Victor.
25:20Bonjour Amandine, bonjour à tous.
25:21Vous nous avez compilé certains messages.
25:23Oui, exactement.
25:24Michael, sur l'application RTL,
25:25les juges ont trouvé un moyen de l'écarter de la présidentielle 2027.
25:29Pour Régine, elle a joué et la perdue.
25:31Patricia fustige une mise en scène.
25:33Quel cinéma nous écrit-t-elle ?
25:35Et puis Nathalie, peu importe notre sensibilité politique,
25:38emprisonner un ancien président de la République,
25:41eh bien, ça me choque.
25:41Merci beaucoup, Victor.
25:43Vous continuez, bien sûr, à réagir et à nous appeler au 3210.
25:46On va accueillir Laurence dans un instant, juste Thomas Proutot.
25:49Petite précision, cet auditeur qui nous disait
25:51« Oui, la justice ne condamne que les gens de droite et pas les gens de gauche. »
25:55C'est pas complètement vrai.
25:56Alors, on prend de l'exemple Jérôme Cahuzac,
25:57c'est peut-être le plus simple, ancien ministre du budget,
26:00qui a été condamné à 4 ans de prison, dont 2 fermes,
26:04à faire, évidemment, porter à la une des médias,
26:06et qui a d'ailleurs été à l'origine de la création du parquet national financier.
26:10qu'on est définitivement, il a fait 2 ans sous bracelet
26:13avant d'être, comment dire, de finir sa peine.
26:17De finir sa peine et même de se représenter à des élections.
26:21On peut aussi, absolument, on peut aussi citer les enquêtes en cours,
26:26notamment sur l'affaire des assistants parlementaires européens.
26:30Il y a eu une enquête en cours du côté de la France insoumise,
26:32il faut le rappeler, il y a eu une enquête côté Modem
26:35et le Rassemblement national.
26:37Donc, voilà, on peut citer un certain nombre d'enquêtes
26:40qui, effectivement, visent des parties et de personnalités de gauche.
26:42Thomas, vous restez à mes côtés.
26:45On va accueillir Laurence. Bonjour, Laurence.
26:47Bonjour, Amandine.
26:48Vous nous appelez d'où, Laurence ?
26:49D'Île-et-Vilaine, en Bretagne.
26:51Oui, et vous faites quoi dans la vie ?
26:53Je suis retraitée.
26:54Très bien, vous faisiez quoi avant ?
26:56Oh, j'ai fait plein de choses.
26:58Dernièrement, j'étais caissière.
26:59Très bien.
26:59Nicolas Sarkozy incarcéré, ça suscite quoi comme réaction chez vous ?
27:05Ben, écoutez, moi, ça me gêne.
27:07Je ne vais pas rejuger M. Sarkozy.
27:10Je ne suis pas magistrate.
27:12Je ne suis pas avocate non plus.
27:15Il a certainement fauté quelque part.
27:17Mais voir un ancien président de la République en prison,
27:19moi, ça me choque énormément.
27:21Vous avez déjà voté pour lui ?
27:23Non, jamais.
27:24Et malgré tout, ça vous choque ?
27:26Ah oui, ça me choque.
27:27Quand on voit que M. Palmade, qui a quand même provoqué un grave accident,
27:33qui a entraîné la mort d'un fœtus, si je me rappelle bien,
27:38des graves problèmes de santé auprès des occupants du véhicule,
27:42il est ressorti au bout de 4 mois, sous bracelet électronique,
27:45pourquoi pas pour M. Sarkozy ?
27:47Pourquoi pas ?
27:48Alors, Laurence, on compare là deux affaires Thomas Proutot
27:53qui ne sont effectivement pas comparables,
27:55l'affaire Palmade et l'affaire Nicolas Sarkozy.
27:57Le bracelet électronique, Nicolas Sarkozy en avait bénéficié dans un précédent jugement.
28:02Absolument, dans le procédé des écoutes,
28:04où il a été condamné à un an de prison ferme,
28:07aménageable sous bracelet,
28:08c'est-à-dire abinitio,
28:10dès le prononcer de la peine,
28:12par la cour d'appel,
28:13qui lui a accordé cet aménagement immédiatement.
