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  • il y a 2 mois
Ce jeudi 23 octobre, Gilles Guibout, responsable des actions européennes chez AXA IM, et Louis de Fels, directeur des gestions chez Gay-Lussac Gestion, se sont penchés sur la rumeur d'une suspension des achats de pétrole russe par la Chine, le bon démarrage des résultats trimestriels, les conséquences du shutdown aux États-Unis, le projet de l'administration Trump d'intégrer le capital des acteurs quantiques, et la baisse du bénéfice de Tesla de 37 % au T3, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00BFM Bourse, le club de la bourse.
00:04Nos experts du club ce soir, ils viennent de nous rejoindre.
00:07Louis Defel, directeur des gestions de Gellussac Gestion, bonsoir Louis.
00:10Bonsoir Guillaume.
00:11Et Gilles Guibou, bonsoir Gilles.
00:12Bonsoir Guillaume.
00:12Bienvenue également, responsable d'actions européennes d'AXAIM.
00:15On n'avait pas forcément prévu d'en parler, mais on peut peut-être démarrer par un peu de géopolitique.
00:19Donc d'après Reuters, les géants étatiques chinois du pétrole renonceraient, ou suspendraient plutôt,
00:25voilà, c'est provisoire, donc suspendraient leurs achats de pétrole russe.
00:28La Chine suspendraient ses achats de pétrole russe.
00:32C'est les achats chinois de pétrole qui financent la guerre russe en Ukraine.
00:36Alors là, s'il faut marcher derrière les Chinois, ça va poser un vrai problème à Vladimir Poutine.
00:40C'est une info Reuters qui demande encore confirmation.
00:42Si tel est le cas, ce serait peut-être un tournant géopolitique.
00:45Donc les géants pétroliers chinois renonceraient à acheter provisoirement du pétrole russe.
00:49Les cours du pétrole repartent à la hausse.
00:51Comment est-ce que vous accueillez ce genre d'infos, là, dans les va-et-vient,
00:54tous azimuts en matière géopolitique, en matière économique en ce moment ?
00:58Oui.
00:59Je pense que c'est plus un coup de billard à plusieurs bandes.
01:02Pourquoi ? Parce que les États-Unis, on a vu qu'ils avaient de nouveau menacé la Chine
01:07de refaire des représailles, notamment à cause des problèmes de stock de terres rares.
01:11Donc voilà, on sait que la Chine a une grande majorité de terres rares,
01:15et surtout celles qui arrivent à les manufacturer et qui arrivent à les transformer.
01:18Donc aujourd'hui, il y a une vraie problématique là-dessus.
01:21Donc je pense que, évidemment, ni la Chine ni les États-Unis ont envie d'aller en guerre,
01:26affrontement. Eux, ils veulent faire du business, c'est clair.
01:28Ils lui ont dit, c'est pour ça que le président Trump est revenu plusieurs fois.
01:31Donc voilà, c'est peut-être dans un accord entre les terres rares, quelque chose,
01:35en disant « je ne fais peut-être plus le pétrole russe, dans ces cas-là, tu me redonnes quelque chose ».
01:39Voilà, tout ça, je pense que c'est très géopolitique.
01:41Évidemment, on sera toujours les derniers à savoir ce qui se passe.
01:44Et je pense que tout ça, c'est vraiment remettre derrière, dans les accords,
01:48et la future rencontre entre le président américain et le chinois.
01:50Dans quelques jours, je suis supposé, en fin de semaine prochaine, la rencontre,
01:53pour l'instant, elle n'est pas encore annulée, donc elle a lieu,
01:55entre Donald Trump et Xi Jinping, fin de semaine prochaine.
01:58Comment est-ce que vous accueillez cette info qui mérite encore confirmation néanmoins ?
02:01Les géants pétroliers chinois suspendraient leurs achats de pétrole russe ?
02:05Ce qu'on voit, c'est que ça fait un moment que Trump essaye de couper les vivres à la Russie,
02:11et que là, il a sorti un peu l'arme nucléaire,
02:14c'est-à-dire que pour bloquer les achats de pétrole russe,
02:17il pointe sur l'utilisation du dollar, et de bloquer l'utilisation du dollar.
02:22Et on a vu que ça, par le passé, c'était quelque chose qui était une arme assez puissante.
02:28À court terme, effectivement, c'est compliqué de pouvoir traiter autrement qu'en dollars.
02:31à plus long terme, ça peut accélérer l'événité de la Chine de se dédollariser.
02:39Donc, on est toujours dans un jeu à plusieurs horizons de temps.
02:44À court terme, la Chine est sans doute obligée de prendre en compte cette menace.
02:50Et donc, effectivement, à court terme, ça veut dire qu'ils vont devoir réorienter leurs flux.
02:54Donc, effectivement, ça peut faire remonter un peu les cours du pétrole,
02:57mais on ne manque pas de pétrole aujourd'hui.
02:58Donc, je ne suis pas spécialiste du pétrole, et les prévisions sur le pétrole,
03:02c'est toujours ce qu'il y a de plus du coup.
03:04Mais je n'ai pas l'impression qu'on puisse remonter trop fort,
03:09parce qu'on sera en manque de pétrole bientôt.
03:11Oui. Total Energy gagne en tout cas de 2% aujourd'hui sur cette news,
03:14avec des cours du pétrole qui, depuis deux jours, rebondissent fortement.
03:16Brent actuellement à 66 dollars, brut léger américain 61 dollars.
03:19Et nos indices qui progressent encore.
03:21Le CAC 40 gagne 0,4, le S&P plus 0,36.
03:24Mais alors, ce qui nous frappe, on va montrer à ceux qui nous suivent en télé,
03:27et pour ceux qui nous suivent à la radio, là, en direct, on va vous expliquer de quoi il s'agit.
03:30Il se trouve que, même si les indices progressent, les investisseurs ont peur.
03:34Il y a aux États-Unis un indice bien connu, qui est l'indice de l'avidité,
03:37c'est CNN qui le propose.
03:39Et l'aiguille, aujourd'hui, elle est complètement patraque.
