- il y a 6 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 10 octobre 2025.
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00:00La responsabilité fait savoir la présidence dans un communiqué laconique,
00:04comme si Emmanuel Macron avait besoin de mettre la pression à ses convives
00:07une heure et demie avant leur arrivée ici à l'Elysée.
00:10D'autant que depuis l'annonce de cette réunion, l'ambiance est clairement délétère,
00:13tant chez ses opposants que dans ses propres rangs.
00:16Et pour cause à l'hypothèse d'une renomination de Sébastien Lecornu court
00:20dans les couloirs des ministères et dans les rédactions,
00:22il faut qu'Emmanuel Macron partage le pouvoir.
00:25Lui a clairement lancé ce matin son ancien Premier ministre Gabriel Attal,
00:28appelé à la responsabilité des participants à la réunion tout à l'heure.
00:31C'est aussi donc une tentative d'éviter qu'elle ne tourne à la foire d'en poignée.
00:35Un moment de responsabilité.
00:38Vous, qu'en pensez-vous ? Y comprenez-vous quelque chose ?
00:40Qui faut-il nommer à Matignon ? Sébastien Lecornu ou un autre ?
00:44Vous continuez à réagir.
00:46On va en débattre dans quelques petites minutes au 30 de 10.
00:49Vous pouvez aussi nous joindre, je vous le rappelle, via l'application RTL.
00:53Vous cliquez sur l'onglet « Réagir ».
00:54On parlera aussi des salariés du BHV, vent debout contre l'arrivée de Chine.
00:58Ils seront en grève cet après-midi.
01:00Est-ce que vous les soutenez ? Dites-nous, appelez-nous au 30 de 10.
01:04Et puis au Proche-Orient, cet accord de paix validé la nuit dernière par le gouvernement israélien.
01:10L'armée israélienne a annoncé un cessez-le-feu à Gaza.
01:14Cessez-le-feu qui est en vigueur depuis deux heures maintenant.
01:17Notre météo avec vous, Anthony.
01:20Bon, à quoi va ressembler notre week-end ?
01:22Il va ressembler à ce vendredi.
01:23En fait, on appelle ça un blocage anticyclonique à Météo France.
01:26Et en météo, un blocage, ça donne un temps très stable, très calme.
01:29Donc on en profite.
01:30On aura un temps sec pendant encore plusieurs jours.
01:32Mais le problème, c'est qu'il y a souvent des brumes, des brouillards et de la grisaille
01:36qui se dissipent plus ou moins facilement.
01:39Et demain, samedi, ça devrait rester gris malheureusement toute la journée sur les Hauts-de-France,
01:44la Haute-Normandie et le Val-de-Saône entre Dijon et Mâcon.
01:47Mais ailleurs, logiquement, le soleil devrait apparaître en cours d'après-midi
01:50avec simplement un voile de nuages dans le nord-ouest et en Ile-de-France.
01:54Et puis dimanche, même chose, c'est vers les Hauts-de-France, la Haute-Normandie
01:57et cette fois le Grand Est que ça devrait rester gris toute la journée ailleurs.
02:01Le soleil va s'imposer.
02:02Il fera toujours frais le matin.
02:03Mais dans l'après-midi, on franchira souvent les 20 degrés sur la moitié nord
02:07et 22 à 25 dans la moitié sud.
02:09Anthony Cazemaric, vous avez fait cette météo sous l'œil attentif de Charlie Dalin.
02:12Ce n'est pas facile.
02:13Ce n'est pas facile, parce que je sais qu'il suit ça au jour le jour,
02:16même minute par minute pour naviguer.
02:18Vainqueur du Grand des Globes qui nous fait le plaisir d'être avec nous sur RTL.
02:22Merci beaucoup, Anthony.
02:31Charlie Dalin qui publie La Force du Destin,
02:34c'est aux éditions Gallimard.
02:37Charlie Dalin, vous y racontez bien sûr votre victoire sur le Vendée Globe.
02:41Cette course, vous avez, on le rappelle, pulvérisé le record d'Armel Le Cléage de 10 jours.
02:46C'était un exploit impressionnant, exploit d'autant plus impressionnant
02:51que vous racontez dans ce livre que vous avez disputé cette course
02:54et donc remporté cette course avec un cancer.
02:57Et vous avez accepté, Charlie Dalin, d'échanger avec les auditeurs.
03:00C'est aussi pour ça que d'ailleurs vous en avez parlé publiquement.
03:04Bonjour Emmanuel.
03:05Oui, bonjour.
03:06Et vous nous appelez d'où ?
03:08D'un petit village près de Cherbourg.
03:10Près de Cherbourg, très bien.
03:12Et vous avez écouté attentivement les mots de Charlie Dalin.
03:16Oui, je suis très contente que M. Dalin mette sa notoriété au service de la maladie
03:26et du cancer en particulier parce que ça donne de l'espoir aux gens
03:30et puis de gagner le Vendée Globe.
03:35Ça montre aussi que peut-être la maladie, ça nous fait aussi nous dépasser.
03:38En tout cas, moi, c'est ce que pour l'avoir vécu, j'ai ressenti.
03:42Vous avez eu un cancer du sein, c'est ça ?
03:44C'est ça.
03:45Et vous avez eu ce sentiment-là que la maladie vous faisait vous dépasser ?
03:51Complètement.
03:51Moi, j'ai tout changé, ça fait 8 ans.
03:54Je suis en rémission et j'ai complètement changé de vie.
03:59J'ai réalisé ce que je voulais toujours réaliser.
04:02J'avais l'espoir d'être assistante sociale quand j'avais 15 ans.
04:06J'ai repris mes études à 49 ans.
04:09C'est une petite chose par rapport au Vendée Globe.
04:11Mais ce que je veux dire, c'est de trouver une force et une envie de tout de suite, maintenant, vivre.
04:18Est-ce qu'on a dépassé, oui, sûrement ?
04:20Emmanuel, Charlie Dalin est toujours avec moi.
04:23Sa force à se dépasser, cette maladie, Charlie Dalin ?
04:26Je pense que sa force à se dépasser, ça nous rappelle aussi que la vie, souvent, le regard sur la vie change.
04:34Justement, comme l'auditrice vient de dire, elle a repris ses études, a réalisé son souhait, son rêve de vouloir être assistante sociale.
04:46Et moi, c'est un peu pareil.
04:48Quand je suis parti sur le Vendée Globe, j'ai profité de chaque minute de la course.
04:53Je profite de chaque minute passée avec mon fils, avec ma femme.
04:58La vision des choses, la vision de la vie, change un petit peu.
05:02Et pourtant, et vous l'écrivez dans le livre, certains, peut-être, peuvent se dire
05:06qu'il aurait mieux fait de rester à la maison et d'essayer de se soigner.
05:10Oui, après, comme je l'ai dit tout à l'heure,
05:12moi, je n'aurais pas pris le risque de faire la course si les médecins m'avaient ne serait-ce que contre-indiqué
05:17de prendre le départ.
05:18À le départ, cette opération, l'opération que j'ai subie au retour,
05:23serait tombée sensiblement aux mêmes dates, avec ou sans le Vendée Globe.
05:29Et moi, c'est une course qui m'a permis de penser à autre chose,
05:33de retrouver une vie pratiquement normale.
05:36Emmanuel, ça a été dur pour vous d'en parler, d'en parler à vos proches et d'en parler tout court ?