28:16Et c'était sa première peine.
28:18Laurence, ce que vous trouvez,
28:19c'est que ça abîme l'image de la France ?
28:21Ah oui, complètement.
28:22Mais moi, j'ai honte.
28:24Je vais vous dire, je vais avoir 62 ans.
28:26Quand j'entends tout ce qui se passe au gouvernement,
28:29c'est ces problèmes avec M. Macron,
28:33pour lesquels je n'ai jamais voté non plus.
28:36Mais alors, vous votez pour qui, Laurence ?
28:38Alors, je vote écolo, moi.
28:40D'accord.
28:40Voilà.
28:41Sinon, je ne vote pas.
28:43Mais toutes ces affaires,
28:44on est la risée du monde, en fait.
28:47Mais tout le monde se gousse.
28:49Alors, justement,
28:50on a des auditrices.
28:51Laurence, qui nous appelle de l'étranger.
28:54On va d'abord aller voir France.
28:55Bonjour, France.
28:56Bonjour.
28:57Vous habitez, vous, en Italie ?
28:59Oui.
29:00Et alors, qu'est-ce qu'on...
29:01Où ça ?
29:02À Trieste, sur la frontière slovène.
29:05Très bien.
29:05Et alors, qu'est-ce qu'en disent les Italiens
29:07et la presse italienne, notamment ?
29:09Alors, la presse, moi,
29:10je ne m'y fie pas trop
29:13parce que, bon,
29:14ce n'est pas forcément le reflet de la société,
29:18pour un peu de mots.
29:21Donc, moi, je parle surtout avec mes collègues,
29:23les gens que je connais, etc.,
29:25qu'ils soient italiens, slovènes, croates ou roumains.
29:30Alors, quand j'entends les auditeurs
29:32« c'est une honte pour la France », etc.,
29:35eh bien, eux, au contraire,
29:37ils sont plutôt, comment dire, ébahis,
29:40ils sont plutôt admiratifs
29:41qu'on ait mis M. Sarkozy en prison.
29:47Et, par contre, on est l'arisée de tout le monde
29:50avec ce qui se passe au gouvernement en ce moment.
29:53Mais ils saluent la décision de justice.
29:56Ils saluent la décision de justice,
29:58surtout quand ils ont été...
29:59parce qu'eux, ils ont...
30:00C'est passé aux informations italiens
30:03quand il y a eu la décision de justice.
30:07Et, ben, il y en a beaucoup qui ont cherché
30:09pour le pourquoi, du comment, etc.
30:11Ils sont remontés assez loin.
30:13Donc, déjà, c'est plus des casseroles qu'il a,
30:15c'est quand même une batterie de cuisine.
30:17Et ça, c'est eux qui le disent.
30:19Et il ne faut pas oublier
30:20ce qui les a beaucoup choqués,
30:23c'est quand même
30:24ce lien qu'il y a avec Kadhafi,
30:28le fait qu'on les a accueillis à Paris
30:30en grande pompe.
30:31Et il ne faut pas oublier non plus
30:33les victimes
30:35de l'attentat terroriste de l'UTA.
30:39D'ailleurs, à qui je passe
30:41mes salutations à toutes les familles
30:43qui, aujourd'hui, il faudra peut-être
30:45y penser un petit peu plus.
30:46Merci beaucoup, France, pour votre témoignage.
30:49Restez avec nous
30:49parce qu'on est avec Bénédicte.
30:51Bénédicte, bonjour.
30:52Bonjour, bonjour à tous.
30:54On s'est parlé hier,
30:55vous habitez en Allemagne
30:57et on évoquait ce cambriolage incroyable
31:00au musée du Louvre.
31:01Vous nous aviez dit que...
31:03Là, ça vous faisait doucement rigoler
31:05vu d'Allemagne.
31:08Qu'est-ce que disent les Allemands
31:10de cette incarcération de Nicolas Sarkozy ?
