- il y a 1 jour
Ce mardi 18 novembre, Marc Riez, directeur général de Vega Investment Solutions, et Alain Pitous, senior advisor ESG, se sont penchés sur les marchés boursiers qui poursuivent leur repli (Wall Street, CAC 40...), le financement de la tech qui mise sur l'obligataire, l'incertitude des ménages aux États-Unis et la persistance de la pression sur l'immobilier dans le pays, ainsi que le doute sur une baisse des taux par la FED en décembre, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.
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00:00BFM Bourse, le club de la bourse.
00:03Avec ce soir, ils viennent de nous rejoindre, nos experts du club, Marc Ries, directeur général de
00:08Vega Investment Solutions. Bonsoir Marc. Bonsoir Guillaume. Bienvenue et en fil rouge Alain Pitou,
00:12senior advisor USG. Rebonsoir Alain. Bonsoir. Un jour spécial, on n'a toujours pas dit pourquoi,
00:16on n'expliquera tout à l'heure. Non, non, regarde le suspense, ça nous arrive à tous,
00:21même au meilleur. Marc, on est ravis aussi de vous retrouver, même si on aurait aimé vous
00:26retrouver dans meilleures circonstances. En l'occurrence, Wall Street est en baisse,
00:28moins 2%. Personne n'est mort non plus. C'est pour dire qu'on est désolés. Vous êtes bienvenus dans
00:38la maison, mais on n'a pas mis le chauffage. On est en baisse à Wall Street, on est en baisse en
00:41Europe. Le CAC 40 perd plus de 2%. On aurait aimé que vous veniez avec un peu plus de chaleur.
00:45C'est pas vous, c'est le marché, mais voilà. Comment vous la vivez cette séquence ? Est-ce que vous sentez
00:50que c'est le début de la fin du cycle haussier en bourse ? Ça me paraît un peu prématuré de dire ça.
00:56Ce que je vois, c'est que le marché a plus de mal maintenant à monter. On l'a vu avec les
01:02marchés américains qui, dernièrement, étaient un peu capés et donc les investisseurs s'étaient
01:07reportés un peu sur les valeurs européennes. Et là, on voit que les valeurs européennes,
01:11à leur tour, ont un peu une sorte de plafond de verre. On a vu que le CAC 40, par exemple,
01:16pour prendre cet exemple-là, on peut en prendre d'autres, sur les niveaux de 8 250, etc., a du mal à aller plus loin.
01:24Il est allé plusieurs fois toucher ces niveaux et à chaque fois, derrière, il repasse sous les 8 000 points.
01:29Donc, on sent que ça cale un peu quand on arrive à ces niveaux. Alors, ça reste une très belle année
01:37boursière sur les marchés actions. Donc, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Moi,
01:44ça me paraît un peu tôt pour dire que c'est la fin du cycle haussier, mais je ne serais pas étonné quand
01:49même qu'il y ait une petite phase de respiration, de correction. Dans mon esprit, ça peut représenter
01:55une dizaine de pourcents par rapport au niveau actuel de valorisation. C'est vrai que le moteur de la
02:01tech, de l'IA, qui a été le principal moteur depuis des mois, on ne parle plus que de ça, a l'air de soulever
02:06quelques questions.
02:07Oui, nos amis de zone bourse ont toujours des formules croustillantes. Ils nous disent que les marchés ont perdu la libido.
02:12Ils ont un petit test de libido en ce moment vis-à-vis de la tech. C'est pas mal trouvé. Il y a quelque chose de ça, effectivement.
02:19Les acteurs de la tech sont en baisse. Demain soir, Nvidia publira ses résultats. Le titre perd encore 3% ce soir. Et Amazon,
02:25moins 4. Amazon qui a lancé une émission obligataire, 15 milliards de dollars levés par Amazon. C'est sa première émission
02:31obligataire en dollars depuis trois ans. Les géants de la tech, manifestement, ont besoin d'aller trouver le
02:37l'argent pour financer leurs investissements. Comment vous interprétez qu'Amazon, après Meta, après Alphabet,
02:41après Oracle, choisissent de s'endetter pour financer ces investissements ?
02:45Je pense qu'ils partagent un constat commun. C'est que eux vont être les gros payeurs de cette phase
02:51initiale de l'IA. C'est-à-dire qu'en fait, c'est eux qui, finalement, vont traiter ces données, ce qu'on appelle
02:59les hyperscalers, finalement, ce qu'on a cité. Et donc, ils vont devoir investir beaucoup. Et pour ça,
03:06ils se disent que comme le marché, pour l'instant, les valorise énormément, comme également l'argent
03:12qu'ils empruntent leur coûte moins cher, finalement, que de diluer, que de faire des augmentations de
03:17capital, parce que les exigences, effectivement, des prêteurs sont moindres que celles des actionnaires,
03:22eh bien, c'est peut-être pas le mauvais moment pour eux pour y aller et se constituer des réserves
03:28qui vont leur permettre d'investir. Je pense qu'il y a quand même un consensus chez eux qui est le fait que,
03:33dans une première phase, avant de vraiment toucher les dividendes de l'IA, il va falloir mettre de
03:42très gros moyens sur la table pour être dans les très grands acteurs incontournables. Et donc,
03:47il se crée un peu des noisettes. Moi, qui suis un écureuil, c'est presque...
