Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 7 semaines
Ce vendredi 22 août, Michel Ruimy, économiste, associé chez Lévy Capital Partners, et Maxime Le Juez, gérant chez GSD Gestion, se sont penchés sur l'ouverture d'une baisse des taux par la Fed, le recule plus que prévu du PIB de l'Allemagne, les résultats du T2 très attendus de Nvidia, le ralentissement de l'engouement pour les Big Tech à Wall Street, et le rachat du DIG Airgas par Air Liquide, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Paul. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00BFM Business, vos placements, nos conseils. BFM Bourse, Guillaume Paul.
00:11Allez 17h30, BFM Bourse jusqu'à 18h sur BFM Business pour prendre un petit peu la température de cette fin de séance à Paris
00:19puisqu'on va terminer dans quelques minutes sur le CAC 40 qui pour l'instant grappille 0,5%, 7 977 points.
00:25Mais alors, c'est du côté de Wall Street bien sûr que ça se passe. Regardez ce qui se passe en moment sur les indices américains.
00:31Le Dow Jones qui grappille 2,1%, 45 720 points. Et puis le Nasdaq qui est en très grande forme également, qui prend 2%, 21 523 points
00:42parce que ça sera notre principal sujet de discussion jusqu'à 18h. Et même après, Jérôme Powell qui vient de parler devant le symposium de Jackson Hole aux Etats-Unis
00:52dans l'état du Wyoming. Et il a laissé clairement entendre qu'il y avait de solides arguments. Il n'a pas été catégorique
00:58mais il y avait de sérieux arguments qui plaident en faveur d'une baisse des taux d'intérêt américains
01:03lors de la prochaine réunion de la fête. Ce seront les 16 et 17 juillet prochains. On va bien sûr largement en parler dans quelques instants
01:11avec nos invités que je salue. Michel Rumi qui est avec nous en plateau. Bonsoir Michel. Bonsoir Guillaume.
01:1716 et 17 septembre, c'est ça la fête ? Oui, oui, tout à fait. Jédi décembre ? Juillet. Jédi juillet, oui, ça s'est passé. Voilà, ça va.
01:23On va les anticiper. 16 et 17 septembre prochain, bien sûr, la réunion de la fête. Et puis Maxime Lejouez qui est avec nous au téléphone,
01:30qu'on remercie, est avec nous. Bonsoir Maxime, merci d'être avec nous. Bonsoir Guillaume. Bonsoir, merci d'être avec nous, Géran,
01:36chez GSD Gestion. Alors, vous savez quoi ? On va écouter Jérôme Powell qui a donc parlé tout à l'heure,
01:42qui ne ferme pas la porte. Rien que ça, ça suffit au marché américain. Qui ne ferme pas la porte à un début
01:47de baisse des taux d'intérêt en septembre prochain ? Écoutez Jérôme Powell.
01:51À court terme, les risques pesant sur l'inflation penchent à la hausse, tandis que les risques pesant sur l'emploi
01:58penchent à la baisse. C'est une situation difficile lorsque nos objectifs sont en tension de cette manière.
02:04Notre taux directeur est aujourd'hui 100 points de base plus proches de la neutralité qu'il ne l'était il y a un an,
02:09et la stabilité du taux de chômage, ainsi que d'autres indicateurs du marché du travail,
02:13nous permettent d'avancer avec prudence dans l'examen de toute modification de notre orientation de politique monétaire.
02:20Néanmoins, dans un contexte où la politique reste restrictive, les perspectives de base
02:24et l'évolution de l'équilibre des risques pourraient justifier un ajustement de notre position.
02:31Voilà, tout ça pourrait justifier un ajustement de notre position.
02:35Alors, il ne le dit pas franchement, Michel, mais enfin, là, on a l'impression que les anticipations des investisseurs
02:40qui avaient un petit peu fléchi en faveur d'une baisse des taux, ça remonte un petit peu, là, quand même.
02:46Oui, mais ce qu'il faut bien voir, c'est qu'il n'a pas donné ouvertement ou précisément un calendrier.
02:50Donc, ça a été interprété comme une baisse des taux en septembre, donc c'est pour ça que les indices repartent.
02:57Mais la situation est délicate et c'est pour cela que je pense qu'il n'a pas donné de date
03:03parce que derrière, il va y avoir les effets des droits de douane qui vont remonter à l'inflation
03:09et donc là, ça va poser des problèmes.
03:10Donc, je pense qu'il est toujours data dépendant, du moins la Banque centrale est data dépendante.
03:16Donc, bien sûr, elle est consciente qu'il y a des problèmes sur le marché de l'emploi,
03:20donc ça inciterait à la baisse des taux.
03:22Et je pense que ceci va l'emporter parce que s'il baisse les taux, il aura d'autant plus de marge
03:27pour relever à la suite du fait de l'inflation.
03:30Oui, oui, oui.
03:31Maxime, Maxime Legeves pour GSD Gestion, téléphone avec nous.
03:34Comment est-ce que vous anticipez globalement le discours de Jay Powell tout à l'heure aux Etats-Unis ?
03:40Plutôt bien, finalement.
03:41C'est vrai qu'on avait un dilemme avant ce discours.
03:45C'était le moment le plus attendu, je pense, de cette conférence à Jackson Hole.
