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  • il y a 4 jours
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.

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00:00Business et la Tribune présente
00:01Le 18-19 d'Edvie Chevrillon
00:06Bienvenue dans le 18-19 avec mon invité Maurice Lévy, président d'honneur de Publicis.
00:14Bonsoir Maurice Lévy.
00:15Bonsoir Edvie Chevrillon.
00:16Si vous êtes là, c'est parce que demain vous fêtez vos 100 ans,
00:19enfin du moins évidemment c'est Publicis qui fête ses 100 ans.
00:23En fait, vous aurez dû faire ça en 2006,
00:26en 2026 pardon, parce que ça a été créé par Marcel Bluchstein Blanchet en 1926.
00:34Absolument, on aurait dû le fêter en 2026.
00:37On est à l'aube de 2026 et on va consacrer toute l'année à célébrer les 100 ans de Publicis.
00:44Donc c'est un joli coup d'envoi pour l'année 2026.
00:49Et puis on parlera aussi de vos voeux bien sûr, comme d'habitude toujours un tout petit peu décoiffant.
00:53Maurice Lévy, d'abord, revenons un instant sur la politique française.
00:58En ce moment, c'est un peu les ultimes tractations autour du budget, du budget de PLFSS.
01:04On a vu qu'Édouard Philippe, donc en raison, a dit, l'ancien Premier ministre, qu'il ne voterait pas.
01:10On a l'impression que Sébastien Lecornu s'accroche à avoir absolument un budget.
01:13Une question simple, vous, chef d'entreprise, Maurice Lévy, est-ce que vous êtes...
01:18Aujourd'hui, vous vous dites, il nous faut absolument un budget,
01:21ou comme de nombreux chefs d'entreprise qui disent, c'est pas si grave si on n'en a pas.
01:26Alors moi, je suis de ceux qui pensent qu'il faut arrêter le cirque.
01:31Et que ce cirque est absolument insupportable, surtout à l'étranger,
01:36où on passe pour des clowns, et les gens commencent à perdre confiance.
01:43Donc j'ai l'impression que tous ces allers-retours,
01:47ces espèces d'apprentis sorciers qui sortent des taxes toutes les trois minutes,
01:54tout ceci porte un préjudice considérable à la France.
01:57et je pense qu'effectivement, il faut arrêter.
02:01Alors, budget ou pas budget,
02:04moi j'ai l'impression que ne pas avoir de budget n'est pas si gênant que ça.
02:09Mais vous êtes de plus en plus nombreux à le penser et à le dire.
02:12Oui, mais je pense qu'au pire, que se passe-t-il ?
02:16Il y a une loi qui permet de lever l'impôt
02:20et on réplique les dépenses au niveau de l'année dernière.
02:25Bon, avec un peu de chance, on doit encore baisser le déficit.
02:31Mais le vrai problème que nous avons,
02:33et qu'on ne pourra pas résoudre parce que ce gouvernement n'a pas de majorité,
02:39c'est le fait que nos dépenses galopent,
02:42que nous sommes dans une espèce de spirale folle,
02:46et qu'il serait temps de l'arrêter.
02:47Il faudrait un reset, en fait, complètement,
02:51mais même de la mentalité des Français, c'est ça le problème.
02:53On est l'heure de reset de la France.
02:55Il faudrait que les Français apprennent une chose,
02:59c'est qu'ils payent, c'est eux qui payent sous budget,
03:02et ils ne le comprennent pas.
03:04Non, parce que tout le monde ne paye pas.
03:06C'est ça le problème.
03:07C'est que vous avez la moitié des Français qui ne payent pas.
03:10Enfin, s'ils payent à travers la CG, la TVA,
03:13mais ils ne payent pas d'impôts sur le revenu.
03:15Mais il faudrait qu'on réinvente en France
03:18l'équivalent de taxpayer aux Etats-Unis
03:21pour que les gens se rendent compte que c'est avec leur argent
03:24que ce cirque se déroule.
03:27Donc pas obligé d'avoir un budget,
03:30on peut très bien s'en sortir.
03:31Moi j'ai l'impression, je ne suis pas un expert de la question.
03:35Après, il faudra bien un budget, de toute manière.
03:37Qu'est-ce qui se passe ?
03:37On attend les municipales,
03:38ou alors on espère, vous espérez,
03:43qu'une démission du président ?
03:45Pas du tout.
03:46Moi je pense que...
03:47Non mais comment vous voyez la suite ?
03:48S'il n'y a pas de budget, il n'en faudra pas un.
03:49S'il n'y a pas de budget, on continue.