05:42Alors non, moi, je faisais partie des personnes parce que je pense que c'est très personnel d'en parler ou pas.
05:47Moi, j'avais besoin d'en parler.
05:50J'avais besoin d'être peut-être comprise aussi dans certains choix,
05:54parce que j'ai le choix, par exemple, de ne pas mettre des perruques, des petites choses.
05:59Et j'ai fait des choix aussi qui étaient encore plus graves dans ma vie personnelle.
06:08Et oui, j'avais besoin d'en parler parce que je me sentais peut-être plus actrice.
06:16Et puis, j'en ai beaucoup parlé aussi parce que là, je leur rends hommage aux oncolaires, aux infirmières.
06:21Enfin, moi, j'ai une équipe formidable.
06:23Et ils font un travail effectivement formidable et vous leur rendez hommage aussi, Charlie Dalin.
06:28Merci beaucoup, Emmanuel, pour votre témoignage.
06:30On va accueillir Nathalie.
06:31Bonjour, Nathalie.
06:32Bonjour.
06:33Vous nous appelez d'où ?
06:34Je vous appelle à côté de Rennes.
06:36À côté de Rennes, très bien.
06:37Et vous avez, vous aussi, écouté attentivement le témoignage de Charlie Dalin ?
06:41J'ai écouté, effectivement.
06:45Et en ce qui me concerne, ce n'est pas de moi dont il s'agit pour le cancer.
06:50C'est de ma fille, Rose, qui avait 17 ans et qui en a 19 maintenant.
06:56Donc, ce n'est pas si vieux.
06:59Quel type de cancer ?
07:01Alors, un lymphome, découvert tardivement, donc très répandu, enfin très expandu, on va dire, dans son corps.
07:14Et donc, au moment de la découverte, il a fallu agir très, très vite pour au moins faire diminuer l'étendue.
07:22Et voilà.
07:25Et donc, c'est un choc, évidemment, pour elle et pour nous, évidemment, son entourage.
07:32Parce qu'à 17 ans, on ne peut pas imaginer que ce soit ce mot qui soit posé, quoi, sur des symptômes.
07:40Et des symptômes qui étaient à l'origine juste un visage qui gonflait en permanence.
07:47et qui ne s'arrêtaient pas d'enfler.
07:51Et donc, elle a été traitée pendant trois mois pour une...
07:57Pardon, j'ai un peu émue.
07:58Avec un traitement expérimental.
08:00Elle va bien aujourd'hui ?
08:01Alors, elle va très bien.
08:03Et elle a effectivement, pour la suite, une fois qu'on a découvert son cancer,
08:06elle a été traitée par de la chimio, bien sûr, qui n'a pas fonctionné.
08:10Et après, on lui a donc...
08:13Il a été décidé par l'équipe que je...
08:15Aussi, à qui je vous...
08:17Vraiment, un grand remerciement de tout le travail qui a été fait au CHU de Rennes.
08:25Pour elle, un traitement expérimental, entre guillemets.
08:28Ça faisait trois ans qu'il le faisait, qui s'appelle les carticelles.
08:32Et bon, voilà.
08:34Donc, ça a duré encore plus que prévu.
08:37Et puis, au final, ça n'a pas totalement fonctionné.
08:40Donc, on a fini par de la radiothérapie.
08:43Et voilà, ça va faire bientôt un an, jour pour jour, qu'on nous a annoncé la guérison de Rose.
08:50Bon, ça, c'est une bonne nouvelle.
08:51Qu'est-ce que vous pensez du témoignage de Charlie Delin ?
08:53C'est important que des personnalités comme ça racontent, en parlent ?
08:58C'est très important.
08:59Parce que, déjà, ça veut dire qu'on n'est plus dans une situation où le cancer est un mot tabou.
09:06Qui plus est sur des jeunes personnes.
09:09Parce qu'on s'y attend encore moins.
09:12Et qui plus est pour donner cette notion de bataille et de courage qu'il faut.
09:21Mais de surtout rien lâcher.
09:22Parce qu'effectivement, continuer à essayer de mener, malgré tout, avec la possibilité qui nous est donnée par la maladie.
09:31Mais de continuer sa vie autant que possible pour se dire qu'après, on raccrochera les wagons de manière multipliée peut-être par 10.
09:41Mais au moins, ça sera quelque chose de très puissant pour l'après.
09:46Et puis, se préparer aussi de ne rien lâcher pour que l'après puisse être possible.
09:50Rose, par exemple, elle s'est en année terminale.
09:54Elle n'est pas allée une seule fois en cours.
09:56Eh bien, dès qu'elle est sortie de l'hôpital, elle a passé son premier oral de bac alors qu'elle n'avait pas du tout été en cours.
10:03Eh bien, voilà.
10:04On n'a rien lâché pendant sa maladie pour l'inscrire sur Parcoursup pour qu'elle puisse avoir des études à la rentrée de septembre si toutefois elle était guérie.
10:11Et ne rien lâcher.
10:12C'est super important.
10:15Merci beaucoup Nathalie pour votre témoignage et faites des gros bisous à Rose de notre part.
10:21Charlie, d'ailleurs, vous concluez le livre en disant, loin de moi de vouloir jouer les héros, il faut toujours croire en ses rêves, persévérer et surtout ne laisser personne dire que c'est impossible.
10:32La preuve, il faut toujours, toujours, toujours y croire.
10:35Oui, il faut y croire.
10:36Après, c'est vrai que tous les cancers, tous les traitements ne sont naturellement pas compatibles avec un Vendée Globe.
10:41Il faut, à son niveau, continuer à avoir des objectifs, à rêver, effectivement, à y croire.
10:47Le témoignage de Nathalie est touchant.
10:53C'est vrai que le cancer chez les enfants ou les jeunes, c'est encore plus injuste.
11:01Effectivement, elle a continué à vivre.
11:04Il y a eu plusieurs échecs, mais finalement, elle s'en sort.
11:08Et c'est vrai que la recherche progresse.
11:09J'en profite pour rappeler que c'est le pasteur don jusqu'à dimanche.
11:14Si vous voulez faire un don pour aider la recherche et les chercheurs, et on l'évoquait cette semaine notamment, qui travaillent sur les cancers qui touchent les plus jeunes.
11:20Et puis c'est Octobre Rose, on parlait du cancer du sein.
11:22Le dépistage est ultra, ultra important.
11:25Allez passer vos mammographies.
11:26Et puis si vous voulez faire un don aux chercheurs.
11:28Charlie Dalin, je voulais juste vous faire écouter.
11:30On a reçu un message sur le répondeur suite à votre témoignage.
11:33En France, il y a encore de belles histoires.
11:37Merci les auditeurs ont la parole de les mettre à l'honneur.
11:40Des personnes courageuses.
11:41C'est juste de les mettre à l'honneur aujourd'hui.
11:43Merci de passer toutes ces belles histoires qui réchauffent le cœur en ce vendredi un peu grisou.
11:50Voilà, vous faites du bien aussi, Charlie Dalin.
11:52On a beaucoup de messages aussi par écrit.
11:54Des gens qui n'ont pas voulu forcément prendre la parole, mais qui nous ont envoyé des messages.
11:57Bonjour Enzo.
11:58Bonjour Amandine, bonjour à tous.
11:59Effectivement, beaucoup de messages.
12:01Celui de Valérie, bravo à ce grand sportif et champion pour sa détermination et sa persévérance.
12:05Une belle leçon de vie.
12:06José, lui, nous partage son quotidien.