03:48Et comme l'a dit Michel, il a laissé entendre qu'il était ouvert à une baisse de taux.
03:56Alors, ce n'est pas une promesse, mais les indices réagissent très, très bien.
04:02On a, je me souviens au début, le Nasdaq qui reprend un peu plus de 2%.
04:06Donc, finalement, on peut se dire que c'est ce que le marché espérait.
04:09C'est ce que le marché espérait.
04:10Qu'est-ce qu'il achète, le marché, Michel, fondamentalement ?
04:13Est-ce qu'il achète une baisse dès le 16-17 septembre ?
04:16Ça, il dit que ce n'est pas sûr, ce n'est pas forcément ça.
04:18Ou alors, est-ce qu'il achète le fait qu'on va enclencher, peut-être en septembre,
04:22mais peut-être en octobre, de toute façon, un mouvement de baisse ?
04:24De plusieurs baisses d'affilée.
04:26En fait, il achète une politique accommodante.
04:29Ça veut dire une baisse de taux, la tendance qu'il a à faire.
04:31Donc, pas forcément en septembre, mais prochainement.
04:33Et donc, du coup, ça va relancer.
04:35En attendant que les données macroéconomiques puissent confirmer un peu une amélioration de la situation
04:42et donc confirmer que ça parte.
04:44Parce que ce qui se passe, c'est que le marché avait une grosse tendance.
04:52C'est-à-dire, est-ce qu'aujourd'hui, au taux de valorisation, est-ce que je vends tout de suite
04:56et donc les indices baissent ?
04:58Ou si j'ai une politique accommodante, donc j'ai une possibilité encore de grappiller, etc.
05:02Donc, c'est plutôt la tendance.
05:05Et en disant qu'on va voir un peu comment ça va se passer.
05:07Bon, on verra comment ça va se passer, bien sûr.
05:09La première réponse, ça sera le 16 et 17 septembre, décidément.
05:152026, j'ai le projeté sur 2026.
05:1716, 17 septembre 2025.
05:20Voilà, dans quelques semaines maintenant, dans un mois.
05:22Prochaine réunion de la fête.
05:23Mais on va lister dans un instant.
05:24D'ici là, il y aura pas mal de rendez-vous macroéconomiques
05:26qui pourraient influer aussi sur le comportement de la fête.
05:29À Paris, en tout cas, disons un petit mot de Paris.
05:31Ce soir, on termine en hausse de 0,4%.
05:33Pendant ce temps, sur l'indice parisien, 7 969 points.
05:36Allez, on va quand même regarder les principaux mouvements à la hausse et à la baisse sur le CAC 40.
05:41Vous voyez que ça décolle littéralement sur ST Micro.
05:44Ce soir, par sympathie, avec les valeurs de la tech américaine qui reprennent des couleurs ce soir également.
05:494,7% de hausse pour ST.
05:5123,44 euros, c'est la plus forte hausse.
05:53Plus 4% pour Stellantis à 8,62 euros.
05:57On prend 2,7%, 2,5% maintenant sur Kérim.
06:01223,80 euros.
06:03Et puis, on gagne un peu plus de 2% sur ArcelorMittal.
06:06Et sur LVMH, dont on dira un petit mot tout à l'heure, Arcelor, 29,18 euros.
06:09Et LVMH, 495,10 euros.
06:11Les baisses, les principales baisses ce soir sur l'indice parisien.
06:15AXA qui perd 1%, 42,59 euros.
06:18C'est la lanterne rouge.
06:19On perd 0,6, 0,7, 0,8% sur des Danone.
06:23Safran, Engie, encore Carrefour.
06:24Danone, 73,24.
06:26Safran, 290,50 euros.
06:28Engie, 18,77 euros.
06:30Et Carrefour, 13,07 euros.
06:32Voilà pour le palmarès des hausses et des baisses.
06:34Le CAC 40 ce soir qui termine donc.
06:36En plus de tétés hausses de 0,4%.
06:38En 17h36, on refait la séance toujours sur BFM Business.
06:43BFM Bourse, on refait la séance.
06:46Allez, encore un petit mot de ce discours de Jay Powell
06:49qui semble avoir convaincu plus d'acteurs de marché
06:52qu'il y aurait une baisse de taux peut-être pas dès septembre prochain
06:54mais qu'elle était dans les tuyaux en tout cas.
06:57Oui, parce qu'on disait au milieu de tout ça, il y a quand même quelques rendez-vous.
06:59Maxime, vous avez l'agenda comme nous sous les yeux ou en tête.
07:02Je vois l'inflation, les chiffres de l'inflation le 29 août,
07:06le rapport sur l'emploi d'août le 5 septembre
07:09et les prix à la console le 11 septembre.
07:11Donc il y a encore quelques statistiques à attendre pour la fête,
07:13peut-être pour affiner son diagnostic, Maxime.
07:17Exactement, exactement.
07:19Et c'est vrai que finalement ce que disait Michel,
07:21c'est que Jay Powell est assez indépendante
07:24et il va attendre que finalement les données qui vont tomber
07:29dans les prochains jours confirment un petit peu ce qu'il a dit aujourd'hui.
07:36Et c'est vrai que finalement les anticipations des analystes
07:40ont fait un peu yo-yo ces derniers jours
07:43puisque avant le démarrage de Jackson Hole,
07:46on était à à peu près 80% de déclimation pour une baisse des taux en septembre.