03:51Sébastien Lecornu change, donc saute.
03:53Mais pas nécessairement.
03:54À terme ?
03:55Mais non, mais pourquoi ?
03:57S'il continue à diriger le gouvernement,
04:02il n'y a aucun problème.
04:03On n'a pas de budget,
04:04mais on réplique les dépenses à l'identique,
04:08et on donne des instructions pour dépenser moins.
04:10Non ok, mais il n'a plus aucune légitimité,
04:12donc si vous voyez ce que je veux dire.
04:12Pourquoi ?
04:13Parce qu'il n'y a pas de majorité,
04:15ça veut dire qu'il n'a pas une majorité ?
04:16De toute façon, il n'y a pas de majorité.
04:18De toute façon.
04:20De toute façon, il n'y a pas de majorité.
04:22Donc il n'y a pas de légitimité.
04:23Je n'irai pas jusque-là.
04:29Il y a un gouvernement qui a été nommé,
04:32il est Premier ministre,
04:34il est en charge jusqu'au moment
04:36où il y a une motion de censure.
04:38Est-ce que vous êtes toujours pour vous trouver
04:39qu'il faut effectivement taxer les riches ?
04:41Il y a une question de justice fiscale.
04:42Parce qu'à chaque fois, vous êtes prononcé pour,
04:44en disant oui, moi j'accepte de payer plus d'impôts.
04:47Alors, je le répète,
04:50à voix haute, claire,
04:51et j'espère intelligible,
04:52je suis tout à fait d'accord pour payer plus d'impôts.
04:56Je ne pose qu'une seule condition,
04:58c'est qu'on s'attaque à la dépense.
05:00On arrête d'augmenter les impôts.
05:02Le problème, ce n'est pas la recette fiscale.
05:06Elle est très élevée.
05:07C'est un des champions du monde.
05:09Nous sommes très très forts sur la recette fiscale.
05:12Le sujet qui s'impose à nous,
05:16et non pas qui se pose,
05:17mais qui s'impose,
05:18c'est de traiter de manière sérieuse la dépense.
05:22Alors, Maurice Lévy,
05:24on va parler de choses,
05:26bah oui, quand même,
05:26plus gaire, en tous les cas,
05:27avec des belles perspectives.
05:29C'est Publicis qui fête ses 100 ans.
05:32On va rappeler que c'est donc créé par Marcel Blushstein,
05:36à l'époque.
05:37Oui, absolument.
05:38Il était dans un petit appartement
05:40au 17 rue du Faubourg, Montmartre.
05:42Il crée Publicis,
05:43parce que Publi, ça vient de publicité,
05:45et 6, c'est parce que c'est son chiffre fétiche.
05:48C'est incroyable lorsqu'on voit ce que c'est qu'aujourd'hui,
05:50Publicis, non ?
05:51Alors, il crée sa start-up,
05:53en quelque sorte.
05:54Exactement, il a une start-up avant l'heure.
05:56Oui, oui.
05:56Il crée sa start-up, en quelque sorte,
05:59en 1926.
06:01Il a 20 ans.
06:03À l'époque, pour être commerçant,
06:06c'est-à-dire pour pouvoir diriger une entreprise,
06:09il fallait avoir 21 ans.
06:11Et donc, il se fait émanciper légalement par son père.
06:17Et il prend la responsabilité de chef d'entreprise,
06:19il crée cette agence.
06:21Il est choqué, bouleversé,
06:24par la pauvre qualité de la réclame.
06:27Et il commence à créer la publicité moderne en France.
06:31C'est lui qui invente le slogan,
06:33c'est lui qui invente les jiggles chantés,
06:35c'est lui qui, plus tard,
06:38va aller aux Etats-Unis
06:40et à prendre...
06:41Oui, et puis la pub pour Boursin,
06:42la première pub à la télévision.
06:43Ah oui, ça c'est déjà 60 ans plus tard.
06:46Oui, 68.
06:48Oui, 68, enfin 40 ans plus tard.
06:51Il fait une guerre absolument extraordinaire.
06:54Il rejoint le général de Gaulle.
06:56Il réussit à se faire enrôler
06:59par la 8e armée américaine
07:02comme copilote.
07:04Et il fait des missions au-dessus de la France.
07:07Et donc, c'est vraiment un personnage immense,
07:13en plus, très attachant.
07:18Et il a été pour moi un mentor extraordinaire.
07:22Et je lui en serai reconnaissant toute ma vie.
07:25Il m'a appris énormément de choses.
07:27Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses
07:29que je tiens de lui.