03:51C'est le groupe qui est départ, pour ceux qui n'auraient pas compris, voilà.
03:55C'est presque...
03:57On est avec Amazon sur une entreprise investment grade, donc on est sur du solide,
04:02la demande sur sa levée de dette a été manifestement énorme.
04:04Elle emprunte très facilement, pas chère.
04:06Et donc, l'idée, c'est que pour une entreprise investment grade comme Amazon,
04:10la dette coûte moins cher que les fonds propres. Les actionnaires, ils exigent un rendement
04:14implicite de 8-10 %, la dette, elle, coûte moins cher. Et en plus, on peut déduire les
04:19intérêts d'emprunt. C'est aussi l'autre avantage que peut être trouvé à Amazon.
04:22Après, l'entreprise fiscale, c'est encore moins cher.
04:23C'est ça.
04:24Non, je pense que ce n'est pas une stratégie idiote de leur part de le faire maintenant.
04:28C'est une saine gestion du capital.
04:29C'est une saine gestion de... Je ne pense pas vraiment de leur capitaux,
04:33mais des prévisions qu'ils ont de leurs besoins de capex. Et ils se disent,
04:37il va falloir qu'on investisse beaucoup.
04:40Bon, donc pas inquiet. Vous n'êtes pas dans le camp des inquiets face à ces levées de dette.
04:43Je ne suis pas, si vous voulez... Moi, j'ai vécu la bulle des technos.
04:48On y était.
04:50On était ensemble.
04:51On bossait ensemble à l'époque.
04:53Donc, voilà.
04:55Là était mon patron.
04:57J'étais son broker.
04:59Vous étiez le patron de Marc, Alain ?
05:00Ah bon, ça durait que l'air pour les terres.
05:03Non, c'était avec grand plaisir.
05:05Et alors, pour le coup...
05:06On voit qu'il doit encore porter la cravate, d'ailleurs.
05:10Et pour le coup, si vous voulez,
05:13le truc, c'est qu'à cette époque-là,
05:15on avait quand même des capex sur la tech
05:19qui représentaient jusqu'à 70% des free cash flow
05:23que dégageaient ces acteurs-là.
05:26Aujourd'hui, ce qui se passe, c'est qu'effectivement,
05:28les capex augmentent.
05:29Tout le monde le dit.
05:30Tout le monde le voit.
05:32Les capex, c'est les investissements
05:33que ces sociétés font sur la technologie.
05:36Et on est à 35%.
05:39Donc, on est à peu près à la moitié du pic
05:42qu'on a connu en 2000.
05:43On a des marges de progrès, alors ?
05:45Alors, on a, en tout cas...
05:47Ce que je dis, c'est que...
05:48Je ne sais pas si on a des marges de progrès,
05:49mais ce que je dis, c'est qu'on n'est pas
05:50dans une situation aussi critique,
05:52aussi menaçante,
05:53que celle dans laquelle on était à l'époque.
05:56À l'époque, pour vous donner un autre ratio,
05:58mais qui dit un peu la même chose,
06:00ça représente à peu près 30%
06:02du chiffre d'affaires de ces boîtes-là.
06:04Ça en représente 12,5%, 13%,
06:07selon ce qu'on regarde aujourd'hui.
06:09Donc, ça veut dire que, pour moi,
06:11l'élastique est beaucoup moins tendu
06:15qu'il ne l'était en 2000.
06:17Et donc, ça ne veut pas dire
06:19qu'il ne peut pas y avoir une correction.
06:20Mais pour moi, s'il y a une correction
06:21de 10, 15% à partir des valeurs d'aujourd'hui,
06:24ce sera déjà bien.
06:25Je ne vois pas le risque,
06:27comme disent certains intervenants,
06:28d'un crash de moins 40, moins 50,
06:31comme on l'a connu en 2000 sur la tête.
06:33Et si on allait vers un moins 10, moins 15
06:34sur la phase actuelle,
06:35si on y allait,
06:36est-ce que ce serait la fin du cycle haussier
06:39ou au contraire, l'occasion de nourrir,
06:40d'apporter l'oxygène
06:41qui commençait à manquer à ce cycle haussier,
06:44Alain, en l'occurrence ?
06:44Est-ce que cette baisse de 10, 15,
06:45elle est souhaitable ?
06:46Je rejoins ce que dit Marc.
06:47En fait, ce dont Marc parle
06:51et je pense que c'est vraiment ça,
06:53c'est les grosses entreprises de la tech
06:55qui savent aussi,
06:58qui ont l'expérience de la période
07:00des 20 ans qu'on vient de passer,
07:02qui est de dire
07:03les gagnants vont tout avoir,
07:05c'est-à-dire le winner's take all.
07:07Et ça, elles ne peuvent pas se permettre
07:08d'être en dehors de ça.
07:10Et à côté de ça,
07:11donc Marc évoquait des moins 40, moins 50,
07:13là tu ne te rappelles pas bien
07:15parce que c'était moins 80.
07:17La bulle, quand elle a pété,
07:18c'était du moins 80 en moyenne
07:20et du moins 90, moins 95
07:22sur quelques valeurs.
07:23Donc, on n'en est certainement pas là.