07:52Juste avant le discours, on était descendu à 70%.
07:54On remonte à un peu plus de 90%.
07:56Donc on sent que le marché achète la nouvelle,
08:00mais voilà, il y a encore une incertitude par rapport à ça.
08:04Oui, oui, Michel.
08:07Il ne faut pas oublier que l'emploi et l'inflation
08:10font partie des mandats de la Fed.
08:13Mais là, il brinque balle un peu entre les deux.
08:15Tout à fait, c'est exactement.
08:16C'est qu'il est en face de problèmes à gérer.
08:18C'est pour cela qu'il ne veut pas prendre une mauvaise orientation
08:20parce qu'on ne voudrait pas qu'il ait la même remarque
08:25qu'on avait faite auprès des banques centrales
08:28d'avoir mal apprécié l'inflation.
08:30À un moment donné, ça a été temporaire ou durable.
08:32Donc là, il est vraiment d'état dépendant
08:34et il veut s'engager pour ne pas avoir à rattraper un peu par derrière.
08:38Vous avez vu, il a évoqué un risque de dégradation du marché du travail,
08:41mais il n'a pas trop chargé la barque.
08:43Il n'a pas été trop alarmiste.
08:44Parce qu'il y avait un risque, s'il était trop alarmiste,
08:46on en parlait déjà hier,
08:47de provoquer un petit vent de panique sur les 10 ans américains.
08:51Envoyer, là, on est sur une détente de 7 à 10 points sur les 10 ans américains.
08:54Donc, il a bien géré l'affaire là aussi.
08:55Oui, tout à fait.
08:56Ce qu'il faut bien voir, c'est que ce qui le conforte,
09:00c'est que le taux de chômage ne bouge pas.
09:01C'est pratiquement un plein d'emplois.
09:02C'est plutôt, à mon sens, les créations de postes
09:06qui sont un peu, on va dire, en faiblesse
09:08et qui met cette incertitude,
09:10qui est plutôt le fait de la demande.
09:12En fait, les entreprises, face à l'incertitude donnée par Donald Trump,
09:15les petites entreprises hésitent à embaucher.
09:18Et donc, du coup, il y a du mal à repartir.
09:21Donc, du coup, ils préfèrent assurer la chose
09:25parce qu'aujourd'hui, on n'a pas vu les effets encore des tarifs douaniers.
09:31Et je pense que quand ça va arriver, ça peut porter.
09:33Et donc, on attendra peut-être à ce moment-là
09:36la réaction de la Fédérale Réserve,
09:38sachant que le mandat s'arrête en 2026.
09:40Oui, ça va arriver très très vite, mais en 2026, pour Powell, effectivement.
09:45Alors, Donald Trump, puisque vous en parlez,
09:47il a parlé tout à l'heure.
09:48Il n'a pas réagi aux propos de Jerome Powell,
09:51mais il vient de remettre à sa façon un coup de pression sur la FED.
09:54Vous savez ce qu'il a dit ?
09:55Il a dit qu'il menaçait de destituer l'un des membres du Conseil
09:59des gouverneurs de la FED, c'est Lisa Cook.
10:01Oui.
10:02Il la menace de la destituer,
10:03ou qu'elle ne démissionnerait pas.
10:05Pourquoi ? Parce qu'elle est suspectée
10:06d'avoir falsifié des documents pour obtenir un prêt immobilier.
10:09Et Trump, évidemment, a sauté sur l'occasion
10:11pour remettre un coup de pression.
10:12Écoutez tout à l'heure.
10:14Je la renverrai si elle ne démissionne pas.
10:17Oui.
10:18Ce qu'elle a fait est très mal.
10:19Donc, je la virerai si elle ne démissionne pas.
10:23Voilà, Donald Trump, il y a quelques instants,
10:25ça fait partie du folklore.
10:26Ça fait partie du folklore,
10:27mais ça pourrait être l'occasion
10:29pour placer un de ces gouverneurs
10:32qui pourrait être favorable à la politique de Trump
10:35en attendant le départ de Jérôme Powell.
10:39Donc, c'est encore faisable.
10:40Je crois qu'en même temps,
10:41il y a un autre président de Fédéral Réserve Régional
10:44qui doit partir début janvier.
10:45Je crois qu'ils avaient eu 12-13 candidatures,
10:47quelque chose comme ça.
10:48Donc, c'est pour cela que ça peut faciliter,
10:52on va dire, le cesser de son scénario.
10:54Voilà, Lisa Cook qui est donc suspectée
10:56d'avoir falsifié les documents
10:57pour obtenir un prêt immobilier
10:59et qui, accessoirement, n'a pas la même vision
11:01que Trump sur la question des taux d'intérêt.
11:03Donc, ça aussi, forcément, ça ne joue pas.
11:04Ça facilite.
11:05Ça ne facilite pas ces affaires, effectivement.
11:07Voilà, donc pour la Fed,
11:08on y reviendra bien sûr dans le 18h éco,
11:10tout à l'heure en direct sur BFM Business.
11:12On voulait dire un petit mot de l'Allemagne quand même
11:13parce que là, les chiffres ne sont pas très bons.
11:16Maxime, vous avez dû voir ces chiffres
11:17comme nous aujourd'hui.
