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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 11 novembre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:06Avec Amandine Bégaud.
00:08Et à la une aujourd'hui bien sûr, l'écommémoration du 11 novembre.
00:12Emmanuel Macron a présidé tout à l'heure ses cérémonies du 107e anniversaire de l'armée 6 de 1918
00:18sur les Champs-Elysées à l'Arc de Triomphe.
00:21Le président qui a aussi rendu hommage au Malgré Nous,
00:24ces Alsaciens et Mosellans en relais de force à l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale.
00:30Dans l'actualité également, la reprise demain des débats autour du budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée.
00:35Les députés vont devoir se prononcer sur la suspension de la réforme des retraites.
00:39Mesure qui concernera finalement bien les carrières londres.
00:43C'est ce qu'annoncée dès hier, la porte-parole du gouvernement.
00:47Et puis un petit mot de foot pour les fans, sachez-le.
00:50Le portugais Cristiano Ronaldo, quintuple vainqueur du Ballon d'Or,
00:55l'affirme.
00:56La prochaine Coupe du Monde, celle de 2026, sera sans aucun doute, à coup sûr,
01:01ce sont ses mots, son dernier mondial.
01:05Il entame la fin de sa carrière à coup sûr, dit-il.
01:08J'aurai 41 ans, je pense que ce sera le moment.
01:12La météo, Peggy, on l'a vu, ce soleil qui s'installe presque partout,
01:16sauf aller sur un tiers nord, on va dire, nord-ouest même.
01:20Demain, c'est mieux ?
01:21Alors demain, j'ai envie de dire que c'est quasiment pareil,
01:24mais on aura du soleil au nord de la Seine, là où on n'en a quasiment pas cet après-midi.
01:29Il y a quand même quelques exceptions, du soleil quasiment partout,
01:32sauf sur la Bretagne où le temps restera gris avec quelques faibles pluies.
01:36Et sur le golfe du Louon et le pourtour méditerranéen,
01:38ça restera encore bien nuageux avec quelques pluies aussi.
01:41Et puis du vent, le vent qui se renforce, des rafales jusqu'à 80 km heure,
01:44comme sur les Pyrénées et la vallée du Rhône.
01:47Le tout sous des températures, alors le matin, qui sont encore fraîches sur le nord-est,
01:503 à 5 degrés, 8 à 11 ailleurs, mais les maximales seront printanières.
01:55Demain, on sera souvent 6 degrés au-dessus des normales, 15 à 20 degrés sur la moitié nord-demain,
02:0020 degrés généralisés au sud, on ira même jusqu'à 26 degrés à Biarritz,
02:04soit 11 degrés au-dessus des normales de saison.
02:06Et ça va continuer, je crois, jeudi et vendredi.
02:09Merci beaucoup Peggy.
02:11Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
02:15Amandine Bégaud sur RTL.
02:18Franchement, j'ai oublié.
02:19L'ascension de 1956.
02:22Il n'y a pas eu des attentats ?
02:23Pourquoi ? Parce que c'était la fin de la guerre ?
02:25Mais j'ai oublié si c'est la première ou la deuxième.
02:28On l'a pris en CM2.
02:29C'est la fin de la guerre, de la première guerre mondiale, 1914 et 1918.
02:34Vous l'avez entendu, de nombreux jeunes ne savent plus à quoi correspond ce 11 novembre.
02:42Font-ils son inquiéter ou pas ?
02:43Est-ce que vous, vous continuez à rendre hommage aux morts pour la France ?
02:47On va échanger et en débattre avec vous.
02:49Et on commence avec vous Thierry, bonjour.
02:53Thierry.
02:53Bonjour Thierry.
02:55Oui, je vous écoute.
02:56Ah, mais moi je ne vous entendais pas.
02:57C'est pour ça.
02:58Je vous entendais.
02:59Bonjour Amandine.
03:00Bonjour.
03:00Vous nous appelez d'où Thierry ?
03:02Laroche-Foucault, en France.
03:03Et alors pour vous, c'est important ce 11 novembre ?
03:06Bien sûr, c'est plus qu'important.
03:08Vous savez, tout Français de souche, de 3-4 générations, on a tous un parent qui est peut-être tombé sous les balles pendant cette première guerre mondiale.
03:18Et pour l'intégralité de notre pays, on ne doit pas oublier et jamais oublier.
03:22Et pour moi, alors ça va peut-être vous choquer ce que je vais vous dire, je ferai férié le 10 novembre et pas le 11.
03:30Mais pourquoi ?
03:31Et comme ça, les écoles, les collèges iraient aux commémorations du 11 novembre.
03:35Et effectivement, ce serait une occasion d'expliquer aux enfants, mais ce n'est pas idiot ce que vous dites.
03:41Idem pour lui, mais je préférais le 7 et pas le 8.
03:45Vous avez quel âge Thierry ?
03:47J'ai 55 ans.
03:48Et vos enfants, vous les avez initiés, je ne sais pas quel âge ils ont aujourd'hui ?
03:53Ils ont 13 et 14 ans.
03:54Alors on a initié, d'abord ils adorent l'histoire, donc ça a été assez facile.
03:58Donc ils savent très bien ce que c'est.
04:00Et en plus, on a fait, alors effectivement, c'était un parc d'attraction, mais c'est quand même, moi personnellement, ça m'a glacé le sang.
04:05Quand j'ai été au Puy-du-Fou et que vous faites l'immersif de Verdun, vous ressortez, je ne sais pas si vous y avez été.
04:12Non, jamais.
04:13Moi, ça m'a glacé le sang.
04:15Et alors, c'est quoi ?
04:16Vous êtes dans une tranchée.
04:18Vous êtes dans une tranchée.
04:19Tout a été reconstitué en vrai, quoi.
04:21Et vous avez les bombardements à côté, vous avez même des acteurs qui sont en soldats, qui vous croisent, comme ça, qui vous surprennent.
04:29En fait, je n'étais pas bien.
04:31Parce que vous êtes...
04:32Donc on se dit, waouh, ils sont...
04:34Mais ça permet de mesurer aussi les choses.
04:37Oui, à une certaine échelle.
04:39Parce que je pense qu'on ne peut pas imaginer ce que nos arrière-grands-parents ont vécu, quoi.
04:44C'est terrible.
04:46Mais si aujourd'hui, je peux échanger avec vous, si aujourd'hui, je parle français, c'est grâce à ma famille, à votre famille, à nos ancêtres qui se sont battus pour nous.
04:56Donc, je ne comprends même pas qu'on pose la question, quoi.
04:59Il n'y a pas de débat, en fait.
05:01Il faut même, au lieu de peur de l'oublier, non, ce serait relancer.
05:05D'où mon idée de ferrier le 10 et que le 11, les écoles et les professeurs, à définir à partir de quel âge, mais aillent.
05:14Et puis, ils continuent, finalement, que ce soit des jeunes de 14-15 ans qui portent le drapeau français, et puis ainsi de suite.
05:21Je ne sais pas si vous avez entendu, Thierry, on était tout à l'heure dans un petit village de l'Isère, à Entraigues.
05:26Et là-bas, cette année, pour la toute première fois, ce sont les enfants de l'école qui ont tout organisé, toutes ces commémorations de A à Z.
05:35Ce sont eux qui vont présider les cérémonies.
05:37Mais, Amandine, moi, quand j'étais enfant, j'ai l'impression de parler comme si c'était il y a 100 ans, on allait aux commémorations du 8 mai et du 11 novembre.
05:49Mais donc, vous y alliez avec vos parents ?
05:51Non, nos professeurs, nos enseignants nous attendaient.
05:54C'était certains jours fériés, mais on avait rendez-vous.
05:57Donc, ce n'était pas obligatoire pour ceux qui voulaient.
05:59Et bien, du coup, vu qu'ils nous en parlaient avant et tout.
06:02J'ai posé la question tout à l'heure à mes enfants, qui sont collégiens.
06:05J'ai dit, tiens, est-ce que vous avez parlé du 11 novembre à l'école, au collège, à ces derniers jours ?
06:09Non.
06:10Bon, ben voilà.
06:11Ils sont en quelle classe, du coup ?
06:13Troisième et quatrième.
06:14Ah oui, et pourtant, c'est au programme de troisième.
06:16Bon, après, on n'y est peut-être pas encore, mais effectivement...
06:19Non, mais si, on y est.
06:20Oui, oui, on y est au 11 novembre, mais peut-être que dans l'ordre du programme de troisième, c'est plus tard dans l'année.
06:26Oui, il y a un moment où l'ordre, on peut peut-être le modifier, quand il y a des choses aussi importantes que ça.
06:29Enfin, je ne sais pas, moi, c'est moi qui ne vois pas les choses comme tout le monde, je ne sais pas.
06:32Non, non, mais je suis d'accord avec vous, Thierry, vous avez raison.
