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  • il y a 4 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 03 novembre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:08Et c'est l'événement aujourd'hui sur RTL, puisque la ministre de la Culture, Rachida Dati, répond à toutes vos questions.
00:14On va parler sécurité du Louvre, mais aussi sécurisation des musées politiques, bien sûr, et notamment des municipales à Paris dans un tout petit instant.
00:22N'hésitez pas à lui poser vos questions au 3210, elle y répondra en direct et sans tabou.
00:27Petit détour par notre météo avec vous, Louis Baudin.
00:31On a dit gris au nord aujourd'hui, plus ensoleillé au sud, et alors la suite de la semaine ?
00:37C'est bien pour mardi et mercredi, on aura du temps sec et plus ensoleillé partout, quelques nuages quand même en Bretagne et du côté du Languedoc-Roussillon,
00:44mais pas de précipitation et puis des températures toujours très douces pour la période, 15 à 17 ou 18 degrés au moins dans la moitié nord,
00:51et jusqu'à 23 à 24 degrés dans le sud, ça c'est pour mardi et mercredi.
00:54Alors ensuite, ça va se gâter avec des perturbations qui vont circuler.
00:58Jeudi, il y en aura une plus active dans le sud, d'ailleurs on l'a vu, on manquait de pluie en Occitanie,
01:02parce que c'est une bonne nouvelle, il pleuvra abondamment dans la moitié sud pour la journée de jeudi.
01:06Vendredi, encore des inverses dans la plupart des régions plus soutenues dans le sud, de la neige en montagne,
01:10même chose pour la journée de samedi, vous voyez que le temps sec c'est mardi et mercredi,
01:14après ce sera beaucoup plus humide, avant peut-être une petite accalmie dans la journée de dimanche,
01:17avec un temps un peu plus sec, mais un peu plus frais également,
01:20puisque ces perturbations vont s'accompagner d'herbes maritimes,
01:23donc un peu plus frais que ces deux prochains jours.
01:25Merci beaucoup Louis.
01:28Jusqu'à 14h,
01:30les auditeurs ont la parole,
01:32Amandine Bégaud sur RTL.
01:34Et vous avez la parole face à Rachida Dati,
01:37aujourd'hui la ministre de la Culture qui nous accompagne pour ce RTL midi.
01:41On va d'abord accueillir Didier, non Alain, pardon.
01:44Bonjour Alain.
01:46Bonjour Amandine.
01:47Bonjour.
01:47Bonjour Amandine, bonjour Madame la Ministre.
01:50Bonjour.
01:50Vous nous appelez d'où Alain ?
01:52Je vous appelle de Mimisan, dans les Landes.
01:54Bon, très bien.
01:55Et vous aviez donc une question concernant la sécurisation des musées, allez-y.
01:59Oui, absolument.
02:00Madame Rachida Dati,
02:02est-ce que votre ministère envisage d'allouer des crédits à tous les endroits qui exposent ?
02:09Alors, je ne parle pas spécialement des musées,
02:12mais j'ai vu dernièrement qu'on avait démantelé un réseau qui volait dans les églises
02:18des objets qui étaient refondus, etc.
02:21Est-ce que votre ministère envisage, au vu de ce qui s'est passé au Louvre,
02:26d'allouer quelques crédits pour que l'on puisse protéger davantage encore
02:31tous les lieux où l'on expose des objets de valeur historiques, culturels,
02:38qui sont vraiment la propriété de notre pays
02:42et que les gens s'approprient comme ça, avec une facilité déconcertante, semble-t-il.
02:47Et effectivement, il y a eu un certain nombre de cambriolages
02:49qu'on a évoqués ces dernières semaines.
02:52Je pense à Langres ou encore à Limoges,
02:55le musée du président Chirac aussi en Corrèze.
02:59Comment on peut sécuriser tous ces bâtiments ?
03:00C'est impossible, madame Lumi ?
03:01Tout d'abord, la sécurisation des musées,
03:04c'est vrai que c'était aussi un angle mort sur les établissements dissensibles.
03:09On n'a jamais pensé qu'une église ou qu'un musée soit un lieu sensible.
03:14Et c'est vrai.
03:14Et donc, très peu dans les collectivités,
03:17même au niveau de l'État, à se dire finalement,
03:20c'est des lieux à sécuriser, comme une centrale nucléaire,
03:22ou désormais les écoles.
03:24De la même manière, des écoles, pendant très longtemps,
03:26ont été des lieux où on pouvait rentrer sans difficulté.
03:29Là, lorsque j'ai été nommée ministre de la Culture,
03:33rappelez-vous, j'ai axé ma première politique,
03:36ma première priorité,
03:37notamment sur la ruralité et les territoires français.
03:42Et donc, j'ai lancé un plan culture et ruralité
03:44en ciblant particulièrement, évidemment, les églises,
03:47le patrimoine religieux.
03:48C'était pour rénover le patrimoine religieux.
03:50Quand vous le rénovez, vous le protégez.
03:52Quand vous le réhabilitez, vous le restaurez.
03:54Quand vous le restaurez, c'est pour en avoir un usage aussi sécurisé.
03:58Parce que désormais, vous intégrez tout ce qui est d'énormes sécurité incendie.
04:03D'ailleurs, on l'a vu depuis l'incendie de Notre-Dame,
04:05mais également sur les intrusions.
04:08Donc, votre question, elle est légitime.
04:10Et donc, dans ce plan culture et ruralité,
04:12que je déploie depuis 2024,
04:14sur trois ans, il y a 100 millions d'euros.
04:16Là-dedans, il y a évidemment une ligne financière
04:19qui est dédiée à du patrimoine religieux,
04:21du patrimoine historique,
04:23des musées pour les sécuriser,
04:25les protéger, les restaurer, les réhabiliter,
04:26et donc les protéger.
04:28Là, vous avez raison.
04:29Et là, j'ai souhaité qu'il y ait un fonds d'urgence,
04:32un fonds dédié à la sécurité
04:35et qui restera définitif au sein du budget du ministère de la Culture.
04:39Et là, je remercie d'ailleurs les parlementaires,
04:41le président de l'Assemblée nationale de la Commission Culture,
04:45M. Portier,
04:46mais également le député Patrier Létus
04:49c'est la sénatrice Agnès Éveraine,
04:51qui ont soutenu la création de ce fonds,
04:53qui est doté et qui est dédié à la sécurité
04:55de nos musées et la sécurisation.
04:58Et de la même manière, pardonnez-moi,
05:00et dans le plan culture et ruralité,
05:02on sécurise aussi le patrimoine religieux.
05:04Le maire de Limoges,
05:05qui nous expliquait que lui,
05:06il aimerait faire un certain nombre de travaux
05:09sur ces musées,
05:10mais par exemple,
05:11il ne peut pas installer de grille
05:12sur les fenêtres,
05:14parce que le bâtiment est protégé,
05:16est classé.
05:16Alors, c'est aussi la grande chance que nous avons,
05:19nous sommes un des rares pays au monde
05:20à être autant patrimonial.
05:22Nous sommes le plus grand écrin du monde
05:24en termes de patrimoine historique
05:27et patrimonial.
05:29Et donc, c'est exactement
05:30ce qui s'est passé aussi pour le Louvre.
05:32Le Louvre, j'ai des contraintes patrimoniales,
05:34bâtimentaires,
05:35vous ne pouvez pas installer n'importe quoi
05:37dans les salles,
05:38mais aussi installer n'importe quoi
05:40sur les façades aussi du Louvre.
05:42Et donc, ces contraintes patrimoniales,
05:43nous devons nous en préoccuper,
05:45justement pour les adapter
05:46à la sécurisation.
05:48C'est le premier point.
05:48On peut assouplir ça,
05:49on peut imaginer ça.
05:49Bien sûr, on peut le faire.
05:51Et la deuxième contrainte,
05:53ce sont les contraintes liées
05:54aux règles des marchés publics.
05:56C'est-à-dire que la mise en concurrence,
05:58pour éviter tout favoritisme,
05:59vous êtes obligés de mettre en concurrence
06:01tous les prestataires possibles
06:03qui peuvent vous sécuriser
06:04un établissement comme le Louvre.
06:05Et donc, les règles,
06:07d'abord, la procédure est assez longue,
06:09et ensuite, l'installation est assez longue.
06:10la procédure de sélection est assez longue.
06:16Et puis ensuite,
06:17une fois que c'est sélectionné,
06:18c'est de voir évidemment sur les installations.
06:21Ça peut prendre parfois un an.
06:22Un an pour mettre une caméra ?
06:24Quand vous êtes sur un bâtiment patrimonial,
06:26oui.
06:26Et donc, c'est pour ça qu'il faut revoir
06:28ces règles patrimoniales
06:30et ces règles liées au marché public.
06:32Merci beaucoup Alain pour votre question.
06:33Bonjour Jean-Pierre.
06:35Oui, bonjour les auditeurs d'RTL.
06:37Vous nous appelez de Colmar ?
06:39Tout à fait.
06:39La capitale mondiale des vins blancs d'Alsa.
06:42Bon, la ministre vous écoute.
06:44Oui, bonjour Madame la ministre.
06:45Bonjour.
06:46Voilà.
06:47Moi, je voulais savoir
06:48combien de temps ça va mettre
06:49puisque vous avez dit
06:50que vous allez prendre des mesures
06:51pour que ce qui s'est passé au Louvre
06:53ne se reproduise pas.
06:54Donc, dans combien de temps ça va être fait ?
06:56Le coût, bien évidemment,
06:58parce que ça a certainement un coût énorme,
07:01alors qu'il semble qu'on n'a pas beaucoup d'argent.