11:19PIB qui s'est contracté de 0,3% finalement
11:22au deuxième trimestre
11:24alors qu'une première estimation disait
11:25seulement moins 0,1%.
11:27Bon, on semble dire que les droits de douane,
11:30ça y est, ont commencé à produire leur effet.
11:32Il y a eu beaucoup de stocks, en tout cas,
11:34faits par les Américains de produits allemands
11:36pendant le premier trimestre
11:37et que forcément, la bulle s'est un petit peu dégonflée
11:39dans la foulée, Maxime.
11:42Oui, c'est vrai, Guillaume.
11:44Finalement, la première économie européenne,
11:47elle a effacé un peu l'embellie du début d'année
11:50et c'est vrai que, comme vous l'avez souligné,
11:52le pays avait bénéficié un peu
11:54d'une frénésie d'achat des clients américains
11:57avant l'instauration des droits de douane.
12:00Et c'est vrai que, grâce à l'accord conclu
12:03entre l'Union européenne et les États-Unis,
12:04ça permet de réduire un petit peu l'incertitude
12:06sur les droits de douane.
12:08Mais on a notamment la filière automobile
12:09qui peut se réjouir de les voir passer finalement
12:12de un peu plus de 27 à 15%.
12:14Mais bon, les droits de douane sont quand même plus élevés
12:17qu'elle l'année dernière, avec un euro plus fort,
12:19pas d'ailleurs seulement face au dollar,
12:21mais aussi paratoire à d'autres monnaies.
12:23Donc, il faut rappeler aussi une chose,
12:24c'est qu'industrialement,
12:25elle continue d'absorber des coûts d'énergie élevés,
12:28que les centaines de milliards d'investissements
12:30finalement annoncés dans le plan de relance allemand,
12:32eh bien, ils n'ont pas encore eu le temps
12:34de se déverser complètement dans l'économie.
12:36Donc, voilà, c'est vrai que ces chiffres sont un peu décevants.
12:40C'est des chiffres qui sont un petit peu décevants,
12:41qui nous laissent penser que la reprise, comme on dit,
12:44elle attendra, Michel, 2026 en Allemagne finalement.
12:46Ceux qui pensaient que ça allait rebondir un petit peu cette année,
12:48peut-être pas finalement.
12:49Non, parce que ce qu'il faut bien voir,
12:51certes, on passe de 27,5 à 15% pour les droits de douane,
12:54mais il faut bien voir le taux de change
12:56qui est défavorable à l'euro,
12:57et donc ça renchérit encore plus, je dirais,
12:59le coût des voitures allemandes.
13:00Et donc, je pense qu'il y aura une stagnation
13:02après deux années de récession.
13:03Au mieux, on aura une stagnation en 2025,
13:06et en 2026, ça va être encore problématique,
13:09parce qu'il y aura encore des effets d'ajustement.
13:11Et c'est ça qui va poser des problèmes pour l'Allemagne
13:13et pour l'Europe derrière,
13:14parce qu'il y a toutes les relations entre,
13:19je dirais, les différents pays qui sont compliquées là-dessus.
13:22Oui, là-dessus, effectivement,
13:23les chiffres sont tombés ce matin,
13:24ils ont jeté un petit froid en Allemagne,
13:26de moins 0,3%,
13:27donc estimation de baisse du PIB
13:29au cours du deuxième trimestre.
13:32On regarde 17h43,
13:34on regarde un petit peu ce qui se passe,
13:35on va retourner du côté des États-Unis,
13:37parce qu'on voulait prendre des nouvelles
13:38des valeurs américaines de la tech,
13:40que vous savez, qui ont un petit peu yo-yoté ces derniers jours.
13:42Il y a eu deux jours de baisse,
13:44et puis hier, on s'est repris un petit peu,
13:45mais enfin, ça reste quand même un petit peu fragile
13:47sur ce secteur, des interrogations,
13:50notamment Nvidia, qui reprend quelques couleurs
13:52cet après-midi, mais c'est un petit peu timide.
13:53Comment est-ce que vous regardez ce petit mouvement
13:55qu'on a observé deux, trois jours ?
13:57Certains ont dit digestion, grosse baisse,
13:59puis le lendemain, baisse modérée,
14:01et puis hier, en ordre dispersée, finalement,
14:03sur la tech amie.
14:04Non, je pense que ça rentre dans le...
14:05Il n'y a pas le feu.
14:06Il n'y a pas le feu, il n'y a pas le feu,
14:08c'est une valorisation relativement élevée,
14:10et puis Nvidia est particulièrement surveillée,
14:13avec notamment les décisions de Trump
14:15de prélever une certaine position sur l'R7,
14:17en même temps, les relations tendues,
14:18on va dire, avec la Chine.
14:20Donc, c'est vrai que ça peut perturber,
14:22mais elle est à 4 000 milliards,
14:24donc ça le tend,
14:25mais je pense qu'à un moment donné,
14:27il y aura des petites corrections,
14:28mais ce n'est pas encore dramatique.
14:29Mais du fait du discours de Jérôme Powell,
14:33qui est plutôt accommodant,
14:34ça va encore, peut-être,
14:36pallier certaines défaillantes.
14:38Mais malgré tout,
14:39il faudra surveiller comme le lait sur le feu.