06:34Et effectivement, il y a et le rôle de l'école, et le rôle des parents aussi, vous le disiez.
06:39Les jours fériés, en fait, quand vous posez des dates aux gens, ils vont dire, ouais, c'est un jour férié.
06:42Mais souvent, par exemple, on leur dit, tiens, le 14 juillet, il y a les feux d'artifice.
06:45Ouais, non, mais à part les feux d'artifice, il y a peut-être quelque chose de plus important, quoi.
06:48Et le 8 mai, on va dire, bah oui, tiens, regardez, je vais poser mes congés, parce que, ouais, mais sinon, tu sais ce que c'est le 8 mai.
06:53Non, je ne vous rappelle plus, vous voyez.
06:55Et donc, de férié le 7 et puis le 8, enfin, je ne sais pas, redonner de l'importance à ces dates, plus qu'historiques, quoi.
07:02Restez avec nous, Thierry, on va échanger avec Laurent. Bonjour, Laurent.
07:09C'est d'où, Laurent ?
07:10De Dreux, des environs de Dreux. Oui, il faut se souvenir d'où on vient. Nous sommes des survivants.
07:19Nous sommes des survivants. Mon grand-père avait fait le service militaire, durait deux ans à l'époque, mon arrière-grand-père.
07:26Mobilisé en 12, libéré pour les moissons, parce qu'il était agriculteur, et rappelé, youpi, en août 14,
07:34et il est revenu le 2 novembre 18 pour la naissance de sa troisième fille.
07:37Donc, je suis le descendant de cette dame, née le 2 novembre 18.
07:43On peut se dire, à chaque fois qu'il avait une permission, à chaque fois que ça marchait.
07:46Bon, ça, c'est autre chose.
07:48Une en 15, une en 16, une en 18.
07:50Pas mal.
07:51Ouais, il est revenu sans une anicroche. Il était cuirassier.
07:55Son frère, ils se sont retrouvés devant le fort de Douaumont.
07:58Il devait mener l'attaque le lendemain.
08:00Le fort de Vaud, pardon. Le fort de Vaud à Verdun.
08:03Ils sont revenus tous les deux, intacts.
08:04Il faut se souvenir d'où on vient.
08:07Moi, j'ai toujours inculqué à mes enfants, mes beaux-enfants,
08:10puisque mes beaux-enfants ont un grand-oncle qui a été tué en septembre 14.
08:15Et quand ils ont fait les recherches pour retrouver ça, c'était l'école qui avait demandé.
08:19Avez-vous un ancêtre qui a été tué ou qui a combattu ?
08:22Et quand ils ont retrouvé ce grand-oncle, il ne restait qu'une photo de lui, malheureuse.
08:27Une pauvre photo.
08:29On a retrouvé l'endroit où il avait été tué.
08:31Mais il faut inculquer l'histoire aux enfants.
08:33Moi, j'intervenais avec mes propres enfants.
08:35J'amenais des objets.
08:36Je collectionne des...
08:38Enfin, je travaille dans ce milieu-là, donc je collectionne des objets.
08:41Vous êtes un ancien militaire, Laurent, je crois, c'est ça ?
08:42Aussi.
08:44Mais ce n'est pas pour ça que je collectionne ces objets-là.
08:46C'est totalement connexe.
08:49Mais alors, quel type d'objet ?
08:50Alors, je vous rassure, des fusils neutralisés, donc qui ne risquaient rien.
08:57Des munitions, pour qu'ils voient un peu ce qu'on risquait de se prendre en...
09:01Je vais être vulgaire, mais en pleine poire à l'époque.
09:04En expliquant qu'à 300 mètres, ça tue son bonhomme pile-poil.
09:10Et voilà la protection qu'ils avaient.
09:12Un simple képi, un simple casque pour les Allemands.
09:15Une gourde percée, de part en part, avec des impacts de balles dedans.
09:19Il fallait voir les yeux des enfants qui touchaient l'objet.
09:24Et en touchant l'objet, j'imagine qu'ils se rendaient compte ?
09:27Ils tutoyaient l'histoire.
09:29Et pourquoi il y a des balles dedans ?
09:31Parce que le bonhomme a été tué et qu'on continuait à se tirer dessus.
09:36Comme ça, c'était des balles perdues et vous risquiez de vous en prendre une.
09:39Il faut expliquer aux gens.
09:41Mais c'est comme ça qu'il faudrait peut-être enseigner aussi.
09:43Mais ce n'est pas le rôle de l'enseignant non plus d'aller jusqu'à ce point-là.
09:47Mais il peut y avoir des intervenants qui viennent.
09:49Moi, j'étais ravi d'amener mes deux fusils allemands, mes deux fusils français.
09:54Vous voyez, c'est sensiblement la même chose.
09:56Mais c'est fait pour se tuer.
09:58Et alors, ce qu'il ne faut pas oublier surtout,
10:01c'est que l'homme ne retient que ce qui est bon dans sa vie.
10:04Moi, j'ai une tante qui avait fait Ravensbrück et Buchenwald.
10:07Elle avait gardé uniquement le souvenir des copines qui l'avaient aidée.
10:10Mais en revanche, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
10:17Et l'histoire revient en boucle régulièrement.
10:20C'est ce que nous disait tout à l'heure le général qui était notre invité.
10:23Il disait finalement qu'il ne faut pas le devoir de mémoire,
10:26mais il faut s'en servir comme pour agir aujourd'hui.
10:29Ça peut revenir et il faut s'en souvenir.
10:32C'est essentiel.
10:34Alors, les enseignants font ce qu'ils peuvent avec les programmes,
10:38mais c'est aussi le rôle des parents.
10:41Je vous dis, nous sommes des survivants.
10:44Nous sommes issus de ces générations-là qui ont payé.
10:49Et il faut aussi l'enseigner à nos enfants.
10:51Vous descendez du grand-père qui, lui, est parti pendant 7 ans.
10:54Vous descendez de l'autre qui a fait Ravensbrück et Buchenwald
10:57quand on est revenu.
10:58Souvenons-nous de ça pour ne pas que ça se reproduise.
11:02C'est ce que je vous dirais.
11:04Merci beaucoup, Laurent.
11:05Et restez avec nous, Thierry, également.
11:07On va poursuivre la discussion dans un tout petit instant.
11:09A tout de suite.
11:09Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
11:13ou appelez-nous au 30 de 10.
11:1550 centimes la minute.
11:18Amandine Bégaud.
11:20RTL Midi.
11:21Les auditeurs ont la parole.
11:23Ma fille a 18 ans aujourd'hui.
11:25Et forcément, 18 ans, on ne parle pas de son anniversaire.
11:28Et hier, elle m'a dit, j'en ai assez,
11:29qu'on ne parle que de la guerre.
11:31Son grand-père a fait 14-18.
11:32Il a eu la médaille militaire.
11:34Elle sait tout.
11:35Mais elle ne veut plus entendre parler de la guerre.
11:38Le message de Monique au 30 de 10.
11:40Et on en profite du coup pour souhaiter un très, très bon anniversaire
11:42à sa petite fille qui fête ses 18 ans aujourd'hui.
11:46Ce 11 novembre.
11:47Êtes-vous inquiets quand vous entendez des jeunes
11:50qui ne savent pas ce que représente ce 11 novembre.
11:55On continue à en parler avec vous.
11:57Bonjour François.
11:58Oui, bonjour.
11:59Vous nous appelez de Deauville.
12:01Oui.
12:03Vous les avez entendus, ces jeunes qui ne savent plus vraiment
12:05ce qu'est le 11 novembre.
12:07Ça vous attriste ?
12:08Attendez, mais c'est quoi l'éducation nationale ?
12:11Elle ne fait pas son boulot.
12:13Ça part en vrille dans tous les sens.
12:14Vraiment, vraiment, ça chute, même dans l'éducation nationale.
12:17On doit prendre ça en histoire.
12:19On doit faire mettre, par exemple, les jeunes en système patriote.
12:22Il faut être patriote pour défendre son pays.
12:24C'est bien beau de toujours faire la fiesta,
12:26mais un jour ou l'autre, il y a un coup dur.
12:28Regardez, en ce moment, la terre n'a jamais aussi tremblé
12:30depuis qu'on vit.
12:32C'est-à-dire, vous prenez les Américains,
12:33ils sont patriotes.
12:34L'éducation nationale doit prendre toutes les guerres que l'État a eues.
12:38C'est-à-dire que les gens qui ont perdu leur vie là-bas,
12:42comme dans les tranchées, en parlant de 14-18,
12:45c'est aujourd'hui qu'on mémore ça.
12:48C'est-à-dire, les gens vivaient avec les rats,
12:49il y avait de la boue.
12:51C'était les dix commandements, comme on voit dans le film.
12:53C'était atroce.
12:54Alors, ces gens-là, ils font un respect.
12:55Et puis, il va falloir remettre les histoires en route.