07:03Et ne pensez-vous pas
07:04que certains de mauvaise langue vous diront
07:06mais Madame,
07:07il serait peut-être préférable avec cet argent
07:08de faire des logements sociaux
07:10puisque notre président nous avait annoncé
07:11qu'en votant pour lui,
07:13il n'y aurait plus personne
07:14qui dormirait dans la rue ?
07:16Alors, plusieurs sujets.
07:19C'est Jean-Pierre ?
07:19C'est Jean-Pierre, exactement.
07:20Vous avez raison.
07:23Après, on peut discuter de tous les sujets.
07:25D'abord, comme je l'ai indiqué tout à l'heure,
07:27les mesures que j'ai annoncées,
07:29que ce soit les dispositifs anti-intrusion
07:31sur l'espace public,
07:33moi, j'ai demandé à la présidente
07:35de me donner un calendrier,
07:37un rétro-planning
07:37pour que ça puisse être fait
07:39le plus tôt possible et le plus rapidement.
07:42Idéalement, avant fin 2025.
07:44Un audit général
07:45sur tous les points de faiblesse
07:47et tous les risques
07:48au sein de ce musée du Louvre,
07:49cet audit, pareil,
07:50va nous être rendu
07:52avant fin 2025.
07:53Une nouvelle organisation
07:54avec une nouvelle direction
07:56de la sécurité et de la sûreté,
07:58parce qu'aujourd'hui,
07:59ça n'est pas au niveau
07:59de la présidence,
08:00c'est une direction qui est noyée,
08:02évidemment,
08:03parmi les autres,
08:04avec des responsabilités
08:05très diluées,
08:06mais c'est lié aussi au fait
08:07qu'on ait sous-estimé les risques.
08:09Et ça coûte combien ?
08:10On le sait déjà ou pas ?
08:10Tout ça avant fin 2025.
08:12Le fonds que j'ai annoncé
08:13à l'instant,
08:15soutenu par des parlementaires
08:16que j'ai cités,
08:17et permettra aujourd'hui
08:18les doutés à ce stade
08:20de 12 millions d'euros,
08:21mais pour la sécurisation
08:23du Louvre
08:23en termes d'intrusion
08:24et de vol,
08:25c'était intégré
08:26dans le schéma directeur
08:27de sûreté et de sécurité
08:29dans le cadre du grand projet
08:31Louvre Renaissance,
08:32puisque nous allons avoir
08:32un nouveau Louvre
08:33qui pourra accueillir dignement
08:35les 10 millions de visiteurs
08:37que nous espérons
08:37dans les années à venir.
08:39Et donc nous avons
08:40ces 80 millions d'euros
08:41dédiés à la sécurisation
08:43en termes d'intrusion
08:44et de vol,
08:45et donc évidemment
08:46cette enveloppe
08:47va être débloquée
08:48plus tôt que prévue.
08:49Merci beaucoup Jean-Pierre.
08:51Alors s'agissant
08:51du logement social,
08:54alors vous savez,
08:55effectivement,
08:55le Président de la République
08:56s'était engagé
08:57à ce qu'il n'y ait plus
08:59de personnes à la rue.
09:00Vous voyez,
09:00il y a quelques jours,
09:02je me suis rendu,
09:03parce que je vais partout
09:04à Paris,
09:05moi je vais partout,
09:06je parle avec tout le monde,
09:07c'est comme ça
09:09que je conçois
09:10mon engagement politique.
09:11Je suis évidemment
09:12allée dans un campement
09:14avec des femmes,
09:16des enfants,
09:16en bas âge,
09:17qui vivaient évidemment
09:18à la rue
09:18sous des toutes petites tentes.
09:20Et j'ai rencontré
09:20une dame qui est salariée
09:22d'une crèche municipale
09:23de Paris
09:24et qui a divorcé
09:25et que son mari
09:26a gardé l'appartement,
09:27elle s'est retrouvée
09:27à la rue avec son enfant,
09:29on lui a récupéré son enfant
09:30parce qu'elle ne pouvait
09:31pas le garder à la rue
09:32et elle est salariée
09:33d'une crèche municipale.
09:34Et donc,
09:34et une autre dame,
09:3572 ans,
09:36retraités,
09:372000 euros de retraite
09:38qui ne trouvaient pas
09:39un logement.
09:39Et donc...
09:40Ça c'est quand même
09:40incroyable,
09:41pardon Rachida Detti,
09:42on est en 2025,
09:42il y a des gens
09:43qui travaillent
09:43et qui dorment à la rue.
09:44Et qui sont salariés
09:45et une retraitée
09:46avec 2000 euros
09:47net par mois,
09:48je les reçois mercredi.
09:49Bon justement,
09:50pour essayer de voir
09:51quelle est leur situation
09:52comme je fais
09:52très régulièrement.
09:53il est anormal
09:55qu'une salariée
09:57d'une crèche municipale
09:58puisse dormir à la rue.
10:00Parce qu'il faut
10:00se poser la question,
10:01si vous êtes une maman
10:02ou des parents
10:02et vous confiez
10:03votre enfant
10:04à une assistante maternelle,
10:06il faut aussi
10:06s'interroger
10:06sur ces conditions de travail.
10:08Oui, mais attendez.
10:09Sur le parc social,
10:10par exemple,
10:10à Paris,
10:11comme vous le savez,
10:12c'est à la main
10:12des collectivités.
10:14Donc le choix
10:14de la composition
10:15du parc social,
10:17c'est aussi en fonction
10:18des gens
10:18qui en ont besoin
10:19et donc les gens
10:20qui travaillent.
10:21Moi, j'assume de dire
10:22que si demain,
10:23je suis maire de Paris,
10:24le parc social sera
10:25pour les classes moyennes,
10:27donc beaucoup plus
10:27de logements intermédiaires
10:28et pour les gens
10:29qui travaillent.
10:30Priorité donnée
10:31à ceux qui travaillent
10:32dans les services publics
10:33à Paris
10:33ou à Paris tout court ?
10:35Non, mais ceux
10:36qui travaillent à Paris
10:36et ceux qui effectivement
10:38sont en difficulté.
10:39Moi, par exemple,
10:40j'ai fait une expérimentation
10:41dans mon arrondissement
10:42avec des bailleurs solidaires
10:44qui permettent
10:44de pouvoir réinsérer
10:46des personnes en difficulté.
10:47Mais le parc social
10:48doit être dédié
10:50et dévolu aux gens
10:51qui travaillent.
10:52Sur l'hébergement d'urgence,
10:53non, parce que c'est important
10:54de vous dire...
10:54Il faut qu'on fasse une pause
10:55et on va se retrouver
10:56dans un tout petit instant.
10:57Par rapport au langagement
10:57du président de la République,
10:58l'hébergement d'urgence
10:59qui dépend de l'État
11:00a été multiplié par trois
11:01à Paris.
11:02Pour l'essentiel,
11:03ils sont logés
11:04des personnes déboutées
11:05du droit d'asile.
11:06C'est une réalité
11:07et ça, il faut aussi
11:08en tenir compte.
11:09Et quand vous êtes maire de Paris,
11:11c'est votre responsabilité
11:12et donc, je dis,
11:14lorsque je serai maire de Paris,
11:15ce type de situation,
11:16je le réglerai.
11:18A tout de suite sur RTL.
11:20Envoyez-nous vos messages
11:21sur l'application RTL
11:22ou appelez-nous
11:23au 30 de 10.
11:2450 centimes la minute.
11:26Quand on commence...
11:27Amandine Bégaud,
11:29RTL midi,
11:30les auditeurs ont la parole.
11:32Il est 13h15 sur RTL,
11:34RTL midi,
11:35les auditeurs ont la parole
11:36et c'est Rachida Dati
11:38qui vous répond aujourd'hui,
11:40la ministre de la Culture
11:41qui est notre invitée.
11:42On continue à échanger
11:43avec les auditeurs
11:44dans un instant.
11:44Mais d'abord,
11:46Sophie Orange,
11:47on vient d'avoir le nom
11:49du lauréat
11:50du nouveau prix féminin.
11:52Une lauréate,
11:52en l'occurrence,
11:53puisqu'il s'agit de
11:54Natacha Apana
11:54pour La Nuit au cœur
11:56paru chez Gallimard.
11:57Un roman très, très poignant.
11:59Je l'ai lu il y a plusieurs semaines
12:00et il me marque encore.
12:01Elle était venue,
12:02bien sûr, ici sur RTL.
12:03Vous nous en parlez,
12:04un livre qui vous frappe au cœur
12:05puisqu'elle mêle
12:05dans ce livre
12:06trois histoires de femmes
12:07victimes de violences conjugales.
12:09Chahinez,
12:10tuée par son mari
12:11dans des circonstances
12:12absolument atroces.
12:13Elle était brûlée en plein de temps.
12:14Voilà,
12:15des tirs dans les jambes
12:17puis brûlée en pleine rue.
12:19Natacha Apana
12:19raconte aussi
12:20l'histoire de sa cousine
12:21qui a été tuée
12:22par son mari
12:23et l'emprise
12:23qu'elle a vécue,
12:25subie elle-même
12:25lorsqu'elle était jeune.
12:26Donc,
12:27trois femmes liées
12:27par la violence,
12:28deux de ces femmes sont mortes
12:30et Natacha Apana,
12:31seule survivante,
12:32raconte son histoire
12:33et l'écriture lui permet
12:35de redonner vie à six femmes
12:36pour éviter leur effacement,
12:37pour éviter qu'on oublie
12:38leur histoire.
12:39C'est un roman poignant
12:40qui mérite vraiment
12:42le prix Féminin 2025.
12:43Donc,
12:44pour Natacha Apana,
12:45la nuit au cœur
12:46parue chez Gallimard.
12:47Rachid Adati,
12:48une réaction à ce prix ?
12:50Une réaction simple.
12:51Moi,
12:51c'est un combat de vie.