03:41C'est-à-dire que les investisseurs, ils achètent Wall Street,
03:43mais ils ont les jambes qui tremblent.
03:44Ils sont en mode extrême inquiétude.
03:46On est à l'entrée, à frontière de l'extrême inquiétude,
03:50du côté de l'état d'esprit des investisseurs.
03:52Mais ils continuent d'acheter, et les marchés continuent de monter, et ça tient.
03:55Comment est-ce qu'on l'explique, là ?
03:56Qu'on se tienne debout quand on est investisseur,
03:58mais qu'on ait les jambes qui tremblent autant.
03:59Oui.
04:02Pour le moment, on va bien voir, avec les résultats du troisième trimestre,
04:05comment ça va arriver.
04:06Évidemment, la plupart des gens, je pense qu'on ouvre tous les jours,
04:09vous voyez dans les journaux ou des analyses sell-side dire
04:12« Est-ce qu'on est en bulle sur l'intelligence artificielle ? »
04:15Donc, évidemment, les gens sont de plus en plus stressés
04:17et sont tous prêts à appuyer sur le bouton.
04:18Pour l'instant, ça tient bien.
04:20Il y a eu encore énormément de flux rentrant dans les techs encore cette semaine.
04:24La semaine dernière, on voit que ça continue.
04:26Ce n'est pas que les retails qui continuent, qui continuent.
04:29Donc voilà, ce qu'il faut, c'est que le marché soit rassuré.
04:33Bonne nouvelle, on rentre dans les publications.
04:34Là, c'était plutôt les banques.
04:35Ça sera plutôt la semaine prochaine, les fameuses GAFA qui vont arriver,
04:39qui vont peut-être rassurer le marché sur les dépenses liées à l'intelligence artificielle.
04:44Donc voilà, c'est vrai que c'est assez rare.
04:45C'est vrai que le vent n'est pas encore en extreme fear non plus.
04:47Donc voilà, après, ça peut rester plusieurs jours.
04:50Mais c'est vrai que normalement, c'est assez rare de voir un marché aussi haut
04:52avec un baromètre aussi bas.
04:54Normalement, c'est plutôt un indicateur contrariant.
04:58On est tout en bas quand c'est souvent le moment d'acheter et que le marché est assez bas.
05:01Donc là, c'est assez contrariant.
05:03Après aussi, il y a la périodicité dans les marchés, la cyclisme, je veux dire le timing.
05:08On est en octobre.
05:09Oui, on est en octobre.
05:10Vous savez que tout le monde avait peur entre septembre et octobre,
05:12ce sont souvent les mois où vous avez très peur.
05:14Et puis finalement, c'est plutôt bien passé.
05:16Et là, à partir de la dernière semaine d'octobre jusqu'à la fin de l'année,
05:19c'est les meilleures performances boursières aux Etats-Unis.
05:21Si on regarde historiquement, à partir d'aujourd'hui,
05:23si vous voulez vraiment être investi que sur une micro-période,
05:26c'est entre maintenant et la fin de l'année.
05:29Voilà, donc je pense que c'est pour ça que...
05:30On verra l'aiguille passer à l'extrême autre inverse.
05:33Peut-être en fin d'année.
05:34Un extrême avidité.
05:35Il faut réfléchir en termes peut-être inverses de ce dont on a l'habitude.
05:40C'est un petit peu...
05:41Cet indicateur est très parlant, justement.
05:43Ce n'est pas preuve d'un dysfonctionnement du marché.
05:46Au contraire, ça prouve qu'il est efficient.
05:48Mais ça rejoint...
05:49Vous savez, toute la réflexion qu'on a autour de...
05:51Mais comment ça se fait que le VIX ne monte pas ?
05:54Il y a une forme de nouveau paysage
05:58où nos indicateurs de volatilité, nos indicateurs de risque,
06:02sont très perturbés parce que, techniquement,
06:05on a des marchés qui sont efficients,
06:06qui sont toujours tirés vers le haut.
06:09Ça explique aussi le fait que les actions et l'or montent en même temps.
06:14Voilà, c'est une période très particulière
06:15qui est très intéressante à vivre, d'ailleurs,
06:17parce que ça chamboule un peu l'ensemble de nos repères.
06:19On est sur l'escalator, ça marche, on se laisse monter,
06:21mais on ne sait pas forcément comment il fonctionne, cet escalator.
06:23On en est là aujourd'hui, on y verra plus clair avec les publications.
06:25Comment est-ce que vous interprétez ce grand paradoxe ?
06:27Les investisseurs tiennent, ils achètent,
06:29mais ils ont les jambes qui tremblent.
06:30Je pense que, d'abord,
06:31ça nous met plutôt à l'abri d'une forte baisse.
06:35Parce que ça veut dire qu'en réalité,
06:36un certain nombre d'investisseurs ont soit pris des protections,
06:39soit ont une part de cage dans les portefeuilles.
06:41Et en réalité, aujourd'hui, effectivement,
06:42dans cette période de publication,
06:44on se demande ce qui va se passer.
06:45Ils sont quand même conscients de la réalité du marché.
06:50C'est-à-dire qu'en réalité, on a un marché
06:52qui est quand même très concentré
06:54en termes de performance
06:57et en termes de rentabilité.
07:01Alors même que, dans le même temps,
07:02on a des signaux de la microéconomie
07:05qui sont, une fois qu'on a retiré les hailles,
07:08en réalité,
07:09qui montrent quand même des signes de...
07:14Je ne veux pas dire de faiblesse,
07:16mais en tout cas des signes de prudence.
07:20Quand on regarde les commentaires de Coca-Cola,
07:22de Colgate ou de Mattel,
07:24on voit que le consommateur américain,
07:26et encore une fois,
07:27le consommateur américain,
07:27c'est 60 à 70 % du PIB américain.
07:30On voit que le consommateur américain,
07:32une fois qu'on est sorti des...
07:34Le consommateur américain,
07:38il a du mal.
