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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 06 octobre 2025.

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00:00Qui roule réellement les parties de gauche ?
00:02Je suis écolo et je ne reconnais plus mon pays.
00:04Les messages d'Yves et Philippe après la démission de Sébastien Lecornu.
00:09Vous êtes très très nombreux à nous appeler.
00:11Continuez d'ailleurs à nous appeler.
00:13Vous avez la parole jusqu'à 14h.
00:16On va échanger, débattre avec vous, vos réactions.
00:19Et puis surtout essayer de se projeter.
00:20Que faut-il faire maintenant ?
00:22Dissoudre l'Assemblée, nommer un nouveau Premier ministre
00:24ou carrément envisager une démission d'Emmanuel Macron.
00:27Avec moi en studio Olivier Bost.
00:29Bonjour.
00:30Chef du service politique de RTL.
00:33Olivier, on va d'abord donner la parole à Marc.
00:35Bonjour Marc.
00:36Oui, bonjour.
00:37Vous nous appelez d'où ?
00:39J'appelle Dévreux.
00:40Vous vous appelez Dévreux.
00:41Et d'abord, est-ce que vous avez été surpris par cette démission ?
00:46Non, non.
00:47Et puis je pense que c'est ce qu'il avait mieux à faire.
00:50De toute façon, c'était perdu d'avance, c'était couru d'avance.
00:53Non mais franchement, retourner chercher Bruno Le Maire.
00:56Non mais c'est vraiment racler les fonds de tiroir.
00:58Alors, je ne vois pas de solution.
01:01Sincèrement, je ne vois pas comment on peut s'en sortir.
01:02Moi, ce qui m'inquiète, c'est plutôt l'état du pays.
01:05Les Français ne peuvent plus ou ne veulent plus accéder à la propriété.
01:08Je vous dis ça parce que moi, je suis dans l'immobilier.
01:10Vous êtes agent immobilier.
01:11Le marché, il est au point mort.
01:14Mon meilleur ami est dans le BTP.
01:15Il avait des appels d'offres.
01:17Ils sont tous gelés.
01:18On court à notre perte.
01:19C'est une catastrophe.
01:21C'est une catastrophe.
01:21Je ne vois pas de solution.
01:23Que ce soit une dissolution.
01:26Alors, la démission, il ne faut même pas en penser.
01:29Napoléon a bien trop d'orgueil de toute façon.
01:31Et comme de toute façon, il est persuadé que c'est lui qui a tort.
01:34Et que les Français et les partis opposés ont...
01:36C'est lui qui a raison, pardon.
01:38Et que les partis opposés et les Français ont tort.
01:41De ne pas l'écouter, on court à notre perte.
01:43Je ne vois pas de solution.
01:45Je ne sais pas quoi faire.
01:47Si je pouvais fuir, je le ferais.
01:48Je ne peux même pas.
01:48Parce que j'avais la chance d'être...
01:52Je ne sais pas si c'est toujours une chance d'avoir la double nationalité.
01:55Je ne peux même pas partir aux Etats-Unis.
01:56Parce que c'est encore plus.
01:57La double nationalité américaine.
01:59Restez avec nous, Marc.
02:00Je voudrais qu'on écoute Valérie.
02:01Bonjour, Valérie.
02:03Oui, bonjour.
02:03Vous nous appelez d'où, Valérie ?
02:06Je vous appelle des Alpes-Maritimes.
02:10Pas loin de Grasse.
02:10Très bien.
02:11Et vous êtes...
02:12Quelle profession ?
02:13Moi, je suis formatrice en anglais.
02:15D'accord.
02:16Et vous entendez, Marc,
02:17qu'on sent un peu à la fois désabusé et très en colère.
02:20Vous êtes dans quel état d'esprit, vous ?
02:22La même chose.
02:23C'est exactement pareil.
02:25Et moi, ce qui vraiment me met en colère là-dedans,
02:28c'est la réaction après des différents partis politiques.
02:33La seule chose qui se peut faire, finalement, c'est encore fétiquer.
02:36Là, ce serait la faute de M. Rotaio.
02:38Alors, je ne le porte absolument pas dans mon cœur.
02:40Parce qu'il n'a pas voulu de Bruno Le Maire.
02:42Mais enfin, où va-t-on ?
02:45Où est-on ?
02:46Qu'est-ce que c'est que cette classe politique
02:48qui ne fait que s'envoyer des pics,
02:51qui n'arrive pas à monter un projet ?
02:53Parce qu'il critique maintenant.
02:54Mais pendant trois semaines,
02:55M. Lecornu a quand même essayé
02:57de négocier un peu avec les partis de gauche,
03:01avec les syndicats.
03:03Et il en est sorti quoi ?
03:05Finalement, quand vous entendez ce matin, Sébastien Lecornu,
03:07dire sans doute qu'il y a un peu trop d'égo,
03:10et dans tout ça, vous êtes assez d'accord avec ça ?
03:14Ah oui, il n'y a que de l'égo.
03:16Et puis tout le monde se prépare pour les futures élections des maires,
03:20déjà en 2026 et ensuite en 2027.
03:23Mais il faudrait déjà penser à ce qui se passe maintenant.
03:25Parce que là, comme on dit, c'est Nicolas qui paye.
03:29La France, c'est une catastrophe.
03:32Moi, c'est pareil autour de moi.
03:33Les gens sont désespérés.
03:35Les problèmes économiques dans l'immobilier.
03:38Moi aussi, mon mari travaille dans l'immobilier.
03:40C'est une catastrophe.
03:41Tout va mal.
03:42Et la seule chose qu'on entend, c'est
03:43« Ah, c'est la faute de machin, c'est la faute de truc ».
03:46Moi, j'en ai marre de cette classe politique.
03:47Alors, où M. Macron dissout l'Assemblée
03:50et en espérant fortement qu'il y ait un participaine,
03:55disons, qui arrive à avoir la majorité,
03:56absolue, mais visiblement, ça ne semble pas possible.
04:01Ou alors, il n'y a pas d'autre solution, excusez-moi,
04:03mais il s'en va.
04:03Et on régénère une élection présidentielle plus tôt
04:10de manière à ce que le nouveau futur président
04:12puisse, lui, à son tour, avoir une majorité.
04:15Vous êtes pour une démission d'Emmanuel Macron, Valérie.
04:18Écoutez, moi, je ne vois pas d'autre solution.
04:20Parce que dissout de l'Assemblée, ça va mener à quoi
04:22si jamais il n'y a pas de majorité ?
04:23On va rechanger de Premier ministre.
04:24Alors, on va essayer la gauche, on va essayer peut-être les filles.
04:28Mais à chaque fois, de toute manière, on n'avance pas.
04:29Et là, c'est nous qui payons les pots cassés.
04:31Moi, c'est ça qui me met hors de moi.
04:33C'est les Français qui payent les pots cassés.
04:35Les politiques, eux, ils s'en fichent.
04:37Mais nous, on est là, on est exsangues.
04:40On bosse, on se lève tous les jours.
04:42Et le bateau est en train de prendre l'eau.
04:44Et on a atteint les abysses.
04:45Valérie, Marc, restez avec nous.
04:46Il y a Olivier Bost, je le disais, chef du service politique,
04:49qui est avec moi en studio ici à RTL.
04:51Olivier, la démission d'Emmanuel Macron, on est d'accord, pour l'instant,
04:55c'est quelque chose d'inenvisageable.
04:56En tout cas, le Président ne l'envisage pas.
04:58Alors, si on se place effectivement du point de vue du Président de la République,
05:01c'est quelque chose d'assez inenvisageable.
05:05Après, il peut y avoir...
05:06Et puis après, si on regarde sur le contexte politique qui pourrait amener à une démission
05:10ou une destitution, là, je ne vois pas non plus aujourd'hui le paysage politique
05:15arriver à cette solution-là.
05:17Après, il y en a une autre possible, mais il faut bien voir et raisonner en se disant
05:21qu'on serait vraiment au bout du bout de cette crise politique.
05:24Il y a une autre solution, ça serait un référendum convoqué par Emmanuel Macron,
05:28façon du général de Gaulle,
05:31et qui poseraient une question pour la perdre.
05:35Oui, mais ça aurait un avantage d'avoir un référendum perdu,
05:38c'est que ça donnerait le temps de la campagne du référendum
05:40pour finalement faire une campagne présidentielle,
05:43se donner le temps de faire une campagne présidentielle.
05:45Parce que la grosse difficulté, si Emmanuel Macron démissionne,
05:48un, ça affaiblit bien évidemment la fonction présidentielle,
05:51et deux, vous avez une campagne d'un mois.