31:12D'abord, Philippe Sanfourche
31:13qui est envoyé spécial en Allemagne
31:15pour le match du PSG ce soir,
31:17nous disait tout à l'heure
31:17que toutes les télés en Allemagne
31:19en parlaient, c'est vrai ?
31:19Je confirme.
31:20Je confirme, c'est aux informations
31:22et on en parle aussi en famille.
31:25Et l'Allemagne a exactement
31:26le même point de vue
31:27vraisemblablement que l'Italie.
31:28C'est-à-dire que, contrairement
31:29à ce que j'entends,
31:30c'est une honte.
31:32Le Louvre, oui, c'était une honte.
31:33Le gouvernement qui change
31:34tous les trois jours, ça, oui,
31:36ils en rigolent beaucoup.
31:37Mais là, pour en avoir discuté
31:39avec plusieurs personnes
31:40et au niveau des informations,
31:42c'est manillon.
31:42La justice française, au moins,
31:44elle est droite dans ses bottes,
31:45elle va jusqu'au bout.
31:47Et vraisemblablement,
31:48ce ne serait pas possible
31:49comme tel en Allemagne,
31:51non pas de ne pas juger
31:52un politique,
31:52voire un ancien président,
31:54mais si on regarde les faits,
31:57et en tout cas dans la connaissance
31:58que j'ai,
31:59on n'a pas de preuve absolue
32:01qui pourrait accuser
32:05Nicolas Sarkozy à 100%.
32:07C'est plus des présomptions,
32:08des indices, etc.
32:09Ce qui serait extrêmement compliqué
32:11en Allemagne.
32:12Mais les Allemands
32:13sont plutôt admiratifs
32:15du fait que la justice française
32:18va vraiment jusqu'au bout.
32:20Et donc de l'indépendance
32:21de la justice française
32:22vis-à-vis de la pression politique.
32:23Écoutez, merci beaucoup,
32:25Bénédicte et France,
32:26pour vos deux témoignages.
32:28C'est toujours bien de voir aussi
32:29ce qu'en disent
32:30nos voisins européens.
32:32N'hésitez pas à nous appeler
32:33régulièrement pour commenter l'actualité.
32:35Je remercie tous ceux,
32:36et vous avez été très très nombreux
32:37à nous appeler aujourd'hui
32:38pour réagir.
32:40Merci beaucoup Thomas Proutot
32:41de nous avoir apporté
32:42votre éclairage
32:43et votre connaissance du dossier.
32:45Dans un tout petit instant
32:46sur RTL,
32:47on va changer de sujet
32:48et parler de ces freinages intempestifs,
32:52les freinages fantômes.
32:53Depuis cet été,
32:54vous êtes nombreux à alerter
32:55sur ce phénomène inquiétant.
32:56Des voitures qui freinent brusquement,
32:59sans raison, a priori.
33:00On en parle dans un instant.
33:01A tout de suite.
33:02Contactez-nous gratuitement
33:04via l'appli RTL
33:05ou au 30 de 10.
33:0750 centimes la minute.
33:08Price, price.
33:09Jusqu'à 14 heures.
33:12Les auditeurs ont la parole.
33:13Amandine Bégaud sur RTL.
33:16Nous, on a eu ce problème
33:17avec ma compagne
33:18sur une Golf 7
33:19achetée sur d'occasion.
33:20Et dès les premières semaines,
33:21en fait,
33:22on avait des problématiques
33:22de freinage par temps de pluie uniquement.
33:24Ça a duré 6 mois.
33:25Des freinages hyper dangereux,
33:26en fait.
33:27Elles passaient de 130 km heure
33:28à 80 km heure.
33:29C'est comme si ça pilait sur autoroute.
33:30Pas de stop qui s'allumait à l'arrière.
33:32Donc, en fait,
33:33les autres automobilistes derrière nous
33:34ne pouvaient pas savoir
33:35qu'il y avait un problème.
33:37Et voilà la réaction de Romain
33:39au 30 de 10
33:39sur ces freinages fantômes.
33:41RTL vous le révélait ce matin.
33:43Le gouvernement va lancer
33:44un questionnaire
33:45pour recueillir
33:45les témoignages d'automobilistes.