07:40On voit que le chômage,
07:41il ne repart pas fort,
07:42mais en tout cas,
07:43on n'est pas loin du plein emploi,
07:45mais on voit que quand même,
07:46ça se dégrade un tout petit peu.
07:47Il y a quand même des signaux d'alerte.
07:52La bonne nouvelle...
07:53Donc là, dans les publications américaines,
07:54vous voyez plus de signaux d'alerte
07:56que de raisons d'être plus confiants.
07:5885 % des publics jusqu'ici
08:00sont quand même supérieurs aux attentes.
08:01C'est le meilleur scoring en 4 ans.
08:02Ce n'est pas si mal.
08:03Je pense que ce qu'il y a,
08:04c'est qu'on a une économie
08:06qui tient beaucoup mieux qu'attendue.
08:09On en reprendra tout à l'heure.
08:10Mais en réalité,
08:11on est face à une révolution technologique,
08:15industrielle,
08:16qui est celle de l'IA,
08:17qui en fait, aujourd'hui,
08:18vient tirer toute l'économie
08:22et qui vient sans doute participer à nouveau
08:24à une lecture déformée
08:26de l'économie américaine
08:28puisqu'en fait,
08:28on a vraiment une concentration
08:30sur un secteur en particulier
08:32qui va au-delà de la tech en réalité
08:34parce qu'il y a tous les investissements
08:35qui sont faits
08:36pour soutenir cette révolution IA.
08:40Oui, avec en plus l'impact à venir
08:41des droits de douane
08:42dont on se demande
08:42ce qui sera sur les consommateurs
08:43et les entreprises
08:44parce que pour l'instant,
08:45personne ne paye.
08:45On ne sait pas exactement
08:46où seront les impacts négatifs.
08:48On ne les voit pas encore apparaître.
08:49Oui et non.
08:49Ils viendront.
08:50On regarde les sociétés européennes.
08:52On a quand même eu
08:53un certain nombre
08:54de sociétés européennes
08:55qui, lors des publications du Q3,
08:58ont fait mention
08:59des droits de douane.
09:00Je veux dire,
09:00à commencer par Michelin.
09:01Mais avant Michelin,
09:02on avait eu d'Aimler.
09:03Donc, on a vu quand même
09:04un certain nombre de sociétés
09:05qui ont commencé à dire
09:07qu'on commence à sentir
09:08les impacts des droits de douane
09:10puisque jusqu'à maintenant,
09:11on n'avait rien fait
09:12puisqu'on ne savait pas
09:13de quel côté
09:14la pièce allait atterrir.
09:15Et donc, maintenant
09:16qu'on a à peu près le cadre,
09:18on commence à le sentir.
09:20Et les entreprises
09:22n'avaient pas encore réagi
09:23au prix de mesure.
09:25Et en réalité,
09:25c'est à partir de maintenant
09:26qu'elles vont commencer
09:26à éventuellement monter leurs tarifs.
09:28On parlera shutdown
09:29dans un instant quand même
09:30parce qu'on est au 23e jour
09:31et du coup,
09:32c'est le deuxième plus long shutdown
09:33de l'histoire désormais.
09:34On en parlera
09:35parce que dès demain,
09:36vendredi,
09:37les impacts vont aller croissant.
09:38On vous expliquera
09:39dans quelle mesure.
09:40Sur les publications,
09:41puisqu'on est dans
09:42qu'on a une avalanche
09:43aujourd'hui de publications.
09:44Alors, il y en a aux Etats-Unis,
09:44mais ici en Europe,
09:45c'est l'avalanche totale.
09:46Je ne sais pas comment vous faites
09:46pour venir nous rendre visite
09:47tellement il y a d'analyses
09:48à faire sur les publics du jour.
09:50Louis,
09:51est-ce que vous en sortez
09:52pour l'instant ?
09:53On n'est qu'au début de la saison,
09:54mais plutôt rassurés
09:55ou pareil,
09:55avec toujours des doutes ?
09:57Ça dépend vraiment des secteurs.
09:59Par exemple,
09:59encore ce matin,
10:00une société qu'on aime beaucoup,
10:01Idées Logistiques,
10:02vous savez,
10:02qui fait de la logistique
10:04pour les Coca-Cola,
10:06pour les Carrefour.
10:07Donc, c'est ce qu'on appelle
10:07la logistique contractuelle.
10:09Et il y a des effets de base
10:10très élevés
10:10parce qu'ils étaient allés
10:11aux Etats-Unis.
10:12Et l'année dernière,
10:12ils avaient fait déjà
10:13une très forte croissance.
10:14Donc, on s'est dit
10:14est-ce que la croissance organique
10:15allait ralentir ?
10:16Et ils ont encore fait 15%
10:18de croissance organique,
10:19que ce soit aux Etats-Unis
10:20et même en France.
10:21La France aussi continue
10:22de bien marcher.
10:23Ils ont lancé
10:23beaucoup de nouveaux programmes.
10:25Donc, ils vont continuer
10:25d'avoir une très belle croissance
10:27pour 2026.
10:28Donc, au moment,
10:29on pouvait penser
10:29que le consommateur américain
10:31allait ralentir
10:32ou même en Europe.
10:32On voit que des sociétés
10:33de la logistique
10:34en ont toujours plus besoin.
10:36Ils gagnent beaucoup
10:36de parts de marché.
10:37Donc, ça, c'est venu
10:38très rassurant.
10:39Il y a une deuxième société
10:40que c'était plus en début de semaine
10:42qui a très bien publié,
10:43c'est Virbac.
10:43Vous savez,
10:44c'est une société
10:45dans les laboratoires
10:47pharmaceutiques
10:48pour les chiens
10:49et les chats,
10:50notamment dans le pet food.
10:51Vous savez que maintenant,
10:51aujourd'hui,
10:52les gens dépensent
10:52de plus en plus d'argent
10:53pour leurs animaux.
10:55Et c'est un carton,
10:56notamment,
10:57sur tout ce qui est nourriture
10:58pour leurs chiens et chats.
11:00Donc, ça marche très bien.