12:52J'ai connu ça
12:53et depuis que je suis adolescente,
12:56c'est un combat de vie
12:56que je mène
12:57depuis très longtemps.
12:58Je ne suis pas devenue
12:59magistrat par hasard.
13:00Justement,
13:00pour pouvoir mettre
13:02en lumière
13:02ces injustices
13:03parce que ces victimes
13:05ont été invisibilitées
13:06pendant longtemps.
13:07Une fois qu'elles étaient mortes,
13:08on disait
13:08que la faute n'a pas de chance
13:10et donc on a arrêté.
13:11Moi,
13:11lorsque j'ai travaillé
13:13au ministère de l'Intérieur
13:13auprès de Nicolas Sarkozy,
13:14nous avons créé,
13:15nous avons mis en place
13:16et je l'ai souhaité
13:18lorsque j'étais ministre
13:19de la Justice
13:19de mettre
13:20des travailleurs sociaux
13:21dans les commissariats
13:23et les gendarmeries
13:23pour accompagner ces femmes
13:25qui venaient déposer plainte.
13:26Pour aussi ne pas invisibiliser
13:27les enfants
13:28dans ces violences
13:29conjugales,
13:31dans ces homicides
13:32qui sont absolument
13:34inacceptables,
13:35on oublie les enfants
13:36qui, évidemment,
13:37eux, sont totalement
13:37invisibilité
13:38et pas pris en charge.
13:39Et moi,
13:39j'ai été très marquée
13:40en 2004
13:41de mémoire
13:42la jeune Soane
13:44qui a été brûlée vive
13:45en bain d'un immeuble.
13:47J'ai reçu sa famille.
13:49Je suis encore en lien
13:49avec sa sœur.
13:50La famille a dû
13:51quitter le quartier.
13:53Ils ont été menacés
13:54par les proches
13:55du meurtrier
13:56pour lequel il y a eu
13:58une quête dans le quartier
13:59pour lui payer son avocat.
14:00Et la famille
14:01a quitté le quartier.
14:02Voilà la réalité
14:04de ces violences
14:05qui vont à la mort,
14:07mais dans la mort
14:08la plus barbare
14:08qui soit.
14:09Avec des auteurs
14:10souvent récidivistes,
14:11comme pour Chahinez,
14:12qui n'ont pas le droit
14:13d'approcher leur ex-femme
14:14et qui pourtant le font
14:15et parfois les tuent.
14:16C'est intéressant dans ce livre,
14:17c'est que les hommes
14:17ne sont pas nommés.
14:18Elles choisissent
14:18de les nommer
14:19par des initiales.
14:20Ils ne méritent pas mieux
14:21alors que les femmes,
14:22évidemment,
14:22ont leur prénom.
14:23Il faut redonner ces histoires
14:24à toutes ces femmes
14:25qui ont été victimes
14:26et qui sont victimes de violences.
14:27Et malgré les mesures
14:28qui ont été prises,
14:29c'est sans doute
14:29encore très insuffisant.
14:31Sans cette femme
14:32tuée par leur conjoint
14:33ou ex-conjoint en 2024,
14:35les chiffres ont été publiés
14:35il y a quelques jours
14:36par le ministère de l'Intérieur,
14:37c'est quand même 11% de plus
14:39sur un an.
14:40Donc ça veut dire
14:40que ça continue
14:41malgré les efforts
14:42qui sont faits.
14:43Là, il y a une politique pénale
14:44très claire.
14:44Lorsque j'étais garde des Sceaux,
14:46j'avais mis des pôles
14:47dans les parquets
14:47liés à ces violences
14:49inacceptables
14:50qui sont...
14:51C'est de la barbarie.
14:52Et donc, moi,
14:53je demandais systématiquement
14:54au parquet
14:55de pouvoir interpeller,
14:58déférer
14:58et demander pratiquement,
15:00systématiquement
15:01des mandats de dépôt
15:01à l'audience
15:02parce que c'est de la barbarie
15:03à notre époque
15:04qui est inacceptable.
15:07Merci beaucoup, Sophie Orange.
15:08Pour le Goncourt demain.
15:09En tout cas, effectivement,
15:10Goncourt demain.
15:11On va accueillir Dominique.
15:12Bonjour, Dominique.
15:14Bonjour à vous.
15:14Bonjour, Madame Nathie.
15:15Bonjour.
15:16Vous nous appelez de Lyon.
15:17Oui, tout à fait.
15:18Et vous aviez une question,
15:19alors non pas pour la ministre
15:20de la Culture,
15:21mais pour la candidate
15:22à la mairie de Paris.
15:23Oui, effectivement,
15:24Madame Nathie,
15:25il y a un certain
15:26M. Bournazel
15:26qui se présenterait contre vous.
15:29Donc, vous avez dit tout à l'heure
15:30que vous vous en moquiez un peu,
15:32mais nous, les électeurs,
15:33on ne s'en moque pas
15:34parce que je suis adhérent LR.
15:36Et donc, la dernière fois
15:37que j'ai vu une guerre frappe
15:38précide,
15:39c'était il y a 25 ans
15:40et on a eu M. Delanoé
15:41puis Mme Hidalgo.
15:43Donc, ça fait 25 ans
15:44de gauche à Paris.
15:44Est-ce qu'il n'y a pas possibilité
15:46de vous entendre
15:47avec ce monsieur
15:47pour avoir une candidature
15:49unique de la droite ?
15:50Vous avez raison, monsieur.
15:51Moi, j'ai appris par la politique,
15:53mais c'est mon fonctionnement.
15:54J'ai toujours rassemblé et fédéré.
15:56Moi, je pense que les victoires,
15:58les victoires politiques,
15:59comme les avancées sociales
16:01ou les acquis,
16:02on parlait à l'instant
16:03des violences faites aux femmes,
16:05cette cause,
16:05c'est une cause collective.
16:08Elles ne sont jamais individuelles.
16:09Les victoires ne sont jamais individuelles
16:11individuelles
16:12et en particulier en politique.
16:14Moi, la politique a changé ma vie.
16:15Je ne serais pas à ce micro
16:16si ça ne devait pas été
16:18la politique, l'engagement,
16:19le militantisme
16:20et des combats collectifs
16:21pour que je sois
16:23là où je suis aujourd'hui.
16:24Comme tant d'autres
16:25qui sont aussi derrière moi
16:26ou ensemble.
16:28Ce sont des combats collectifs.
16:29La politique,
16:30ces victoires politiques,
16:31elles sont collectives.
16:32Aujourd'hui,
16:32ils ne le souhaitent pas.
16:34Vous n'avez pas envie de lui dire
16:35rejoins-moi,
16:36on fait ça ensemble
16:37et ça ne va bien se passer.
16:38Il était venu me voir,
16:40on en avait discuté
16:40et nous avions évidemment
16:42cette intention
16:43d'aller à ce combat ensemble.
16:46Mais pourquoi il n'y a pas ce changement ?
16:47C'est quoi ?
16:47Moi, je vais vous dire,
16:49certains ne souhaitent pas
16:51que je sois maire de Paris,
16:53certains n'ont pas souhaité
16:54que je sois maire
16:55du 7e arrondissement,
16:56certains n'ont pas souhaité
16:57que je sois de la politique.
16:57Mais c'est quoi ?
16:57C'est une vengeance,
16:58Rachida Dati de Gabriel Attal,
16:59par exemple ?
17:00Non, mais qu'on comprenne.
17:01Non, mais certains,
17:02ils ont peut-être des comptes
17:02à régler avec le président de la République
17:04avec d'autres
17:04et puis très basiques,
17:07certains ne souhaitent pas
17:08que je sois maire de Paris.
17:10Moi, j'entendais encore
17:10il n'y a pas très longtemps
17:11que des journalistes
17:13faisaient tout pour
17:14que je ne gagne pas Paris.
17:15Voilà, chacun a une motivation précise.
17:18Certains, c'est parce que
17:19j'incarne, parce que je suis,
17:22parce que je représente,
17:23puis d'autres,
17:23par ce que je porte.
17:25Donc moi, je vais vous dire,
17:26les Parisiennes et les Parisiens,
17:27aujourd'hui,
17:28ils ont la liberté,
17:29comme pour vous, monsieur Allion,
17:31de choisir eux-mêmes leur maire.
17:32C'est-à-dire,
17:32quel que soit l'arrondissement,
17:34pour les Parisiens,
17:34s'ils veulent voter pour Rachida Dati,
17:36ils pourront le faire.
17:37Ils auront un bulletin
17:39Rachida Dati.
17:40Le reste, honnêtement,
17:41est-ce que vous pensez
17:42que j'ai de l'énergie à mettre
17:43dans ces petites querelles ?
17:45Moi, ce n'est pas mon truc.
17:46Dominique, vous disiez,
17:47vous êtes électeur LR.
17:49Oui, je suis adhérent.
17:51Adhérent LR,
17:53il y a la question des municipales,
17:54il va y avoir la question de 2027,
17:56et d'ailleurs,
17:56je crois qu'elle est au menu
17:57des discussions demain
17:57d'une réunion Les Républicains.
17:59Vous, en tant qu'adhérent LR,
18:01vous souhaitez une candidature unique
18:03en 2027.
18:05Qu'est-ce que vous souhaitez ?
18:05Oui, déjà, je souhaite
18:08bien du courage
18:09à Mme Dati pour Paris,
18:11j'espère qu'elle gagnera.
18:12Merci.
18:12Et puis, effectivement,
18:15je souhaiterais,
18:16il faut qu'on soit unis.
18:17On a un énorme danger
18:18qui est M. Bardella,
18:19etc.,
18:20pour les prochaines présidentielles.
18:23La droite doit être unie.
18:25Mais unie d'où à où, Dominique ?