07:25Mais par contre,
07:26ce qui est intéressant de voir,
07:27c'est que les petites entreprises,
07:29on en parlait dans la demi-heure précédente,
07:31les petites entreprises
07:32pas rentables
07:33autour de la tech
07:35ont déjà pris un moins 40, moins 50.
07:37C'est-à-dire que quand vous avez
07:38les valeurs du quantique
07:40qui étaient très à la mode,
07:42très chaudes il y a 6-8 mois,
07:43elles ont pris un moins 40, moins 50
07:45par rapport au l'heure plus haut.
07:46Et qui ne datent pas d'il y a 2 ans.
07:48Ce sont des plus hauts
07:49qui sont quand même tout à fait récents.
07:51Et on a comme ça
07:51tout un tas de valeurs
07:52qui étaient très dans le mood
07:56des particuliers
07:58qui achetaient dès que ça baissait 3%,
07:59qui en remettaient un peu, etc.
08:01C'est l'époque où on a vu Palantir
08:02flamber et remonter
08:03largement au-dessus de 200.
08:06Une boîte qui vaut quand même
08:07400 fois les résultats,
08:09les chiffres d'affaires.
08:09Donc, on se retrouve un peu dans cette...
08:11Pour certains segments de marché,
08:13sur des trucs comme ça,
08:15des entreprises qui vont finir
08:16par faire du chiffre d'affaires,
08:17qui vont finir par être très grosses
08:18et qui vont effectivement
08:20rafler la mise.
08:20Mais aujourd'hui,
08:21elles sont une quinzaine dans le segment.
08:23Eh bien, il n'en restera pas 15
08:24dans quelques années.
08:25Et autant les grandes,
08:26je ne suis vraiment pas inquiet,
08:27effectivement,
08:28un moins 10, moins 15,
08:29il faudra regarder.
08:30Alors, peut-être dans l'ordre,
08:31je crois qu'un Google,
08:34un Nvidia,
08:35s'il y avait des reculs
08:36de moins 10, moins 15,
08:37ça se regarde vraiment.
08:38D'accord.
08:39Peut-être que Méta,
08:40je serais peut-être un peu plus...
08:42Sélectif.
08:43Un peu plus sélectif.
08:44On va dire,
08:44bon, ce n'est pas une valeur
08:45que j'aime tellement.
08:46Et puis Alphabet,
08:48si Alphabet rebaisse,
08:49parce qu'un jour,
08:49peut-être elle rebaissera,
08:50peut-être regarder ces valeurs-là.
08:52Par contre,
08:53sur les autres valeurs,
08:54je pense qu'il va falloir
08:54attendre les reprendre
08:56dans le chemin de la hausse
08:57plutôt que d'essayer
08:58de les choper dans la baisse.
08:59On parlera aussi dans un instant
09:00des questions sur la consommation
09:01parce que c'est quand même
09:02l'autre fait marquant,
09:03la publication de Home Depot
09:04qui abaisse ses prévisions.
09:06On est dans le bricolage
09:06à cause de l'inertie
09:07des consommateurs.
09:08On en parlera dans un instant.
09:09Home Depot perd 5%
09:10aujourd'hui à Wall Street.
09:11Mais juste pour finir sur la tech.
09:13On est à un peu plus de 24 heures
09:14de la publication d'NVIDIA.
09:15Ce sera demain soir
09:16après la clôture de Wall Street,
09:17cette publication.
09:18Marc Urquhart,
09:19qui est un investisseur historique
09:20d'NVIDIA,
09:21très suivi aux Etats-Unis,
09:22il intervient régulièrement
09:23sur les antennes de CNBC par exemple,
09:25il explique qu'NVIDIA,
09:26il n'y a rien à craindre.
09:26Le patron d'NVIDIA
09:27est fantastique.
09:28Il ne résonne pas
09:29au prochain trimestre,
09:30mais à l'horizon 2035-2040.
09:32Et il dit NVIDIA,
09:33c'est le Hermès
09:33du marché de la tech.
09:35C'est un Américain
09:36qui dit ça en plus.
09:37C'est bien pour nous.
09:37C'est le Tesla de l'iPhone.
09:41Le Hermès de la tech.
09:43Voilà ce qu'il dit.
09:44Vous êtes confiant
09:45sur cette publication
09:46ou vraiment les attentes
09:47sont tellement élevées
09:48qu'effectivement,
09:49il n'y a plus vraiment
09:49de potentiel de bonne surprise
09:50du point de vue du marché.
09:52Peu de potentiel
09:52de retrouver un moteur à la hausse
09:55grâce à NVIDIA
09:56et grâce à cette seule publication
09:57de demain soir, Marc.
09:58Alors moi, je vois deux temps
10:00un peu dans ça.
10:01Sur les résultats du T3,
10:03je ne pense pas
10:03qu'on va avoir
10:03de déceptions particulières
10:05par rapport aux attentes
10:07du marché.
10:07En général, c'est assez cadré.
10:09Et effectivement,
10:10comme elles sont très élevées
10:11et qu'ils nous ont habitués
10:12depuis deux ans
10:12à une progression pharaonique,
10:15on ne peut pas non plus imaginer
10:17que ça va être beaucoup plus
10:18que ce que le marché attend.
10:19Donc là,
10:21ce que je vois sur NVIDIA,
10:22c'est qu'elle a perdu
10:231,5% avant-hier,
10:243,5% aujourd'hui.