05:53Un, je ne pense pas qu'une campagne d'un mois aujourd'hui,
05:55pour tous les Français, pour se déterminer sur un vote,
05:58ça soit quelque chose de réellement sérieux,
06:00surtout qu'on aurait 25 candidats,
06:02enfin ça serait un peu n'importe quoi.
06:04Donc ça peut redonner du temps.
06:06Mais si le paysage paraît aussi bloqué,
06:09si on paraît dans une impasse comme ça,
06:13c'est parce que la classe politique entière
06:16a pour obsession la prochaine élection présidentielle.
06:18Mais pardon Olivier, on entend Marc et Valéry à l'instant
06:21qui disent qu'ils sont effectivement dans leurs petites affaires
06:24à essayer de voir qui peut quoi, non, non, non.
06:26Mais je veux dire, Marc et Valéry sont des Français,
06:28mais ça veut dire que les politiques sont à ce point déconnectées
06:31aujourd'hui de ce que pensent les Français ?
06:33Non, c'est que les politiques n'ont pas de solution.
06:35Ils sont bloqués par leur obsession présidentielle pour 2027.
06:41Emmanuel Macron ne peut pas se représenter,
06:43donc tout le monde se met à rêver de la présidentielle.
06:46Ça, c'est la première raison.
06:47Et deux, l'équation politique est impossible.
06:49C'est-à-dire que vous avez un résultat des élections législatives.
06:53Ça, les Français n'y sont pour rien, qu'on soit bien d'accord.
06:55Mais vous avez un résultat qui rend les combinaisons extrêmement difficiles.
06:59C'est ce qu'on a vécu avec Michel Barnier,
07:01ce qu'on a vécu avec François Bayrou,
07:03et ce qu'on revit avec Sébastien Lecornu.
07:05Alors, c'est pire à chaque fois.
07:06C'est de plus en plus difficile.
07:09Ça donne vraiment l'impression de pourrir, tout ça, très clairement.
07:12Mais c'est aussi parce qu'il y a une équation qui est impossible à résoudre.
07:16Je ne suis pas en train de dédouaner de la responsabilité des uns et des autres.
07:19Le débat, globalement, n'est pas de bonne qualité.
07:21On est bien d'accord.
07:22Les propos des uns et des autres ne sont vraiment pas brillants.
07:26Mais il y a aussi cette situation politique
07:28où on ne voit pas comment on peut résoudre ce casse-tête impossible à résoudre.
07:32Bernard, bonjour.
07:35Oui, bonjour.
07:35Vous nous appelez d'où ?
07:37Je vous appelle de l'Essonne.
07:38Et vous êtes-vous retraité, je crois ?
07:40Je suis retraité, oui.
07:41Bon, vous souhaitez qu'Emmanuel Macron s'en aille ?
07:44Je ne vois pas d'autre solution.
07:46Non, il n'y a pas d'autre solution.
07:50Une élection législative ne va pas résoudre le problème
07:52dans la mesure où aucune véritable majorité va sortir de cette élection.
07:57Renommer un nouveau Premier ministre de gauche,
08:01je pense que l'opinion publique n'est pas prête à supporter
08:06des idées de LFI ou des idées relativement extrémistes de partis de gauche.
08:12Je ne vois pas d'autre solution.
08:14Alors, oui, le référendum pourrait être une solution intéressante
08:21qui permettrait à Emmanuel Macron, éventuellement, de s'en sortir la tête haute.
08:27Alors moi, je n'ai pas la question.
08:29Je ne sais pas si vous avez la question, vous.
08:30Il faudrait poser quelle question, d'après vous, Bernard ?
08:33Est-ce que vous voulez que je reste ?
08:37En clair, oui.
08:41Mais le problème, c'est que ça va se transformer en référendum, pour ou contre Emmanuel Macron ?
08:44Je pense que quelle que soit la question, ça sera le cas.
08:46Ce sera le cas, de toute façon.
08:48Marc, un référendum, vous, vous en pensez quoi ?
08:55Je vais vous dire, j'en suis à un tel point où je ne sais plus s'il y a une option qui est meilleure que l'autre.
09:00Effectivement, je suis d'accord avec l'interlocuteur.
09:05La meilleure des solutions, ce serait effectivement des élections anticipées,
09:08avec la démission d'Emmanuel Macron, mais jamais, mais au grand jamais,
09:11mais même pas dans les meilleurs rêves, c'est possible.
09:15C'est inconcevable. On connaît tous Emmanuel Macron depuis des années maintenant.
09:20Non, c'est inconcevable. Je ne vois pas de solution.
09:22C'est ça le plus dramatique, c'est que je pense qu'on ne voit plus de solution,
09:27on est au bout du tunnel, on ne sait pas qu'est-ce qui pourrait être le mieux,
09:30le plus bénéfique pour nous, Français, parce qu'effectivement,
09:33ils sont tous en train d'essayer de prouver qu'ils sont les meilleurs et les mieux placés.
09:37Ils nous font de belles promesses.
09:38Et le Premier ministre de gauche, par exemple, ça marque ? Vous n'en voulez pas non plus ?
09:43Je ne sais pas que je n'en veux pas.
09:43J'ai envie de vous dire que ce soit de gauche, de droite, d'extrême droite,
09:46pourquoi pas essayer de l'extrême droite ?
09:47De toute façon, aux prochaines élections présidentielles, on le sait tous,
09:51on aura certainement un gouvernement d'extrême droite.
09:54Maintenant, ça fait des années que je vote blanc parce que je ne crois plus en nos politiques,
09:58mais pourquoi pas à l'extrême droite ?
10:00Peut-être qu'on pourra constater qu'effectivement,
10:02ils sont encore plus incapables que les autres.
10:04Peut-être qu'ils feront mieux, enfin, je n'en sais rien,
10:06mais pour vous dire, j'en suis, je suis afro-américain pour en arriver à me dire
10:12que finalement, peut-être que l'ERN au pouvoir, c'est bien.
10:16C'est vraiment, je suis, enfin voilà, je n'ai plus les mots.
10:20Bernard, un mot de réaction à ce que dit Marc, là, à l'instant ?
10:24Oui, oui, pour plaisanter, mais ce n'est peut-être pas aussi dur que ça.
10:27Et si c'était la stratégie d'Emmanuel Macron après lui l'extrême droite
10:31pour pouvoir revenir après l'extrême droite qui s'est plantée ?
10:35Ah, vous pensez que c'est réfléchi de la part d'Emmanuel Macron ?
10:39Je pense qu'il est assez malin pour avoir envisagé cette solution, oui.
10:47Bon, et bien vous savez quoi Bernard, on va en reparler dans un instant avec Olivier Bost.
10:50Est-ce qu'Emmanuel Macron peut avoir, j'allais dire, manigancé avec des gros guillons ?
10:53C'est un cynisme, absolu.
10:55On en parle, restez avec nous Bernard. Marc également, à tout de suite sur RTL.
11:10Oui, bonjour, c'est Hervé Fourny, je suis élu municipal.
11:13Je suis dégoûté par ce qui se passe aujourd'hui par la politique nationale.
11:18Monsieur Lecornu avait parlé de rupture, je pense qu'il y est.
11:20Je pense que c'est la rupture de ce fonctionnement de notre République.
11:25Nous, dans nos petites communes, on arrive à s'entendre entre nous, quelles que soient nos couleurs.
11:29Même, je dirais qu'on est freiné par des décisions qui viennent de là-haut et qui nous empêchent d'avancer.
11:35Le message d'Hervé après cette démission de Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République.
11:45Donc, quelques heures après l'annonce de ce gouvernement, il a déposé sa démission auprès d'Emmanuel Macron.
11:51Qu'il a accepté, c'était ce matin.
11:53Depuis, on s'interroge.
11:55Que va-t-il se passer ?
11:57Olivier Bost est avec moi en studio, chef du service politique d'RTL.
12:02Olivier, Bernard nous disait, et Bernard vous êtes toujours avec nous,
12:05nous disait, j'ai presque l'impression qu'Emmanuel Macron a fait en sorte que le RN passe à un moment ou à un autre pour mieux revenir plus tard.
12:14En 2032.
12:14Oui, en 2032.
12:15Je pense qu'il y a déjà une première question qui est totalement vertigineuse pour Emmanuel Macron et qu'il n'a pas la réponse.
12:20Et nous non plus, c'est que va-t-il faire après l'Elysée ?
12:24Ça, c'est la première question.
12:25Et la deuxième question, et là j'ai une réponse, c'est est-ce qu'il voudra revenir ?