33:47Depuis cet été,
33:48vous êtes en effet
33:48très nombreux,
33:50notamment sur les réseaux sociaux,
33:51à alerter sur ce phénomène
33:52inquiétant des voitures
33:54qui freinent brusquement.
33:55Sans raison,
33:56on en parle avec vous.
33:57Bonjour Angélique.
33:59Bonjour.
33:59Vous nous appelez d'où, Angélique ?
34:02De la Seigne,
34:03du 41.
34:04Très bien.
34:05Et vous êtes fait
34:06une grosse frayeur, je crois.
34:08Oui, oui, oui, tout à fait.
34:09J'ai eu le même problème
34:11avec mon Audi,
34:12une Audi A4
34:13de série Avus.
34:16Sur l'autoroute,
34:18à deux reprises,
34:19ma voiture a freiné,
34:20a pilé.
34:21Bon, la mienne,
34:22elle n'a pas pilé.
34:23Elle est repartie aussitôt.
34:24Mais elle a quand même
34:25pilé deux fois de suite.
34:27Et sur une fois,
34:29oui, j'ai évité un camion
34:30de justesse.
34:32Ça aurait pu être
34:32une catastrophe.
34:34Donc, j'ai amené ma voiture
34:36en concession,
34:37en atelier.
34:39Plusieurs fois,
34:39ils se sont penchés
34:40sur le problème
34:41qu'ils n'ont jamais pu
34:42résoudre.
34:43En fait,
34:44sur l'Audi,
34:46ce système-là
34:47fonctionne avec
34:49l'Audi Pressence,
34:50en fait,
34:51qui fonctionne
34:51avec une caméra
34:52derrière le pare-brise.
34:55C'est un système
34:56qui évite
34:56les collisions
34:57frontales
34:58imminentes,
34:59en fait.
35:00Et sur ma voiture,
35:02il y avait vraiment
35:03un problème en fin de là.
35:04Et Angélique,
35:05vous avez changé
35:05de pare-brise
35:06parce que tout à l'heure,
35:08le spécialiste
35:08qu'on avait,
35:09qui était le vice-président
35:11de la Fédération française
35:12de l'expertise automobile,
35:13nous dit
35:13que ça arrive
35:14sur un certain nombre
35:15de voitures
35:15dont on a changé
35:16le pare-brise.
35:17Est-ce que c'était
35:17votre cas ?
35:19Oui, effectivement.
35:20Sur ma voiture,
35:21j'ai une fois changé
35:22le pare-brise.
35:24Et quand je l'ai ramené
35:27chez Audi,
35:27ils m'avaient posé
35:28la question.
35:29Donc, je leur ai dit
35:29oui, c'est vrai,
35:30j'ai changé mon pare-brise.
35:31Ils ont refait
35:32des réglages.
35:33Mais par la suite,
35:35ça a recommencé,
35:36quoi, en fait.
35:37Et donc, du coup,
35:38ils n'ont jamais trouvé
35:39vraiment la panne.
35:41Donc, ce qu'ils ont fait,
35:42c'est qu'ils ont
35:42désactivé
35:43ce capteur
35:45d'audi-pressence.
35:46Mais derrière,
35:47en fait,
35:48j'avais un voyant
35:49d'airbag
35:50qui s'est allumé
35:51et qui est tout le temps
35:52resté allumé.
35:53Où ils n'ont jamais pu
35:54non plus
35:55trouver le problème.
35:57Angélie Christy,
35:58avec nous,
35:58on va accueillir
35:59Marie-Christine.
36:00Bonjour, Marie-Christine.
36:01Oui, bonjour.
36:02Vous nous appelez d'où ?
36:03De l'Agnon,
36:04dans les Côtes d'Armor.
36:05Très bien.
36:05Et vous aussi,
36:06vous avez été victime
36:07de ces freinages fantômes ?
36:09Alors, trois fois.
36:10J'ai eu mon permis
36:11en janvier 2025.
36:14J'ai acheté une voiture,
36:16j'ai acheté la voiture,
36:17j'ai une Ford Focus
36:184N Business
36:20équipée à l'handicap.