11:01Je crois qu'ils ont fait
11:0112,5% de croissance organique.
11:04Donc, largement au-dessus du marché.
11:05Ils ont même permis
11:06de réviser à la hausse
11:07leur fourchette
11:08de croissance organique
11:09pour la fin de l'année.
11:10Et pourtant,
11:11est-ce que c'est
11:11de la consommation discrétionnaire,
11:12ça en l'occurrence ?
11:13Est-ce que c'est un signe
11:14que si vraiment
11:15on alimente de mieux en mieux
11:16ces chiens et ces chats,
11:17peut-être bio,
11:17enfin, je ne sais pas exactement,
11:18mais voilà,
11:19c'est que finalement,
11:20le consommateur,
11:21quand même,
11:21il fait ses choix,
11:21mais globalement,
11:22continue d'aller bien ?
11:24Donc, c'est vrai que
11:24le consommateur aux Etats-Unis,
11:26en tout cas,
11:26c'est maintenant
11:27plus qu'une question d'arbitrage
11:28parce qu'il ne faut pas
11:29non plus négliger
11:30que la plupart des Américains,
11:32contrairement un peu
11:32malheureusement en Europe,
11:34sont investis sur le S&P.
11:35Il y a un vrai effet
11:36création de richesse.
11:37Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui,
11:39tant que le marché tient,
11:39c'est vrai que ça donne
11:40cet effet richesse.
11:41Donc, on ne le voit pas trop,
11:42mais clairement,
11:43il n'y a plus du tout d'épargne.
11:44L'épargne Covid
11:45a complètement été consommée
11:46aux Etats-Unis.
11:47Il n'y a plus du tout
11:48de matelas de sécurité.
11:49Donc, pour le moment,
11:50ça tient.
11:51On en parlait tout à l'heure,
11:52le chômage commence
11:53à craquer encore.
11:55Et comme on dit très bien,
11:55il y a le shutdown.
11:56Donc, c'est vrai qu'au moment,
11:57il faut un shutdown.
11:58La question, c'est de se dire
11:59est-ce que c'est une bonne nouvelle
12:00le shutdown ?
12:00Parce qu'au moins,
12:01il n'y a pas de news macroéconomiques.
12:03Donc, pour l'instant,
12:04pas de nouvelles,
12:04bonne nouvelle, comme on dit.
12:05No news is good news
12:06pour le shutdown.
12:08Pour le moment, c'est plutôt...
12:09Je vais vous faire peur.
12:10Demain, on aura quand même
12:11un indicateur.
12:12Malgré le shutdown,
12:12on aura demain
12:13les prix à la consommation
12:14aux Etats-Unis.
12:15Un des très, très, très rares
12:16indicateurs qu'on aura.
12:17Très utile quand même
12:18parce que la fête se réunit
12:19la semaine prochaine,
12:19mine de rien.
12:20Et elle aura besoin
12:21d'une ou deux billes.
12:22Donc, demain,
12:22après la consommation,
12:23il sera intéressant
12:23de les suivre à 14h30.
12:2623e jour de shutdown,
12:27je le disais aujourd'hui.
12:29La Maison-Blanche
12:29a installé un énorme écran
12:31avec, en grand chiffre rouge,
12:34le nombre de jours,
12:35d'heures et de secondes
12:36de shutdown.
12:36Comme si la Maison-Blanche
12:37était fière
12:37de ce qui était en train
12:38de se passer.
12:38Parce que pour Donald Trump,
12:39c'est aussi une façon
12:40de faire peser la menace,
12:42le risque et la culpabilité
12:45de ce shutdown
12:46sur les démocrates.
12:47Il espère peut-être
12:48licencier définitivement
12:50un certain nombre
12:51d'employés fédéraux
12:52aujourd'hui au chômage technique
12:53du fait du shutdown.
12:54Et puis, dès demain,
12:55du coup,
12:56des pressions supplémentaires,
12:57notamment sur le trafic aérien,
12:59puisqu'à partir de demain,
13:00les employés essentiels
13:01pourraient ne plus percevoir
13:02leur salaire,
13:03parmi lesquels,
13:04donc, les contrôleurs
13:04du trafic aérien.
13:05Donc, des impacts
13:06supplémentaires à venir.
13:081600 petites entreprises,
13:091600 d'ores et déjà,
13:11n'obtiennent plus de prêts.
13:12Et les missions
13:13de police d'assurance
13:14contre les inondations
13:15sont désormais suspendues
13:16depuis hier aux Etats-Unis.
13:17Donc, c'est quand même
13:18concret le shutdown.
13:18Ce n'est pas qu'un chiffre,
13:19ce n'est pas que 23 jours,
13:20c'est aussi quand même
13:21la vie économique américaine
13:23qui s'en trouve un peu entravée,
13:25même si on n'a pas
13:26d'indicateur encore
13:27pour mesurer tout ça, Gilles.
13:29Non, on n'a pas encore
13:31d'indicateur.
13:32C'est pour ça que
13:32no news is good news,
13:33c'est mieux de ne pas en avoir, en fait.
13:34Mais on voit bien
13:36que ça a des implications,
13:37y compris concrètes,
13:37puisque j'entendais ce matin
13:39que c'était des salariés allemands,
13:42des bases américaines
13:42qui se retrouvaient
13:43à ne pas être payés aussi.
13:44Donc, on a quand même
13:46des implications concrètes
13:47et si ça dure, ça va effectivement
13:49diffuser.
13:52Et d'ailleurs, je crois
13:53qu'on a, je disais l'autre jour,
13:55on a quantifié l'impact
13:57en termes de points de croissance
14:00d'une journée de shutdown.
14:02Donc, il ne faut pas
14:03que ça dure trop longtemps.
14:04On est au 23ème jour,
14:06donc deuxième plus long shutdown
14:06de l'histoire.
14:07Et pour l'instant,
14:07toujours pas d'issue en vue
14:08entre Républicain et Démocrate.