10:26Donc j'ai le sentiment
10:27que les marchés,
10:30avec ces 5% de correction
10:31sur deux jours,
10:32se préparent un peu
10:33et que donc il n'y aura
10:35pas de gros trous d'air.
10:37Moi, justement,
10:38c'est le type de valeur
10:39pour l'instant
10:39sur lequel je suis
10:40plutôt rassuré
10:41parce qu'on parlait
10:42tout à l'heure
10:42des hyperscalers
10:43qui empruntaient,
10:45qui s'endettaient
10:46parce qu'ils savaient
10:47qu'ils allaient devoir investir.
10:48mais ce phénomène-là,
10:50NVIDIA,
10:51lui,
10:52il n'y est pas confronté.
10:53C'est-à-dire que lui,
10:53au contraire,
10:54il est de l'autre côté
10:55du versant
10:57et il va recevoir,
11:00bénéficier finalement
11:01de tous ces investissements.
11:02Et à qui va-t-il vendre ?
11:05Qui sont ses clients ?
11:06Ce n'est pas le particulier
11:07fauché ou semi-ruiné
11:09qui va devoir acheter
11:12sa puce NVIDIA.
11:13C'est ses clients,
11:15ses Amazon,
11:16ses Meta, etc.
11:17Donc,
11:17il a des clients
11:19particulièrement solvables,
11:21capables d'investir,
11:22de tenir des crises, etc.
11:24Donc,
11:25je ne suis pas du tout
11:26acquis pour NVIDIA.
11:27Donc, cette course en ligne,
11:28je n'aurais pas pensé
11:29à comprendre à Kermes,
11:30pourtant on sait que ça a été
11:30ma valeur préférée
11:31pendant 15 ans.
11:33Mais oui,
11:34on peut dire ça.
11:35Donc, il ne faut pas
11:36forcément s'inquiéter
11:37de la consanguinité
11:37dans la texte.
11:38Une consanguinité
11:38entre gens
11:39qui ont un très bel ADN
11:40en quelque sorte.
11:41Une très belle génétique
11:41et ça va bien se passer.
11:42Oui, parce qu'on pourrait
11:43parler de consanguinité
11:44si le chiffre d'affaires
11:46se faisait entre eux.
11:49Or, quand même,
11:50n'oublions pas
11:50que le chiffre d'affaires
11:51d'Amazon,
11:52d'Alphabet,
11:53Alphabet d'ailleurs
11:54dans lequel vous avez vu
11:55qu'hier Warren Buffett
11:56est revenu à réinvestir
11:59alors qu'il s'était fait
12:00de grosses réserves de cash,
12:02350 milliards de dollars
12:03de réserves de cash
12:04ces dernières années.
12:06Bon, c'est des boîtes
12:09qui aujourd'hui
12:10vivent de la livraison
12:13de produits,
12:14qui vivent de la vente
12:16de publicités.
12:17Donc, cette consanguinité,
12:19moi, je ne la vois pas
12:20parce qu'ils ont quand même
12:22des clients externes
12:23au monde de la tech
12:24et l'essentiel
12:25de leur chiffre d'affaires,
12:26ils le font sur des secteurs
12:28qui ne sont pas
12:28la technologie.
12:30Amazon, pour moi,
12:31même s'ils utilisent
12:32beaucoup de tech,
12:34ils ont beaucoup avancé
12:34sur le cloud, etc.
12:36Mais ça reste quand même
12:37principalement
12:38de la logistique
12:40et du commerce en ligne.
12:42Donc,
12:43ce reproche,
12:45je ne le trouve pas fondé
12:47parce qu'il vient du fait
12:48qu'il n'y a plus d'acteurs.
12:49Mais on ne peut pas pour autant
12:50parler de consanguinité.
12:51Et alors, juste avant
12:52de revenir aux consommateurs
12:53et aux tendances plus globales
12:54de marché au-delà de la tech,
12:56le fait que, par exemple,
12:57Nvidia, lui seul,
12:58pèse à Wall Street
12:59trois fois plus
12:59que tous les acteurs énergétiques.
13:01Tous les acteurs énergétiques.
13:02Il n'y a pas d'Nvidia,
13:03il n'y a pas d'IA
13:04sans ces mêmes acteurs énergétiques.
13:05Est-ce que ça a encore
13:06un peu de sens ?
13:07On peut se dire
13:08les valorisations,
13:09mais à un moment...
13:10Enfin, oui,
13:11une forme de vertige.
13:12Le vertige,
13:12ce n'est pas forcément rationnel,
13:13mais on peut être pris de vertige.
13:14Et parfois,
13:19c'est un thème que...
13:21J'entends ça.
13:24Ça me...
13:25Enfin, ça n'a rien à voir.
13:27Vous comparez des choses
13:29qui sont différentes
13:31et dans lesquelles...
13:31Mais qui sont dépendantes.
13:34Dépendantes, mais différentes.
13:35Enfin, est-ce que Nvidia
13:37est dépendant
13:37de fabricants,
13:39enfin, de fabricants
13:40d'énergéticiens ?
13:42Oui, pour les data centers,
13:44mais ce n'est pas eux.
13:45Et puis, je pense
13:47qu'il faudrait regarder...
13:48Alors, je n'ai pas
13:49ce détail-là, mais...