18:27De la façon la plus large possible,
18:29je pense,
18:30depuis les centristes de droite
18:32jusqu'à peut-être Mme Cnafaud,
18:35mais ça n'arrivera jamais.
18:36Et vous voudriez quoi ?
18:37Une primaire, Dominique,
18:38par exemple ?
18:38Oui, je voudrais une primaire,
18:40effectivement,
18:41qui puisse, effectivement,
18:42clarifier les choses
18:43et qu'on puisse avoir
18:44un candidat,
18:46un bon candidat
18:46ou une candidate,
18:48une bonne candidate unique.
18:49une grande primaire
18:52qui irait du centre ?
18:55Alors, moi, je vais vous dire,
18:56et ça va rejoindre.
18:57Alors, avant,
18:57il y avait de l'incarnation,
19:00du leadership,
19:01de l'aura,
19:02du charisme.
19:04C'est vrai qu'aujourd'hui,
19:05on a moins ça,
19:06il faut dire la réalité.
19:08Et donc, moi, je trouvais...
19:09Il n'y a pas un homme
19:09ou une femme présidentielle qui...
19:11Je trouvais que les primaires,
19:12c'était toujours
19:12le plus petit dénominateur commun.
19:14Je vais reprendre une expression
19:15de François Hollande
19:16quand il parlait
19:17de la primaire de la gauche.
19:18Il avait dit, finalement,
19:19ce qui va sortir,
19:20ça va être le plus grand
19:20des Lilliputiens.
19:22Et je trouve que...
19:23Je trouve ça un peu dommage.
19:25Moi, j'aurais voulu
19:25qu'une personnalité se dégage,
19:27évidemment,
19:27parmi la droite et le centre.
19:29On n'en est pas là aujourd'hui.
19:30Donc, si le seul moyen
19:32de sélectionner le candidat,
19:33c'est une primaire,
19:34pourquoi pas ?
19:35Mais je pense que tout ça
19:36va s'accélérer
19:37dans les mois à venir.
19:38Mais aujourd'hui,
19:39il n'y a pas d'autre moyen.
19:41Et une candidature unique
19:42autour d'Edouard Philippe ?
19:45Moi, vous avez quelqu'un
19:46qui remet en cause
19:47les institutions de la 5e.
19:48Moi, ça me gêne un peu.
19:49Parce qu'il a appelé
19:50à la démission du président.
19:51Vous ne pouvez pas prétendre
19:52être président de la République
19:53avec notre constitution,
19:55qui est une constitution solide,
19:57voulue par le général de Gaulle,
19:58et dire, finalement,
19:59si ça ne va pas,
20:01il faut démissionner.
20:01Je trouve que ça fragilise
20:04et notre 5e République
20:05et notre République,
20:06mais aussi ça fragilise
20:07la démocratie tout court.
20:08Et en ce moment,
20:09on n'en a pas besoin.
20:10Rachid Adati,
20:11vous restez avec nous.
20:12On va continuer
20:12à parler des municipales
20:15à Paris.
20:16Dans un instant,
20:17on sera notamment
20:17avec Olivier.
20:18Puis à 14h,
20:19c'est l'heure du crime
20:20comme chaque jour sur RTL.
20:23Vous en faites un lien ?
20:25Jean-Alphonse Richard,
20:27bonjour.
20:27Bonjour, Amandie Bégaud.
20:28J'adore vos émissions.
20:29Merci, c'est très gentil.
20:30En plus, je vais vous dire...
20:31Pardon, je fais un peu...
20:32Ce que j'aime avec vous,
20:34c'est que pendant longtemps,
20:34parler des affaires judiciaires,
20:36et j'en discute parfois
20:37avec des journalistes
20:37qui ne sont pas au fait
20:38de la procédure
20:39parce que c'est très particulier.
20:42Et vous,
20:43quand vous décrivez
20:44ce type d'affaires,
20:45ce qui m'intéresse
20:45dans la manière
20:46dont vous décrivez,
20:47c'est la procédure judiciaire
20:50en respectant
20:52tous les principes
20:53qui sont en rapport
20:55avec la justice française.
20:56Et donc, j'adore.
20:57Parce qu'on s'appuie
20:57sur des faits, tout simplement.
20:59Et vos podcasts,
21:00ça marche très bien.
21:01Écoutez, merci beaucoup.
21:02C'est gentil.
21:03On va rester au musée,
21:04Madame Dati.
21:04On va rester au musée.
21:05Alors, ce n'est pas le Louvre,
21:06dont je vais vous parler aujourd'hui,
21:07mais c'est un casse prémonitoire.
21:10Et vous le connaissez, ce casse.
21:11C'était il y a 15 ans
21:12au musée d'art moderne.
21:13Oui, 100 millions d'euros
21:14de butins,
21:15jamais retrouvés.
21:16Exactement.
21:17Alors, pas de bijoux ici,
21:18mais il y a 5 tableaux de maître
21:19qui ont été remportés.
21:19Des œuvres d'art, oui.
21:20Picasso, Modigliani,
21:22Fernand Léger, Matisse, Braque.
21:24À l'époque, on parle,
21:24vous l'avez dit,
21:25de 100 millions d'euros
21:26de préjudice,
21:27ce qui est énorme.
21:28C'est ceux qui avaient été roulés
21:29ou pas dans...
21:29Alors, ils ont été roulés.
21:31Les œuvres avaient été roulées.
21:32Il y a eu un film.
21:33Au début, non, non.
21:34Ah, ce n'est pas ça,
21:35je confonds, pardon.
21:35Ce n'est pas la même histoire.
21:36J'ai roulé au début,
21:37mais il y a un personnage
21:39qui va émerger.
21:39L'Icée Le Paris,
21:40c'est un professionnel.
21:41C'est Vierant Tomic.
21:42C'est pas de conneries.
21:43C'est l'homme araignée,
21:44vous savez,
21:44il y a cet homme
21:45qui va surgir, etc.,
21:46qui est capable
21:46d'escalader les façades.
21:48Et c'est lui
21:48qui a fait le coup,
21:49il va avouer,
21:50on l'appelle Spiderman
21:51chez les policiers.
21:53Et déjà, à l'époque,
21:54on va s'apercevoir
21:55que la protection
21:55de ce musée,
21:57qui est un musée
21:57qui appartient
21:58à la ville de Paris,
21:59était très faible
22:00et très vulnérable.
22:01Alors, que sont devenus
22:02les tableaux ?
22:03Il y a un doute là-dessus.
22:04Parce qu'on se dit,
22:05effectivement,
22:05ils ont été détruits.
22:06C'est ce que dit
22:07Ander Rosset.
22:07Oui.
22:08Mais c'est pas sûr.
22:09En disant qu'ils ont été détruits.
22:10Vu la valeur,
22:11moi, je suis moyennement sûre.
22:11Il y a des policiers
22:12qui disent qu'ils sont
22:12passés quelque part.
22:14Voilà.
22:14Bon, on verra tout à l'heure.
22:15À 14h.
22:15À 14h.
22:16À tout à l'heure,
22:17Jean-Alcance.
22:18Et à tout de suite,
22:19dans un instant,
22:20avec Rachida Dati.
22:21À tout de suite.
22:23Jusqu'à 14h,
22:25Amandine Bégaud
22:26vous donne la parole
22:27sur RTL.
22:3212h30, 14h.
22:33RTL midi,
22:34les auditeurs ont la parole.
22:36Avec Amandine Bégaud.
22:38Bonjour à toute l'équipe
22:39d'auditeurs
22:39et à Rachida Dati.
22:40Et la question
22:41que je voudrais lui poser,
22:41si elle est élue
22:42à la mairie de Paris,
22:43c'est qu'elle ne fasse pas
22:44comme dans certaines villes,
22:45comme à côté de chez moi,
22:45par exemple,
22:46à Saint-Sébastien,
22:47de taxer ou limiter
22:48l'afflux de véhicules
22:48dans les centres-villes
22:49où j'ai l'impression
22:50de perdre cette liberté
22:51de me déplacer.
22:52Bonne émission.
22:53Voilà, c'est le message
22:54de Stéphane
22:55qui nous appelle
22:56de Biarritz.
22:57Si vous êtes élu
22:58maire de Paris,
22:58Rachida Dati,
22:59limiterez-vous
23:00les déplacements
23:00en voiture dans Paris ?
23:02Taxer, par exemple,
23:02avec la mise en place
23:03d'un péage,
23:04j'imagine que c'est
23:05ce qu'il sous-entendait.
23:07Alors d'abord,
23:09la mobilité,
23:09c'est l'une des premières
23:11préoccupations
23:12des Parisiennes et des Parisiens.
23:13Il y a trois préoccupations.
23:15La propreté,
23:16la sécurité
23:16et évidemment
23:17la mobilité.
23:18Paris est devenu
23:19un chaos
23:20dans l'espace public.
23:21Nous sommes la seule
23:21ville de France
23:22où il n'y a pas
23:23de plan de circulation.
23:24C'est pour ça que
23:25vous découvrez un matin
23:26qui a un sens interdit
23:27après une piste cyclale.
23:28Et on va en parler
23:28avec Albert
23:29qui est chauffeur de taxi
23:30dans un instant.
23:30Une démolition.
23:32On vous met dans un sens
23:33ou on vous remet
23:34dans l'autre sens.
23:34Donc il n'y a pas
23:35de plan de circulation.
23:36Donc pas de cohérence
23:37et donc un chaos
23:39dans l'espace public.
23:40Et donc si moi demain
23:41je suis maire de Paris,
23:42vous parliez des péages.
23:43C'est très compliqué
23:43de mettre un péage
23:44sur une ville comme Paris.
23:46Je vous explique.
23:46Parce que comparé à Londres
23:48ou à d'autres villes
23:49ou à Berlin,
23:50Londres c'est 1200 km².
23:53Berlin 900 km².