12:08J'ai mon épouse qui se bat depuis six ans contre cette saloperie.
12:11Elle est très courageuse.
12:11En tout cas, bravo à Charlie Dalin.
12:13Et puis le message de Pierre-Marie qui souhaite témoigner lui son admiration.
12:16Dans quelques semaines, il sera en rémission totale d'un cancer opéré en 2020.
12:20Il nous a écrit.
12:20« Je n'aurais pas été capable de faire le moindre effort physique pendant quelques semaines.
12:24Alors de voir l'exploit qu'il a réalisé me rend béat d'admiration.
12:27Chapeau bas, M. Dalin. »
12:29Et toute l'équipe des auditeurs ont la parole, ont une pensée.
12:31Pour tous ceux qui, aujourd'hui, justement, sont malades à l'hôpital ou chez eux,
12:36tenez le coup.
12:37C'est le message de ce livre, Charlie Dalin, La force du destin.
12:41Toute dernière question, le prochain Vendée Globe, pour l'instant, vous l'écardez.
12:45C'est 2028, c'est ça ?
12:462028, oui, dans l'état actuel de la recherche et des traitements.
12:51Non, ce ne serait pas raisonnable de faire le prochain Vendée Globe.
12:54Par contre, les transatlantiques comme Routes du Rhum, je déciderais cet hiver si je me sens capable d'y participer ou non.
13:01C'est tout ce qu'on vous souhaite, de vous revoir en mer.
13:04Merci beaucoup, vraiment, d'être venue nous voir aujourd'hui.
13:07Je rappelle le titre de votre livre, La force du destin, sous édition Gallimard.
13:12Et effectivement, elle avait raison, cette auditrice.
13:13Au milieu de toute cette grisaille et de cette tempête politique, ça fait du bien d'entendre des gens comme vous.
13:18Merci beaucoup, à très vite et prenez soin de vous.
13:21Merci.
13:22Dans un instant, on va parler de politique, justement.
13:24Et ce qu'on y voit plus clair, ce n'est pas gagné.
13:26A tout de suite.
13:26Monsieur Lecornu me convenait.
13:44Il me convient, pourquoi ? Parce que l'art est la manière de parler au français.
13:49Il a son autorité, il prend des décisions, il les donne et il les ferme.
13:56Donc, c'est vraiment l'attitude que j'attends d'un Premier ministre.
14:01Et voilà Bernadette qui vote, donc pour Sébastien Lecornu.
14:04Je vous le rappelle qu'en théorie, on devrait avoir un nouveau Premier ministre d'ici ce soir.
14:09En tout cas, c'était l'engagement d'Emmanuel Macron, le président,
14:12qui a convoqué l'ensemble des forces politiques, sauf Ereine et la France Insoumise,
14:17cet après-midi à 14h30, dans un peu plus d'une heure à l'Elysée.
14:20Pourquoi faire ? C'est la grande question.
14:23Arthur Bélier du service politique est à mes côtés.
14:25Bonjour Arthur, franchement, juste d'un mot, on ne sait pas pour quoi faire, vraiment.
14:29Non, personne ne sait, une seule déclaration de l'Elysée,
14:32ce moment doit être un moment de responsabilité collective.
14:35On n'aura rien de plus comme explication, donc réponse à partir de 14h30.
14:38Bon, et vous, que pensez-vous de tout ça ? On va commencer avec Laurent. Bonjour Laurent.
14:44Bonjour.
14:45Vous nous appelez d'où ?
14:46De l'Oise, près de Compiègne.
14:48Très bien. Je peux me permettre de vous demander votre âge ?
14:5166 ans.
14:52Vous êtes retraité ?
14:54Je suis retraité depuis un an.
14:55Très bien. Vous faisiez quoi dans la vie ?
14:57J'étais avocat en droit des affaires.
14:58Très bien. Et alors tout ce, j'allais dire ce spectacle, c'est pas le bon mot, mais bon, et en même temps, il y a un peu de ça.
15:05Qu'est-ce que ça vous inspire, cette réunion, cet après-midi à l'Elysée ?
15:08Moi, ça m'inspire des choses qui sont un peu, c'est un sentiment un petit peu mitigé, parce qu'on est en démocratie, donc aujourd'hui, de par les sondages, il apparaît quand même clairement que le RN, je ne vote pas RN, je vais mieux voter RN, donc pèse 33-34% des électeurs.
15:26LFI pèse un petit peu aussi.
15:28Aux dernières éditions législatives, juillet 2024, le RN au premier tour est arrivé en tête.
15:34Et aujourd'hui, je suis quand même un peu surpris, quand c'est qu'il y a une démocratie comme la France, que ni le RN ni la LFI sont convoqués par le président de la République pour parler de Premier ministre.
15:47Alors, je ne sais pas si il y a une explication...
15:48Est-ce qu'il y a une explication, Arthur ?
15:50C'est des forces que l'Elysée considère depuis quelques temps, déjà en dehors de l'arc républicain, et l'Elysée répond dans ces moments-là aussi que c'est le RN et la France insoumise qui ont fait le choix de ne pas participer à toutes ces discussions.
16:04Ils n'appellent qu'à une... soit une présidentielle anticipée, à la démission du président, ou la dissolution à tout prix.
16:09Ils ne sont pas du tout dans l'idée de construire et de négocier avec le socle commun, avec le bloc central, avec la droite ou les sociodémocrates.
16:16Donc l'Elysée considère que c'est parti-là s'auto-exclue de ces discussions-là.
16:21Je veux dire, ce matin, les insoumis font un peu les vexés de ne pas avoir été invités, mais de toute façon, ils l'ont dit, il n'y aurait pas été.
16:27Laurence, à vous...
16:28C'est ça. Oui, alors moi, je suis quand même surpris, parce qu'encore une fois, est-ce qu'on ne va pas encore une fois aller vers une dissolution ou quelque chose, une démission du président de la République ?
16:39Parce que si on écarte... Est-ce qu'ils se sont écartés eux-mêmes parce qu'ils savaient qu'ils ne seraient pas invités ?
16:45Ou est-ce que c'est un vrai refus de l'invitation ?
16:50Mais est-ce qu'on ne va pas encore une fois s'orienter vers une voie qui pourrait être une impasse ?
16:55Laurent, restez avec nous. On va accueillir Francis. Bonjour, Francis.
17:00Francis ?
17:02Alors, Francis, est-ce que vous m'entendez ?
17:03Bonjour.
17:03Oui, pardon, je ne vous entendais pas.
17:05Bonjour. Vous nous appelez d'où ?
17:07De Nancy.
17:08Très bien. Vous aussi, vous êtes retraité, je crois.
17:10Retraité et actif. Je suis enseignant vacataire à l'université de Lorraine et je suis gérant d'une entreprise.
17:19Ah, d'accord. Très bien. Vous pensez quoi de cette réunion prévue cet après-midi ?
17:25Vous savez, je pensais la semaine dernière avec la déclaration de Cornu qu'on avait touché le fond et un ami ancien député, aujourd'hui retraité, me disait
17:35« Non, non, on peut toujours creuser en politique ». Et il a raison, on peut encore creuser.
17:38Si vous convoquez les partis et c'est eux qui décident de ne pas venir, ce n'est pas la même chose que si vous ne les convoquez pas.
17:46Donc déjà, c'est une grave erreur.
17:47Donc vous aussi, ça vous choque qu'il n'ait pas convoqué le RN et la France Insoumise ?