07:30Mais après, vous prenez,
07:33je veux dire, vous relevez d'une manière
07:34quand même digne, on va dire, comme ça.
07:37Je ne veux pas vous flatter, Maurice Lévy,
07:39mais enfin bon, vous rentrez en 1975,
07:41au départ, comme à Direction d'Informatique.
07:43On connaît l'histoire, quand même,
07:45parce que vous l'avez raconté plusieurs fois,
07:47du feu qu'il y a eu
07:48dans les bureaux de Publicis.
07:51Puis à partir de là, j'ai envie de dire,
07:53c'est le début de votre gloire.
07:54Et vous transformez complètement, en fait,
07:57l'agence Publicis.
07:58Et notamment parce que,
08:00alors qu'on est très, très loin, en fait,
08:02vous êtes le premier, vraiment,
08:05à être convaincu de l'importance du numérique
08:07dans la pub.
08:09J'ai envie de dire, 40 ans, soit 50 ans après,
08:12c'est encore vrai.
08:13Et c'est de plus en plus vrai.
08:14Et vous avez tracé un chemin, quand même,
08:18très important.
08:19Oui, alors, j'ai d'abord le bonheur
08:21de partager la responsabilité
08:25de porter l'avenir de Publicis
08:27avec Elisabeth Ballinter.
08:29Et nous formons, à ce moment-là,
08:31la fille de Marcel Blushteyn.
08:33La femme de Robert Ballinter, bien sûr,
08:35mais la fille de Marcel Blushteyn.
08:36Exactement.
08:37Et nous formons un tandem
08:39où elle est la gardienne,
08:41la vestale de l'entreprise.
08:43Et je suis celui qui la développe.
08:47Alors, le numérique, pour moi,
08:49c'était naturel.
08:50L'informatique, je suis tombé dedans
08:53quand j'étais petit.
08:54Et donc, comprendre assez tôt
08:56que ce n'est pas un feu follet
08:59et que ça va durer
09:01et que ça va se développer
09:02et que ça va pénétrer tous les foyers,
09:05c'était une évidence, quasiment.
09:08Et donc, à partir de là,
09:09on a eu une épopée assez formidable.
09:13Alors, un petit détail, quand même,
09:14très amusant.
09:15nous avons été la première agence
09:19à créer un site web en France.
09:23À l'époque, on était à l'époque du Minitel
09:25et je me souviens être allé voir Hervé Bourge
09:29qui dirigeait à l'époque TF1
09:31et je lui ai dit,
09:32mais le Minitel, ça n'a pas duré,
09:34votre TF01...
09:36Il y a une Minitel rose, si vous voulez,
09:37enfin, c'est autre chose.
09:40TF01, ça n'a pas duré.
09:42Vous avez intérêt à créer un site web.
09:47Je ne vois pas très bien l'intérêt.
09:48Je lui ai dit, si, si, je vais vous le montrer.
09:50Et on avait fait quelque chose pour nous-mêmes.
09:53Je lui montre un peu ce que nous avions fait
09:55et il m'a dit, d'accord.
09:57Et d'ailleurs, c'est très intéressant
09:58puisqu'ensuite, on a travaillé sur ce site
10:00avec Anne Sinclair.
10:01En même temps, on voit bien tout...
10:06Donc, vous devenez la première agence en France
10:10mais après, c'est à l'international.
10:12C'est ça qu'il y a eu, la rachat de Léo Burnett,
10:13il y a eu le rachat de Sachi Sachi.
10:15Il y a eu quand même...
10:17Peut-être votre seul échec, Maurice Lévy ?
10:20J'ai connu beaucoup d'échecs.
10:23C'est la fusion Publicis-Somnicom.
10:26Oui.
10:26Bon, là, on est déjà en 2013.
10:28Un ratage.
10:29Un ratage.
10:30Un ratage.
10:30Un ratage.
10:31Vous avez retenu quoi, tiens, comme leçon ?
10:32C'est intéressant parce que les échecs,
10:34c'est presque aussi important que les réussites.
10:36Oui.
10:36C'est un ratage qui est dû à une tentative par Omnicom
10:44de ne pas respecter les engagements de fusion entre égaux.
10:49On sait que les fusions entre égaux sont très difficiles à faire.
10:52Nous avions pris le pari que nous pourrions le faire.
10:56L'expérience a montré que ce n'était pas possible.
10:58Mais maintenant, vous vous dites quoi ?
11:00On dit que...
11:01Alors, nous, le parcours que nous avons fait est un parcours...
11:03Non, mais il faut se dire qu'il faut toujours être dominant ou dominé.