12:30C'est très simple, ils veulent tous revenir.
12:32Tous les anciens présidents qui ont quitté le pouvoir veulent revenir au pouvoir.
12:37Mais de là à imaginer qu'il a fomenté un plan, c'est peut-être un peu...
12:40Alors, non, ça viendra de toute façon.
12:44Après, la question, c'est après un tel échec de ce second quinquennat, est-ce qu'il pourra revenir ?
12:50Est-ce que vous aurez oublié dans 5 ans ?
12:53Ça, je pense que j'ai aussi la réponse, ça sera non.
12:55Bon, Bernard, merci beaucoup de nous avoir appelés.
12:57On va accueillir Frédéric, bonjour.
12:59Oui, bonjour.
13:00Vous nous appelez d'où ?
13:02Du Lot-et-Garonne.
13:03Très bien, vous êtes-vous aussi retraité ?
13:05Je suis retraité depuis 10 mois.
13:08Vous faisiez quoi ?
13:09J'étais chef d'entreprise et directeur dans d'autres entreprises.
13:14Depuis que j'ai 17 ans.
13:18Et donc, oui, moi, ma question, c'est sûr.
13:21Faut-il dissoudre l'Assemblée ou faire démissionner le président ?
13:25Je dirais les deux, mon capitaine.
13:27Parce que si en entreprise, on dit qu'on ne change pas une équipe qui gagne,
13:31là, aujourd'hui, on n'a pas d'équipe qui gagne.
13:33Aucune, que ce soit à gauche ou à droite.
13:35Il n'y a que des accords contre nature lorsqu'il faut voter contre un candidat et non pas pour.
13:43Aujourd'hui, Macron, tout à l'heure, j'entendais dire que l'échec de son second mandat,
13:47mais le premier mandat, c'était aussi un échec.
13:49Et en fait...
13:50Oui, mais il a été réélu.
13:51Oui, il a été réélu, mais parce que les gens ont voté contre l'autre candidat,
13:56si vous voulez, pas pour lui.
13:57Quand on voit le résultat des suffrages, on se dit, ma foi, que ce n'est pas une véritable majorité.
14:04Mais la France, il nous a mis dans une telle condition.
14:07Il ne faut pas oublier ce qu'ils ont fait.
14:08C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a des milliards de dettes, des milliards de...
14:12Je ne sais même pas comment on va pouvoir faire pour rembourser tout ça un jour,
14:16étant donné que nos industries, en plus, ont disparu pour la plupart.
14:19Tous les fleurons, on en a perdu énormément, mais c'est la faute à qui ?
14:23Le responsable de tout ça, c'est Emmanuel Macron.
14:26Depuis son premier mandat, où il nous a promis des choses et il n'a rien fait,
14:30il a tout échoué.
14:31Rien n'a été gagné.
14:33Aucun de ses projets ne se sont réalisés.
14:35Et en plus, en plus de tout, c'est qu'il nous a fait perdre notre crédibilité à l'international.
14:40Vous aviez voté pour lui ou pas, Frédéric, en 2017 ?
14:43Non, jamais.
14:44Ni au premier, ni au second tour.
14:46Parce que cet individu m'a surpris lors de sa première campagne,
14:50à un moment donné où il s'est senti, je dirais presque déjà avant même Jupiter.
14:55Et j'ai trouvé que c'était une personne qui était, me semble-t-il,
14:59je ne veux pas dire dérangée parce que c'est un grand mot,
15:01mais qui avait une ambition un petit peu trop débordante du poste.
15:04et que ses projets n'étaient pas véritablement fondés.
15:10Donc voilà, moi je dirais qu'il faut tout faire.
15:13Il faut que M. Macron se réveille, qu'il sorte de ce déni,
15:18où il parle de la France comme si c'est la France aussi, la France ça.
15:21Non, la France, aujourd'hui, ce n'est pas Macron.
15:24Je suis désolé, il ne représente plus rien.
15:27Il nous a menti.
15:27Donc il faut qu'il démissionne, c'est ça pour vous la solution ?
15:30Oui, oui. S'il avait un gramme de fierté et un petit peu d'amour propre,
15:36il se rendrait compte que les gens ne veulent plus de lui,
15:38qu'ils ne veulent plus de sa politique, qu'ils ne veulent plus de son groupe,
15:41parce que la Macronie aujourd'hui, ce n'est rien, ça n'existe plus.
15:43Je plains ces pauvres ministres, si vous voulez,
15:45qui sont obligés de marcher au pas sous ordre.
15:48Et le plus bel exemple, c'est M. Lecornu,
15:52ce type qui a des qualités certainement qui sont très très importantes,
15:58se retrouve au bout de 14 jours à être obligé de démissionner
16:01parce que son chef ne lui permet pas de réaliser ce qu'il a envie de faire
16:05et qu'il est obligé d'aller chercher des accords qui ne sont pas possibles.
16:09Donc il n'y a plus de solution.
16:11Il n'y a plus de solution.
16:12Non, sauf qu'on ne peut pas le pousser à la démission, Frédéric.
16:14Mais le pousser à la démission, non.
16:17Mais je crois qu'il doit écouter ce qui se passe à la radio,
16:21il va écouter ce qu'il y a dans la presse.
16:22Ce type-là n'est pas aveugle ni sourd.
16:26Je pense que c'est impossible qu'on ne puisse pas,
16:30à sa place, se sentir aussi rejeté.
16:34Il est rejeté par la plupart.
16:36Restez avec nous, Frédéric.
16:38Bruno Retailleau, le patron des Républicains
16:40et ministre de l'Intérieur des missionnaires,
16:42a pris la parole chez nos confrères de TF1.
16:44Il y a quelques minutes, il en appelle à Emmanuel Macron.
16:46Il faut que le président prenne la parole.
16:48Voilà ce qu'il dit.
16:49Et il ne se sent absolument pas responsable
16:52de la situation dans laquelle on se trouve.
16:53Écoutez-le.
16:54Je fais partie, avec ma famille politique,
16:57il y a un an, de celles et de ceux
16:58qui ont accepté d'entrer au gouvernement.
17:01Nous étions des opposants à Emmanuel Macron.
17:03Ils nous avaient considéré qu'il fallait de la stabilité,
17:05éviter à la fois le chaos pour le pays
17:08et faire barrage à la gauche.
17:10Et je suis rentré dans ce gouvernement,
17:11avec toutes les difficultés que ça peut comporter.
17:14J'ai essayé de donner, malgré ses limites,
17:16le meilleur de moi-même pour la France et les Français.
17:19Hier, j'ai été reçu pendant une heure et demie
17:21par le Premier ministre.
17:23Quelques minutes avant que la composition
17:25du gouvernement ne soit donnée.
17:27Jamais il ne m'a dit, il m'a caché,
17:30qu'il y aurait la nomination de Bruno Le Maire.
17:32Donc, un problème de confiance.
17:34Quand on est dans une équipe,
17:35on a besoin de confiance.
17:37Vous savez, les valeurs de la vie politique,
17:39ça devrait être les valeurs de la vraie vie.
17:42Et ensuite, la rupture.
17:43Premier ministre, vous l'avez entendu comme moi,
17:45il voulait cette rupture.
17:46Et on se retrouve avec un gouvernement
17:48où il y a le retour.
17:50Peu importe Bruno Le Maire,
17:51ce n'est pas pour ce qu'il est lui.
17:53On promet une rupture
17:54et on se retrouve avec des chevaux de retour.
17:57Bruno Retailleau,
17:58chez nos confrères de TF1,
17:59il y a quelques minutes.
18:00Olivier Bost,
18:02c'est vraiment la nomination de Bruno Le Maire
18:04qui a déclenché tout ça ?
18:07Ça a été très clairement un accélérateur.
18:09On a vu pendant trois jours
18:10les Républicains
18:11discuter entre eux,
18:13jouer un mélodrame
18:14pour savoir s'ils allaient rester ou pas au gouvernement,
18:17s'il fallait ou pas rester ministre,
18:19qui devait rendre ministre,
18:20les attentes aussi vis-à-vis de Sébastien Lacornu.
18:23On a vu tout ça pendant trois jours.
18:24Et à la fin,
18:26on voyait bien que c'était fragile.
18:28Et c'est effectivement,
18:29Bruno Le Maire a été vraiment
18:31la goutte qui a fait déborder le vase
18:33et qui a permis à chacun de dire
18:34finalement, on ne peut pas rester.