14:10Donald Trump a fait savoir
14:11il y a quelques heures
14:11qu'il ne ferait aucun geste,
14:13qu'il ne lancerait aucune discussion
14:15sur les questions de santé
14:16qui divisent
14:16Républicain et Démocrate
14:17avant que ce shutdown
14:19soit terminé.
14:20C'est une façon
14:20de continuer de fermer la porte.
14:21On continue d'en parler,
14:22on est à 17 minutes
14:23de la clôture
14:24et on entre
14:24dans la dernière ligne droite.
14:26Le CAC 40,
14:27dans cette dernière ligne droite,
14:28accélère,
14:28il gagne 0,3%.
14:30Petite accélération,
14:318 231 points.
14:34Bureau Veritas aussi a publié
14:36plus 2,6%.
14:37Le secteur bancaire est en hausse
14:39et on replie
14:39STMicroelectronics,
14:40moins 13%.
14:41On en parlait tout à l'heure
14:42dans la famille BFM Bourse,
14:43c'est la tech française
14:45en fait qui souffre.
14:45Est-ce qu'il y a une malédiction
14:46de la tech française ?
14:47C'est une question
14:48qu'on peut se poser ensemble.
14:49Dassault Systèmes et STM
14:50sont les deux lanternes rouges
14:51après leur publication aujourd'hui.
14:52Il y a un problème spécifique
14:53à la tech française,
14:55c'est supposé progresser
14:56la tech en bourse.
14:57Être un moteur de croissance
14:58pour les indices,
14:59c'est le cas presque partout.
15:01Et là, au sein du CAC 40,
15:02ça ne veut pas dire
15:02qu'il n'y a pas de tech
15:03qui progresse en France,
15:04mais là, au sein du CAC,
15:05nos techs sont plutôt
15:06des boulets,
15:07des poids morts.
15:08Dassault Systèmes,
15:09depuis le début de l'année,
15:10moins 25%
15:10et STM perd 30%
15:12depuis le 1er janvier.
15:14Je pense qu'on a
15:15deux situations
15:16qui sont un peu différentes.
15:18Les semi-conducteurs,
15:19c'est très, très cyclique
15:21et on a un STM
15:24qui est exposé,
15:25assez largement exposé
15:26au secteur de l'auto,
15:28qui lui-même
15:28fait face à des difficultés.
15:29Dans le cas
15:31de Dassault Systèmes,
15:33on a une société
15:34qui va accroître
15:35cette année
15:35un bénéfice par action
15:38attendu en croissance
15:39de 10%.
15:40Et, encore une fois,
15:42j'entends que ce matin,
15:43les guidance ont été révisés
15:45au niveau du chiffre d'affaires.
15:47La guidance
15:48de résultats par action
15:49n'a pas été touchée
15:50parce qu'ils sont capables
15:51de compenser
15:51par des coûts.
15:53et ce qui compte,
15:55à mon sens,
15:55c'est de regarder
15:56les raisons
15:57derrière,
15:58qui expliquent
15:59ce ralentissement
16:00du chiffre d'affaires
16:00et de comprendre
16:02si ces raisons
16:02sont valables ou pas.
16:03Alors, c'est vrai
16:04que c'est décevant
16:04en termes de communication,
16:06mais quand vous avez
16:07d'un côté
16:07une société
16:08qui perd,
16:09on va dire,
16:0915%
16:10alors qu'on attend
16:11des chiffres en croissance
16:12sur l'année,
16:14alors croissance moindre,
16:15je l'entends,
16:15mais qui se payent
16:16maintenant moins de 20 fois,
16:17et que de l'autre côté,
16:18vous avez une société
16:19qui décroît
16:20avec sa marque phare
16:21qui ne perd que 13%,
16:22mais qui se paye
16:23maintenant plus de 40 fois.
16:27On comprend bien
16:28que ce qui fait
16:29la variation
16:29de cours de bourse,
16:31ce n'est pas nécessairement
16:31sous-jacent,
16:32c'est plus un positionnement
16:33des investisseurs
16:34par rapport aux attentes
16:36qu'il y avait
16:36sur ces chiffres-là.
16:38Sur Dassault Système,
16:39on s'attendait
16:40à des chiffres
16:40un peu meilleurs,
16:41c'est vrai,
16:42j'en veux pour preuve
16:43que quand on regarde
16:44l'évolution
16:44de Dassault Système
16:46sur ces deux dernières semaines,
16:48en réalité,
16:49on avait pris
16:49pas loin de 15%,
16:50c'est un titre
16:51qui valait pas loin
16:52de 26,5 il y a moins
16:54de 15 jours.
16:54Même s'il était encore
16:55en baisse depuis 1er janvier,
16:56il y avait eu un rebond récent.
16:57On avait eu un rebond
16:57en se disant,
16:58finalement,
16:59sur les chiffres
16:59du troisième trimestre,
17:00on pourrait avoir
17:01un petit rebond.
17:04Il y a un élément
17:05qui déçoit
17:05de manière récurrente
17:06chez Dassault Système,
17:07c'est effectivement,
17:08vous en avez déjà
17:08longuement parlé
17:09sur la division
17:09sciences de la vie,
17:12parce qu'en réalité,
17:14on est face
17:15à une société
17:15de logiciels
17:16qui donc,
17:17normalement,
17:18doit offrir
17:19une visibilité
17:20et une forte stabilité
17:22sur ses revenus,
17:24mais cette société
17:26Medidata
17:26a une composante
17:27un peu particulière,
17:29c'est que son chiffre
17:29d'affaires est composé
17:30de deux choses,
17:33on va dire,
17:33une part d'abonnement
17:34ou de licence,
17:35et d'autre part,
17:37de revenus.
17:37Et sur les abonnements,
17:38ça va.
17:38Et sur les abonnements,
17:39ça va.
17:39Et même à la limite,
17:40ça gagne,
17:41il gagne des parts de marché.
17:41Ce qui ne va pas,
17:43en réalité,
17:44c'est la partie
17:45qui est liée au volume,
17:46qui est liée
17:47aux essais cliniques.
17:48Et en réalité,
17:48les essais cliniques
17:49depuis le Covid
17:50ne font que baisser.