13:50Microsoft se met à faire
13:51de l'énergie du nucléaire,
13:52par exemple.
13:52Oui, oui.
13:52Ils ont investi
13:53dans une centrale nucléaire.
13:54Microsoft.
13:54Alors, effectivement,
13:55c'est un besoin,
13:56mais ce n'est pas matériel
13:57dans leur prix de vente.
13:59C'est ça, le truc.
13:59C'est-à-dire qu'en fait,
14:01le prix de l'énergie
14:01dans ce que produit
14:04Microsoft, Amazon
14:05et les autres,
14:07effectivement,
14:07ils en sont très dépendants
14:08parce que ça fait fonctionner
14:09leur data center
14:10et ça leur permet
14:11d'améliorer le service
14:12aux clients.
14:13Mais s'il faut décaler
14:15d'un an,
14:16l'amélioration
14:17d'un service
14:19pour Amazon,
14:19je ne pense pas
14:20que ça change grand-chose
14:21aux résultats d'Amazon
14:22sur les deux ans qui viennent.
14:24Vous voyez,
14:24donc,
14:25c'est déterminant,
14:27mais en termes de prix,
14:29ça n'a pas de bien.
14:31Vous voyez,
14:32donc,
14:32bon,
14:33ce qui est plus embêtant,
14:34c'est en termes
14:36de consanguinité,
14:37moi, je trouve
14:37que c'est plus embêtant,
14:37c'est quand vous êtes
14:38un client particulier
14:39et que vous achetez
14:40de l'ETF MSCI World,
14:42il y a X% de NVIDIA,
14:44vous achetez du S&P,
14:46il y a X% de NVIDIA,
14:47quand vous achetez
14:47des thématiques,
14:48quelles qu'elles soient,
14:48vous avez du NVIDIA,
14:49de l'alphabet
14:50et du Apple
14:52ou je ne sais pas quoi dedans.
14:53À la fin,
14:54c'est ça qui est plus embêtant,
14:55c'est que vous avez du mal
14:55à trouver des vrais outils
14:56de diversification.
14:57J'entendais ce matin,
14:58il y avait une émission,
14:59une très bonne émission
15:00le matin à partir
15:00d'11h où on parlait
15:02des ETF et j'entendais
15:03un intervenant
15:04qui parlait de diversification
15:05et c'est vrai que
15:06c'est intéressant
15:06en termes de diversification
15:07de l'ETF
15:08et c'est embêtant
15:09qu'il y ait ces gros acteurs
15:10qui viennent rendre
15:12les choses moins diversifiantes.
15:13À trouver un replay,
15:14c'est tout pour investir
15:15en autre moment
15:15d'Antoine, bien sûr.
15:17Je ne saurais que trop vous rejoindre.
15:19L'édition de ce matin
15:20était extraordinaire en plus,
15:21très intéressante.
15:23Avec gros contenu
15:24sur les ETF
15:25avec Christian Fontaine
15:26du revenu
15:26et les experts
15:28de BlackRock aussi, bien sûr.
15:29Il pleure sur les marchés
15:30comme il pleut sur la tech
15:31aujourd'hui.
15:32On est à un quart d'heure
15:33de la clôture
15:33et il pleut sur la tech,
15:35y compris ici en Europe.
15:36Les acteurs tech
15:37sont en baisse.
15:37On a STM,
15:38on a Capgemini
15:39qui signe parmi
15:39les plus fortes baisses du jour.
15:40Le CAC 40 perd 2%.
15:42On a aussi le secteur auto.
15:43Stellantis perd 4,5%.
15:44Renault perd 4%.
15:45Le secteur bancaire,
15:47une seule hausse à Paris
15:48à un quart d'heure
15:49de la clôture,
15:49c'est Euronext
15:50en hausse d'1%.
15:51Et aux Etats-Unis aussi,
15:52il pleure sur Wall Street
15:53comme il pleut sur la tech.
15:54Le Nasdaq perd 1,3%.
15:56Avec ce titre Amazon
15:58en repli de 3,2%
16:00après sa levée obligataire.
16:01On en parlait tout à l'heure
16:02avec Marc et Alain.
16:03Également à suivre Cloudfair.
16:05Vous avez peut-être eu des soucis
16:06pour vous connecter à AX
16:08ou à certaines applications
16:08WhatsApp aussi d'ailleurs
16:09en début d'après-midi.
16:10C'est parce qu'il y a eu une panne
16:11chez Cloudfair, figurez-vous.
16:12Le titre perd en ce moment
16:133% à Wall Street.
16:15On en parle donc
16:16avec Marc Riez et Alain Pitou.
16:19Il faut qu'on parle
16:19du consommateur américain.
16:20Ça y est,
16:21on est entre dans la phase
16:22de publication
16:22des acteurs
16:23de la grande distribution.
16:24Jeudi, on aura Walmart.
16:25Demain, Target.
16:26Là, c'est aujourd'hui.
16:27C'est Home Depot
16:28qui a publié ses résultats.
16:29Le leader du bricolage
16:30aux Etats-Unis.
16:30Et alors, c'est pas terrible
16:31au point que
16:32Home Depot
16:33abaisse ses objectifs
16:34de bénéfice annuel.
16:35Nous pensons,
16:36dit Home Depot,
16:37la chaîne de magasins de bricolage.