12:59Et puis, l'éducation nationale, il faut qu'elle monte deux niveaux.
13:01Bon, maintenant, on sait qu'un enfant de 8 ans peut avoir son bac.
13:04On est au courant.
13:05Mais le coup de ça, c'est...
13:07Vous y allez un peu fort, François.
13:09Il faut être patriote dans un pays.
13:11Les Américains sont très forts là-dessus.
13:13C'est pour ça qu'ils font des guerres.
13:14Vous savez, ils partent avec le sourire,
13:16parce qu'ils défendent leurs intérêts.
13:18Nous, on ne défend rien du tout.
13:20Là, on a arrêté.
13:21Bon, là, je ne suis pas pour l'armée, moi.
13:22Vous voyez, c'est-à-dire, les gens qui font un an d'armée,
13:25je ne suis pas pour...
13:26Je préfère l'armée de métier.
13:27Et puis, tous les petits délinquants,
13:28pour les mettre en petit système,
13:30de les punir à la place de les mettre en prison,
13:32vous les mettez avec les commandos pendant une peine de six mois,
13:35à se lever le matin,
13:36lever les couleurs de la France, bleu, blanc, rouge,
13:38pour retrouver des couleurs.
13:39On n'a plus de couleurs en France.
13:41C'est-à-dire qu'il n'y a que le pétard qui marche,
13:43il n'y a que la drogue dans tous les sens,
13:45il y a la délinquance, on brûle tout, on casse tout.
13:47Il n'y a personne qui est remis en place.
13:48François, je vais essayer de vous réconcilier quand même
13:50avec cette jeunesse, enfin avec une partie...
13:52Oui, mais je n'ai rien contre la jeunesse.
13:53En tout cas, restez avec nous, François,
13:56parce que je voudrais que vous échangiez avec Léandre.
13:59Bonjour, Léandre.
14:00Bonjour.
14:01Tu as 15 ans, c'est ça ?
14:02Tu élèves en seconde et alors tu as fait une classe
14:06de troisième option défense.
14:08De quoi s'agit-il ?
14:10L'année dernière, trois professeurs de mon collège,
14:14elles se sont réunies pour créer un projet,
14:16donc le projet défense.
14:18Le projet défense est consisté vraiment à montrer
14:22les valeurs de la France, montrer que des jeunes
14:26ils sachent ce qu'est la France et ce qu'est ses couleurs,
14:31comme vous l'avez dit, monsieur.
14:32Donc on a fait beaucoup de choses tout au long de l'année.
14:36J'ai participé aux deux commémorations,
14:38les dernières du 11 novembre et du 8 mai.
14:41J'ai d'ailleurs eu la grande chance d'avoir pu prononcer
14:45un discours lors de la commémoration du 8 mai
14:48à Toulouse pour les 80 ans de la Libération,
14:52avec le maire de Toulouse présent, le préfet.
14:55Donc c'était assez extraordinaire.
14:58Et donc ces trois professeurs-là nous ont inculqué
15:00toutes les valeurs de la France.
15:04Léandre, c'est quelque chose que tu connaissais avant ?
15:07C'est la Première Guerre mondiale, la Deuxième Guerre mondiale.
15:09Je disais tout à l'heure, on fait ça en CM2, en Troisième
15:12et en Première, normalement.
15:14Tu te rendais compte de tout ça ou non ?
15:18En CM2, pas trop, parce qu'on ne l'a pas beaucoup vu.
15:22C'est surtout en Troisième, parce que notre professeur d'histoire
15:25faisait partie de cette classe défense.
15:28Donc on a beaucoup travaillé sur les deux guerres.
15:31Et ça m'a fait prendre conscience, parce qu'avant, cette année Troisième,
15:35je n'avais pas encore vraiment conscience de ce que c'était,
15:38les guerres, tous les morts, tous ces...
15:42Qu'est-ce qui t'a le plus frappé, Léandre ?
15:44Moi, c'est la Seconde Guerre mondiale qui m'a le plus frappé
15:47et ce qu'ont fait les nazis à toutes ces personnes.
15:52Il y a les commémorations, mais j'imagine que ces professeurs,
15:55ils ont aussi organisé des rencontres.
15:58Oui, on était parrainés par le 17e régiment du génie parachutiste à Montauban.
16:07Et donc, on y est allé une fois dans l'année,
16:10où pendant une journée, on est allés avec les militaires,
16:13ils nous ont montré leur quotidien, leur base militaire, leur entraînement,
16:18et toutes les armes et tout ce qui a servi lors de toutes les guerres précédemment.
16:23Et ça t'a donné, je ne sais pas, une vocation ou pas du tout ?
16:27Depuis, du coup, l'année dernière, je réfléchis à me lancer dans le militaire,
16:35à essayer de faire des stages, je me renseigne petit à petit,
16:39parce que je trouve que c'est vraiment important de représenter la France,
16:43parce qu'il manque, il en manque aujourd'hui des militaires,
16:47et si moi, je peux aider mon pays, ce sera avec plaisir.
16:50Et cette option défense, elle existe dans d'autres établissements ?
16:54Parce que je n'avais jamais entendu parler de ça, moi.
16:55Oui, par exemple, dans plusieurs collèges de Haute-Garonne,
17:00il y avait cette option, on a fait un rallye citoyen l'année dernière,
17:04justement, où ça réunissait 4 ou 5 classes défense de plusieurs collèges,
17:09et où on devait récolter le plus de points dans des questionnaires historiques,
17:16ou dans des épreuves, où on devait tirer avec des fausses armes,
17:19et c'était très intéressant.
17:21Bon, François, merci Léandre pour ton témoignage.
17:24François, vous entendez Léandre ?
17:25Oui, c'est très très bien, très très bien.
17:27Voilà un petit système de patriote.
17:29Parce que vous savez, vous ne gagnez pas les guerres,
17:31si jamais vous y allez les yeux fermés, il faut avoir envie de défendre son pays.
17:35Naturellement, quand on va à la guerre, ce n'est pas pour mourir,
17:36on va essayer pour sauver sa peau, pour sauver le pays entièrement.
17:39Il ne faut pas demander à l'État, c'est-à-dire, il faut dire,
17:42est-ce qu'on peut faire pour son pays ?
17:44Vous voyez ce que je vais vous dire ?
17:45Ça, ce qui est normal, mais le petit jeune qui est là, c'est formidable.
17:48Ça, c'est un bon encouragement.
17:50Il faut multiplier ça par des milliers de possibilités,
17:53encourager ça au maximum.
17:55Parce que ça manque.
17:56Quand vous voyez que les jeunes, ils vont à l'école,
17:58ils ne savent même pas les dates de guerre.
18:01On n'apprend plus rien à l'école.
18:02Vous savez, ils travaillent 144 jours dans l'année,
18:04ils ne peuvent pas apprendre énormément, c'est compréhensible.
18:06Mais il va falloir remonter le niveau de la France,
18:08parce que vous voyez, parents virent de partout.
18:11Mais il y a sans doute aussi une responsabilité des parents, François.
18:13Oui, je suis d'accord avec vous, entièrement.
18:16Mais vous savez, les parents, vous savez,
18:18en France, quand vous regardez, ça fait,
18:20bon, je ne vais pas faire politique en même temps,
18:22mais là, on va se taper dix ans de gauche.
18:25On a vu dans l'État qu'ils ont mis le pays.
18:27C'est très, très grave.
18:28Oui, mais il n'y a personne pour taper sur la table.
18:31Mais ce que je veux dire, François,
18:32c'est qu'avant...
18:33Oui, oui, mais François, avant,
18:35avant, les arrières-grands-parents,
18:39les grands-parents étaient là pour parler de ça.
18:42Et aujourd'hui, il n'y a plus de poilus en France.
18:44Et donc, effectivement,
18:45plus personne ne peut témoigner directement de ça.
18:48Et les familles en parlent moins aussi.
18:50Oui, mais vous avez 50% de divorce.
18:52Alors, il y a ça aussi.
18:53C'est-à-dire qu'on ne met pas tout en place.
18:55Si vous êtes, par exemple,
18:56ils s'envoient les enfants de week-end en week-end,
18:59et je n'ai rien contre ça.
18:59C'est la liberté de vivre comme on veut.
19:01Mais le système de la France,
19:03ça manque de rigueur.
19:04C'est-à-dire que la France,
19:05elle part en vrille dans tous les sens.
19:07Même l'éducation nationale,
19:08elle doit avoir au moins une heure de temps en temps
19:11pour mettre en système patriote.
19:13Et pourquoi on fait la guerre,
19:14les dates de guerre qu'on a eues,
19:15et puis les bombes écotées de la chose,
19:17parce que tout n'est pas bon.
19:18La guerre, il n'y a pas pire.
19:20Regardez, vous avez vu l'Europe, là.
19:22Ça fait 80 ans qu'il n'y a pas eu de guerre.