36:23Parce que vous êtes
36:23en situation de handicap.
36:24Je suis en situation
36:26de handicap
36:26et elle a freiné
36:28quand je l'ai récupérée
36:29après les aménagements
36:30parce qu'il faut savoir
36:32que je ne pouvais pas
36:33conduire sans aménagement.
36:35Elle a freiné
36:36la première fois,
36:37donc je n'ai pas fait
36:38trop le cas.
36:39Je me suis dit,
36:39bon,
36:40elle a freiné,
36:40elle a dû voir une sortie
36:41comme ça.
36:44Et une autre fois,
36:46enfin,
36:47la deuxième fois,
36:48elle a aussi freiné
36:49mais j'ai eu la chance
36:49ce jour-là
36:50et personne
36:51sur la 4 voies,
36:53toujours.
36:53et la troisième,
36:55c'était le dégât.
36:59La voiture,
36:59elle a freiné,
37:00elle m'a déviée
37:01vers la gauche
37:02sur les barrières
37:03de sécurité.
37:05Heureusement
37:05que j'ai mon fils
37:06qui était à côté de moi
37:07qui a tourné le volant
37:09pour mettre
37:10les roues droites
37:11parce que sinon,
37:12j'aurais été toute seule.
37:13Je pense que je ne serais
37:14pas de ce monde-là.
37:16Grosse frayeur,
37:17effectivement,
37:17Marie-Christine.
37:18Je pose la même question
37:19qu'à Angélique.
37:20Vous aviez fait changer
37:21le pare-brise ou pas ?
37:23Non,
37:24moi,
37:24c'était une voiture
37:25d'occasion,
37:26enfin une deuxième main
37:27que j'avais achetée
37:29et non,
37:30le pare-brise
37:31pour moi
37:32n'avait pas été changé.
37:33Mais peut-être
37:33qu'il a été changé
37:34avant
37:34et que vous ne le savez pas
37:35parce que ça,
37:36pour le coup,
37:36il n'y a pas besoin
37:37de le signifier.
37:38Voilà,
37:38c'est ça.
37:40On va accueillir
37:41Guy à présent.
37:43Bonjour Guy.
37:44Bonjour à tous.
37:45Vous aussi,
37:46ça vous est arrivé ?
37:47Vous nous appelez d'où
37:48d'abord, pardon ?
37:49J'habite Herblay.
37:50Oui,
37:50en région parisienne.
37:52Oui,
37:52ça m'est arrivé à deux reprises,
37:53une fois dans le boulevard Saint-Germain,
37:54une fois sur le périphérique
37:55en première file.
37:57Et je peux vous dire
37:57que ça surprend
37:58parce que vous pensez
37:59que vous avez une pièce
38:00qui a soudainement cassé
38:01et que vous allez repartir
38:01en dépanneuse
38:03et puis le véhicule,
38:05après avoir freiné,
38:05il continue de rouler
38:06tout seul
38:07et puis vous vous dites
38:08ben non,
38:08il rouille,
38:09il n'y a rien de cassé
38:09et puis vous faites attention.
38:11C'est-à-dire que
38:12vous êtes en train d'appuyer
38:14sur la pédale d'accélération
38:15et tout d'un coup,
38:17ça freine ?
38:18Comment ?
38:18Ça freine,
38:19le véhicule se met à vibrer
38:20de partout,
38:20c'est là que vous vous dites
38:21qu'il y a une grosse catastrophe
38:22qui est en train d'arriver
38:23et puis non.
38:24Et puis ça se passe
38:26d'un seul coup
38:27et vous vous faites engueuler
38:28parce que, pardon,
38:29vous vous faites insulter
38:31sur la route
38:31parce que vous avez freiné
38:32parce que les autres
38:34ne servent pas
38:34mais vous attendez aussi
38:36à vous faire entrer dedans
38:37ce qui est aussi grave
38:38et c'est ça
38:40qui est vraiment problématique.
38:41Et j'ai une question Guy,
38:42alors moi,
38:42je n'y connais rien en voiture
38:43mais c'est une voiture automatique ?