18:36Très clairement,
18:37il y a eu une pression interne
18:38et Bruno Retailleau
18:40n'a pas pu que constater finalement
18:43qu'il ne pouvait pas rester au gouvernement
18:45parce que si Sébastien Lacornu
18:47n'avait pas démissionné ce matin,
18:48de toute façon,
18:49les LR quittait le gouvernement.
18:50Frédéric, juste d'un mot,
18:51ça vous a choqué
18:52que Bruno Le Maire soit nommé
18:55et fasse son retour au gouvernement ?
18:57– Ce n'est pas que ça m'a choqué,
19:00je veux dire,
19:00c'est pire que ça,
19:01ça m'a écœuré.
19:02Voilà, tout simplement,
19:04parce que, bon,
19:05M. Bruno Le Maire,
19:06comme disait M. Retailleau tout à l'heure,
19:07ce n'est pas par rapport à ce qu'il est,
19:09c'est tout ce qu'il a fait.
19:11Il a été rejeté, repoussé,
19:13ministre des Finances,
19:14avec un bilan qui est,
19:16même si ce n'est pas véritablement de sa faute,
19:18parce que ses ordres viennent de plus haut,
19:21ils viennent toujours pareil,
19:22M. Macron.
19:23Donc, il nous a plongé dans un gouffre financier
19:27sans fond,
19:29et par sympathie,
19:31parce qu'il faut le recaser,
19:32on le remet,
19:33ministre des Armées.
19:34Ça va, quoi.
19:35Je veux dire,
19:36à un moment donné,
19:38M. Le Maire,
19:40s'il se présente peut-être,
19:41quelque part,
19:42dans une circonscription,
19:43j'espère que les gens se rappelleront
19:44de ce qu'il a fait,
19:45ou de ce qu'il a été obligé de faire,
19:46et la façon dont il ne s'est pas battu
19:49en face de son chef,
19:52pour dire non,
19:53je ne peux pas faire ça,
19:54parce que les financiers ne tiendront pas.
19:55Voilà.
19:55À un moment donné,
19:56il faut que, quand même,
19:59ces personnes politiques,
20:01il y a des ordres,
20:03mais on peut toujours discuter des ordres,
20:05on peut toujours refuser de faire des choses,
20:07on peut toujours dire non,
20:08c'est possible,
20:09mais eux ne le font pas.
20:10Et aujourd'hui,
20:11la France se retrouve
20:12dans une situation catastrophique,
20:14parce qu'il y a un manque de courage,
20:16il y a un manque de responsabilité,
20:20et puis le poste est confortable,
20:22et donc on continue,
20:23et tout va bien.
20:23Frédéric,
20:24je voudrais qu'on accueille Chantal.
20:26Bonjour Chantal.
20:28Bonjour,
20:28ici Perté.
20:29Vous nous appelez d'où ?
20:31Moi, j'habite à Louvier,
20:33donc pas très loin de Vernon,
20:35chef de M. Lecornu.
20:36Oui.
20:37Et moi,
20:39je vais résumer un petit peu
20:40tout ce qui a été dit.
20:42J'ai 75 ans,
20:43je n'aurais jamais cru
20:44que mon pays puisse connaître ça.
20:47Alors,
20:48oui,
20:48c'est vrai,
20:48en 2017,
20:49j'ai voté pour Macron,
20:50je pensais que la jeunesse,
20:51l'intelligence,
20:53pouvaient amener des choses
20:54un peu comme après le Covid,
20:55on croyait que tout allait changer.
20:58Et évidemment,
20:59ce que je constate aujourd'hui,
21:00mais ce n'est pas d'aujourd'hui,
21:03ça va faire plus de 20 ans,
21:0530 ans
21:05que les hommes politiques
21:08n'ont aucun courage.
21:11Et je trouvais que M. Lecornu,
21:12je ne suis pas de gauche ou de droite.
21:14Enfin,
21:14j'ai le cœur à gauche
21:15et la raison à droite.
21:18Mais,
21:18ouais,
21:19je suis une gamine d'ouvriers
21:21et voilà,
21:22j'ai travaillé à 15 ans,
21:23donc je suis un petit peu de gauche,
21:24mais parfois,
21:25la raison,
21:26on sait que
21:26la droite,
21:27ça n'a pas toujours tort.
21:29Mais ce n'est pas une question
21:29de mouvement politique.
21:31Mais putain,
21:31qu'est-ce qu'ils font,
21:32tous ces mecs ?
21:34Qu'est-ce qu'ils font ?
21:36Aucune responsabilité,
21:37ils se tirent dans les pattes,
21:38ils s'enjurient,
21:39ils s'engueulent,
21:40ils s'injurient.
21:40Et chacun,
21:42alors,
21:42entre guillemets,
21:43la gauche,
21:44elle est ci,
21:45est colo et tout ça.
21:47Il faut qu'ils arrêtent
21:47de croire qu'ils avaient
21:48la majorité.
21:49J'ai voté pour la gauche
21:51pour éviter que le RN
21:52arrive au pouvoir.
21:54Ce n'est pas la solution
21:55à un Premier ministre de gauche,
21:56par exemple ?
21:58Mais qu'est-ce qu'il me propose
21:59le ministre de gauche ?
22:00Elle n'aura pas
22:01arrêté la réforme des retraites,
22:03maintenant,
22:03c'est trop tard.
22:04Le SMIC à 2000 euros,
22:07mais où il est le poignon
22:08pour faire tout ça ?
22:09Il est où ?
22:10Alors qu'est-ce qu'on fait
22:10du coup, Chantal ?
22:12D'après vous,
22:12qu'est-ce qu'il faut faire ?
22:13Moi, j'ai beaucoup de peine
22:14parce que ma vie,
22:15elle s'arrête,
22:16mais j'ai vu des petits-enfants.
22:18Et c'est à eux que je pense.
22:20Alors la dette,
22:21elle commencera,
22:22mais même nous,
22:23on ne s'en est même pas rendu compte.
22:26Même nous,
22:27les citoyens,
22:27on ne s'est pas rendu compte
22:28parce qu'on n'avait pas de chiffres
22:30pour savoir à quel point
22:31le social...
22:33Vous savez,
22:33moi,
22:33j'ai élevé trois enfants
22:34toutes seules
22:35et mon pays m'a aidée
22:37à élever mes gosses.
22:38Il ne faut pas oublier ça.
22:40La CAF,
22:41l'allocation de logement et tout,
22:42sans ça,
22:43je n'aurais jamais pu élever
22:43mes trois gosses toutes seules.
22:45Et merci.
22:46Mais ça,
22:46c'est une autre époque.
22:48Et ce matin,
22:48je pensais à mon général de Gaulle
22:49que je n'ai pas de choix
22:50porté dans mon cœur.
22:51Mais lui,
22:52au moins,
22:52il a eu le courage
22:53de poser la question au peuple.
22:54Je reste ?
22:55Je ne reste pas.
22:56Et c'est ce qu'il faut
22:57qu'Emmanuel Macron fasse aujourd'hui,
22:58Chantal ?
22:59Il ne le fera jamais.
23:01Chantal,
23:01vous allez rester avec nous.
23:02On va poursuivre le débat
23:04et votre témoignage
23:05est très intéressant
23:08on va poursuivre le débat
23:09dans un tout petit instant.
23:11Et puis à 14h,
23:12bien sûr,
23:13Jean-Alphonse Richard,
23:13l'heure du crime.
23:14Bonjour Jean-Alphonse.
23:15Bonjour Amandine.
23:16Programme du jour.
23:16On va en Corrèze,
23:17pas très loin de Tulle,
23:18avec l'affaire des chiens d'Aigleton.
23:20Entre 98 et 2001,
23:22plus de 200 chiens de chasse
23:23qu'on va retrouver morts
23:24dans des champs,
23:26dans les rues,
23:26tués avec de l'insecticide
23:28qui est disséminé
23:29dans des boulettes de viande.
23:30Voilà,
23:30il y a 200 chiens
23:31qui sont morts.
23:32Mais l'histoire,
23:33elle ne s'arrête pas là
23:33parce qu'un ancien gendarme,
23:36il s'appelle Marius Lac,
23:37ou plutôt il s'appelait Marius Lac,
23:38qui avait révélé des pistes
23:40et qui avait dit
23:40il faut peut-être aller voir
23:42de ce côté-là
23:43pour trouver l'empoisonneur de chiens.
23:44Eh bien,
23:44on va le retrouver assassiné.
23:47Alors à partir de là,
23:47on va se demander
23:48si ce tueur en série de chiens
23:50a aussi tué l'ancien gendarme.
23:52C'est une possibilité.
23:53Vous voyez qu'on est
23:54dans cette affaire
23:55entre Agatha Christie
23:56et un film de Chabrol.