19:23Ils n'ont même pas repréparé une autre guerre.
19:25Vous savez très bien qu'on en finit une.
19:27Pour l'autre, il en revient une autre.
19:28Et là, ils n'ont même pas mis les budgets à 5%
19:31dans chaque pays, les 27.
19:33On aurait repoussé Poutine de la frontière d'Ukraine.
19:35Parce qu'on aurait plein de drômes.
19:37Et les drômes, là, si on arrive par milliers,
19:39tous les convois qu'il fait, on les zigouille.
19:41Et M. Poutine n'avance plus.
19:42Mais on a des cartouches pour deux jours
19:45dans l'armée française, vous vous rendez compte ?
19:47Et on veut faire la guerre.
19:48Comment ?
19:49Un petit peu plus, mais...
19:50Oui, mais enfin, si...
19:51Allez, je vais vous accorder quelques jours de plus.
19:53Non, mais c'est un drame.
19:55C'est un drame parce que la guerre,
19:56c'est ce qui protège un pays, malheureusement.
19:59On ne la veut pas.
20:00On ne la veut pas.
20:01Mais si vous ne la protégez pas,
20:02c'est-à-dire, si vous ne l'organisez pas,
20:03vous l'avez.
20:04Si vous l'organisez,
20:05il y a beaucoup moins de chances
20:06qu'on vienne vous marcher sur les pieds.
20:08Merci beaucoup.
20:09Mais en France, ça fait longtemps qu'on n'a pas une...
20:11C'est l'Europe qui est responsable
20:12parce que l'Europe par-ci, l'Europe par-là.
20:14Et elle n'a même pas donné des budgets obligatoires
20:16aux pays pour s'armer.
20:18Et Poutine, parce que vous savez,
20:19Poutine, il va traverser l'Europe.
20:20Et là, après, il va s'attaquer à la Pologne.
20:22On ne va pas affoler tout le monde non plus, François.
20:25Mais merci beaucoup.
20:27Et c'est vrai que, pour le coup,
20:28le budget des armées,
20:29ça fait partie des budgets en hausse,
20:32malgré les restrictions budgétaires
20:34et les autres.
20:35En tout cas, c'est le souhait du gouvernement.
20:37Merci beaucoup, François Léand.
20:38J'avais encore une petite question.
20:40Je disais aujourd'hui, en famille,
20:41c'est un sujet dont on parle moins.
20:43Est-ce qu'avant,
20:44cette option défense que tu as faite en troisième,
20:47on t'en avait parlé dans ta famille
20:49ou pas du tout ?
20:50Un petit peu, oui, quand même.
20:53Lors des commémorations,
20:54quand j'étais plus petit,
20:55je voyais à la télé
20:56où on descendait sur la place de mon village
21:00pour regarder,
21:02pour écouter la Marseillaise.
21:03Mais depuis, surtout,
21:04depuis cette option défense
21:06que j'ai vraiment pris conscience
21:08de l'importance de ces dates
21:10et de l'importance de tout.
21:13Merci beaucoup, Léandre,
21:14pour ton témoignage.
21:16Et vous voyez sur RTL,
21:17tout le monde a la parole,
21:18même les plus jeunes.
21:19Et c'est ça qui fait aussi le charme
21:21de cette émission.
21:23On va continuer à parler du 11 novembre
21:24dans quelques instants.
21:25Et puis à 14h,
21:26ce sera l'heure du crime.
21:27Bonjour Jean-Alphonse Richard.
21:28Bonjour Amandine.
21:29Vous nous parlez ce matin
21:30d'une affaire bien connue,
21:31l'affaire Chanal.
21:32Absolument, c'est un nom,
21:33vous le savez bien,
21:34qui résonne dans l'histoire
21:35du crime français.
21:37Pierre Chanal,
21:38l'adjudant-chef Pierre Chanal,
21:40militaire au profil de glace,
21:41inflexible,
21:42on ne l'a jamais vu sourire.
21:44Et on va le retrouver
21:45derrière une énigme
21:46au milieu des années 80.
21:47Huit jeunes hommes,
21:48la plupart des appelés
21:50du contingent,
21:51qui disparaissent
21:52et qu'on retrouve morts.
21:53Ils ont été violés.
21:54Ce sont des jeunes garçons.
21:57Tout ça se passe
21:57aux abords du camp de Mourmelon.
21:59C'est dans la Marne.
22:01Il n'y a pas de témoins.
22:02On va longtemps chercher
22:03qui est derrière ces crimes,
22:05sans d'ailleurs
22:05pouvoir les rassembler vraiment.
22:07On cherche sans vraiment chercher.
22:09Et il faudra presque 10 ans
22:10pour identifier,
22:11évidemment,
22:12l'adjudant-chef Chanal.
22:14C'est un prédateur.
22:15Il a été patient.
22:16Il a expérimenté.
22:18Il prenait ces jeunes gens
22:19en stop.
22:20Il les guettait pendant longtemps.
22:22Et on va se demander
22:23s'il a fait uniquement
22:25huit victimes
22:25ou bien il pourrait y en avoir
22:26presque une vingtaine.
22:2717 pour Chanal.
22:28C'est à peu près le décompte
22:29qui est fait par
22:30les enquêteurs de l'époque.
22:32Pierre Chanal,
22:33les derniers secrets
22:34et puis les dernières confidences
22:35de cet homme
22:36qui est très, très atypique
22:38dans l'histoire du crime.
22:4014h.
22:40A tout à l'heure.
22:41A tout à l'heure.
22:42Jean-Alphonse,
22:43dans un tout petit instant,
22:44on poursuit nos débats
22:45et nos échanges
22:45autour du 11 novembre.
22:47A tout de suite.
22:49Jusqu'à 14h,
22:51Amandine Bégaud
22:52vous donne la parole
22:52sur RTL.
22:55Ma fille faisait
23:04les commémorations
23:05avec moi
23:06lorsque j'étais
23:06conseillère municipale
23:07à l'époque.
23:08De surcroît
23:09avec son école,
23:10elle faisait
23:10toujours les commémorations.
23:12C'était vraiment
23:13un devoir de mémoire.
23:15Elle est aujourd'hui
23:15élève
23:16pour devenir enseignante.
23:18Et ce matin,
23:19elle s'est rendue
23:19pour assister
23:20aux commémorations.
23:22Et donc,
23:22c'est tout à fait normal
23:23qu'il y ait ce devoir
23:25de mémoire.
23:27Le message d'Esther
23:28au 3210.
23:29On continue à évoquer
23:30ce 11 novembre.
23:32Et faut-il s'inquiéter
23:32quand on voit
23:33qu'un certain nombre
23:34de jeunes aujourd'hui
23:34ne savent plus
23:36ce que ça signifie ?
23:37On en parle avec vous,
23:38Fred.
23:38Bonjour.
23:41Bonjour, Fred.
23:42Bonjour, Amandine.
23:43Vous nous appelez d'où ?
23:44De Vinaldormont.
23:45C'est où, pardon ?
23:47C'est près de Bordeaux.
23:48Près de Bordeaux.
23:48Et alors, vous,
23:49vous avez carrément mis
23:50votre drapeau français
23:51à la fenêtre ?
23:52Exactement, tout à fait.
23:53Parce qu'il y a
23:55deux commémorations.
23:56C'est déjà
23:57le 11 novembre
24:00pour 14-18.
24:02Et c'est aussi
24:03le décès de mon père.
24:06Qui était
24:06colonel, je crois.
24:08Oui,
24:08qui était colonel
24:09dans le service
24:11de santé des armées.
24:13Et donc,
24:13tous les ans,
24:15je mets un point d'honneur.
24:19Alors déjà,
24:20mettre une bougie
24:21à côté
24:22de sa photo
24:24quand il était
24:25en Spencer
24:25pour aller
24:28dans un gala
24:29à Chambord.
24:31Donc, il a été
24:31très, très beau.
24:33Et en plus,
24:35ben voilà,
24:35c'est pour
24:38tous nos morts.
24:40Tous nos morts,
24:41c'est que ce soit
24:43le premier
24:44ou le dernier,
24:46c'est intolérable.
24:48Pour moi,
24:48c'est intolérable.
24:49Cette journée
24:49qui, je le rappelle,
24:50effectivement,
24:50et on le rappelait
24:51tout à l'heure,
24:51est devenue
24:52depuis quelques années
24:52la journée
24:53des morts
24:54pour la France
24:55et pas seulement
24:56ceux qui ont combattu
24:58lors de la Première
24:59Guerre mondiale.
25:00Ça vous inquiète
25:01que quand on entendait
25:03certains plus jeunes
25:04qui ne savent plus
25:05ce que c'est ?
25:05D'ailleurs,
25:06je suis sûre
25:06qu'on irait
25:07dans la rue.
25:08Je ne suis pas sûre
25:09tout âge confondu
25:09que tout le monde
25:10sache exactement
25:11ce qu'on représente
25:12ce 11 novembre.