17:51Oui, mais tout ça n'a pas beaucoup d'importance. Moi, ce que je veux vous dire, c'est que, contrairement à tout ce qu'on entend en disant
17:57« Le problème de notre pays, c'est aujourd'hui ce tripartisme avec un bloc à droite, un bloc à gauche, un bloc au centre »,
18:05c'est simplement, on est dans une période de recomposition, on est dans une période de mutation.
18:10Moi, j'ai 67 ans, j'ai connu des décennies de blocs de gauche de gouvernement, blocs de droite de gouvernement.
18:20Tout ça était dans un centre un peu mou, ce qu'on appelait les sociodémocrates, les centristes, etc.,
18:27qui nous ont amenés dans la situation dans laquelle le pays est aujourd'hui, qui ne pèse plus rien, pas grand-chose économiquement.
18:34On descend petit à petit, diplomatiquement, on n'est même plus dans les réunions concernant Gaza,
18:40on n'est même plus dans les réunions, alors on fait des réunions à Copenhague entre nous,
18:43mais on n'est même plus dans les réunions entre la Turquie, la Russie, les Etats-Unis et l'Ukraine.
18:48Donc, enfin, on ne pèse plus rien. Et donc, aujourd'hui, on est en train de s'orienter petit à petit vers un bipartisme,
18:56comme on l'a connu, sauf qu'il y a une période de transition. On est dans cette période de transition.
19:00On va aller vers un bipartisme avec un bloc de droite et un bloc de gauche.
19:05Et vous allez voir que tous ceux qui sont cet après-midi chez Macron vont vite essayer de se...
19:11Quand les élections vont arriver, si ce sont des élections anticipées, législatives par exemple,
19:15vont vite se précipiter pour essayer de sauver leur poste, écolo-communistes vont vite se rapprocher de LFI,
19:24les LR vont vite se rapprocher de l'URL.
19:30Mais c'est plein de cynisme, ce que vous dites, Francis, là ?
19:33Alors, vous savez, moi j'ai une théorie qui est très simple. Vous avez une bulle, qui est une bulle politique,
19:41et puis vous avez une autre bulle qui est le monde réel, le monde dans lequel je suis, moi.
19:44Le monde des entreprises, le monde des universités, etc.
19:49Et dans la bulle politique, il se passe des choses que vous ne comprenez pas, puisque vous n'êtes pas dans la bulle politique.
19:54Et la bulle politique, c'est une bulle dans laquelle les gens s'entretiennent.
19:59Imaginez ce que vous avez dit sur votre antenne il y a quelques semaines, quand Bayrou est parti.
20:04Bayrou va retrouver son poste de retraité, enfin son statut de retraité, à 27 000 euros par mois.
20:13Alors ne me dites pas que la politique ne rapporte pas d'argent.
20:15Qui en France, même chef d'entreprise, même enseignant de très haut niveau dans les universités,
20:21qui va pouvoir un jour prétendre à une retraite de 27 000 euros par mois ?
20:26Donc la bulle politique enrichit des gens qui n'ont pas envie de perdre ce poste-là.
20:32Cet après-midi, ils vont chez Macron parce qu'ils essayent de se raccrocher en branche,
20:36en disant, si on arrivait à faire un petit truc encore, et gagner quelques mois le temps de s'organiser.
20:42Mais ils sont morts, on va aller vers...
20:43Francis, vous tenez d'où ce chiffre, parce que 27 000 euros, alors Arthur est en train de vérifier,
20:47mais 27 000 euros, ça me semble énorme.
20:49Non, mais non, on m'avait dit qu'il allait retrouver la même chose que Barnier, et ça avait été...
20:54Mais ils n'ont pas 27 000 euros de retraite.
20:56Ben, c'est ce qui a été dit, sûr...
20:58C'est quoi ? On va vérifier, Francis, juste, je ne mets pas du tout en cause Arthur.
21:02En tout cas, pour le poste de Premier ministre, il n'y a pas de retraite à vie.
21:05Il y a une indemnité de quelques mois quand vous sortez du poste,
21:09mais il n'y a pas de retraite à vie spécifiquement pour le poste de Premier ministre.
21:12Ensuite, ce qu'il faut regarder quand même, c'est que François Bayrou a eu un métier,
21:14il est agrégé de lettres, il a eu d'autres mandats dans sa vie, donc voilà.
21:17Mais 27 000 euros, ça me paraît très conséquent, donc on est en train de vérifier,
21:22mais en tout cas, il n'y a pas de retraite à vie pour les Premiers ministres en sortant de Matignon.
21:25Juste d'un mot, Francis, et on cherche, ce n'est pas du tout pour remettre en cause ce que vous disiez,
21:29mais autant qu'on essaye de ne pas trop dire de bêtises.
21:32Juste d'un mot, vous, vous voyez comment l'issue ce soir ?
21:34Normalement, on est censé avoir un nom de Premier ministre, vous y croyez ?
21:38Ils vont peut-être réussir cet après-midi à trouver un truc qui va durer deux semaines, trois semaines, quatre semaines,
21:44avec le prétexte du budget.
21:46Je vous rappelle que l'an dernier, il y a un an, on était dans la même situation,
21:52et on a passé le budget plus tard sous forme de budget année blanche, etc.
21:57Il y a plein de solutions, donc on essaye de nous faire peur avec cette histoire de budget.
22:01Bayrou nous a fait peur avec la dette, Macron nous a fait peur avec l'Ukraine,
22:05les Russes qui y allaient arriver, avant il nous a fait peur avec le Covid, etc.
22:09On ne gouverne plus par la peur puisqu'on ne sait plus quoi faire, on est perdu,
22:14on ne pèse plus rien diplomatiquement, on ne pèse plus rien économiquement,
22:17le pays est fracturé, on nous fait le cinéma de la réindustrialisation,
22:21en allant inaugurer une fine de batterie, on voit où ça en est aujourd'hui,
22:25la désindustrialisation a continué, on veut cacher les chiffres du chômage
22:30en faisant des catégories A, B, C, D, E, et puis en radiant, etc.
22:34Et on est complètement au fond du trou.
22:38Merci beaucoup Francis, on va poursuivre le débat,
22:42vous pouvez rester d'ailleurs avec nous dans un tout petit instant.
22:45Et puis à 14h, je vous le rappelle, l'heure du crime, Jean-Alphonse Richard.
22:49Bonjour Jean-Alphonse.
22:50Bonjour Amandine.
22:51Quel est le programme du jour ?
22:52Alors on va à Menton aujourd'hui, c'est l'affaire Daniel Ritorto,
22:56c'est une riche veuve, elle a 74 ans, ou plutôt elle l'avait,
22:58elle était malade du cœur, on va la découvrir morte dans son bel appartement de Menton,
23:04mais cette mort finalement n'étonne personne, cette femme était malade,
23:07elle était fatiguée, sauf que la carte de crédit de Daniel Ritorto
23:11a été utilisée après son décès,
23:13et utilisée pour des jeux en ligne.
23:16Alors évidemment la veuve à son âge, elle n'avait pas envie de jouer en ligne,
23:19et elle n'était pas abonnée à ce genre de jeux.
23:22C'est une enquête très discrète qui va être menée par la police judiciaire de Nice,
23:25et qui va conclure à l'arrestation, à l'interpellation de deux personnages,
23:30un chauffeur et une aide à domicile.
23:32Alors qui a tué la veuve ?
23:35Parce qu'on sait que effectivement c'est un crime.