14:42Il y a Nvidia, notamment,
14:43qui publiera ses résultats trimestrés
14:44la semaine prochaine,
14:45ça sera un des grands temps forts, évidemment.
14:47On suivra ça de très très près sur BFM Business.
14:49Maxime, comment est-ce que vous regardez
14:50ce petit coup de mou, on va dire,
14:53comme ça, sur les valeurs de la tech ?
14:55Mais ça s'est fait sans violence,
14:56une séance un peu brutale en début de semaine,
14:58puis de baisse modérée,
14:59puis hier en ordre dispersé,
15:00puis aujourd'hui, c'est encore le cas, finalement.
15:02Voilà.
15:03Ce n'est pas l'hécatombe,
15:04on va dire ça comme ça.
15:05Non, ce n'est pas l'hécatombe, Jérôme,
15:07et c'est vrai que,
15:08comment on avait,
15:10Sam Hatzman qui parlait aussi
15:12d'une bulle de l'IA,
15:13donc ça a un peu entretenu, finalement,
15:17ce discours,
15:18mais bon, on est quand même
15:20dans une situation qui est très différente
15:21par rapport à la bulle des années 2000.
15:25Pourquoi a-t-il parlé de bulle ?
15:27C'est une question que je vous pose à tous les deux,
15:28allez-y, Maxime.
15:29Pourquoi a-t-il parlé de bulle ?
15:30On ne parle pas de bulle comme ça,
15:31inocèmement,
15:32quand on s'appelle Sam Hatzman.
15:34Non, c'est vrai qu'on a,
15:36comment l'argument principalement avancé,
15:38c'est le fait que le PE des 10 valeurs
15:42du S&P 500 sont,
15:46ces PE-là sont plus élevés
15:48qu'au moment des années 2000,
15:51et c'est vrai qu'on a une valeur comme NVIDIA
15:55où il y a 4 000 milliards de valorisations,
15:58c'est vrai que c'est des chiffres
15:59qui peuvent faire peur,
16:00mais quand on ramène ça finalement
16:01à la croissance de leurs bénéfices,
16:05on voit que le PE en deux croisants
16:08finalement finit par retomber,
16:10donc on n'est pas forcément sur une bulle.
16:14Et puis il y a une chose
16:14qu'il faut peut-être souligner,
16:16c'est qu'OpenAI,
16:18qui est l'entreprise
16:19que préside Sam Hatzman,
16:22n'est pas cotée en bourse,
16:23donc est-ce qu'il tient
16:24tel même discours
16:25si sa société n'était pas cotée
16:26à Wall Street ?
16:27On peut en douter.
16:29Oui, effectivement,
16:30vous faites bien de rappeler
16:31qu'NVIDIA n'est pas cotée,
16:34ce qui est le cas de tous ceux
16:35dont on voit le nom,
16:36si vous nous regardez la télévision,
16:38on a un petit peu les variations
16:39en ce moment des grands titres
16:40de la tech américaine,
16:41effectivement on reprend des couleurs
16:43aujourd'hui,
16:43on gagne un peu plus de 2%
16:45sur Alphabet,
16:46sur Amazon,
16:47sur Meta,
16:47on gagne à 1,5%
16:48sur Apple
16:49et on gagne 0,8%
16:50sur Microsoft.
16:50Donc on refait un petit peu surface,
16:52mais oui,
16:52Maxime a raison,
16:53bien sûr,
16:53NVIDIA n'est pas cotée,
16:55ça ne fait pas de mal
16:55de taper un peu sur les petits copains.
16:57Tout à fait,
16:57et puis en même temps
16:58je me pose la question
16:59de savoir si,
17:00est-ce que les marchés américains
17:01sont surévalués ?
17:02Je ne sais pas,
17:03je n'ai pas la réponse,
17:04mais je me dis,
17:04est-ce que finalement
17:05les métriques traditionnelles
17:07peuvent être appliquées
17:08au secteur de la tech ?
17:09Je ne sais pas,
17:10parce que ça change complètement
17:12la façon de produire,
17:14la façon de faire des affaires,
17:16du chiffre d'affaires.
17:17Et donc,
17:17est-ce qu'on a les bons outils
17:19pour dire,
17:20finalement c'est peut-être surévalué,
17:21mais finalement
17:22ce n'est peut-être pas surévalué
17:23avec d'autres métriques ?
17:24Je ne sais pas.
17:25Il y a eu cette étude aussi du MIT,
17:26je voudrais vous entendre là-dessus,
17:28qui est tombée avant-hier
17:28ou il y a deux ou trois jours,
17:29qui nous disait
17:30que 95% des entreprises
17:32qui avaient investi
17:34dans l'IA générative
17:35aux Etats-Unis
17:36n'avaient pas encore réussi
17:37à tirer des bénéfices
17:38de ces investissements.
17:40Bon, ça a provoqué,
17:41et ça a contribué
17:42à ce petit élan de faiblesse
17:43des valeurs de la tech.
17:44D'autres vous disent
17:45oui, mais enfin la question
17:46ce n'est pas celle
17:46de la question des bénéfices,
17:47c'est celle de la réduction des coûts
17:48en parallèle.
17:49Donc on se trompe
17:49un petit peu de débat
17:50dans cette histoire.
17:50Oui, c'est ça.