25:13Vous le regrettez,
25:14vous ?
25:15Amandine,
25:16je vais vous dire,
25:17j'ai fait le service
25:18militaire.
25:19J'ai fait mes 10 mois.
25:23Je suis arrivé
25:25avant mes 18 ans.
25:28Enfin,
25:28j'ai...
25:29Oui,
25:31je suis arrivé
25:31avant mes 18 ans.
25:33Et donc,
25:33moi,
25:34je voyais
25:35toute la population
25:37française
25:39immigrée
25:41des étrangers,
25:45des Français
25:46et tout ça.
25:48C'était un
25:49meeting pot
25:49des Français.
25:52Mais quand
25:53il y a
25:55un mec
25:56de 150 kilos
25:58qui vous parle,
25:59vous le respectez.
26:01Donc,
26:02c'était ça.
26:03c'était ça
26:04l'armée.
26:05Enfin,
26:05le service militaire.
26:06Pardon,
26:06le service militaire,
26:07pas l'armée.
26:08Le service militaire.
26:09Et moi,
26:10je regrette ça.
26:11Vraiment.
26:12Vraiment.
26:12Ça a été une erreur
26:13que de le supprimer.
26:15Non,
26:15mais écoutez,
26:17je respecte
26:18M. Chirac
26:19du profond
26:21de mon cœur
26:22parce que
26:22je l'aime beaucoup.
26:24Il a fait
26:25un choix
26:25par rapport
26:26à des échéances
26:29à des échéances.
26:31Comment dire ?
26:32Il n'y avait pas
26:34le choix.
26:35Donc,
26:35il l'a fait.
26:36Mais,
26:37c'est vrai que
26:38maintenant,
26:39alors,
26:39M. Macron
26:40veut remettre
26:43en place
26:43quelque chose
26:44d'un petit peu
26:46intermédiaire.
26:47Moi,
26:47je ne vois pas
26:48ça comme ça
26:49d'intermédiaire.
26:50il faudrait
26:50que tous les jeunes
26:52qui ont
26:53entre 18
26:56et 24 ans
26:57maintenant
26:57reprennent
26:59le chemin
27:00de l'armée.
27:03Pourquoi ?
27:03Parce que
27:04ça nous met
27:05un truc
27:06dans la tête.
27:09Je ne peux pas
27:11vous dire
27:12comment ça s'est passé
27:13pour moi,
27:14mais je suis
27:16meilleur qu'avant.
27:18Meilleur
27:18que quand j'étais
27:19adolescent.
27:19Fred,
27:20restez avec nous.
27:20On va retrouver
27:21Franck,
27:21Franck de Nice.
27:22Bonjour Franck.
27:23Bonjour Amandine,
27:24bonjour les auditeurs.
27:25Alors vous,
27:26vous êtes carrément
27:26favorable à l'abolition
27:28du 11 novembre ?
27:30Oui.
27:30Pourquoi ?
27:31Parce que
27:32est-ce que
27:33le 2 décembre,
27:35c'est un jour férié ?
27:36Est-ce que le 19 mars,
27:37c'est un jour férié ?
27:38Là,
27:39j'ai regardé,
27:40bien sûr,
27:40tout le monde va dire non
27:41et qu'est-ce qui s'est passé
27:42à ces moments-là ?
27:43Le 2 décembre 1805,
27:44c'est la bataille
27:45d'Austerlis
27:46et c'est la victoire
27:47de Napoléon
27:47qui a quand même marqué
27:48notre futur
27:50et comment la France
27:53fonctionne actuellement.
27:54Le 19 mars 1962,
27:56c'est la fin
27:57de la guerre d'Algérie
27:58et donc moi,
27:59le 11 novembre,
28:00je mets comme
28:01l'auditeur précédent
28:02mon drapeau
28:03tricolore
28:03accroché
28:05sur mon balcon,
28:07ma terrasse
28:07à Nice
28:08et je pense
28:09à mon tonton André
28:10qui a fait
28:10la guerre d'Algérie
28:11mais on n'en parle pas
28:12donc qu'on aurait
28:13une journée nationale.
28:14C'est vrai qu'on ne le dit pas assez
28:18mais c'est devenu
28:19depuis quelques années
28:20la journée
28:20de tous les morts
28:21pour la France.
28:22Donc justement
28:23et le 8 mai 1945,
28:26De Gaulle n'en voulait pas,
28:27il ne l'a pas différé
28:28et c'est François Mitterrand
28:29qui l'a remue
28:29lorsqu'il est devenu
28:30président de la République.
28:32L'évolution de l'histoire
28:33de la France,
28:34de notre parcours
28:35à nous,
28:36il est comme ça
28:37donc pourquoi ne pas
28:38essayer de faire
28:39une grosse journée nationale
28:40en France
28:41ou un week-end
28:42et là
28:43on commémore
28:43toutes nos guerres
28:44parce que
28:45dans 100 ans
28:46ou dans 50 ans
28:47on ne parlera plus
28:48puisqu'il n'y a plus de toilus
28:49il n'y a plus rien
28:50et donc nous
28:50dans 50 ans
28:51on sera morts
28:52et puis
28:53on ne parlera même plus
28:54de la première guerre
28:55ni de la seconde guerre.
28:56Mais ce n'est pas parce que
28:56les gens sont morts
28:57qu'il ne faut plus en parler
28:58justement.
28:59Mais donc pourquoi
29:00dans ces cas-là
29:01le 2 décembre ?
29:02Parce qu'on a retenu
29:03le 11 novembre
29:04et le 8 mai
29:05et vous alors ?
29:06Parce que c'est la première guerre
29:07et la seconde guerre mondiale
29:08donc qui s'est passé
29:09au 20ème siècle
29:09mais pourquoi
29:10on ne commémore
29:12que le 14 juillet 1789
29:14parce qu'on a aboli
29:15la monarchie
29:16on est devenu
29:16une démocratie
29:17une république
29:18ok mais dans ces cas-là
29:19j'ai envie de dire
29:20on va avoir 365 jours
29:22dans l'année
29:22qui seront fériés
29:24et alors
29:24Donc vous voulez
29:25un jour férié
29:25on supprime le 8 mai
29:26par exemple ?
29:27Un jour ou un week-end
29:28et puis là
29:29on met tous nos drapeaux
29:31à notre fenêtre
29:32comme on peut mettre
29:33une bougie ou autre
29:34et là
29:35ça marquerait les esprits
29:36et puis en même temps
29:37on fait des manifestations
29:38on fait des concerts
29:41je ne sais pas
29:41pour rendre hommage
29:43à nos combattants
29:45à mon neveu
29:46qui est actuellement
29:46militaire professionnel
29:48à mon tonton André
29:49qui a fait la guerre d'Algérie
29:50et que j'étais content
29:51d'aller avec lui
29:52le 11 novembre
29:53et au 8 mai
29:54j'entends bien
29:54mais un gros week-end
29:55une grosse journée nationale
29:57où tout le monde
29:58s'arrête de travailler
29:59et puis on pense qu'à ça
30:00je pense que ça aurait
30:01plus d'impact
30:02que de faire
30:05un 11 novembre
30:06on en parle aujourd'hui
30:07puis demain
30:07on va passer à autre chose
30:08juste demain
30:09c'est mon anniversaire
30:09donc vous voyez
30:10je vais passer à autre chose
30:11mais bon voilà
30:13donc je pense
30:14qu'il faudrait peut-être
30:14repenser
30:15je ne vous le souhaite pas
30:17par avance
30:17parce que ça porte malheur
30:18enfin moi je n'aime pas
30:19souhaiter les anniversaires
30:20à l'avance
30:20vous me le ferez demain
30:21en prenant l'antenne
30:22à 13h
30:23bien sûr
30:23je ne pense pas à vous
30:24c'est gentil Amandine
30:26merci
30:26bon Franck
30:28je voudrais qu'on entende
30:28Eric
30:29bonjour Eric
30:29oui bonjour
30:31Amandine
30:31bonjour les auditeurs
30:32vous nous appelez
30:33d'Angleterre
30:33c'est ça ?