16:38Nous pensons que l'incertitude
16:39des consommateurs
16:40et la persistance
16:41des pressions sur l'immobilier
16:42affectent de manière
16:43disproportionnée la demande.
16:44Voilà.
16:45Crise de confiance,
16:46nous dit Home Depot
16:46en quelque sorte.
16:47Oui, oui.
16:48C'est peut-être
16:49les premiers effets
16:50de cette remontée
16:51des droits de doigts
16:52aux Etats-Unis
16:53qui pèsent
16:53sur le pouvoir d'achat
16:54des consommateurs.
16:56J'ai l'impression
16:56que l'administration américaine
16:57commence à s'en apercevoir
17:00puisque vous avez vu
17:00que Donald Trump
17:01parle maintenant
17:02d'envoyer à chaque Américain
17:04un chèque de 2000 dollars
17:06à la fin de l'année
17:06pour essayer précisément
17:09de compenser...
17:11C'est l'année prochaine en fait.
17:12L'année prochaine.
17:13Oui, mais c'est...
17:14Aïe.
17:16Et donc,
17:17il commence
17:18à prendre conscience de ça.
17:20Alors, on le voit
17:21parce qu'il a aussi
17:22un peu modéré le ton
17:23avec certains partenaires étrangers.
17:25On a vu l'accord
17:25avec la Suisse
17:26à 15%.
17:27Beaucoup d'autres, etc.
17:29Et là,
17:31il ressent quand même
17:32monter un peu
17:33une vague
17:34de moindre popularité,
17:36disons,
17:36sans parler d'impopularité
17:37encore à ce stade,
17:39liée à la perte
17:39de pouvoir d'achat
17:40de ses électeurs.
17:42Et donc, ça,
17:43effectivement,
17:44c'est quelque chose
17:45qui peut affecter
17:46un peu
17:47la consommation
17:48des ménages
17:48aux Etats-Unis.
17:49Et on sait que
17:49la consommation
17:51des ménages
17:51aux Etats-Unis,
17:52c'est quand même
17:52encore aujourd'hui
17:54l'énorme moteur
17:56de la croissance mondiale.
17:58Ça compte un peu.
17:58Voilà, ça compte encore beaucoup.
18:00On voit que la conso chinoise
18:01aussi n'est pas très
18:02à la fête
18:02dans les derniers chiffres.
18:04La journée des célibataires.
18:06Et oui.
18:07Pourquoi vous dites ça ?
18:08La journée des célibataires,
18:10Marc.
18:10Le 11 novembre,
18:11chaque 11 novembre,
18:12c'est leur Black Friday
18:13à eux, aux Chinois,
18:14la journée des célibataires.
18:15Et effectivement,
18:15les célibataires
18:16n'ont pas le moral.
18:16Il n'y a pas eu
18:17beaucoup de consommation
18:17cette année.
18:19Bon,
18:20Home Depot
18:21qui alerte
18:22tout en disant
18:22que la baisse
18:23de la demande
18:24est aussi due au fait
18:25qu'il n'y a pas eu
18:25tant de tempêtes
18:26de cyclones que ça
18:27sur le territoire américain
18:28cet automne,
18:28si bien que d'habitude
18:29quand il y a des cyclones
18:30on vient de taper
18:30en bricole,
18:32on répare sa maison.
18:32Il n'y a pas eu
18:33trop de demandes là-dessus
18:34dit Home Depot.
18:34Sans le regretter,
18:35ils ne vont quand même
18:36pas souhaiter qu'il y ait
18:36des cyclones,
18:36mais ils disent
18:37que ça participe aussi
18:38de ces chiffres décevants
18:39du troisième trimestre.
18:40Alain ?
18:46Il y a aussi un peu
18:47perturbé l'économie américaine.
18:49Alors on aura des chiffres
18:50peut-être un jour
18:51dans quelques temps.
18:52Moi j'ai quand même
18:53été assez effaré
18:54et c'est quand même aussi
18:55un peu l'envers
18:56du décor américain.
18:57C'est-à-dire qu'on a
18:57une frange de la population,
18:59on l'évoque tout le temps,
19:00une fraction de la population
19:01qui détient des actions,
19:03qui consomment
19:03et qui est dans un monde
19:05très favorisé on va dire.
19:07Et puis une fraction
19:08de l'Amérique
19:09qui est quand même
19:10en grande difficulté.
19:11On a quand même
19:1240 millions de personnes
19:13aux Etats-Unis
19:14qui dépendent de l'aide alimentaire.
19:15Et c'est quand même
19:16des chiffres
19:18qui font quand même réfléchir.
19:21On a toujours
19:21ces problèmes
19:23avec les médicaments,
19:29les opioïdes
19:30où ils sont quand même
19:32encore extrêmement
19:33dépendants de ça.
19:34Il y a quand même
19:34une frange de la population
19:35aussi qui est quand même
19:36très affectée
19:37par ces événements.
19:38Donc on a quand même
19:39une Amérique
19:40qui n'a pas plus consommé.
19:43C'est-à-dire que je pense
19:44que ce que constate
19:45Home Depot
19:46sur une frange
19:48moyenne de la clientèle
19:48je pense qu'il y a
19:49une frange de la population
19:50qui descend
19:51dans les perspectives
19:52de gains.