23:38C'est l'affaire Daniel Ritorto, la mort sous un coussin.
23:41RTL, 14h, à tout à l'heure.
23:44Merciz-vous des coussins.
23:47Qui pour Matignon ?
23:48Tiens, ce serait un bon sujet d'enquête aussi.
23:50Qu'est-ce qui peut se passer à cette réunion ?
23:52Prévu aller dans une heure maintenant à l'Elysée.
23:55On poursuit le débat avec vous les auditeurs dans un instant.
23:57A tout de suite sur RTL.
23:59Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
24:0250 centimes la minute.
24:04Jusqu'à 14h.
24:06Les auditeurs ont la parole.
24:08Amandine Bégaud sur RTL.
24:09J'entends parler de Jean-Louis Borloo pour le poste de Premier ministre.
24:15Soyez là, j'applaudis à demain.
24:16Parce que je pense que cette personne est neutre politiquement, premièrement.
24:21Et c'est le seul homme politique qui parle d'économie.
24:25Et n'ont pas fait rentrer plus d'argent.
24:27Donc je préfère cet homme-là.
24:29Voilà pour ce message de cet auditeur qui vote Jean-Louis Borloo.
24:33On continue bien sûr à parler de ses tractations autour du futur Premier ministre.
24:39A priori, on aura un nom d'ici ce soir.
24:42Juste d'un mot, Arthur Bélier du service politique.
24:44L'hypothèse Borloo, elle tient toujours la route ?
24:47Elle tient toujours la corde.
24:48Alors en fait, Emmanuel Macron a testé son nom auprès de plusieurs interlocuteurs.
24:51Mais ça date déjà de mercredi soir.
24:54Et l'hypothèse a l'air de moins revenir dans l'entourage du président.
24:58Mais hier soir, on a vu un Jean-Louis Borloo qui était de sortie à Toulouse.
25:01Et il s'est dit prêt.
25:03Si jamais il était appelé...
25:04Il n'avait pas reçu de coup de fil, il disait.
25:05Il n'avait pas encore reçu de coup de fil.
25:06Mais il a dit qu'il prendrait ses responsabilités.
25:08On a senti un homme qui était prêt à aller à Matignon si besoin.
25:10Bonjour Nicole.
25:11Oui, bonjour.
25:12Vous nous appelez d'où ?
25:14De Sens, dans Lyon.
25:15De Sens, très bien.
25:17Ça vous met en colère, je crois, tout ce qui se passe.
25:19Oui, j'ai 78 ans.
25:21Je suis très en colère de voir la France dans l'état où elle est.
25:24Franchement, depuis l'âge de 21 ans, j'ai toujours voté.
25:27Là, je n'irai pas voter.
25:30Parce que je suis tellement déçue, énormément déçue de ce président de la République, M. Macron.
25:36Je pense que c'est le président le plus mauvais qu'on ait eu.
25:40Moi, je le dis, je n'ai pas peur de le dire.
25:42Je ne vote pas Front National.
25:45J'étais sarkoziste.
25:46Vous aviez voté pour qui, Nicole, en 2020 ?
25:49En 2022 ?
25:51J'ai voté pour les législatives.
25:57Non, non, pour la dernière présidentielle.
26:00Vous aviez voté pour Valérie Pécresse, au premier tour ?
26:03Non, non.
26:04J'ai voté blanc.
26:06Ah, très bien.
26:07Et au deuxième tour, vous aviez...
26:08Je me suis déplacée parce que je ne voulais pas aller...
26:12Mais là, vous n'irai plus.
26:13Là, je n'irai plus.
26:15Parce que déjà, d'une, je suis déçue.
26:17Je suis handicapée.
26:21Je suis obligée de marcher avec un déambulateur.
26:24Et franchement, ça ne vaut même pas le coup.
26:26Mais j'espère.
26:27Mais alors, j'espère qu'on va trouver un homme bien.
26:31Attends, Jean-Louis Borloo.
26:33Ça vous plairait, Jean-Louis Borloo ?
26:34Jean-Louis Borloo ?
26:35Mais alors, monsieur...
26:37Celui du conseil...
26:41Alors, qui ?
26:43Muscovici, là.
26:44Ah, oui, la Cour des Comptes.
26:45Alors, la Cour des Comptes.
26:46Qui reste à la Cour des Comptes ?
26:48Qui ne revient pas de nous casser les pieds dans notre gouvernement ?
26:50On l'a assez vu, celui-là.
26:52Les places sont bonnes, je vous le dis, moi.
26:55Jean-Souris, il colle.
26:56Tous ces gens-là, ils pensent qu'à eux.
26:59Et moi, je suis déçue qu'aujourd'hui, monsieur Macron, il continue et il oublie la moitié des Français.
27:06Parce qu'il ne veut pas des LRT, il ne veut pas du Fonds National.
27:10Mais ces gens-là, il y a des Français qui ont voté pour eux.
27:13Ils font partie de la France.
27:1511 millions d'électeurs pour le RN et pour le LRT.
27:17C'est pas en faisant ça que vous pensez que les gens vont aller voter pour lui après ?
27:22Bien sûr que non.
27:23C'est même pas la peine qu'il se présente parce que je serai à sa place.
27:27Je m'en irai la tête haute maintenant.
27:29Terminé.
27:29Nicole, restez avec nous.
27:31On va prendre Baptiste.
27:33Bonjour Baptiste.
27:34Oui, bonjour.
27:35Alors, Nicole, elle a 78 ans.
27:37Vous en avez 22, je crois.
27:39Oui.
27:39Absolument.
27:40Bon, je fais le grand écart entre les générations.
27:42Bonjour.
27:43Vous avez entendu Nicole.
27:45Est-ce que vous êtes sur la même ligne, Baptiste ?
27:48Écoutez, je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'on est dans un chaos général
27:52où on a l'impression de ne pas pouvoir s'en sortir.
27:55J'aimerais rebondir sur un chiffre.
27:57Je crois qu'il y a entre 14 et 17 % de code de confiance encore pour Emmanuel Macron, c'est ça ?
28:03Mais qui, aujourd'hui, qui est capable de dire, moi j'ai confiance en Emmanuel Macron, il n'y a aucun souci ?
28:11J'ai totalement confiance en ce qui est en train de se passer.
28:14Qui ?
28:14Moi, je ne connais pas une seule personne, d'accord ?
28:16Pas 1,5 sur 10.
28:18Ce serait ça, les chiffres.
28:19Donc, honnêtement, on est dans un chaos qui est insoutenable.
28:23Je ne sais pas comment on éduque nos enfants aujourd'hui.
28:26Alors, j'ai que 22 ans, je n'ai pas d'enfants.
28:28Mais je me demande comment on éduque des enfants dans un monde où c'est comme ça que le monde politique tourne
28:33et où tous les intérêts sont des intérêts personnels plutôt que des intérêts du pays.
28:38Je ne comprends pas.
28:38Mais alors, qu'est-ce que vous voulez, vous ? La démission d'Emmanuel Macron ?
28:42Mais moi, je veux qu'il se passe des choses où ça bouge réellement.
28:45Donc, soit une démission, soit une dissolution.
28:47Mais si vous voulez qu'il se passe quelque chose où le mot d'ordre, c'est la France,
28:53où ce qui compte, c'est la France, c'est les Français et c'est tout le monde.
28:57Ce n'est pas, bon, alors mon poste, alors lui, alors machin, alors Bruno Le Maire, il vient, alors moi, je ne vais pas.