30:34c'est ça oui
30:35je vous appelle
30:35Newcastle Fontaine
30:37à 150 kilomètres
30:39au sud
30:40sur la côte
30:41est d'Edenbourg
30:41et vous nous disiez
30:43donc là-bas
30:43il n'y a pas
30:44le 11 novembre
30:45il n'y a pas
30:46de jour férié
30:47alors
30:47le 11 novembre
30:49existe évidemment
30:50c'est le jour
30:51après le 10
30:53et avant le 12
30:54oui
30:54mais il n'y a pas
30:55de commémoration
30:56pardon
30:56il n'y a pas
30:57de commémoration
30:57la commémoration
30:58se fait le dimanche
31:00d'avant
31:00le 11 novembre
31:01donc nous avons eu
31:02la commémoration
31:03ce dimanche 9
31:05où j'ai été
31:07j'ai été à deux célébrations
31:11donc la grosse célébration
31:13avec le défilé de l'armée
31:14énormément de public
31:16à Newcastle
31:17en centre-ville
31:18avec les deux minutes de silence
31:21à 11 heures
31:22et ensuite
31:23dans ma petite ville
31:25sur la côte
31:25où nous avons
31:27remis une gerbe
31:28et là
31:28j'ai spécifiquement pris
31:30ma petite fille
31:32qui va avoir 7 ans
31:33la semaine prochaine
31:34et mon petit chiste
31:35de 3 ans et demi
31:36pour commencer
31:37à leur apprendre
31:39ce que c'est
31:40parce que
31:41contrairement
31:42à l'auditeur précédent
31:44je pense
31:45que le 11 novembre
31:46n'est pas seulement
31:46pour la première guerre mondiale
31:48deuxième guerre mondiale
31:49bien qu'on en parle énormément
31:50le 11 novembre
31:52ou Remembrance Day
31:54en Grande-Bretagne
31:55c'est pour
31:55tous les gens
31:56tous les conflits
31:57tous les conflits
31:58mais en France aussi
31:59maintenant
31:59depuis quelques années
32:00exactement
32:02est-ce que vous avez
32:03le sentiment
32:03Eric
32:03qu'en Angleterre
32:04les gens
32:06ils sont plus attachés
32:08qu'en France
32:09ils le sont
32:11je suis tout à fait
32:12d'accord avec vous
32:13à savoir
32:13vous regardez
32:15les présentateurs
32:16des journaux
32:17quelques jours avant
32:18donc le
32:20le fameux
32:21Sunday
32:21Remembrance Day
32:22et les jours suivants
32:24deux ou trois jours avant
32:27deux ou trois jours après
32:28ils portent tous
32:29ce coquelicot
32:30sur le revers
32:31de leur costume
32:32ou sur leur robe
32:34et je pense
32:35qu'il doit y avoir
32:36au moins
32:37en gardant la rue
32:38plus de 80%
32:40des gens
32:41dans la rue
32:41qui portent
32:42ce coquelicot
32:43avec fierté
32:44chez nous
32:45c'est le yé
32:45mais
32:46le bleuet
32:47le bleuet
32:48oui pardon
32:49d'accord
32:50qui malheureusement
32:51a eu un
32:52re-look dernièrement
32:53qui ressemble
32:54à un morceau
32:54de boîte de conserve
32:55moi je garde
32:58précieusement
32:59des bleuets
33:00des pins
33:00qui sont
33:01bien plus beaux
33:03que je range
33:04dans les boîtes
33:05pour ressortir
33:05chaque année
33:06pour remettre
33:07des gerbes
33:07mais on ne les voit
33:09pas en vente
33:10en France
33:10ici vous avez
33:11tous les coins
33:13de rue
33:13même à l'école
33:14de ma petite fille
33:15et de mon petit-fils
33:16vous avez
33:17en les déposant
33:18à l'école
33:18vous avez une petite table
33:19où on peut acheter
33:20son coquelicot
33:21son sopi
33:22comme on l'appelle ici
33:23absolument
33:23et donc on donne
33:25ce que l'on veut
33:26essayer de trouver
33:28ça en France
33:28c'est très très
33:29très difficile
33:30au coin de rue
33:30et je pense
33:31que
33:32est-ce que c'est
33:34le cursus
33:35je ne sais pas
33:36qui veut nous faire
33:37oublier
33:38ou est-ce que les gens
33:39c'est des enfotismes
33:40j'applaudis énormément
33:42l'action
33:43du petit jeune
33:44qu'on a eu juste avant
33:45qui s'est renseigné
33:47c'est
33:47bravo à lui
33:49parce que
33:49moi si je me souviens
33:51j'étais à peu près
33:52en CM2
33:53à l'époque
33:53on n'apprenait pas
33:54on apprenait les pharaons
33:55oui
33:55oui alors maintenant
33:56ça a changé
33:57en CM2
33:57effectivement
33:58il y a la première
33:58guerre mondiale
33:59mais ils le font vite
34:00parce qu'il y a
34:01beaucoup beaucoup de choses
34:02au programme de CM2
34:03ce qui est un peu
34:04toujours le même problème
34:05merci beaucoup
34:06en tout cas Eric
34:07pour votre témoignage
34:08merci à Fred
34:08et à Franck
34:09qui nous ont appelé
34:10ce 11 novembre
34:12c'est aussi le single day
34:14on en parlait
34:14avec Olivier Dauvert
34:15la journée des célibataires
34:17alors c'est une tradition
34:18depuis des années
34:19et des années
34:20en Chine
34:21ça nous donne l'occasion
34:22en tout cas
34:22de parler du célibat
34:24de plus en plus
34:26de jeunes
34:26qui font le choix
34:27d'être célibataires
34:28pourquoi ?
34:29on va échanger
34:30avec eux
34:31et avec des plus âgés
34:32aussi dans un instant
34:33à tout de suite
34:33Amandine Bégaud
34:35RTL Midi
34:36les auditeurs ont la parole
34:3812h30
34:4214h
34:42RTL Midi
34:43les auditeurs ont la parole
34:45avec Amandine Bégaud
34:46en tant que célibataire
34:48c'est pas toujours évident
34:48d'être seul
34:49c'est vrai qu'il y a des avantages
34:50peut-être parfois économiques
34:51notamment quand on fait les courses
34:52parfois c'est très difficile
34:53quand on sort
34:54on veut trouver des idées de sortie
34:55quand on veut voyager
34:57il faut trouver des personnes
34:57avec qui le fers
34:58c'est pas toujours simple
34:59d'être célibataire
34:59il y a des avantages
35:00et des inconvénients
35:00mais c'est vrai que
35:01faire des sorties
35:02ou voyager
35:02parfois ça peut être
35:03parfois très compliqué
35:04pas toujours simple
35:06d'être célibataire
35:07voilà ce que nous dit David
35:08qui vient nous laisser un message
35:09au 3210
35:10et vous qu'en pensez-vous
35:11on parle des célibataires
35:13pourquoi ?
35:14parce que c'est le single day
35:15jour des célibataires
35:17alors c'est une institution en Chine
35:20depuis des années et des années
35:22c'est devenu une opération commerciale là-bas
35:24Olivier Dever nous disait
35:25140 milliards d'euros
35:27de chiffre d'affaires
35:28pour cette seule journée
35:29ce qui paraît complètement fou
35:30ces opérations commerciales
35:32elles arrivent petit à petit
35:33ici en France
35:34mais c'était surtout pour nous
35:35l'occasion d'évoquer
35:36ces célibataires
35:38un français sur cinq
35:39et de plus en plus
35:41de jeunes parmi eux
35:42bonjour Victor D'Arcas
35:43bonjour Amandine
35:44des jeunes qui sont contents
35:46heureux d'être célibataires
35:47exactement
35:47alors on appelle cette génération
35:49les Illénials
35:49c'est une génération coincée
35:50entre la génération Z
35:52et les Millenials
35:53donc entre 1985
35:54et les années 2000
35:56et globalement
35:57ces gens ne veulent pas
35:59d'enfants
35:59mais ne veulent pas non plus
36:00être en couple
36:01et ils s'en vendent
36:02sur les réseaux sociaux
36:03les amis il n'y a que moi
36:04qui réalise que la génération 90
36:05sont les célibataires à vie
36:06mais c'est génial
36:07mais moi frérot regarde
36:07je viens de filmer
36:08mes poissons panais
36:08après ma partie de Playstation
36:09je fabrique des Lego Batman
36:11j'ai des figurines
36:12chevales du Zodiac
36:13et je n'ai rien à foutre
36:14non je ne veux pas
36:15je ne veux pas
36:16acheter une maison avec toi
36:17je ne veux pas faire des gosses avec toi
36:18foutez-moi la paix
36:20bon ça c'est l'influenceur
36:21Laurent Febvet
36:22sur Facebook
36:23souvenirs du 11 septembre
36:25crise des subprimes
36:26crise écologique
36:27attentat à répétition
36:28et puis pour couronner tout
36:29le Covid
36:30au moment de passer
36:31à l'âge adulte
36:31c'est un phénomène mondial
36:32selon le centre
36:33Générationnel Kinetics
36:36aux Etats-Unis
36:36pour qui cette génération
36:38a vécu un changement de société
36:39trop rapide
36:40partout dans le monde
36:40on observe une baisse de natalité
36:42mais surtout
36:42un désir d'enfant