23:54Paris 102 km².
23:57C'est une petite ville
23:58et très dense.
23:59C'est une des villes
23:59les plus denses d'Europe.
24:00Et donc il faut
24:01fluidifier la circulation
24:03et c'est la plus grande
24:04capitale d'Europe.
24:05Donc vous ne pouvez pas
24:05avoir la plus grande
24:06capitale d'Europe
24:07où vous ne pouvez pas circuler.
24:08La mobilité c'est
24:09la première des libertés.
24:11J'allais dire
24:11c'est synonyme.
24:13Et donc je vais revoir
24:14tous les aménagements
24:15évidemment de circulation.
24:17Tous les aménagements.
24:18Ça ne veut pas dire
24:19que je vais réouvrir
24:20les voies sur berge.
24:21Ça n'est pas le cas
24:21puisque je vais faire
24:22des propositions
24:23dans une dizaine de jours
24:24sur la mobilité
24:25avec un schéma de circulation,
24:27avec un schéma de mobilité,
24:28avec le respect du piéton
24:30puisque tous les Parisiens
24:31sont d'abord
24:32100% piétons.
24:34Respecter le piéton,
24:35respecter les personnes
24:36à mobilité réduite,
24:37respecter les familles
24:39avec des poussettes par exemple
24:40et que le vélo soit à sa place,
24:42que la voiture soit à sa place
24:44et le piéton soit protégé.
24:46Et donc ça,
24:46j'ai tout un plan
24:47qui est évidemment
24:48organisé en ce sens.
24:49Bonjour Albert.
24:51Oui, bonjour.
24:52Vous êtes chauffeur de taxi ?
24:54Alors, moi je suis chauffeur
24:55de taxi parisien
24:56et voilà,
24:58on se lève tous les jours.
24:59On a des stations
25:00qui disparaissent,
25:01des stations de taxi.
25:02On a des sens interdits
25:04qui disparaissent
25:05comme vient de dire
25:06madame la ministre.
25:09Voilà,
25:09c'est le chaos dans Paris.
25:12On n'en peut plus.
25:13On est très impacté
25:16par cette situation.
25:19Les voies dédiées
25:19n'existent pas.
25:20Ça, il a raison.
25:21Les voies dédiées
25:22ne sont pas dédiées en fait.
25:24Les gares
25:25sont un enfer
25:26pas possible.
25:27Et j'imagine
25:28que ça pèse
25:28sur votre chiffre d'affaires
25:30Albert, ça ?
25:31Tout ça ?
25:31Bien sûr,
25:32parce qu'on reste bloqué
25:32dans les bouchons.
25:34Alors après,
25:35vous avez des clients.
25:36Nous,
25:37on est réellement
25:38des vrais taxis.
25:39Donc on est
25:39au taximètre,
25:41donc à l'euro kilométrique.
25:44Donc plus on va
25:44rester tant
25:45dans les bouchons,
25:46plus on va
25:47facturer aux clients.
25:49Vous sortez
25:50de la gare de Lyon,
25:51vous vous mettez
25:51déjà 10 minutes
25:52pour sortir
25:53de la gare de Lyon
25:53quand ce n'est pas plus.
25:55Vous sortez déjà
25:56avec 10 euros
25:57alors que le client
25:58vient à peine
25:59de monter dedans.
26:01Rien n'est fait
26:02pour humidifier
26:03le trafic
26:04et pour améliorer
26:06notre situation
26:07professionnelle
26:08de tous les jours.
26:09Rachid Adati,
26:10est-ce que les taxis
26:11doivent avoir
26:12leur place
26:13dans Paris ?
26:14Vous avez raison,
26:15mais moi,
26:15je ne ferai pas
26:17de Paris,
26:18ce qui est le cas
26:18aujourd'hui.
26:19C'est-à-dire que
26:20Madame Hidalgo
26:22et Monsieur Grégoire,
26:22parce que Monsieur Grégoire,
26:24il est responsable
26:24de l'aménagement de Paris,
26:25il a été le premier adjoint
26:26et en charge
26:27de l'urbanisme.
26:27Qui est le candidat
26:28de la gauche
26:29à la nuit.
26:29Et qui est en charge
26:30de l'urbanisme.
26:31Je vais vous dire,
26:32j'ai passé une partie
26:33de la nuit,
26:33parce que comme vous le savez,
26:34tous les matins,
26:35tous les soirs,
26:35je suis sur le terrain
26:36à Paris,
26:37à la rencontre
26:37des Parisiens.
26:38Je suis allée
26:38dans un grand hôpital
26:39parisien qui est
26:40dans le 12e arrondissement,
26:41qui a un grand service
26:42de soins palliatifs,
26:43une maternité,
26:45un service d'urgence.
26:46Que m'ont-ils dit ?
26:47J'ai rencontré les agents
26:48et donc des aides-soignantes,
26:50des infirmières,
26:50des médecins.
26:51Les difficultés pour eux,
26:53c'est d'abord,
26:53un,
26:54de trouver des places
26:55en crèche,
26:55compte tenu de leurs horaires,
26:56très compliqués.
26:58La deuxième chose,
26:59c'est évidemment
26:59la mobilité.
27:01Par exemple,
27:02j'avais une aide-soignante
27:03qui habitait Paris
27:04et qui prenait le bus.
27:06Elle dit avant,
27:07je comptais 30 minutes,
27:08maintenant c'est une heure.
27:09Ça, c'est aussi une réalité.
27:11Et ce que m'a dit
27:12le directeur de cet établissement,
27:13qu'il y a quand même
27:14les soins palliatifs
27:15ou les naissances,
27:16ce sont deux urgences.
27:18Vous avez par exemple,
27:19ou des gens qui sont
27:19sur des soins de longue durée,
27:21il me disait que par exemple,
27:22pour les soins
27:22intrasanitaires,
27:24d'aller d'un hôpital
27:24à un autre,
27:25d'envoyer quelqu'un
27:25pour un examen
27:27dans Paris,
27:28c'est devenu l'enfer.
27:29Et donc,
27:29les ambulances,
27:30les véhicules sanitaires
27:32ou les taxis
27:33ne voulaient plus venir
27:34ou quand ils viennent,
27:35les tarifs sont évidemment
27:37majorés.
27:38Et qu'est-ce qu'on fait
27:38pour Albert,
27:39notre chauffeur taxi ?
27:40Non, mais c'est important.
27:42Et donc,
27:42ce directeur d'hôpital
27:43me disait
27:43que les nouveaux aménagements
27:45parisiens
27:46sur l'espace public
27:47entravent l'accès à l'hôpital
27:48et les embouteillages
27:50ont augmenté
27:52de plus de 25%
27:53à soins constants.
27:54De plus de 25%
27:56les tarifs sanitaires
27:58pour soigner les gens,
27:59y compris, par exemple,
28:01quelqu'un qui est
28:01en soins palliatifs
28:02qui veut aller
28:03finir en paix
28:05à son domicile.
28:06Parfois,
28:07il n'arrive pas
28:07à son domicile
28:08en vie
28:09pour finir
28:10tranquillement
28:10ses jours.
28:11Et donc,
28:11ça,
28:11c'est une réalité.
28:13Plus de 25%
28:13sur les tarifs,
28:15évidemment,
28:16en raison
28:17des embouteillages
28:17et des aménagements.
28:19Et ils ne sont
28:19jamais consultés.
28:20Sur les voies,
28:21évidemment,
28:22les voies de bus
28:22sont à travailler,
28:23les taxis sont à travailler,
28:25je mettrai des voies dédiées.
28:26Là,
28:26j'ai effectivement,
28:27j'ai une maquette
28:29avec un avant-après
28:30que j'ai réalisée
28:32avec des urbanistes,
28:33avec aussi des paysagistes,
28:35avec des experts
28:36de la circulation.
28:37Et donc,
28:37je ferai cette proposition
28:40que j'annoncerai
28:42avec des visuels
28:43et avec la faisabilité
28:44et le coût
28:45d'ici une dizaine de jours.
28:47Albert,
28:47vous êtes convaincu ou pas ?
28:48Madame Dati,
28:49écoutez,
28:52moi,
28:53personnellement,
28:53j'habite à Paris,
28:54donc je vote pour vous.
28:56Merci.
28:56Essayez de faire en sorte,
28:58voilà,
28:59parce que franchement,
29:00on en a marre
29:00de ce qui est là actuellement
29:02et ce qui est au pouvoir
29:04depuis une vingtaine d'années.
29:0625 ans.
29:07Franchement,
29:08il faudrait que vous fassiez
29:08quelque chose
29:09pour l'évolution des taxis.
29:12Voilà.
29:14On vote pour vous.
29:15On habite à Paris
29:16et si vous faites quelque chose
29:18pour les taxis,
29:19les taxis,
29:20vous en seront très reconnaissants.
29:21D'ailleurs,
29:22je reçois très régulièrement
29:24vos représentants
29:24et les groupements
29:25et ça ne date pas d'aujourd'hui,
29:26ça ne date pas de la campagne électorale.
29:28Je le fais depuis que je suis élu
29:29et en particulier depuis 2020.
29:31Donc,
29:31c'est une réalité.
29:32Merci beaucoup,
29:33Albert,
29:33pour votre question.
29:35On a une autre question
29:36toujours autour du même sujet
29:37avec vous,
29:38François.
29:38Bonjour.
29:39Oui,
29:39bonjour,
29:40vous avez commencé à en parler
29:42en cas d'élection
29:43où vous seriez prête
29:45à revoir les plans de circulation.
29:46Moi,
29:46je prendrais pour exemple
29:47la rue Saint-Honoré
29:48qui est passée très récemment
29:50en sens interdit
29:51sur quelques mètres,
29:52ce qui oblige à passer
29:53par la presse de l'Opéra
29:53pour rejoindre la comédie française
29:55ou la fondation quartier.