19:54On le voit aussi
19:54dans les défauts
19:56de cartes de paiement,
19:56dans les défauts
19:57de crédit.
19:59C'est un sujet
19:59qu'on évoque
20:00assez régulièrement.
20:01Les défauts
20:01sur les cartes de crédit,
20:02les défauts de paiement
20:03sur l'automobile.
20:05Ça a quand même
20:05des signaux
20:06qui ne sont pas très bons.
20:08Moi j'écoute tout le temps
20:08les infos américaines.
20:09J'adore ça
20:10parce qu'il y a des radios
20:11trottoirs qui sont
20:12quand même assez excellents.
20:13Les gens se plaignent
20:13quand même
20:14d'un moment
20:15où l'inflation
20:17liée aux tarifs douaniers
20:19où Trump a quand même
20:21revu les tarifs douaniers
20:22sur des biens alimentaires
20:23la semaine dernière.
20:25Tout ça
20:26c'est quand même
20:28on est en train
20:28de se rendre compte
20:28que ça fait monter
20:31les prix.
20:31Et puis il y a
20:32une pression
20:32qui va avoir lieu.
20:33Tout ça aussi
20:34c'est peut-être
20:34aussi une pression
20:35pour faire
20:35Don't fight the fridge
20:36vous connaissez
20:37Don't fight the Fed
20:37là c'est Don't fight the fridge
20:38ils ont du mal
20:39à se courir
20:39certains américains.
20:40Et il y a aussi
20:41donc une grosse pression
20:43sur la Fed
20:43pour baisser ses taux
20:44alors il y a
20:45effectivement
20:46on voit les sondages
20:47de marché
20:47qui disent
20:48qu'on anticipe
20:49moins de baisse des taux
20:51pour le mois de décembre
20:52je pense que la pression
20:54va s'accentuer
20:54dans les 10 jours
20:55qui viennent
20:55surtout si les marchés
20:56ne se tiennent pas très bien
20:57on va avoir une grosse pression
20:58je ne serais pas étonné
20:59de voir les sondages
21:00de perspectives
21:03de baisse des taux
21:03revenir.
21:04Ah bah attendez
21:04c'est fait là
21:05on est à 45%
21:07le marché ne probabilise plus
21:08une baisse de taux
21:09de la Fed
21:09en décembre
21:09qu'à 45%
21:10donc le marché
21:11croit quasiment
21:11si la tension perdure
21:14sur les marchés actions
21:15en ce moment
21:16plus ces problèmes
21:17de consommation
21:18on peut quand même
21:19avoir une grosse pression
21:20sur la Fed
21:21avec une Fed
21:22qui éclatait aussi
21:22c'est à dire qu'avant
21:23on avait le président
21:25de la Fed
21:25qui parlait
21:25et puis tout le monde
21:26se mettait au garde-à-vous
21:27là vous ouvrez un journal
21:28il y en a un
21:29qui veut baisser les taux
21:30l'autre qui veut
21:31les baisser tout de suite
21:31d'autre qui veut
21:32les baisser fortement
21:33d'autres qui ne veulent rien toucher
21:34enfin on a quand même
21:35une politique de la Fed
21:36qui devient quand même
21:38assez spéciale
21:39forward guidance
21:40il n'y a plus trop
21:41de forward guidance
21:41il n'y a plus de guidance
21:43non plus d'ailleurs
21:43et en plus
21:45il y aura bientôt
21:46un changement en plus
21:46de président
21:47de la réserve fédérale américaine
21:48on entend parler
21:49de Scott Bessent
21:49l'actuel secrétaire au Trésor
21:50pour succéder à Jérôme Powell
21:52ce qui porterait un coup
21:53peut-être sûrement
21:54même à l'indépendance
21:55de la Fed
21:55et poserait au plus
21:56une question
21:56qui au Trésor
21:57du coup pour la suite
21:58comment vous regardez
21:59vous attendez
22:00vous anticipez
22:01vous vous préparez
22:02Marc
22:02à la Fed
22:03du mois de décembre
22:04moi je n'ai pas suivi
22:07ce mouvement
22:09du marché
22:10on est à 70%
22:12de gens
22:12qui croyaient
22:13à une baisse des taux
22:13en décembre
22:14on n'est plus qu'à 43
22:15c'est vrai
22:15mais moi je fais partie
22:17des 43
22:17je crois toujours
22:19qu'il y a
22:20de bonnes chances
22:21pour qu'en décembre
22:22la Fed
22:23fasse la dernière
22:24baisse des taux
22:25que les marchés
22:26ont anticipé
22:26assez largement
22:27une petite
22:29alors une petite
22:29voilà
22:30bien sûr
22:31mais
22:32si c'est la dernière
22:33ça posera problème
22:34alors voilà
22:35ma crainte
22:36c'est plus effectivement
22:37qu'après
22:38le dispo
22:39s'infléchisse
22:40et qu'il n'y ait pas
22:40grand chose
22:40en 2026
22:41ça je pense
22:43que ça risque
22:44effectivement
22:44d'être le cas
22:45si les signaux
22:47d'inflation
22:47qu'on a pu voir
22:48se confirment
22:49alors après
22:49ce qu'il faut voir aussi
22:51c'est que si la demande
22:52se calme un peu
22:53ben
22:54cette inflation
22:55ça va quand même
22:56la mitiger tout de même
22:58on ne peut pas y penser
22:59qu'il y ait beaucoup
22:59d'inflation