29:02Alors, moi, je veux dire, c'est des sujets tellement petits par rapport aux enjeux qu'il y a.
29:07Mais vous vous rendez compte ?
29:08On est dans une cour d'école.
29:10On est exact, mais c'est exactement le terme qui est moins bien, c'est que c'est une cour d'école
29:14avec des responsabilités, les plus grosses responsabilités qui existent.
29:18Je trouve ça insoutenable à voir.
29:20Est-ce que, comme Nicole, vous vous dites, moi, ça m'écœure, j'ai plus envie d'aller voter, Baptiste ?
29:24Mais ça m'écœure, j'ai envie d'aller voter parce que finalement, on a l'impression que c'est encore la dernière chose qui nous reste,
29:31même si on a l'impression que ça ne sert à rien.
29:33Mais on a l'impression qu'il ne nous reste que ça, qu'on ne peut rien faire, qu'on n'a aucun pouvoir,
29:37qu'on sont fous de nous.
29:39Désolé, mais c'est le terme.
29:40On a l'impression que même si on vote, finalement, on va encore aller voter un dimanche de plus, un jour de plus.
29:45Ça va servir à quoi ?
29:47Arthur Bélier, du service politique, qui est toujours avec moi en studio.
29:50Ce que répond l'Elysée, c'est justement la dissolution provoquée en 2024.
29:54Elle a redonné la parole au peuple, et c'est le peuple, la France, qui a établi cette assemblée complètement morcelée,
30:00en trois blocs, où il n'y a pas de majorité absolue, ni même de majorité vraiment relative.
30:05Et donc l'Elysée répond, ça y est, en fait, on l'a donné la parole au peuple.
30:07Non, on l'a donné la parole au peuple, mais après, ils ont fait leur petite magouille, après, il ne faut pas voter pour lui, on va changer.
30:17Il faut arrêter ce petit manège-là, je vous le dis.
30:20On n'est pas aveugle, même si j'ai 78 ans, je vois ce qui se passe.
30:25Vous êtes formidable, Nicole, dans votre franc-parler.
30:29Juste, Arthur, d'un mot, la dissolution, c'est encore une hypothèse possible ?
30:32Alors, elle était très probable en début de semaine, elle s'est éloignée en milieu de semaine,
30:36et là, elle commence à revenir, et on se dit que cette réunion aussi des partis autour d'Emmanuel Macron,
30:40elle peut servir un peu à mettre la pression sur les partis.
30:44Dernière chance pour vous entendre, je vous propose tel Premier ministre, sinon, je dissous.
30:48Donc, il y a un peu un sentiment de coup de pression, là, chez les invités à cette réunion.
30:52– Oui, il faut attendre ce soir, Nicole, en train de rester.
30:55– De manière, ce n'est pas moi qui vais changer l'ordre du jour.
30:59– On pourrait vous y envoyer, Nicole, tiens.
31:01– Ah ben, oui.
31:03– Vous mettez un peu d'or là-dedans.
31:05– Malheureusement, je ne peux plus marcher normalement, déjà, donc, voilà.
31:09– Bon, merci beaucoup, Nicole, de nous avoir appelé.
31:11Merci aussi à vous, Baptiste, Arthur.
31:14Merci, je vous laisse filer à l'Elysée.
31:16– C'est parti.
31:17– Et on va suivre, bien sûr, de très près, tout ce qui se passe sur RTL,
31:21restez branchés.
31:22Chaque petite chose qui bouge à l'Elysée, vous en aurez écho sur l'antenne.
31:28On change de sujet dans un instant.
31:29La cété mentale, c'est la journée mondiale.
31:31Et les jeunes vont mal.
31:32À tout de suite.
31:32– Jusqu'à 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
31:38Avec Amandine Bégaud.
31:41Amandine Bégaud, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
31:45– Oui, bonjour, écoutez, je vous écoute tous les jours.
31:49J'ai eu moi-même deux enfants, aujourd'hui grands, qui ont eu des problèmes de santé mentale,
31:53dont ma fille qui vient juste d'être détectée cet été.
31:56Et c'est vrai que c'est un combat du quotidien pour trouver des professionnels et pour pouvoir avoir des diagnostics.
32:02– Le message de Louise au 3210 sur la santé mentale, c'est aujourd'hui la journée mondiale.
32:08Je vous rappelle que Michel Barnier en avait fait l'une des priorités.
32:11Et les chiffres, on le disait, sont mauvais.
32:14Vous êtes d'ailleurs très nombreux à prendre la parole, à témoigner sur le mal-être de nos jeunes, notamment.
32:20Je vous donne ces quelques chiffres que nous donnait tout à l'heure la professeure Chevreul,
32:24qui mène cette étude Mentalo, qui a interrogé 17 000 jeunes à travers la France.
32:30Un tiers, plus d'un tiers, présente des signes de détresse psychologique.
32:34Les filles sont presque deux fois plus touchées.
32:37Et ce qui est frappant aussi, c'est qu'un quart des jeunes,
32:39ce sont seuls, n'en parlent jamais à personne, souvent par honte.
32:43Bonjour Daniel.
32:44– Oui, bonjour.
32:46– Vous nous appelez d'où ?
32:48– Je vous appelle du Val-d'Oise.
32:49– Du Val-d'Oise. Et vous vouliez nous parler de votre petit-fils.
32:52– Oui, bien écoutez, nous sommes les grands-parents,
32:57donc d'un petit-fils qui a 18 ans,
33:01parcours scolaire ordinaire jusqu'en sixième,
33:04puis en sixième décrochage scolaire,
33:10diagnostiqué après phobie scolaire sévère,
33:15le collège incapable d'avoir une réponse adaptée.
33:23Il n'a pas vu de psychologue.
33:25Sur le papier, on voit effectivement,
33:27il y a des équipements au niveau de l'éducation nationale,
33:32mais concrètement, rien d'efficace.
33:36Des réunions au plus haut niveau avec le collège,
33:39avec l'académie, mais bon, pas de résultat.
33:43Donc, une errance qui a traîné,
33:47malgré quelques essais de raccrocher en cinquième,
33:52ça n'a pas fonctionné.
33:54Les professeurs ne sont pas formés.
33:56On a même fait des réflexions désagréables à la classe
34:01et il a été mis un peu au pilori.
34:05Donc, il n'est pas retourné, bien sûr, à l'école.
34:07Et ce, jusqu'à sa majorité.
34:11Donc, il y a eu quelques tentatives en structure,
34:17mais qui n'ont pas été satisfaisantes.
34:21Et puis, donc, il relève ensuite,
34:26étant majeur, du secteur adulte.
34:29Donc, on a fait des allers-retours entre l'hôpital général
34:33et l'hôpital psy.
34:37La psychiatrie qui va mal, c'est pas nouveau.
34:42Les jeunes sont désespérés.
34:45C'est incroyable.
34:46On a découvert la quantité de jeunes qui vont mal,
34:50qui sont déscolarisés, qui sont sans solution.
34:53Et le résultat pour notre petit-fils, 18 ans,
35:00est donc TDAH,
35:03au potentiel intellectuel,
35:06trouble autistique,
35:08qui se retrouve justement à...
35:12Bon, on a vu des psychiatres,
35:14il a vu des psychiatres,
35:15mais c'est très compliqué d'avoir des rendez-vous.
35:18Pas d'ailleurs que les psychiatres.