17:51C'est qu'en fait,
17:53comme je dis toujours,
17:54la maximisation
17:55entre guillemets du profit,
17:56pour faire simple,
17:57c'est recettes moins dépenses.
17:58Mais il faut minimiser
18:00ces dépenses
18:00parce que c'est ce qu'on maîtrise.
18:01Les recettes sont toujours aléatoires.
18:03Donc du coup,
18:04ce qui fait que
18:05si on peut réduire déjà
18:06les dépenses,
18:07après ça peut ouvrir
18:08des perspectives
18:09pour les recettes.
18:10Mais je pense
18:12qu'on aura toujours
18:12une discussion pour l'instant
18:13parce que c'est toujours
18:14en évolution.
18:15On voit que les IA
18:17pullulent d'une certaine manière.
18:18Il y a des évolutions.
18:20Et donc on n'est pas encore arrêté,
18:21on va dire,
18:22un stade proche de la fin
18:23qui pourrait avoir une vision.
18:25Et là, la difficulté est là.
18:26Maxime, vous voulez rajouter
18:27quelque chose
18:27sur ces valeurs tech américaines ?
18:30Non, mais c'est juste,
18:31vous avez dit,
18:32Nvidia qui n'est pas à côté,
18:33c'est Open AI.
18:34C'était juste pour rappeler
18:34aux téléspectateurs
18:35c'était, je pense,
18:37une petite coquille.
18:39Mais non,
18:40c'est vrai que les valeurs
18:41de la tech,
18:43nous, on n'est pas inquiets
18:44et on est plutôt neutres
18:47finalement sur le sujet.
18:49Voilà, on voit Nvidia
18:50qui récupère quasiment 2%,
18:51170,36 euros
18:53en ce moment,
18:5570,39 dollars,
18:56pardon le titre Nvidia
18:57du côté de Wall Street.
19:00Maxime, on va rester avec vous
19:01parce qu'il se passe quand même
19:02des choses en Europe
19:03pendant ce temps
19:03et notamment en France.
19:04On voulait dire un petit mot
19:05de cette grosse acquisition
19:06annoncée ce matin
19:07par Air Liquide.
19:09C'est très gros,
19:102,8 milliards d'euros
19:11pour acheter un groupe
19:12sud-coréen
19:13qui est un gros acteur local
19:15des gaz industriels.
19:16Mine de rien,
19:17ça faisait 10 ans
19:18qu'Air Liquide
19:19n'avait pas fait
19:19d'investissement
19:20aussi important.
19:21À l'époque,
19:21c'était 13 milliards,
19:22donc c'était beaucoup plus.
19:23Oui, c'est vrai,
19:26c'est vrai,
19:26Guillaume,
19:26il y a un projet d'acquisition
19:30pour DIG Airgas,
19:33un des principaux fournisseurs
19:36de gaz industriels
19:37en Corée du Sud.
19:38Et c'est vrai qu'on parle
19:39de 2,85 milliards d'euros
19:41en valeur d'entreprise.
19:44Alors, on est loin des 13 milliards
19:45que vous évoquez,
19:46mais bon,
19:46c'est quand même
19:47une acquisition notable.
19:48et surtout,
19:49cette transaction,
19:50elle devrait permettre
19:50de consolider assez fortement
19:53finalement la présence
19:54d'Air Liquide
19:54en Corée du Sud
19:55qui est,
19:56il faut le rappeler,
19:57un marché très important
20:00pour le gaz.
20:02Et donc,
20:03c'est une acquisition
20:05finalement assez stratégique.
20:06Air Liquide,
20:07d'ailleurs,
20:07la nouvelle est plutôt
20:07bien accueillie par le marché
20:09parce qu'il prend
20:09un peu plus de 1,8%
20:11sur la semaine.
20:14On est à un peu plus
20:14de 17% en hausse
20:16depuis le début de l'année.
20:18Bon,
20:18c'est une valeur
20:19qui se paye
20:19à peu près 28 fois
20:21les profits attendus
20:22pour 2025.
20:23Nous,
20:23on est plutôt neutres
20:24finalement sur ce sujet,
20:25mais finalement,
20:26cette annonce,
20:28on pense que ça peut être
20:28porteur quand même
20:29sur les prochains mois
20:30pour l'Aurie.
20:31Ça reste un must,
20:32un incontournable
20:33pour vous en 2025,
20:34Air Liquide en portefeuille,
20:36Massime,
20:36très sincèrement ?
20:38Oui,
20:39on n'a pas tellement...
20:42Ce n'est pas une nouvelle
20:43disons qui va faire
20:44qu'on va changer
20:45notre allocation.
20:46On en a dans nos portefeuilles,
20:47évidemment.
20:47Maintenant,
20:47on ne va ni renforcer
20:49ni alléger nos positions.
20:50On reste plutôt neutres
20:51finalement par rapport
20:52à ce titre.
20:53Voilà,
20:54DIG Airgas
20:54donc rachetés
20:55aux alentours
20:56de 2,8 milliards d'euros
20:58par Air Liquide.
20:59Aujourd'hui,
20:59groupe sud-coréen,
21:00gros acteur local
21:01des gaz industriels.
21:02On a quelques minutes,
21:03on continue avec vous,
21:04Maxime,
21:04sur deux valeurs
21:05de conviction
21:06dont vous vouliez dire un mot.