36:43en forte baisse
36:44c'est ce que montre
36:45une étude de l'INED
36:46en 2024 en France
36:48selon cette étude
36:48une femme née en 1985
36:50souhaitait en moyenne
36:512,5 à 2,7 enfants
36:54et en 1995
36:55une femme en France
36:56ne souhaiterait qu'en moyenne
36:581,6 enfants
36:59enfin cette mode de célibat
37:01se poursuit avec la génération
37:02suivante sur TikTok
37:04moi ça fait un petit moment
37:05que je parle de mon célibat
37:06j'ai jamais été du coup
37:07en couple
37:07jamais
37:08ça a été parfois
37:08très gênant pour moi
37:10très frustrant
37:10de me dire
37:11c'est trop bizarre
37:12je m'intéresse pas forcément
37:13aux relations romantiques
37:14j'ai personne
37:15j'ai jamais eu personne
37:16et comme je deviens
37:17de plus en plus âgée
37:17forcément je ressens une pression
37:18et aujourd'hui c'est vrai
37:19que je n'ai pas d'intérêt principal
37:22à avoir un copain
37:23je suis toujours ouverte
37:23à une relation
37:24mais c'est parce que
37:24je recherche au quotidien
37:25j'en ai pas besoin
37:27he's having a boyfriend
37:28embarrassing
37:29est-ce qu'avoir un petit copain
37:30c'est jeûnant
37:31et bien les écouter
37:32a priori le célibat
37:33c'est plutôt cool
37:34qu'en pensez-vous
37:35au 3210
37:35on attend vos appels
37:36et bien on va d'abord
37:37rejoindre Paul
37:38merci beaucoup Victor
37:39bonjour Paul
37:40oui bonjour
37:41vous vous appelez de Paris
37:43je crois
37:43et vous avez 22 ans
37:45absolument
37:46et alors vous
37:47vous n'avez jamais
37:48été en couple
37:49jamais
37:50alors écoutez moi
37:51pour l'instant
37:51j'ai jamais été en couple
37:52et je ne ressens pas
37:55un manque
37:56je ne ressens pas
37:56un besoin particulier
37:57et c'est ni que j'ai pas envie
37:59ni que j'ai envie
38:00vraiment c'est aucun des deux
38:01c'est juste je pense
38:02une question de destin aussi
38:03et alors je vois beaucoup
38:05aussi personnellement
38:06moi autour de moi
38:06les gens qui sont en couple
38:08soit pour des questions
38:10juste de pas être seul
38:11soit principalement aussi
38:12pour la sexualité
38:13soit pour des raisons
38:15assez économiques
38:16donc que des raisons
38:17qui pour moi
38:17vraiment je pourrais pas
38:19supporter d'être avec quelqu'un
38:20que pour ça
38:20et j'ai l'impression
38:22que les sentiments là-dedans
38:23ils sont pas beaucoup
38:24beaucoup là
38:25en général
38:25et moi j'ai vraiment
38:26besoin de ça
38:27je pense
38:27en fait vous n'êtes pas
38:30tombé amoureux
38:31c'est ça Paul
38:31vous n'avez pas rencontré
38:33la personne
38:33de qui vous tomberiez amoureux
38:35mais ça peut arriver
38:36ça va arriver
38:3722 ans
38:37j'ai ni rencontré
38:38mais vous savez
38:39quand on me dit ça
38:40quand on me dit ça va arriver
38:41mais tant que ça n'arrive pas
38:42c'est pas un souci
38:43je vis très bien comme ça
38:44j'ai tout le temps l'impression
38:45que les gens sont
38:46dans l'attente
38:47de ça
38:47mais je suis ni dans l'attente
38:49ni dans la recherche
38:49je vis très bien comme ça
38:50il n'y a aucun souci
38:51si ça arrive tant mieux
38:52si ça n'arrive pas
38:53tant pis
38:53mais c'est vrai que
38:54je ne peux pas passer
38:55des journées entières
38:56avec quelqu'un
38:56si je n'ai pas
38:57beaucoup de sentiments
38:58pour la personne
38:59et que ce n'est pas vraiment
39:00quelqu'un que j'aime beaucoup
39:01il y a 28% des français
39:03qui déclarent aimer
39:04être célibata
39:04et 40% d'entre eux
39:06qui reconnaissent toutefois
39:06qu'il y a une certaine
39:07pression sociale
39:08de la part de leur entourage
39:09je pense que après
39:10je pense que justement
39:11je vois des amis
39:12qui ont la trentaine
39:13et alors là
39:14quand c'est la trentaine
39:14pire que ça
39:15c'est au-delà de la pression du couple
39:16c'est la pression du mariage
39:17alors il y a autre chose aussi
39:18c'est que je pense
39:19qu'on commence à être traumatisé
39:20un peu toute la génération
39:21des 50 ans
39:22qui ont tous divorcé
39:23un par un
39:24et donc au final
39:25on a l'impression
39:25qu'est-ce qu'il faut vraiment
39:27investir une grosse partie
39:28de son énergie
39:29et de sa vie là-dedans
39:29pour risquer à 50 ans
39:3160 ans
39:32de foutre tout ça en l'air
39:33et de se retrouver
39:34dans d'autres galères
39:35ou alors juste vivre
39:36avec ce côté-là
39:37de la vie légèrement
39:38de façon
39:39on peut toujours être en couple
39:40se marier
39:40mais mettre un peu moins
39:42d'énergie dedans
39:43pour que
39:44si ça ne se passe pas
39:46ça ne se passe pas
39:46sur le long
39:47et qu'on puisse passer
39:48à autre chose plus rapidement
39:49et donc mettre peut-être
39:50plus d'énergie
39:50sur le côté de carrière
39:51ou sur autre chose
39:53Paul
39:54restez avec nous
39:55on va accueillir Valentine
39:56bonjour Valentine
39:57bonjour Amandine
39:58alors vous nous appelez Dubon
39:59vous avez 23 ans vous
40:00c'est ça
40:01et vous n'avez pas du tout
40:02envie de vous mettre en couple
40:03c'est ça ?
40:04alors non pas du tout
40:05parce que je ne ressens pas
40:07le besoin
40:07alors effectivement
40:08moi je vois tous mes amis
40:09et vous savez quoi
40:09on va en parler dans un instant
40:10Valentine
40:11on fait une mini pause
40:12et on se retrouve
40:13dans un instant
40:13à tout de suite
40:14contactez-nous gratuitement
40:16via l'appli RTL
40:17ou au 30 de 10
40:1850 centimes
40:19jusqu'à 14 heures
40:22les auditeurs ont la parole
40:24Amandine Bégaud sur RTL
40:26et on continue donc
40:28à parler du célibat
40:29à l'occasion de cette journée
40:31single day
40:32journée des célibataires
40:34on a voulu s'intéresser
40:34à ce phénomène
40:35de plus en plus de jeunes
40:36et Victor nous l'expliquait
40:38tout à l'heure
40:39cette génération
40:40qui est née
40:40dans les années 90
40:42qui n'ont pas envie
40:44de se mettre en couple
40:45Valentine
40:45pardon
40:46je vous ai coupé
40:47juste avant la pause
40:48mais il fallait qu'on fasse
40:48cette pause
40:49expliquez-nous
40:50pourquoi vous n'avez pas
40:51du tout envie
40:51de se mettre en couple
40:52de vous mettre
40:53alors peut-être
40:54parce que j'ai eu
40:55des relations aussi
40:56qui n'ont pas été
40:56pas très sérieuses
40:58et qui n'ont pas abouti
40:59de voir aussi
41:01de mon côté
41:01que effectivement
41:02j'ai plein d'amis
41:03qui ont été en couple
41:04et qui se séparent
41:04quand j'en discute
41:05avec mes grands-parents
41:06ils me disent
41:07oui c'est vrai
41:07qu'à ton époque
41:08ça se sépare
41:09alors que nous
41:10dans la nôtre
41:11on se battait
41:12en fait
41:12pour sauver
41:13notre relation
41:13et je ne sais pas
41:16vous n'auriez pas envie
41:17enfin ça peut être sympa
41:18de partager des choses
41:19avec quelqu'un
41:20oui mais en fait
41:23je pense qu'on doit
41:23rendre des comptes
41:24à chaque fois
41:25dire écoutez
41:25je sors
41:26je vais faire ci
41:27je vais faire ça
41:28ça demande quand même
41:29beaucoup d'implication
41:30et pour l'instant
41:31je ne ressens pas
41:31l'envie
41:32de m'impliquer
41:33plus que ça
41:33et de devoir en faire
41:34des comptes
41:35à la personne
41:36et vous avez 23 ans
41:38je le disais
41:39vos amis c'est pareil ?
41:41alors j'ai plein d'amis
41:42qui sont en couple
41:43de mon côté
41:45qui viennent d'avoir
41:45des enfants aussi
41:46mais moi ça ne m'attire
41:47pas du tout
41:48en fait
41:48je suis très bien
41:49toute seule
41:49j'ai aussi mes petites
41:50habitudes
41:51je pense que
41:51après ça viendrait
41:52quand ça viendra
41:53mais pour l'instant
41:54oui 23 ans
41:54c'est très jeune
41:55c'est ça
41:56je voudrais que
41:57restez avec nous
41:58Valentine
41:58qu'on accueille Julien
41:59bonjour Julien
42:00bonjour
42:01bonjour les auditeurs
42:02bonjour à tous
42:03vous avez 21 ans vous ?