17:52Et quand je regarde
17:53Dassault Système aujourd'hui,
17:54ce que je vois,
17:55en réalité,
17:56c'est une société,
17:57ça me fait penser
17:57à Publicis
17:59il y a 4-5 ans.
18:00C'est une bonne nouvelle alors.
18:01L'avenir est plein de promesses,
18:03du coup.
18:03C'est-à-dire qu'on a
18:04une société
18:04qui se transforme
18:06en profondeur,
18:07où aujourd'hui,
18:08ils sont en train
18:08d'adresser
18:09la division Life Science,
18:11ils annoncent
18:12des nouveaux contrats,
18:13ils viennent travailler
18:14sur la façon,
18:15y compris,
18:16de reconnaître,
18:17de faire leur chiffre d'affaires,
18:18si on peut dire.
18:21Et donc ça,
18:21c'est une bonne nouvelle
18:22parce que ça veut dire
18:22que la société
18:23est capable
18:23de gagner de nouveaux contrats.
18:25Et effectivement,
18:26ils doivent solder
18:28les effets du passé,
18:29qui est ce paiement au volume.
18:31Oui.
18:32Mais ils sont dans la transition, là.
18:33Mais ils sont dans cette transition.
18:35Et quand on regarde
18:35en sous-jacent,
18:36en réalité,
18:37on n'a pas vraiment...
18:38Alors,
18:38si on met de côté
18:39les effets de devise,
18:40qui viennent un peu polluer ça,
18:42en réalité,
18:42on n'a pas de pression
18:43sur la marge.
18:45Donc,
18:45on a une société
18:46qui est en réalité
18:46assez saine.
18:48Oui,
18:48c'est le Publicis
18:49et le Publicis
18:49il y a 4-5 ans.
18:50Il y a 4-5 ans,
18:51Publicis était au fond
18:51du CAC 40.
18:52Et aujourd'hui,
18:53regardez,
18:53c'est une valeur brillante
18:54qu'on considère...
18:54Le leader sur son secteur.
18:56Et qu'on commence
18:57à considérer
18:57comme une valeur
18:58hier même,
18:58Publicis.
18:59Et quand on regarde
19:00d'AssoSystem,
19:02alors j'entendais
19:03votre séquence précédente
19:04où effectivement,
19:05il parlait des agents
19:06qu'ils ont présentés ce matin.
19:08C'est intéressant.
19:09C'est qu'en réalité,
19:09quand on veut faire de l'IA,
19:11le point de départ,
19:12c'est d'avoir la data.
19:13On ne peut pas faire d'IA
19:14si on n'a pas la data.
19:16Et comme Publicis,
19:17en réalité,
19:18d'AssoSystem,
19:18ils ont la data,
19:19ils la maîtrisent.
19:20Donc en réalité,
19:21pour moi,
19:21c'est un peu une incompréhension
19:24qui est liée essentiellement
19:26à des attentes
19:27qui s'étaient formées
19:27dans le marché.
19:29Voilà.
19:29Il suffisait que vous parliez
19:31pour que d'AssoSystem
19:31ne soit plus
19:32l'antenne rouge du CAC.
19:33Le titre est en train
19:34de réduire ses pertes
19:34un tout petit peu.
19:35Et STM, du coup,
19:36est l'antenne rouge maintenant.
19:37Ah bah oui,
19:37du coup,
19:37ils vont vous en vouloir
19:38chez STM Microelectronics.
19:39Il faudra en parler
19:39dans un instant
19:39pour rattraper le truc.
19:40Dans AssoSystem,
19:41limite un peu à moins 12,
19:42quand même,
19:42c'est une séance très difficile.
19:45On reste sur la tech française.
19:47Vous préférez, Louis,
19:47parler de quantique.
19:48Il se trouve que l'État fédéral américain
19:50va investir dans les acteurs quantiques.
19:51On a appris ça du Wall Street Journal.
19:53Les acteurs quantiques
19:54à Wall Street s'envolent aujourd'hui.
19:55Le quantique souverain,
19:56on parlait de cloud souverain.
19:57Le quantique souverain,
19:58ça comptera aussi.
19:59Il se passe beaucoup de choses
20:00aux États-Unis dans la tech.
20:01Il n'y a pas qu'il y a.
20:02Il y a le quantique aussi
20:03qu'il va falloir apprendre
20:04en tant que gérant de portefeuille
20:05à découvrir et apprivoiser.
20:07C'est vrai que ça nous paraît très loin.
20:08Le quantique,
20:09c'est vrai que ça a vraiment explosé.
20:10Je crois que depuis le début de l'année,
20:11toutes les valeurs liées au quantique
20:12sont en hausse de trois chiffres.
20:14Là, il y a eu des petites prises de bénéfices
20:16la semaine dernière.
20:17Il y a eu des petites rotations sectorielles
20:18qu'on a vues.
20:19C'est vrai que les valeurs un peu,
20:20puisque tout ça,
20:21c'est des valeurs qui ne font pas encore
20:22de chiffre d'affaires
20:22et qui font énormément de pertes.
20:24C'est vrai que c'est des valeurs
20:25qui sont énormément recherchées,
20:26notamment pour tous les fonds thématiques
20:28ou par les retails aux États-Unis
20:29qui ne marchent rien.
20:30C'est vrai qu'il y a eu une frénésie dessus.
20:32Pour l'instant, en tout cas en Europe,
20:33il n'y a aucune valeur en Europe
20:34sur la thématique.
20:35C'est vrai qu'on a l'impression
20:36que l'Europe,
20:37on est complètement en retard.
20:38De toute façon,
20:39tout se passe dans la tech.
20:40C'est aux Chines et aux États-Unis.
20:42C'est un peu le problème
20:43de Dassault Systèmes
20:44dont on vient de parler.
20:45Pour moi,
20:51à la fabrication d'automobiles,
20:52d'avions.
20:53C'est l'industrie un peu du passé,
20:55l'automobile,
20:55avec tous les devoirs qu'il y avait.