23:57C'est terrifiant.
23:58Exactement au milieu.
23:59C'est une histoire incroyable.
24:00Le gendarme
24:01et l'empoisonneur de chiens.
24:0314 heures, évidemment.
24:04A tout à l'heure sur RTL.
24:05A tout à l'heure,
24:06Jean Alphonse.
24:07D'ici là,
24:07l'édition spéciale se poursuit.
24:08Vous réagissez.
24:09Vous êtes très, très nombreux
24:10à réagir
24:10et on continue à échanger
24:12avec chacun de vous
24:13après la démission
24:14de Sébastien Lecornu.
24:16A tout de suite sur RTL.
24:18RTL Midi,
24:19édition spéciale.
24:22RTL Midi,
24:23édition spéciale.
24:24Avec Amandine Bégaud.
24:26Bonjour,
24:27Amandine
24:27et bonjour Olivier Boss.
24:28J'ai qu'un seul mot,
24:29dissolution.
24:30Quand on regarde l'histoire
24:31en mai 1968,
24:32c'est ce qui a débloqué la France.
24:34Je ne vois pas d'autre solution.
24:35Elle aurait dû avoir lieu
24:36au mois de juin dernier.
24:38J'ai quand même envie
24:38de dire vive la France.
24:40Elle est tellement belle,
24:40en particulier grâce à sa jeunesse.
24:44Dissolution,
24:44voilà ce que demande Didier
24:45après la démission
24:46de Sébastien Lecornu.
24:47Vous êtes très, très,
24:48très nombreux à réagir.
24:49On va continuer à échanger
24:50avec vous dans un instant.
24:52Mais d'abord,
24:52justement,
24:53direction Matignon,
24:54Arthur Bélier,
24:55vous êtes sur place
24:55pour RTL.
24:57Sébastien Lecornu est sur place
24:58et il a réuni
24:59son éphémère gouvernement
25:01autour de lui.
25:02Oui, exactement.
25:03Il y a 30 minutes,
25:04on a vu défiler
25:05les voitures
25:06des ministres démissionnaires
25:07donc qui se sont engouffrés
25:08dans la cour de Matignon.
25:10La même cour
25:10au milieu de laquelle
25:11Sébastien Lecornu
25:12s'est exprimé tout à l'heure
25:13pour justifier sa démission
25:15et cibler les appétits partisans
25:17et les égaux
25:18de la classe politique.
25:19Un message
25:20qu'il est en train
25:20de répéter
25:21devant ses 18 ministres
25:23nommés il y a tout juste
25:2418 heures.
25:25Des ministres
25:26très éphémères
25:27qui ont appris
25:28leur démission
25:28en même temps que nous.
25:30Un absent tout de même
25:30autour de la table
25:31de ce pot de départ
25:32à Matignon,
25:33Bruno Retailleau
25:34qui était sur un plateau
25:35de télévision en ce moment
25:36et je le vois mal arriver
25:37pour le café.
25:38plaisante,
25:38un peu amère,
25:39un conseiller du gouvernement.
25:41Après le café justement
25:42tout à l'heure
25:42les ministres démissionnaires
25:43retrouveront ou découvriront
25:45pour certains
25:45même leur ministère
25:47pour déjà gérer
25:48les affaires courantes.
25:49Bruno Retailleau
25:50qui l'a dit
25:50et on l'entendait tout à l'heure
25:52qui ne se sent absolument pas
25:53responsable de la situation
25:54dans laquelle on se trouve.
25:56Merci beaucoup.
25:57Arthur Bélier
25:58vous revenez vers nous
25:59bien sûr
25:59si vous avez du nouveau.
26:00Chantal,
26:01on vous retrouve.
26:03Je vais finir
26:03ma réponse
26:05à votre question
26:05mais franchement
26:08dissolution
26:09ou démission
26:10de M. Macron
26:11je ne sais pas
26:13ce qui est devenu mon pays
26:14mais franchement
26:15ils pensent
26:16que les Français
26:16vont aller voter là.
26:18Vous,
26:18vous n'irez pas voter
26:19s'il y avait une dissolution ?
26:20Bien sûr que non.
26:21Pour la première fois
26:21de ma vie
26:22je ne me mette plus
26:22de tout ça.
26:23Ah bon ?
26:24Mon vote ne sert à rien.
26:25J'ai toujours été
26:26une super citoyenne.
26:27J'adore ma France
26:28mais là
26:29mais là
26:31mais vraiment
26:32les filles
26:33les écolos
26:34l'extrême droite
26:35le centre
26:36et en plus
26:38Bruno Le Maire
26:39mais quelle honte.
26:41Donc vous laissez
26:42les autres choisir alors ?
26:44Ah non, non, non.
26:44J'irai voter
26:45à partir du moment
26:47où j'aurai des réponses.
26:51Vous voyez ?
26:52Oui mais si vous n'y allez pas
26:53Chantal et que les...
26:54J'irai, bien sûr que oui
26:55j'irai à 75 ans.
26:57J'irai encore une fois
26:58parce que
26:58j'adore mon pays
26:59et c'est le plus beau pays
27:00au monde
27:01mais
27:02je vais vous dire
27:04vous ne vous rendez pas compte
27:05que les Français
27:05ils n'en peuvent plus
27:06on est fatigué
27:07les vieux et les gens.
27:07Mais si mais je vous entends
27:08Chantal
27:09on vous entend
27:10et ce qui nous frappait
27:11d'ailleurs avec
27:12Olivier Boss
27:13c'est que finalement
27:14tout le monde est extrêmement
27:15déçu par Emmanuel Macron
27:17pour ceux qui comme vous
27:18d'ailleurs
27:18ont voté pour lui
27:20et sinon il y a un vrai rejet
27:21du président Olivier.
27:23Je dirais un vrai rejet
27:24et une vraie attente aussi
27:25de ce qu'on entend
27:26depuis 13h
27:28chez quasiment
27:28tous les auditeurs
27:29c'est que
27:30Emmanuel Macron
27:32doit faire quelque chose
27:33alors il peut démissionner
27:35il peut annoncer
27:36une dissolution
27:37pour certains
27:37mais surtout
27:38il doit parler
27:39pour l'instant
27:40on ne sait pas
27:41ce qu'Emmanuel Macron
27:42va faire
27:42comment il va réagir
27:44à cette situation politique
27:46il n'y a rien
27:47qui filtre
27:48de la part de son entourage
27:50de la part de l'Elysée
27:50Thomas Desprez
27:52nous le rappelait tout à l'heure
27:52pour l'instant
27:53c'est vraiment
27:53silence radio total
27:55et effectivement
27:56s'il y a une solution politique
27:59qu'elle soit
28:00dans toutes celles
28:00qui ont été évoquées
28:01elle viendra
28:02de toute façon
28:03de la part d'Emmanuel Macron
28:05donc là on voit bien
28:05que la pression
28:06et l'attente
28:07sont sur le président
28:07c'est lui qui a la clé
28:08aujourd'hui
28:09bonjour Fabrice
28:10bonjour Amandine
28:12vous nous appelez d'où ?
28:13j'habite
28:14la Savoie
28:15très bien
28:16et vous étiez policier
28:18je suis un ex-policier
28:20qui est démissionné
28:21pour rester en vie
28:22mais c'est un autre sujet
28:23mais c'est un vrai sujet
28:25aussi
28:26mais on aura sans doute
28:27l'occasion
28:27d'en reparler Fabrice
28:28vous avez entendu
28:29à l'instant
28:30Olivier Boss dire
28:31il y a une vraie attente
28:32de la part d'Emmanuel Macron
28:33il faut qu'il prenne la parole
28:34vous êtes d'accord avec ça ?
28:36bien sûr
28:36mais moi je voudrais revenir
28:38sur vos précédents auditeurs
28:40et sur lesquels
28:40vous donnez la parole
28:41et sur lesquels
28:42ils ont un fondement
28:43et une vérité
28:45sur le fait
28:46qu'à un moment ou à un autre
28:47les citoyens sont blasés
28:49et on est blasé
28:50depuis trois heures
28:51on n'a pas de réaction
28:53d'Emmanuel Macron
28:54qui préside depuis 2017
28:56notre nation
28:58notre pays
28:59je pense qu'il attend
29:01les réactions
29:01de tous
29:02et des clivages politiques
29:04que ce soit
29:04de droite
29:05ou de gauche
29:06bon on a déjà vu
29:07la réaction de gauche
29:08où M. Mélenchon
29:10et sa bande à Basile
29:11viennent déjà
29:12taper du pied
29:13entre les mariages
29:14et les divorces
29:15je vais me remarié
29:16divorcer
29:16et si jamais
29:18il y a une dissolution
29:19éventuellement
29:20on va tous
29:22se retrouver
29:22des copains
29:23voilà
29:23il faut une réunion
29:24des partis de gauche
29:25cet après-midi
29:25voilà
29:26donc j'espère
29:27qu'il y aura
29:28une union de la droite
29:30qui fera
29:31qu'une union de la droite
29:32respectera
29:3413 millions d'électeurs
29:36mais alors
29:36l'union de la droite
29:37d'où à où Fabrice ?