11:07Mais en fait, ça n'existe pas, le 50-50.
11:09C'est ça que vous vous dites ?
11:10Malheureusement, c'est ce qui s'est passé.
11:13C'est que, clairement, il n'avait pas l'intention de mettre en œuvre
11:17les organisations, les gens, les systèmes dont on avait décidé avant la signature.
11:27Est-ce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'il y a de nouveau les tentatives du côté d'Avas,
11:30vis-à-vis de WPP, même Publicis ?
11:34On va vers une nouvelle phase de consolidation dans la publicité, vous pensez ?
11:39Il y a deux jours, a été annoncée la nouvelle organisation d'Omicom
11:45qui a fusionné avec IPG, et donc ils sont devenus numéro 1 mondial pour 2026.
11:54Donc, nous avons encore quelques semaines de joie d'être numéro 1.
11:58Vous savez...
12:00Mais du coup, là, est-ce que l'ambition de redevenir, je ne sais pas, en 2027,
12:04numéro 1, est là ?
12:06L'ambition de Publicis a toujours été d'être les meilleurs.
12:11Pardon de le dire de cette façon-là, c'est un peu...
12:13Oui, mais numéro 1 ou les meilleurs ?
12:14Ce n'est pas tout à fait la même chose.
12:15J'ai dit les meilleurs.
12:16Ok.
12:17Et les meilleurs peuvent devenir numéro 1.
12:19Nous sommes d'accord, mais les meilleurs...
12:21Et donc, nous sommes devenus numéro 1 grâce à un travail formidable d'Arthur Sadoun,
12:26qui est le président-directeur général de Publicis,
12:30et qui m'a succédé, et qui a porté l'entreprise encore plus haut.
12:34Et donc, est-ce que vous pensez...
12:36Est-ce que vous pensez qu'on va vers une nouvelle phase de consolidation ?
12:39On le voit, vous l'avez dit à l'instant, avec Omnicom et IPG, on le voit aussi...
12:44Je crois que la chose la plus importante qui va se passer dans le secteur de la publicité,
12:49c'est qu'il va y avoir des gens qui vont gagner grâce à l'IA,
12:52et des gens qui vont perdre à cause de l'IA.
12:55L'IA, l'intelligence artificielle.
12:58Et j'ai l'impression que, de nouveau, le groupe qui est en avance sur ses concurrents,
13:06c'est bien Publicis, puisque nous avons énormément investi dans le domaine de l'IA,
13:11et que nous pensons être en mesure de gagner des parts de marché,
13:16grâce à tous ces développements, tous ces outils,
13:21toute cette créativité que nous savons exécuter grâce à l'IA.
13:26– C'est vrai que ça bouleverse.
13:27Comment se porte le marché de la pub ?
13:29On parle de l'instabilité en France, arrêter le cirque,
13:32vous nous avez dit, Maurice Lévy, je crois que c'est en quoi vous avez bien répondu.
13:34– Oui, pardon d'avoir utilisé le mot de cirque, mais c'est l'image que ça donne.
13:39– Oui, c'est l'image qui nous saute aux yeux.
13:41Le marché de la pub se porte comment en France ?
13:44Parce qu'il est chahuté, il est bousculé par cette instabilité politique,
13:48par l'arrivée de l'IA qui, quand même, rebat les cartes.
13:50– Alors, le marché de la pub en 2025 était plutôt bon.
13:56Et à l'échelle mondiale, il reste bon.
14:00La France connaît, curieuse coïncidence de date,
14:05depuis la rentrée, une baisse assez sensible des investissements.
14:13Et d'ailleurs, je pense que malheureusement, vous devez les ressentir aussi ici.
14:18– Bien sûr, on voit bien que les investissements ne sont pas bons.
14:20– Et tout cela est le résultat d'une inquiétude de la part des chefs.
14:24– Donc le marché 2026, vous le voyez quand même moins combien, Maryse Lévy ?
14:28– Sur l'ensemble de l'année, le marché va très peu baisser.
14:34Mais sur le quatrième trimestre, il va baisser de 6 à 7%.
14:37– Ah oui, ça c'est beaucoup.
14:38– Au total.
14:39– D'où le cri d'alarme qui a poussé ici même Mercedes-Benz,
14:43qui est évidemment BETC, mais qui est aussi la chef de la filière com.
14:48Elle est venue dire, attention, attention, la com c'est important.
14:51– Et ça c'est sur la France.
14:53À l'échelle mondiale, le marché va continuer de progresser.
14:56Et c'est cela qui fait encore la différence.