38:47Oui.
38:47D'accord.
38:48Et Angélique et Marie-Christine,
38:49ce sont des voitures automatiques ?
38:51Oui.
38:52Oui, oui,
38:52parce que moi,
38:53c'est une automatique
38:54et aménagée en plus à l'handicap.
38:55Et Angélique,
38:56vous,
38:56c'est une automatique aussi ?
38:58Oui, oui,
38:58c'est une automatique.
38:58Donc ça n'arrive que
38:59sur des automatiques ?
39:01Guy,
39:02vous savez ou pas ?
39:03Ça,
39:03j'en sais rien.
39:04J'ai toujours eu des automatiques
39:05et je suis toujours resté
39:07dans la marque Volkswagen Charan
39:09avec les quatre autres véhicules présidents
39:12qui n'ont jamais eu ce problème
39:13avant 2016.
39:14Et c'est seulement
39:15à partir de mon véhicule de 2016
39:17que j'ai constaté ces problèmes-là.
39:19Guy,
39:20Marie-Christine et Angélique,
39:21restez avec nous.
39:22On marque une toute petite pause
39:24et on poursuit le débat.
39:25Guy,
39:26je rappelle que vous avez été taxi,
39:27c'est ça ?
39:28C'est à Paris.
39:29À tout de suite.
39:32Jusqu'à 14h
39:33Amandine Bégaud
39:35vous donne la parole
39:35sur RTL.
39:39Amandine Bégaud,
39:40RTL Midi,
39:41les auditeurs ont la parole.
39:43Et on continue
39:44d'évoquer ces freinages
39:45fantômes.
39:47Vous êtes nombreux
39:47à nous alerter
39:48sur ce phénomène inquiétant,
39:49les voitures qui freinent
39:50brusquement,
39:51sans raison,
39:52a priori.
39:53Guy,
39:53qui est un ancien taxi,
39:54nous disait
39:55que ça m'est arrivé
39:55en plein Paris,
39:56boulevard Saint-Germain,
39:57mais aussi sur le périphérique.
39:59Marie-Christine,
40:00sur une quatre-voix angélique,
40:02c'était sur l'autoroute.
40:03On va à présent
40:04accueillir l'autre angélique.
40:06Bonjour.
40:07Bonjour.
40:08Vous nous appelez d'où, vous ?
40:10Des Hauts-de-France,
40:11près de Dunkerque.
40:12Très bien.
40:12Et vous aussi,
40:13vous avez eu ce type
40:15de problème en voiture ?
40:16Ça m'est arrivé trois fois
40:19et depuis,
40:20je désactive
40:20toutes les options
40:22pour plus que ça arrive.
40:24Donc,
40:24c'est une nouvelle voiture
40:25que j'ai achetée
40:26au mois de juin
40:26et le but,
40:28à la base,
40:29ce n'est pas que
40:29j'achète une voiture
40:30pour désactiver les options
40:32et ça me prend
40:32à chaque fois
40:33une minute
40:34avant le démarrage
40:35pour tout désactiver.
40:36Vous êtes obligée
40:36de désactiver à chaque fois
40:38que vous allumez le moteur.
40:40Oui.
40:41Et ça vous a été,
40:41c'est ce qui vous a été conseillé
40:43par votre concessionnaire ?
40:45Non,
40:47c'est que la voiture
40:48me convenait en fait
40:49et je ne connaissais pas
40:49d'enlever les options,
40:51pardon.
40:52Ah,
40:52en fait,
40:53c'est moi en faisant
40:54les recherches
40:54et j'ai vu
40:55qu'on pouvait désactiver
40:56et du coup,
40:58voilà,
40:59j'ai fait plusieurs tests
41:00et puis là maintenant,
41:01depuis,
41:01je suis tranquille,
41:03on va dire,
41:04mais j'ai toujours cette peur.
41:05J'utilise plus
41:06le régulateur adaptatif,
41:08par exemple,
41:09parce que j'ai trop peur
41:10que je subisse
41:11un freinage fantôme,
41:12un freinage brutal,
41:13parce que c'est très brutal.