29:56Et ça en jambes
29:57des embouteillages
29:58effouvantables
29:59et de la pollution.
30:00Donc,
30:00on ne comprend pas cette politique.
30:02Vous avez raison.
30:03D'ailleurs,
30:03quand il ferme une rue,
30:05exemple,
30:05la rue de Rivoli
30:06que je vais revoir,
30:07je vous le dis
30:07et je vous l'annonce
30:08et de la même manière
30:10vous aurez le visuel
30:11en conséquence.
30:12Vous voulez la rendre
30:13aux voitures,
30:14la rue de Rivoli ?
30:14Je suis en train de revoir
30:15pour que chacun ait sa place.
30:17Ça n'est pas acceptable.
30:18Vous n'êtes pas non plus contre...
30:19Je termine.
30:19Oui, oui,
30:20mais j'en réussis quand même.
30:21Vous voulez le truc...
30:23Non.
30:24Je vous dis simplement,
30:25par exemple,
30:25quand ils ferment la rue de Rivoli,
30:27ils ne font aucune étude
30:28sur les reports de circulation.
30:30Ça a engorgé
30:31la rue Saint-Honoré
30:32qui est derrière.
30:32Il n'y a même pas
30:33de voie de dégagement.
30:35Ce n'est pas possible
30:35d'avoir un axe
30:36qui est entre
30:36la place de la Bastille
30:37et la place de la Concorde.
30:39D'abord,
30:40ça augmente la pollution
30:43et ça tue
30:43tous les abords
30:44et il n'y a aucune évaluation
30:46des reports de circulation.
30:48Et de la même manière,
30:49ça tue tous les commerces
30:50sur cet axe.
30:51Et si c'est une question
30:52qui ne concerne pas que Paris,
30:53ça concerne un grand,
30:54grand nombre
30:55de centres-villes
30:56où aujourd'hui,
30:56on a de plus en plus
30:57de mal à circuler.
30:58Malgré tout,
30:59il y a un certain nombre
30:59de personnes,
31:00Rachid Hadati,
31:01qui vont vous dire
31:01« Ben oui,
31:02mais pour moins de pollution,
31:04il faut moins de voitures ».
31:05Mais c'est une réalité.
31:07D'ailleurs,
31:07Bertrand Delanoë,
31:09quand il dit
31:09« il fallait moins de voitures »,
31:11il ne disait pas
31:11« il fallait moins de voitures »,
31:12il dit « il fallait moins
31:13de voitures polluantes ».
31:15C'est d'ailleurs par lui
31:16qu'il a encouragé
31:17la voiture électrique,
31:18la voiture propre.
31:19Et donc là,
31:20cette municipalité,
31:21et d'ailleurs il l'assume
31:22en disant
31:22« on veut Paris
31:24100% sans voiture ».
31:26Est-ce qu'une capitale économique,
31:28une capitale
31:29qui fait travailler
31:30quand même
31:32Paris et les abords,
31:34est-ce qu'on doit la tuer ?
31:35Ce que je disais tout à l'heure,
31:37la circulation,
31:38c'est la vie.
31:39Quand vous ne bougez plus,
31:40vous êtes mort.
31:41Moi, je veux que Paris
31:41ne soit plus
31:42une ville de passage,
31:44je veux que ce soit
31:44une ville d'ancrage
31:45et une ville de vie.
31:46Est-ce que vous vous rendez compte
31:47que les forces vives
31:48ont quitté Paris ?
31:50Moi, je me rends compte,
31:51je ne fais pas campagne
31:52de la même manière
31:52en 2020
31:53qu'en 2026.
31:54On a perdu
31:55plus de 125 000
31:56habitants à Paris.
31:5830 000 enfants
31:59qui sont partis
31:59qu'ont quitté Paris.
32:01Est-ce qu'on se résout
32:02à avoir une ville
32:02de célibataires
32:03en vélo
32:04qui travaille
32:04à 10 minutes
32:05de chez lui ?
32:06Ce n'est pas ça,
32:06Paris.
32:07Ce n'est pas la ville
32:07qui fait rêver le monde
32:09que ce soit une ville
32:10de célibataires
32:11en vélo
32:11à travailler
32:12à 10 minutes
32:12de chez soi.
32:13Et on se retrouve
32:13dans un tout petit instant
32:14sur RTL.
32:15A tout de suite.
32:16Contactez-nous gratuitement
32:17via l'appli RTL
32:18ou au 30 de 10.
32:2050 centimes la minute.
32:23Amandine Bégaud.
32:24RTL midi.
32:25Les auditeurs ont la parole.
32:27Il est 13h42 sur RTL.
32:29Rachida Dati,
32:29la ministre de la Culture
32:30est toujours avec nous.
32:31On va partir pour le BHV.
32:33Pourquoi le BHV ?
32:34Parce qu'une manifestation
32:36a lieu en ce moment même
32:37devant ce grand magasin
32:40suite au scandale
32:42Shein et ses poupées
32:44sexuelles
32:45pédo-pornographiques
32:48qui ont été retrouvées
32:49sur ce site.
32:51Vous savez que Shein
32:52doit s'installer au BHV
32:53mercredi.
32:54Pierre Coplot,
32:55vous êtes sur place
32:55pour RTL.
32:58Absolument.
32:58Bonjour Amandine.
32:59Bonjour à tous.
33:00C'est à l'initiative
33:01de l'association
33:02Mouvement Enfant.
33:03Des membres
33:04qui expriment leur indignation
33:05face aux positions du BHV
33:07de tenir coûte que coûte
33:08sur l'arrivée
33:09de la marque chinoise
33:10Shein cette semaine.
33:11Malgré les révélations
33:12lisaient du week-end,
33:13ils ont brandi des pancartes.
33:14Shein participe
33:15à la pédocriminalité.
33:16Honte à Shein.
33:17C'est ce qu'on a pu lire.
33:18Et une scène de crime
33:19a même été installée
33:20au sol devant l'entrée
33:21du BHV.
33:22Des poupées installées
33:23sur un drap blanc
33:24avec ces mots
33:25« Éradiquons la pédocriminalité ».
33:27Des photos de poupées
33:28polémiques
33:29ont été aussi collées
33:30sur la façade
33:31accompagnées de ce message
33:32du président de l'association
33:34Arnaud Gallet
33:34au microphone.
33:36Honte à Shein !
33:38Shein participe
33:39à la pédocriminalité !
33:41Shein participe
33:42à la pédocriminalité !
33:43La manifestation se poursuit
33:45dans le calme.
33:46La direction du BHV
33:47est passée devant les micros.
33:49Elle n'a pour le moment
33:49pas souhaité s'exprimer.
33:51Pierre Couplot
33:52en direct du BHV à Paris.
33:54Merci à vous.
33:55Rachida Dati,
33:57Shein,
33:57dans un grand magasin parisien,
33:59est-ce que ça vous choque ?
34:01D'abord, le BHV,
34:02c'est un magasin historique
34:03de Paris
34:04et patrimonial.
34:05J'allais dire,
34:05c'est comme le bon marché.
34:06Ce sont ces marques
34:07qui sont liées...
34:07C'est lié
34:09à l'histoire de Paris.
34:11Et donc,
34:11avant d'en arriver
34:13à Shein,
34:14il faut s'intéresser
34:15à la cause.
34:16Pourquoi le BHV
34:17en est là ?
34:19Il a dégringolé,
34:20il a fermé,
34:20il a été repris
34:21dans des conditions
34:21très tumultueuses
34:23parce que
34:23la fermeture
34:24de Rivoli
34:25a tué le commerce,
34:26a tué les commerces
34:27historiques
34:28et les commerces
34:28dits de proximité,
34:29des gens qui étaient installés
34:30depuis toujours à Paris
34:32et donc,
34:32petit à petit,
34:33ça tombe.
34:33Donc ça,
34:34c'est la faute
34:35de la municipalité.
34:36C'est-à-dire que
34:36sans concertation,
34:38sans aménagement...
34:39C'est-à-dire que...
34:40Non mais ça,
34:40c'est...
34:41Non mais...
34:41Après,
34:42je vais vous parler du reste.
34:43Donc ça,
34:44c'est la cause initiale.
34:45Donc il faut s'en préoccuper
34:46pourquoi tout dégringole
34:48et tout se casse la figure.
34:49Et c'est le cas
34:50dans plein de centres-villes.
34:51Il faut le reconnaître.
34:52Non mais...
34:53Non mais c'est le cas
34:53dans plein de centres-villes.
34:54Ok,
34:54mais vous pouvez reconnaître
34:55que là,
34:55il n'y a pas eu de consultation.
34:56On a fermé d'autorité
34:57cette rue
34:58sans se préoccuper
34:59de l'attractivité
34:59et des petits commerces
35:00qui étaient là.
35:01Chine ou BHB,
35:02ça mouche un copain ?
35:03Notamment pour les personnes
35:03en mobilité réduite
35:05ou en difficulté
35:05pour pouvoir s'apprivozionner.
35:07Sur Chine,
35:08évidemment,
35:08quand vous me dites
35:09que Chine vend des poupées sexuelles
35:11et c'est tout le sujet
35:13et pas que Chine.
35:14De tous les sites internet
35:15non régulés.
35:17Et c'est...
35:17Cette plateforme,
35:18elle n'est pas régulée.
35:19Et donc,
35:20c'est un scandale.
35:21De la même manière,
35:23moi,
35:23j'ai été sollicité
35:25par un avocat
35:26très récemment
35:27qui est Maître Hamas,
35:28évidemment,
35:28que j'ai vu récemment
35:29encore,
35:30parce que la protection
35:31de l'enfance,
35:32parce que Paris
35:32est aussi un département.
35:34Elle a la responsabilité
35:35des enfants placés.