21:07Alors,
21:07on a LVMH
21:08qu'on a vu,
21:09qui fait partie
21:09des plus fortes hausses
21:10ce soir.
21:11Et puis,
21:12STMicro aussi.
21:13LVMH,
21:13STMicro,
21:14ce sont vos paris gagnants
21:14apparemment
21:15pour cette rentrée.
21:17Oui,
21:17alors c'est vrai
21:18que LVMH,
21:18j'en avais parlé
21:19un petit peu
21:20il y a quelques semaines,
21:21mais on la surveille toujours.
21:26D'ailleurs,
21:26elle reprend des couleurs
21:28avec l'annonce
21:29finalement de Jérôme Powell.
21:30Elle prend un peu plus
21:31de 2%.
21:31On est aux alentours
21:33de 495 euros.
21:35Elle est toujours en baisse
21:36de 22%
21:37depuis le début de l'année.
21:38Elle se paye 22 fois
21:39les profits.
21:40Les résultats avaient été
21:41finalement
21:41plutôt bien accueillis
21:43par l'arché.
21:44Il y avait des bonnes nouvelles.
21:44avec une reprise
21:45de la demande en Chine.
21:46Donc nous,
21:47on est plutôt acheteurs
21:48sur ce titre.
21:49Et c'est vrai
21:50que STMicro Electronics aussi,
21:51on avait un peu
21:53avisé les portefeuilles,
21:54il faut le rappeler,
21:55quand elles étaient
21:55remontées vers les 27 euros.
21:57Mais finalement,
21:58le titre avait bien
21:59corrigé sur les dernières semaines.
22:01On est redescendus
22:02aux alentours
22:02de 21,50.
22:05Et on a été acheteurs.
22:07On a renforcé
22:07un peu nos positions.
22:08Le titre rebondit
22:09très bien aujourd'hui.
22:09Il reprend un peu
22:10un peu plus de 4%
22:12suite à l'annonce
22:13de Jerome Powell.
22:16Un peu comme
22:17les valeurs cyclistes.
22:18C'est ça qu'il y a
22:18Stellantis aussi
22:19qui vous mentionniez
22:20tout à l'heure
22:20qui reprend aussi
22:21des couleurs.
22:22Donc voilà,
22:23c'est vrai que nos valeurs
22:24de conduction
22:24plutôt LVMH,
22:27plutôt STMicro Electronics.
22:29On a profité,
22:29c'est vrai,
22:30ces derniers temps
22:30pour alléger
22:31un petit peu
22:31les valeurs bancaires
22:33européennes.
22:34puisqu'elles avaient
22:35beaucoup augmenté
22:36depuis le début
22:37de l'année.
22:38Et une semaine
22:38un peu difficile
22:39pour les banques.
22:40Effectivement,
22:40c'est vrai.
22:42Mais finalement,
22:44sur l'été,
22:45elles ont repris
22:45quand même
22:46un peu plus de 15%.
22:47Et on avait profité
22:48pour alléger
22:49un peu nos positions
22:50notamment sur Deutsche Bank
22:51et Banco Santander.
22:53Voilà pour vos valeurs
22:54de conviction LVMH
22:55et STMicro Electronics
22:56qui s'illustrent ce soir
22:57à la Bourse de Paris.
22:59Il nous reste deux minutes,
23:00Michel,
23:00je voulais votre avis
23:00sur une autre valeur.
23:01Quelle conviction
23:02vous avez-vous
23:03sur la France ?
23:04Parce que ça va être
23:04aussi un des grands dossiers
23:05de la rentrée finalement.
23:07Bon,
23:07reprise des hostilités
23:09la semaine prochaine.
23:10Le budget,
23:11est-ce que la France
23:11peut être le grand sujet
23:13de la rentrée
23:13en zone euro finalement
23:14pour les marchés ?
23:15Oui, parce qu'aujourd'hui,
23:17si on regarde les taux,
23:18les taux sont au même niveau
23:19que l'Italie.
23:20Et donc,
23:22ça veut dire que
23:22ce n'est pas si bien que ça
23:24d'une certaine manière.
23:26Je pense que...
23:26La question,
23:27c'est est-ce que la France
23:27peut être un sujet de marché
23:28enfin,
23:29véritablement un sujet de marché
23:30cet automne ?
23:31Oui,
23:31dans la mesure où
23:33si le budget n'est pas voté
23:35et si ça crée
23:37une instabilité politique.
23:38Là,
23:39si on a le sentiment
23:39qu'il va y avoir
23:40encore plus des mouvements,
23:42on risque d'être sanctionné
23:43fin novembre
23:44par le Standard & Poor's
23:45et donc avec,
23:45par la suite,
23:47des conséquences
23:48sur les taux en 2026
23:49avec le lancement
23:50d'obligations
23:50avec l'Allemagne,
23:52etc.
23:52Donc là,
23:53ça peut être,
23:54je pense que
23:55de septembre à novembre,
23:56ça va être
23:57un début d'année
23:59d'une rentrée compliquée
24:00au niveau de,
24:01on va dire,
24:02politique,
24:03sociale
24:03et financière
24:05par derrière.