29:39de la droite
29:40à l'extrême droite
29:41d'accord
29:42donc des républicains
29:43vous avez 13 millions d'électeurs
29:44aux dernières législatives
29:46à la dernière
29:47dissolution
29:48de M. Macron
29:49est-ce qu'il prendra le risque
29:50d'une dissolution ?
29:52vos auditeurs
29:52vous l'ont très bien dit
29:53un référendum
29:55s'il a un échec
29:56comme M. De Gaulle
29:57il sera obligé de partir
29:58c'est pas son but
30:00il est très manipulateur
30:02M. Macron
30:02il est très intelligent
30:04je le respecte humainement
30:05au niveau politique
30:06non
30:07je ne le respecte pas
30:08parce qu'il a plongé
30:10notre France
30:11dans un clivage politique
30:12on est dans une déchéance
30:14budgétaire
30:15totale
30:16on l'a vu avec les mouvements
30:17de grève
30:18on voit bien
30:19à un moment ou un autre
30:20que ça ne va plus
30:22plus rien ne fonctionne
30:23on aura beau élire
30:25moi j'ai beaucoup d'estime
30:27pour M. Lecornu
30:27j'ai écouté son allocution
30:29il y a à peu près deux heures
30:30mais respect à lui
30:32respect à lui
30:34lui qui se disait
30:35le plus fragile
30:35qu'il pourrait
30:36et bien
30:37il a remercié tout le monde
30:39en se disant
30:40je ne peux rien faire
30:41parce qu'il savait très bien
30:43que la droite derrière
30:44aurait démissionné
30:45que le gouvernement
30:46allait à l'échec
30:47c'était un échec total
30:48alors bien sûr
30:49M. Macron
30:50peut réélire
30:50un mec de gauche
30:52il y a un mec de gauche
30:54qui va s'allier
30:54avec qui
30:55on va encore faire
30:56les mariages
30:56remariages
30:57comme vos auditeurs l'ont dit
30:58si on fait les comptes
31:00pardon Fabrice
31:01je vous interromps
31:01mais pour qu'on essaye
31:02de faire les comptes
31:03si on fait les comptes
31:04LFI
31:04PS
31:06écologiste
31:07il faut déjà qu'il soit d'accord
31:08c'est à dire qu'il faut
31:09imaginer par exemple
31:10un premier ministre
31:11qui soit socialiste
31:12il faudrait voir
31:12s'il soit soutenu
31:13par la France insoumise
31:13et ça c'est pas gagné
31:14ça c'est pas gagné
31:15parce que la France insoumise
31:16va vouloir son programme
31:17rien que son programme
31:18donc déjà
31:18ça c'est pas simple
31:19et l'union de la droite
31:20dont parle Fabrice
31:20attendez ça suffit pas ça
31:21c'est à dire qu'il faudrait
31:22un bout du bloc central
31:23et ça c'est pas évident
31:24après ensuite
31:26si on prend
31:27le Rassemblement National
31:28plus LR
31:29plus les députés
31:31d'Éric Ciotti
31:32là ça commence à être
31:33alors c'est pas une majorité
31:34ça reste une majorité relative
31:36donc avec les mêmes risques
31:38si à un moment
31:39on a d'autres alliances
31:40parce que je vois pas Renaissance
31:41et les macronistes historiques
31:43laisser ça se faire
31:44c'est pareil
31:45ça peut retomber
31:46c'est à dire qu'on n'a pas d'équation
31:48où il y a quelque chose
31:49de durable pour l'instant
31:50ça fait trois fois
31:51on en est à trois essais
31:53on peut faire un quatrième
31:54mais ça peut aussi retomber
31:56assez rapidement
31:56pour l'instant
31:57il n'y a pas réellement de solution
31:58après sur la dissolution
31:59tout le monde dit
32:00personne ne gagnera
32:02ça là dessus
32:03le principe d'une élection
32:03c'est qu'on ne connait pas
32:04le résultat forcément avant
32:05il faut se méfier aussi
32:06des sondages
32:07Fabrice
32:07juste d'un mot
32:08si dissolution il y a
32:10vous irez voter vous ?
32:12j'irai voter
32:13ma compagne
32:14mes parents
32:15que j'ai quand même
32:15la chance d'avoir
32:16et je pense aussi
32:18l'ensemble des personnes
32:21que je connais derrière
32:22qui porteront
32:23entre guillemets
32:24pour une France juste
32:25un vivre ensemble
32:27mais pas un vivre ensemble
32:28pour diviser les citoyens
32:30tout simplement
32:31mais c'est qui ça ?
32:32pardon ?
32:33Fabrice ?
32:34c'est un petit peu
32:35l'union de la droite
32:36bon on poursuit le débat
32:39dans un tout petit instant
32:39à tout de suite sur RTL
32:40RTL midi
32:41édition spéciale
32:45Amandine Bégaud
32:46RTL midi
32:47édition spéciale
32:49édition spéciale
32:50après la démission
32:51de Sébastien Lecornu
32:53et cette question
32:54est maintenant
32:55que faut-il faire ?
32:56dissoudre à nouveau
32:57l'Assemblée ?
32:58Emmanuel Macron
32:58doit-il démissionner ?
33:01le débat est lancé
33:02on va poursuivre
33:02bien sûr les échanges
33:04bonjour Victor
33:04bonjour Amandine
33:05bonjour à tous
33:06on a beaucoup d'appels
33:06au 3210
33:07beaucoup de messages
33:07aussi sur les réseaux sociaux
33:08oui tout à fait
33:09entre agacement et colère
33:10sur les réseaux sociaux
33:11Vincent c'est vraiment
33:12le bal des clowns
33:13le peuple n'est pas respecté
33:14Laurent maintenant
33:15c'est dissolution
33:16ou démission
33:17Marie très inquiète
33:18le pays est réellement
33:19ingouvernable
33:20et puis Thierry pour conclure
33:21les bonnes blagues
33:22sont les plus courtes
33:23et là c'est vraiment
33:23beaucoup trop long
33:24vous avez la parole
33:25au 3210
33:26et sur l'application RTL
33:27merci beaucoup Victor
33:28toute l'équipe du Standard
33:29en effet
33:30vous attend au 3210
33:31on va accueillir Laurent
33:32bonjour Laurent
33:33bonjour Laurent
33:36alors Laurent
33:38a disparu
33:39mais on va le retrouver
33:40dans un instant
33:41on va aller voir
33:42Elisa en attendant
33:43bonjour Elisa
33:44bonjour
33:45vous nous appelez d'où ?
33:47de Montargis
33:48de Montargis
33:49très bien
33:49vous faites quoi dans la vie ?
33:52je dirige un centre de santé
33:53très bien
33:54avec des médecins
33:54et des doctifs
33:55et alors vous
33:5610 solutions
33:57quelles solutions
34:00vous choisissez ?