35:36Vous savez très bien
35:36que de plus en plus
35:37de jeunes filles
35:38de 13-14 ans,
35:39ça donne à la prostitution.
35:41Et ça donne à la prostitution
35:42et ce sont des enfants,
35:43des petites filles
35:44qui sont placées
35:45et qui sont
35:46dans des Airbnb
35:47ou dans des foyers
35:48et qui sont devenues
35:50la proie de proxénètes
35:51pour les prostituées.
35:52Il y a un site,
35:53par exemple,
35:54et qui avait été signalé
35:54à Bruno Retailleau
35:55qui s'appelle
35:56Sex Model.
35:57Si vous y allez,
35:58c'est une application,
35:59vous trouvez
35:59de toutes petites filles,
36:0010 ans,
36:0111 ans,
36:0212 ans,
36:02qui sont placées
36:03et qui sont
36:04à la disposition
36:05de pédos criminels.
36:07Et donc,
36:08c'est le sujet
36:08de tous ces sites non régulés.
36:10Et donc là,
36:10c'est évidemment,
36:11il faut s'y attaquer
36:12très sérieusement
36:13au-delà de Cheyenne.
36:15Le patron du BHV
36:16sera demain
36:17à l'invité de Marc-Olivier Fogiel
36:18sur RTL,
36:19demain matin
36:19à 8h15.
36:20Qu'est-ce que vous avez envie
36:21de lui dire ?
36:22Renoncez à accueillir Cheyenne
36:23dans vos magasins ?
36:23Il ne peut pas avoir
36:24une enseigne
36:25et qui évidemment
36:26vend des objets
36:28pédocriminels.
36:31C'est une infraction
36:32en soi.
36:33Et donc,
36:33il ne peut pas être
36:33complice de cela.
36:34Et donc,
36:35il vous répondra demain.
36:36On a pas mal de questions
36:38aussi sur le répondeur.
36:39On va écouter Marina.
36:39Voilà pour le message
37:00de Marina.
37:01Que lui répondez-vous,
37:01Rachida ?
37:02D'abord,
37:03ma famille politique,
37:03les Républicains
37:04et beaucoup de ténors.
37:06Il y avait Jean-François Copé,
37:08il y a Philippe
37:09Juvin,
37:10Michel Tabarro
37:11et d'autres
37:11qui souhaitaient évidemment
37:13que nous puissions
37:14être dans un gouvernement
37:16et rejoindre
37:17dans le deuxième mandat
37:18d'Emmanuel Macron.
37:19C'était une volonté
37:20importante.
37:22Et donc,
37:23quand le président
37:24de la République
37:24me propose
37:25d'être ministre de la Culture,
37:26ma mission,
37:27c'est de réduire
37:27les inégalités
37:28dans l'accès à la culture,
37:30de réduire
37:30les discriminations
37:31dans l'accès
37:32des métiers
37:33à la culture
37:34et notamment
37:34de m'occuper
37:35des territoires ruraux
37:36et de préserver
37:37le patrimoine.
37:38Vous avez vu mes priorités,
37:39protection du patrimoine,
37:40en particulier du patrimoine
37:41religieux et historique,
37:42l'accès à la culture
37:43avec le spectacle vivant
37:44et de lutter
37:45contre les atteintes
37:46à la création
37:46et à la prévention.
37:47Plus que pour la personne.
37:48Mais bien sûr,
37:48et pour la mission.
37:49Et donc,
37:50ça n'était pas
37:51contraire à des convictions,
37:53contraire à des engagements
37:54et contraire
37:55à ma famille politique.
37:56Cette fois,
37:57ça vous a valu,
37:57comme pour les autres
37:58ministres,
37:59les Républicains,
37:59une suspension.
38:01Vous la comprenez,
38:02cette suspension ?
38:02Elle est liée
38:03à Bruno Retailleau.
38:04Mais il y a une incompréhension
38:04dans cette famille politique
38:05parce qu'à la fois,
38:07Bruno Retailleau,
38:07huit jours avant,
38:08il faisait partie du gouvernement
38:09puisqu'il y a quelqu'un
38:11qui n'a pas été pris au gouvernement
38:12ou la présence
38:13de Bruno Le Maire,
38:13on remet en cause.
38:14Mais c'est un sujet de personne,
38:17ce n'est pas un sujet
38:17de projet et d'engagement.
38:19Et les Républicains,
38:20d'ailleurs,
38:21Laurent Wauquiez l'a dit
38:22en tant que président de groupe
38:23au moment de la motion de censure
38:25en disant
38:25qu'il serait en soutien
38:27au gouvernement.
38:28Et donc,
38:28nous apportons cette contribution
38:30qui est de notre famille politique
38:31à ce gouvernement.
38:33Autre question,
38:33c'est celle de Nicolas,
38:34toujours par répondeur.
38:36Rachida Dati,
38:37bonjour.
38:37Vous avez trahi les Républicains
38:39pour rejoindre les macronistes.
38:41C'est maintenant votre tour
38:42d'être trahi
38:42par une partie d'entre eux ?
38:44Bref,
38:44c'est la politique de la droite
38:45dans toute sa splendeur.
38:46Madame Dati,
38:47n'avez-vous pas peur
38:48d'un rejet plus massif
38:49de vos nouveaux amis ?
38:50Et comme l'agressivité
38:51est l'argument préféré
38:53de ceux qui n'en ont pas,
38:54j'ose cette fois espérer
38:55une réponse pertinente.
38:57Voilà pour le message
38:58de Nicolas.
38:59Sur l'agressivité
39:00qu'on peut parfois me reprocher,
39:01je voudrais quand même
39:02y répondre.
39:03Moi,
39:03toute ma vie
39:04a été un combat.
39:05C'est un combat.
39:06Et si je n'avais pas combattu,
39:10je n'en serais pas là.
39:11Moi,
39:11j'ai eu un mariage contraint.
39:12Je serais restée
39:13dans la cité dans laquelle
39:14je vivais
39:14et j'aurais été
39:16sous l'emprise de quelqu'un
39:17que j'ai refusé.
39:19Jamais,
39:20aujourd'hui,
39:20vous ne vous dites
39:21que je vais trop loin.
39:21Moi,
39:22l'agressivité n'est pas
39:23un argument.
39:24Il a raison.
39:25Moi,
39:25je crois à la radicalité
39:27des combats.
39:27Oui,
39:28c'est peut-être une différence
39:28que j'ai avec d'autres,
39:30mais peut-être avec une partie
39:31peut-être de certains
39:32responsables politiques.
39:33Moi,
39:33je crois à la radicalité
39:34des combats.
39:34C'est comme ça
39:35qu'on y arrive.
39:35Regardez sur le droit des femmes.
39:37Si les combats
39:37n'avaient pas été radicaux,
39:38chère Mme Bégaud,
39:39nous ne serions pas
39:40toutes les deux
39:41dans ce même plateau
39:42et vous le savez.
39:43Et le combat n'est pas terminé
39:44et ses droits acquis
39:45sont toujours fragilisés
39:47ou remis en cause
39:48et on le voit tous les jours.
39:49Et donc,
39:49la radicalité,
39:51ça n'est pas pour moi
39:51de l'agressivité.
39:52Je n'agresse pas.
39:53À la limite,
39:54je peux me défendre parfois.
39:56Je peux être parfois
39:57dans la surréaction.
39:58C'est mon tempérament
39:59et mon caractère.
40:00Ça,
40:00c'est une réalité.
40:01Mais j'ai toujours argumenté.
40:02Et la trahison ?
40:02Je veux dire,
40:03j'ai toujours argumenté.
40:04Moi,
40:05la trahison,
40:05ce n'est pas mes valeurs.
40:06Je n'ai pas été élevée comme ça.
40:08J'ai toujours été
40:08loyale et fidèle.
40:10Je l'ai été pour Nicolas Sarkozy
40:11et pour d'autres,
40:12pour Albin Chalandon,
40:13pour Simone Veil,
40:14pour lesquels,
40:15jusqu'au bout de leur vie,
40:16j'ai été avec eux
40:17et proche d'eux.
40:18Je ne trahis pas.
40:18François Bayrou,
40:19j'ai travaillé à son cabinet.
40:21Et d'autres,
40:21responsables politiques,
40:22mais aussi comme d'autres
40:23grands patrons,
40:23Jean-Luc Lagardère.
40:24Ce sont des gens
40:25qui m'ont donné ma chance
40:26et qui ont permis
40:27que je mène les combats
40:28que je mène aujourd'hui
40:29et d'être aujourd'hui
40:30sur votre plateau.
40:31Et donc,
40:31la trahison,
40:32j'allais dire,
40:33la petite trahison
40:34de dire,
40:35quelqu'un qui vous a aidé,
40:36donné la main,
40:37tendu la main,
40:38qui vous a donné
40:38soit un moyen
40:40de vous alimenter
40:41et de vivre,
40:41soit de vous donner
40:42une ascension spectaculaire
40:44dans un domaine
40:45qui était votre passion,
40:46le trahir,
40:47moi je vais vous dire
40:48qui trahit,
40:48trahira.
40:49Voilà.
40:50Vous n'avez jamais trahi,
40:51c'est le sentiment que vous avez.
40:52Moi,
40:52je n'ai jamais trahi,
40:54en tous les cas,
40:54ceux qui ont été dans ma vie
40:55et qui sont dans ma vie
40:56et ceux qui,
40:58évidemment,
40:58m'ont permis d'être là aujourd'hui.
41:00A tout de suite.
41:0212h30,
41:0314h.
41:04Les auditeurs ont la parole.
41:06Avec Amandine Bégaud.
41:09En commun.
41:11Amandine Bégaud.
41:12RTL Midi.
41:13Les auditeurs ont la parole.