20:57On aura toujours besoin
20:58de 4 tiers.
21:00Le logiciel, c'est très bien.
21:02Mais néanmoins,
21:03il n'y a quasiment pas de dire
21:04qu'il y a peut-être de la data,
21:05c'est très bien.
21:06Mais c'est très loin
21:07de toutes les belles sociétés
21:08qu'il y a aux États-Unis.
21:09Je comprends que le marché aujourd'hui,
21:11c'est un marché de flux,
21:12que les flux sortent
21:13de ces valeurs françaises
21:14qui malheureusement
21:14ne sont plus forcément
21:15des valeurs d'amir.
21:16C'est un peu comme les sociétés
21:17de R&D externalisées.
21:18Vous savez,
21:19les fameuses Alten, etc.,
21:20qui sont boudées par le marché.
21:21Je comprends entièrement
21:22que ces sociétés soient boudées
21:24et aillent beaucoup plus
21:25dans la technologie de demain.
21:27Mais là, Gilles,
21:27vous disiez,
21:28vous allez être surpris
21:29parce que peut-être que...
21:30Transition en cours
21:31sur d'asso-systèmes.
21:33Le quantique,
21:34on n'en a pas en Europe.
21:35Pas de valeur sur le quantique.
21:36Vous partagez l'idée, Gilles ?
21:37On a des morceaux
21:39d'équipementiers.
21:40Il y avait un nom...
21:43C'est encore la préhistoire.
21:44On avait Atos
21:45qui s'était positionné dessus.
21:46On a Infineon
21:48qui travaille
21:51sur des puces quantiques.
21:53Mais on est encore très loin.
21:54Et de ce que j'en ai compris,
21:56il y a encore...
21:57On n'a pas de technologie
21:58qui soit encore stabilisée.
21:59Donc, on est encore très tôt
22:01sur cette thématique-là.
22:02C'est la préhistoire ici.
22:03Là-bas, aux Etats-Unis,
22:04ils entrent peut-être dans l'histoire.
22:05On commence peut-être
22:06à savoir écrire le quantique.
22:08Les acteurs du quantique progressent
22:10puisque l'État fédéral
22:11envisage d'intégrer le capital
22:12des acteurs quantiques.
22:13A Young Q,
22:14gagne 12% à Wall Street.
22:15Trigeti, une haute valeur
22:16du quantique à Wall Street,
22:17gagne 12%.
22:18Quantum gagne 9%.
22:19Et puis, on a eu un pas
22:20en avant important aussi
22:21de Google, Antoine,
22:22qui vous, vous a impressionné
22:23en l'occurrence cette semaine.
22:24Oui, c'est la fameuse puce
22:26qu'ils consacrent au quantique
22:28qui s'appelle Willow.
22:30Et ils ont fait état
22:31de résultats extrêmement prometteurs
22:33mais qui impressionnent
22:33même les chercheurs
22:34qui travaillent dessus.
22:35Ça recoupe un petit peu
22:36les indications
22:37qu'on avait eues dernièrement
22:38chez tous les noms
22:39que vous avez cités.
22:40mais aussi chez IBM
22:41qui est très performant
22:43dans le domaine
22:43et qui est vraiment
22:44au précurseur.
22:45Mine de rien,
22:46Intel a été un des premiers
22:47aussi à travailler dessus.
22:48Donc, on pourrait avoir
22:49des percées importantes
22:50mais on a des chercheurs
22:52un petit peu partout
22:52qui disent,
22:53voilà,
22:54en travaillant sur ces composants,
22:55on a véritablement
22:57l'impression,
22:57vous vous souvenez
22:58le film Interstellar,
22:59de travailler
23:01au milieu
23:01de dimensions différentes.
23:02et ça les trouble beaucoup
23:04à tel point
23:05qu'on a Sam Altman
23:06quand même d'Open AI
23:07qui a recruté récemment
23:09un astrophysicien
23:10qui est spécialisé
23:11dans les trous noirs.
23:13Non.
23:13Si, si.
23:14Pour l'huile quantique.
23:15C'est incroyable.
23:16Pour travailler justement
23:17sur toutes ces problématiques
23:18avec un esprit
23:20un petit peu ouvert
23:21sur des choses
23:24qu'on ne fait que
23:25directement appréhender.
23:26Et là,
23:26Google avec son processeur
23:28parvient,
23:28nous disent les spécialistes,
23:29à inverser le temps
23:30puisqu'il crée des échos
23:32qui révèlent
23:32la structure cachée
23:33de la matière.
23:34Comme rembobiner un film.
23:36Oui, oui,
23:36Interstellar.
23:37Ce qui pourrait permettre
23:38des applications médicales
23:39par exemple
23:40d'une précision atomique
23:41nous dit-on.
23:41Bon, en tout cas
23:42l'État fédéral
23:42prêt à investir
23:43au capital de ces acteurs-là.
23:45On a une tech américaine
23:46qui surperforme
23:47une nouvelle fois
23:47puis Tesla aussi
23:48qui a publié ses résultats.
23:50Et ça c'est Chris
23:52en Régie,
23:52notre réalisateur
23:53qui surgit.
23:54Bonsoir Chris,
23:55tu veux poser ta question ?
23:56On t'écoute.
23:57Ouais, salut Guillaume.
23:58Bonsoir aux experts du club.
24:00La publie de Tesla
24:01m'intéresse.
24:02Le titre baisse.
24:03Est-ce que c'est l'occasion
24:03d'en acheter des titres ?
24:05Parce qu'une voiture
24:06je n'ai pas les moyens.
24:10Enfin quoi que je ne sais pas.
24:11Non, il n'a pas encore les moyens.
24:13Je ne sais pas.
24:13Il vaut mieux avoir le titre
24:14ou une Tesla en vrai
24:15dans son garage en l'occurrence ?
24:16Quand on regarde
24:17ce qui a été annoncé hier soir
24:18par Elon Musk
24:19ou ce qui n'a pas été annoncé
24:20puisqu'elle a été très évasive
24:21sur les perspectives
24:22on se dit quoi ?