14:59Je veux dire qu'on est en train de regarder un peu nos problèmes et nos difficultés.
15:04On ne regarde pas le fait que, pendant que nous, nous sommes en train de nous déchirer,
15:09le monde avance, le monde progresse, et nous, nous régressons.
15:15Et là, c'est une situation qui est intenable et il faut absolument la traiter.
15:19Alors, le marché, quelques difficultés.
15:24Publicis vit plutôt bien, progresse, continue de progresser,
15:30bat tous les records en matière de croissance.
15:32et en 2026, ma foi, on n'a pas encore d'indication.
15:41Et Arthur, probablement, parlera au début de l'année.
15:46– Quand vous ne dites pas encore d'indication,
15:47c'est-à-dire sur ce que va devenir Publicis ?
15:51– Non, non, c'est très bien que le publicis va, une fois de plus,
15:56être une entreprise qui va innover,
16:00qui va créer de nouvelles choses,
16:02qui va accélérer le rythme,
16:06qui va se développer plus vite que les autres.
16:09– Et pour ceux qui nous regardent à la télévision,
16:11on peut voir, c'est les vœux,
16:12il y a toujours des vœux qui sont assez disruptifs chez vous.
16:16Donc, à chaque fois, il y a un message qui est passé.
16:19– Ben oui, là, c'est le message du centenaire.
16:23– Mais c'est aussi le message, en anglais,
16:26« never give up », en français, « n'abandonne jamais ».
16:29Publicis n'abandonne jamais.
16:32On est des combattants, des combattants de la croissance.
16:35On est aussi des combattants français,
16:37parce qu'une des choses les plus difficiles
16:39à laquelle j'ai eu à me confronter,
16:43c'est de préserver notre francité au plan international,
16:48dans un monde dominé par les anglo-saxons,
16:51ce qui n'est pas facile.
16:52– Qui est susceptible, pardonnez-moi,
16:55je fais juste le passe du coq à l'âne,
16:56mais quand même, qui est vous qui a côtoyé
16:59quand même énormément de personnalités
17:01chez l'entreprise, de chefs politiques ?
17:03Qui est la carure pour être président,
17:06président ou Premier ministre aujourd'hui ?
17:09Qui vous frappe ?
17:11Quelle que soit la tendance, je ne vous demande pas…
17:13Parce qu'il n'y en a pas beaucoup quand même.
17:15Il y a beaucoup de candidats,
17:16mais il n'y en a pas beaucoup qui ont la carure possible.
17:19– Moi, je ne vais pas me jouer au jeu des noms
17:24et des spéculations sur les noms.
17:28Moi, je pense qu'il faut un homme d'État
17:31et conscient des responsabilités
17:35pour les générations à venir
17:37et pour le gap qu'il faut impérativement combler,
17:43d'autant plus que l'Europe n'aide pas beaucoup en ce moment.
17:47On ne peut pas dire que l'Europe soit une force tractrice.
17:52Elle ne le tracte pas.
17:54Et donc, il est extrêmement important…
17:56– On a un manque de leaders.
17:57– On connaissait qu'on a un manque de leaders.
17:59– Mais la France et l'Allemagne
18:01devront reconstituer ce tandem gagnant
18:04et être les deux à tracter l'Europe.
18:07Mais pour cela, il faudrait que la France
18:09résolve son problème de déficit
18:12et ait un gouvernement avec une majorité.
18:14– Oui, difficile.
18:16Merci beaucoup, Maurice.
18:17– Merci à vous, merci de votre invitation.
18:18– Bon anniversaire.
18:20– Merci, vous voyez, pour 100 ans, ça va.
18:22– Voilà, pour 100 ans, je trouve que quand même,
18:24vous êtes encore mon pied-monnaie.
18:25– Merci.
18:26– On voit évidemment, on parlera de ce local.
18:27Là, on n'en a pas…
18:28– Il y a beaucoup de choses à dire sur ce local.
18:30– Vous avez quatre casquettes sur votre tête,
18:32donc la prochaine fois, on parlera de ce local.
18:35– Avec plaisir, il y a beaucoup de choses à dire
18:36sur ce local qui progresse bien
18:39et qui, je crois, va surprendre plus d'un.
18:43– Quand ?
18:44La surprendre, c'est pour quand ?
18:45– Vous m'inviterez.
18:47– D'accord, en 2026 ?
18:48– En 2026, bien sûr.
18:49– Tout va se passer en 2026.
18:50– Évidemment, en 2026.
18:52– Voilà, merci beaucoup d'avoir été avec nous.
18:53– Merci.
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