34:01aujourd'hui maintenant
34:02qu'il y a la démission
34:03moi j'étais contre la démission
34:04j'étais surprise ce matin
34:05puisqu'on apprenait
34:06le nouveau gouvernement dimanche
34:07sachant que je ne suis pas
34:08pro-Macron
34:09mais je pensais atteindre
34:11une stabilité budgétaire
34:13par la suite
34:13ce qui n'est plus le cas
34:14une démission
34:15d'Emmanuel Macron
34:17non je ne pense pas
34:18l'égo des élus
34:20est assez important
34:21pour qu'ils ne démissionnent pas
34:22comme ça
34:23sinon ils l'auraient déjà fait
34:24je pense
34:24une dissolution
34:26il faudra attendre
34:27octobre novembre
34:28et c'est encore une catastrophe
34:29aujourd'hui nous les français
34:30on est beaucoup plus responsable
34:32on est chacun
34:32à notre poste
34:33on fait nos budgets
34:34on travaille correctement
34:35et on se rend compte
34:36qu'on a un gouvernement
34:37en face
34:37qui fait n'importe quoi
34:39des petites crises d'angoisse
34:40du dimanche au lundi
34:41des crises d'égo
34:42ce n'est que ça
34:43aujourd'hui
34:44et nous avons besoin
34:45de stabilité
34:46de responsabilité
34:47face à un gouvernement
34:48qui là
34:49ne nous donne plus
34:49d'espoir
34:50mais alors du coup
34:51Elisa on fait quoi
34:52s'il n'y a pas de dissolution
34:53pas de démission
34:53un premier ministre de gauche
34:55et bien oui
34:58pourquoi pas
34:58un ministre de gauche
35:00sachant qu'il faut clarifier
35:01aussi la situation
35:02face à l'EFI
35:03parce qu'aujourd'hui
35:04on voit bien
35:04qu'EFI
35:05fait un de tout
35:06et n'importe quoi
35:06et porté sur l'international
35:09et puis le national
35:10en tant que PS
35:12l'EPS doit aussi
35:13je parle du PS
35:14pas des autres
35:16mais il faut rassembler
35:17avec l'EPC
35:19l'EPS
35:19toutes les forces de gauche
35:21mais sortir
35:22l'EFI définitivement
35:23oui mais alors là
35:24mathématiquement
35:24du coup on se retrouve
35:26avec une
35:26même pas du tout
35:27de majorité
35:2766 députés
35:2866 députés
35:29pour les socialistes
35:30oui mais
35:30s'ils se rapprochent
35:31un peu du centre
35:32chacun a des bonnes idées
35:33en fait dans ce gouvernement
35:34mais personne ne veut
35:35s'allier à un moment donné
35:36en se disant
35:37tiens moi j'ai une bonne idée
35:38mais je suis de droite
35:38tiens moi j'ai une bonne idée
35:39je suis de gauche
35:40c'est ce qu'il faut faire
35:41vous les appelez au compromis
35:42en fait
35:43au compromis total
35:45dans l'ensemble
35:45de l'Assemblée
35:46et du gouvernement
35:47il faut composer
35:48et se dire
35:49moi de droite
35:49j'ai des bonnes idées
35:50oui tu as raison
35:51moi je suis de gauche
35:52mais je retiens aussi
35:53ta idée
35:53il faut arrêter
35:55cette lutte de partie
35:56là ils jouent juste
35:57leur intérêt personnel
35:58leur privilège
35:59comme a pu dire
36:00la mère du 8ème
36:01elle appelle
36:02à arrêter les indemnités
36:03mais elle parle aussi
36:04de privilèges
36:05on a l'impression
36:06qu'aujourd'hui
36:07on cherche à avoir
36:08le poste coûte que coûte
36:09pour encore bien
36:10se nourrir
36:10et être dans un concours
36:11confortable financièrement
36:13payé par les français
36:14aujourd'hui
36:14bon Elisa restez avec nous
36:15on va accueillir Rachid
36:16bonjour Rachid
36:17bonjour
36:18vous nous appelez d'où ?
36:20danger dans le Maine-et-Loire
36:21vous êtes magasinier
36:22c'est ça ?
36:23c'est ça
36:23exactement
36:24alors vous
36:25vous venez d'entendre Elisa
36:26vous êtes pour quelle option ?
36:27démission ?
36:27dissolution ?
36:29ben moi je pense que
36:30dissolution ça ne servira à rien
36:31parce que de toute façon
36:32quel que soit le nouveau
36:33premier ministre
36:33ou la nouvelle
36:34composition politique
36:36qui aura gagné les élections
36:37on marchera toujours
36:39sur une patte
36:40et ça ne fera pas
36:41abrancer les publics
36:42moi je pense qu'il faut
36:43des élections anticipées
36:44des présidentielles
36:46il faut sortir la tête aux hôtes
36:47faire table rase
36:48et repartir de zéro
36:49donc ça veut dire
36:50qu'Emmanuel Macron
36:51démissionne ?
36:52oui
36:52c'est la seule solution
36:54à mon avis
36:54après il faut encore
36:55qu'il y ait un président
36:56qui derrière
36:57ou une présidente
36:58qui derrière
36:58est une majorité
36:59parce qu'il y a quand même
37:00un moment
37:00il faut gagner des élections
37:01législatives
37:02pour pouvoir gouverner
37:03de toute façon
37:04Macron ne l'a pas
37:06aujourd'hui
37:06la majorité
37:07ça c'est sûr
37:07on est bloqué
37:08de toute façon
37:09donc vous dites
37:09ça ne peut pas être pire
37:10c'est ça ?
37:11ça ne peut pas être pire
37:11et vous voudriez qui
37:12à la place d'Emmanuel Macron ?
37:14eh bien ouvrons les jeux
37:16et les candidats se présenter
37:19on verra bien
37:20bon alors Rachid et Elisa
37:21je voudrais vous faire écouter
37:22Jean-Luc Mélenchon
37:23on a parlé d'émission
37:24de dissolution
37:26lui il évoque
37:27la destitution du président
37:29écoutez
37:29il faut donc pour répondre
37:31à ce moment
37:32prendre à bras le corps
37:34le coeur du problème
37:35c'est à dire
37:36le président de la république
37:38et sa légitimité
37:39à continuer à décider
37:41dans de telles circonstances
37:42il est l'origine du chaos
37:44il faut donc
37:45en revenir au peuple
37:47c'est à dire
37:47mettre en cause
37:49la légitimité
37:50du président de la république
37:52dans les formes
37:53que notre démocratie parlementaire
37:56permet
37:57la destitution
37:58du président de la république
37:59telle qu'elle est prévue
38:01par la constitution elle-même
38:02cette destitution
38:04elle est souhaitable
38:06et dès lors
38:06elle doit être possible
38:08Olivier Bost
38:10cette procédure de destitution
38:12donc elle a été déposée
38:13par des députés
38:14et les filles à l'Assemblée
38:15comment ça se passe après ?
38:18alors déjà
38:18une précision
38:20cette procédure de destitution
38:21même si Jean-Luc Mélenchon
38:23lit comme il veut
38:24la constitution
38:24elle n'a pas été conçue
38:25pour régler
38:27une crise politique
38:27elle a été réglée
38:28s'il y a une incapacité
38:29du président de la république
38:30une haute trahison
38:31on n'est pas dans ces cas-là
38:32mais ensuite
38:33la procédure effectivement
38:34est lancée
38:34mais elle est extrêmement compliquée
38:36elle aboutit
38:37il faudrait pour que
38:38le président de la république
38:39s'est destitué
38:40que les deux tiers
38:41des députés
38:42et les deux tiers
38:43des sénateurs
38:44votent
38:45et après une procédure
38:46je vous passe les détails
38:47mais qui est déjà compliquée
38:48pour arriver à ce vote-là
38:50et ce qui donnerait ensuite
38:51une haute cour
38:52pour destituer
38:53le président de la république
38:54autant vous dire
38:55que ça n'arrivera pas
38:56voilà
38:56pour résumer
38:58Olivier Bost
38:59vous restez avec nous
39:00on va poursuivre le débat
39:01dans un tout petit instant
39:02vous continuez à nous appeler
39:03au 3210
39:04à tout de suite
39:05On est au bord de la révolution
39:16il faut que le peuple se soulève
39:18mais qu'est-ce que c'est
39:19que ces politiques
39:20qui n'en sont pas réellement
39:22ils n'en ont rien à faire
39:23des français
39:24rien à faire
39:25des pauvres
39:26des riches
39:26quoi que ce soit
39:27ils n'en ont à faire que d'eux
39:29malheureusement
39:29l'ego des politiques
39:31les mène par le bout du nez
39:33Le message de Maryse
39:35qui appelle au sursaut
39:36des français
39:37au 3210
39:38vous êtes je vous le disais
39:39très très nombreux
39:40à réagir
39:41à vous inquiéter
39:42aussi des répercussions
39:43sur l'économie
39:45de notre pays
39:47après cette énième
39:48démission
39:49écoutez la réaction
39:50de Jean-Christophe Repon
39:51c'est le président
39:52de la Confédération
39:52du bâtiment
39:53la CAPEB
39:54nous espérions
39:55avoir enfin
39:56une lumière au bout du tunnel
39:57et avoir
39:58un gouvernement
39:59et des décisions
40:00un budget
40:01une orientation
40:02des stratégies
40:02et là on voit bien
40:03qu'avec cette nouvelle démission
40:05et on ne sait pas
40:06les épisodes suivants
40:07ça amène
40:08de la non-activité
40:10et on voit bien
40:10que nous
40:11la baisse d'activité
40:12depuis deux ans
40:12nous est fatale
40:13l'année dernière
40:14on a détruit
40:1528 000 emplois
40:15dans la TPE
40:16dans les entreprises
40:16de moins de 10 salariés
40:17il y a une urgence
40:18oui
40:18on ne peut pas être
40:19au-delà de deux ans
40:20de récession
40:20nous on redit
40:21aux politiques
40:22d'être responsable
40:23et de ne pas amener
40:24plus de chaos
40:25qui n'est dans le pays
40:27et nous avons besoin
40:28nous en tant que
40:28chef d'entreprise artisanale
40:30d'avoir une vision
40:30et nous n'avons pas de vision
40:31et nos particuliers
40:32qui font le marché
40:33n'ont pas de vision non plus
40:34il faut que là-dessus
40:35ça évolue rapidement
40:37Bonjour Olivier
40:38Bonjour
40:39Vous aussi vous travaillez
40:40dans le secteur du BTP
40:41je crois ?