24:22Moins 3% en Tesla
24:23ce soir Gilles ?
24:25Moi je dois dire que
24:26je trouve que c'est un stock
24:28qui est assez conceptuel.
24:29je m'amusais l'autre jour
24:31à faire une petite comparaison
24:33aujourd'hui
24:35ça vend moins de voitures
24:36que BYD
24:37ça a des marges
24:37qui sont inférieures
24:38à celles de BYD
24:39et pourtant
24:43ça vaut
24:44et BYD est valorisé
24:47comme un constructeur normal
24:48alors qu'aujourd'hui
24:48sur la partie automobile
24:50très clairement
24:51il y a des nouveautés
24:54chez BYD
24:54il n'y en a pas chez Tesla
24:55et donc
24:56ça veut dire qu'aujourd'hui
24:58si on achète Tesla
24:58on n'achète pas la voiture
24:59il faut acheter le reste
25:00il faut acheter les batteries
25:01il faut acheter le robot taxi
25:03mais même là
25:04on s'aperçoit
25:04qu'ils ne sont pas
25:05ils ne sont pas tout seuls
25:05donc je trouve que
25:08il faut faire du preuve
25:10d'une très grande imagination
25:11et j'en manque certainement
25:12je préfère regarder
25:14des titres de tech françaises
25:15qui me paraissent
25:17Tesla c'est pricé
25:19comme un vaisseau spatial
25:20sauf qu'il publie
25:21comme un constructeur automobile
25:22c'est ça le problème
25:24il y a cette dichotomie
25:24qui sort cette dichotomie
25:26encore renforcée
25:27par le conf call
25:27d'Elon Musk hier soir
25:28qui a laissé
25:29des récisseurs
25:29qui sont patants
25:31c'est pour ça
25:33on ne recommande pas
25:34forcément de racheter le titre
25:35parce que
25:35en effet
25:36tu viens de le dire
25:37c'est le problème de gouvernance
25:38et la plupart
25:39c'est un titre
25:39qui est très politique
25:40on avait
25:41c'est vraiment
25:41tous les soutiens
25:42du président Trump
25:43qui achète le titre Tesla
25:45c'est vraiment lié
25:46au personnage
25:47vraiment
25:47c'est vraiment lié
25:48à Elon Musk
25:49qui est quand même
25:49qu'on aime ou pas le personnage
25:50un génie
25:51avec toutes les autres sociétés
25:52qu'il a fait
25:53notamment SpaceX
25:54qui a dépassé
25:55je crois les 400 milliards
25:56de valorisation
25:57donc voilà
25:58c'est vrai qu'aujourd'hui
25:59nous on préfère
26:00ne pas être dessus
26:01au moins c'est clair
26:03un tout petit mot
26:03du plénum du parti communiste
26:05on a eu le communiqué
26:05qui explique
26:06ce communiqué du plénum
26:07qui fixe le cap économique
26:08des cinq prochaines années
26:09qu'il faudra
26:10améliorer considérablement
26:12l'autonomie scientifique
26:13et technologique
26:14et obtenir des résultats
26:15significatifs
26:16en matière de développement
26:17de haute qualité
26:18voilà
26:18un extrait de ce communiqué
26:19ce compte rendu du plénum
26:21il y a des nouveautés
26:22il y a des choses
26:22comment vous interprétez
26:24ce que la Chine
26:25se fixe comme cap
26:26pour les cinq ans à venir
26:27je dois dire
26:29que ce n'est pas quelque chose
26:30sur lequel je me suis penché
26:31bon d'accord
26:32vous ne parlez pas chinois
26:33non
26:33Louis parle toutes les langues
26:35toutes les langues
26:36après il faut toujours mettre
26:39le combat
26:39qu'ont la Chine
26:40et les Etats-Unis
26:40eux ce qu'ils veulent
26:41la Chine
26:42c'est être la première puissance mondiale
26:44c'est leur seule obsession
26:45c'est avoir une revanche
26:47sur le monde
26:47et la question
26:48c'est dans combien de temps
26:49en combien d'années
26:50ils vont réussir
26:51et c'est vrai qu'on aime ou pas
26:52le président Trump
26:53au moins
26:53lui il en a bien conscience
26:55je crois qu'il s'est conseillé
26:56par quelqu'un
26:56qui est très très proche
26:58de la Chine
26:58qui a écrit un livre
26:59en disant
26:59comment la Chine
27:00va devenir le maître du monde
27:01et c'est vrai que c'est assez intéressant
27:03de voir
27:04donc voilà
27:05la Chine
27:05ça réfléchit
27:06pas comme nous
27:07c'est l'état qui décide
27:08et s'en suit
27:10c'est très bien organisé
27:11donc oui
27:12la Chine
27:12est très très en avance
27:14et c'est vrai que nous
27:16pauvre Europe
27:16on se retrouve
27:17c'est toujours
27:20beaucoup plus structuré
27:21c'est l'avantage
27:22d'avoir un pouvoir central
27:23et vous parliez
27:24de revanche à prendre
27:25de la part des Chinois
27:26le 19ème siècle
27:27les Chinois
27:27l'appellent le siècle
27:28des humiliations
27:29cette époque
27:30où l'Europe
27:30a largement pris le dessus
27:32notamment aussi
27:33grâce
27:33grâce à la voile
27:35à la navigation
27:36au 16ème, 17ème siècle
27:37et puis encore plus
27:38au 19ème
27:38avec la révolution industrielle
27:39les Chinois sont sortis
27:40de l'histoire
27:41et pour eux
27:41c'est le siècle des humiliations
27:42ils espèrent là en sortir
27:43ils sont carrément
27:44en train d'en sortir
27:45c'est justement
27:46Maurice Lévy
27:47le fondateur de Publicis
27:48qui quand on lui disait
27:49la Chine est un pays émergent
27:50répondait déjà il y a 20 ans
27:51non pas du tout
27:51c'est un pays submergent
27:52et qui est submergé
27:54bon on en parlera
27:55encore
27:56dans la suite de BFM Bourse
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