35:19Il a fait plusieurs tentatives de suicide, je crois ?
35:24Il a fait trois tentatives de suicide,
35:26dont une très, très, très grave.
35:29Il a été hospitalisé avec des fractures multiples.
35:33Et puis, il est encore...
35:35Voilà, avec des idées noires,
35:38une dépression sévère.
35:41On entend, et Daniel,
35:42et c'est tout à fait normal,
35:43votre émotion.
35:45J'imagine, alors là, c'est la maman qui parle.
35:47En tant que maman, on se sent souvent très impuissant.
35:50C'est le cas aussi, j'imagine,
35:51quand on est grand-parent.
35:53Bien sûr que c'est le cas.
35:55Et forcément, la maman qui,
35:57même s'il vit chez nous,
35:58est en lien,
35:59est aussi désespérée,
36:03mais ne sait plus à qui faire rappel.
36:06C'est terrible.
36:08On aurait préféré avoir une retraite,
36:10si ce soit 77 ans,
36:12et une retraite plus tranquille.
36:14tranquille.
36:16Voilà.
36:16Mais on ne s'en sort pas.
36:18On ne s'en sort pas.
36:18Donc, maintenant,
36:20pour disparaître dans ses problèmes,
36:23c'est la dépendance aux substances.
36:26C'est-à-dire, voilà,
36:27il prend des médicaments à l'excès.
36:31Et voilà, pour oublier,
36:33pour disparaître.
36:34Il a décidé noir en permanence.
36:39Et c'est désespérant.
36:40On passe les journées
36:42à chercher des solutions.
36:44Donc, il y a un CMP.
36:45On a fini par avoir,
36:47au bout de six mois,
36:49un centre médico-psychologique.
36:50Comment vous l'expliquez, Daniel,
36:52ce mal-être ?
36:55On rentre dans...
36:56Bon, il a une origine du mal-être.
37:02Ce qui est embêtant,
37:03c'est que les troubles
37:03n'ont pas été diagnostiqués
37:05avant la sixième.
37:07bon, il y a une problématique familiale.
37:12Il n'a pas de papa.
37:15Bref, et quand c'est traité,
37:19si vous voulez, rapidement...
37:21On peut empêcher de franchir
37:22une étape supérieure,
37:23mais pas là du tout.
37:24Daniel, restez avec nous.
37:26On va continuer à échanger.
37:28On va retrouver aussi Michel
37:29dans un instant.
37:30Merci beaucoup,
37:30parce que je sais à quel point
37:31ça doit être douloureux pour vous.
37:32C'est des sujets extrêmement intimes
37:35et c'est très, très important
37:37d'en parler.
37:38Et je pense qu'avec votre témoignage aussi,
37:40Daniel, vous pouvez aider
37:41plein de gens.
37:42Vous restez avec nous.
37:43On se retrouve dans un tout petit instant.
37:44A tout de suite.
37:44Et on parle de la santé mentale
38:02des jeunes,
38:03nos jeunes qui vont mal.
38:04Un tiers des 11-24 ans
38:07qui présentent des symptômes
38:09de dépression,
38:10en tout cas de difficulté.
38:12on entendait le témoignage de Daniel.
38:13Et Daniel, vous êtes toujours avec nous,
38:15avec votre petit-fils
38:17en décrochage scolaire
38:18depuis la sixième
38:19qui a aujourd'hui 19 ans
38:20et a fait plusieurs tentatives
38:22de suicide.
38:22On entend à quel point aussi
38:23c'est difficile
38:24pour les parents,
38:25pour les grands-parents,
38:26pour l'entourage.
38:27Je voudrais qu'on accueille Michel.
38:28Bonjour Michel.
38:30Bonjour.
38:31Vous nous appelez d'où ?
38:33Du 36.
38:36Indre et Loire, c'est ça ?
38:37Voilà.
38:38Oui, ça sort tout seul.
38:39Parfois, j'ai un petit peu du mal
38:41avec les départements.
38:42Vous, c'est la santé
38:44de votre fille
38:45qui vous inquiète.
38:46Oui, juste à l'aparté,
38:49moi ça fait 48 ans
38:50que j'ai des problèmes de santé.
38:51Juste par rapport au cancer,
38:52il faut savoir que même
38:53si on n'a pas un cancer,
38:54la mentale est 50%
38:57voire plus.
38:58Vous faites écho
38:59à Charlie Dalin
39:00qui est venu nous voir
39:01le vainqueur du grand-père.
39:01C'est pour ça que même la maladie,
39:03la maladie qu'on parle en ce moment,
39:05c'est que le mental.
39:06C'est ce que ma fille
39:06me dit souvent.
39:08Moi, j'ai une fille
39:09qui a été harcelée à l'école
39:10déjà au départ
39:11qui, on nous a dit
39:13que c'était elle
39:13qui était l'harceleuse.
39:15En fait, on en avait déduit
39:16que c'était bien
39:17avec des psychologues
39:18que ce n'était pas elle
39:19qui était harcelée,
39:19c'était une harceleuse
39:20qui était face à elle.
39:23Ce qu'on nous dit à l'école
39:24quand notre enfant est harcelé,
39:26bien dans la cour,
39:27ça se passe souvent dans la cour,
39:28les professeurs,
39:29je remets bien en cause
39:30monsieur ce qu'il disait tout à l'heure,
39:32les professeurs nous ont fait réponse
39:33que comme quoi,
39:34quand ils sont dans la cour,
39:35ils ne sont pas responsables.
39:36Je regrette mon enfant
39:37quand je le dépose à la grille.
39:39Quand il passe la cour,
39:40c'est les professeurs
39:41qui sont responsables.
39:42Donc, il y a eu déjà ça.
39:44Plus, après, ma fille,
39:45elle a déclenché au niveau mental
39:48et une anorexie.
39:50C'est pour ça que...
39:50Elle a quel âge aujourd'hui ?
39:52Elle a 24 ans.
39:53Ce que je voudrais réagir aujourd'hui,
39:54ça fait cinq ans
39:54qu'elle a été scolarisée,
39:56qu'elle était en BTS
39:58Commerce International
39:59de dernière année.
40:00Elle est partie à l'époque du Covid,
40:02du départ du Covid.
40:03En janvier,
40:04elle était première de sa classe.
40:05On n'a jamais voulu lui donner
40:06son diplôme
40:07parce qu'elle a manqué
40:07un mois d'école.
40:09À cause de l'anorexie ?
40:11Voilà.
40:12Elle est hospitalisée.
40:13C'est moi qui ai pris en charge.
40:14Les médecins ne m'ont même pas aidé.
40:16Il faut savoir que l'anorexie,
40:17et quand vous parlez
40:18que 75% des filles
40:19sont touchées
40:20par la maladie mentale,
40:21il faut savoir que,
40:22justement, derrière,
40:23souvent,
40:23ils déclenchent de l'anorexie.
40:25Et il faut savoir aussi,
40:28on n'en parle pas assez en France,
40:29on parle trop de l'obésité,
40:30il y a 3% au moins de filles,
40:32aujourd'hui,
40:33qui se suicident
40:33à cause de l'anorexie
40:35par rapport à la santé mentale
40:36parce que l'anorexie,
40:37c'est la santé mentale.
40:38Il n'y a rien à soigner autrement.
40:40Non, c'est une maladie mentale.
40:41Voilà.
40:42Nous, aujourd'hui,
40:43elle voit un psychologue depuis...