40:42Tout à fait
40:43moi aussi je m'appelle Olivier
40:44j'ai à 5 entreprises
40:45cru que vous me donniez la parole
40:47alors que vous la deviez
40:47Olivier Bosse
40:48alors que c'était Olivier Bosse
40:49qui est toujours à m'éclater
40:50Il faut un peu sourire
40:54vous avez raison
40:54dans un contexte déplorable
40:56mais pour répondre
40:57à ce que vous venez d'évoquer
40:59et aussi le responsable
41:01de la CAPEP
41:01tout à fait
41:01on le voit
41:03à tous les niveaux
41:04et on l'a entendu
41:05lors du journal
41:05sur RTL
41:06le CAC 40 dévis
41:07passez-moi l'expression
41:08mais si le CAC 40 dévis
41:10nous on est en dessous
41:12bien en deçà
41:13du pas de vis
41:13et de l'écrou
41:14et donc
41:15on parle
41:16de volume moindre
41:18financier
41:18mais on le constate
41:19au quotidien
41:20pour ma part
41:21je vous appelle
41:21le Charente-Maritime
41:22et j'ai peur
41:23que ce soit un contexte
41:24bien sûr national
41:25que nous traversons
41:27et en l'occurrence
41:28je constate que
41:29même
41:29il y a des alertes
41:31qui sont particulières
41:32des entrepreneurs
41:33puisque je travaille
41:34dans le bâtiment
41:34et je coordonne des travaux
41:35pour résumer
41:36ma mission
41:38économique
41:39là en l'occurrence
41:40j'ai été obligé
41:41de payer
41:41deux factures de téléphone
41:43impayées
41:43à un artisan
41:44parce qu'il n'y arrivait pas
41:45à la payer
41:46donc en l'occurrence
41:48c'est vous qui avez payé
41:48les factures de l'artisan
41:49alors j'ai payé
41:51la facture de téléphone
41:52parce qu'il était
41:53en limitation d'appel
41:54et la prochaine étape
41:55malheureusement
41:56quand on est limité
41:57en termes d'appel
41:58on peut en recevoir
41:59mais la prochaine étape
42:00c'est qu'on est coupé
42:00complètement
42:01or j'aurais dû remplir
42:03son frigo
42:03je l'aurais fait
42:04dans la mesure
42:05de mes humbles moyens
42:05mais en l'occurrence
42:06ce que je veux dire
42:07c'est quand même
42:07très révélateur
42:09c'est-à-dire que le contexte
42:10il est très dur
42:11pour beaucoup de personnes
42:12et pour repartir
42:14au-delà des soucis économiques
42:15au quotidien
42:16qu'on traverse tous
42:17par rapport au marasme économique
42:19je me permets de revenir
42:20sur ce que vous évoquiez
42:21avant
42:22dans les autres témoignages
42:23les autres questions posées
42:24l'égard au fait que
42:26le président de la république
42:27il préside
42:28le premier ministre
42:30il gouverne
42:31avec un gouvernement
42:31et on a tendance
42:33alors à l'heure
42:34où Youtube
42:34et autres
42:35supports
42:37virtuels
42:38nous amènent
42:39beaucoup d'informations
42:40je n'aime pas du tout
42:41Emmanuel Macron
42:42je ne le hais pas non plus
42:43je le respecte
42:44en tant que président
42:44mais ça s'arrête là
42:45il a essuyé
42:47beaucoup de prises de conscience
42:48quand Jacques Chirac
42:50est arrivé
42:51à l'Elysée
42:52il a été
42:53estomaqué
42:54de constater
42:55qu'il y avait
42:5550 000 francs
42:57j'ai 53 ans
42:58donc je sais encore
42:59ce que ça veut dire
43:00cette somme
43:01de dettes
43:02par habitant
43:02français
43:03par citoyen
43:03il en était
43:04subjugué
43:05quand François Hollande
43:06repart
43:07il y a 44 000 euros
43:08de dettes
43:09par habitant
43:10donc ça fait longtemps
43:12presque 6 fois plus
43:13voilà
43:13ça fait 288 000 francs
43:15pour ceux
43:16qui parmi les auditeurs
43:17ont besoin de convertir
43:18parce que je l'ai déjà fait
43:19merci Olivier
43:20je suis moi-même
43:22parfois
43:23obligé
43:24de convertir
43:25donc je pense
43:25que notre pays
43:26comme notre président
43:27a besoin
43:28de se recentrer
43:30on ne pèse rien
43:31dans le globe
43:31on ne pèse rien
43:33au niveau écologique
43:34on veut tout
43:35contrebalancer
43:36on s'impose des normes
43:37et je le vois
43:38encore une fois
43:38dans le bâtiment
43:39c'est honteux
43:40et pour résumer
43:41la situation
43:42je pense que le salut
43:44alors ça ne sera pas
43:45aussi réactif
43:46que le souhaiteraient
43:47sûrement les citoyens
43:48et moi le premier
43:49mais le salut
43:50il passe par nous
43:51c'est à dire
43:51qu'il faut que
43:52des gens qui nous dirigent
43:53soient des gens
43:54issus de la société civile
43:56c'est tout
43:56il faut qu'on se présente
43:57pour être maire
43:58pour être député
43:59pour être au conseil départemental
44:01pour être au conseil régional
44:02et plus tard
44:03comme ministre
44:04ou député
44:04Olivier je voudrais aussi
44:06donner la parole à Hervé
44:07sans avoir le sentiment
44:08de vous couper pour autant
44:09mais qui lui aussi
44:10est chef d'entreprise
44:12dans une imprimerie
44:14je crois
44:14Hervé
44:14bonjour
44:15bonjour
44:16je ne suis pas dans une imprimerie
44:17mais je travaille dans le monde
44:18de l'imprimerie
44:18le constat aujourd'hui
44:21que vient de faire Olivier
44:22est le même pour tout le monde
44:23on est dans un marasme
44:24depuis la dissolution
44:26parce qu'on est à
44:27moins 20
44:27moins 25
44:28moins 30%
44:28de vente
44:29tout est bloqué
44:30moi dans le milieu
44:31de la communication
44:32tout est bloqué
44:33parce que l'incertitude politique
44:36est là
44:36et c'est un vrai problème
44:37et quand on les voit
44:38se bagarrer aujourd'hui
44:39pour savoir
44:39lequel va avoir la place
44:40à la Sommé Nationale
44:41moi j'ai un mot d'ordre
44:42quand est-ce que les français
44:43vont arrêter d'aller voter
44:44quand est-ce qu'on va être
44:45les abstentionnistes
44:46que Jacques Chirac redoutait
44:48parce que c'est le seul moyen
44:49aujourd'hui
44:49de leur faire peur
44:50et il n'y a personne
44:51qui prône ça
44:53alors on fait le vote blanc
44:53mais le vote blanc
44:54il est comptabilisé
44:55comme étant dans les inscrits
44:57moi je me suis inscrit
44:57sur les listes électorales
44:58pour être abstentionniste
44:59parce qu'il y en a marre
45:01ça fait 40 ans
45:02qu'il n'y a rien qui avance
45:03donc à un moment donné
45:05je pense que le sursaut
45:06c'est pas d'aller manifester
45:07dans la rue avec des banderoles
45:08c'est soit physiquement
45:09bloquer l'Assemblée Nationale
45:10soit d'une autre manière
45:11d'arrêter d'aller voter
45:12pour ces gens-là
45:13qui nous prennent vraiment
45:14pour des imbéciles
45:14au long de la journée
45:15Merci beaucoup Hervé
45:16merci aussi à vous
45:17à Olivier, Rachid, Elisa
45:18et tous les auditeurs
45:19vous avez été très très nombreux
45:20à nous appeler aujourd'hui
45:21au 3210
45:22on n'a sans doute pas
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