41:14Voilà.
41:16Ça vous est arrivé
41:16dans quelles circonstances,
41:18Angélique ?
41:18Je descendais dans le sud
41:20et ça m'arrivait
41:20sur l'autoroute,
41:21j'étais en train
41:21de doubler un camion,
41:22j'étais à 110
41:23et d'un seul coup,
41:25elle a freiné,
41:26donc quasiment presque
41:27à l'arrêt.
41:28Heureusement,
41:29il n'y avait personne
41:29derrière.
41:30Et après,
41:32ça m'est arrivé deux autres fois
41:33où j'étais quasiment
41:34à l'arrêt
41:34parce que je sortais
41:35d'un parking souterrain
41:36et pareil,
41:37je ne sais pas pourquoi.
41:38Pourquoi à la freinage ?
41:39Je ne sais pas.
41:39Et vous avez eu
41:39un problème de pare-brise
41:40vous ou pas du tout ?
41:42Non.
41:42Non, non,
41:42la voiture est neuve
41:43donc elle date du mois de juin
41:45et c'est arrivé
41:4515 jours après
41:46que j'ai eu la voiture.
41:47D'accord.
41:48Et vous n'avez pas essayé
41:48de la rapporter
41:49juste pour qu'il vérifie
41:50les réglages
41:51au niveau du pare-brise ?
41:53Parce que visiblement,
41:53c'est une caméra
41:54qui est à ce niveau-là
41:55qui pourrait être mal réglée.
41:57C'est ce que nous disait
41:58tout à l'heure
41:59l'invité qu'on avait
42:00en tout cas.
42:01En fait,
42:01moi j'ai fait une mise à jour
42:02où on m'avait dit
42:03la caméra sera mise à jour
42:05avec une application.
42:08Voilà.
42:09Et du coup,
42:10après moi,
42:10j'ose pu retester.
42:12Par contre,
42:12je sais qu'en marche arrière,
42:13je ne désactive pas
42:14et deux fois récemment
42:16lors d'une marche arrière,
42:17ça m'a fait un freinage brutal.
42:18Alors c'est pareil,
42:19je ne roule pas vite
42:19parce que je me gare
42:20et je ne sais pas
42:22pourquoi elle freine.
42:24Jean-Luc, bonjour.
42:25Oui, bonjour.
42:26Vous nous appelez d'où ?
42:28De Bouc-Belair,
42:29près d'Aix-en-Provence.
42:30Près d'Aix-en-Provence.
42:31Vous aussi,
42:32vous avez été confronté
42:34à ce type de freinage
42:35et alors vous avez à peu près
42:36identifié les circonstances
42:37dans lesquelles ça vous arrive.
42:39Oui.
42:41Comme l'auditrice
42:42en France,
42:43ça m'arrive principalement
42:45quand il pleut
42:46et quand je double un véhicule.
42:49Alors c'est encore plus vrai
42:50quand c'est un camion.
42:51ça m'est arrivé
42:54deux ou trois fois
42:55de suite
42:56sur l'autoroute
42:57en doublant
42:58des poids lourds
42:59donc sous la pluie
42:59et donc la voiture
43:02se met à freiner
43:02brutalement
43:03et sans aucune raison
43:06évidemment
43:07parce qu'on est bien
43:08sur des voies parallèles
43:09et il n'y a pas de
43:10risque de collision
43:11au départ.
43:13Ce qui est extrêmement dangereux
43:14s'il y avait une voiture
43:14derrière vous.
43:15Exactement.
43:17Alors là
43:17quand j'utilisais
43:18un interlocuteur
43:20au téléphone tout à l'heure
43:21il n'y a pas eu de dégâts
43:22parce qu'il n'y a jamais eu
43:24d'accident
43:24mais c'est une situation
43:26qui est extrêmement
43:27on va dire
43:30qui fait peur
43:31à tout le monde évidemment.
43:32Et alors quand ça freine
43:32il faut réaccélérer
43:33et réappuyer ou ?