40:44Alors, il y a un psychiatre
40:45qui la suivait,
40:46qui a abandonné le truc
40:46parce qu'elle est partie
40:47et voilà,
40:48on n'a plus trouvé personne
40:48parce qu'en anorexie,
40:50c'est très dur
40:51de trouver des psychologues
40:52qui sont spécialisées là-dedans
40:53ou sinon,
40:54ils vous disent,
40:55comme le monsieur,
40:56vous prenez des médicaments
40:57et voilà,
40:57ça, ce n'est pas la solution.
40:59Et troisièmement,
41:00ma fille,
41:01aujourd'hui,
41:02je paye,
41:02alors elle n'y va plus
41:03que tous les 15 jours
41:04avant d'y aller
41:04toutes les semaines.
41:05La psychologue qu'on a en ce moment,
41:07c'est plus un tiroir caisse
41:08pour nous
41:09que la santé mentale.
41:11Le problème,
41:12c'est qu'aujourd'hui,
41:12voilà,
41:13il y a beaucoup de gens
41:13dans la médecine
41:15au niveau psychiatrie,
41:16ils sont là
41:17que pour ramasser.
41:18Pas psychiatrie
41:19parce que pour le coup,
41:20les psychiatres
41:21sont pris en charge
41:22par la Sécurité sociale
41:23notamment.
41:24Ils ne sont pas du tout pris.
41:25Les psychiatres,
41:26les psychologues,
41:26non,
41:27pas forcément.
41:28Michel,
41:29merci beaucoup
41:29pour votre témoignage
41:30et on voit effectivement
41:31à quel point c'est difficile.
41:33Excusez-moi,
41:33j'ai rien à dire,
41:35c'est que j'aimerais
41:35que vous fassiez,
41:36parce que je suis quand même
41:37agricoleur
41:38et je vous écoute tous les jours,
41:39je suis dans mon tracteur
41:40en ce moment,
41:41c'est que vous fassiez
41:42bouger les choses
41:43et que vous fassiez aussi
41:44beaucoup plus d'émissions
41:46sur l'anorexie.
41:47Mais on va,
41:48vous savez Michel,
41:49vous avez été très nombreux
41:50tous à nous appeler
41:51autour de la santé mentale
41:52des jeunes
41:52et je vous promets
41:53qu'on va faire
41:53une émission entière
41:55des auditeurs
41:55ont la parole
41:56sur ce sujet.
41:58On fera ça
41:59dans les prochaines semaines.
42:01Je m'y engage.
42:02Je voudrais juste
42:03qu'on entende Luc.
42:04Bonjour Luc.
42:05Oui, bonjour madame.
42:06Vous êtes enseignant.
42:08Je vous remercie beaucoup
42:08de nous donner la parole.
42:09Je suis enseignant
42:10d'éducation physique
42:10que j'enseigne
42:11dans le Nord-Pas-de-Calais.
42:13J'ai plus de 60 ans,
42:14j'adore mon travail,
42:15j'adore mes élèves
42:16et je voudrais adresser
42:17un message aux parents.
42:18Quand on discute
42:19avec les élèves,
42:20ce que je fais beaucoup
42:21dans le cadre de mon métier
42:22par rapport aux problèmes
42:24qu'ils peuvent avoir
42:25et c'est vrai
42:25qu'on a plus de détresse
42:27au niveau des élèves
42:27et de mal-être,
42:29le problème sous-jacent,
42:31c'est pratiquement
42:31toujours le même.
42:32C'est un problème familial
42:33qui est lié
42:34aux séparations des parents,
42:36aux divorces
42:36et en fait,
42:38les enfants payent
42:39un tribut énorme
42:40par rapport à ce problème.
42:41Peu de parents
42:43mettent leurs enfants
42:44sous cloche
42:46en disant
42:46d'abord,
42:47on va penser ensemble
42:48à nos enfants
42:49et après,
42:50on va régler nos comptes
42:51et en fait,
42:52ce sont souvent
42:52les parents
42:53qui sont les premiers
42:55responsables
42:56du mal-être des enfants.
42:57Je suis désolé,
42:58mais ce serait bien
42:59qu'il y ait une réflexion
43:00des parents
43:00pour tous les parents
43:01qui se séparent
43:02au nom des élèves.
43:05Je vous assure
43:06que c'est un problème capital.
43:08Quand on va au fond des choses,
43:10souvent,
43:10c'est le premier problème
43:12qui ressurgit
43:12au niveau des élèves.
43:13Merci beaucoup, Luc,
43:15pour votre témoignage
43:16qui est un témoignage
43:16de terrain
43:17puisque vous êtes enseignant
43:18dans le Nord-Pas-de-Calais
43:20et le message a été passé.
43:22J'ai dit une grosse bêtise
43:23tout à l'heure
43:23en parlant d'Indre-et-Loire
43:25pour le numéro 36.
43:26C'est bien sûr l'Indre.
43:28Bêtise corrigée.
43:30Je voudrais aussi
43:31qu'on en profite
43:32pour faire un gros bisou
43:33à Enzo.
43:35Enzo qui était ici
43:36à RTL pendant trois ans.
43:38Vous avez commencé Enzo
43:39au standard.
43:39Vous êtes avec mon celui
43:40et il y a beaucoup de monde
43:40dans le studio tout d'un coup.
43:43Et Enzo,
43:43c'est lui
43:44qui montait
43:45les répondeurs,
43:46qui écoutait aussi
43:46tous ces répondeurs
43:47que vous laissez
43:48aussi bien au 3 de 10
43:49que sur l'application RTL.
43:52Enzo,
43:52on va vous laisser partir
43:53de nouvelles aventures.
43:55Tout à fait,
43:55effectivement.
43:56Votre passion ?
43:57Oui,
43:57la musique.
43:58et j'aurai sûrement
44:00l'occasion de recroiser
44:00tous les gens
44:01que j'ai croisés ici.
44:02Je voudrais juste
44:03remercier trois petites personnes.
44:04La première,
44:05c'est Victor
44:05qui m'a accueilli ici
44:06et qui m'a fait travailler.
44:08La deuxième,
44:08c'est Brice
44:09qui m'a aussi aidé
44:10à progresser,
44:11qui m'a réconcilié
44:11avec l'autorité,
44:12la hiérarchie
44:13et ce n'était pas
44:13forcément facile.
44:14Brice qui est un
44:14directeur en chef.
44:15Exactement.
44:16Et la troisième personne,
44:17c'est tous les auditeurs
44:18que j'ai pu avoir
44:18au téléphone,
44:20au standard
44:20et après,
44:21dans d'autres conditions
44:22qui sont vraiment
44:23une vraie famille
44:24et RTL,
44:25c'est très spécial
44:27pour moi maintenant
44:27et voilà.
44:28Vous en ferez toujours
44:29partie de cette famille
44:30et toutes les personnes
44:31que j'ai oubliées.
44:32Et effectivement,
44:33les auditeurs,
44:35l'équipe du standard
44:36sans qui aussi
44:37cette émission
44:37ne pourrait pas exister
44:39est là.
44:39Merci à vous tous,
44:41Victor.
44:41et tous les autres.
44:43C'est eux
44:44qui font le lien
44:45entre cette radio
44:47et vous.
44:48Et cette radio,
44:49c'est d'abord vous.
44:49Cette émission encore plus
44:50mais cette radio aussi.
44:52Très bon vent,
44:52mon cher Enzo.
44:53Et revenez nous voir
44:54quand vous voulez.
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