42:05alors 22
42:05si on me rajeunit
42:07ça me fait plaisir
42:07bon non
42:08vous pouvez compter sur moi
42:09toujours pour vous rajeunir
42:10il n'y a pas de soucis
42:1022 ans donc
42:12et alors vous
42:12vous avez beaucoup
42:14de célibataires
42:15autour de vous ?
42:17alors beaucoup
42:17oui
42:18on va dire ça comme ça
42:19moi je sais que
42:21personnellement
42:21je suis en couple
42:22depuis
42:23on va sur les 3 ans
42:24avec ma conjointe
42:26on ne dit pas
42:27copine ou copain
42:28justement
42:28on dit conjoint ou conjoint
42:29parce qu'en fait
42:29on est vraiment
42:30dans une démarche
42:31d'avancer
42:32d'avoir des projets
42:33ensemble
42:34et donc j'ai 22 ans
42:35donc je suis
42:36de la fameuse Gen Z
42:37comme les auditeurs
42:39tout juste précédemment
42:40donc je partage
42:42j'entends
42:43je veux dire
42:43le point de vue
42:44mais je voudrais aussi
42:45préciser que
42:46moi c'est une question
42:47personnelle
42:48c'est que voilà
42:48j'ai pas grandi
42:49avec mon papa
42:50donc par exemple
42:50j'ai ce désir
42:51de créer une famille
42:52de fonder une famille
42:53mais aussi autour de moi
42:55des potes
42:56de la Gen Z
42:57une de mes meilleures amies
42:58qui a fait un mois au Mexique
43:00qui a vécu 6 mois au Portugal
43:02qui est un peu en vadrouille
43:03elle elle est célibataire
43:04parce que justement
43:05elle veut sa liberté
43:07donc elle travaille
43:09elle met de l'argent de côté
43:10et après elle part
43:11aux quatre coins du monde
43:12et ça lui va très bien
43:13à tel point que là
43:15elle est
43:15depuis quelques mois
43:16tout récemment
43:17elle est en couple
43:18c'est un événement
43:20autour de nous
43:21voilà on la chambre
43:22parce que c'est
43:23c'est pas elle de base
43:24qu'on connait
43:25elle elle est vraiment
43:26en vadrouille
43:26voilà
43:28et Valentin nous disait
43:30moi j'ai pas envie
43:31de rendre de compte
43:32à quelqu'un
43:32c'est pas que ça
43:33le couple
43:34Julien
43:34vous êtes d'accord avec moi
43:35ah oui
43:36non
43:36c'est des vannes
43:38c'est des moments
43:38de partage
43:40voilà
43:41je vais faire une confession
43:43j'ai jamais regardé
43:44un Disney
43:45quand j'étais gamin
43:46ma conjointe
43:48m'a fait découvrir
43:49les plus grands classiques
43:50bon bah voilà
43:51c'est des soirées
43:52géniales
43:52formidables
43:53il n'y a pas que ça
43:53il y a aussi
43:54bon voilà
43:54mine de rien
43:56il faut en parler
43:56l'aspect financier
43:57on avance plus facilement
43:58à deux
43:59même si c'est pas
43:59le moteur
44:00évidemment
44:01on rencontre
44:03la famille de l'autre
44:04donc on a des échanges
44:05des débats contradictoires
44:06sur nos visions de la vie
44:08mais avant de me mettre
44:09en couple
44:10avec ma conjointe
44:11j'ai longuement hésité
44:14justement
44:14à me remettre dedans
44:15parce que
44:16on m'a appris
44:17qu'avant d'être en couple
44:19il faut savoir se satisfaire
44:21et ça c'est important
44:21savoir se satisfaire
44:22de sa propre présence
44:24et donc pas se mettre en couple
44:25pour combler un manque
44:26dans son foyer
44:27exactement
44:28vraiment pour avoir
44:29avoir des projets communs
44:32et c'est le plus important
44:33Paul, Julien et Valentine
44:35je voudrais donner la parole
44:36à quelqu'un d'un petit peu plus âgé
44:39bonjour Sarah
44:39bonjour à tout le monde
44:41je peux me permettre
44:42de donner votre âge Sarah
44:43oui oui tout à fait
44:44vous avez 54 ans
44:45c'est ça
44:45c'est ça
44:46et alors vous
44:47vous êtes
44:47qu'est-ce que vous pensez
44:48en les entendant
44:49Valentine, Paul
44:51je pense que c'est bien
44:53tant que c'est assumé
44:54quoi
44:54voilà
44:55tant que c'est voulu
44:57c'est sûr
44:58que c'est un peu
44:59c'est un peu plus difficile
45:00quand c'est pas voulu
45:02quand les gens
45:03cherchent l'amour
45:04qu'ils n'arrivent pas
45:05à le trouver
45:06qu'ils sont seuls
45:06vous êtes célibataire vous ?
45:08oui
45:09depuis combien de temps ?
45:10présent
45:11et c'est quelque chose
45:12que vous vivez bien ?
45:15plus que très bien même
45:16c'est vrai ?
45:16ah oui
45:17oui oui
45:18en réfléchissant
45:22quand je réfléchis
45:23un peu à mon passé
45:24j'aurais jamais dû vivre
45:26avec quelqu'un
45:27c'était pas
45:27c'était pas dans mon timing
45:29quoi
45:30vous voyez
45:30c'était pas
45:32en plus c'était quelqu'un
45:34je partais
45:34je rentrais pas à l'heure
45:35il m'appelait
45:36enfin je veux dire
45:37c'est un peu comme Valentine
45:39vous voyez
45:39c'est
45:40et là vous vous sentez libre ?
45:42ah oui
45:43je me vois pas
45:44me remettre avec quelqu'un
45:45pourquoi pas se côtoyer
45:47comme ça
45:48chacun son appartement
45:49mais de la revivre
45:51avec quelqu'un
45:51non
45:52non non
45:53et donc à aucun moment
45:56ça vous manque ?
45:57ah non pas du tout
45:58oulala
45:59alors là
46:01vous savez moi
46:02ma grand-mère
46:03elle dit tout le temps
46:04un truc Sarah
46:04que je trouve très vrai
46:05il vaut mieux être seule
46:07que mal accompagnée
46:08c'est ça
46:09au moins avec sa propre compagnie
46:11on se discute pas
46:12on se fâche pas
46:13on se contredit pas
46:16et voilà
46:18bon je voudrais juste donner la parole à David
46:20bonjour David
46:21vous nous avez laissé un message
46:24et on vous a rappelé comme quoi
46:25tous ceux d'entre vous
46:26qui nous laissent des messages
46:27n'hésitez pas
46:27on vous rappelle ensuite
46:28et on échange
46:29vous vous disiez
46:31bon
46:31il y a des moments quand même
46:33j'aimerais peut-être pouvoir échanger
46:35ouais totalement
46:37il y a des moments
46:37où on aimerait être avec quelqu'un
46:39pour échanger
46:39sur la journée
46:41et les soucis de la vie
46:44etc
46:44des fois c'est parfois compliqué
46:46quand on rentre seul le soir
46:47de se confier
46:49après il y a des avantages
46:51on veut partir en vacances
46:52j'ai la bougeade
46:53j'aime beaucoup voyager
46:54des fois
46:55il faut trouver quelqu'un
46:57un ami
46:58avec qui partir
47:00et c'est vrai que parfois
47:01c'est bien de le vivre à deux
47:01car moi c'est à ma vision
47:03du voyage
47:05et donc du coup
47:05parfois ça peut être compliqué
47:07à ce niveau-là
47:08non mais vous n'en souffrez pas
47:09vous de votre célibat
47:10non non
47:11je le fais avec
47:13avec les événements
47:15tels qu'ils sont
47:16et puis si jamais une rencontre
47:17se présente
47:17j'en serais très heureux
47:19donc voilà
47:19bon bah merci beaucoup
47:21pour votre appel David
47:22merci à Sarah
47:23Valentine
47:23Julien
47:24et Paul
47:24pour avoir évoqué
47:26ce débat
47:28c'était sympa
47:28de vous entendre aussi
47:29une vingtaine d'années
47:31c'est vrai que
47:32on ne vous entend pas
47:33forcément tous les jours
47:34sur RTL
47:35mais vous avez votre place
47:36aussi dans cette émission
47:37vous le savez
47:38dans un instant
47:39j'allais dire
47:40les auditeurs
47:41en ont la parole
47:41non non non
47:42l'heure du crime
47:43Jean-Alphonse
47:43merci à vous
47:44merci à vous
47:45merci à vous
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