23:00si la croissance ralentit
23:02parce qu'on ne peut pas
23:03en fait
23:04si vous voulez
23:04le sujet c'est qu'on ne peut pas
23:05craindre tout et son contraire
23:06on ne peut pas à la fois
23:07craindre qu'il y ait
23:08beaucoup d'inflation
23:09beaucoup de hausse des prix
23:10etc
23:11et craindre que l'économie
23:13ralentisse
23:13je ne sais pas
23:14Donald Trump
23:15il dit qu'il n'y aura pas
23:15d'inflation du fait
23:16des droits de douane
23:17et il allège quand même
23:17les droits de douane
23:18sur les produits alimentaires
23:18parce que ça fait monter
23:19les prix
23:19mais il dit que ça ne crée
23:25elle est payée finalement
23:26par les pays étrangers
23:27par des entreprises étrangères
23:29etc
23:29et que c'était des recettes fiscales
23:31qu'il est rentrée pour l'Amérique
23:33sans contrepartie
23:34là il a reconnu récemment
23:36que c'était quand même
23:37dans la poche
23:38des ménages américains
23:39qu'il était pris
23:40l'essentiel de ces droits de douane
23:42et c'est pourquoi d'ailleurs
23:42il pensait à ce mécanisme
23:44de chèques
23:45de compensation etc
23:46donc moi je crois quand même
23:47qu'il va tenter
23:49de ne pas nacher ça
23:50et que ça ne réduira pas trop
23:52On investit dans quoi
23:53face à ces questions
23:54que se pose le marché
23:55peut-être que la baisse actuelle
23:56depuis quelques jours
23:56prépare le terrain
23:57tapis rouge
23:58au sens propre d'ailleurs
23:59pour un rallye de fin d'année
24:00parce que la baisse
24:01elle offre peut-être
24:02du potentiel pour la suite
24:03quand même
24:03alors ça dépendra
24:04de la fête et d'Nvidia
24:05mais dans quoi aujourd'hui
24:06dans cette phase un peu
24:07carrefour
24:08quoi qu'on est en train de vivre
24:09vous choisissez d'investir
24:10ou de ne pas investir
24:11en stand-by
24:12en attendant la fête
24:12et d'Nvidia
24:13Marc ?
24:13Alors nous pour l'instant
24:14on reste surpondéré
24:16sur les actions
24:17pour le moment
24:18on ne voit pas
24:20de vraies corrections
24:22alors c'est vrai
24:22le contexte de fin d'année
24:23en général c'est un contexte
24:25plutôt haussier
24:27bon
24:28là
24:29comme la hausse
24:31a été faite très tôt
24:32on ne pense pas
24:32qu'il y a encore
24:33beaucoup beaucoup
24:33de potentiel
24:34mais
24:35on voit quand même
24:37des inflexions
24:38on voit des inflexions
24:39par exemple
24:39comme en témoignent
24:40les valeurs du luxe
24:41sur les émergents
24:43sur la consommation
24:44des émergents
24:45etc
24:45donc
24:46on pense que c'est
24:47un peu tôt
24:48pour hurler
24:49avec les loups
24:50et se mettre
24:51à vendre
24:52on va voir ce que donne
24:53la publication
24:53d'un média
24:54c'est vrai que ce sera
24:54un moment très important
24:55mais pour moi
24:56ça reste une très très belle histoire
24:58Alain dans quoi vous investissez
24:59ou n'investissez plus ?
25:00Moi je crois que
25:02les trends en ce moment
25:04sont en train de se mettre en place
25:05pour quelque chose
25:06qui n'est pas terrible
25:07pendant quelques semaines
25:07tous les marchés
25:09se recorèlent
25:10et ce qui est assez troublant
25:11c'est qu'on a commencé
25:12par les actions
25:13c'est à dire qu'en fait
25:13c'est les actions
25:14de mauvaise qualité
25:15qui ont commencé à baisser
25:16là on attaque quand même
25:17les belles valeurs
25:19quand même
25:19des valeurs
25:20qui étaient
25:20les leaders de leur secteur
25:22donc c'est quand même
25:23pas terrible
25:23et puis en même temps
25:24on a le crédit
25:26qui se détériore
25:27on a l'émergent
25:28qui commence à plafonner
25:29également
25:30donc je crois que
25:31dans vos questions
25:33tout à l'heure
25:33c'était oui non
25:34je renforce
25:34moi je renforce pas
25:35tout de suite
25:35j'attends un petit peu
25:36je pense qu'il y aura
25:38occasion de rentrer
25:39un peu moins cher
25:40sur les belles valeurs
25:41et recommencer d'abord
25:42par les grands thèmes
25:44faciles
25:45on va dire
25:45c'est les Etats-Unis
25:46c'est le Nasdaq
25:47c'est pas l'Europe
25:49pas tout de suite
25:50et puis quand on est
25:51stock picker
25:53commencer par les très grandes valeurs
25:54les leaders de leur segment
25:55pour revenir sur le marché
25:57et pas commencer
25:57à aller faire le zouaf
25:59sur des petites valeurs
26:00qui peuvent remonter
26:01très fortement
26:02mais qui ont encore
26:03un peu de pression
26:03devant elles je pense
26:04et puis on va dire
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