41:15Madame la ministre,
41:17Bénédicte,
41:17je vous appelle d'Allemagne.
41:19J'aurais voulu savoir
41:20quelle était votre position
41:22en tant qu'ancienne magistrate
41:24concernant la visite en prison
41:26du ministre de la Justice,
41:28M. Gérald Darmanin,
41:30à M. Nicolas Sarkozy.
41:32Merci beaucoup.
41:32Au revoir.
41:34Le message de Bénédicte Rachida Dati.
41:36Que lui répondez-vous ?
41:37Vous y seriez allé, vous ?
41:38D'abord,
41:39quand vous êtes garde des Sceaux,
41:40vous vous préoccupez
41:41des conditions de détention
41:42et des conditions,
41:44donc conditions de détention
41:46des détenus
41:47et conditions aussi
41:48de travail
41:48des surveillants pénitentiaires.
41:50Moi,
41:50je voudrais quand même
41:51insister sur un point.
41:52Le quartier d'isolement
41:53où est incarcéré Nicolas Sarkozy,
41:54ce n'est pas un quartier de tranquillité
41:56parce que certains disent
41:57il est à l'isolement,
41:59il est tranquille.
42:00Le quartier d'isolement,
42:01c'est le lieu
42:01où il y a les détenus
42:02les plus dangereux
42:04de la détention
42:04et parfois même
42:05parce que lorsque j'étais magistrat,
42:07d'ailleurs,
42:08lorsque j'étais à Évry
42:08et que l'établissement pénitentiaire
42:12qui dépendait d'Évry,
42:12c'était Fleury-Mérogis,
42:14nous pouvons avoir
42:14dans ces quartiers
42:15les détenus
42:16les plus dangereux de France
42:17en termes de violence,
42:19en termes de profil
42:20et donc c'est le lieu
42:21où on les détient.
42:22Donc Nicolas Sarkozy
42:23est incarcéré
42:24parmi ces personnes.
42:26Donc que le garde des Sceaux
42:27lors d'une visite
42:28dans l'établissement pénitentiaire
42:30puisse se préoccuper
42:31des conditions de détention
42:33y compris des détenus
42:34les plus dangereux
42:35parce que c'est ce qu'on appelle
42:36les DPS,
42:37les détenus
42:38particulièrement surveillés.
42:39Moi-même,
42:40il m'est arrivé
42:40de me préoccuper
42:41de certains dits DPS
42:43parce qu'ils sont dangereux
42:44et plus vous rigidifiez
42:47la détention
42:48pour ces personnes détenues
42:49dans ces endroits,
42:52leurs avocats...
42:52Donc ça ne vous a pas...
42:53Ce que je veux dire,
42:54c'est que ça ne vous a pas choqué...
42:55Qu'un garde des Sceaux
42:56se préoccupe des DPS,
42:58des détenus particulièrement
42:59surveillés
43:00sur leurs conditions
43:01de détention
43:01mais aussi
43:02pour les personnels pénitentiaires
43:04parce que quand vous avez
43:05des détenus comme ça
43:05sur des profils très durs,
43:07ils peuvent malmener...
43:09Il n'y a pas de mélange
43:10des genres
43:10contrairement à ce que disent certains ?
43:11C'est sûrement les surveillants pénitentiaires.
43:13Ça, il faut lui poser la question.
43:14Moi, je vous dis
43:15qu'un garde des Sceaux,
43:16dans sa mission
43:17et ses responsabilités,
43:18il doit veiller
43:20aux conditions de détention
43:22des détenus.
43:22C'est comme ça
43:23qu'on améliore aussi
43:24les conditions pénitentiaires.
43:26J'ai porté une loi en 2009
43:27pour améliorer
43:28les conditions de détention
43:29et également
43:30pour améliorer
43:31les conditions de travail
43:32des surveillants pénitentiaires.
43:34Autre question,
43:34celle de Mathilde.
43:35Bonjour Mathilde.
43:37Bonjour.
43:37Vous nous appelez d'où ?
43:39De Paris.
43:40De Paris.
43:40Donc vous êtes électrice à Paris,
43:41et vous votez à Paris.
43:42Exactement.
43:43Et j'ai une question
43:43à poser à Mme Dati
43:44en tant qu'électrice à Paris.
43:46Allez-y, je vous en prie.
43:48Mme Dati,
43:48vous êtes candidate
43:49pour être la prochaine maire de Paris,
43:52mais votre procès
43:52pour corruption
43:53et trafic d'influence
43:54aura lieu en septembre 2026,
43:57après les élections municipales.
43:59Si vous êtes élue maire de Paris
44:00et que vous êtes condamnée,
44:02est-ce que vous vous engagez
44:03à être démissionnée
44:03de vos fonctions ?
44:05Alors madame,
44:06ça tombe très bien Mathilde.
44:08Moi, je suis très à l'aise
44:08sur ce sujet
44:09et ça tombe bien
44:10que vous ayez posé cette question.
44:12Pourquoi ?
44:12D'abord,
44:14quand certains vont dans l'outrance,
44:17M. Grégoire et sa clique,
44:18pourquoi ?
44:18Parce que cette gauche
44:19qui se gargarise
44:21de la présomption d'innocence
44:22pour leurs amis,
44:24leurs proches
44:24ou certaines personnes,
44:26la dénie à d'autres.
44:28Et la présomption d'innocence,
44:29elle vaut pour tout le monde.
44:30C'est un combat aussi important
44:32pour notre état de droit
44:33et c'est pour ça
44:34que ce n'est pas un hasard
44:34si je suis devenue magistrat.
44:36Elle a été confortée
44:37et ça,
44:37je lui rends hommage,
44:38Elisabeth Guigou
44:39qui avait fait un texte
44:41justement pour renforcer
44:42la présomption d'innocence.
44:44Et donc,
44:44cette présomption,
44:45elle m'est aussi destinée.
44:49Donc,
44:49à ce jour,
44:50je ne suis pas condamnée.
44:51Mais je voudrais quand même
44:52faire une précision
44:53sur ce sujet.
44:54Je n'ai,
44:55quand on dit les affaires,
44:56je n'ai évidemment
44:57qu'une affaire
44:58qui est celle de Renault.
44:59Les autres essayent de vous connaître.
45:00Vous êtes mise en examen,
45:01juste le rappel,
45:02et vous serez jugée
45:03pour corruption
45:04et trafrique d'influence.
45:04Je veux vous dire,
45:05c'est un contrat d'avocat
45:07pour la première industrie
45:09française de l'automobile
45:10à l'époque,
45:11Renault-Nissal.
45:12J'étais avocate pour ce groupe,
45:13pour son développement
45:14dans le monde
45:15et notamment
45:16Maghreb et Moyen-Orient.
45:18Voilà.
45:18Et donc,
45:19dans cette affaire,
45:20les personnes qui ont participé
45:22à ma mission d'avocat
45:23n'ont jamais été entendues.
45:25Jamais.
45:25ne serait-ce que l'assistante
45:27de M. Gauze
45:27qui organisait ces réunions
45:29n'a jamais été entendue.
45:31Donc,
45:32ces personnes seront entendues.
45:33Ça, c'est le premier point.
45:34Vous niez les faits,
45:35mais c'est très important,
45:36on a très peu de temps.
45:36Vous niez les faits,
45:37mais si...
45:38Ce n'est pas une histoire
45:39de nier les faits.
45:39Il y a un principe
45:40dans notre État
45:41qui est la présomption d'innocence.
45:43Vous serez jugée en septembre,
45:44mais ce n'est pas la question
45:44de Mathilde.
45:45Mathilde,
45:46elle vous demande.
45:47Mathilde,
45:47je vous réponds.
45:48Il n'y a pas d'argent public
45:49dans cette affaire.
45:50Et donc,
45:51c'est la grande différence
45:52entre moi
45:53et Mme Hidalgo,
45:55M. Grégoire,
45:56M. Lejoindre,
45:57maire du 18e arrondissement,
45:58qui vivent
45:59sur l'argent des Parisiens.
46:01Ils se font payer
46:01leurs restaurants,
46:03leurs coiffeurs,
46:03leurs coiffures,
46:06leurs vêtements,
46:07leurs voyages à l'étranger,
46:08tout ça est payé
46:09par l'argent des Parisiens.
46:10Est-ce que si vous étiez condamné,
46:12vous démissionneriez ?
46:12C'est la question de Mathilde.
46:14Le contrat d'avocat,
46:14ne concerne pas
46:14de l'argent public.
46:15Et donc,
46:16aujourd'hui,
46:17le procès n'a pas eu lieu.
46:18Il y a encore une voie de recours
46:20qui est en cours
46:20et qui est en suspens.
46:23Et je n'ai pas été condamné.
46:24Et donc,
46:25moi,
46:25je crois,
46:26évidemment,
46:26à la justice de mon pays
46:27et à l'état de droit.
46:29Voilà.
46:29Bon,
46:30merci en tout cas
46:30d'avoir joué le jeu
46:32de ce question-réponse
46:33avec les auditeurs,
46:34Rachid Adati.
46:36Dans un instant,
46:37on va retrouver
46:37Jean-Alphonse Richard
46:38pour l'heure du crime.
46:39Vous n'avez pas une question
46:39de M. Duhamel ?
46:41Si.
46:41Alors,
46:41la question d'Alain Duhamel
46:43ce matin avec Thomas Sauté,
46:44on va faire ça en 10 secondes,
46:45c'était
46:45de quoi avez-vous peur ?
46:47Ah,
46:47d'accord.
46:49Bah,
46:49de rien.
46:50Jean-Alphonse Richard,
46:52l'heure du crime,
46:52dans un instant.
46:53On va au musée.
46:54Je croyais qu'il allait poser
46:54la question sur les candidats
46:56parce qu'il avait oublié
46:57Ségolène Royal.
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