43:35Oui oui
43:35enfin ça dure
43:36qu'une fraction de seconde
43:38en fait
43:39la voiture freine
43:40brutalement
43:41très brutalement
43:42Alors même que vous avez
43:43le pied sur l'accélérateur.
43:44Quelques secondes après
43:45on reprend l'allure
43:46et c'est ce qu'aujourd'hui
43:48je roule avec le régulateur
43:50et j'ai le pied
43:51en face de l'accélérateur
43:52dès que je sens
43:53que la voiture commence
43:54à freiner
43:55je suis prêt à accélérer
43:56pour contrer
43:57pour contrer ça
43:59mais
43:59Mais ça veut dire
44:00que c'est un stress permanent
44:01en fait ?
44:02Pardon ?
44:03C'est un stress permanent ?
44:05Oui en fait
44:05au lieu d'être détendu
44:07en mettant le régulateur
44:08de vitesse
44:09et
44:10en se débarrassant
44:13des soucis
44:13de maintien
44:15de sa vitesse
44:15en fait
44:16on est
44:16c'est plus du tout
44:18relaxant
44:19et c'est plutôt
44:20stressant
44:21Ben écoutez
44:22merci beaucoup
44:22Jean-Luc
44:23pour ce témoignage
44:24Gérald aussi
44:25est avec nous
44:26bonjour
44:26Oui bonjour
44:27Alors vous
44:28vous êtes chauffeur routier
44:29et vous avez connu ça
44:30à bord de votre camion
44:31Voilà
44:32et c'est sur les camions
44:34depuis bien
44:35plus longtemps
44:36que sur les voitures
44:36donc moi
44:38ce qui m'est arrivé
44:38plusieurs fois
44:39parce que ça m'est arrivé
44:40plus d'une dizaine de fois
44:41en camion
44:41c'est souvent dans des virages
44:43ils détectent
44:43les petits cônes blancs
44:45qui sont en face
44:45et une fois
44:46il n'a même pas bipé
44:47parce que nous
44:47en camion
44:48ça bip
44:49et quand ça bip
44:50on donne un coup
44:50sur l'accélérateur
44:51et on annule
44:53le freinage
44:54et ce coup-ci
44:55ça n'avait pas bipé
44:56et j'ai eu un hématome
44:57Vous avez échoué
44:59sur la ceinture de sécurité
45:00enfin sur la
45:01barrière de sécurité
45:03Ah non non non
45:04non non non
45:05c'est en fait
45:06c'est le freinage
45:06avec la ceinture de sécurité
45:09qui m'a fait un
45:10ça a été tellement brusque
45:12que ça m'a fait un hématome
45:13avec la ceinture de sécurité
45:14Ah oui
45:15le simple freinage
45:16ça prouve que c'est extrêmement violent
45:17Ah oui
45:18et puis moi je suis en camion
45:19donc quand il y a 44 tonnes derrière
45:21Oui j'imagine
45:22en freinage brusque
45:23et des fois la remorque
45:24elle peut partir
45:25Et vous pouvez le désactiver
45:27comme le fait Angélique par exemple ?
45:29Alors nous on peut le désactiver
45:31sur les anciens camions
45:31on pouvait le désactiver
45:32mais j'ai eu oui dire
45:35parce que nous
45:36la communauté des chauffeurs routiers
45:38il y a beaucoup de gens
45:39qui parlent
45:40mais très peu connaissent
45:41apparemment
45:42si on le fait
45:44qu'il y a un choc
45:47admettons si je tape une voiture
45:49qui est devant
45:49les assurances ne le prennent pas en compte
45:51parce que justement
45:52c'était désactivé
45:53Vous savez quoi Gérald ?
45:54On va vérifier l'information
45:55et je vous la donnerai demain
45:57entre midi 30 et 14h
46:00on va vérifier
46:00si les assurances
46:01prennent en charge
46:03en cas d'accident
46:04si vous désactivez
46:04ces fonctions
46:06en tout cas
46:07vous avez été aussi nombreux
46:08à nous appeler
46:09merci
46:10merci
46:11merci
46:12merci
46:12merci
Recommandations
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