24:06Oui,
24:07parce que si Standard & Poor's
24:08nous dégrade,
24:08nous passons à simple A+,
24:09si je ne me trompe pas,
24:11c'est le niveau
24:12auquel certains institutionnels
24:14ne prêtent plus
24:15ou à des taux
24:15beaucoup plus élevés.
24:17Il y en a beaucoup
24:17qui sont dans cette catégorie
24:18qui changent de braquet
24:19quand vous passez du double A
24:20au simple A ?
24:21Oui,
24:22c'est notable.
24:24L'idée,
24:25c'est qu'il ne faut pas oublier
24:26que les institutionnels
24:27qui achètent,
24:28ils veulent entre guillemets
24:28la sécurité
24:29et ce n'est jamais très bon
24:31d'avoir quelque chose
24:33qui perd de la valeur.
24:34Donc du coup,
24:35on va s'en débarrasser
24:36avec ces problématiques
24:37et ce qui veut dire
24:38que la France,
24:38pour pouvoir s'endetter
24:39et éventuellement faire
24:40son plan de relance,
24:42etc.,
24:42de soutien à l'activité économique,
24:44va devoir s'endetter plus cher
24:45et ça veut dire
24:46que ça pose des problèmes
24:47en termes politiques,
24:48c'est-à-dire
24:49est-ce qu'on est prêt
24:49à accepter cela ?
24:51Maxime,
24:51vous voulez dire un mot
24:52sur le cas de la France
24:53notamment
24:54ou pas spécialement ?
24:56Non,
24:57on sait qu'on a un CAC 40
24:59qui est quand même
25:00plutôt bien finalement,
25:02autour des 8000 points,
25:03il faut quand même le rappeler,
25:04malgré une saison des résultats
25:05qu'on craignait
25:06pour les résultats
25:07du deuxième trimestre
25:08et qui a été
25:08plutôt bien accueilli.
25:10On a finalement
25:11un marché
25:12qui est plutôt stable.
25:14Cet été,
25:14on a eu un été
25:15finalement assez tranquille,
25:16il faut le rappeler.
25:17C'est pas tous les ans,
25:18oui, absolument.
25:19Et c'est vrai que
25:20finalement,
25:22le CAC 40,
25:23les marchés financiers
25:23se portent plutôt bien.
25:25Les marchés européens
25:26se portent bien.
25:27Ceux qui disaient
25:27avec tout ce qui s'est passé
25:28autour des droits de douane
25:29et de l'instabilité
25:30qu'instaurait Trump,
25:31peut-être que l'Europe,
25:32les marchés européens
25:33reprendraient un petit peu
25:34de vigueur
25:35et qu'on délaisseraient
25:35les marchés américains.
25:36Non,
25:36ça n'a pas été le cas du tout
25:37finalement,
25:38Maxime à l'arrivée.
25:38Oui,
25:40c'est vrai.
25:40C'est vrai,
25:41finalement,
25:41on pensait que
25:42les valises américaines
25:43allaient surperformer
25:45complètement les indices européens
25:46et finalement,
25:48il y a encore match
25:49pour l'année 2025.
25:51Il y a encore match
25:51pour l'année 2025.
25:52Je pense que le fait
25:54d'avoir des taux à 15%
25:56peut permettre
25:57de réduire
25:58certaines incertitudes
25:59pour certaines entreprises.
26:00Donc,
26:00le marché européen,
26:01ça ne veut pas dire
26:02que ça va
26:02parce qu'il faut bien voir
26:03qu'il y a d'autres conditions
26:04qui sont nécessaires
26:05mais ça réduit l'incertitude
26:07et donc ça permet,
26:08même si ça devient problématique
26:09pour les affaires,
26:10mais ça permet
26:10de réduire
26:10certaines incertitudes
26:11au niveau macroéconomique
26:13et au niveau
26:13du commerce mondial.
26:14Il y a toujours match
26:15et puis il y a toujours
26:15la possibilité de se dire
26:16pour les Européens
26:17peut-être qu'on aura
26:18cette séquence de 6 mois
26:19qui aura montré
26:20qu'il vaut mieux faire
26:20du commerce
26:21avec les Européens
26:22qu'avec les Américains
26:23finalement.
26:23Parce que nous,
26:24on ne part pas de travers
26:25au premier abord.
26:26Oui, oui.
26:28On peut toujours rêver de ça.
26:29Mais bon,
26:30c'est compliqué.
26:33Les habitudes
26:33se sont dures à changer.
26:34Voilà,
26:34c'est terminé pour ce soir
26:35pour BFM Bourse.
26:37Merci messieurs.
26:37Merci Maxime
26:38d'avoir été avec nous
26:39au téléphone ce soir.
26:40Maxime Lejuez.
26:42Merci Géran
26:42chez GSD Gestion.
26:43Merci beaucoup Michel.
26:44A très vite.
26:44Merci Guillaume.
26:45Michel Rouimi,
26:46économiste consultant
26:47chez Lévy Capital Partners.
26:48Merci infiniment.
26:4917h57.
26:50On revient dans
26:51deux petites minutes.
26:52Le 18h écho
26:53sur BFM Business.
26:54Toute l'activité
26:55jusqu'à 18h30 évidemment.
26:56A tout de suite.
26:59BFM Bourse.
27:00Vos placements.
27:01Nos conseils
27:02sur BFM Business.

Recommandations